Qu’est-ce
que le Do`â’[1]
Le
Do`â’ est une imploration, une prière de demande, une supplication que nous
adressons à Dieu pour qu’il satisfasse nos besoins, nous accorde Ses Bienfaits,
pardonne nos péchés, nous aide à surmonter nos difficultés, à résoudre nos
problèmes, à corriger nos défauts, à nous rapprocher de Lui, à touver le droit
chemin et la paix intérieure. La portée du Do`â’ a toujours été, depuis Adam,
l’arme favorite à laquelle recouraient les Prophètes, les Imams et les Croyants
pieux pour mener à bien les tâches difficiles qui leur avaient été assignées, et
à supporter les calvaires qu’ils ont souvent subis. C’est pourquoi, l’Islam a
vivement reocmmandé aux Croyants d’emprunter ce moyen de communication avec Dieu
pour arriver à bon port. Ainsi, le Coran nous informe que Noé, Abraham, Moise, Ayyoub, Zakariyyâ et
d’autres messagers pratiquaient le Do`â’ surtout pendant les moments
difficiles de leur vie, et il nous suggère par là-même de prendre conscience de
la valeur du Do`â’ et de l’importance de cette forme d’adoration dans la
relation entre l’homme et le Seigneur, ainsi que de son enracinement dans la
notion de la Foi, puisque même les Prophètes qui représentent le sommet de
l’humanité quant à leur proximité de Dieu et leur lien avec Lui, y
recouraient.
Le
Prophète Mohammad (ç) a dit:
“Le
meilleur acte d’adoration est, après la lecture du Coran, le Do`â’
”.
Cette recommandation trouve sa confirmation dans divers versets
coraniques à travers lesquels Dieu Lui-même exhorte les croyants à Lui adresser
leurs prières de demande pour qu’Il les exacuce: “ Et quand Mes serviteurs
t’interrogent sur Moi! Alors que Je
suis tout proche! Je réponds à l’appel de qui fait appelle quand il M’appelle.
Qu’ils cherchent donc à répondre à Mon appel, et qu’ils croient en Moi.
Peut-être seraient-ils bien dirigés!” (Coran, II, 186)
Et:
<<
“Votre Seigneur a dit: “Interrogez-moi et Je vous exaucerai. Ceux qui, par
orgueil, refusent de M’adorer entreront bientôt, humiliés, dans la
Géhenne”>>. (Coran XL, 60)
Ces deux versets montrent deux aspects de l’importance de Do`â’. Dans le
premier verset, Dieu compatit à la détresse des serviteurs et les encourage à
faire appel à Lui, et II leur promet qu’II leur viendra en aide et qu’II
satisfera leurs besoins. Dans le second verset, le Do`â’ est présenté comme un
acte d’adoration par lequel les hommes doivent témoigner de leur servitude
envers Dieu, sous peine de paraître hautains envers Lui et de mériter donc Son
terrible Châtiment.
Le Do`â’ apparaît ainsi comme un moyen d’atteindre le salut dans ce
bas-monde et dans l’Au-delà, et une ligne de démarcation entre la croyance et
l’incroyance, le Paradis et l’Enfer.
Sans doute, le Do`â’ trouve-t-il sa pleine signification dans le verset
suivant: “Dis: Mon Seigneur ne
se soucie pas de vous parce que vous ne L’invoquez pas et que vous avez crié au
mensonge. Vous en verrez bientôt la conséquence inéluctable”. (Coran XXV,
77)
II ressort de ce verset que Dieu prend soin de Ses serviteurs
proportionnellement au degré de lien qu’ils établissent avec Lui par le Do`â’. La question qui se pose
est comment un rite religieux acquiert une telle importance et comment il
détermine, par son accomplissemnt, le rapport de l’homme avec son Seigneur?
Pour tenter d’esquisser un élément
de réponse à cette interrogation, il faut concevoir que le Do`â’ n’est pas un
simple acte d’adoration ou une simple tradition religieuse formelle, mais
l’expression vivante du sentiment de l’homme de son besoin constant de Dieu dans
toutes ses affaires, et de la reconnaissance profonde de sa servitude, incarnée
par sa convication intime de son attachement à Dieu et de la subordination
totale de son existence à Lui.
II
va de soi qu’on ne saurait atteindre à une Foi vivante en Dieu sans ce sentiment
et sans cette conviction, car la Foi n’a de sens que lorsqu’on a la conviction
intime de l’existence d’une Toute-Puissance Illimitée et d’une Force Absolue et
Infinie devant Laquelle l’homme apparaît faible, impuissant et incapable de
justifier son existence autrement que par la Volonté
divine.
Notre besoin de Do`â’, c’est donc notre besoin d’exprimer cette foi en
Dieu, et d’oeuvrer en vue de la maintenir vivante à l’intérieur de nous-mêmes,
de la renouveler à tout moment, et de la consolider
constamment.
C’est pourquoi, il est dit dans le Hadith que le Do`â’ est “la moelle de
l’adoration”, car il exprime la signification profonde de la servitude, de la
soumission et du recueillement qu’incarme l’adoration, et sans lui, celle-ci
équivaudrait à un corps sans âme; c’est pourquoi aussi, le Do`â’ sort du cadre
d’un simple rite traditionnel que l’homme pratique par pure habitude, sans
compréhension et sans conscience. Pour que le Do`â’ produise les effets
escomptés et que les demandes qui y sont formulées soient exaucées, il est
vivement recommandé que le solliciteur sache le sens des mots qu’il prononce et
soit conscient de l’importance du Do`â’ et de sa signification générale. Selon
l’Imam Ali, “ il n’y a rien à espérer d’un acte d’adoration sans une
connaissance profonde, ni d’une lecture (récitation) sans un esprit de suite”.
De même, on peut lire dans le Do`â’ quotidien du mois de Rajab: “O Mon Dieu! Je
te demande par le sens de tout ce par quoi Tes représentants Te prient...”, ce
qui montre que la compréhension du sens de ce qu’on lit dans le Do`â’, est en
soi, un factuer d’exaucement des demandes qui y sont
formulées.
Toutefois, cela ne doit nullement nous décourager de lire le Do`â’,
lorsque nous ne pouvons pas en comprendre la signification. Lire le Do`â’ est en
soi, une prise de conscience de notre besoin constant de Dieu, de l’importance
du Do`â’ pour nous, et un premier pas vers la compréhension de son
contenu.
La
Valeur et la Portée du
Do`â’
Le
Do`â’ est un moyen d’obtenir de Dieu qu’II exauce et satisfasse nos besoins au
sens le plus large du terme. C’est donc un facteur susceptible d’influer même
sur notre sort et de modifier notre destinée. La raison en est que, plus les
croyants s’approchent de Dieu, plus ils méritent Sa Bonté et Sa Miséricorde. Or,
le Do`â’ c’est ce qui rapproche le plus l’homme de son Seigneur.
Certes, Dieu est toujours “ plus proche de l’homme que la veine de son
cou” mais l’homme se laisee souvent
distraire de Dieu et perd ainsi l’avantage de cette proximtité. Pour pallier à
cette distraction, la Charî`ah a pris un soin particulier du Do`â’ et elle a
désigné pour les différents moments et circonstances de la vie du croyant des
Do`â’ spéciaux, afin que ce dernier reste plus souvent en contact conscient avec
Dieu. Ainsi, il y a un Do`â’ pour chaque jour du mois, d’autres encore pour
chacun des besoins de l’homme dans ce monde et dans l’Autre
monde.
Tout
en encourageant le croyant à L’invoquer par “crainte
révérencielle” ou pour les besoins personnels, Dieu lui demande de L’invoquer
aussi par pur esprit religieux et d’une façon désintéressée. II désigne du
doignt ceux qui se contentent de L’implorer lorsqu’ils se trouvent dans
l’adversité, mais qui L’oublient, dès qu’II les en sort: “Quand un malheur
atteint un homme, il invoque son Seigneur, il revient reprentant vers Lui. Quand
ensuite, Dieu lui accorde un bienfait, il oublie le mal dont il avait auparavant
demandé d’être délivré...”
(Coran XXXIX, 8)
Partant de là, la Sunnah du Prophète et les Hadith des Imams
d’Ahl-ul-Bayt ont appelé les Musulmans à invoquer Dieu non seulement pour
eux-mêmes, mais également en faveur de leurs frères de religion, afin qu’ils
obtiennent de Lui plus qu’ils n’en obtiennent lorsqu’ils L’invoquent uniquement
pour eux-mêmes. Ce faisant, I’Islam cherche à faire naître chez le Musulman un
sentiment fraternel intime qui le conduit à ressentir devant Dieu et intimement
les besoins de ses frères avant de penser à ses propres besoins. En témoigne
cette parole de I’Imam Zayn al-`Abidine: “ Lorsque les Anges entendent le
croyant prier intimement pour son frére ou qu’il lui souhaite du bien, ils
disent: “Quel bon frère tu es pour ton frère! Tu lui souhaites le bien (en
invoquant Dieu), alors qu’il est absent et tu l’évoques en bien! Dieu te donnera
le double de ce que tu as demandé pour ton frère et le bien qu’II dira de toi
sera le double du bien que tu as dit de lui. Tu lui auras rendu en outre une
faveur qu’il te devra...”.
Cette façon de prier pendant le Do`â’, pour autrui peut permettre au
Croyant de transcender son égo et d’atteindre à un altruisme absolu qui le
conduit à s’occuper des autres plus qu'il ne s’occupe de lui-même. L’exemple le
plus touchant fut celui de Fâtimah al-Zahrâ’ dont son fils, l’Imam al-Hassan Ibn
Ali a dit: << Elle passait la nuit à adorer Dieu et à prier pour les
croyants et les Croyantes, sans prier pour elle-même. Lorsque je lui ai demandé
“pourquoi ne pries-tu pour toi-même?”, elle m’a répondu: “Le prochain (le
voisin) avant soi-même” >>.
