En attendant le Mahdi ('aj)
Compilé, édité et traduit en
français par :
Abbas
Publication de la Cité du Savoir
Éditeur : Abbas
La Cité du Savoir
C. P. 712, Succ. (B)
Montréal, Québec, H3B 3K3
Site Web :
www.bostani.com
E-mail permanent: abbas@bostani.com
E-mail alternatif 1: bostani5@hotmail.com
E-mailalternatif 2 :bostani5@yahoo.fr
D'après le livre de :
Sayyed Mohammad Redhâ al-Mutallaq
Première édition: Avril 2005
Copyrights: Tous droits réservés
à l'éditeur
ISBN :
2-922223-34-5
****************************
*************************
Tables des Matières
Suivre les traces de l'Imam al-Mahdî
pendant son Occultation 5
1- Le Premier devoir 9
2-Le Deuxième devoir 15
3-Le Troisième devoir 16
4-
5- Le Cinquième devoir 22
6- Le Sixième devoir 23
7- Le Septième devoir 25
8- Le Huitième devoir 26
9- Le Neuvième obligation 27
10- Le Dixième devoir 29
11- Le Onzième devoir 30
12- Le Douzième devoir 32
13- Le Treizième devoir 34
14- Le Quatorzième devoir 38
15- Le Quinzième devoir 41
16- Le Seizième devoir 44
17- Le Dix-septième devoir 46
18- Le Dix-huitième devoir 48
19- Le Dix-neuvième devoir 49
20- Le Vingtième devoir 51
21- Le Vingt et unième devoir 54
22- Le Vingt-deuxième devoir 56
23- Le Vingt-troisième devoir 58
24- Le Vingt-quatrième devoir 59
25- Le Vingt-cinquième devoir 62
26- Le Vingt-sixième devoir 63
27- Le Vingt-septième devoir 64
28- Le Vingt-huitième devoir 68
29- Le Vingt-neuvième devoir 69
30- Le Trentième devoir 70
31- Le Trente et unième devoir 71
32- Le Trente-deuxième devoir 74
33- Le Trente-troisième devoir 76
34- Le Trente-quatrième devoir 78
35- Le Trente-cinquième devoir 80
36- Le Trente-sixième devoir 81
37- Le Trente-septième devoir 82
38- Le Trente-huitième devoir 83
39- Le Trente-neuvième devoir 84
40- Le Quarantième devoir 85
41- Le Quarantième et unième
devoir 88
42- Le Quarante-deuxième devoir 89
43- La Quarante-troisième devoir 91
44- Le Quarante-quatrième devoir 94
45- Le Quarante-cinquième devoir 95
46- Le Quarante-sixième devoir 96
47- Le Quarante-septième devoir 98
48- Le Quarante-huitième devoir 100
49- Le Quarante-neuvième devoir 103
50- Le Cinquantième devoir 104
51- Le Cinquante et unième devoir 105
52-Le Cinquante-deuxième devoir 106
53- Le Cinquante-troisième devoir 107
54- Le Cinquante-quatrième devoir 108
55- Le Cinquante- cinquième devoir 111
56- Le Cinquante- sixième devoir 112
57- Le Cinquante- septième devoir 115
58- Le Cinquante- huitième devoir 116
59- Le Cinquante-neuvième devoir 117
60- Le Soixantième devoir 119
61- Le Soixante et unième devoir 123
62- Le Soixante-deuxième devoir 124
63- Le Soixante-troisième devoir 125
64- Le Soixante-quatrième devoir 127
130- Le Soixante-cinquième devoir 128
66- Le Soixante-sixième devoir 129
67- Le Soixante-septième devoir 130
68- Le Soixante-huitième devoir 132
60- Le Soixante-neuvième devoir 134
70- Le Soixante-dixième devoir 135
71- Le Soixante et onzième devoir 137
72- Le Soixante-douzième devoir 139
73- Le Soixante-treizième devoir 141
74- Le Soixante-quatorzième devoir 142
75- Le Soixante-quinzième devoir 143
76- Le Soixante-seizième devoir 144
77- Le Soixante-dix-septième devoir 146
78- Le Soixante-dix-huitième devoir 147
79- Le Soixante-dix-neuvième devoir 148
80- Le Quatre-vingtième devoir 149
81- Le Quatre-vingt-unième devoir 150
82- Le Quatre-vingt-deuxième devoir 151
83-Le Quatre-vingt-troisième devoir 152
84- Le Quatre-vingt-quatrième devoir 153
85- Le Quatre-vingt-cinquième devoir 154
86- Le Quatre-vingt-sixième devoir 155
87- Le Quatre-vingt-septième devoir 157
88- Le Quatre-vingt-huitième devoir 159
89- Le Quatre-vingt-neuvième devoir 160
90- Le Quatre-vingt-dixième devoir 161
91- Le Quatre-vingt-onzième devoir 162
92- Le Quatre-vingt-douzième devoir 163
93- Le Quatre-vingt-treizième devoir 167
94- Le Quatre-vingt-quatorzième devoir
168
95- Le Quatre-vingt-quinzième devoir 169
96- Le Quatre-vingt-seizième devoir 171
97- Le Quatre-vingt-dix-septième
devoir 172
98- Le Quatre-vingt-dix-huitième
devoir 173
99- Le Quatre-vingt-dix-neuvième
devoir 175
Annexe
1:
Du'â'
et Ziyârah de l'Imam al-Mahdi ('aj) 177
Ziyârat (visite
pieuse) Sâhib al-Zamân 219
Une autre, Ziyârat Sâhib
al-Zamân 235
La Prière de l'Imam
al-Mahdi 237
Annexe
2 :
Des
Traits de la Fin du Temps et du Règne de l'Imam al-Mahdi('aj) 241
Des Traits de la Fin du
Temps 243
Des Traits du Règne
d'al-Mahdi . . . . . . . . . . . . . . .248
Le Dirigeant idoine et ses
partisans 249
Subir les difficultés pour
réaliser le succès 250
************************************
***************************************
Bismihi Ta'âlâ
Suivre les traces de l'Imam al-Mahdî pendant
son Occultation
Le but de la création de l'homme c'est
de le transcender, de le perfectionner et de l'élever au plus haut
degré de l'honneur, de la dignité et de la proximité
d'Allah. Pour atteindre à cette position sublime, il lui faut emprunter
Or qu'est-ce que
En effet selon ces hadiths il y a à
chaque époque un Imam qui constitue
C'est lui
L'Imam al-Mahdî ('aj) ne
dit-il pas, en effet, lui-même: «Quant à savoir quelle est
mon utilité, elle est comme celle du soleil lorsqu'il est occulté
des vues par les nuages. Je suis en réalité une
sécurité pour les habitants de la terre»(3).
La Voie droite et le seul moyen de parvenir
à la félicité et au salut à notre époque,
c'est de bien connaître l'Imam, de croire en lui, de l'aimer, et de lui
obéir. Aussi faut-il se mettre sur cette Voie droite et ne pas y
trébucher en y déployant tous nos efforts, et en y faisant preuve
d'une réelle piété afin que nous puissions atteindre au
but sublime à travers ce tremplin. Or, ce moyen ou cette Voie droite
n'est rien d'autre que l'éducation de l'âme et la
piété du coeur.
En effet, la piété (la crainte
révérencielle d'Allah) est l'élément essentiel, la
traduction par excellence et la matérialisation parfaite de la Voie
droite. Elle en est l'incarnation de la quiddité, son essence, sa
vérité, son fondement, son origine, son genre et sa
matière.
N'est-ce pas à cette
piété même qu'appelle l'Imam, la Preuve contemporaine
d'Allah, al-Hujjat al-Mahdî, fils d'al-Hassan al-'Askarî ,
en disant:
Craignez Allah - à la Majesté
sublime - et soutenez-nous pour vous sortir d'une sédition qui s'est
prolongée pour vous.(4)
Craignez donc Allah, confiez-vous à
nous et référez-vous à nous.(5)
La fin sera, par la Grâce d'Allah -
qu'Il soit glorifié -, louable pour eux, tant qu'ils auront
évité les péchés interdits.(6)
La Voie droite, c'est-à-dire l'Imam et
la Preuve de l'Epoque, a, après Allah et le Prophète (P), des
droits sur les croyants, droits que ceux qui aspirent à la
félicité et à la guidance doivent acquitter, sans quoi,
ils ne pourront jamais atteindre à celles-ci. Ce sont le respect
scrupuleux de ces droits et leur acquittement qui constituent la crainte
révérencielle d'Allah et la Voie droite, et qui nous conduiront
vers le but de la Création, ou nous en rapprocheront.
Ces droits de l'Imam contemporain sont
nombreux: les uns concernent les particuliers (les vertueux, les ascètes
etc), les autres le commun des mortels. Et ce sont ces derniers droits, ceux
qui doivent être acquittés par le commun des mortels, les croyants
en général, que nous aborderont succinctement dans le
présent ouvrage.
Il est à noter que tous les devoirs
des croyants envers l'Imam, que nous mentionnons ici sont à même
d'être établis par des preuves solides, instrumentales
(transmission de Hadith) et rationnelles.
Chaque fois que c'était
nécessaire, ces preuves ont été mentionnées
brièvement, par souci d'abrégement qui caractérise notre
exposé. Ceux qui recherchent plus de détails, peuvent se
référer à des innombrables ouvrages
spécialisés.
Nous avons mentionné dans ce livre 80
obligations (devoirs) envers l'Imam al-Mahdî ('aj), auxquelles
se sont ajoutées 19 obligations annexes (complémentaires), soit
au total 99 obligations principales et secondaires. En effet, parfois une
obligation nécessitait des explications sous différentes
rubriques, lesquelles sont considérées comme des branches de
cette obligation, et ce sont ces branches que nous avons désignées
sous le vocable: «obligations annexes».
1-
Le Premier devoir
L'un des plus importants devoir des croyants
vis-à-vis de l'Imam al-Zamân (l'Imam du Temps) -qu'Allah
hâte son Issue - c'est de rechercher à le connaître et le
reconnaître à travers des preuves instrumentales et rationnelles.
Il est évident en effet que nous devons tous connaître les traits
caractéristiques et les particularités de l'Imam qui fait
autorité (auquel nous avons l'obligation d'obéir) pour qu'il n'y
ait pas méprise ou confusion et que l'on ne suive pas comme Imam quelqu'un
qui ne l'est pas.
Il y a de nombreux hadiths qui mettent en
avant l'obligation de connaître l'Imam. Le plus célèbre
d'entre ces hadith est celui rapporté du Prophète (P):
«Quiconque meurt sans avoir connu l'Imam de son époque, mourra en jâhilite
(polythéiste obscurantiste)».(7)
L'Imam al-Hassan al-'Askari (p), citant ses
prédécesseurs, dit: «La terre ne sera jamais
dépourvue d'une «Preuve» (Hujjah) d'Allah
auprès de Sa créature et ce jusqu'au Jour de
Il est clair que ce qu'entendent les Imams
(p) par «la connaissance obligatoire de l'Imam de l'époque»,
c'est en avoir une connaissance suffisante pour les guider vers leur
félicité dans le monde ici-bas et dans l'au-delà, et pour
les éloigner de la voie de l'égarement et des doutes. Cette
connaissance est de deux sortes:
1- La connaissance de la personnalité de
l'Imam (p).
2- La Connaissance de la personne de l'Imam
(p).
Pour accéder à cette
connaissance il est nécessaire évidemment de consulter les
uléma et leurs écrits sur ce sujet(9).
Mais schématiquement parlant, on peut
accéder à la connaissance de la personnalité de l'Imam
al-Mahdî par la connaissance des qualificatifs et des traits
caractéristiques de l'Imamah et de tout Imam en général.
Et lorsqu'on aura connu ainsi ces nobles traits propres à l'Imamah et
à tous les Imams, on connaîtra par là-même la
personnalité de l'Imam de l'Époque, car les 14 Infaillibles(10), dont le premier, celui du milieu et le
dernier s'appellent tous les trois Mohammad, sont issus d'une même et
seule lumière.
Il faut donc connaître d'une part, les
mérites et les vertus communs à tous les Imams, et d'autre part
les mérites et les vertus propres à l'Imam al-Mahdî ('aj),
afin de pouvoir connaître et cerner la personnalité de ce dernier.
Quant à la connaissance de la personne
de l'Imam al-Mahdî ('aj), elle s'acquiert par la connaissance
précise de son prénom, de son nom, de ses surnoms et de sa
généalogie, ainsi que de ses qualificatifs, ses traits
caractéristiques, ses mérites et ses vertus, sans oublier surtout
tous les traits circonstanciels de temps et de lieu qui lui sont liés et
dont nous mentionnerons parfois un maximum et parfois un minimum de
détails, selon les exigences de notre exposé.
Ainsi, ci-après on peut
connaître le minimum requis des détails relatifs à l'Imamah
et à l'Imam en général à travers le hadith suivant
de l'Imam al-Sâdiq (p): «La moindre chose que l'on doit
connaître de l'Imam, est qu'il est pareil au Prophète, sauf qu'il
n'est pas prophète, qu'il est son héritier, que lui obéir
équivaut à l'obéissance à Allah et à Son
Prophète, qu'il faut se remettre et se référer à
lui dans toute affaire, et s'en tenir toujours à ce qu'il dit. On doit
savoir également que l'Imam après le Messager d'Allah, c'est 'Ali
ibn Abî Tâlib, et après lui al-Hassan, puis al-Hussain, puis
'Ali ibn (fils de) al-Hussain, puis Mohammad ibn 'Ali, puis moi, et
après moi, mon fils Mûssâ (Mûssâ ibn Ja'far, dit
al-Kâdhim), et après lui, son fils 'Ali ('Ali ibn
Mûssâ, dit al-Redhâ), suivi de son fils Mohammad (Mohammad
ibn 'Ali, dit al-Taqî), suivi de son fils 'Ali ('Ali ibn Mohammad, dit
al-Naqî), suivi de son fils al-Hassan (al-Hassan ibn 'Ali, dit
al-'Askarî), suivi d'al-Hujjah, un fils d'al-Hassan (Mohammad ibn
al-Hassan, al-Hujjah)».(11)
Concernant la connaissance des détails
de la personne de l'Imam al-Mahdî, on doit savoir ceci:
Son prénom est celui du Messager
d'Allah (P), son nom également. Son surnom est al-Mahdî.
Il y a sur sa joue droite un beau grain de beauté noir. Il est jeune, de
taille moyenne, le nez aquilin.(voir note en bas pour plus de détails
sur la description physionomique et physique de l'Imam al-Mahdi-aj)(12)
Quant à la connaissance de ses
particularités circonstancielles de temps et de lieu, ainsi que la connaissance
de ses actes et paroles, on peut se référer aux hadiths qui
indiquent que l'Imam Résurrecteur (Qâ'im) aura cinq
signes obligatoires dont : sa réapparition aura lieu après que la
terre aura été remplie d'injustice et d'oppression; lorsqu'on
aura entendu les deux Appels; après l'apparition d'une main sur la lune;
l'apparition du rocher et du bâton de Moise sur sa main, etc. comme nous
allons le voir en détails plus loin.
Il y a bien d'autres signes que l'on peut
connaître en consultant les ouvrages spécialisés(13).
2-Le
Deuxième devoir
(annexe
du 1e devoir)
Cette obligation consiste à demander
à Allah, par le du'â' de nous faire connaître
l'Imam al-Mahdî ('aj), car l'acquisition de cette connaissance
dépend uniquement d'Allah et n'est pas de la compétence de
l'homme. Celui-ci ne saurait l'obtenir uniquement par ses propres efforts et sa
volonté, mais c'est une lumière qu'Allah projette dans le coeur
de qui Il veut.
En effet, Mohammad ibn Hakîm
rapporte: «J'ai demandé à Abî Abdullah (l'Imam
al-Sâdiq): - De qui vient la connaissance? - Elle vient d'Allah. Les
serviteurs n'y sont pour rien, m'a-t-il répondu».
Donc pour parvenir à la connaissance
de l'Imam al-Mahdî, il est nécessaire de pratiquer continuellement
le du'â', et notamment le du'â' mentionné
dans le troisième devoir :
Allâhumma 'arrifnî nafsaka
fa-innaka in lam tu'arrifnî nafsaka lam a'rif rasûlak-a
Allâhumma 'arrifnî rasûlaka
fa-innaka in lam tu'arrifnî rasûlaka lam a'rif hujjatak-a
Allâhumma 'arrifnî hujjataka
fa-innaka in lam tu'arrifnî hujjataka dhalaltu 'an dînî
3-Le
Troisième devoir
(annexe
2 du 1e devoir)
Il est du devoir des croyants de
réciter les du'â' prescrits par les Imams d'Ahl-ul-Bayt (p),
pour qu'Allah leur inspire la connaissance de l'Imam al-Mahdî (p).
Le plus important de ces du'â'
nous semble celui recommandé par l'Imam al-Sâdiq (p), selon son
compagnon Zurârah qui rapporte: «Lorsque j'ai entendu Abi Abdullah
(al-Sâdiq) dire un jour: - "Al-Qâ'im (le
Résurrecteur) fera une occultation avant sa résurrection",
je lui ai demandé, - Et pourquoi (cette Occultation)? Il dit «il a
peur», en pointant sa main vers son ventre avant d'ajouter. - Ô
Zurârah! C'est lui l'Attendu et c'est lui dont on doutera de la
naissance: les uns diront que son père est mort sans laisser de
successeur, d'autres diront que sa mère était enceinte, d'autres
encore affirmeront qu'il s'est occulté, d'autres diront qu'il
était né des années avant le décès de son
père, et c'est lui l'Attendu. En fait Allah veut éprouver les
coeurs des Chiites. Et c'est là que les faux croyants seront sceptiques,
ô Zurârah!» Zurârah ajoute: J'ai demandé alors:
- Que je sois sacrifié pour toi! Si je vivais jusqu'à cette
époque, que devrais-je faire? L'Imam a répondu: - Quand tu
attraperais cette époque-là, accomplis le du'â'
suivant:
Allâhumma 'arrifnî nafsaka
fa-innaka in lam tu'arrifnî nafsaka lam a'rif rasûlak-a
Allâhumma 'arrifnî
rasûlaka fa-innaka in lam tu'arrifnî rasûlaka lam a'rif
hujjatak-a
Allâhumma 'arrifnî hujjataka
fa-innaka in lam tu'arrifnî hujjataka dhalaltu 'an dînî
(O mon Dieu! Fais-moi Te connaître, car
si Tu ne me fais pas Te connaître, je ne connaîtrais pas Ton
Prophète!
(O mon Dieu! Fais-moi connaître Ton
Messager, car si Tu ne me fais pas connaître Ton Messager, je ne
connaîtrais pas Ta Preuve!
(O mon Dieu! Fais-moi connaître Ta
Preuve, car si Tu ne me fais pas connaître Ta Preuve, je dévierai
de ma Religion!)».(14)
4-
(annexe
3 du 1e devoir)
La connaissance et/ou la reconnaissance des
signes précurseurs de la résurrection d'al-Mahdî ('aj)
fait partie des devoirs des croyants, et comme nous l'avons déjà
dit, elle si'inscrit dans le registre de la connaissance de la personne de
l'Imam (p).
Il est important de savoir maintenant que
lesdits signes sont très nombreux et se répartissent en deux
catégories: les signes obligatoires et les signes non obligatoires.
Selon les différents hadiths, les signes de la première
catégorie, c'est-à-dire les signes obligatoires, sont au nombre
de cinq, mais ces hadith divergent quant à savoir lesquels. Toutefois
les cinq signes les plus cités sont les suivants:
1- La révolte
d'al-Sufiyânî (khurûj al-Sufiyânî)(15)
2- La sortie d'al-Yamânî et son
soulèvement(16)
3- Le Cri venant du ciel (al-çayhah
ou al-nidâ')(17)
4- L'assassinat d'al-Nafs
al-Zakiyyah(l'Âme Pure)
5- L'engloutissement (de l'armée) dans
le désert(18)
Il est rapporté également que
parmi les signes obligatoires, c'est l'apparition d'une main dans le Ciel.
Il est important de rapporter à ce
propos, le hadith suivant de l'Iman al-Sâdiq (p): «Le Résurrecteur
aura cinq signes: la sortie d'al-Sufiyânî, la sortie
d'al-Yamânî, le Cri venant du ciel, l'assassinat d'al-Nafs
al-Zakiyyah, et l'engloutissement dans le désert(19)».(20)
Toujours selon les différents hadiths,
al-Sufiyâni sera roux, blond et bleu. Il n'aura jamais adoré
Allah. Il ne sortira qu'au mois de Rajab de la même année
où réapparaîtra l'Imam al-Mahdî (p). Il occupera
plusieurs pays. Lorsqu'il apprendra, alors qu'il se trouvera en Irak, que le
Mahdî (p) sera sorti à la Mecque, il expédiera contre lui
une grande armée, laquelle sera engloutie dans le désert
situé entre la Mecque et Médine. Mais avant sa sortie, il y aura
la sortie d'al-Hassani et celle d'al-Yamâni (laquelle fait partie des
événements obligatoires précédant la
réapparition de l'Imam al-Mahdî ('aj). Il y aura
également avant cette réapparition les deux Cris ou les deux
Appels généraux qui seront entendus par tout le monde, et dont
l'un sortira du ciel, l'autre de
Ces détails et bien d'autres, sont
exposés exhaustivement dans les monographies spécialisés,
et il nous appartient de les bien connaître afin de nous acquitter de
notre devoir envers l'Imam Contemporain.
La connaissance des signes de la
réapparition de l'Imam attendu (p) est à même de nous aider
à distinguer le Vrai du Faux, de nous faire connaître l'Imam de
notre époque, et de nous rendre aptes à le rencontrer, à
le reconnaître et à obéir à ses ordres.
Selon Zurârah, l'Imam al-Sâdiq
(p) dit: «Un crieur clamera dans le ciel: Untel est l'Emir (...) C'est
'Ali et ses Chiites qui sont les gagnants. - Et après cela qui va combattre
le Mahdî (p)?, lui demandai-je. - Satan criera: "c'est Untel (il
nomme un Omayyade) et ses partisans qui sont les gagnants", dit l'Imam
(p). - "Qui saura lequel dit la vérité et lequel
ment?", le questionnai-je. - "Ceux qui auront rapporté nos
hadiths le reconnaîtront...", répondit l'Imam».(21)
5-
Le Cinquième devoir
La cinquième obligation envers le
Résurrecteur ('aj), c'est acquitter ses droits sur nous et
accomplir les devoirs et les obligations que nous, croyants, avons envers notre
Imam (p).
Inutile de rappeler que le droit de l'Imam
est le plus important droit qu'il faut acquitter parfaitement, après
celui d'Allah et celui du Messager d'Allah sur les croyants.
En effet, les Infaillibles (p) ont rappelé
une vérité qu'il ne faut jamais perdre de vue: «Le Droit
appartenant à Allah - le Très-Haut - nous revient (à nous
les Ahl-ul-Bayt)».(22)
6- Le Sixième devoir
Il est du devoir des croyants aussi d'appeler
les gens à leur Imam, de le leur faire connaître et de les
orienter vers cette tâche.
Les preuves du caractère obligatoire
de ce devoir sont nombreuses, dont l'obligation faite à chaque croyant
de pratiquer «la commanderie du bien» (al-Amru
bi-l-Ma'rûf), ainsi que le mérite spirituel du fait de guider
les gens et de les amener vers la Vérité.
Ainsi tout croyant se doit d'inviter les gens
à leur Imam selon ses connaissances et ses capacités, en leur
faisant connaître ses traits caractéristiques physiques et moraux,
les choses et les événements qui lui sont liés, ainsi que
leurs devoirs envers lui, afin qu'ils en fassent l'exemple à suivre.
Il va de soi qu'appeler les gens à la
guidance et les orienter vers la bonne voie, non par la simple parole, mais
surtout par les actes, est plus efficace. Ainsi, celui qui se prête
à cette tâche et à cet appel doit recourir, en plus du
prêche de la bonne parole, à la sagesse pratique et scientifique
en suscitant le désir des gens d'aller vers leur Imam et leur crainte de
s'en détourner. Il faut qu'il use de la méthode de
l'avertissement et de l'encouragement, la menace et l'incitation ou en un mot
le bâton et la carotte, selon le cas. Il faut qu'il maîtrise
également la méthode adéquate de l'utilisation des preuves
et des arguments, pour convaincre les gens.
En effet, selon les Infaillibles (p):
«Le 'âlem (savant religieux) qui apprend aux gens les
aspects de leur religion et les appelle à leur Imam est meilleur que
soixante-dix mille adorateurs».(23)
Le 10 ème Imam, 'Ali ibn
Mohammad al-Hâdi (p) dit: «Sans les uléma qui survivront
après l'Occultation de votre Résurrecteur et qui appelleront
à lui et guideront vers lui en défendant sa Religion avec les
preuves d'Allah et en sauvant les faibles serviteurs des filets d'Iblis et des
pièges des Nwâçib (les ennemis des Ahl-ul-Bayt - p-), il ne
restera pas une âme sans qu'elle ne renie la Religion d'Allah. Ces
uléma-là qui tiendront les rênes des coeurs des faibles des
Chiites comme un commandant d'un navire tient son gouvernail, seront les
préférés d'Allah - Il est Sublime -».(24)
7-
Le Septième devoir
Ce septième devoir consiste à
évoquer les mérites et les vertus de l'Imam attendu ('aj).
Les hadiths qui indiquent qu'il est très recommandé
d'évoquer les vertus de chacun des Infaillibles (p), dont al-Mahdî
(p), sont nombreux. Ils invitent les croyants à faire connaître
leurs mérites exceptionnels, à les diffuser et à les
souligner à toutes occasions, et à traduire de la sorte en acte
leur hostilité envers Iblis et ses partisans.
L'Imam Mûssâ al-Kâdhim (p)
dit à cet égard: «Lorsque deux croyants se rencontrent et
après avoir invoqué le nom d'Allah, évoquent nos
mérites, nous les Ahl-ul-Bayt, il ne restera pas un petit morceau de
chair sur le visage d'Iblis sans qu'il ne soit crispé, à tel
point que son âme crie au secours à force de douleur».(25)
Pour sa part, l'Imam 'Ali ibn al-Hussain,
al-Sajjâd (p) rappelle: «Quant au droit (sur toi) de celui qui t'a
rendu des services, c'est de le remercier, d'évoquer son bienfait et de
faire connaître ses mérites».(26)
8-
Le Huitième devoir
Ce devoir consiste à participer
activement et à assister régulièrement aux réunions
et aux cérémonies qui commémorent les mérites et
les vertus de l'Imam al-Mahdî (p). Une telle participation est le
meilleur signe de l'amour du croyant pour son Maître (p).
En témoigne cette attestation de
l'Imam Moussâ al-Kâdhim (p), rapporté par Maysar, un compagnon
de l'Imam (p) : «L'Imam Abû Ja'far m'a demandé: - Est-ce que
vous vous réunissez et vous parlez de ce que vous voulez? - Oui, par
Allah, nous nous réunissons et nous parlons de ce que nous voulons, lui
ai-je répondu. - Par Allah, que j'aime être parmi vous dans
certaines de ces réunions! Par Allah, que j'aime votre parfum et vos
âmes! Vous êtes dans la Voie (Religion) d'Allah et de Ses Anges.
Apportez donc votre soutien par la piété et l'effort».(27)
9-
Le Neuvième devoir
Un autre devoir du croyant envers l'Imam du
Temps, c'est de tenir et d'organiser des cérémonies de
commémoration à son sujet. De cette façon le croyant
montre son amour sincère pour son Maître, l'Imam attendu (p). Donc
tout croyant ayant les moyens de tenir de telles cérémonies
évocatrices de son nom, de ses mérites et de ses vertus, n'a pas
le droit de négliger de le faire.
Ecoutons ce que nous suggère l'Imam
al-Sâdiq (p) à cet égard, lorsqu'il s'adresse à son
compagnon Fudhayl: «Vous vous réunissez et vous rapportez des
hadiths? - Oui, c'est ce que nous faisons, que je sois sacrifié pour
toi! - J'aime beaucoup de telles réunions. Commémorez donc nos
souvenirs, ô Fudhayl! Qu'Allah couvre de Sa Miséricorde quiconque
commémore nos souvenirs! insista l'Imam al-Sâdiq (p)».(28)
Il est certain que ce genre de
cérémonies et séances constituent une aide et un soutien
à la Religion d'Allah et à Son Ami rapproché, Sa Preuve
auprès de l'humanité. Elles pourraient conduire à la diffusion
de la Religion vraie, à sa promotion et à sa propagation. Elles
seraient parfois même obligatoires, lorsque la Religion et ses adeptes
sont en danger et exposés à la déviation et à
l'égarement.
N'hésitons donc pas une seconde
à les tenir, lorsque nous en avons la possibilité et les moyens
afin de conjurer un tel danger et sauver les égarés de la
déviation et des ténèbres.
10
Le Dixième devoir
Ce devoir consiste à composer ou
réciter, dans la mesure du possible, des poèmes élogieux,
ou à écrire des livres laudatifs à l'égard de
l'Imam, afin de mieux ressortir ses mérites et ses vertus, ou de mieux
les faire percevoir par les croyants. Les Imams d'Ahl-ul-Bayt (p) ont beaucoup
encouragé la composition et la récitation de poésie en
éloge de leurs mérites.
Ainsi, l'Imam al-Redhâ (p) dit:
«Il n'est pas un croyant qui récite un poème
élogieux à notre égard sans qu'Allah ne lui construise au
Paradis une ville sept fois plus grande que le monde, dans laquelle lui rendront
visite tous les anges rapprochés et tous les Prophètes
envoyés».(29)
11-
Le Onzième devoir
Cette obligation consiste à
obéir aux instructions et directives de l'Imam aussi bien à
l'époque de sa réapparition que pendant son occultation où
cette obéissance se matérialise par le fait de suivre son exemple
dans l'application scrupuleuse de la Chari'a et des préceptes de la
Religion d'Allah.
En d'autres termes, obéir à
l'Imam al-Mahdî (p), pendant l'Occultation, c'est obéir à
ses ordres et aux ordres de ses nobles ancêtres, ainsi aux lois et
statuts légaux qu'ils ont promulgués et que l'on trouve dans les
nombreux livres de Hadith disponibles.
Citons quelques hadiths à titre
d'illustration, qui pourraient nous servir de point de repère et nous
suggérer l'attitude à adopter à cet égard:
L'Imam 'Ali ibn al-Hussain (p) dit :
«Sachez que les gens les plus détestables pour Allah sont ceux qui
suivent les paroles d'un Imam sans suivre ses actes».(30)
L'Imam Ja'far ibn Mohammad al-Sâdiq (p)
dit: «O masses de Chiites! Soyez pour nous un ornement et non une
vilenie».(31)
et :
«Nous ne considérons un individu
comme croyant que lorsqu'il aura suivi et aimé toute notre Cause. Or
suivre et vouloir notre Cause, c'est fairemontre de piété.
Ornez-vous-en donc - qu'Allah vous couvre de Sa Miséricorde -, et
piégez avec elle (la piété) nos ennemis - qu'Allah vous
ravive -».(32)
12-
Le Douzième devoirLe
croyant doit s'efforcer toujours de faire passer le désir de l'Imam de
son époque avant son propre désir et rechercher son
agrément à toutes époques et partout. Il faut qu'il
réfléchisse à chaque affaire qui se présente devant
lui ou dans laquelle il voudrait s'engager pour voir si elle est conforme
à la volonté et à l'opinion de l'Imam ou non.
S'il voit qu'elle s'accorde avec les vues de
l'Imam, il l'entreprend pour obtenir sa satisfaction et non pour satisfaire son
propre désir, et s'il s'aperçoit qu'elle s'écarte de la
ligne de son Imam, il la néglige pour contenter, là aussi, celui
auquel il doit obéissance et dont il recherche l'agrément. De
cette façon il opérera un rapprochement certain avec l'Imam,
gagnera son amour et ses faveurs, et pourra espérer rejoindre le nombre
de ses proches partisans.
Méditons à cet égard le
hadith suivant de l'Imam al-Sâdiq (p), il pourra mieux nous inspirer
l'attitude correcte que nous devrions adopter dans toute notre conduite dans la
vie:
Un compagnon de l'Imam al-Sâdiq lui
dit: «O Maître! Que de fois je t'entends parler de Salmân
al-Fâricî! - Ne dis pas Salmân al-Fâricî, mais
Salmân al-Mohammadi! Sais-tu pourquoi je l'évoque si souvent? lui
dit l'Imam (p). - Non, lui répondis-je. Pour trois qualités qu'il
possède: 1)- Parce qu'il faisait passer le désir du Commandeur
des Croyants (l'Imam 'Ali - p -) avant son propre désir. 2)- Parce qu'il
aimait les pauvres et qu'il les préférait aux nantis. 3)- Parce
qu'il aimait la science et les savants. Oui, Salmân était un
serviteur pieux, un Musulman monothéiste, et ne faisait pas partie des
polythéistes».(33)
13-
Le Treizième devoir
Les croyants ont le devoir de connaître
et de reconnaître les rapporteurs de Hadith, les faqih
(jurisconsultes) les uléma et les connaisseurs des récits
hagiographiques des Ahl-ul-Bayt (p). Ce devoir est l'une des plus importantes
obligations des croyants pendant l'époque de l'Occultation de l'Imam et
même lors de sa réapparition.
Croire en ces uléma et les
reconnaître est un devoir obligatoire. D'autre part, suivre un mujtahid
est une obligation pour le commun des mortels des croyants. Ou en d'autres
termes, un croyant doit être, pendant l'Occultation, soit mujtahid
lui-même (docteur de la Loi), soit «précautionneux» (muhtât)(34), soit muqallid (suivre les
décrets d'un mujtahid qualifié, concernant les branches de la
Religion)(35).
De même que les Ahl-ul-Bayt ont
ordonné aux rapporteurs de Hadith et aux uléma de guider les
croyants et de les assister en matière des affaires d'ici-bas et de
l'au-delà, de même ils ont ordonné aux croyants
d'obéir aux uléma compétents et de suivre leurs opinions
et jugements légaux. On a là une obligation incontestable et
démontrable, mais la nature succincte de notre exposé ne nous
permet pas ici de présenter tous les arguments qui corroborent cette
affirmation, car se référer aux connaisseurs avérés
(ahl al-khibrah) pour connaître ce qu'on ne sait pas est une
obligation qui découle du bon sens, s'impose à la raison et
s'accorde avec l'esprit de
«Interrogez les gens du Rappel (les
uléma), si vous ne le savez pas».(36)
Il est indubitable que la
référence aux connaisseurs experts, c'est-à-dire les
uléma qui maîtrisent la compréhension du fonctionnement de
la Charia est la seule voie conduisant à la félicité dans
la Religion et dans la vie mondaine.
Les mujtahid réunissant les qualités
et les compétences requises de cette position occupent évidemment
une place de choix parmi les uléma. De là, leur obéir et
suivre leurs avis juridiques constitue l'un des plus importants devoirs et
obligations de tout croyant, lequel ne doit jamais le négliger. On
pourrait même dire que cette obligation est à la tête de
toutes les autres obligations, car c'est elle qui détermine et
définit l'attitude du croyant vis-à-vis de la Preuve de
l'époque et de l'Imam contemporain, et lui permet subséquemment d'ajuster
sa conduite dans la vie ici-bas et par rapport à la Vie future.
On ne le répétera jamais assez:
l'obéissance à al-Mahdî ('aj) ne se
concrétise que par l'obéissance à son représentant
pendant son Occultation. Or son représentant n'est autre que le mujtahid
ou le faqih compétent et réunissant les qualités requises,
qui guide la Communauté musulmane sous l'Occultation, et à qui on
doit par conséquence allégeance et obéissance.
Allah dit à 'Ïssâ
(Jésus) - que le salut d'Allah soit sur lui et sur notre Prophète
et sa famille -: «Révère les uléma et connais leur
mérites, car Je leur ai accordé préséance sur
toutes Mes créatures, à l'exception des Prophètes et des
Envoyés. Elle est pareille à la préséance du soleil
sur les astres et à celle de la Vie future sur la vie terrestre, et
comme ma préséance sur toute chose».(37)
Al-Hujjah ibn al-Hassan (le Mahdî - p
-) écrit la lettre suivante, signée de sa main, à Is-hâq
ibn Ya'qûb: «Concernant les événements qui
surviennent, référez-vous aux rapporteurs de nos hadiths, car ils
sont mon argument auprès de vous, et je suis l'Argument d'Allah
auprès d'eux».(38)
L'Imam al-Hassan al-'Askari (p) dit:
«Celui d'entre les faqîhs, qui se préserve (de tout
péché), observe sa religion, ne suis pas ses passions,
obéit aux ordres de son maître, le commun des mortels doit le
suivre. Cette position est le privilège de certains faqihs des Chiites
et non pas tous».(39)
14-
Le Quatorzième devoir
Ce devoir consiste à rechercher dans
les quatre coins du monde les amis rapprochés d'Allah, des uléma irfânî
(mystiques, théosophes, ascètes) qui se sont
détachés des artifices de ce monde pour se dévouer
à l'amour d'Allah, à chercher Sa proximité, et à
trouver les meilleures voies d'obtenir Son agrément. Il est
nécessaire d'essayer de suivre l'exemple de tels adorateurs qui se sont
fondus dans l'Essence d'Allah, qui vivent en communion avec leur
Bien-aimé, qui se sont façonnés aux bonnes manières
divines et qui ont atteint les plus hauts degrés de la connaissance
d'Allah.
Il y avait parmi les uléma, les
connaisseurs pieux, les rapporteurs des hadith d'Ahl-ul-Bayt (p) et les
ouvriers d'Allah une élite qui s'était élevée aux
sommets de la proximité d'Allah et que les croyants se doivent de
connaître pour marcher sur ses traces, et se guider par la lumière
de sa guidance. Or, à chaque époque il y a une branche de cette
élite auguste, qui fleurit. Ceux qui veulent s'en inspirer et emprunter
sa voie, n'ont qu'à se mettre à leur recherche.
C'est sans doute à cette constellation
d'adorateurs que l'Imam al-Sâdiq (p) fait référence dans le
hadith suivant: «Par Celui Qui détient dans Sa main mon âme,
il y a sur la terre et dans ses quatre coins des croyants pieux pour qui le
monde entier ne vaut même pas l'aile d'un moustique; et si la
totalité de ce bas-monde avec tout ce qu'il renferme et arbore
était une pièce d'or rouge autour du cou de l'un d'entre eux et
que cette pièce tombait par terre, il ne s'en rendrait nullement compte,
comme si rien n'était tombé de lui, à cause de son
insignifiance pour lui».
Et évoquant quelques qualités
des amis rapprochés d'Allah (awliyâ'Allâh), il (p)
dit: «Quel manque quede manquer leur fréquentation et leur
conversation! Quelle affliction que de les perdre! Quel soulagement de cette
affliction que de les retrouver pour les fréquenter! Recherchez-les! Si
vous les trouvez et que vous acquérez un peu de leur lumière,
vous serez guidés par eux et gagnants dans ce monde et dans l'autre
monde! Ils sont parmi les gens aussi rares que le soufre rouge. Leur ornement
est le long silence, la discrétion (sur les secrets des autres), la
Prière, la Zakât, le Pèlerinage, le Jeûne et la
consolation des frères aussi bien dans la difficulté que dans
l'aisance! Tel sont leur ornement et leur amour! Quels sont heureux et quel
beau retour (vers Allah)! Ils sont les héritiers du Firdows (Paradis),
leur demeure éternelle!».(40)
Dans le même registre, le Messager
d'Allah (P) confie au Compagnon Usâmah: «O Usâmah!
Ceux-là, les contrées de la terre les connaissent, et les lieux
de prière de celle-ci les pleurent, s'ils venaient à les perdre.
Fais-en donc ton trésor et ton épargne! Peut-être te
sauveraient-ils des secousses de la vie ici-bas et des terreurs de la
Résurrection! Gare à toi si tu délaisses ce qu'ils
possèdent, au risque de voir ton bien trébucher et de tomber dans
le Feu, et de compter parmi les perdants».(41)
Toujours sur le même sujet, l'Imam
al-Sâdiq (p) dit: «Lorsque l'amour d'Allah éclaire le coeur
d'un serviteur, il le détourne de toute occupation et de toute
évocation en dehors d'Allah. L'amoureux d'Allah est dans son for
intérieur le plus dévoué de tout le monde à Allah,
le plus véridique dans ses paroles, le plus fidèle à sa
promesse, le plus sincère dans ses actes, le plus pur dans ses
invocations, et son âme est la plus pieuse. Les anges s'enorgueillissent
lorsqu'il s'entretient intimement (avec Allah) et se vantent de l'avoir vu.
C'est par lui qu'Allah met son pays en valeur et c'est par considération
pour lui qu'Il accorde Sa largesse à Ses serviteurs: Il accède
à leur demande, s'ils Lui demandent en invoquant son intercession, et Il
éloigne d'eux les malheurs par sa miséricorde. Si les
créatures savaient qu'il est sa haute position auprès d'Allah et
quelle place privilégiée il occupe près de Lui, elles ne
rechercheraient la proximité d'Allah qu'en faisant intercéder en
leur faveur la terre que ses pieds foulent».(42)
15-
Le Quinzième devoir
L'un des devoirs des croyants à notre
ère est de démentir quiconque prétendrait être le
représentant particulier de l'Imam al-Mahdî ('aj) pendant
En effet, les Chiites imamites croient que la
représentation particulière pendant
Selon les croyances du Chiisme imamite
duodécimain sa représentation particulière se limitait
uniquement à la période de l'Occultation mineure et ne touchait
nullement l'Occultation majeure. Cette croyance est nécessaire chez le
Chiisme imamite.
Quant à l'Occultation majeure, la
représentation générale (par opposition à la
représentation particulière) est possible, probable et même
prouvée. Il y a bien des preuves et des arguments qui corroborent son
existence.(43) Et ce sont les uléma
engagés et réunissant les conditions requises pour la direction
de la Communauté musulmane, telles qu'elles ont été
définies par les Ahl-ul-Bayt (p) qui sont les représentants et
les députés de l'Imam pendant
Abû Mohammad al-Hassan ibn Ahmad dit:
«J'étais à Madinat al-Salâm l'année où
décéda le Cheikh 'Ali ibn Mohammad al-Sammarî (qu'Allah
l'agrée). Quelques jours avant sa mort j'étais près de lui
lorsqu'il montra aux gens la lettre que lui avait écrite l'Imam
al-Mahdî (p) avec sa propre signature: «Au nom d'Allah le
Clément, le Miséricordieux. Ô 'Ali ibn Mohammad
al-Sammarî! Qu'Allah augmente la rétribution spirituelle de tes
frères pour ta perte, car il ne reste que six jours seulement entre toi
et ta mort. Prépare-toi-y et ne désigne personne dans ton
testament pour te succéder après ton décès. Car
La preuve de la députation
particulière s'établit dans toutes époques par l'une des
trois façons suivantes:
1-Un texte explicite de l'Imam et sa
déclaration;
2-Un texte explicite du représentant
particulier et sa déclaration;
3-Lorsque des choses et des
événements extraordinaires et des signes de grâce
apparaissent chez quelqu'un, lesquels indiquent clairement qu'il y a une sorte
de communication particulière entre lui et Allah - Il est Puissant et
Sublime - et entre lui et l'Imam (p), ce qui dénote qu'il a le soutien
et l'appui de ce dernier (p).
Ainsi, chacun des représentants
particuliers de l'Imam al-Mahdî (p) a été
désigné et nommé pendant
16-
Le Seizième devoir
L'un des plus importants devoirs du croyant
pendant l'Occultation est de déployer tous les efforts possibles -et de
consentir tous les sacrifices nécessaires- en vue d'acquérir les
nobles caractères et les hautes qualités morales pour la
promotion desquels le Prophète de la Miséricorde (P) a
été justement missionné, comme l'a affirmé
lui-même: «Certes, j'ai été envoyé pour
parfaire les nobles caractères».
Ces hautes qualités morales et les
nobles caractères dont les Chiites (adeptes de l'Imam) contemporain
doivent se doter sont nombreux, dont par exemple: le silence, la retenue, la
science, la clémence, la courtoisie, la modération dans toutes
choses, la conduite exemplaire, etc...
Jâbir demanda à l'Imam
al-Bâqir (p) à cet égard: «O fils du Messager d'Allah!
Quelle est la meilleure attitude que le croyant devra observer à cette
époque-là (lors de l'Occultation)? L'Imam répondit: -
Retenir sa langue et garder la maison».(45)
Or retenir sa langue signifie observer une
attitude générale de retenue et garder la maison veut dire
s'éloigner de tout ce qui pourrait conduire à la perversion,
éviter les péchés, se méfier des caprices et
s'abstenir des attraits de la vie.
Un compagnon de l'Imam al-Sâdiq (p)
rapporte: «Abû Abdullah al-Sâdiq (p) m'a dit: Transmets mon salâm
(salutations) à ceux (d'entre les croyants) dont tu voies qu'ils
m'obéissent et écoutent ma parole, ainsi que ceci : Je vous
recommande la crainte révérencielle d'Allah - Il est Puissant et
Sublime - ainsi que la piété dans votre religion, l'effort pour
Allah, la véracité dans la parole, la restitution du
dépôt, la longue prosternation, et le bon voisinage. Car c'est
tout cela que Mohammad (P) nous a apporté! Rendez le dépôt
à celui qui vous l'a confié, qu'il soit bon ou pervers, car le
Messager d'Allah ordonnait que l'on restitue le dépôt au complet
et intact».(46)
L'Imam al-Sâdiq (p) poursuivit:
«Nous aimons celui qui est sage, compréhensif, érudit,
clément, courtois et serviable, patient, véridique et
fidèle. Allah - Il est Puissant et Sublime - a doté
spécialement les Prophètes des nobles caractères. Aussi,
quiconque parmi vous les possède, qu'il en remercie Allah, et quiconque
en est dépourvu, qu'il implore Allah - Il est Puissant et Sublime - de
l'en armer. Je lui demanda alors: - Que je te sois sacrifié! Dis-moi
quels sont ces nobles caractères! L'Imam (p) dit: - La
piété, la satisfaction, la longanimité, la gratitude, la
clémence, la véracité dans la parole, et la restitution du
dépôt».(47)
17-
Le Dix-septième devoir
(annexe
1 du précédent devoir)
De même qu'il est du devoir du Musulman
de se doter et de développer en lui les qualités dignes d'un bon
croyant pendant l'Occultation afin de pouvoir être agréé par
l'Imam al-Mahdî ('aj) et espérer être au nombre de
ses partisans, comme nous l'avons remarqué dans la
précédente obligation, de même il est de son devoir aussi
de prier Allah pour qu'Il lui accorde de telles qualités. Il doit par
exemple faire le du'â' pour qu'Allah le dote de patience, de
véracité, de sagesse et de savoir, qualité requise pour
quiconque recherche la félicité dans ce monde et dans
l'au-delà.
Le du'â le plus adéquat et qui
sied le mieux à cet effet, est le célèbre Du'â'
Makârim al-Akhlâq (Prière de demande en vue du
perfectionnement moral) qu'on trouve dans Al-Sahîfah
al-Sajjâdiyyah(48), ou dans Mafâtîh
al-Jinân (pour la version française-arabe de ce du'â',
voir: Anthologie des Clés des Paradis, Abbas
Il est à noter qu'être muni des
nobles caractères dépend avant tout d'Allah et sort du pouvoir du
serviteur. Celui-ci doit certes s'efforcer et tout faire pour atteindre au
perfectionnement moral, mais il faut aussi et surtout supplier Allah pour qu'Il
lui permette d'accéder à cette position sublime. D'où
l'importance primordiale du du'â'.