Pourquoi Dieu demande-t-Il au croyant de prier pour ses frères, alors
qu’Il peut tout naturellement venir de Lui-même à l'aide de ces derniers, sans
l’intervention de la prière d’un serviteur? Sans doute, l’Islam vise-t-il, par
ce moyen, à développer chez le Musulman le sens des valeurs, un sens des valeurs
plus fort et plus profond, lorsqu’il naît de l’intérieur de l’homme que
lorsqu’il est inculqué par les prédications, donc difficilement assimilable,
parce que venant de l’extérieur.
Le
Do`â’ ne remplace pas l’effort et l’action
Pendant
le Do`â’, le Croyant qui prend conscience de sa dépendance totale à l’égard de
Dieu et reconnaît son impuissance devant Sa Toute-Puissance, implore le Seigneur
pour qu’II satisfasse ses besoins les plus immédiats et les plus lointains, ses
aspirations matérielles et morales et pour qu’II lui accorde le salut dans ce
monde et dans l’Autre monde. Ainsi, il est courant que le croyant prie Dieu,
pendant le Do`â’, de lui assurer ses moyens de subsistance, la bonne santé, la
prospérité, la bonne conduite etc... et il s’attend légitimement que Dieu exauce
ses voeux et subvienne à ses besoins. Mais le recours au Do`â’, ne doit
nullement nous conduire à croire que nous pouvons nous cantonner dans un
attentisme passif et dans l’inaction totale en comptant sur Dieu pour résoudre
nos problèmes et satisfaire nos besoins. Une telle conception du Do`â’ est tout
à fait erronée, car l’Islam ne croit pas au miracle dand la vie générale de l’homme, mais à la loi de causalité
dont Dieu a doté les choses. En effet, Dieu a mis une cause à l’origine de
toutes choses: la vie, la mort, la santé et la maladie, la pauvreté et la richesse, la victoire et la défaite. II
a appelé l’homme à tenir compte des causes de ces choses et à compter ensuite
sur Lui pour qu’II écarte les obstacles accidentels et imprévisibles qui
entraveraient ses efforts ou qui les dévieraient de la direction dans laquelle
ils sont déployés. L’homme doit tout d’abord utiliser à fond les capacités
intellectuelles et physiques dont Dieu l’a dotées, lorsqu’il désire obtenir ou
atteindre quelque chose, et ce faisant, il peut demander à Dieu de s’occuper de
ce qui dépasse ses capacités: “ Mon Dieu! J’ai fait tout ce que je pouvais !
Aide-moi donc pour ce qui n’est pas en mon pouvoir” . Cette façon de se fier à
Dieu aide le Croyant à faire face à son sentiment d’impuissance devant les
forces occultes de l’inconnu. Donc le recours au Do`â’, loin de nous inciter à
l’inaction, doit nous éviter de tomber dans le désespoir et dans le sentiment
d’impuissance devant les forces qui nous dépassent. Car, dès lors que nous
sentons la Toute-Puissance de Dieu avec nous et que nous avons le sentiment
qu’Elle pallie à notre impuissance, nous pouvons entreprendre, agir et déployer
tous nos efforts sans craindre l’échec et sans être découragés préalablement par
les menaces de l’inconnu.
Pour conclure, rappelons que beaucoup de hadith nous disent que le Do`â’
de celui qui ne tient pas compte des causes naturelles des choses (le travail
pour gagner sa vie, le médicament pour guérir une maladie, la force pour
réaliser la victoire) ne sera généralement pas exaucé.
Abstraction faite de tous les besoins que nous demandons à Dieu de
satisfaire pendant que nous faisons le Do`â’, celui-ci est en soi, un besoin
intérieur et naturel du Croyant. En effet, le Croyant qui récuse toute forme de
servitude en dehors de sa servitude à Dieu, éprouve parfois ce besoin de Do`â’ à
l’intérieur de lui-même, tout comme il ressent le picotement de la faim lorsque
son organisme a besoin de nourriture. Le Do`â’ est pour ainsi dire la faim (du
croyant) de tendresse et de paix dont ont souvent besoin le coeur et l’âme. Dans l’adversité, devant la pression des
problèmes qui l’accablent et lors de l`accumulation des crises intérieures et
extérieures, l’homme a besoin d’exprimer et d’extérioriser les douleurs qui le
rongent et le déchirent, et les sentiments effervescents qui l’agitent, sans
entamer sa fierté, ni blesser sa dignité. Pour se soulager et se défouler, tout
en préservant sa dignité, le Croyant touve dans le Do`â’ un milieu naturel et un
climat sain qui lui permet de se présenter devant Dieu avec une âme d’enfant,
une âme limpide, pure, simple, spontanée, innocemment révoltée. II pleure et
implore, se plaint et se complaint, sollicite et insiste. II n’épargne aucun
effort pour montrer l’étendue de sa faiblesse, une faiblesse dont il se réjouit,
et se veut fier, étant convaincu qu’elle le rapproche de la Source du Pouvoir
Absolu dont il peut tirer la force de faire face aux difficultés inépuisables de
la vie. Si la nature de l’homme est faite de telle sorte qu’elle a besoin
souvent de montrer sa faiblesse, il est rare que faiblesse rime avec fierté. La
seule faiblesse dont on peut être fier est celle dont fait montre la créature
devant le Créateur.
Ainsi, le Do`â’ est, en dernière analyse, un facteur de renouvellement de
la force de vivre chez l’homme. II évite à ce dernier de sombrer dans
l’angoisse, de s’étouffer sous le fardeau de ses problèmes et la pression de sa fierté et de devenir
un homme démoralisé et comlpexé.
*
* * * * * *
C’est
l’invocation auguste que l’Imam Ali a apprise à Komayl ibn Ziyâd al-Nakh`î [2]
(que la Miséricorde de Dieu soit sur
lui)
وهو
الدّعاء الجليل الذي علمه الإمام أمير المؤمنين على بن أبي طالب عليه السلام كميل
بن زياد النخعي رَحمَه الله
Do`â’
Komayl tire son nom de Komayl Ibn Ziyâd al-Nakh`î à qui I’Imam Ali avait appris cette Prière de Demande.
Do`â’ Komayl est l’un des plus célèbres Do`â’ en Islam. De nombreux uléma
l’ont mentionné dans leurs écrits. Citons quelques-uns d’entre
eux:
1.
Mohammad Ibn al-Hassan al-Tûsî (385-460 H.) dans “Miçbâh
al-Motahajjid”.
2.
Ali Ibn Tâwûs (589-664 H.) dans “Al-Iqbâl”.
3.
Ibrâhim Ibn Ali al-Kaf`amî dans “Al-Miçbâh” et dans “Al-Balad
al-Amîn”.
4.
Al-Majlicî (1037-1111 H.) écrit,
dans “Zâd al-Ma`âd”, que ce
Do`â’ est l’une des meilleures supplications. Cette “Prière de demande“ figure également dans les
principaux recueils et livres de Do`â’. La lecture de ce Do`â’ a lieu surtout le
soir de la veille de la mi-mois de Cha`bân, ainsi qu’à la veille au soir de
chaque vendredi (jeudi
soir)[3].
Dans
de nombreux pays, des groupes de Muslmans se réunissent spécialement dans des
assemblées de lecture de Do`â’ Komayl tous les jeudis
soir.
II est dit que quiconque lit le Do`â’ Komayl, Dieu exaucera ses voeux, le
soustraira à la malveillance de ses ennemis, augmentera ses moyens de
subsistance et absoudra ses péchés.
On rapporte que I’Imam Ali a dit à Komayl Ibn ziyâd: “ Si tu apprends ce
Do`â’, et que tu le récites une fois tous les jeudis soir, ou une fois par mois,
ou une fois par an ou, à défaut, une fois dans la vie, tu seras satisfait,
pourvu de moyens de subsistance, triophant et
pardonnable”.
TRANSLITERATION
I.
Les
Voyelles
a
Fat-hah
Exp. بَ
(ba)
â
Alîf
(a long)
Exp. آ
(bâ)
i
Kasrah
Exp. بِ
(bi)
î Yâ’
(i long) Exp.
بي
(bî)
o
Dhammah
Exp.بً (bo)
û
Wâw (= ou )
Exp. بو (bû)
II.
Les
Semi-Voyelles
w
وُ
Wâw
(û précédé ou suivi de voyelle)
y
ي Yâ’ (î précédé ou suivi
de voyelle)
III.
Les
Consonnes
ch ش Chîn (sh anglais de «she
»)
ç
ص Çâd çâd, comme dans : çabr
(patience), çalât (prière), çawm (jeûne)
dh ض Dhâd
dh ظ Dhâ’
gh غ Ghayn
h
ه
Hâ’
( "h" anglais expiré fortement
de : how, he)
h
ح Hâ’
kh خ Khâ’ ( "kh", "ch"
allemand)
j
ج Jîm
(dj)
q
ق Qâf (comme dans : qul
howa-llâhu)
th
ث Thâ’ (th
anglais de :
thank)
th
ذ Thâl ("th" anglais de : the,
this)
t
ط Tâ’ comme dans
tahârah (purification)
s
س Sîn (se
prononce « s » normal même entre deux
voyelles)
r
ر ٌRâ’ "r" français
(parisien)
m = se prononce
normalement (sans nasalisation même lorsqu'il est précédé d'une
voyelle)
n = se prononce
normalement (sans nasalisation même lorsqu'il est précédé d'une
voyelle)
Les Signes
’
ء hamzah
(cour arrêt, coup d’épiglotte :
exp. :
دًًًعاء do‘â’,مأوى (ma’wâ)
`
ع `ayn
Exp علي
(`Alî)
*
* * * * * * *
(
Bism-illâh-ir-Rahmân-ir-Rahîm)
Au
Nom de Dieu, Le Clément, Le Miséricordieux
(Allâhomma
innî as'aloka bi-Rahmatik-al-latî wase`at kolla
chay'-in)
Mon
Dieu! je te prie: Par Ta Miséricorde qui a entouré toute chose
,
-----------
(Wa
bi-qowwatik-al-latî qaharta bihâ kolla chay’ wa khadha`a lahâ kollo chay’ wa
thalla lahâ kollo chay’-in),
وَبِقُوَّتِكَ
الَّتي قَهَرْتَ بِها كُلَّ شَيءٍ وَخَضَعَ لَهاَ كُلُّ شَيءٍ وَذّلَّ لَها كُلُّ
شَيءٍ
par
Ta Force avec laquelle Tu as vaincu toute chose et devant laquelle toute chose
s’est soumise et s'est humiliée,
-----------
(Wa bi-jabarûtik -al-latî ghalabta bihâ
kolla chay'-in),
وبِجَبَروتِكَ
الَّتي غَلَبْتَ بِها كُلَّ شَيءٍ
et
par Ta Toute-Puissance grâce à la quelle Tu as triomphé de toute
chose,
-----------
(Wa
bi-`izzatik-al-latî lâ yaqûmo lahâ chay’-in),
وبِعــِزَّتِكَ
الَّتـي لاَ يـَقـُومُ لَهَـا شَـــــيءٌ
et
par Ta Gloire devant laquelle aucune chose ne peut se
dresser,
-----------
(Wa bi-`adhamatik -al-latî mala’at
kolla chay'-in),
وبِعَظَـمَتِكَ
الَّتي مَلأَ تْ كُلَّ شَيءٍ
et
par Ta Grandeur qui a rempli toute chose,
-----------
(Wa
bi- Soltânika-al-lathî
`alâ Kolla chay’-in),
وَبِسُلطانِكَ
الَّذي عَلاَ كُلَّ شَيءٍ
et
par Ta Souveraineté qui s’est
hissée au-dessus de toute chose,
-----------
(wa
bi-wajhik-al-bâqî ba`da fana’i kolli chay’-
in),
وَ
بِـوَجْهِكَ الباقي بَعدَ فَنآءِ كُلِّ شَيءٍ
et
par Ta Face qui se perpétue après l’anéantis-sement de toute
chose,
-----------
(wa
bi-asmâ’ik-al-latî mala’at arkâna kolli
chay’-in),
وبِأَسمَآئِكَ
الَّتي مَلأَتْ اَركانَ كُلِّ
شَيءٍ
et
par Tes Noms qui ont rempli les
piliers de toute chose,
-----------
(wa bi-`ilmik-al-lathî
ahâta bi-kolli chay'-in),
وَ
بِعِلْمِكَ الَّذي اَحاطَ بكُلِّ
شَيءٍ
et
par Ta Science qui est au fait de toute chose,
-----------
(wa
bi-nûri wajhik-al-lathî adhâ’a laho kollo
chay’-in),
وبِنُورِ
وَجْهِكَ الَّذي اَضَآءَ لَهُ كُلُّ شَيءٍ
et
par la Lumière de Ta Face qui a illuminé toute chose!
-----------
(yâ nûro, yâ qoddûs-o, yâ
awwal-al-awwâlîn-a, wa yâ âkhir-al-âkhirîn- a)
يا
نُورُ يا قُدُّوسُ يا اَوَّلَ الاَوَّلينَ ويااَخِرَ الاخرِينَ
O
Lumière! O Saint! O Premier des premiers et le plus Eternel des
éternels.
-----------
(Allâhom-
m- aghfir liya- th- thonûb- al- latî tahtik- ol-
`içam-a)
اللّهُمَّ
اغفِر لِيَ الذُّنُوبَ الَّتي تَهتِكُ العِصَمَ
O
Mon Dieu! Pardonne-moi les péchés qui déshonorent les
chastetés,
-----------
(Allâhom-m-aghfir
liya- th- thonûb- al- latî tonzil-on-
niqam-a)
اَللّهُمَّ
اغفِر لِيَ الذُّنُوبَ الَّتي تُنزِلُ النِّقَمَ
O
Mon Dieu! padonne-moi les péchés qui appellent les
vengeances.
-----------
(Allâhom-m-aghfir
liy- a- th-thonûb-al- latî toghayyer-on-ni`am-a)
O
Mon Dieu! pardonne-moi les péchés qui modifient Tes
Bienfaits.
-----------
(Allâhom-m-aghfir
liya- th-thonûb-al-latî
tohbis-od-do`â’-a)
اَللّهُمَّ
اغفِر لِيَ الذُّنُوبَ الَّتي تَحبِسُ الدُّعآءَ
O
Mon Dieu! Pardonne-moi les péchés qui empêchent
l’Invocation.
-----------
(Allâhom-m-aghfir
liya-th-thonûb- al- latîi
tonzil- ol-balâ’-a)
اَللّهُمَّ
اغْفِر لِيَ الذُّنُوبَ التَّي تُنزِلُ البَلآء
O
Mon Dieu! Pardonne-moi les péchés qui apportent le
malheur.
-----------
(Allâhom-
m-aghfir liya- th-thonûb- al-latî taqti`-or-rajâ’-
a)
اَللّهُمَّ
اغفِر لِيَ الذُّنُوبَ التِّي تَقطَعُ الرَّجَآءَ
O
Mon Dieu! pardonne-moi les péchés qui dissipent
l’espérance.
-----------
(Allâhom-m-aghfir
liya kolla thanbin athnabtoho wa kolla khatî’atin
akhta’tohâ)
O
Mon Dieu! Pardonne-moi tout péché que j’eusse pu commettre et toute faute que
j’eusse pu faire.
-----------
(Allâhomma
innî ataqarrabo ilayka bi-thikrika wa astachfi`o bika ilâ
nafsika)
اَللّهُمَّ
اِنّي اَتَقَرَّبُ اِلَيكَ بِذِكرِكَ وَاَستَشفِعُ بِكَ اِلَى
نَفسِكَ
Mon
Dieu! je m’approche de Toi en invoquant Ton Nom et j’intercède auprès de Toi en
ma propre faveur,
-----------
(wa as’aloka bi-jûdika ann todnînî min
qorbika)
وَاَسئَلُكَ
بِجُودِكَ اَن تُدِنَيني مِن قُربِكَ
et
je Te prie, par Ta Générosité, de me rapprocher de Toi,
-----------
(wa
ann tûzi`anî chokraka wa an tolhimanî thikroka)
وَاَن
تُوزِعَني شُكرَكَ وَاَن تُلهِمَني ذِكرَكَ
et
de m’inciter à Te remercier et de m’inspirer Ton
invocation.
-----------
(Allâhomma
innî as’aloka so’âla khâdhi`in)
اَللّهُمَّ
اِنّي اَسئَلُكَ سُؤَاالَ خاضِعٍ
O
Mon Dieu! Je Te prie en toute soumission
-----------
(motathallilin
khâchi`in ann tosâmihanî wa
tarhamanî )
مُتَذَلِلٍ
خاشِعٍ اَن تُسامِحَني وَتَرْ
حَمَني
en
toute humilité et très humblement
d’être Indulgent avec moi et d’avoir pitié de moi,
-----------
(wa
taj`alanî bi-qismika râdhiyan, qâni`an, wa fî jami`-il-ahwâli
motawâdhi`an)
وَتَجعَلَني
بِقِسمِكَ رَاضِياً قانِعاً وَفي جَمِيعِ الاَحوالِ مُتَوَاضِعاً
et
de me rendre content et satisfait de ce que Tu m’as imparti et (de me rendre)
humble dans tous les cas;
-----------
(Allâhoma
wa as’aloka so'âla man-ichtaddat fâqatoh- o)
اَللّهُمَّ
وَاَسئَلُكَ سُؤاالَ مِنِ اشتَدَّت فا قَتُهُ
et
je Te prie à la manière de quelqu’un dont l’indigence s’est
aggravée,
-----------
(wa
anzala bika `ind-ach-chadâ’idi
hâjataho wa `adhoma fî mâ `indaka raghbatoh- o)
وَاَنزَلَ
بِكَ عِندَ الشَّدآئِدِ حاجَتَهُ وَعظُمَ فِي ما عِندَكَ
رَغْبَتُهُ
dont
Tu es le seul recours lorsqu’il se trouve dans l’adversité et dont le désir de
ce que Tu possèdes a grandi!
-----------
(Allâhomma
`adhoma soltânoka wa `alâ makânoka wa khafiya makroka wa
dhahara amroka )
اَللّهُمَّ
عَظُمَ سُلطانُكَ وَعَلا مَكانُك َ وَخَفِى مَكرُكَ وَظَهَرَ
اَمرُكَ
O
Mon Dieu! Ton Royaume est Grandiose, Ta Position est Transcendante, Tes Voies
sont Impénétrables, Ton Autorité est Evidente,
-----------
(wa
ghalaba qahroka wa jarat qodratoka wa lâ yomkin-ol-firâro min
hokûmatika)
وَغَلَبَ
قَهرُكَ وَجَرَتْ قُدرَتُكَ وَلاَيُمكنُ الفِرارُ مِن
حُكُـَومَتِكَ
Ta
Coercition est Imposante et Ton Pouvoir Omniprésent et personne ne peut se
soustraire à Ta Souveraineté.
-----------
(Allâhomma lâ ajido li-thonûbî
ghâfiran wa lâ li -qabâ’ihî sâtiran wa lâ li-chay’in min `amalî- l-
qabîhi bi- l- hasani mobaddilan
ghayraka)
اَلّلهُمَّ
لا اَجِدُ لِذُنُوبي غافِراً وَلا لِقَبائِحي ساتِراً وَلا لِشَئٍ مِن عَمَلي القَبِيحِ بِالحَسَنِ
مُبَدِّلاً غَيرَك
O
Mon Dieu! je ne vois personne d’autre que Toi pardonner mes péchés, dissimuler
mes vilenies et transformer ma mauvaise action en bon
acte,
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(lâ
ilâha illâ anta subhânaka wa bi-hamdika)
لااِلهَ
اِلاّ اَنتَ سُبحانَكَ وَبِحَمدِكَ
Point
de divinité, si ce n’est Toi! Gloire et Louange à Toi!
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(dhalamto nafsî wa tajarra’to
bi-jahlî)
ظَلَمْتُ
نَفسي وَتَجَرَّاتُ بِجَهلي
Je
me suis rendu injuste envers moi-même et j’ai osé (transgresser Ta Loi) par mon ignorance;
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(wa sakanto ilâ
qadîmi thikrika lî wa
mannika `alayya.)