18-
Le Dix-huitième devoir
(annexe
2 du 16e devoir)
De même, s'il est du devoir du croyant
de tout faire pour s'acquitter des droits de l'Imam al-Mahdî (p) sur lui,
il est de son devoir aussi d'implorer Allah, par le du'â, de lui
permettre de s'acquitter de ces droits. Après tout le du'â'
n'est-il pas l'arme du croyant, comme nous l'a appris le Prophète (P)?!(49)
Le Messager d'Allah (P) dit aussi:
«Demandez à Allah - Il est Puissant et Majestueux - tout ce dont
vous avez besoin, y compris et même la courroie de sandale, car s'Il ne
facilite pas son obtention, on ne pourra pas l'avoir».(50)
19-
Le Dix-neuvième devoir
Cette obligation consiste à acquitter
les droits des croyants sur nous et elle est aussi importante que
l'acquittement des droits de l'Imam ('aj) sur nous. Beaucoup de
hadiths soulignent ce devoir et le considèrent comme déontique ou
impératif. En fait les droits des croyants sur nous sont nombreux. Ils
sont énumérés et détaillés dans les livres
d'éthique.
Lorsqu'on demanda à l'Imam
al-Sâdiq (p) quels sont les droits du croyant sur les autres, il
répondit: «Il a soixante-dix droits».(51)
L'un de ses principaux droits, c'est la subvention de ses besoins.
L'Imam al-Kâdhim (p) dit:
«Quiconque subvient au besoin de l'un de nos adeptes, aura fait comme
s'il avait satisfait nos besoins à nous tous».(52)
L'Imam Abû-l-Hassan (p) dit:
«Celui chez qui un frère croyant vient pour un besoin,
reçoit en fait une miséricorde qu'Allah - Il est Béni et
Élevé - lui a envoyée. S'il subvient à son besoin,
il l'aura aidé par amour pour nous et subséquemment par amour
pour Allah. Et s'il l'éconduit, alors qu'il est en mesure de subvenir
à son besoin, Allah lui enverra un serpent de feu qui le mordra dans la
tombe jusqu'au Jour de la Résurrection...».(53)
En conclusion, l'acquittement des droits des
croyants et la bienfaisance envers eux comptent parmi les meilleurs moyens de
se rapprocher d'Allah - le Très-Haut - et de l'Imam al-Mahdî ('aj).
20-
Le Vingtième devoir
L'une des plus importantes des obligations
des croyants pendant l'Occultation de l'Imam al-Mahdî ('aj) est
d'être hostiles à ses ennemis, donc aux ennemis d'Allah, puisque
l'on ne saurait être ennemi de l'Imam attendu (p) sans être du
même coup ennemi de Celui qui l'a envoyé, et c'est cette
obligation qu'on appelle dans les branches de la Religion al-tabarrî
(le désaveu des ennemis des Ahl-ul-Bayt - p -).
Elle peut même constituer un des signes
de la sincérité de la foi du croyant en Allah et de la rectitude
de sa foi. C'est seulement par son hostilité aux ennemis du
Bien-aimé d'Allah, que le vrai croyant peut éprouver la
véracité et la sincérité de sa foi.
Les ennemis de l'Imam al-Mahdî sont
divers et de différents types. Il est difficile d'en traiter
exhaustivement dans cet exposé succinct. Mais globalement et
schématiquement, ses ennemis sont les mécréants, les
hypocrites, les hérétiques, les détracteurs
récalcitrants des Ahl-ul-Bayt (p) et leurs semblables qui persistent
dans leurs fausses croyances et refusent d'entendre raison. De même, on
peut classer parmi ses ennemis tous les pervers, les méchants et les libertins
qui persévèrent dans leur perversité, leur
méchanceté et leur libertinage et refusent d'y renoncer.
D'autre part, de même que
l'hostilité des ennemis de l'Imam al-Mahdî (p) est de
différents degrés, de même notre hostilité envers
eux doit être proportionnelle. Le moindre degré d'hostilité
du croyant envers les ennemis de l'Imam al-Mahdî (p) est
l'hostilité de coeur, suivi de celui de l'hostilité pratique qui
consiste à s'abstenir de traiter avec eux, de les fréquenter et
de s'associer avec eux etc...
Dans la manifestation de notre
hostilité envers ces ennemis, nous devons observer les règles et
les conditions de la commanderie du bien et de l'interdiction du mal (al-amr
bi-l-ma'rûf wa-l-nahy 'an al-monkar), sans transiger
là-dessus.
Parmi les ennemis de l'Imam du Temps, figure
Iblis - qu'Allah le maudisse -. Le croyant doit donc lui vouer sa pleine
hostilité. La meilleure forme d'hostilité envers Iblis et ses
partisans c'est de ne pas leur obéir et de s'opposer à eux, tout
en déployant tous les efforts possibles pour se soumettre totalement aux
ordres d'Allah et aux impératifs de l'Imam al-Mahdî (p).
On peut classer parmi les ennemis de l'Imam
al-Qâ'im ('aj) les mauvaises habitudes et pratiques
déviées et déviantes, introduites par ses ennemis. Elles
peuvent être culturelles ou non culturelles. Culturelles, tels que les
livres corrupteurs, les centres culturels qui promeuvent et propagent la
perversion morale. Non culturelles, telles que les pratiques économiques
déviationnistes comme l'intérêt usuraire, ainsi que tous
les autres produits de la mécréance et de
l'hérésie, que le croyant doit combattre pour être
agréé d'Allah.
L'Imam al-Sâdiq (p), décrivant
l'attitude à adopter par les Chiites vis-à-vis des gens, dit:
«Ils ne doivent pas aimer celui qui nous déteste ni
détester quiconque nous aime».(54)
L'Imam al-Bâqir (p) insiste sur ce
même point: «Déteste celui qui déteste les
descendants de Mohammad, lors même qu'il observe le jeûne et
pratique les actes de piété».(55)
L'Imam al-Sâdiq (p) dit encore d'une
façon plus explicite: «Par Allah, Allah n'a jamais donné
à personne le choix de suivre quelqu'un d'autre que nous (les
Ahl-ul-Bayt). Ceux qui sont d'accord avec nous doivent donc s'opposer à
nos ennemis, et ceux qui s'accordent avec nos ennemis sur une parole ou un
acte, ne feront pas partie de nous ni nous d'eux».(56)
21-
Le Vingt et unième devoir
(annexe
de la précédente obligation)
L'une des formes de la manifestation de
l'hostilité à l'égard des ennemis d'Allah et de l'Imam
al-Mahdî (p) est l'invocation de la malédiction sur eux. Le
croyant ne doit donc pas négliger cette pratique très recommandée
et qui constitue une bonne action dont la récompense ou le mérite
spirituel est fréquemment souligné.
Et comme nous avons noté dans la
précédente obligation, que la manifestation de l'hostilité
peut revêtir différentes formes: hostilité de coeur,
verbale et pratique, l'invocation de la malédiction est considérée
comme le degré minima de l'hostilité pratique. Le croyant se doit
donc de maudire les ennemis de l'Imam (p) et de prier Allah d'alourdir leurs
supplices. Parmi ces ennemis passés figurent notamment les Omayyades et
les Abbassides que nous avons le devoir d'inclure dans notre invocation de la
malédiction sur eux.
L'Imam Mohammad ibn 'Ali al-Bâqir (p)
dit: «Lorsque tu termines une prière obligatoire, ne pars pas
avant de la faire suivre immédiatement de l'invocation de la
malédiction sur les Omayyades».(57)
Le Prophète (P) dit: «Quiconque
est incapable de nous soutenir (pratiquement), nous les Ahl-ul-Bayt et se
contente de maudire nos ennemis dans son intimité, Allah fait parvenir
sa voix à tous les anges qui se trouvent entre la terre et le
Trône. Ainsi chaque fois qu'il maudit nos ennemis de la sorte, les anges
l'aident en maudissant, eux aussi, ceux qu'il maudit, et puis ils le louangent
auprès du Créateur : "Ö notre Allah! Prie sur Ton serviteur
que voici! Il a fait tout son possible, et s'il pouvait faire plus, il l'aurait
fait". Sur ce un Appel provenant d'Allah - Il est Exalté- sera
entendu : "J'ai exaucé votre du'â' et j'ai prié sur
son âme, tout en le plaçant auprès de Moi parmi les
élus pieux"».(58)
22-
Le Vingt-deuxième devoir
Ce devoir consiste à éviter de
choisir comme amis ou de fréquenter ceux, parmi les croyants, qui bien
qu'ils accomplissent leurs prières et les autres obligations
religieuses, sont écartés de la voie, de la conduite et du
cheminement de l'Imam al-Mahdî, qui ne parlent de lui et de sa venue que
rarement, qui ne montrent que peu d'attachement à lui.
Le croyant qui aspire à s'approcher de
son Imam ('aj) et à entrer en communion avec lui doit, autant
que faire se peut, se détacher de ce monde et de ses attraits et
artifices. De là, il a le devoir de réduire la
fréquentation des gens qui sont dans l'apparence pratiquants, mais dont
la pratique trahit plus une façade qu'une recherche sincère de la
proximité d'Allah et de la perfection spirituelle. En fait, leur
pratique décèle tantôt un souci de respectabilité
sociale, tantôt un désir de voir Allah leur accorder plus de
bienfaits et de facilités dans le monde présent, ce qui les
éloigne du vrai but dans laquelle Allah nous a créés,
à savoir la pure adoration d'Allah en vue de la perfection spirituelle
et la préparation à la vie future éternelle.
D'autres, dans cette catégorie de
pratiquants de façade, esquive la voie de l'Imam al-Mahdî (p) et
ses exigences, car ils craignent les difficultés qui parsèment
cette voie et les efforts continuels qu'elle requiert. Ils recherchent les
sentiers faciles et agréables à leur goût, et ils sont
portés sur les plaisirs de ce monde éphémère.
Celui qui a le désir de suivre de
près les traces de l'Imam de l'époque (Sâhib
al-Zamân), doit donc savoir choisir ses compagnons de route et se
détourner de ces croyants de façade qui constituent pourtant la
majorité des Musulmans, pour rechercher la compagnie de gens comme lui,
dont la préoccupation majeure et le souci principal sont la
préparation de la venue de l'Imam Attendu ('aj).
23-
Le Vingt-troisième devoir
Cette obligation requiert du croyant qu'il se
préparer martialement, de se tenir prêt, de préparer et de
stocker les armes nécessaires pour soutenir l'Imam lors de son auguste
réapparition. On reviendra plus loin sur ce type de préparation.
L'Imam al-Sâdiq (p) dit à
ce propos: «Que chacun de vous prépare à la
réapparition du Résurrecteur, ne serait-ce qu'une flèche,
car lorsqu'Allah - Il est Exalté - voit cela dans son intention, il est
à espérer, qu'Il prolongera sa vie jusqu'à ce qu'il le
rejoigne».(59)
L'Imam Mohammad al-Bâqir (p) dit sur le
même sujet: «Nos Chiites doivent se préparer à
obéir aux ordres de l'Imam (p) et se tenir prêts tout le temps
(tout au long de l'histoire). Quiconque réserve une monture à cet
effet, Allah lui accordera une récompense spirituelle égale
à deux fois le poids de cette monture, et quiconque prépare une
arme dans ce but, Allah lui accordera une récompense spirituelle
égale au poids de cette arme...».(60)
24-
Le Vingt-quatrième devoir
Le croyant est tenu de rester mobilisé
au service de l'Imam Attendu ('aj). Cette mobilisation (ribât,
murabatah) peut prendre trois formes:
1- La préparation et la conservation
de l'équipement militaire nécessaire dans l'espoir et le but de
s'en servir pour défendre l'Imam (p) lors de sa sortie. Il s'agit ici,
comme nous l'avons noté dans l'obligation précédente, de
tenir prêts une arme et une monture (un moyen de transport
approprié).
2- Comme l'indiquent les faqîh dans
leurs écrits sur le jihâd, le croyant doit garder cette
arme et ce moyen de transport aux frontières des territoires islamiques
et dans les points de passage possible de l'ennemi, afin de défendre les
frontières de la nation musulmane contre toute attaque, toute marche et
toute agression ennemies. Le temps minimum de cette mobilisation est de trois
jours et maximum de 40 jours, mais si le croyant prolonge ce délai
au-delà de ses limites prescrites, il aura le mérite spirituel
des combattants sur le chemin d'Allah (mujâhidine).
Ce type de mobilisation est recommandé
aussi bien pendant l'Occultation que lors de la réapparition de l'Imam
al-Mahdî (p).
Le Messager d'Allah (P), soulignant le
mérite de ce genre de mobilisation, dit: «La mobilisation
(engagement = ribât) d'une nuit pour la cause d'Allah
vaut mieux que le jeûne et l'adoration nocturne d'un mois...».(61)
Et :
«Toute personne qui meurt verra tout de
suite le crédit de ses bonnes actions arrêté
(scellé), excepté l'engagé (murâbit)
pour la Cause d'Allah, lequel verra son crédit augmenter jusqu'au Jour
de la Résurrection et sera à l'abri du supplice de la
tombe».(62)
3- Ce type de mobilisation, d'état
d'alerte ou d'engagement du croyant vis-à-vis de l'Imam de son temps,
signifie qu'il doit s'attacher à la corde de l'Imamat, et s'engager
à le suivre et à lui apporter son soutien. C'est une obligation
très importante pour tout croyant et toute croyante, et à la
différence de sa première et de sa deuxième formes, elle
ne peut être acquittée par délégation mais personnellement.
En relation avec ce devoir, l'Imam
al-Sâdiq (p) dit: «Endurez les malheurs, aidez-vous mutuellement
à accomplir les obligations, et attachez-vous solidement aux
Imams».(63)
Dans le même registre, l'Imam
al-Bâqir (p) expliquant la Parole d'Allah - Il est Puissant et
Exalté -: «O vous qui croyez! Soyez patient, encouragez-vous
mutuellement à la patience et tenez-vous en alerte»,(64) dit: «Endurez les obligations, soyez
patients face à votre ennemi, et mettez-vous en état d'alerte
concernant votre Imam attendu».(65)
Interprétant l'expression râbitû
(attachez-vous à, engagez-vous), il dit: «cela signifie: restez
engagés aux côtés de votre Imam».(66)
25-
Le Vingt-cinquième devoir
Les croyants ont le devoir de croire que
l'accès à l'Imam attendu ('aj) est ouvert et la voie
menant à lui n'est pas fermée.
Certes, cet accès n'est ni chose
courante, ni à la portée de tout le monde ni perceptible par
n'importe qui. C'est l'Imam (p) qui choisit généralement ses
interlocuteurs, et c'est au croyant de faire l'effort spirituel
nécessaire pour pouvoir espérer avoir une telle
opportunité. Cependant les témoignages de ceux qui ont eu ce
privilège ne manquent pas dans l'histoire.(67)
En tout état de cause, le croyant doit
savoir que la voie menant à l'Imam (p) lui est ouverte: il peut lui
parler et lui demander ce qu'il veut, car il l'entend et le voit, et il
répond aux sollicitations des croyants.
Mohammad ibn al-Faraj rapporte: «L'Imam
'Ali ibn Mohammad (al-Taqî) (p) m'a dit: «Si tu as une question
à poser (à l'Imam occulté), écris-la sur un papier
et mets ce papier au-dessous de ton tapis de prière. Puis attends une
heure avant de retirer le papier, et tu verras en l'ouvrant la réponse
à ta question, signée par l'Imam».(68)
26-
Le Vingt-sixième devoir
(annexe
du précédent devoir)
Les croyants doivent rester solidement et
continuellement attachés à leur Imam et l'appeler au secours
chaque fois qu'ils se trouvent en proie à des difficultés, des
malheurs, des calamités, des maladies et même à des
troubles et subversions qui pourraient affaiblir la religion et la foi des
gens.
Dans toutes ces circonstances chaque croyant
est tenu de l'appeler à la rescousse, comme Allah le leur demande:
«Les plus Beaux Noms appartiennent à Allah, invoquez-Le donc
par ces Noms!». (69)
Or, qu'est-ce que les Beaux Noms d'Allah,
sinon les Ahl-ul-Bayt (p) eux-mêmes!
L'Imam al-Sâdiq (p) affirme: «Par
Allah, c'est nous (les Ahl-ul-Bayt) qui sommes les Beaux Noms!».(70)
Quant à l'Imam al-Redhâ (p), il
ne fait que confirmer les propos de son grand-père (p): «Lorsqu'un
malheur vous frappe, faites appel à notre intercession auprès
d'Allah - Il est Puissant et Sublime - Lequel dit Lui-Même: «Les
plus Beaux Noms appartiennent à Allah, invoquez-Le donc par ces Noms».(71)
27-
Le Vingt-septième devoir
(annexe
du précédent devoir)
Le croyant doit recourir aux du'â' et
autres moyens spirituels prescrits par les Imams (p) pour résoudre ses
problèmes et obtenir la satisfaction de ses besoins. Parmi ces moyens,
on peut retenir ici ce qui suit:
A)- La prière: on accomplit, la
tête découverte, deux rak'ah de prière en plein air, ou
mieux encore, sur le toit de la maison, la nuit du jeudi au vendredi ou du
vendredi au samedi, et on récite après la prière, 595 fois
(soit le nombre représentant l'Imam al-Mahdî - p -): «Yâ
Hujjat al-Qâ'im» (Ô Preuve Résurrecteur).(72)
B)- Le du'â': il s'agit du du'â
suivant que l'Imam al-Mahdî avait appris à un prisonnier:
«Allâhuma 'adhum-al-balâ'u
wa barih-al-khâfâ'u wa-nkachaf-al-ghitâ'-u wa
dhâqat-il-ardhu bi-mâ wasi'at-us-samâ'u, wa ilayka yâ
rabb al-Muchtakâ, wa 'alayk-al-Mu'awwalu fî-ch-chiddati
wa-r-rakhâ'i.
»Allâhumma çalli
'alâ Muhammadin wa Âle Muhammadin, al-lathîna
amartanâ bi-tâ'atihim, wa 'ajjil Allâhumma farajahum
bi-qâ'imihim, wa adh-hir i'zâzahu.
»Yâ Muhammadu,
yâ 'Aliyyu, yâ 'Aliyyu, yâ Muhammadu!
Akfiyânî fa-innakumâ kâfiyâya
»Yâ Muhammadu,
yâ 'Aliyyu, yâ 'Aliyyu, yâ Muhammadu! Ih-fidhânî
fa-innakuma hâfidhâya!
»Yâ Mawlâya, yâ
Çâhib-az-Zamân-i! Yâ Mawlâya yâ
Çâhib-az-Zamân-i! Yâ Mawlaya, yâ
Çâhib-az-Zamân-i!
»Yâ Muhammadu,
yâ 'Aliyyu, yâ 'Aliyyu, yâ Muhammadu!
Unçurânî fa-innakumâ nâçirâya
»Al-ghuwth, al-ghawth,
al-ghawth! Adriknî, adriknî, adriknî !
Al-amân-a, al-amân-a, al-amân-a!»
( Ô mon Dieu! L'épreuve s'est
aggravée et ce qui était dissimulé ne l'est plus, le voile
est levé, la terre est encombrée par ce que l'étendue du
Ciel peut contenir. C'est à Toi que je me plains donc, Ô Seigneur,
et c'est sur Toi que je compte dans la difficulté comme dans l'aisance.
(Ô mon Dieu! Prie sur Mohammad et sur
la Famille de Mohammad, à qui Tu nous as ordonné d'obéir.
Et hâte leur délivrance par la venue de leur annonciateur
(Résurrecteur), et fais apparaître sa puissance.
(Ô Muhammad! Ô 'Ali! Ô
'Ali! Ô Muhamad! Contentez-moi, car vous êtes largement à
même de me contenter!
(Ô Muhammad! Ô 'Ali! Ô
'Ali! Ô Muhamad! Soutenez-moi, car vous êtes mes appuis!
(Ô Muhammad! Ô 'Ali! Ô
'Ali! Ô Muhamad! Protégez-moi, car vous êtes mes
protecteurs!
(Ô mon Maître, ô
Maître des Temps! Ô mon Maître, ô Maître du
Temps! Ô mon Maître, ô Maître du Temps!
(Au secours! Au secours! Au secours! À
moi! À moi! À moi! Sécurité!
Sécurité! Sécurité!)(73)
C)- La lettre ou le morceau de papier (ruq'ah):
on écrit ce dont on a besoin ou sa requête sur un bout de papier,
en l'adressant à l'Imam al-Mahdî (p) et en lui demandant
d'intercéder auprès d'Allah afin qu'Il accède à la
requête ou exauce le voeu formé dans le bout de papier que l'on
dépose sur l'un des tombeaux des Imams (p), ou à défaut on
plie bien ce papier, on pétrit un peu de terre propre et on l'y enferme
avant de le jeter dans un fleuve, d'un courant d'eau ou au fond d'un puits
profond. Il parviendra inchâ'Allah à l'Imam
al-Mahdî (p), qui s'occupera de la satisfaction du besoin qui y a
été exprimé.
D)- La Ziyârah (visite
pieuse): la meilleure des visites pieuses de l'Imam al-Mahdî (p) pour la
satisfaction de besoins est celle de «Âle Yâ-Sîn»
qu'on trouve dans les différents livres de du'â' et qui commence
ainsi: Salâmun 'alâ Âle Yâ-Sîn!
Assalâmu 'alayka dâ'iyallâh...».(74)
E)- Le thikr (invocation): lorsqu'on
veut former une requête, on se met debout face à la qiblah
(la direction de la Mecque), la tête nue et on récite 570 fois:
«Yâ Hujjat-al-Qâ'im» (Ô Preuve
Résurrecteur!).(75)
F)- La Supplication: il est recommandé
de réciter la supplication suivante dans laquelle on implore Allah par
l'intercession de l'Imam al-Mahdî (p):
«Wa as'aluka Allâhumma bihaqqi
waliyyika wa hujjatika 'alâ 'ibâdika wa baqiyyatika fî
ardhika, al-muntaqimu laka min a'dâ'ika wa a'dâ'i rasûlika,
baqiyyata âbâ'ihi-t-tâhirîn-a wa
wârithi aslâfihi-ç-çâlihîn-a,
Çâhib-azzamân-i»(76).
(Et je T'implore, Ô mon Dieu! Pour
l'amour de Ton Ami, Ta Preuve auprès de Tes serviteurs, le dernier de
Tes représentants sur terre, celui qui Te vengera de Tes ennemis et des
ennemis de Ton Messager, le successeur de ses grands-pères
purifiés et l'héritier de ses prédécesseurs pieux,
le Maître du Temps.)
28-
Le Vingt-huitième devoir
Cette obligation consiste à prier
Allah pour qu'Il protège la noble vie de l'Imam attendu (p) contre tous
les malheurs, calamités et maladies terrestres et célestes, ainsi
que contre les méfaits des satans, qu'ils soient des hommes ou des
djinns.
Les croyants et amoureux de l'Imam doivent
faire une telle prière de demande (du'â') chaque jour et chaque
nuit, chaque matin et chaque soir. Et il va de soi qu'il est
préférable de choisir les du'â' prescrits par les Imams (p),
notamment celui que l'on va voir dans l'obligation suivante et qui commence
par: «Allâhumma kun li-Waliyyika al-Hujjata ibn al-Hasan...»
(O mon Dieu! Sois pour Ton ami, al-Hujjat ibn al-Hassan...».
29-
Le Vingt-neuvième devoir
(annexe
du précédent devoir)
Elle consiste à lire le du'â'
suivant (recommandé et prescrit par les Imams d'Ahl-ul-Bayt (p))
après avoir récité le Tamjîd (glorification
d'Allah: Sunhân-Allâh = Gloire à Allah!) et
prié sur le Noble Prophète (Allâmumma çalli
'alâ Muhammadin wa Âle Muhammad-in = O mon Dieu!
Prie sur Muhammad et sur les Membres de sa Famille):
«Allâhumma kun
li-Waliyyik-al-Hujjata-bn-al-Hasan -çalawâtuka
'alayhi wa 'alâ âbâ'ihi- fî
hâthihi-s-sâ'ati wa fî kulli sâ'atin waliyyan wa hâfidhan
wa qâ'idan wa nâçiran wa dalîlan wa 'awnan hattâ
tuskinhu ardhaka taw'an wa tumatti'ahu fîhâ tawîlan».