وَسَكَنْتُ
اِلى قَدِيمِ ذِكرِكَ لي ومَـنِّكَ عَلَيَّ
et
j’ai fait appel au souvenir que Tu avais de moi et à la faveur que Tu m’avais
toujours accordée (pour mon pardon).
-----------
(Allâhomma,
Mawlâya ! Kam min qabîhin satartaho)
اَلّلهُمَّ
مَولايَ كَم مِن قَبِيحٍ سَتَـرْ
تَهُ
O
Mon Dieu ! O Mon Maître ! Combien de mes actes détestables Tu as couverts,
-----------
(wa kam min
fâdihin min-al-balâ’i aqaltaho)
et
combien de calamités Tu m’as épargnées!
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(wa kam min `ithârin waqaytaho wa kam min
makrûhin dafa`taho)
et
combien de trébuchements Tu m’as évités, et combien de malheurs Tu as éloignés
de moi,
-----------
(wa
kam min thanâ’in jamîlin lasto ahlan laho nachartaho)
et
combien de belles louanges ( à mon égard) Tu as propagées!
-----------
(Allâhomma
`adhoma balâ’î, wa afrata bî sû’o
hâlî),
اَلّلهُمَّ
عَظُمَ بَلآئي وَاَفرَطَ بي سُوءُ حالي
O
Mon Dieu! mon malheur s’est aggravé mon état s’est empiré
-----------
(wa
qaçorat bî a`mâlî, wa qa`adat bî
aghlâlî)
وَقَصُرَتْ
بي اَعمالي وَقَعَدَتْ بي اَغلالِي
mes
bonnes actions se sont réduites,
mes chaînes m’ont entravé
-----------
(wa habasanî `an naf`î bo`do âmâlî),
mes
espérances démesurées m’empêchent de me rendre utile,
-----------
(wa
khada`atnî-d-doniyâ bi-ghorûrihâ wa nafsî bi-khiyânatihâ wa
matâlî),
ce
bas-monde m’a trompé par sa vanité, et mon âme, par sa trahison et mes
atermoiements
-----------
(yâ sayyidî fa'as'aloka bi-`izzatika),
C’est
pourquoi, je Te demande, O Mon Maître, par Ta Gloire,
-----------
(an
lâ yahjoba `anka do`â’î sû’o `amalî wa fi`âlî),
اَن
لا يَحجُبَ عَنكَ دُعآئي سُوءُ عَمَلي وَفِعالي
de
faire en sorte que mes mauvaises actions et mes péchés n’empêchent pas mon
invocation de parvenir à Toi,
-----------
(wa
lâ tafdhahanî bi-khafiyyi
ma-t-tala`ta `alayhi min sirrî)
وَلا
تَفْضَحْـني بِخَـِفِيِّ مَا اطَّلَعتَ عَلَيهِ مِن سِرّي
et
de ne pas dévoiler ce que Tu connais de mes secrets,
------------
(wa
lâ to`âjilnî bi-l-`oqûbati `alâ mâ `amiltoho fî
khalawâtî),
de
ne pas T’empresser de me punir des agissements auxquels je me suis livré lors de
mes moments d’insouciance :
-----------
(min
sû’i fi`lî wa
isâ’atî wa dawâmi tafrîtî wa jahâlatî ),
مِنْ
سُوءِ فِعلي وَاِسآئَتي وَدَوامِ تَفرِيطي وَجَهالَتي
mes
mauvaises actions, ma nuisance, mes excès, mon ignorance,
-----------
(wa kathrati chahawâtî wa
ghaflatî)
وَكَثرَةِ
شَهَواتي
وَغَفلَتي
mes
lascivités exéssives et ma négligence.
-----------
(wa
kon-allâhomma, bi-`izzatatika, lî , fî-l-ahwâli kollihâ
ra’ûfan)
وَكُنِ
اللّهُمَّ بِعِزَّتــِكَ لي فِي الأّحوالِ كُلِّها رَؤُفاً
O
Mon Dieu! Par Ta Puissance! Sois envers moi compatissant dans tous les cas,
-----------
(wa `alayya fî
jamî`-il-omûri
`atûfan)
وَعَلَيَّ
في جَميع الأُمُورِ عَطُوفاً
et
bienveillant pour tout ce que je fais
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(ilâhî wa rabbî ! Man
lî ghyroka as’aloho)
اِلهـــي
وَرَبـــيِّ مِن لي غَيرُكَ اَسئَلُهُ
Mon
Dieu et Mon Seigneur! A qui, si ce n’est à Toi,
-----------
(kachfa
dhorrî wa-n-nadhara fî amrî)
كَشـْفَ
ضُرِّي وَالنَّظَرَ في اَمري
puis-je
demander de remédier au préjudice que je subis et d’examiner mon état
?
-----------
(Ilâhî wa
Mawlâya)
اِلهي
وَمَولايَ
Mon
Dieu et Mon Souverain!
-----------
(ajrayta
`alayya hokman ittab`to fîhi hawâ nafsî)
اَجَريتَ
عَلَيَّ حُكماً اَتَّبَعتُ فيهِ هَوى نَفسي
Tu
m’as fait parvenir un Commandement auquel je n’ai pas obéi, ayant suivi mon
caprice,
-----------
(wa
lam ahtaris fîhi min tazyîni `adowwî)
وَلَمْ
اَحْـتَرِس فِيهِ مِن تَزييِن عَدُوّي
et
ayant omis de prendre des précautions face à la séduction de mon
ennemi,
-----------
(fa-gharranî
bi-mâ ahwâ wa as`adaho `alâ thâlik-al-qadhâ’o)
فَغَرَّني
بِما اَهوى وَاَسعَدَهُ عَلى ذلِكَ القَضآءُ
lequel
a pu me séduire par ce que je désirais, en s’aidant du
destin;
-----------
(fa-tajâwazto bi-mâ jarâ `alayya min
thâlika ba`dha hodûdika)
فَتَجاوَزْتَ
بِما جَرى عَلَىَّ مِن ذلِكَ بَعْـضَ حُدُودِكَ
ce
qui m’avait conduit à transgresser un peu Tes prescriptions
-----------
( wa khâlafto ba`dha awâmirika)
وخالَفتُ
بَعضَ اَوامِرِكَ
et
à contrevenir à certaines de Tes Instructions.
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(falaka-l-hamdo `alayya fî jamî`i
thâlika)
فَلَكَ
الحَمْـدُ عَلَيَّ في جَمِيع ذلِكَ
Louange
à Toi pour ce que Tu en as décidé,
-----------
(wa
lâ hojjata lî fî mâ jarâ `alayya fîhi qadhâ’oka)
car
je n’ai aucun argument contre Ta Sentence,
-----------
(wa
alzamanî hokmoka wa balâ’ok-a)
واَلزَمَني
حُكمُكَ وَبَلآؤُكَ
contre
Ton Jugement et contre la Peine que Tu m’as infligée.
-----------
(wa qad ataytoka yâ ilâhî ba`da taqçîrî wa isrâfî `alâ nafsî)
Je
reviens à Toi Mon Dieu, après avoir manqué à mon devoir et commis des
péchés:
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(mo`tathiran,
nâdiman, monkasiran, mostaqîlan,)
مُعتِذراً
نادِماً مُنكَسِراً مُستَقِيلاً
(Te)
présentant mes excuses, repenetant, la tête baissée, renonçant (au
péché),
-----------
(mostaghfiran,
monîban, moqirran moth`inan, mo`tarifan)
مُستَغْـفِراً
مُنيباً مُقِراً مُذعِناً مُعْـتَرِفاً
implorant
Ton Pardon, annonçant mon retour (au droit chemin), reconnasissant (mes
erreurs), soumis (à Toi) et
(me)
confessant,
-----------
(lâ
ajido mafarran mimmâ kâna minnî)
لا
اَجِدُ مَفَرّاً مِمّا كانَ مِنّي
ayant
constaté que je ne peux échapper à ce que
j’ai commis,
-----------
(wa
lâ mafza`an atawajjaho ilayhi fî
amrî)
وَلا
مَفزَعاً اَتَوَجَّهُ اِلَيهِ في اَمري
ni
avoir d’autre refuge vers lequel je puisse me rendre,
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(ghayra
qabûlika `othrî wa id-khâlika iyyâya fî sa`atin min
rahmatik-a)
غَيْرَ
قَبُوِلكَ عُذري وَاِدخالِكَ اِيّايَ في سَعَةٍ مِنْ رَحْمَتِكَ
que
Ton acceptation de mon excuse, et mon admission dans l’étendue de Ta
Miséricorde.
-----------
(Allâhomma
f-aqbal `othrî wa-rham chiddata dhorrî, wa fokkanî min chaddi
wathâqî)
اَللّهُمَّ
فَاقبَل عُذْري وَارحَمْ شِدَّةَ ضُرّي وَفُكَّني مِن شَدِّ وَثاقي
O
Mon Dieu! accepte donc mon excuse, aie pitié de la gravité du préjudice que je
subis, délie mes chaînes qui pèsent lourd sur moi.
-----------
(yâ Rab-b-irham dho`fa badanî wa
riqqata jildî wa diqqata `adhmî)
يارَبِّ
ارْحَمْ ضَعْفَ بَدَني وَرِقَّةَ جِلْدي وَدِقَّةَ عَظْمي
O
Seigneur! Aie pitié de la faiblesse de mon corps, de la minceur de ma peau et de
la fragilié de mes os.
-----------
(yâ
man bada’a khalaqî wa thikrî wa tarbiyatî wa birrî wa
tagh-thiyatî)
يامَن
بَدَءَ خَلقي وَذِكري وَتَربِيَتي وَبِرِّي وَتَغْذِيَتي
O
Toi, qui es à l’origine de ma création, de ma
renommée, de mon éducation, de mon bien-être et de ma
nutrition,
-----------
( habnî l-ibtidâ’i karamika wa sâlifi
birrika bî)
هَبْني
لاِبْـتِداءِ كَرَمِكَ وَسالِفِ بِرّكَ بي
recouvre-moi
de Ta Générosité et du Bienfait dont Tu me couvrais jadis.
-----------
(yâ ilâhî wa sayyidî wa
rabbî)
ياالهي
وَسَيِّدي
وَرَبّي
O
Mon Dieu, Mon Maître et Mon Seigneur!