(O mon Dieu! Sois pour Ton bien-aimé,
la Preuve, fils d'al-Hassan - que Tes prières soient sur lui et sur ses
grands-pères et ancêtres - à cette heure-ci et à
toutes heures, un Ami, un Gardien, un Commandant, un Surveillant et un Guide
jusqu'à ce qu'il puisse régner sur Ta terre sans contrainte et
s'y réjouir pour longtemps "(77)
30-
Le Trentième devoirLe
croyant doit faire la charité dans le but d'appeler la protection divine
pour l'Imam attendu (p), peu importe la quantité ou la qualité du
don, du moment où il y a sincérité et pureté dans
l'intention. Bien sûr, il est préférable de faire montre de
générosité lorsqu'on vit dans l'aisance, mais en
règle générale, chacun fait l'aumône selon ses
moyens et au prorata de son revenu. Il est recommandé de donner de la
charité chaque jour, sinon chaque semaine et à défaut au
moins une fois par mois, si on en est capable bien entendu.
De même il est à noter que cette
aumône peut être faite au nom de plusieurs personnes à la
fois, les parents, les chers amis, en plus de l'Imam (p). En un mot, on fait un
don de charité dont le mérite spirituel est dédié à
plusieurs personnes.
31-
Le Trente et unième devoir
Il est du devoir des croyants de ne pas
appeler l'Imam attendu (p) par son nom ni de prononcer son nom, mais d'utiliser
plutôt ses différents surnoms. Par son nom, on entend celui
composé des lettres: «M H M D» ( ) lequel est le nom
du Prophète (P). Il est à préciser que si mentionner le
nom de l'Imam al-Mahdî, tout comme ceux des autres Imams, et même
ses surnoms, devants les ennemis de la Religion ou dans des milieux hostiles,
où la taqiyyah (la dissimulation de protection) est de rigueur,
est sans conteste absolument interdit, l'interdiction de la mention de son nom
dans des endroits sûrs et devant un public partisan, fait l'objet de
divergences entre les uléma, bien que l'opinion dominante professe
l'interdiction, là aussi. Ainsi selon le Hadith du Prophète (P):
«Nul ne doit l'appeler par son nom, avant sa résurrection,
à moins qu'on ne le renie».(78)
Selon l'Imam al-Hassan ibn Ali (p) :
«Il n'est permis à personne de l'appeler par son nom et son surnom
avant sa réapparition - que les prières d'Allah soient sur
lui».(79)
Il y a beaucoup d'autres hadiths authentiques
dans le même sens, c'est-à-dire qui interdisent qu'on l'appelle
par son nom ou son surnom avant sa réapparition. (Voir notamment: Kamâl
al-Dîn wa Tamâm al-Ni'mah d'al-Sadûq, Section 56,
«L'interdiction de nommer le Résurrecteur», p. 648).
Ceci dit, si les uléma
n'interprètent pas le contenu de ces hadiths comme une interdiction de
prohibition absolue de la mention de son nom «M H M D», ils
s'accordent du moins pour dire qu'elle est interdite absolument dans les
circonstances ou les endroits où elle suscite la peur et la crainte, et
qu'elle est détestable et à éviter en
générale dans toutes les circonstances et tous les lieux.
Mais on peut dire aussi que si l'on admet
l'interdiction de la mention nominale de l'Imam attendu, il est permis
toutefois de prononcer son nom lors du du'â' en privé, bien que la
précaution veuille là aussi que l'on l'évite et s'en
abstienne même dans un ce cas particulier. Toutefois, il est permis de
prononcer son nom en privé et lorsque personne d'autre que soi ne
l'entende.
Il en va de même, apparemment pour la
mention nominale dans les ouvrages et les documents livresques, mention permise
du fait que depuis l'époque de Kulaynî
(décédé en 328 ou 329 de l'hégire) et
jusqu'à nos jours les uléma ont mentionné le nom
d'al-Mahdî (p) dans leurs livres, sans que personne n'y ait fait la moindre
objection.
D'autre part il est permis de mentionner son
nom par allusion ou métonymie, en disant par exemple: son nom est celui
du Messager d'Allah (P) et son surnom est celui du Messager d'Allah (P), ou
bien en le désignant par les lettres séparées «M H
M D» qui composent son nom. De même il n'est pas interdit, comme nous
l'avons noté au passage, de l'appeler dans les réunions
privées ou les rassemblements des partisans des Ahl-ul-Bayt (p), si cela
ne comporte aucun risque ou danger bien entendu.
Les hadiths qui vont dans ce sens sont
nombreux également, mais là encore, il est à rappeler que
la précaution veut que l'on évite autant que possible la mention
explicite de son nom, sauf lorsque cela serait nécessaire.
Là une question se pose: pourquoi
cette interdiction? Les explications conjecturales sont en fait nombreuses,
mais la raison réelle nous en est inconnue.
Quant à l'interdiction ou non de la
prononciation de son autre nom, lequel n'est autre que l'autre nom du
Prophète (P), à savoir AHMAD, là aussi il y a divergences
entre les uléma. En général, la réponse est
négative, c'est-à-dire il n'y aurait pas interdiction de la
prononciation de ce nom, mais la précaution nous commande d'appliquer
les mêmes règles relatives au premier nom «M H M
D».
On peut dire du même pour le surnom: en
principe, il n'y a pas d'interdiction de prononcer son surnom, mais la
précaution recommande que l'on l'évite autant que faire se peut,
ne serait-ce que pour nous conformer à ce que stipule l'extrait suivant
du hadith d'al-Khidhr (p): «... et je témoigne pour un homme parmi
la progéniture d'al-Hassan ibn 'Ali dont on ne devra prononcer ni le
surnom ni le nom jusqu'à ce qu'il réapparaisse».(80)
32-
Le Trente-deuxième devoir
Il est de notre devoir de nous
éloigner de toute attitude qui ressemblerait ou qui pourrait s'assimiler
à un manque de respect envers l'Imam du Temps. Ainsi notre
présence dans des réunions où l'on se moquerait de l'Imam,
se montrerait irrespectueux envers lui ou le renierait carrément
équivaudrait à une attitude irrévérencieuse de notre
part. Donc il faut éviter de telles réunions et mieux encore,
éviter toute réunion où l'invocation d'Allah et de Ses
Élus serait absente.
L'Imam al-Sâdiq (p) dit à ce
propos: «Quiconque croit en Allah et au Jour Dernier, doit s'abstenir des
réunions où l'on critique un Imam ou médit d'un
croyant».(81)
Une autre forme du manque de respect à
l'égard de l'Imam, c'est le fait de ne pas observer ou de
négliger les devoirs et les obligations (envers l'Imam), que les
croyants doivent observer avec application et scrupuleusement. De même,
le recours du croyant, lorsqu'il est confronté à des
difficultés, des problèmes et des malheurs, à quelqu'un
d'autre que l'Imam ou ses nobles ancêtres et prédécesseurs
(p) pourrait être assimilé à un manque de respect envers
l'Imam attendu ('aj).
Enfin, il est évident que l'objection
aux stipulations de la Charia (la Loi islamique) et aux injonctions du Messager
d'Allah (P) constitue une forme flagrante du non-respect à
l'égard de l'Imam (p), lequel est le chef de la Charia et celui qui sera
chargé de la rétablir.
33-
Le Trente-troisième devoir
(annexe
1 du précédent devoir)
Cette obligation consiste à maintenir
une attitude de respect et de révérence envers l'Imam (p) chaque
fois que l'on évoque, mentionne ou écrit ses nobles noms et
surnoms. Et chaque fois que l'on veut s'adresser à lui, on devrait
utiliser ses nobles titres d'honneur tels que: «Al-Hujjah»
(la Preuve d'Allah), «Al-Qâ'im» (le
Résurrecteur), «Al-Mahdî» (Le
Bien-guidé qui guide), «Sahib al-Amr»
(le Maître l'ordre ), «Sahib al-Zamân»
(le Maître du temps), ou bien son surnom «Abâ Sâlih».
On doit faire précéder la
mention de son nom ou de ses surnoms des formules de politesse connues, telles
que «Al-Mawlâ» (le Maître), «Hadhrat»
(Eminence, Excellence), et la faire suivre de formules de salutation et de
prière telles que 'alayh-is-salâm (que la paix soit sur
lui), 'alayh-içalâti wa-s-salâm (que la
prière et la paix soient sur lui), arwâhunâ
lahu-l-fidâ' (que nos âmes lui soient sacrifiées), 'ajjal-Allâhu
farajahu-l-charîf (qu'Allah hâte sa noble Issue).
Le Messager d'Allah (P) ne dit-il pas:
«Quiconque prie sur moi dans un livre, les anges ne cesseront pas de
demander pardon d'Allah pour lui tant que mon nom restera dans ce livre»?(82)
Il est à noter qu'en principe, on
devrait même dans les livres s'abstenir, autant que faire se peut,
d'abréger les formules de politesse en mettant des abréviations
telles que «p» pour (que la paix soit sur lui), «'aj»
pour ('ajjal-Allâhu farajahu = qu'Allah hâte son Issue)
etc, car cela pourrait équivaloir à un manque de respect envers
son Eminence.
Par conséquent, même si l'on est
contraint, par souci d'éviter d'interrompre l'enchaînement des
idées ou rendre la lecture pesante, de mettre dans les livres ce genre
d'abréviations indues, le lecteur doit, lui, prononcer les formules de
politesse intégralement et non leurs abréviations.
Enfin, un autre signe de respect envers
l'Imam attendu ('aj) est d'éviter de toucher ses noms et
surnoms sans être en état de pureté rituelle (tahârah).
34-
Le Trente-quatrième devoir
(annexe
2 du 32e devoir)
Le croyant doit honorer notre Maître,
l'Imam du Temps (qu'Allah hâte son auguste Issue) lorsqu'il entend ou voit
ses noms et surnoms, et surtout celui d'al-Qâ'im, en se levant
et en posant la main sur la tête en signe de révérence.
Selon le Hadith, lorsque Du'bul
récitait un poème en la gloire des Ahl-ul-Bayt (p), l'Imam
al-Redhâ (p), qui était présent, se mit debout et posa sa
main sur la tête dès que le poète prononça le nom d'al-Qâ'im,
en priant Allah de hâter son Issue.(83)
De même, on rapporte que l'Imam
al-Sâdiq (p) se levait lorsqu'il entendit le nom d'al-Mahdî (p).(84)
On interprète le fait de devoir se
mettre debout lors de l'évocation de l'Imam al-Mahdî (p),
notamment de son surnom, al-Qâ'im, comme signifiant: «Nous sommes
prêts et préparés pour son Issue et pour le
soutenir».
Il y a une autre interprétation
à la nécessité de ce geste: chaque fois que le nom de
l'Imam attendu est prononcé, sa sainte existence invisible se
présente devant celui qui l'a prononcé, et cette venue commande
donc que l'on se lève par respect pour cette présence. En effet,
lorsqu'on a demandé à l'Imam al-Sâdiq (p) la raison de la
station debout des croyants lors de la prononciation du surnom d'al-Mahdî
(p), «al-Qâ'im», il expliqua: «En raison de la
longueur de son Occultation, l'Imam attendu, très affectueux envers ses
bien-aimés, regarde quiconque, parmi eux, l'évoque par ce surnom
qui rappelle son état (...). Il est donc normal que le serviteur se
lève par révérence au maître, lorsque celui-ci le
regarde avec son noble oeil, et qu'il prie Allah de hâter son
Issue».(85)
35-
Le Trente-cinquième devoir
Le croyant doit s'efforcer d'adopter une
attitude de recueillement et d'humilité lors de la mention ou de la
prononciation du nom de l'Imam du Temps ('aj).
En effet Allah, le Très-Haut, dit:
«Le moment n'est-il pas venu pour
ceux qui ont cru, que leurs coeurs s'humilient à l'évocation
d'Allah et devant ce qui est descendu de la vérité?».(86)
Or, l'Imam al-Bâqir (p) rappelle:
«Notre évocation (nous les Ahl-ul-Bayt) fait partie de
l'évocation d'Allah».(87)
Faisons nôtre donc cette supplication
du vendredi faite par l'Imam al-Sâdiq (p) dans laquelle il implore Allah,
l'Imam al-Mahdî (p) et tous les autres Imams (p) avec un coeur recueilli:
«Allâhumma innî ataqqarabu ilayka bi-qalbin
khâdhi'in wa ilâ waliyyika bi-badanin khâchi'in wa
ilâ-l-a'immati ar-râchidîna bi-fu'âdin
mutawâdhi'in» (O mon Dieu! Je recherche Ta proximité
avec un coeur soumis, celle de Ton Ami proche (waliyyuka) avec un corps
recueilli, et celle des Imams Bien-dirigés avec un for intérieur
humilié).(88)
36-
Le Trente-sixième devoir
Le croyant doit également avoir un
corps recueilli, c'est-à-dire qu'il dispose son corps et ses membres au
services de l'Imam du Temps ('aj) et de son Issue, comme le
sous-entend le du'â' précédent de l'Imam al-Sâdiq
(p): «Allâhumma innî ataqqarabu ilayka bi-qalbin
khâdhi'in wa ilâ waliyyika bi-badanin khâchi'in...»
(O mon Dieu! Je recherche Ta proximité avec un coeur soumis, celle de
Ton Ami proche (waliyyuka) avec un corps recueilli...)». (89)
En d'autres termes, il doit se mettre
à la disposition de l'Imam et à lui obéir par sa langue,
son coeur et ses actes.
37-
Le Trente-septième devoir
Eprouver de l'affection pour l'Imam
occulté est un autre devoir du croyant envers lui, car il est un membre
des Infaillibles dont l'amour est une obligation légale pour tout
croyant et toute croyante, amour qui constitue une partie intégrante de
la foi et une condition de l'acceptation des actes d'adoration, comme
l'affirment de nombreux hadiths concordants.
D'autre part, l'homme, de part sa nature, est
porté à aimer le maître des bienfaits qu'il reçoit.
Or, les innombrables bienfaits et bénédictions divins, les
différentes denrées alimentaires et tous les autres
délices, accordés aux serviteurs, ont pour cause et
intermédiaire l'Imam du Temps, la Preuve vivante d'Allah sur terre.
Les deux hadiths suivants sont suffisamment
clairs pour nous en convaincre:
Allah - Il Puissant et Sublime - dit à
Son Messager (P): «O Mohammad! Aime-le (l'Imam al-Mahdî), car Je
l'aime et J'aime quiconque l'aime!».(90)
Le Messager d'Allah (P) dit: «Et
quiconque aimerait rencontrer Allah avec une foi accomplie et un islam
irréprochable, qu'il aime al-Hujjah (la Preuve d'Allah),
Sâhib al-Zamân (le Maître du Temps), al-Montadhar
(l'Attendu)».(91)
38-
Le Trente-huitième devoir
Il est du devoir du croyant de faire aimer
aux autres croyants l'Imam attendu (p), de susciter son amour dans leurs
coeurs, et non le faire détester d'autrui.
L'Imam al-Sâdiq (p) dit:
«Qu'Allah entoure de Sa Miséricorde tout serviteur qui nous fait
aimer des gens et ne nous fait détester d'eux».(92)
Et :
«Qu'Allah entoure de Sa
Miséricorde tout serviteur qui attire l'amour des gens envers nous, en
leur parlant de ce qu'ils savent et de s'abstenir de ce qu'ils renient».(93)
39-
Le Trente-neuvième devoir
Le croyant doit ressentir et manifester le
désir de rencontrer l'Imam attendu (p) et de le voir. Ceci, on peut le
déduire de certains du'â', tels que le célèbre Du'â'
al-Nudbah, faits par les Infaillibles (p) le concernant: «Il m'est
pénible de voir les gens sans te voir et sans entendre de toi ni un
bruit ni de conciliabules».(94)
Selon le hadith, un jour l'Imam Ali (p),
parlant de l'Imam al-Mahdî, pointa sa main vers sa poitrine et poussa un
soupir exprimant son désir de voir l'Imam attendu (p).(95)
40-
Le Quarantième devoir
(annexe
du précédent devoir)
Le croyants doivent implorer et prier Allah
constamment de leur accorder l'opportunité de voir et de rencontrer
l'Imam du Temps (p), en étant dans une position de pouvoir le contenter
et d'être au nombre de ses partisans. En d'autres termes nous devons
espérer être en parfaite foi, lors de notre rencontre avec l'Imam,
afin que nous soyons parmi ses partisans et soutiens et non au nombre de ceux
qui font l'objet de sa colère et de son mécontentement.
En effet, l'Imam al-Sâdiq (p) dit :
«Lorsque l'un de vous souhaite voir al-Qâ'im, qu'il
souhaite le voir en étant en bon état (spirituel), car Allah a
envoyé Mohammad comme une miséricorde et Il enverra
al-Qâ'im comme une vengeance (justicier)».(96)
Ceci dit, "voir et rencontrer"
l'Imam al-Mahdî (p) pourraient avoir lieu aussi bien pendant son
Occultation que lors de sa réapparition. Dans le premier cas, il arrive
qu'on le voie aussi bien en état de sommeil qu'en état de
d'éveil, bien que ce ne soit pas quelque chose de courant et que cela
n'arrive pas tous les jours. En tout état de cause, il faut toujours
former le souhait et le voeu sincères de le voir autant pendant
l'Occultation que lors de sa réapparition, aussi bien dans le sommeil
que dans l'éveil. Pour que ce souhait se réalise, il faut
demander à Allah continuellement de nous gratifier de cet honneur, tout en
déployant tous nos efforts de perfectionnement de notre foi afin
d'atteindre à ce but honorable.
Ce désir de voir et de rencontrer
l'Imam occulté ('aj) que les croyants ont à exprimer
sans relâche, on peut le percevoir, dans les du'â' suivants, entre
bien d'autres, prescrits par les Imams d'Ahl-ul-Bayt (p):
Ainsi dans Du'â' al-'Ahd(97)
rapporté de l'Imam al-Sâdiq (p), on lit: «O mon Dieu!
Fais-moi voir la sortie bien-dirigée (de l'Imam al-Mahdî) et le
halo louable (qui illumine son visage), et embellis mon oeil par un regard de
ma part vers lui».
Dans un autre du'â': «Allâhumma
innî as'aluka an turînî waliyya Amrika dhâhiran
nâfith-il-amri» (Mon Dieu! Je t'implore de me faire voir le
Maître de Ton Ordre victorieux et obéi».(98)
Dans Du'â' al-Nudbah:
«Fais que nous soyons au nombre de ceux dont les yeux se
réjouissent de sa vue».(99)
D'autre part, selon l'Imam al-Sâdiq
(p): «Quiconque lit
Et:
«Quiconque lit après chaque
prière quotidienne obligatoire le du'â' suivant, verra l'Imam
«M. H. M. D.» Ibn al-Hassan - que la paix soit sur lui et
sur ses ancêtres - soit en éveil soit en sommeil».(101)
Ce du'â' commence par : «Bism-illâh-ir-Rahmân-ir-Rahîm.
Allâhumma balligh Mawlânâ Sahib Azzamân,
aynamâ kâna wa haythamâ kâna min
machâriq-il-ardhi...» (Au Nom d'Allah le Clément, le
Miséricordiuex. O notre Dieu! Transmets à notre Maître, le
Maître du Temps, où qu'il se trouve et où qu'il soit, dans
les orients de la terre...).(102)
41-
Le Quarantième et unième devoir
Le croyant doit se rendre dans les endroits
et les lieux où il est probable que l'Imam al-Mahdî (p) "se
présente", tels que la Mosquée d'al-Sahlah (près de
Kûfa en Irak), la mosquée de Jam-Karân (près de Qom
en Iran) etc, notamment pendant les jours ou les heures indiqués dans
les hadiths ou les témoignages sûrs, comme c'est le cas de
'Arafât (à la Mecque) le jour de 'Arafah (le 9 du mois de thil-hajjah).(103)
Les autres endroits et occasions où il
est probable que l'Imam (p) "se présente" sont:
Les réunions et les conférences
où l'on évoque ses vertus et ses mérites en particulier et
ceux des autres Infaillibles (p) en général, ou bien où
l'on commémore leur martyre et pleure leurs calvaires;
Les cours religieux;
Les cortèges funèbres de ses
adeptes intimes;
Les jours saints et bénis, tel que le
'Ïd al-Adh-hâ (la Fête du Sacrifice) et le 'Ïd
al-Ghadîr.
42-
Le Quarante-deuxième devoir
L'absence de l'Imam al-Mahdî (p) et le
fait de n'avoir pas l'occasion de le rencontrer doivent susciter chez le
croyant le même sentiment de tristesse et d'affliction qu'il
éprouverait lors de la disparition d'un proche parent ou d'un
bien-aimé.
Dans Du'â' al-Nudbah, fait par
les Infaillibles (p), ce sentiment de douleur est exprimé presque
à chaque ligne et du début à la fin: «N'y a-t-il
personne qui m'accompagne pour prolonger avec lui les pleurs et les
lamentations (pour l'absence de l'Imam Bien-aimé)!».
En fait, ce du'â' consacré
à l'Imam al-Mahdî (p) et dont le titre lui-même est
évocateur (Elégie) en dit long sur l'importance de la
manifestation par le croyant de ses sentiments d'affliction pour l'absence
d'al-Hujjah ibn al-Hassan al-'Askarî (p).
Le croyant doit éprouver beaucoup de
peine non seulement pour l'absence de l'Imam (p), mais également pour
tous les malheurs, les drames et les calvaires qu'ont connus, lui et ses
prédécesseurs et ascendants, les Imams d'Ahl-ul-Bayt (p), comme
en témoigne ce hadith attribué aux Infaillibles (p): «Le souffle
même de celui qui est attristé par notre sort (nous les
Ahl-ul-Bayt) et affligé par l'oppression et l'injustice dont nous sommes
victimes est glorifications (tasbîh)(104),
et son souci pour nous est acte d'adoration...».(105)
Il va de soi que la douleur ressentie par les
croyants pour l'Occultation de l'Imam (p), pour l'usurpation de ses droits et
pour tous les malheurs qu'il a subis, est un signe d'affection et une preuve
d'amour envers lui.
Enfin, parlant du futur Imam du Temps ('aj),
l'Imam al-Redhâ le décrivait comme étant «Celui que
pleurent les habitants du Ciel et de la Terre».(106)
43-
La Quarante-troisième devoir
(annexe
du précédent devoir)
En plus d'avoir des sentiments d'affliction
pour l'absence de l'Imam (p), il est recommandé , comme on a pu le
remarquer à travers les hadiths des Ahl-ul-Bayt (p), de le pleurer et de
pleurer sur son sort, sur ses malheurs, ses difficultés et sur ses
afflictions, et à défaut de pouvoir verser des larmes et de
gémir, le croyant doit affecter de pleurer.
L'Imam Ja'far al-Sâdiq (p) soulignant
l'importance et le mérite des larmes versées sur les Ahl-ul-Bayt
(p), dit: «Quiconque verse une petite larme de la taille de l'aile d'une
mouche, en nous évoquant ou en entendant quelqu'un nous évoquer,
Allah lui pardonne ses péchés, lors même qu'ils
étaient comparables à l'écume de la mer».(107)
Et :
«Par Allah! Votre Imam sera
occulté durant de longues années de votre existence et vous serez
tellement éprouvés que l'on se demandera: est-il mort,
assassiné?! A-t-il péri?! Dans quelle vallée a-t-il
disparu?! Et les yeux des croyants seront remplis de larmes».(108)
D'autre part l'Imam al-Sâdiq (p)
lui-même donnait l'exemple, en se lamentant par anticipation, sur le
drame du futur Imam al-Mahdî (p).
Ainsi, Sadîr al-Sayrafî
témoigne: «Je me suis rendu avec al-Mufadh-dhal ibn 'Amr,
Abû Baçîr et Ibn Taghlib chez notre Maître, Abû
'Abdullâh al-Sâdiq (p), et nous l'avons vu assis par terre, portant
un vêtement khaybarite sans poche et aux manches courtes. Il pleurait
comme une mère affligée par la perte de ses enfants. La tristesse
marquait ses joues dont les protubérances étaient fortement
affectées (...) et se lamentait en disant: - "Mon maître! Ton
Occultation m'a privé de sommeil, a rendu mon lit étroit et
arraché le repos de mon coeur..." Une grande tristesse nous a alors
sidérés et un sentiment d'affliction a brisé nos coeurs
à la vue de cette scène pathétique qui nous a fait penser
à un événement ou un drame gravissime qui aurait
frappé l'Imam (...). Aussi, lui avons-nous dit: «Qu'Allah ne
laisse jamais pleurer tes yeux, ô toi le meilleur de l'humanité!