-----------
(atorâka
mo`ath-thibî bi-nârika ba`da
tawhîdika)
اَتُراكَ
مُعَذَِبي بِنارِكَ بَعدَ تَوحيدِكَ
me
ferais-tu subir Ton enfer, alors que j’ai prononcé Ton
Unicité,
-----------
(wa
ba`da mâ-ntawâ `alayhî min
ma`rifatika)
وَبَعدَمَا
انْطَوى عَلَيهِ قَلبي مِن مَعرِفَتِكَ
et
alors que mon coeur s’est empli de Ta connaissance
-----------
(wa
lahija bihi lisânî min thikrika)
وَلَهِجَ
بِه لِساني مِن ذِكرِكَ
et
alors que ma langue a répété Ton Invocation,
-----------
(wa-’taqadaho
dhamîrî min hobbika)
وَاعتَقَدَهُ
ضَميري مِنْ حُبِّكَ
et
alors que ma conscience a cru à Ton Amour,
-----------
(wa
ba`da çidq-i`tirâfî wa do`â’î, khâdhi`an
li-robûbiyyatika)
وَبَعدَ
صِدقِ اعتِرافي وَدُعآئي خاضِعاً لِرُبُوبِيَّتِكَ
et
alors que j’ai confessé sincèrement et fait mon Invocation en me soumettant à Ta
Seigneurie ? !,
-----------
(hayhâta, anta akramo min ann todhayyi`a man rabbaytaho)
هَيهاتَ
اَنتَ اَكرَمُ مِنْ أَن تُضِيِّع مَنْ رَبَّيتَهُ
Non
jamais ! Car Tu es assez Généreux pour ne pas sacrifier celui que Tu as
élevé,
-----------
(aw
tob`ida man adnaytaho, aw tocharrida man
âwaytaho)
اَو
تُبَعِـّدَ مَنْ اَدنَيتَهُ اَو تُشَرِّدَ مَنْ آوَيْـتَهُ
éloigner
celui que Tu as rapproché, faire
vagabonder celui auquel Tu as donné refuge
-----------
(aw
tosallima ilâ-l-balâ’i man kafaytaho wa
rahimtaho)
اَو
تُسَلِمَّ اِلَى البَلآءِ مَن كَفَيتَهُ وَرَحِمتَهُ
livrer
au malheur celui dont Tu l’ as
protégé et que Tu as couvert de Ta Compassion.
-----------
(wa
layta chi`rî yâ sayyidî wa ilâhî wa mawlâya)
وَلَيتَ
شِعري ياسَيِـّدي وَأِلهي وَمَولايَ
O
Mon Maître, mon Dieu et mon
Seigneur!
-----------
(atosallit-on-nâra
`alâ wojûhin kharrat li-`adhamatika sâjidah)
اَتُسَـَلِّطُ
النّارَ عَلى وُجُوٍه خَرَّتْ لِعَظَمَتِكَ ساجِدَة
Serait-il
possible que Tu projettes le feu sur des visages qui se sont prosternés devant
Ta Grandeur,
-----------
(wa
`alâ alsonin nataqat bi- tawhidika çâdiqah wa
bi-chokrika
mâdihah)
وَعَلى
اَلسُنٍ نَطَقَتْ بِتَوْحيدِكَ صِادقَةً وَبِشُكْرِكَ مادِحَةً
et
sur des langues qui ont prononcé sincèrement Ton Unicité en Te remerciant et en
faisant Ton éloge,
-----------
(wa
`alâ qolûbin i`tarafat
bi-ilâhiyyatika mohaqqiqah)
وَعَلى
قُلُوبٍ اعتَرَفَت بِالهِـَّيِتكَ مُحَقِـّقَةً
et
sur des coeurs qui ont reconnu avec conviction Ta
Divinité,
-----------
(wa
`alâ dhamâ’irin hawat
min-al-`ilmi bika hattâ çârat khâchi`ah)
وَعَلى
ضَمآئِرَ حَوَت مِنَ العِلمِ بِكَ حَتّى صارَت خاشِعَةً
et
sur des consciences qui ont été tellement imbues de Ta Science qu’elles sont
devenues humbles,
-----------
(wa
`alâ jawârihin sa`at ilâ awtâni ta`abbodika
tâ’i`ah)
وَعَلى
جَوِارحَ سَعَتْ إِلى اَوطانِ تَعَبُّدِكَ طآئِعَةً
et
sur des membres qui se sont rendus à Tes sanctuaires pour témoigner de leur
obéissance
-----------
(wa
achârat b-istighfârika moth`inah)
وَاَشارَت
بِاستِغفارِكَ مُذعِنَةً
et
pour demander Ton Pardon en toute soumission?!
-----------
(mâ
hâkathâ-dh-dhanno bika)
مَا
هكَذَا الظَّنُّ بِكَ
Non!
On
ne Te croira pas ainsi;
-----------
(wa
lâ okhbirnâ bi-fadhlika `anka yâ
karîm-o)
وَلا
اُخبِرْنا بِفَضلِكَ عَنكَ ياكرِيمُ
ni
Ta Grâce, ni Ta Générosité ne permettent de le croire.
-----------
(yâ
rabbi wa anta ta`lamo dha`fî `an qalîlin min balâ’-id-doniyâ wa `oqûbâtihâ)
O
seigneur! Tu sais combien je suis faible devant le peu de malheur de ce
bas-monde,
-----------
(wa
mâ yajrî fîhâ min-al-makârihi `alâ ahlihâ)
وَمايَجري
فِيها مِنَ المَكارِهِ عَلى اَهِلها
de
ses peines et des calamités dont souffrent ses habitants!
-----------
(`alâ
anna thalika balâ’on wa
makrûhon qalîlon makthoho, yasîron baqâ’oho, qaçîron
moddatoho)
عَلى
اَنَّ ذلِكَ بَلآءٌ وَمَكرُوهٌ قَلِيلٌ مَكثُهُ يَسِيرٌ بَقآؤُهُ قَصِيرٌ
مُدَّتُهُ
Pourtan,
il ne s’agit là que d’un malheur éphémère, provisoire et de courte
durée.
-----------
(fakayf-a-htimâli
li-balâ’-il-âkhirati wa jalîli
woqû`-il-makârihi fîhâ)
comment
pourrais-je alors supporter le malheur de l’Au-delà et la gravité de ses
calamités,
-----------
(wa-howa
balâ’on tatûlo moddatoho wa yadûmo maqâmoho wa lâ yokhaffafo `an ahlihi)
وَهُوَ
بَلآءٌ تَطُولُ مُدَّتُهُ وَيَدُومُ مَقامُهُ وَلايُخَفَّفُ عَن
اَهلِهِ
qui
sont de longue durée, continuelles et que ceux qui les subissent n’en seront
jamais soulagés,
-----------
(la-annaho
lâ yakûno illâ `an ghadhabika w-anti- qâmika wa
sakhatika)
لاَنَّهُ
لايَكُونُ اِلاّ عَن غَضَبِكَ وانْتِقامِكَ وَسَخَطِكَ
car
c’est un malheur qui émane de Ta Colère de Ta Vengeance et de Ton
Courroux;
-----------
(wa
hâthâ mâ lâ taqûmo laho-s-samâwâto
wa-l-ardh-o)
وَهذا
مالا تَقُومُ لَهُ السَّمواتُ وَالأَرضُ
ce
que ni le ciel ni la terre ne peuvent supporter.
-----------
(yâ
sayyidî, fa-kayfa bî wa anâ `abdok-adh-dha`
îf-oth-...)
ياسَيِّدي
فَكَيْفَ بي وَاَناَ عَبدُكَ الضَّعيفُ
O
Seigneur! Comment pourrais-je alors le supporter, moi, qui suis Ton serviteur,
faible,
-----------
(...thalîl-ol-haqîr
ol-miskîn-ol-mostakîn)
الذَّليلُ
الحَقيرُالمِسكينُ المُستَكين
humble,
vulgaire, pauvre et appauvri ?!
-----------
(yâ Ilâhî wa Rabbî wa Sayyidî wa Mawlâya)
يااِلهي
وَرَبيّ وَسَيِـّدي وَمَولايَ
O
Mon Dieu, Seigneur, Mon Maîre et Mon Souverain!
-----------
(li-ayy-il-omûri ilayka achkû, wa li-mâ minhâ adhijjo wa
abkî)
لأَيِّ
الاُمُورِ اِلَيكَ اَشكُو وَلِما
منها اَضِجُّ وَاَبكي
duquel
de mes malheurs je me plaindrais auprès de Toi et pour lequel d’entre eux je
crierais et pleurerais?
-----------
(li-alîm-il
`athâbi wa chiddatihi, am li-tûl-il-balâ’i wa
moddatihi)
لأَليمِ
العَذابِ وَشِدَّتِهِ اَم لِطُولِ البَلآءِ ومُدَّتِهِ
De
la dureté et de la sévérité du supplice? ou de la continuité et de la longue
durée du malheur?
-----------
(fala’in
çayyartanî li-l-`oqûbâti ma`a a`dâ’ika)
Si
Tu m’infigeais les mêmes peines que Tu infliges à Tes ennemis
-----------
(wa
jama`ta baynî wa bayna ahli
balâ’ika)
et
que Tu me mettes avec ceux qui subissent le malheur auquel Tu les as
condamnés
-----------
(wa
farraqta baynî wa bayna ahibbâ’ika
wa awliyâ’ika)
وَفَرَّقْتَ
بَيني وَبينَ اَحِبّآئِكَ وَاَوِْليآئِكَ
et
si Tu me séparais de ceux qui T’aimernt et Te sont
fidèles,
-----------
(fa-habnî,
yâ Ilâhî wa Sayyidî wa Mawlâya
wa Rabbî, çabarto `alâ `athâbika)
فَهَبني
يااِلهي وَسَيِـّدي وَمَولايَ وَرَبّي صَبَرتُ عَلى عَذابِكَ
(à
supposer, O Mon Dieu, Mon Maître, Mon Souverain et Mon Seigneur, que je puisse
supporter le supplice que Tu m’infligerais )
-----------
(fakayfa
açbiro `alâ firâqika)
فَكَيفَ
اَصْـبِرُ عَلى فِراقِكَ
comment
pourrais-je endurer ma séparation de Toi?