Quel événement fait-il épuiser ainsi toutes tes larmes,
cause-t-il tant de pleurs et te met-il dans cet état de deuil!?».
L'Imam (p) a poussé alors un profond soupir qui a fait gonfler son
ventre et dit: «Quel malheur! J'ai lu ce matin le livre d'al-Jafr, lequel
comprend la science des trépas, des malheurs et des détriments,
ainsi que la science des événements passés et à
venir jusqu'au Jour de
44-
Le Quarante-quatrième devoir
Le croyant doit s'efforcer également
de faire pleurer les autres sur l'absence de l'Imam al-Mahdî ('aj)
et sur les supplices, les drames, les malheurs, les difficultés et les
afflictions qu'ont vécus lui et ses prédécesseurs
d'Ahl-ul-Bayt (p), en relatant et décrivant les péripéties
tragiques et pathétiques de leur vie.
Selon les Imams d'Ahl-ul-Bayt (p):
«Quiconque pleure ou fait pleurer (sur nous) ira au Paradis, et quiconque
(faute de pouvoir verser ses larmes) affecte de pleurer ira au Paradis».(111)
45-
Le Quarante-cinquième devoir
Il est recommandé que le croyant lise Du'â'
al-Nudbah(112), déjà
cité, destiné spécifiquement à l'Imam
al-Mahdî ('aj) et rapporté de l'Imam al-Sâdiq (p).
On peut dire cette prière de demande n'importe
quand, mais la Tradition commande sa lecture pendant les quatre jours de
fête, c'est-à-dire le vendredi, la fête du Fitr
(de Ramadhan), la fête d'al-Adh-hâ (Sacrifice) et la
fête d'al-Ghadîr. Il est dit aussi que sa lecture est
aussi recommandée(113) la veille du
vendredi que pendant les quatre fêtes précitées. D'autre
part, il est recommandé d'accomplir deux rak'ah de prière
après la lecture de ce du'â'.
46-
Le Quarante-sixième devoir
Il faut que le croyant évoque autant
que possible, partout et à tout moment l'Imam al-Mahdî (p) dans
son coeur, dans son esprit et par sa langue.
Son évocation est
particulièrement recommandée pendant les jours et les occasions
qui lui sont spécifiques, tel que le vendredi, la veille et le jour du
15 Cha'bân (jour anniversaire de sa naissance), les nuits d'al-Qadr et
après les prières quotidiennes obligatoires, la veille et le jour
du 10 Moharram, le jour de la fête de Nourouz, la veille (au soir) du
lundi et du jeudi (pendant laquelle les actes des croyants sont
présentées à l'Imam - p -), à l'heure de coucher,
le dernier tiers de chaque nuit (où l'Imam se trouve en état de
prière, de recueillement et de pleurs), à l'aube et après
la prière du matin, au début de midi et après la
prière de midi, après la prière de l'après-midi et
au moment du coucher du soleil, le jour de 'Arafah, les jours de fête (la
fête d'al-Adh-hâ', la fête de Ramadhân, la
fête d'al-Ghadîr), ainsi que les jours anniversaires de la
naissance et du martyre de tous les Infaillibles (p).
Quant aux lieux spécifiques où
il est très recommandé d'évoquer l'Imam al-Mahdî ('aj)
et de le garder présent à l'esprit, ce sont Masjid
(mosquée) al-Harâm(114),
Masjid al-Sahlah(115), Masjid al-Kûfa,
Masjid Jam-Karân(116), Masjid Zayd,
Masjid S'sa'ah(117),
al-Sirdâb (cave) al-Muqaddas (sanctifié), 'Arafât, les
mausolées des Infaillibles, notamment à Karbalâ', et les
réunions consacrées à l'invocation d'Allah et à
l'évocation des vertus, des mérites et des malheurs de Son
représentant sur terre, l'Imam al-Mahdî et ses saints
prédécesseurs d'Ahl-ul-Bayt (p).
En bref, évoquer l'Imam al-Mahdî
(p) dans toutes ces occasions ne consiste pas seulement à le garder
présent à l'esprit et dans le coeur, mais aussi et surtout
prendre conscience de sa place auprès d'Allah, de son rôle
grandiose et primordial dans le salut de l'humanité, du grand sacrifice
que représente son Occultation, pour lui et pour les siens.
Et pour que le croyant montre cette prise de
conscience de la haute position de l'Imam, il doit la traduire par des actes en
effectuant les ziyârah (visites pieuses) qui lui sont
consacrées, les du'â' prescrit s en son honneur et les
prières en vue de hâter sa réapparition.
47-
Le Quarante-septième devoir
(annexe
du précédent devoir)
Le croyant doit se rappeler et
présenter à sa mémoire l'Imam al-Mahdî (p) pendant
tous les actes d'adoration, recommandées et obligatoires, y compris, ses
prières quotidiennes obligatoires et penser non seulement qu'il est en
présence d'Allah mais également en présence de Son
représentant sur terre, lequel, comme observateur, le regarde et voit ce
qu'il fait.
Par exemple, lorsqu'il dit dans ses
prières: «Guide-nous dans le droit chemin, chemin de ceux que Tu
as comblés de faveurs» (ihdinâ
ç-çirât-al-mustaqîm-a, çirât-al-athîna
an'amta 'alayhim ...), il doit se rappeler l'Imam al-Mahdî (p), car
c'est lui le droit chemin et l'incarnation parfaite des faveurs d'Allah.
Et lorsqu'il dit dans la séquence de tachahhud
de sa prière: Allâhumma çalli 'alâ Muhammadin
wa âle Muhammad (O mon Dieu! Prie sur Mohammad sur la
progéniture de Mohammad), il doit penser à l'Imam (p), car il est
l'incarnation par excellence de la progéniture de Moahammad (P).
Il en va de même, quand il dit dans la
séquence d'al-Salâm: Assalâmu 'alaynâ wa
'alâ 'ibâd-illâh-iç-çâlihîn
(Que la paix soit sur nous et sur les bons serviteurs d'Allah) ou encore: Assalâmu
'alaykum wa rahmat-ull-ahi wa barakâtuh (Que la paix et la
miséricorde d'Allah soient sur vous), il doit se rappeler que c'est
al-Mahdî qui est l'Imam authentique, le bon serviteur d'Allah, et le
Guidant-bien-Guidée de la Umma.
De même, le croyant est tenu de penser
à son Imam, dans son agenouillement, sa prosternation et son qunût
et méditer sur lui lorsqu'il s'apprête à dire Allâhumma
çalli 'alâ Muhammadin wa âle Muhammad.
48-
Le Quarante-huitième devoir
Le croyant est tenu de prier Allah pour qu'il
soit au nombre des adeptes et des partisans fervents et sincères de
l'Imam al-Mahdî (p) dans ce monde et dans l'au-delà, car c'est
là une des conditions de la félicité du Musulman.
Pour ce faire, il peut lire les
différents du'â' prescrits à cet effet par les Imams
d'Ahl-ul-Bayt (p), et tout particulièrement Du'â' al-'Ahd(118) (Pacte).
Etre un adepte fervent de l'Imam
al-Mahdî (p) doit constituer le premier souhait de tout Musulman,
à en croire le hadith suivant du Messager d'Allah (P), qui relate:
«Lorsqu'Allah a créé
Ibrâhîm al-Khalîl et ouvert ses yeux, il regarda du
côté du Trône et y vit une lumière. Aussi
questionna-t-il:
- Ô Mon Dieu et mon Maître!
Qu'est-ce que cette lumière?
- C'est Mohammad, Mon élu pur (çafiyyî),
ô Ibrâhîm!, lui répondit Allah.
- Ô Mon Dieu et mon Maître! Je
vois à côté de cette lumière une autre!,
s'étonna Ibrâhîm.
- C'est 'Ali, le défenseur victorieux
de Ma Religion, ô Ibrâhîm!, lui expliqua Allah.
- Ô Mon Dieu et mon Maître! Je
vois à côté de ces deux lumières une
troisième!, questionna encore Ibrâhîm.
- C'est Fâtimah! Elle suit son
père et son mari. Elle a sevré de l'Enfer ceux qui l'aiment,
ô Ibrâhîm!
- Ô Mon Dieu et mon Maître! Je
vois à côté de ces trois lumières deux autres!
- Ô Ibrâhîm! Ce sont
al-Hassan et al-Hussain qui suivent leur père, leur grand-père et
leur mère.
- Ô Mon Dieu et mon Maître! Je
vois neuf autres lumières qui entourent ces cinq!, dit
Ibrâhîm.
- Ô Ibrâhîm! Ce sont les
Imams, parmi leurs descendants! lui expliqua Allah.
- Ô Mon Dieu et mon Maître! Quels
sont leurs noms, demanda Ibrâhîm?
- Ô Ibrâhîm! Le premier est
'Ali ibn (fils de) al-Hussain, suivi de Muhammad ibn 'Ali, suivi de Ja'far ibn
Muhammad, suivi de Mûssâ ibn J'afar, suivi de 'Ali ibn
Mûssâ, suivi de Muhammad ibn 'Ali, suivi de 'Ali ibn Muhammad,
suivi d'al-Hassan ibn 'Ali, suivi de Muhammad ibn al-Hassan, al-Qâ'im (le
Résurrecteur), le Guide-bien-guidé (al-Mahdî).
- Ô Mon Dieu et mon Maître! Je
vois autour d'eux une multitude de lumière que Toi Seul peut
dénombrer!.
- Ô Ibrâhîm! Ce sont leurs
Chiites (adeptes) et fervents partisans!
- Ô Mon Dieu! Et à quoi
reconnaître leurs adeptes et fervents partisans, demanda
Ibrâhîm?
- A leurs cinquante et un rak'ah de
prière, à leur récitation à haute voix de la
formule: Bism-illâh-ir-Rahmân-ir-Rahîm
(Au Nom d'Allah, le Tout-Miséricordieux, le
Très-Miséricordieux), à leur qunût avant le
rukû' (genouflexion), à leur sajdat al-chukr (la
prosternation de remerciement), et au port de bagues à la main droite,
lui répondit Allah.
- Ô mon Dieu! Fasse que je sois au
nombre de leurs Chiites et fervents partisans, pria Ibrâhîm.
- Je te l'ai fait, l'exauça Allah.
Sur ce, Allah révéla le verset
coranique: «Wa inna min chî'atihi li-Ibrâhîm. Ith
jâ'a Rabbahu bi-qalbin salîm» (Du nombre de ses
Chiites, certes, fut Abraham. Quand il vint à son Seigneur avec un coeur
pur)(119)».(120)
49-
Le Quarante-neuvième devoir
Le croyant a le devoir de soutenir la Cause
de l'Imam (p), car soutenir la Cause de l'Imam revient à soutenir la
Cause d'Allah - Le Très-Haut -.
Par soutenir l'Imam al-Mahdî (p), nous
entendons faire ce qui l'agrée et s'efforcer de se conformer à sa
volonté et à ses objectifs. Quant à savoir comment et dans
quelle mesure ce soutien doit se présenter pour être valable, cela
dépend des époques, des endroits et des situations et varie selon
leurs changements circonstanciels. Ainsi, il y a une différence
évidente dans la manifestation de ce soutien lors de l'Occultation de
l'Imam ('aj) et lors de sa réapparition.
Dans le premier cas (lors de son Occultation)
le croyant soutient l'Imam (p) en s'éduquant islamiquement, en craignant
Allah constamment, en observant la taqiyyah (la dissimulation de
protection) quand cela serait nécessaire, en priant en vue de l'Issue
rapide du Résurrecteur attendu, en évoquant souvent ses vertus et
ses mérites, en s'affligeant pour ses souffrances, en soutenant ses
adeptes, en publiant et en diffusant les livres susceptibles de faire
connaître sa Religion et sa doctrine etc.
Dans le second cas (lors de sa
réapparition) le croyant est tenu de combattre sous ses ordres,
d'endurer les souffrances que son soutien lui causerait, de sacrifier ses
biens, sa vie etc. pour sa cause.
50-
Le Cinquantième devoir
(Annexe
du précédent devoir)
Le croyant doit former l'intention
sincère et dépouillée de toute hésitation et de
tout doute d'être déterminé et résolu à
soutenir l'Imam absent et de se mettre à son entière disposition
lors de sa réapparition.
L'Imam al-Sâdiq (p) dit à cet
égard: «En formant l'intention de vous mettre à la
disposition de l'Imam al-Mahdî (p) vous obtiendrez le mérite
spirituel (thawâb) de celui qui aura été
mort en martyr sous ses ordres, lors même que vous mourriez dans vos
lits».(121)
Et:
«Je ne me mets en dehors des martyrs de
Tufûf (Karbalâ')(122), ni
ne considère mon mérite spirituel comme étant
inférieur au leur, car j'ai l'intention d'apporter mon soutien ce
jour-là, si j'étais encore vivant. Il en va de même pour
nos Chiites (adeptes), lesquels seront considérés comme martyrs,
avec une telle intention, lors même qu'ils mourraient dans leurs
lits».(123)
51-
Le Cinquante et unième devoir
(Annexe
du quarante-neuvième devoir)
Chaque croyant est tenu d'oeuvrer en vue de
rassembler les autres croyants, de les unir et d'obtenir leur consensus pour
apporter un soutien unanime, massif et collectif à l'Imam attendu (p) et
à sa cause, la désunion et les fractures ne peuvent que nuire
à la Communauté des fidèles.
La nécessité de l'union des
croyants et de leur coopération pour la bonne cause est clairement
soulignée dans le Coran: «Ô les croyants! (..)
Entraidez-vous dans l'accomplissement des bonnes oeuvres et de la
piété...».(124)
L'Imam al-Mahdî (p) lui-même
insiste sur la nécessité de l'union des fidèles pour
réaliser leur espoir de le rencontrer:
«Si nos adeptes - qu'Allah les gratifie
de l'opportunité de Lui obéir - étaient unis dans les
coeurs pour tenir le pacte qui les lie, la bénédiction de nous
rencontrer ne serait pas retardée».(125)
52-
Le Cinquante-deuxième devoir
(Annexe
du quarante-neuvième devoir)
Le croyant doit prier Allah de le faire vivre
jusqu'à la réapparition de l'Imam al-Mahdî ('aj)
et de lui accorder le privilège d'être au nombre de son entourage,
de ses compagnons rapprochés et de ses soldats dévoués.
Pour espérer l'exaucement de cette prière, il peut recourir
à certains du'â' prescrits, tel que Ziyârat-al-Bay'ah
(Visite pieuse d'allégeance)(126),
attribué à l'Imam al-Sâdiq (p) et Du'â' al-'Ahd(127) déjà cité,
recommandé par les Ahl-ul-Bayt (p), lesquels expriment un tel
désir.
Ainsi, le croyant lit dans Du'â'
al-'Ahd par exemple: «Et fais de moi l'un de ses partisans, de ses
adeptes et de ses défenseurs, et donne que je sois au nombre de ceux qui
tombent en martyr sous ses ordres».
53-
Le Cinquante-troisième devoir
(Annexe
du précédent devoir)
La lecture du Du'â' al-Nûr
(ou al-'Ahd), déjà cité à plusieurs
reprises est particulièrement recommandée pour les croyants qui
aspirent à se rapprocher de l'Imam al-Mahdî (p).
Ainsi l'Imam al-Sâdiq (p) dit à
ce sujet: «Quiconque lit ce du'â' pendant quarante matinées,
sera au nombre des partisans de notre Résurrecteur. Et s'il venait
à mourir avant sa réapparition, Allah le sortira de sa tombe, et
lui accordera pour chaque mot (contenu dans ledit du'â') la
récompense de mille bonnes actions et lui enlèvera mille de ses
péchés».(128)
Notons à toutes fins utiles que ce
du'â' commence ainsi: «Allâhumma Rabb-al-Nûr-il-'adhîm
wa Rabb-al-Kursiyy-ir-rafî'...» (O mon Dieu, Seigneur de la
Lumière immense et Seigneur du Trône sublime...)
54-
Le Cinquante-quatrième devoir
Le croyant doit renouveler son serment
d'allégeance envers l'Imam al-Mahdî ('aj), sinon
après chaque prière obligatoire quotidienne, du moins une fois
par jour ou à défaut une fois par semaine.
L'allégeance signifie ici que le
fidèle s'engage à soutenir et à défendre la cause
de l'Imam avec sa vie et ses biens sans lésiner, pour ce faire, sur
aucun moyen à sa portée.
Il est utile de rappeler ici que dans son
sermon d'al-Ghadîr, le Messager d'Allah (P) ordonna à
toute la Umma de prêter serment d'allégeance aux Imams
infaillibles d'Ahl-ul-Bayt (p), et que la prestation de ce serment est l'une
des conditions nécessaires de la Foi, laquelle Foi ne se complète
que par l'accomplissement et le maintien de cette prestation
d'allégeance.
Prise dans ce sens, la prestation de serment
d'allégeance requiert certaines conditions, à savoir:
1- La détermination intime ou la
formation mentale de la ferme intention d'obéir totalement à
l'Imam (p), de le soutenir et de le défendre jusqu'à la
dernière goutte de sang et par tous les moyens disponibles.
2- La manifestation et de cette intention
d'allégeance et de cette détermination intime par la parole.
A ces deux conditions s'ajoute une
troisième, lorsque la prestation du serment d'allégeance aura
lieu pendant la présence et la réapparition de l'Imam ('aj),
à savoir que le fidèle doit taper de sa main sur la main de
l'Imam (p), lorsque celui-ci demande cette formalité. Mais le serment
d'allégeance sous cette dernière forme ne peut et ne doit se
faire qu'avec l'Imam lui-même ou son représentant particulier, et
elle est obligatoire, si l'Imam l'ordonne.
Il est donc interdit de prêter serment
d'allégeance sous cette forme, à quiconque d'autre que l'Imam
lui-même (p) durant son Occultation, lors même que la personne
à qui le fidèle prête serment serait une autorité
religieuse ou un faqîh réunissant les conditions requises de son
titre, peu importe que le serment d'allégeance soit fait pour lui
personnellement ou par délégation au nom de l'Imam (p).
L'Imam al-Sâdiq (p) dit à ce
propos à l'un de ses compagnons: «Ô Mufadh-dhal! Toute
prestation de serment d'allégeance, faite avant la réapparition
d'al-Qâ'im, sera un serment de mécréance, d'hypocrisie et
une duperie. Allah maudira celui qui prêtera un tel serment
d'allégeance et celui à qui il aura été
fait».(129)
En revanche, la prestation de serment
d'allégeance faite sous sa première forme et sans la
troisième condition peut se faire pendant son Occultation, et elle est
même très recommandée et mieux encore, elle constitue un
des signes de la foi.
Il y a beaucoup de textes attribués
aux Imams d'Ahl-ul-Bayt (p), qui mettent en évidence la
nécessité de prêter serment d'allégeance à
l'Imam al-Mahdî ('aj). Citons entre bien d'autres le Du'â'
al-'Ahd qu'il est recommandé de lire chaque jour après la
prière de l'aube, tout comme il est recommandé de renouveler la
prestation du serment d'allégeance et la lecture de ce Du'â'
après chaque prière quotidienne obligatoire ou une fois par jour,
ou chaque vendredi, ou même une fois dans la vie, comme nous le
recommande l'Imam al-Bâqir (p): «Quiconque lit ce du'â' une
fois dans sa vie (...) sera inscrit dans le registre d'al-Qâ'im
(le Résurrecteur). Et lorsque notre Résurrecteur
réapparaîtra, on l'appellera par son nom et le nom de son
père, et pour lui remettre ce registre en lui disant: «Tiens,
prends ce livre de pacte que tu as conclu avec nous dans la vie terrestre, et
ce conformément à la Parole d'Allah - Il est Puissant et Sublime
-, «sauf celui qui aura pris un engagement avec le Tout
Miséricordieux»(130)».
55-
Le Cinquante- cinquième devoir
Notre devoir de croyant est de prier et
d'implorer Allah avec application et insistance de nous gratifier de la
wilâyah de l'Imam al-Mahdî (p), c'est-à-dire de croire en
lui, d'éprouver de l'amour et de l'amitié pour lui, et de lui
obéir, car c'est de cette wilâyah que dépendra
notre bonheur dans ce monde et dans l'autre monde. Et plus notre rapport avec
cette wilâyah est solide plus notre position auprès
d'Allah et auprès de son représentant (p) sera
élevée.
Il est à noter qu'avoir la
wilâyah ne dépend pas uniquement des efforts et de l'action du
croyant, mais surtout et avant tout de la volonté d'Allah, il faut que
les croyants continuent inlassablement à supplier leur Créateur de
leur faire accéder à cette position privilégiée.
Allah -Gloire à Lui- dit: «Il
pourvoit aux besoins de qui Il veut; Il est le Fort, le Tout-Puissant!».(131)
56-
Le Cinquante- sixième devoir
Le croyant doit se surveiller en permanence
afin de s'assurer que le degré de sa piété et de sa
proximité de l'Imam al-Mahdî (p) n'aille pas diminuant ou
descendant. Et dès qu'il se rendrait compte qu'il y a un certain
laisser-aller ou relâchement dans l'accomplissement de ses obligations
envers Allah et de ses devoirs envers Son représentant attendu, il devra
se ressaisir et se mettre sur une pente montante.
D'autre part, le croyant doit se sentir
toujours en présence et sous la surveillance de l'Imam al-Mahdî ('aj).
Aussi doit-il éviter de commettre le moindre geste, le moindre mouvement
qui puisse mécontenter l'Imam ou s'opposer à sa volonté.
Il doit essayer toujours de faire en sorte que ses actes aient
l'agrément de l'Imam, car l'agrément de l'Imam est
l'agrément d'Allah.
Selon de nombreux hadiths, les actes des
Chiites sont présentés à l'Imam al-Mahdî (p),
notamment le lundi, le jeudi et le vendredi de chaque semaine. Il faut donc que
le croyant évite de commettre le moindre méfait qui susciterait
en lui le sentiment de honte devant son Imam, lorsque celui-ci examine sa
conduite.
La confirmation de l'examen des actes des
croyants par l'Imam al-Mahdî ('aj) est sous-tendue dans le
verset coranique suivant: «Et dis: Oeuvrez, car Allah va voir votre
oeuvre, de même que Son messager et les croyants»(132), dont l'interprétation est la
suivante: les actes de la Umma sont exposés au Prophète (p)
chaque lundi et chaque jeudi, et il les connaît ainsi. De même, ils
sont exposés aux Imams d'Ahl-ul-Bayt (p), lesquels sont
désignés dans le verset par le mot «les croyants».(133)
L'Imam al-Sâdiq (p) fait la même
affirmation: «Les actes sont montrés chaque jeudi au Messager
d'Allah et aux Imams».(134)
En d'autres termes, et pour
récapituler, disons que le croyant est tenu de surveiller tous ses
actes, gestes et paroles afin de s'assurer qu'ils sont conformes aux principes
et à la volonté de l'Imam, sachant que l'Imam est partout avec lui
et observe tous ses actes, comme l'affirme lui-même dans un document qui
porte son autographe: «Nous sommes au courant de vos nouvelles, et rien
ne nous échappe de vos faits»(135)
et l'Imam d'ajouter: «Nous ne négligeons pas vos efforts envers nous
ni n'oublions vos évocations de nos souvenirs».(136)
Pour éviter toute confusion dans les
esprits, il faut noter que le but principal et l'intention essentielle du
croyant doivent être toujours l'obtention de l'agrément d'Allah,
en sachant que cet agrément est la raison d'être de son Imam et
l'objectif vers lequel Il veut conduire les croyants. Or le croyant ne peut
obtenir l'agrément d'Allah et de Son représentant sur Terre qu'en
suivant scrupuleusement les enseignements de Sa Religion et les directives de
Son représentant, et surtout en obéissant aux ordres de celui-ci
(p).
Il va sans dire que la surveillance du soi et
le perfectionnement de cette surveillance ne peuvent se réaliser que
progressivement et requièrent des efforts soutenus et une vigilance
continuelle.
57-
Le Cinquante- septième devoir
(Annexe
du cinquante-sixième devoir)
Les croyants doivent implorer leur Seigneur
pour qu'Il leur fasse conserver la position qu'ils ont atteinte dans leur amour
et leur dévouement pour l'Imam al-Mahdî (p), et pour qu'ils ne
perdent pas ce privilège et cette bénédiction.
Ainsi, si le croyant s'estime être au
nombre des partisans et des adeptes fidèles de l'Imam ('aj),
par exemple, il doit prier Allah de ne pas lui faire perdre cette place
bénie, comme cela est indiqué dans un célèbre
du'â': «Et ne substitue pas d'autres à nous, car le fait de
nous faire remplacer par d'autres est facile pour Toi, mais trop dur pour
nous...» (Wa lâ tastabdil bi-nâ ghayranâ,
fa-inna-stibdâlaka bi-nâ ghayranâ 'alayka yasîr-un
wahuwa 'alaynâ kathîr-un).(137)
58-
Le Cinquante- huitième devoir
Les croyants sont tenus de défendre la
cause de l'Imam (p) et protéger l'intégrité de sa Religion
et des Traditions du Prophète (P), dont il est le gardien.
Cette défense consiste à mettre
en évidence et à diffuser le vrai savoir et
En effet le Prophète (P) dit:
«Si les hérésies prévalent au sein de ma Umma, le
connaisseur doit faire connaître ses connaissances. S'il ne le fait pas,
la malédiction d'Allah descendra sur lui».(138)
59-
Le Cinquante-neuvième devoir
Le fidèle est tenu de servir ou de se
mettre au service de l'Imam al-Mahdî ('aj) autant que faire se
peut. Ceci semble d'autant plus comme un devoir élémentaire
envers son Eminence que les anges et prophètes s'enorgueillissent
d'être à sa disposition. Le grand Prophète al-Khidhr (p),
malgré sa haute position auprès d'Allah n'est-il pas au service
de l'Imam du Temps (p)!? L'Imam al-Sâdiq (p) résume dans les
termes suivants ce qui précède: «Si je venais à
vivre jusqu'à sa venue (d'al-Mahdî), je me mettrais à son
service tout au long de ma vie».(139)
En fait, si servir un croyant est, comme on
le sait, un acte très recommandé en Islam et appelle une grande
récompense spirituelle, servir l'Imam du Temps et le Commandeur de tous
les croyants est a fortiori plus recommandé et constitue l'un des
meilleurs actes de piété.
Il est significatif à cet égard
de jeter un coup d'oeil sur le petit dialogue entre 'Îssâ fils de
Marie et les apôtres: «O masse d'apôtres! J'ai quelque chose
à vous demander. Accédez donc à ma demande. - Ta demande
est acceptée, ô Esprit de Dieu!, répondirent les
apôtres. 'Issâ se leva et lava leurs pieds. Les apôtres
dirent: - C'était plutôt à nous de te laver les pieds,
ô Esprit de Dieu! - La personne qui mérite le plus d'être servie,
c'est le savant. Si je me suis humilié ainsi devant vous, c'est pour que
vous vous humiliez devant les gens de la même façon dont je me
suis humilié devant vous, après ma disparition».(140)
La nécessité de servir l'Imam
étant établie, il reste à savoir comment se mettre
à son service. On peut servir l'Imam al-Mahdî (p) en rendant
différents services à ses fidèles amis, ses fervents
adeptes, ses sincères partisans, en résolvant leurs
problèmes, en subvenant à leurs besoins, ou en tenant des
réunions consacrées à l'évocation de ses
mérites et de sa haute position auprès d'Allah, en publiant des
livres sur lui et traitant de sa cause, en construisant des écoles
religieuses dans l'intention de le servir.
Il est à noter qu'il y a une
différence entre servir l'Imam (p) et le soutenir, car le premier est
plus général que le second dans le sens que le service peut
être considéré comme une sorte de soutien alors que le
soutien ne peut tenir lieu de service, étant donné que ce dernier
exige l'action et la présence directe du serviteur, alors que le soutien
peut se faire indirectement.
Une autre différence entre le service
et le soutien est que le premier implique l'humilité et la modestie du
serviteur devant le maître, alors que le second non. Toutefois, si le
soutien est fait dans l'intention express de servir, et avec l'implication de
la personne directement dans l'action de soutien, auquel cas, il aura valeur de
service.
60-
Le Soixantième devoir
Il est indiqué que le croyant vive
dans l'attente impatiente de l'Issue et de la Réapparition de l'Imam
al-Mahdî ('aj). Il doit attendre sa sortie, jours et nuits,
à toutes heures et à tous moments.
L'Imam al-Sâdiq (p) dit à ce
sujet: «Heureux soient les adeptes du Résurrecteur, qui attendent
sa réapparition lors de son Occultation et qui lui obéissent lors
de son Issue. Ceux-là sont les amis d'Allah, qui n'éprouveront
aucune crainte et qui ne seront pas affligés».(141)
L'Imam 'Ali ibn al-Hussayn (p) dit:
«Les gens de l'époque de son Occultation, qui reconnaissent son
Imamat et qui attendent impatiemment son Issue sont les meilleurs des gens de
toutes les autres époques».(142)
Parlant de l'Imam du Temps ('aj),
l'Imam Muhammad ibn 'Ali al-Taqî (p) dit : «C'est le Mahdî
dont on doit attendre l'Issue pendant son Occultation et à qui l'on doit
obéir lors de sa réapparition»(143)
et: «Les croyants sincères attendront alors impatiemment son Issue
et les sceptiques le renieront».(144)
Évoquant les futures
générations qui vivraient à l'époque de
l'Occultation de l'Imam al-Mahdî (p), et qui désireraient le voir
sans le pouvoir, l'Imam al-Sâdiq (p) dit: «Alors, ils devront
attendre et prévoir sa sortie matin et soir».(145)
Selon de nombreux hadiths l'attente de
l'Issue (la réapparition de l'Imam al-Mahdî - 'aj -) fait
partie de la Religion d'Allah et elle est obligatoire pour tout le monde et
à toutes les époques, et non seulement après son Imamat ou
lors de son Occultation, puisque ces hadiths nous apprennent que les Musulmans
de l'époque de ses prédécesseurs attendaient son Issue
bénie.
Il est à noter - et c'est une
évidence - que l'attente de l'Issue de l'Imam ('aj) n'appelle
la récompense spirituelle d'Allah que si elle se fait dans la pure
intention de s'approcher d'Allah - Il est Puissant et Sublime - tout comme les
autres actes d'adoration, tels que la Prière, le jeûne, le
Pèlerinage, qui ne sont acceptés que s'ils sont accomplis avec
l'intention de plaire à Allah uniquement.
Il reste à rappeler que
«l'intention de se rapprocher d'Allah» revêt plusieurs formes
dont la meilleure est celle d'obéir à Allah et de L'adorer, parce
qu'Il mérite obéissance et adoration, et non par désir de
gagner le Paradis ni par crainte d'encourir Son Enfer.
Récapitulons pour mieux saisir notre
devoir de croyant vis-à-vis de l'Imam du Temps ('aj). L'attente
de son Issue et son obligation ne se limitent pas à une époque
spécifique ni à un lieu particulier ni à des circonstances
spéciales: le croyant est tenu d'attendre cette Issue sans discontinuer
et de ne jamais en être distrait, à aucun moment et nulle part.
Etre désespéré de l'Issue et de la réapparition de
l'Imam est défendu, car la perte d'espoir en Allah est interdit d'une
façon absolue.
Donc quiconque serait gagné par un tel
sentiment de désespoir ne pourrait pas vivre l'état d'attente
dont tout croyant est tenu. Bien plus, même un état de
désespoir partiel ou momentané n'est pas permis, ou en d'autres
termes, on ne doit pas perdre l'espoir en l'avènement de l'Imam et en
son Issue pendant un laps de temps déterminé, en se disant ou en
pensant par exemple que l'Imam ne réapparaîtrait avant 50 ans, ou
dans une semaine, ou ce matin etc.
Car, en écartant la possibilité
de la réapparition de l'Imam attendu pendant un temps précis, le
croyant sera porté à ne plus attendre son Issue pendant ce laps
de temps, ce qui est contraire à son obligation de vivre continuellement
et sans interruption dans l'état d'attente du Résurrecteur.
Le moment de l'Issue pourrait être
avancé ou retardé et dépend de la réunion de
conditions et de causes dont la connaissance n'est pas à notre
portée. Il est donc impossible de déterminer la date de la
réapparition de l'Imam du Temps, et de nombreux hadiths nous
recommandent de ne pas essayer de fixer ou de prévoir une date ou un
délai pour l'Issue, et nous demandent de l'attendre à tout
instant.
L'Imam 'Ali al-Naqî (p) prévient
à cet égard: «Attendez-vous à l'Issue, même
au-dessous de vos pieds (c'est-à-dire de là où vous ne
vous l'attendez point)».(146)
61-
Le Soixante et unième devoir
Les croyants doivent prier Allah, chaque nuit
et à toutes heures de hâter l'Issue de l'Imam al-Mahdî ('aj).
Il y a pour cela de nombreux du'â' destinés à cet effet,
notamment le Du'â' de l'Imam al-Redhâ (p), qui commence comme suit:
«Allâhumma-dfa' 'an waliyyika
wa khalîfatika wa hujjatika 'alâ khalqika...»
(Ô mon Dieu! Protège Ton Ami, Ton Lieutenant et Ton Argument
auprès de Ta créature...».(147)
62-
Le Soixante-deuxième devoir
Le croyant se doit de se préparer et
de se tenir prêt pour la réapparition de l'Imam attendu (p),
c'est-à-dire de se mettre en situation d'attente d'un grand
événement et d'une haute autorité morale et spirituelle
révérée, et de prendre conscience qu'il attend la rencontre,
la présence et le gouvernement de l'Imam al-Mahdî (p).
Se préparer signifie dans ce cas: se
doter d'une haute morale, éduquer son âme, parfaire sa conduite,
perfectionner sa religion et sa piété afin qu'il soit digne de
compter parmi les serviteurs et les soldats de l'Imam (p).
L'Imam al-Sâdiq (p) définit et
résume ce devoir dans les termes suivants: «Quiconque aimerait
avoir le plaisir de figurer parmi les compagnons d'al-Qâ'im (le
Résurrecteur), doit attendre. Et dans cette attente, il doit se
comporter avec piété et s'armer de nobles
caractères».(148)
63-
Le Soixante-troisième devoir
Le croyant doit se résigner à
attendre l'Issue de l'Imam (p) sans se montrer trop pressé ou impatient.
Il est tenu certes de prier Allah de hâter sa réapparition, mais
sans éprouver ou manifester un sentiment d'impatience, si cette Issue
tarde à venir, en disant ou se disant par exemple: «Mais pourquoi
al-Mahdî (p) tarde-t-il tant!?» ou bien: «Que l'Occultation
est longue! Cela suffit! Nous ne pouvons plus attendre! Que son Issue tarde
à notre impatience!».
Le croyant doit donc faire preuve de patience
et de résignation, accepter le Décret et la Décision
d'Allah et éviter d'objecter à la prolongation de l'Occultation
de Son Waly (Ami).
Lorsque quelqu'un demanda à l'Imam
al-Sâdiq (p): «C'est pour quand cette affaire que vous attendez!
Elle tarde à notre impatience!» L'Imam (p) répondit:
«Que ceux qui sont pressés périssent et que les Musulmans
soient sauvés!».(149)
L'impatience et la hâte sont des
défauts susceptibles de conduire à des attitudes condamnables. Le
fait d'avoir hâte ou d'être impatient de voir sortir l'Imam
al-Mahdî pourrait inciter le croyant à croire au premier faux
Mahdî se proclamant «le guide attendu», par exemple, ce qui
le condamne à l'égarement et à l'égarement de ceux
qui le suivraient dans cette voie. De plus, l'impatience pourrait amener le
croyant au désespoir, et à douter des affirmations des
Ahl-ul-Bayt (p) relativement à l'Issue, ou à finir par renier le
principe même de l'existence et de la réapparition de l'Imam du
Temps, ce qui déboucherait sur l'abandon de ses devoirs envers le Guide
attendu et à la cessation de ses prières en vue de sa
réapparition.
En fait, le croyant doit s'efforcer d'adopter
une attitude pareille à celle recommandée par l'Imam
al-Mahdî (p) lui-même dans le du'â' suivant:
«Ô mon Dieu! Tu es le
Tout-Connaisseur à Qui on n'apprend rien sur le moment le plus propice
à l'Issue de Ton Ami, et le plus convenable pour lui permettre de
réapparaître et de sortir de son Occultation. Gratifie-moi donc de
la patience nécessaire pour que je n'éprouve pas le désir
de voir se hâter ce que Tu retarderais, ni tarder ce que Tu
hâterais».
(wa anta-l-'âlimu ghayru-l-mu'allimu
bi-l-waqti-l-lathî fî-hi çalâhu amri waliyyika
fî-l-ithni lahu bi-idhhâri amrihi wa kachfi sitrih-i,
fa-çabbirnî 'alâ thâlika hattâ lâ
uhibba ta'jîla mâ akh-kharta wa lâ ta'khîra mâ
'ajjalta).(150)
64-
Le Soixante-quatrième devoir
Pour rester à l'abri de
l'égarement, le croyant se doit de lire le Du'â'
al-Gharîq, conformément à la recommandation suivante
de l'Imam al-Sâdiq (p):
«Vous serez gagnés un jour par
le doute et vous resterez sans étendard visible ni imam guidant. Et ne sortira
indemne de ce doute que celui qui lira le Du'â' al-Gharîq
(du noyé) que voici:
Yâ Allâhu! Ya Rahmânu!
Yâ Rahîmu! Ya Muqallib-al-qulûbi! Thabbit
qalbî 'alâ Dînik-a!
(Ô mon Dieu! Ô
Tout-Miséricordieux! Ô Très-Miséricordieux! Ô
Celui qui fait changer les coeurs! Affermis l'attachement de mon coeur à
Ta Religion!).(151)
65- Le Soixante-cinquième
devoir
De même le croyant est tenu d'implorer
Allah de préserver sa foi et sa religion des menées subversives
des satans, des mécréants, des hypocrites et des ennemis des
Ahl-ul-Bayt (p), et de les empêcher d'être en proie au scepticisme
et au doute.
Pour ce faire, il est recommandé de
lire du'â' al-Gharîq (du'â' du Noyé)
précité, surtout, après chaque Prière quotidienne
obligatoire:
Yâ Allâhu! Ya Rahmânu!
Yâ Rahîmu! Ya Muqallib-al-qulûbi! Thabbit
qalbî 'alâ Dînik-a!
(Ô mon Dieu! Ô
Tout-Miséricordieux! Ô Très-Miséricordieux! Ô
Celui qui fait changer les coeurs! Affermis l'attachement de mon coeur à
Ta Religion!).(152)
66-
Le Soixante-sixième devoir
Le croyant est tenu de prier Allah d'accorder
la victoire à l'Imam (p) sur les mécréants, les
athées, les hypocrites et sur tous les ennemis de la Religion.
Il suffit pour cela de lire quelques
du'â' prescrits à cet égard, et tout
particulièrement le Du'â' al-Nudbah déjà
cité.
Dans ce Du'â', on lit des passages qui
comportent justement des prières en vue de la victoire de l'Imam
al-Mahdî (p): Allâhumma wa aqim bihi-l-Haqqa wa ad-hidh
bihi-l-Bâtila (Et humilie par lui (l'Imam al-Mahdî) Tes
ennemis).
67-
Le Soixante-septième devoir
Les croyants doivent-ils se soulever et
entrer en rébellion ou en guerre contre le pouvoir et le Gouvernant
oppresseur et injuste pendant l'Occultation?
Que peut-on déduire des hadiths tels
que ceux qui suivent et qui sont attribués à l'Imam
al-Sâdiq (p): «Si tu vis sous un régime injuste et
oppressif, suis ton chemin et en croisant celui (un agent du régime) que
tu crains, salue-le. Car quiconque s'oppose à ce régime risque de
se faire tuer et de périr. Or, Allah dit: «Et ne vous jetez
pas par vos propres mains dans l'abîmes»(153)
et: «Personne parmi nous, nous les Ahl-ul-Bayt, ne se soulèvera
jusqu'à la sortie de notre Résurrecteur, pour combattre une
injustice ou recouvrer un droit, sans que l'épreuve ne l'éradique
et sans que son soulèvement n'augmente notre malheur et le malheur de
nos adeptes»? (154)
En fait les différents hadiths qui
traitent de ce sujet pourraient paraître de prime abord divergents ou
contradictoires pour le commun des mortels et les non-spécialistes, ce
qui est normal, car il faut savoir distinguer dans les hadiths ce qui est
authentique de ce qui est douteux, ce qui est dit à titre de taqiyyah
(dissimulation de protection), ce qui doit être précisé et
détailler par d'autres hadiths, ce qui nécessite d'être mis
dans son contexte pour être compris correctement, ce qui a une
portée générale et universelle de ce qui est ponctuel et
circonstanciel etc.
En outre, pour pouvoir tirer d'un hadith un
enseignement, une recommandation, une interdiction ou une obligation, il faut
surtout voir l'ensemble des hadiths relatifs au même sujet, ce qui ne
peut se faire que par ceux qui sont versés dans les sciences du Hadith,
les uléma et les faqih.
En tout état de cause, on peut dire
que ces hadiths dans leur ensemble n'interdisent pas la résistance au
pouvoir oppresseur et la lutte contre lui, mais mettent en garde contre des
actions qui pourraient exposer inutilement la vie des croyants, et surtout
l'élite d'entre eux, au danger et à l'anéantissement.
La règle générale est
donc de suivre l'opinion du mujtahid ou le dirigeant religieux qualifié
et remplissant toutes les conditions requises de cette dignité dans une
telle situation, car seule cette autorité spirituelle compétente,
désignée par la Charia pour diriger les croyants pendant
l'absence de l'Imam, peut déduire le jugement légal de l'ensemble
de ces hadiths. Et dès lors qu'il décrète le
soulèvement contre le gouvernant oppresseur, les croyants ont le devoir
de le suivre et de se conformer à ses directives. Ce faisant, s'il
mourait lors d'un tel soulèvement, il sera mort en martyr. C'est du
moins ce qui ressort de l'ensemble des hadiths qui traitent de sujet. En voici
un hadith assez représentatif :
68-
Le Soixante-huitième devoir
Le croyant doit éviter de
prévoir des dates précises pour la réapparition de l'Imam
al-Mahdî (p). Beaucoup de hadiths nous interdisent une telle pratique.
Ainsi, l'Imam al-Sâdiq (p) dit à
l'un de ses compagnons: «Ô Mofadh-dhal! Ne fixe pas de dates, car
quiconque fixe une date pour la réapparition de notre Mahdî, se
serait associé à la Science d'Allah et aurait prétendu
qu'Allah lui montre Ses Décrets!».(155)
Et lorsqu'un autre compagnon de l'Imam
al-Sâdiq (p) lui demanda s'il y avait une date précise à
l'avènement de l'Imam al-Mahdî ('aj), il répondit:
«Ceux qui fixent une date (à cet événement) mentent!
Ceux qui fixent une date à cet événement mentent! Ceux qui
fixent une date à cet événement mentent!».(156)
Par "ne pas fixer ou prévoir une
date", on entend qu'il ne faut que le croyant dise que l'Imam attendu (p),
réapparaîtra telle année, telle semaine, tel jour, telle
heure etc. Mais il peut mentionner les événements et les signes
qui précèdent son avènement, et à partir desquels
il peut parler de l'époque approximative de sa réapparition.
Lorsqu'Abû Baçîr demanda
à l'Imam al-Sâdiq (p): «Que je te sois sacrifié!
Quand al-Qâ'im (p) réapparaîtra, l'Imam
al-Sâdiq (p) lui répondit. - O Abâ Muhammad! Nous sommes
d'une famille qui ne fixe pas de date (à cet événement).
Muhammad (P) avait dit: « Sont menteurs ceux qui y fixent une
date». Et l'Imam d'ajouter: - Ô Abâ Muhammad! Cet
événement sera précédé de cinq signes
précurseurs: le premier sera le Cri au mois de Ramadhân, puis la
sortie (la révolte) d'al-Sufiyânî, la sortie
d'al-Khurâsânî, l'assassinat d'al-Nafs al-Zakiyyah,
l'engloutissement dans le désert».(157)
60-
Le Soixante-neuvième devoir
(Annexe
du précédent devoir)
En outre, le croyant a le devoir de
démentir aussi ceux qui fixent une date à l'avènement
d'al-Mahdî ('aj).
L'Imam al-Sâdiq (p) dit à ce
propos à un compagnon (Mohammad ibn Muslim): «Ô Muhammad! Si
quelqu'un prétend fixer une date (à cet événement)
en nous citant, ne crains pas de le démentir, car nous ne fixons pas de
date à cet événement ».(158)
70-
Le Soixante-dixième devoir
Le croyant doit éduquer et discipliner
son âme, et s'efforcer d'y parvenir en se conformant à ce qu'Allah
- le Très-Haut - dit dans Son Noble Livre: «A réussi,
certes celui qui la purifie (son âme)».(159)
Chaque croyant doit déployer tous ses
efforts en vue de parfaire sa foi, d'acquérir les hautes vertus, la
perfection humaine et les nobles caractères, d'incarner la
piété, de se débarrasser de ses vices, et en un mot de
suivre l'exemple de l'Imam du Temps (p).
Ce devoir est même l'un des plus
importants des devoirs des croyants, car le but originel et essentiel de la
création de l'homme et de sa venue sur terre est l'éducation de
l'âme et la marche vers
L'Imam al-Sâdiq (p) dit:
«Quiconque aimerait compter au nombre des compagnons du
Résurrecteur (al-Qâ'im), qu'il attende et qu'il oeuvre,
en attendant, en vue d'atteindre à la piété et aux nobles
caractères ».(160)
L'Imam al-Mahdî (p) écrit dans
une déclaration qui porte son autographe : «Si nos adeptes -
qu'Allah leur accorde la réussite dans Son obéissance - vivaient
dans la concorde des coeurs et le respect du pacte, la
bénédiction de notre rencontre n'aurait pas tardé à
leur parvenir, et le bonheur de nous voir aurait été
hâté pour eux. La seule chose qui nous retient loin d'eux c'est
certains agissements de leur part, que nous détestons et que nous n'aimerions
pas qu'ils commettent. Allah est Celui à qui on demande l'aide, Il nous
suffit et Il est le meilleur garant».(161)
71-
Le Soixante et onzième devoir
Les croyants sont tenus d'observer la taqiyyah
pendant l'Occultation chaque fois que cela s'avère nécessaire. La
taqiyyah est un principe islamique général, selon lequel
le croyant se doit de dissimuler sa foi lorsque la manifestation de celle-ci
pourrait mettre en danger sa vie ou celle des Musulmans.
Ce principe fut appliqué et
souligné surtout par les Imams d'Ahl-ul-Bayt (p), en leur qualité
de successeurs légitimes du Prophète (P) et de garants de
l'intégrité du Message de l'Islam et de la Sunna, lorsque les
différentes dynasties califales déviationnistes essayèrent
de les décimer avec leurs adeptes. Ainsi, le croyant doit appliquer le
principe de la taqiyyah avec les ennemis de la religion, les
hypocrites, les mécréants et tous ceux qui refusent de
reconnaître la Vérité.
L'Imam al-Sâdiq (p) dit : «La taqiyyah
est le bouclier du croyant et son abri. Qui n'observe la taqiyyah n'a
pas de foi».(162)
La taqiyyah n'est pas applicable
à des gens indécis ou vivant dans la confusion, ni à des
personnes égarées dans la religion, ni aux ignorants, à
condition de savoir que toutes ces catégories d'individus ou de groupes
ne refusent pas la Vérité, s'ils venaient à la
connaître et qu'ils sont capables de la garder pour eux, si sa
divulgation peut nuire aux croyants et à la cause d'Allah. Mais dans le
doute, si l'on ne sait pas si une personne fait partie de ces catégories
ou non, il vaut mieux observer la taqiyyah.