-----------
(wa
habnî çabarto `alâ harri nârika)
وَهَبني
صَبَرتُ عَلى حَرِّ نارِكَ
(et à supposer que je puisse endurer la
chaleur de Ton enfer)
-----------
(fakayfa
açbiro `an-in-nadhari ilâ karâmatika)
فَكَيفَ
اَصْـبِرُ عَنِ النَّظَرِ إلى كَرامَتِكَ
Et
comment pourrais-je supporter l’idée de ne plus aspirer à Ta Générosité
?
-----------
(am
kayfa askono fî-n-nâri wa rajâ’î
`afwoka)
اَم
كَيفَ اَسكُنُ في النّارِ وَرَجآئي عَفوُكَ
Et
comment pourrais-je habiter l’enfer alors que j’aspire à Ton
Pardon?
-----------
(fa-bi-`izzatika,
yâ Sayyidî wa Mawlâya, oqsimo çâdiqan)
فَبِعِزَّتِكَ
ياسَيِّدي وَمَولايَ اُقسِمُ صادِقاً
C’est
pourquoi, O Mon Maître et Mon Souverain, je jure sincèrement, par Ton
Autorité,
-----------
(la’in taraktanî nâtiqan la-adhijjanna bayna ahlihâ
dhajîj-al-âmilîn-a)
لَئِن
تَرَكتَني ناطِقاً لأََِضجَّنَّ اِلَيكَ بَينَ اَهلِها ضَجِيجَ
الآمِلينَ
que
si Tu me laissais y parler, j’y soulèverais auprès de ses habitants, un vacarme
semblabe au vacarme de ceux qui vivent dans l’espoir,
-----------
(wa la-açrokhanna ilayka
çorâkh-al-mostaçrikhîn-a)
وَلاَصْـرُخَنَّ
اِلَيـْكَ صُراخَ المُستَصرِخَينَّ
et
j’y lancerais vers Toi les cris de ceux qui crient au
secours,
-----------
(wa
la-abkiyyna `alayka
bokâ’-al-fâqidîn-a)
وَلأَبْكِيَنَّ
عَلَيكَ بُكآءَ الفَاقِدينَ
et
j’y pleurerais sur Toi comme ceux qui pleurent leurs
disparus.
-----------
(wa
la-onâdiyannaka ayna konta yâ waliyy-al-mo’minîn-a)
وَلاَُنَاديَنَّكَ
اَينَ كُنتَ ياوَلِيَّ المُؤمِنينَ
et
je T’appellerais, où que Tu sois, O Seigneur des fidèles!
-----------
(yâ
ghâyata âmâl-il-`ârifîn-a)
ياغايَةَ
آمالِ
العارِفينَ
O
Sommet des espoirs des connaisseurs!
-----------
(
yâ ghiyâth-al-mostaghîthîn-a)
ياغِياثَ
المُستَغيثينَ
O
Secours de ceux qui crient au secours!
-----------
(yâ
habîba qolûb-iç-çâdiqîn-a)
َياحَبيبَ
قُلُوبِ الصَّادِقينَ
O
Aimé des coeurs des véridiques!
-----------
(wa
yâ ilâh-al-`âlamîn-a)
وَيا
اِلهَ العالَمِينَ
O
Dieu des mondes!
-----------
(afatorâka,
sobhânaka, yâ Ilâhî, wa
bi-hamdika)
اَفَتُراك
سُبْحانَكَ يااِلهي وَبِحَمْدِكَ
Gloire
et louange à Toi!
-----------
(tasm`o
fîhâ çawta `abdin moslimin sojina fîhâ
bi-mokhâlafatih-i)
تَسمَعُ
فيها صَوْتَ عَبدٍ مُسِلمٍ سُجِنَ فيها بِمُخالَفَتِهِ
Accepterais-tu
donc d’y entendre ( en enfer) la vois d’un serviteur musulman qui y serait
emprisonné pour avoir commis une faute?
-----------
(wa
thâqa ta`ma `athâbihâ
bi-ma`çiyatih-i)
وَذاقَ
طَعْمَ عَذابِها بِمَعـصيَتِهِ
et
qui en subirait la torture pour T’avoir désobéi
-----------
(wa
hobisa bayna atbâqihâ
bi-jormihi wa
jarîratih-i)
وَحُبِسَ
بَينَ اَطباقِها بِجُرْمِهِ وَجَرِيَرتِهِ
et
qui serait enfermé entre ses étages pour son crime et son
péché,
-----------
(wa-howa
yadhijjo ilayka dhajîja mo’ammilin
li-Rahmatik-a)
وهُوَ
يَضِجُّ اِلَيكَ ضَجيجَ مُوَمِّلٍ لِرَحَمتِكَ
et
qui crierait à Ton intention comme quelqu’un qui vit dans l’espoir de Ta
Miséricorde,
-----------
(wa
yonâdîka bi-lisâni ahli tawhîdik-a)
وَيُناديكَ
بِلِسانِ اَهلِ تَوحيدِكَ
et
qui T’appellerait en usant du langage monothéiste
-----------
( wa yatawassalo ilayka
bi-Robûbiyyatik-a)
وَيَتَوَسَّلُ
اِلَيكَ بِرُبُوبِيَّتِكَ
et
qui T’ implorerait par Ta Seigneurie?
-----------
( yâ Mawlâya fakayfa yabqâ
fî-l-`athâbi)
يامَولايَ
فَكَيفَ يَبقى في العَذابِ
O
Mon Souverain! Comment laisser aux
supplices
-----------
(wa-howa
yarjû mâ salafa min hilmika)
[wa Ra’fatika wa
Rahmatika]
وَهُوَ
يَـْرَجُو ماسَلَفَ مِن حِلمِكَ (وَرَافَتِكَ وَرَحَمتِك)َ
celui
qui aspire à Ta Clémence d’antan (ainsi qu’il espère obtenir Ta Grâce et Ta
Miséricorde!)
-----------
(am
kyfa to’limoho-n-nâro wa-howa ya’malo fadhlaka wa Rahmatak-a)
اَم
كَيفَ تُؤِلمُهُ النّارُ وَهُوَ يَأمَلُ فَضلَكَ وَرَحْمَتَكَ
Comment
le laisser souffrir de Ton enfer alors qu’il espère obtenir Ta Grâce et Ta
Miséricorde!
-----------
(am
kayfa yohriqoho lahîbohâ wa anta tasma`o çawtaho wa tarâ makânah-o)
اَم كَيفَ يُحرِقُهُ لَهيبُها وَاَنْتَ تَسمَعُ صَوْتَهُ
وَتَرى مَكانَهُ
Comment
le laisser brûler par ses flammes (de l’enfer) alors que Tu entends sa voix et
que Tu le vois là-bas!
-----------
(am
kayfa yachtamilo `alayhî zafîrohâ wa anta ta`lamo
dha`fah-o)
اَم كَيفَ
يَشتَمِلُ عَلَيهِ زِفِيرُها وَاَنتَ تَعلَمُ ضـَعْـفَهُ
Comment
le laisser vivre sous sa chaleur (de l’enfer) alors que Tu connais sa
faiblesse!
-----------
(am
kayfa yataqalqalo bayna atbâqihâ wa anta ta`lamo
çidqah-o)
اَم
كَيفَ يَتَقَلْقَلُ بَينَ اَطباقِها وَاَنْتَ تَعلَمُ صِدْقَهُ
Comment
le laisser se tordre entre ses étages alors que Tu connais sa
sincérité!
-----------
(am
kayfa tazjoroho zabâniyatohâ wa-howa yonâdîka yâ
Rabbah)
اَم
كَيفَ تَزجُرُهُ زَبانَيتُها وَهُوَ يُناديكَ يارَبَّهْ
Comment
le laisser subir le mauvais traitement de ses habitants, alors qu’il T’appelle “
O Mon Seigneur”!
-----------
(am
kayfa yarjû fadhlaka fî `itqihi
minhâ fatatrokaho fîhâ)
اَم
كَيفَ يَرجُو فَضلَكَ في عِتقِهِ مِنها فَتَتْرُكَهُ فيها
Comment
l’y laisser alors qu’il attend Ta Grâce pour en être
libéré!
-----------
(hayhâta, mâ
thâlika-dh-dhanno bika wa lâ-I-ma`rûfo min
fadhlika)
هَيهاتَ
ماذلِكَ الظَّنُّ بِكَ وَلاَ المعَرُوفُ مِن فَضلِكَ
Non,
jamais personne ne Te croira ainsi! car, ni ce qu’on sait de Ta
grâce,
-----------
(wa
lâ mochbihon limâ `âmalta bihi-I-mowah-hidîna min birrika wa
Ihsânika)
ni
la façon dont Tu as traité les monothéistes en leur accordant Ta Bienfaisance et
Tes Bienfaits, ne permettent de le penser,
-----------
(fa-bil-yaqîni
aqta`o lawlâ mâ hakamta bihi min ta`thîbi
jâhidîk-a)
فَبِاليَقينِ
اَقطَعُ لَولا ماحَكَمتَ بِهِ مِن تَعذيبِ جاحِديكَ
Ainsi,
j’affirme avec certitude que: si Tu n’avais pas ordonné le supplice aux
renégats,
-----------
(wa
qadhayta bihi min ikhlâdi mo`nidîk-a)
وَقَضَيْتَ
بِهِ مِن اِخلادِ مُعانِديكَ
et
que Tu n’avais pas condamné ceux qui T’ont désobéi à subir
l’enfer,
-----------
(laja`lata-n-nâra
kollahâ bardan wa salâma-n, wa mâ kânat li-ahadin fîhâ maqarran wa lâ
moqâma-n)
لَجَعَلْتَ
النَارَ كُـلَّها بَرداً وَسَلاماَ وَما كانَت لاَِحَدٍ فيها مَقَراً وَلا
مُقاماً
Tu
aurais transformé celui-ci en un lieu frais et paisible, et personne n’y aurait
trouvé demeure, ni lieu de détention.