L'Imam al-Sâdiq (p) dit: «Il ne
s'agit pas seulement de savoir si la personne à qui vous parlez de notre
Cause, peut y croire et l'accepter, mais aussi la garder pour elle et ne pas la
divulguer à ceux qui en sont indignes». Et l'Imam (p) d'ajouter :
"Par Allah ceux qui nous ont déclaré la guerre ne sont pas
plus menaçants pour nous que ceux qui rapporte, en nous citant, ce que
nous n'aimons pas."(163)
Quant l'Imam Ali (p), il explique cette
situation difficile à laquelle a été la Cause
d'Ahl-ul-Bayt comme suit : «Notre cause est difficile, lourde à
assumer; seuls le peuvent un Ange du plus haut rang, un prophète
envoyé (un nabî mursal) ou un croyant fidèle dont
Allah a éprouvé le coeur pour la foi»(164)
Il est évident que ces hadiths
concernaient une période où les Imams d'Ahl-ul-Bayt subissaient
de plein fouet une répression sauvage et risquaient l'extermination sans
autre forme de procès. Et son application est valable à toutes
époques où la même situation ou le même danger
existe.
72-
Le Soixante-douzième devoir
Supporter le méfait, la nuisance,
endurer l'hostilité des ennemis et leur hypocrisie, se montrer patient
face aux difficultés, aux malheurs et aux calamités, et enfin
rester ferme dans la religion malgré toutes les pressions et attendre
stoïquement la venue de l'Imam al-Mahdî ('aj) sans montrer
des signes d'impatience, voilà l'attitude générale
à adopter par le croyant, selon les recommandations des Imams
d'Ahl-ul-Bayt (p), pendant l'Occultation.
En effet, selon l'Imam al-Sâdiq (p), le
Messager d'Allah (P) dit:
«Les gens connaîtront une
époque où le pouvoir ne s'obtient que par le meurtre et la
tyrannie, la richesse que par l'usurpation et l'avarice, l'amour que par
l'abandon de la religion et la soumission à
L'Imam al-Sâdiq (p) dit encore:
«Ne sais-tu pas que celui qui attendra
l'Issue et endurera le mal et la peur qu'il vivra, sera demain dans notre
groupe?!».(166)
Ceci dit, il faut savoir qu'il n'y a pas de
contradiction entre l'endurance du mal et de l'injustice et la légitime
défense et la lutte et le combat contre les ennemis et les tyrans,
étant donné qu'il s'agit de savoir comment adopter l'attitude
appropriée et judicieuse selon chaque situation. De même, ce qui
précède ne devrait pas empêcher le croyant de s'efforcer,
chaque fois que cela serait possible, de se soustraire aux méfaits et
aux malheurs auxquels il serait soumis, de lutter contre la pauvreté et
de résister à l'humiliation en tenant compte des circonstances
favorables et défavorables.
73-
Le Soixante-treizième devoir
(Annexe
du précédent devoir)
Le croyant doit non seulement faire preuve
d'endurance, de patience et de fermeté (dans sa foi) face aux malheurs
et calamités qu'il subirait, mais également recommander la
même attitude aux autres croyants, aux membres de sa famille, à
ses connaissances, à ses proches et à ses amis.
Le Messager d'Allah (P) dit: « C'est
à propos de 'Ali que la sourate «wa-l-'Açr»(167) a été
révélée». Et le Prophète (P)
d'interpréter le contenu de cette sourate comme suit : «A
l'époque de la Résurrection, (l'homme sera en perdition :
c'est-à-dire les ennemis des membres de la famille de Muhammad) :
"inna-l-insâna lafî khusr" ; (à l'exception
de ceux qui croient à leur autorité),
"illâ-l-lathîna âmanû" ; (et
accomplissent les bonnes oeuvres en consolant leur frères), "wa
'amilû-ç-çâlihâti" ; (en s'enjoignent
mutuellement l'endurance) pendant l'Occultation de leur Absent (l'Imam al-Ghâ'ib),
wa tawâçaw bi-ç-çabri"».(168)
74-
Le Soixante-quatorzième devoir
Le croyant doit faire preuve de bienveillance
envers notre Maître, l'Imam al-Mahdî ('aj), accomplir ce
qui est digne de lui, ce qui est dans son intérêt, ce qui lui fait
plaisir et ce qui suscite son agrément. Ceci, il ne peut y parvenir que
par l'obéissance et la piété dans tous les domaines, partout
et toujours.
Selon l'Imam al-Bâqir (p), le
Prophète (P) dit: «Allah ne regarde pas un serviteur pieux qui
s'efforce d'obéir à son Imam et d'être bienveillant envers
lui, sans qu'Il ne le place à nos côtés auprès de
Lui».(169)
L'Imam al-Sâdiq (p) dit: «Ô
masses de chiites! Reflétez une bonne image de nous et non une mauvaise
image».(170)
75-
Le Soixante-quinzième devoir
Lorsque les circonstances sont
défavorables à la Cause de l'Imam et à ses adeptes, le croyant
doit éviter la renommée et la célébrité, et
rechercher plutôt la discrétion et l'effacement, pour ne pas
exposer sa vie au danger. Cette mesure de prudence vise évidemment
à soustraire les adeptes de l'Imam à l'anéantissement et
sa Cause à la nuisance.
L'Imam al-Sâdiq (p) dit à ce
propos: «Si tu peux rester inconnu, fais-le».(171)
Lorsque, Jâbir, un compagnon de l'Imam
al-Sâdiq (p) demanda à ce dernier (p): «Ô fils du
Messager d'Allah! Quelle est la meilleure attitude à adopter dans de
telles circonstances! l'Imam lui répondit: - Retenir sa langue et rester
à la maison».(172)
76-
Le Soixante-seizième devoir
Le croyant doit préserver sa vie de
tous les maux et danger afin de pouvoir espérer vivre jusqu'à la
réapparition de l'Imam al-Mahdî (p). Il doit surtout se conformer
à la stipulation du verset coranique: «Et ne vous jetez pas
par vos propres mains dans la destruction».(173)
Evoquant l'époque de l'Occultation qui
précède la réapparition de l'Imam al-Mahdî ('aj),
l'Imam al-Bâqir (p) dit: «Quant à moi, si je vivais
jusqu'à cette époque, je me préserverais jusqu'à
l'Issue du Maître du Temps».(174)
Pour concrétiser ce souhait de vivre
jusqu' à l'Issue promise, il est recommandé de lire le
du'â' suivant attribué à l'Imam al-Sâdiq (p), dont
l'objet est justement la longue vie:
«Allâhumma çalli
'alâ Muhammadin wa âle Muhammadin. Allâhumma
inna rasûlaka-ç-çâdiq-al-muçaddaq,
çalawâtuka 'alayhi wa âlihi qâla innaka qulta ma
taraddata fî chay'in anâ fâ'iluhu ka-taraddudî fî
qab-dhi rûhi 'abdiy-al-mu'mina, yakrahu-l-mawta wa anâ
akrahu masâ'atahu, fa-çalli 'alâ Muhammadin wa
âle Muhammadin wa 'ajjil li-waliyyika-l-faraja wa-n-naçra
wa-l-'âfiyata wa lâ tasu'nî fî nafsî wa lâ
fî ahadin min ahibbatî, par Ta Miséricorde,
ö le plus Miséricordieux des miséricordieux!»
(Ô mon Dieu! Prie sur Muhammad et sur les membres de la Famille de
Muhammad! Ô mon Dieu! Ton Messager, le véridique et le digne
d'être cru - que Tes prières soient sur lui et sur les membres de
sa Famille- a dit que Tu avais affirmé: «Je n'hésite
pas à faire une chose que je fais, autant que j'hésite à
arracher l'âme de mon serviteur croyant: il déteste mourir et Je
déteste de lui faire du mal». Ô mon Dieu! Prie donc sur
Muhammad et sur les membres de la Famille de Muhammad, et hâte l'Issue,
la victoire et la sécurité à Ton Ami, et ne me fais pas de
mal ni à aucun de mes bien-aimés, par Ta Miséricorde,
Ô le plus Miséricordieux des miséricordieux!».
Il est dit que celui qui lit ce du'â'
après chaque prière quotidienne obligatoire avec
assiduité, vivra jusqu'à ce qu'il se lasse de la vie.(175)
77-
Le Soixante-dix-septième devoir
Le croyant est appelé à suivre
l'exemple de l'Imam al-Mahdî (p) dans ses actes de piété
envers Allah. Voici quelques-uns de ces actes:
L'accomplissement de la prière de
l'après-minuit (çalât-ul-layl), et la veille de la
nuit pour l'accomplissement de différents actes d'adoration.
La lecture fréquente des du'â'
prescrits.
L'assiduité dans l'accomplissement des
prières surérogatoires quotidiennes, soit au moins 51 rak'ah par
jour en tout.
Accomplir systématiquement les actes
recommandés (mustahabbât) et s'abstenir des actes
répréhensibles (makrûhât).
Se détacher des attraits de ce
bas-monde et désirer ardemment la Vie future et déployer tous nos
efforts en vue de satisfaire ses exigences .
Verser des larmes sur l'Imam al-Hussain ibn
'Ali (p), le Maître des Martyrs et de la Jeunesse du Paradis, chaque
matin et chaque soir.
78-
Le Soixante-dix-huitième devoir
Il est recommandé que le croyant
destine une partie de l'argent qu'il possède ou gagne à son
Maître l'Imam du Temps ('aj), et la lui offre en cadeau.
S'il vit pendant la période de la
présence de l'Imam il la lui offre directement, mais pendant
l'Occultation il peut la dépenser là où cela ferait
plaisir à l'Imam (p) ou à tout ce qui sert sa Cause: publication
de livres islamiques, organisations de rassemblements et de conférences
sur l'Imam (p) ou sur des thèmes islamiques en général
L'Imam al-Sâdiq (p) dit: «Un
dirham offert à l'Imam vaut deux mille dirhams dépensés
dans d'autres actes de piété».(176)
79-
Le Soixante-dix-neuvième devoir
Le croyant est tenu d'apporter la joie aux
coeurs des serviteurs d'Allah et des adeptes de l'Imam al-Mahdî (p).
Pour ce faire, il peut par exemple consentir
un prêt à un croyant qui en a besoin, soulager la douleur d'un affligé,
subvenir aux besoins d'un nécessiteux, résoudre les
problèmes de quelqu'un qui est en proie à des difficultés,
rendre visite à un malade ou lui apporter les médicaments
appropriés, tenir compagnie à un esseulé,
intercéder en faveur de celui qui se trouverait embourbé dans des
affaires dont il ne peut pas se sortir, etc.
Une telle action, si elle est entreprise dans
l'intention de plaire à Allah et à Son représentant sur
terre, l'Imam du temps, fera sûrement plaisir à l'Imam du Temps
(p), pour qui la joie de tout croyant équivaut à sa propre joie.
L'Imam al-Sâdiq (p) dit:
«Il ne faut pas croire que lorsque l'un
de vous apporte de la joie à un croyant, cette joie se limite uniquement
à celui-ci, mais s'étend, par Allah, à nous (les Imam), et
bien plus, par Allah, au Messager d'Allah».(177)
80-
Le Quatre-vingtième devoir
Ce devoir fait partie du devoir No. 78, car
il a trait à l'allocation d'une partie de ce qu'on gagne ou de ce qu'on
possède aux adeptes de l'Imam (p) qui sont dans le besoin, afin qu'ils
ne végètent pas dans la pauvreté et pour promouvoir la
solidarité sociale et ses effets salutaires dans la Communauté.
L'Imam al-Kâdhim (p) dit:
«Que celui qui ne trouve pas le moyen
de nous faire parvenir ses dons, les offres à nos adeptes; ce faisant,
il aura la même rétribution spirituelle que celle qu'il recevrait
en nous les faisant parvenir».(178)
81-
Le Quatre-vingt-unième devoir
Il est recommandé que le croyant donne
la priorité et la préséance à l'Imam al-Mahdî
(p) dans toutes ses bonnes intentions et bonnes oeuvres, partout et toujours.
Par exemple lorsqu'il fait le du'â', il doit prier pour l'Imam d'abord.
S'il supplie Allah pour qu'Il lui satisfasse un besoin, il devrait invoquer
l'intercession de l'Imam (p). S'il veut prêcher la bonne parole, il doit
appeler les gens à s'attacher à la Cause de l'Imam d'abord,
après les avoir appeler à l'unicité d'Allah.
S'il décide de faire des dons, il doit
le faire au nom de l'Imam d'abord. S'il cherche à rendre visite à
des amis ou des proches, il doit d'abord penser à faire la visite pieuse
(ziyârah) de l'Imam. S'il pense dédier le thawâb
(la récompense spirituelle) de ses prières, de son
pèlerinage à quelqu'un, il doit d'abord penser à le
dédier à l'Imam et ensuite aux autres.
S'il désire faire suivre sa
Prière par des du'â' et des invocations, il devrait en choisir de
préférence la lecture de ceux qui sont attribués à
l'Imam ou dédiés à lui. Et ainsi de suite...
82-
Le Quatre-vingt-deuxième devoir
(Annexe
du précédent devoir)
Il ya beaucoup de hadiths qui affirment que
lorsque le croyant prie pour un autre croyant avant de prier pour
lui-même, il a plus de chance de voir sa prière et ses voeux
exaucés.
Partant de ce principe, il est
recommandé que le croyant prie d'abord pour l'Imam al-Mahdî ('aj)
et pour son Issue, avant de demander au Miséricordieux de satisfaire ses
propres besoins ou de réaliser ses propres voeux.
L'Imam al-Bâqir (p) dit à ce
propos: «Lorsque le croyant prie pour son frère en religion, un
Ange dit à son adresse: "Amin", et Allah - Le Puissant et le
Terrible - dit: "Et Je t'accorde à toi la même chose que
tu as demandé pour ton frère, et que Je lui ai accordée
pour ton amour pour lui"».(179)
L'Imam al-Kâdhim (p) dit dans le
même registre: «Lorsqu'un croyant prie pour son frère, une
voix sort du Trône et crie: «Et tu auras cent mille fois
l'équivalent de ce que tu as demandé pour ton frère».(180)
83-
Le Quatre-vingt-troisième devoir
Le croyant doit s'abstenir de tout ce qui
pourrait indisposer, fâcher, froisser ou mécontenter l'Imam du
Temps ('aj). Pour ce faire, il ne doit pas lui désobéir,
ni suivre ses propres caprices aux dépends de ses recommandations, ni
tourner le dos à la Religion pour laquelle l'Imam et ses nobles
prédécesseurs d'Ahl-ul-Bayt (p) ont sacrifié leur vie.
Commettre des sacrilèges, objecter aux
enseignements islamiques et à la voie du Prophète (p), tout ceci
attriste et angoisse l'Imam et doit être évité. La
non-observance de la taqiyyah, l'exagération des mérites
des Imams et de leur louange, de sorte à déformer l'esprit de la Chari'a,
tout cela contrarie l'Imam (p) et nuit à sa Cause. Le croyant doit donc
s'en abstenir.
En effet l'Imam al-Mahdî (p) dit:
«Les ignorants et les imbéciles parmi les Chiites nous ont
porté préjudice».(181)
84-
Le Quatre-vingt-quatrième devoir
Le croyant doit faire montre de respect et de
sympathie envers ceux qui ont des liens de parenté avec l'Imam (p) ou
qui sont considérés comme faisant partie des siens ou comme
étant de la même lignée que lui. Plus le degré de
parenté est rapproché plus son respect s'impose aux croyants.
On peut citer à cet égard les
descendants des Hâchimites ou des Qarachites, suivis de tous les proches
adeptes de l'Imams ou les fidèles partisans de l'Imam ('aj),
sans oublier tout particulièrement les Uléma, les faqîh,
les mujtahids etc.
Le Messager d'Allah (P) dit:
«Sera heureux celui qui atteindra le
Résurrecteur des gens de ma Famille, en suivant son exemple pendant son
Occultation et avant sa Résurrection, en devenant l'ami de ses amis et
l'ennemi de ses ennemis. Il comptera parmi mes compagnons et au nombre de ceux
qui jouissent de mon amour et sera le plus honoré de ma
Communauté, par moi le jour de la Résurrection».(182)
85-
Le Quatre-vingt-cinquième devoir
Il est obligatoire que le croyant honore et
respecte tous les lieux et endroits qui ont trait à l'Imam
al-Mahdî ('aj), tels que al-Masjid al-Harâm (la Mecque),
Masjid al-Sahlah (près de Kûfa), al-Masjad al-A'dham (le
Masjid de Kûfa), Masjid Jam-Karân (près de Qom, en Iran),
al-Sirdâb al-Muqaddas (la Cave sacrée) à Smarrâ'
(Irak), ainsi que tous les mausolées des Imams infaillibles (p), des
prophètes et leurs héritiers ou représentants, les tombes
des serviteurs pieux etc.
Comment honorer et respecter ces lieux
sacrés ? Y rendre visite, y entrer avec circonspection et recueillement,
pieds nus, en état de pureté rituelle, y accomplir des actes de
piété (lecture du Coran, du'â', prières), les orner,
les reconstruire, les tapisser, les illuminer, éviter de les rendre
impurs, et s'ils venaient à l'être, les purifier, les balayer et
les nettoyer, éviter d'y commettre tout acte interdit ou
répréhensible (plaisanteries, rires, crier ou parler à
haute voix).
86-
Le Quatre-vingt-sixième devoir
(Annexe
du précédent devoir)
Il est très recommandé que le
croyant honore Masjid al-Sahlah et y accomplisse les actes de
piété spécifiques à ce lieu hautement sacré,
car elle abrite la maison des Prophètes Ibrâhîm et Idris
(P), le lieu de visite du Prophète al-Khidhr (p), et le logis de l'Imam al-Mahdî
(p).
En effet Abû Baçîr
rapporte à ce sujet: «L'Imam al-Sâdiq (p) m'a dit: - Ô
Abû Mohammad! Je revois le Résurrecteur en train de s'installer
dans la Mosquée d'al-Sahlah avec son épouse et sa famille! Je lui
ai demandé alors: - Que je te sois sacrifié! Est-ce que sa maison
sera là? Il (p) m'a répondu: - Oui! Il y avait ici les maisons
d'Idris et d'Ibrâhim, et Allah n'a pas envoyé un prophète
sans qu'il n'y priât. L'habitation d'al-Khidhr s'y trouve aussi.
Quiconque y séjourne, c'est comme s'il séjournait dans le camp du
Messager d'Allah. Et il n'est pas un croyant ni une croyante dont le coeur ne
la désire ardemment. Il y existe aussi un rocher sur laquelle figure le
portrait de chaque prophète. Il n'est pas un serviteur qui y prie avec
une intention sincère sans qu'Allah n'exauce sa prière
(satisfasse son besoin), ou qui y demande protection, sans qu'Allah ne le
protège de ce dont il a peur. Je lui (p) ai dit: - C'est cela le vrai
mérite. L'Imam m'a demandé: - Veux-tu que j'en rajoute? Je lui ai
répondu: - Oui. Il (p) dit: - C'est l'un des endroits dans lesquels
Allah aime que l'on prie. Et il ne se passe pas un jour ni une nuit sans que
les Anges ne visitent cette mosquée et n'y adorent Allah. Quant à
moi, si j'étais près de vous, je n'aurais accompli aucune de mes
prières en dehors de ce lieu sacré, ô Abû Mohammad!
Et sache que ce que je n'ai pas dit encore (sur les mérites de cette
mosquée) est encore plus (que ce que je viens de dire). Je lui ai
demandé: - Que je te sois sacrifié! Le Résurrecteur y
est-il encore pour toujours? -Oui, a-t-il répondu»(183)
87- Le Quatre-vingt-septième
devoir
(Annexe
2 du 85e devoir)
Honorer la mosquée de Jam-Karân
est l'un des actes les plus recommandés en signe de respect pour l'Imam
al-Mahdî (p). Cette mosquée fut construite sur l'ordre de l'Imam
(p) lui-même(184). (Il y a des actes
cultuels et rituels spécifiques que le croyant doit effectuer lorsqu'il
se rend dans cette mosquée très révérée).
L'Imam al-Mahdî (p) dicta à
l'adresse d'al-Hassan ibn Muthlah al-Jam-Karânî: «Dis
aux gens de se rendre dans ce lieu, de le chérir, d'y accomplir quatre
rak'ah de prière, dont: 1)- Deux rak'ah de salutation de la
mosquée dont chacune comporte la lecture de la sourate al-Hamd
une fois et la sourate al-Tawhîd sept fois, la lecture du
tasbîh sept fois dans le rukû'
(genouflexion) et le sujûd (prosternation). 2)- et deux Rak'ah
du Maître du Temps : dans chacune des deux rak'ah de cette prière,
on doit répéter cent fois le verset iyyâka na'budu wa
iyyâka nasta'în (C'est Toi (Seul) que nous adorons, et c'est
Toi (Seul) dont nous implorons secours) lors de la récitation de la
sourate al-Hamd. Une fois la prière terminée, le
croyant doit réciter le tahlîl (lâ ilâha
illâllâh - il n'y de Dieu qu'Allah), puis tasbîhat
al-Zahrâ'(185). Et ensuite on se
prosterne et on récite cent fois: Allahumma çalli 'alâ
Muhammadin wa âle Muhammad (Ô mon Dieu! Prie sur
Muhammad et sur les membres de la Famille de Muhammad).
Et l'Imam d'ajouter: «Quiconque
accomplit cette prière, c'est comme s'il l'avait accompli dans al-Bayt
al-'Atîq (l'Ancienne Maison = la Ka'bah)».(186)
88- Le Quatre-vingt-huitième
devoir
(Annexe
3 du 85e devoir)
Le croyant est tenu d'honorer et de
révérer les occasions et les dates commémoratives
relatives à l'Imam al-Mahdî (p), tels que les jours et les veilles
des fêtes musulmanes: la Fête du Sacrifice ('Ïd al-Adh-hâ),
la Fête d'al-Ghadîr, la Fête de Ramadhân ('Ïd
al-Fitr), la veille et le jour du 15 Cha'bân (jour
anniversaire de l'Imam al-Mahdî - p -), ainsi que les jours anniversaires
de la naissance et de la mort de tous les Imams d'Ahl-ul-Bayt (p), en plus du
jour de Nourouz, le jour du 10 Moharram, le jour et la veille du
vendredi, et les Nuits du Destin...
Pour s'acquitter de ce devoir, le croyant
doit accomplir les du'â', les prières, les visites pieuses (ziyârah)
et les autres actes cultuels prescrits pour chacune de ces occasions et dates
(Sur lesquelles nous allons revenir une par une).
Et comme nous allons le voir,
l'accomplissement de tels actes est tout particulièrement
recommandé pour la veille et le jour du 15 Cha'bân.
89- Le Quatre-vingt-neuvième
devoir
(Annexe
du précédent devoir)
Il est très important que le croyant
honore et commémore, comme nous l'avons déjà
signalé, la veille et le jour du 15 Cha'bân, jour anniversaire de
la naissance bénie du Maître en y accomplissant tous les actes
cultuels spécifiques de cette occasion sacrée.(187)
Selon l'Imam al-Sâdiq (p), lorsqu'on a
demandé à l'Imam al-Bâqir (p) quel était le
mérite de la veille de la mi-Cha'bân, il répondit:
«Elle est la meilleure nuit après la Nuit du Destin. Allah y
accorde Sa Grâce à Ses serviteurs, et leur pardonne, par Sa
Faveur. Efforcez-vous-y donc de vous rapprocher d'Allah - le Très-Haut -
car Allah S'est juré de ne refuser jamais d'y accéder à la
sollicitation d'un solliciteur, tant que celle-ci ne serait pas un acte
condamnable. De même Allah a décrété cette nuit
comme étant notre nuit à nous les Ahl-ul-Bayt, tout comme Il a
fait de la Nuit du Destin comme étant la nuit de notre Prophète.
Efforcez-vous donc d'y prier et louanger Allah - Le Très-Haut -».(188)
90-
Le Quatre-vingt-dixième devoir
(Annexe
2 du 88e devoir)
Le croyant ne doit pas oublier de
révérer la Nuit du Destin et d'en accomplir les actes cultuels
spécifiques, car cette nuit est intimement liée à l'Imam
al-Mahdî (p). En accomplissant ces actes, le croyant doit avoir
présent à l'esprit l'Imam du Temps (p), s'adresser à lui
et le supplier d'intercéder auprès du Créateur en sa
faveur.