-----------
(lâkinnaka,
taqaddast Asmâ'oka, aqsamta ann
tamla'ahâ min-al-kâfirîn-a)
لكِنَّكَ
تَقَدَّسَت اَسمآؤُكَ اَقسَمْتَ اَن تَمْلأََها مِنَ الكافِرينَ
Mais
Tu as - que Tes noms soient sacrés-juré de le remplir (l’enfer) de tous les athées,
-----------
(min-al-jinnati
wa-n-nâsi ajma`în-a)
مِنَ
الجِنَّةِ وَالنّاسِ اَجمَعينَ
qu’ils
soient des djinns ou des humains
-----------
(wa
an tokhallida
fîhâ-I-mo`ânidîn-a)
وَاَن
تُخَلّـِدَ فيهاَ المعُانِدينَ
et
d’y garder perpétuellement les désobéis-sants.
-----------
(wa
anta, jalla thanâ'oka qolta mobtadi'an wa tatawwalta bi-I-in`âmi
motakarriman)
وَاَنتَ
جَلَّ ثَنآؤُكَ قُلْتَ مُبْتَدِءً وَتَطَوَّلْتَ بِالاِنعامِ
مُتَكَرِّماً
Et
Tu - dont les Louanges sont au-dessus de toute description - as dit, en voulant bien éten-dre Ta
Générosité:
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(Afaman kâna mo'minan kaman kâna fâsiqan
lâ yastawûn)
اَفَمَنْ
كانَ مُؤمِناً كَمَنْ كانَ فاسِقاً لايَستَوُونَ
Le
croyant et le pervers ne subiront pas le même traitement.
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(Ilâhî wa Sayyidî, fa-as'aloka
bi-I-qodrat-il-latî qaddartahâ)
اِلهي
وَسَيِّدي فَاَسئَلُكَ بِالقُدْرَةِ الَّتي قَدَّرْتَها
O
Mon Dieu, Mon Maître! Je Te demande donc,
par la Puissance que Tu possèdes,
-----------
(wa
bi-I-qadhiyyat-il-latî hattamtahâ wa
hakamtahâ)
وَبِالقَضِيَّةِ
الَّتي حَتَمْتَها وَحَكمْتَها
et
par la Décision que Tu as imposée et prise,
-----------
(wa
ghalabta man `alayhi ajraytahâ)
وَغَلَبتَ
مَنْ عَلَيْهِ اَجرَْيتَها
et
par laquelle Tu as vaincu celui sur lequel Tu l’as
appliquée-,
-----------
(ann
tahaba lî fî hâthihi-I- laylati, wa fî hâthih-is-sâ`ati kolla
jormin ajramtoho)
اَنْ
تَهَبَ لي في هِذِه اللَّيلَةِ وَفي هذِهِ السّاعَةِ كُلَّ جُرمٍ
اَجْرَمتُهُ
de
me pardonner, cette nuit et à cette heure-ci, tout crime dont je me suis rendu
coupable,
-----------
(wa
kolla thanbîn athnabtoho wa kolla qabîhin
asrartoho)
وَكُلَّ
ذَنْبٍ اَذنَبْتُهُ وَكُلَّ قَبيحٍ اَسرَرتُهُ
et
tout péché que j’ai commis, tout
acte honteux que j’ai caché,
-----------
(wa
kolla jahlin `amiltoho, katamtoho aw a`lantoho, akhfaytoho aw
adh-hartoho)
وَكُلَّ
جَهْـلٍ عَمِلتُهُ كَتَمتُهُ اَو اَعلَـْنتُهُ اَخفَيتُهُ اَوا
ظْهَرْتُهُ
tout
acte d’ignorance que j’ai dissimulé ou dévoilé,
-----------
(wa
kolla sayyi’atin amarta bi-ith-bâtihâ-I-kirâm-al-kâtibîn-a)
وَكلَّ
سَيِّئةٍ أَمَرْتَ بِاثْباتِها الكِرامَ الكاتِبينَ
et
toute mauvaise action de ma part, dont Tu as demandé la preuve aux Anges
Scribes,
-----------
(allathîna
wakkaltahom bi-hifdhi mâ yakûno minnî)
الَّذينَ
وَكَّلتَهُم بِحِفظِ مايَكُونُ مِنّي
que
Tu avais chargé d’enregistrer mes actes.
-----------
(wa
ja`altahom chohûdan `alayya ma`a
jawârihî)
وَجَعَلتَهُم
شُهُوداً عَلَىَّ مَعَ جَوارِحي
et
d’être les témoins à charge de tous mes sens,
-----------
(wa
konta Anta-r-Raqîba `alayya min warâ’ihim)
وَكُنْتَ
اَنْتَ الرَّقيبَ عَلَيَّ مِن وَرائِهِم
tout
en demeurant Toi-même le Surveillant
-----------
(wa-ch-châhida
limâ khafiya `anhom)
وَالشّاهِدَ لِما خَفِيَ عَنهُم
et
le Témoin de ce qui leur échapperait
-----------
(wa
bi-Rahmatika akhfaytaho wa bi-fadhlika
satartaho)
وَبِرَحَمتِكَ
اَخفَيتَهُ وَبِفَضْلِكَ سَتَرتَهُ
et
que j’aurais pu cacher grâce à Toi et à Ton Indulgence;
-----------
(wa
an towaffira hadh-dhî min kolli khayrin
tonziloho)
وَاَن
تُوَفّرَ حَظّي مِن كُلِّ خَيرٍ تُنزِلُهُ
et
de réserver ma part dans tout bienfait que Tu offres
-----------
(aw
ihsânin tofadh-dhiloho)
اَو
اِحسَانٍ تُفَضِّـلُهُ
et
dans toute bienfaisance que Tu concèdes,
-----------
(aw
birrin tanchoroho)
اَو
بِرٍّ تَنشُرُهُ
et
dans toute bonne action que Tu répands,
-----------
(aw rizqin
tabsotoho)
اَو
رِزقٍ تَبسُطُهُ
et
dans tout gain que Tu attribues,
-----------
(aw
thanbîn taghfiroho)
اَو
ذَنبٍ تَغفِرُهُ
et
dans toute absolution de péchés que Tu concèdes,
-----------
(aw khata’in tastoroho)
اَو
خَطَأٍ تَستُرُهُ
et
dans toute erreur que Tu
couvres.
-----------
(Yâ
Rabbi! Yâ Rabbi! Yâ Rabbi!)
يارَبِّ
يارَبِّ يارَبِّ
O
Seigneur! O
Seigneur! O Seigneur!
-----------
(yâ Ilâhî wa
Sayyidî wa Mawlâya wa Mâliki
riqqî!)
يا
اِلهي وَسَيِّدي وَمَولايَ وَمالِكَ رِقّي
O
mon Dieu! O mon Maître! O mon Souverain! O Détenteur de mes chaînes!
-----------
(yâ man bi-yadihi nâçiyatî
!)
يامَن
بِيَدِهِ ناصِيَتي
O
Toi Qui tiens entre Tes mains mon destin!
-----------
(yâ `Alîman bi-dhorrî wa
maskanatî!)
ياعَليماً
بِضُرّيَ وَمَسْـكَنَتي
O
Toi qui connais mon malheur et mon humilité,
-----------
(yâ khabîran bi-faqrî wa
fâqatî!)
يَا
خَبيراً بِفَقري وَفاقَتي
et
qui sais combien je suis pauvre et nécessiteux!
-----------
(yâ Rabbi! yâ Rabbi! yâ
Rabbi!)
يارَبِّ
يارَبِّ يارَبَّ
O
Seigneur! O
Seigneur! O Seigneur!
-----------
(As’aloka,
bi-Haqqika wa Qodsika wa
A`dhami اifâ-tika
wa Asmâ’ika)
اَسئَلُكَ
بِحَقِـّكَ وَقُدسِكَ وَاَعظَمِ صِفاتِكَ وَاَسْمآئِكَ
Je
Te demande par Ta droiture, par Ta Sainteté et par les plus grands de Tes
Attributs et de Tes Noms,
-----------
(ann
taj `ala awqâtî fî-I-Iayli
wan-nahâri)
اَن
تَجْعَلَ اَوقاتي فِي اللَّيلِ وَالنَّهارِ
de
faire en sorte que je passe mes nuits et jours
-----------
(bithikrika
ma`mûratan wa bi-khidmatika
maw-çûlatan)
بِذِكرِكَ
مَعمُورَةً وَبِخِدمَتِكَ مَوصُولَةً
en
T’invoquant et en Te servant sans discontinuité,
-----------
(wa a`mâlî `indaka
maqbûlatan)
وَاَعمالي
عِندَكَ
مَقبُولَةً
et
que mes actions soient acceptées par Toi,
-----------
(hattâ
takûna a`mâlî wa awrâdî kollohâ wirdan
wâhidan)
حَتَّى
تَكونَ اَعمالي وَاَوْرادي كُلُّها وِرْداً واحِداً
afin
que mes actes et mes invocations de Ton nom se transforment en un seul effort soutenu et
contenu,
-----------
(
wa hâlî fî khidmatika
sarmadan)
وَحالي
في خِدْمَتِكَ سَرْمَداً
et
que je sois éternellement à Ton service.
-----------
(yâ
Sayyidî ! yâ Man `alayhi mo`awwalî! yâ man ilayhi chakawto
ahwâlî!)
ياسَيـِّدي
يامَنْ عَلَيْهِ مُعَوَّلي يامَنْ اِلَيهِ شكَوَتُ اَحوالي
O
Mon Maître! O mon Soutien! O Toi à Qui je me suis plaint de mon
état!
-----------
(yâ
Rabbi ! yâ Rabbi ! yâ Rabbi !)
يارَبِّ
يارَبِّ يارَبِّ
O
Seigneur! O
Seigneur! O Seigneur!
-----------
(Qawwi
`alâ khidmatika jawârihi wach-dod
`alâ-I-`azîmati jawânihî)
قَوِّ
عَلى خِدْمَتِكَ جَوارِحي وَاشدُد عَلَى العَزِيمَةِ جَوانِحي
Fortifie
mes sens pour qu’ils puissent mieux Te servir, et consolide mes côtes pour que
je sois plus déterminé (à me mettre à Ta disposition).
-----------
(wa-hab
liya-I-jidda fî khachyatika, wad-dawâma fîl-ittiçâli
bi-khidmatika)
وَهَب
لِيَ الجِدَّ في خَشـْيَتِكَ وَالدَّوامَ في الاِتِصا لِ
بِخِدْمَتِكَ
Donne-moi
la possiblilité de Te craindre révérenciellement, et d’être à Ta disposition
continuellement,
-----------
( hattâ asraha ilayka fî
mayâdîn-as-sâbiqîn-a)
حَتّي
اَسْرَحَ اِلَيْكَ في مَيادينِ السّابِقينَ
afin
que je sois parmi ceux qui rivalisent dans leur course vers
Toi,
-----------
(wa
osri`a ilayka
fil-mobâdirîn-a)
وَاُسرِعَ
اِلَيْكَ في المُبادِرينَ
et
le plus rapide de ceux qui accourent pour s’approcher de Toi
-----------
(wa
akhâfaka makhâfat-al-mûqinîn-a).
وَاَخافَكَ
مَخافَةَ الموُقِنينَ
et
que je Te craigne comme tous les croyants convaincus
-----------
(wa
ajtami`a fî jawârika ma`al-mominîn-a)
وَاَجْتَمِعَ
في جِوارِكَ مَعَ المؤُمِنينَ
et
afin que je rejoigne auprès de Toi, les gens pieux.
-----------
(Allâhomma wa
man arâdanî bi-sû’in fa’arid-ho)
اَللّهُمَّ
وَمَن اَرادَني بِسُوءٍ فَاَرِدهُ
O
Mon Dieu, si quelqu’un me voulait du mal, rends-le-lui,
-----------
(wa
man kâdanî fa-kid-ho)
وَمَن
كَادَني فَكِدهُ
et
si quelqu’un cherchait à me nuire, nuis-lui.
-----------
(waj`alnî min ahsani `abîdika naçîban `indaka)
واجْعَلْني
مِن اَحْسَنِ عَبيدِكَ نَصيباً عِندَكَ
Fais
de moi le meilleur de Tes serviteurs,
-----------
(wa aqrabihim
manzilatan minka wa akhaççihim zolfatan ladayka)
وَاَقرَبِهِمْ
مَنزِلَةً مِنكَ وَاَخَصِّهِم زُلْفَةً لَدَيـْكَ
le
plus proche de Toi et Ton fidèle le plus dévoué.
-----------
(fa-innaho
lâ yonâlo thâlika illâ bi-fadhlika)
فَاِنَّهُ
لايُنالُ ذلِكَ اِلاّ بِفَضْلِكَ
Car
une telle faveur, on ne peut l’obtenir que grâce à Toi.
-----------
(wa
jod lî bi-Jûdika wa-`tif
`alayyâ bi- Majdika wa-hfidhnî
bi-Rahmatika)
وَجُد
لي بِجُودِكَ وَاعْطِفْ عَلَيَّ بِمَجدِكَ وَاحْفَظْني
بِرَحْمَتِكَ
Accorde-moi
Ta Générosité, et par Ta Gloire! aie pitié de moi et protège-moi par Ta
Miséricorde.
-----------
(wa-j`al lisânî bi-thikrika lahijan, wa qalbî bi-hobbika
motayyman)
وَاجْعَل
لِساني بِذِكْرِكَ لَهِجاً وَقَلبي بِحُبِّكَ مُتَيَّماً
amène
ma langue à T’invoquer continuellement et mon coeur à T’aimer
ardemment.
-----------
(wa
monna `alayya bi-hosni ijâbatika)
وَمُنَّ
عَلَيَّ بِحُسنِ اِجابَتِكَ
fais-moi
la faveur de répondre à mes sollicitations,
-----------
(wa aqilnî `athratî wa-ghfir lî
zallatî)
وَاَقِلني
عَثْرَتي وَاغِـْفر لي زَلَّتي
d’atténuer
ma faute et de me pardonner mon péché.
-----------
(fa-innaka
qadhayta `alâ `ibâdika bi-`ibâdatika)
فَاِنَّكَ
قَضَـْيتَ عَلى عِبادِكَ بِعِبادَتِكَ
Car
Tu as imposé à Tes serviteurs l’obligation de T’adorer
-----------
(wa
amartahom bi-do`â’ika wa dhaminta lahom-ol-ijâbata)
وَاَمَرْتَهُم
بِدُعآئِكَ وَضَمِنْتَ لَهُمُ الأِجابَةَ
et
le devoir de s’adonner à Ton imploration, et Tu as promis d’y
répondre,
-----------
(fa-ilayka yâ Rabbî naçabto wajhî)
فَاَلَيْكَ
يارَبِّ نَصَبْتُ وَجهي
O
Mon Seigneur ! C’est vers Toi que j’ai dirigé ma face,
-----------
(wa ilyka yâ Rabbi madadto yadî)
وَاِلَيكَ
يارَبِّ مَدَدتُ يَدي
O
Mon Seigneur! C’est vers Toi que
j’ai tendu ma main.
-----------
(Fa-bi-`izzatik-astajib lî
do`â’î wa ballighnî monâya)
فَبِعِزَّتِكَ
اسْتَجِبْ لي دُعآئي وَبَلِّغْني مُنايَ
Par
Ton Autorité! Réponds favorablement et excauce mon voeu,
-----------
(wa
lâ taqta` min fadhlika rajâ’î)
وَلاتَقْطَعْ
مِن فَضْلِكَ رَجآئي
ne
coupe pas mon espérance en Ta Grâce,
-----------
(wa-kfinî
charr-al-jinni wa-l-insi min a`dâ’î)
وَاكْفِني
شَرَّ الجِنِّ وَالاِنسِ مِنْ
اَعدآئي
évite-moi
la malveillance de mes ennemis, qu’ils soient au nombre des djinns ou des
humains,
-----------
(yâ Sarî`-ar-Ridhâ! Ighfir
li-man lâ yamliko
illâ-d-do`â’-o)
ياسَريعَ
الرِّضا اِغفِرْ لِمَنْ لايمْلِكُ اِلاَّ الدُّعاءٌ
O
Toi Qui pardonne vite! Accorde Ton Pardon à celui qui ne possède que
l’Invocation,
-----------
(fa-innaka
fa`-`âlon limâ tachâ’-o)
فَاِنَّكَ
فَعّالٌ لِما تَشاءُ
car
Tu peux faire ce que Tu veux.
-----------
(yâ
man-Ismoho dawâ’-on wa thikroho chifâ’-on wa Tâ`atoto
ghinan!)
يا
مَنِ اسمُهُ دَوآءٌ وَذِكْرُهُ شِفاءٌ وَطاعَتُهُ غِنىً
O
Toi dont le Nom est remède, dont l’Invocation est guérison, dont l’obéissance
est richesse!
-----------
(Irham
man ra’so mâlihi-r-rajâ’-o wa
silâ-hoh-ol-bokâ’-o)
اِرْحَمْ
مَنْ رَاسُ مِالهِ الرَّجآءُ وَسِلاحُهُ البُكآءُ
Apitoie-Toi
de celui dont le seul capital est l’espérance et dont la seule arme est le
pleur.
-----------
(Yâ
Sâbigh-an-ni`am-i ! yâ Dâfi`-an-niqam-i!)
ياسابِغَ
النِّعَمِ يادافِعَ النّـِقَمِ
O
Toi Qui dispenses les bienfaits et Qui conjures les vengeances
!
-----------
(yâ
Nûr-al-mostawhichîna fî-dh-dholam-i! yâ
`آliman
lâ yo`allam-o)!
يانُورَ
المُـْستَوحِشينَ فِي الظُّلَمِ يَا عالِماً لايُعَلَّمُ
O
Toi Lumière de ceux qui sont perdus dans les Ténébres! O Toi, l’Omniscient à Qui
on ne peut rien apprendre!
-----------
(çalli
`alâ Mohammadin wa âli
Mohammad-in wa-f `al bî mâ Anta Ahloho)
صَلِّ
عَلى مُحَمَّدٍ وَآلِ مُحَمَّدٍ وافْعَلْ بي ما اَنتَ اَهلُهُ
Prie
sur Mohammad et sur sa famille et fais de moi ce dont Tu es
Digne.
-----------
(wa
çallâ-Allâho `alâ Rasûlihi
wa-l-A’immat-il-mayâmîna min âlihi wa sallama taslîman
kathîrâ)
وَصَلَّى
اللهُ عَلى رَسُولِهِ وَالاَئِمَّةِ المَيامينَ مِنْ آلِهِ وَسَلَّمَ تَسليماً
كَثِيراً
Dieu
a prié sur Son Messager et sur les Imams
Bénis de sa famille, en leur accordant pleinement la
Paix.
Fin
تم
بحمد الله
[1] D’après le livre de som
Eminence Sayyed Mohammad Hussein Fadhlallah : « Nos Causes à la
lumière de l’Islam », pp. 313-329, Ed. Dâr al-Zahrâ’,
Beyrouth-Liban.
[2] Komayl Ibn Ziyâd
al-Nakh`î fut l’un des proches Compagnons et confidents de l’Imam Ali et ensuite
de son fils I’Imam al-Hassan. L’Imam Ali l’avait nommé gouverneur de Hît (Irak).
II habita Kufa et fut assassinté par al-Hajjâj en l’en 83 de Hégire, à l’instar
de beaucoup d’autres grands uléma et “porteurs” de Coran. Al-Thahabi, auteur de “Mizân
al-I’Tidâl” a dit de lui: “ II rapportait le hadith de Ali et d’autres. II a
assisté à la bataille de اiffine aux côtés de
ce dernier. C’était un homme honnête, obéi, digne de confiance et un adorateur
pieux.” Le Mausolée de Komayl
se trouve encore au quarier de Hannânah à Najaf (Irak).
[3] Al-Tûsî
rapporte dans ce livre : “On dit que Komayl Ibn Ziyâd al-Nakh`î avait vu I’Imam
Ali se prosterner en récitant ce Do`â’ la nuit du 15 Cha`bân”.