Comme on le sait, la Nuit du Destin est une
nuit unique et aucune autre nuit de toute l'année ne saurait rivaliser
avec elle en mérites et vertus. Les actes de piétés qui y
sont accomplis valent mieux que les ceux accomplis durant mille mois. Elle est
Paix et Bénédictions d'Allah jusqu'au lever de l'aube. C'est en cette
Nuit grandiose que les destinées sont décrétées et
fixées et que les anges et l'Esprit descendent avec la permission de
leur Seigneur, et se présentent devant l'Imam du Temps pour lui montrer
ce qui a été décrété pour chacun.
De là, l'importance pour le croyant de
concentrer son attention en cette nuit unique sur l'Imam al-Mahdî (p) et
de le supplier d'être son intercesseur auprès du
Tout-Miséricordieux, sans oublier la lecture du Coran et des
différents du'â', invocations, prières et visites pieuses,
attachés à cette occasion.
91-
Le Quatre-vingt-onzième devoir
(Annexe
4 du 85e devoir)
Le croyant a le devoir de traiter avec
révérence tout ce qui a trait à l'Imam al-Mahdî (p),
tels que ses noms et surnoms - aussi bien lorsqu'ils sont prononcés que
lorsqu'ils sont écrits -, ses signatures et les hadiths qui lui sont
attribués, les ouvrages écrits sur lui et sur ses mérites,
les tableaux où sont mentionnés ses du'â' et ses dires etc.
En un mot, il faut conserver et
protéger les traces ou les vestiges religieux et artistiques
laissés par lui ou ses saints prédécesseurs d'Ahl-ul-Bayt
(p), tels les manuscrits du Coran, les bâtiments comme la Cave
sacrée (à Samarrâ', Irak), la mosquée de
Jam-Karân (Qom, Iran), la mosquée de Kûfa Irak) etc.
92-
Le Quatre-vingt-douzième devoir
Il est recommandé que le croyant
accomplisse, des actes cultuels et de bienfaisance, tels que les dons, le
pèlerinage, les prières et le jeûne recommandés, les
visites pieuses des Infaillibles, l'offre de nourriture aux nécessiteux
etc, au nom de l'Imam al-Mahdî (p) et en agissant en tant que son
mandataire.
Il est à noter ou à rappeler
qu'il faut distinguer entre l'accomplissement d'un acte de piété
ou de bienfaisance dont on dédie le mérite spirituel à
quelqu'un d'autre, et le fait d'accomplir cet acte en tant que mandataire et au
nom de quelqu'un d'autre, bien que dans les deux cas, celui qui accomplit cette
bonne action en reçoive le thawâb (la
récompense spirituelle) autant que celui au nom de qui ou au
bénéfice de qui elle (la bonne action) est accomplie.
Il est à préciser aussi que les
actes cultuels, tels que le jeûne, la prière, le
pèlerinage, accomplis ainsi par mandat ou délégation,
désignent la forme surérogatoire ou recommandée et non
obligatoire de ces actes (jeûne, prière, pèlerinage
recommandés), car comme on le sait, il n'est pas permis d'accomplir les
obligations religieuses (les prières quotidiennes, le jeûne de
Ramadhan etc), par délégation, pour les vivants, mais uniquement
pour les morts. L'Imam absent (p) étant vivant, cette mise au point, s'imposait.
Lorsqu'un compagnon de l'Imam
Mûssâ ibn Ja'afar (p) demanda à celui-ci (p): «Est-il
légal que j'accomplisse le pèlerinage, les prières, et la
charité par délégation pour mes proches parents et mes
amis vivants ou morts? - Oui, fait l'aumône et prie en leur nom, et tu
mériteras, ce faisant, une rétribution spirituelle
supplémentaire, engendrée par l'entretien du lien (de
parenté ou de fraternité) que représente ton action en
leur faveur,(189) ce qui laisse entendre que
l'accomplissement de tels actes surérogatoires par
délégation pour d'autres est non seulement légal, mais
mieux, plus recommandé (que de le faire pour soi-même).
Par conséquent, le croyant peut
accomplir ces actes par mandat au nom de l'Imam al-Mahdî (p) et
espérer ainsi obtenir non seulement la rétribution spirituelle
complète desdits actes, mais aussi la récompense spirituelle
méritée par le maintien de lien avec l'Imam (p) que traduit son
geste.
Citons à titre d'illustration
quelques-uns des actes de piété que le croyant peut accomplir par
délégation pour l'Imam attendu (p):
1- La prière: telles que la
Prière de Ja'far al-Tayyâr, la Prière d'Amîr
al-Mu'minîn (l'Imam 'Ali) et de tous les Imams infaillibles, ainsi que
toutes les autres prières surérogatoires mentionnées dans
les corpus de Hadith et de Du'â'. D'autre part, le croyant a la
possibilité d'accomplir une prière générale de deux
rak'ah à l'instar de la Prière du Matin, à titre recommandé,
par délégation, au nom de l'Imam (p).
2- Le Pèlerinage recommandé et
3- Le Tawâf autour de la Ka'bah
(faire sept fois le tour de la Ka'bah)
4- Acquitter les dettes des croyants
5- Sacrifier des bêtes
6- Effectuer de loin les visites pieuses des
Infaillibles (p).
7- Faire l'aumône
8- Rendre visite aux mausolées et
tombes des Infaillibles (p) et de leurs compagnons (r).(190)
9- Affranchir les prisonniers en payant leurs
dettes.
Un compagnon demanda à l'Imam
al-Sâdiq (p): «Quelles sont la récompense et la
rétribution spirituelles de quelqu'un qui accomplit le pèlerinage
au bénéfice d'un autre?» L'Imam (p) répondit:
«Quiconque accomplit un pèlerinage au nom d'un autre, aura la
récompense et la rétribution spirituelles de dix
pèlerinages».(191)
L'Imam al-Sâdiq explique d'ailleurs:
«Si tu accomplis un pèlerinage et que tu en partages la
récompense spirituelle avec mille croyants, chacun de ces derniers en
aura la rétribution spirituelle, sans que cela entame la valeur
spirituelle de ton pèlerinage».(192)
Dans le même registre, l'Imam
al-Kâdhim (p) recommande: «Lorsque tu te rends au tombeau du
Prophète et que tu termines les formalités de la visite,
accomplis deux rak'ah de prière, puis tiens-toi debout au niveau de la
tête du Prophète et dis: «Que la Paix soit sur toi, ô
Prophète d'Allah, de la part de mon père, de ma mère, de
mon épouse, de mes enfants, de tous mes proches, de tous les habitants de
ma contrée, esclaves et libres, blancs et noirs». Tu pourras par
la suite affirmer à chaque individu que tu rencontreras, sans avoir
menti: «J'ai transmis tes salutations au Messager d'Allah».(193)
93-
Le Quatre-vingt-treizième devoir
Il est recommandé que le croyant
dédie la récompense spirituelle de ses actes cultuels
obligatoires et surérogatoires à l'Imam al-Mahdî ('aj).
Ainsi, il peut par exemple lui dédier
le thawâb de sa Prière, après l'avoir
terminée, ou de son pèlerinage, après l'avoir accompli.
Un compagnon de l'Imam al-Hassan al-'Askari
(p) lui dit: «J'ai rendu visite à la tombe de ton père et
je t'en ai dédié le thawâb. L'Imam lui
répondit: - Tu auras pour cela une grande récompense ou
rétribution spirituelle de la part d'Allah, et le remerciement de notre
part».(194)
Selon un hadith, un Infaillible dit à
un compagnon: «Quiconque octroie le thawâb de sa
prière au Messager d'Allah, au Commandeur des croyants (l'Imam 'Ali) et
à ses successeurs, Allah redouble d'innombrable fois sa récompense
spirituelle. Et au moment de sa mort, on lui dira avant que son âme ne
quitte son corps: "Ô Untel! Nous avons reçu ton cadeau et tes
amabilités envers nous! Aujourd'hui, c'est le jour de récompense
et de rétribution pour toi! Rassure-toi donc et sois heureux de ce
qu'Allah t'a réservé. Félicitations pour ce que tu
obtiens". Le compagnon demanda: - Et comment faire et quoi dire pour
dédier la prière? L'Infaillible (p) répondit: - "Il
forme l'intention d'offrir le thawâb de sa prière
au Messager d'Allah"».(195)
94-
Le Quatre-vingt-quatorzième devoir
Il est recommandé que le croyant fasse
la visite pieuse de l'Imam (p) chaque semaine, chaque jour, à tout moment
et partout, si possible, notamment pendant les jours les occasions qui ont
trait à sa sainteté, tels que le jour et la veille du vendredi,
les Nuits du Destin, la mi-Cha'bân etc, et les endroits qui lui sont
liés, tels que la Mosquée d'al-Sahlah (près de Kûfa
- Irak), la Mosquée de Jam-Karân (près de Qom - Iran) et
al-Masjid al-Harâm etc., en lisant les textes de ziârah
(visite pieuse) spécifiquement prescrite par les Imams d'Ahl-Bayt (p).
On peut citer surtout la visite d'Âle
Yâssine (Ziyârat Âle Yâssine)(196) qu'on peut lire n'importe où et qui
commence comme suit: Salâmun 'alâ Âle Yâssine
et la visite spéciale qui porte son nom, à lire le vendredi, et
dont le premier paragraphe est: Assalâmu 'alayka yâ Hujjat-Allâhi
fî ardhihi! Assalâmu 'alayka ya 'ayn-Allâhi...(197)
95-
Le Quatre-vingt-quinzième devoir
Il est recommandé que le croyant fasse
la visite pieuse des nobles prédécesseurs et ancêtres de
l'Imam attendu (p), les Infaillibles, surtout pendant les jours respectifs de
chacun d'eux.
Un compagnon demanda à l'Imam
al-Hâdî (p): «Ô Maître! Il y a un Hadith
attribué au Prophète (P) dont je ne connais pas la signification:
«Ne soyez pas hostiles aux jours, sous peine qu'ils deviennent à
leur tour hostiles envers vous». L'Imam répondit: - Les jours, ce
sont nous tant qu'existeront les Ciels et
Il est à noter qu'il y a dans les
livres de Du'â' et de Hadith, une visite pieuse prescrite
spécifiquement pour l'un des Infaillibles, chaque jour de la semaine.(199)
96-
Le Quatre-vingt-seizième devoir
Il est recommandé aussi de faire la ziyârah
des adeptes pieux et dévoués de l'Imam al-Mahdî (p) avec
l'intention de lui rendre visite à lui, de le saluer et de prier sur
lui, notamment.
En effet l'Imam al-Kâdhim (p) dit:
«Celui qui ne peut nous rendre visite, qu'il rende visite à nos
amis pieux. Ce faisant, Allah lui décerne la récompense
spirituelle de notre propre visite».(200)
97-
Le Quatre-vingt-dix-septième devoir
Il est recommandé que le croyant
adresse salutations et prières chaque semaine et chaque jour, partout et
à tout temps, si possible, à l'Imam al-Mahdî (p), en
prononçant par exemple la formule: Allâhumma çalli
'alâ mawlânâ Çâhib-izzamân
(Ô mon Dieu! Prie sur notre Maître, l'Imam du Temps).
Il y a évidemment dans les livres de
Hadith et de Du'â' beaucoup de formes de prière(201)
sur l'Imam al-Mahdî (p).
Le croyant doit user de ces formules
prescrites par les Ahl-ul-Bayt (p) plutôt que de formuler lui-même
des salutations et des prières. Notons que ces salutations et
prières adressées à l'Imam équivalent à des
du'â, et elles sont même plus globales, comprenant la demande de
satisfaction de divers besoins et beaucoup d'implorations.
On y salue l'Imam, on y prie sur lui, on y
demande à Allah de le protéger et de protéger ses
partisans, ses adeptes et ses fidèles contre toutes les
calamités, les angoisses et les soucis, de hâter son Issue, et de
lui accorder la victoire contre ses ennemis. En un mot, saluer l'Imam et prier
sur lui implique d'implorer Allah - le Très-Haut - de l'entourer de Sa
Miséricorde et d'arranger toutes ses affaires, dans ce monde et dans
l'autre monde.
98-
Le Quatre-vingt-dix-huitième devoir
Le croyant doit acquitter les droits
financiers de l'Imam, dont le khoms qui est une obligation légale et
fait partie des branches de la Charia.
Il ne doit pas faire montre de
négligence, de réticence, d'oubli ou d'indifférence dans
l'acquittement de cette imposition légale, ni disposer de ses gains ou
de ses propriétés sans y avoir prélevé
préalablement le khoms.
Selon un hadith attribué aux
Infaillibles (p): «Le plus dur pour les gens, le Jour de la
Résurrection, sera le moment où l'ayant droit du khoms se
lève et exige: «O mon Seigneur! Je réclame mon
khoms!».(202)
Il est rapporté que l'Imam
al-Mahdî (p) dit: «Quiconque mange une partie des biens qui nous
reviennent, introduit le feu dans ses entrailles et sera brûlé par
le Feu enflammé».(203)
Et :
«Quiconque s'approprie nos biens qui se
trouvent en sa disposition et en dispose comme il dispose de ses propres biens
sans notre permission, sera maudit et nous seront ses adversaires le Jour de la
Résurrection, car le Prophète dit: «Celui qui s'approprie
ce qu'Allah a interdit (que l'on s'approprie) des biens de ma
progéniture, est maudit par moi et par tout prophète
exaucé».(204)
99- Le Quatre-vingt-dix-neuvième devoir
Le croyant a le devoir de démentir,
rejeter et dénoncer tout faux Mahdî et tout imposteur se
proclamant l'être.
Ceci, on ne peut le faire qu'en ayant une
large et profonde connaissance du vrai Imam al-Mahdî ('aj), le
vrai héritier du Messager d'Allah (P).
Car il est possible que certains individus
déviés se réclament de ce titre et que des ignorants ou
des opportunistes et profiteurs les suivent.
Il est donc nécessaire que le croyant
soit averti, vigilant et attentif à cet égard.
*****************************
Annexes
***************************
Du‘â’
al-‘Ahd (pacte) دعاء
العهد
روي
عن الصّادق
(عليه السلام)
انّه قال: من
دعا الى الله
تعالى أربعين
صباحاً بهذا
العهد كان من
أنصار
قائمنا، فإن
مات قبله
أخرجه الله تعالى
من قبره
وأعطاه بكلّ
كلمة ألف حسنة
ومَحا عنه ألف
سيّئة، وهو
هذا:
Selon
l’Imam la-Sâdiq (p) : “Quiconque lit ce
du‘â’ de pacte 40 matins sera au nombre des partisans de
notre Résurrecteur lors de sa réapparition. Et s’il mourait
avant, Allah -qu’Il soit exalté- le sortira de sa tombe en lui
accrodant pour chaque mot de ce du‘â’ la récompense
spirituelle de mille bonnes actions et effacera mille de ses
péchés.
Bism-illâh-ir-Rahmân-ir-Rahîm
بسم
الله الرحمن
الرحيم
Au
Nom d’Allah, le Clément, le Miséricordieux
Allâhumma
rabba-n-nûri-l-‘adhîm-i wa
Rabba-i-kursiyyi-r-rafî‘-i wa Rabba-l-bahri-l-masjûr-i
اَللّـهُمَّ
رَبَّ
النُّورِ
الْعَظيمِ،
وَرَبَّ
الْكُرْسِيِّ
الرَّفيعِ، وَرَبَّ
الْبَحْرِ
الْمَسْجُورِ،
Ô Allah! Seigneur de la
Lumière immense, Seigneur du Trône sublime et Seigneur de la mer
bouillante,
wa munzila-t-tawrâti
wa-l-injîli wa-z-zabûr-i wa Rabba-dh-dhilli wa-l-harûr-i
وَمُنْزِلَ
التَّوْراةِ
وَالاِْنْجيلِ
وَالزَّبُورِ، وَرَبَّ
الظِّلِّ
وَالْحَرُورِ،
Celui qui a
révélé la Thora, les Évangiles et le Zabour,
Seigneur de l’ombre et de la canicule,
wa
munzila-l-qur’âni-l-‘adhîm-i wa Rabba-l-malâ’ikati-l-muqarrabîn-a
wa-l-anbiyâ’i wa-l-mursalîn-a
وَمُنْزِلَ
الْقُرْآنِ
الْعَظيمِ، وَرَبَّ
الْمَلائِكَةِ
الْمُقَرَّبينَ
وَالاَْنْبِياءِ
وَالْمُرْسَلينَ
،
Celui Qui a
révélé le grandiose Coran, Seigneur des Anges rapprochés et
des Prophètes et des Envoyés.
Allâhumma innî
as’aluka bi’ismika-l-karîm-i
اَللّـهُمَّ
اِنّي
اَسْاَلُكَ
بِاِسْمِكَ
الْكَريمِ،
Ô Allah! Je t’implore,
par Ton Noble Nom,
wa bi-nûri
wajhika-l-munîr-i wa mulkika-l-qadîm-i
وَبِنُورِ
وَجْهِكَ
الْمُنيرِ
وَمُلْكِكَ
الْقَديمِ،
par Ta Face lumineuse, et par Ton
Royaume ancien
yâ
hayyu yâ qayyûm-u
يا
حَيُّ يا
قَيُّومُ
Ô Éternel Vivant,
ô Auto-subsistant!
as’aluka
bismika-l-lathî-chraqat bihi-s-samâwâtu wa-l-aradhûn-a
اَسْاَلُكَ
بِاسْمِكَ
الَّذي
اَشْرَقَتْ بِهِ
السَّماواتُ
وَالاَْرَضُونَ،
Je T’implore par Ton Nom qui a
illumine les cieux et les terres
wa
bismika-l-lathî yaçlahu bihi-l-awwalûna
wa-l-âkhirûn-a
وَبِاسْمِكَ
الَّذي
يَصْلَحُ
بِهِ الاَْوَّلُونَ
وَالاْخِرُونَ،
et par Ton Nom par
yâ
hayyan qabla kulli hayyin! wa yâ hayyan ba‘da
kulli hayin, wa yâ hayyan
hîna lâ hayya
يا
حَيّاً
قَبْلَ كُلِّ
حَيٍّ وَيا
حَيّاً
بَعْدَ كُلِّ
حَيٍّ وَيا
حَيّاً حينَ
لا حَيَّ
Ô Vivant avant tout vivant!
Ô Vivant après tout vivant! Ô Vivant lorsqu’il
n’y a pas de vivant!
yâ muhyiya-l-mawtâ wa
mumîta-l-ahyâ’-i
يا
مُحْيِيَ
الْمَوْتى
وَمُميتَ
الاَْحْياءِ،
Ô Celui Qui fait reviver les
morts et mourir les vivants!
yâ
hayyu lâ’ilâha illâ ant-a
يا
حَيُّ لا
اِلـهَ اِلّا
اَنْتَ،
Ô Vivant! Il n’y a de
Dieu que Toi!
Allâhumma
balligh
mawlânâ-l-imâma-l-hâdiya-l-mahdiyya-l-qâ’ima
bi-amrik-a
اَللّـهُمَّ
بَلِّغْ
مَوْلانَا
الاِْمامَ
الْهادِيَ
الْمَهْدِيَّ
الْقائِمَ
بِاَمْرِكَ
Ô Allah! Transmets à
notre Ami, l’Imam guidant et bien-guidé qui est chargé de
faire régner Ton Ordre.
çalawâtu-l-lâhi
‘alayhi wa ‘alâ âbâ’ihi-t-tâhirîn-a
صَلَواتُ
اللهِ
عَلَيْهِ و
عَلى آبائِهِ
الطّاهِرينَ
-
que
les Prières d’Allah soient sur lui et sur ses ancêtres purs
-
‘an
jamî‘i-l-mu’minîna wa-l-mu’minât-i
عَنْ
جَميعِ
الْمُؤْمِنينَ
وَالْمُؤْمِناتِ
au nom de
tous les croyants et les croyantes
fî machâriqi-l-ardhi wa
maghârîhâ sahlihâ
في
مَشارِقِ
الاَْرْضِ
وَمَغارِبِها
dans les orients et les occidents de
la terre,
wa
jabalihâ wa barrihâ wa bahrihâ
سَهْلِها
وَجَبَلِها
وَبَرِّها
وَبَحْرِها،
dans ses plaines et ses montagnes,
son continent et sa mer,
wa
‘annî wa ‘an wâlidayya
وَعَنّي
وَعَنْ
والِدَيَّ
ainsi qu’en mon nom et au nom
de mes parents,
mina-ç-çalawât-i
zinata ‘archi-l-lâhi wa midâda
kalimâtihi wa mâ ahçâhu ‘ilmuhu wa ahâta
bihi kitâbuhu !
مِنَ
الصَّلَواتِ
زِنَةَ
عَرْشِ اللهِ
وَمِدادَ
كَلِماتِهِ،
وَما
اَحْصاهُ
عِلْمُهُ
وَاَحاطَ
بِهِ
كِتابُهُ ؛
Autant de prières que le poids
du Trône d’Allah, de l’encre de Ses Mots, et de tout ce que
Sa Science a embrassé et son Livre a contenu.
Allâhumma
innî ujaddidu lahu fî çabîhati yawmî
hâthâ wa mâ ‘ichtu min ayyâmî
اَللّـهُمَّ
اِنّي
اُجَدِّدُ
لَهُ في صَبيحَةِ
يَوْمي هذا
وَما عِشْتُ
مِنْ اَيّامي
Ô
Allah! Je renouvelle en ce matin d’aujourd’hui et tout au long des
jours que je vivrai
‘ahdan
wa ‘aqdan wa bay‘atan lahu fî ‘unuqî
عَهْداً
وَعَقْداً
وَبَيْعَةً
لَهُ في عُنُقي،
un pacte, un contart et un serment
d’allégeance lié à mon cou
lâ
ahûlu ‘anhâ wa lâ azûlu abadâ-n
لا
اَحُولُ
عَنْها وَلا
اَزُولُ
اَبَداً،
dont je ne me déferai ni ne m’écarterai
jamais.
Allâhumma-j-‘alnî
min ançârihi wa a‘wânihi wa-d-dâbbîna
‘anhu
اَللّـهُمَّ
اجْعَلْني
مِنْ
اَنْصارِهِ وَاَعْوانِهِ
وَالذّابّينَ
عَنْهُ
Ô Allah! Fais que je sois au
nombre de ses partisans, ses soutiens, ses défenseurs,
wa-l-musâri‘îna
ilayhi fî qadhâ’i hawâ’ijih-i
وَالْمُسارِعينَ
اِلَيْهِ في
قَضاءِ حَوائِجِهِ،
et
de ceux qui accourent promptement pour satisfaire ses besoins
wa-l-mumtathilîna
li’awâmirihi wa-l-muhâmîna ‘anhu
وَالْمُمْتَثِلينَ
لاَِوامِرِهِ
وَالُْمحامينَ
عَنْهُ،
de ceux qui obéissent
strictement à ses ordres et qui le défendent,
wa-s-âbiqîna
ilâ irâdatihi wa-l-mustachhadîna bayna yadayh-i
وَالسّابِقينَ
اِلى
اِرادَتِهِ
وَالْمُسْتَشْهَدينَ
بَيْنَ
يَدَيْهِ،
et de ceux qui seront les premiers
à répondre à sa volonté et à mourir en
martyrs entre ses mains(à ses côtés).
Allâhumma in hâla
baynî wa baynahu-l-mawtu-l-lathî ja‘altahu ‘alâ
‘ibâdika hatman maqdiyyan
اَللّـهُمَّ
اِنْ حالَ
بَيْني
وَبَيْنَهُ الْمَوْتُ
الَّذي
جَعَلْتَهُ
عَلى عِبادِكَ
حَتْماً
مَقْضِيّاً
Ô
Allah! Si la mort - que Tu as imposée à Tes serviteurs comme une
loi inévitable - venait à être un obstacle entre moi et sa
rencontre,
fa’akhrijnî
min qabrî mu’tazira-n kafanî châhiran sayafî
mujarridan qanâtî
فَاَخْرِجْني
مِنْ قَبْري
مُؤْتَزِراً
كَفَنى شاهِراً
سَيْفي مُجَرِّداً
قَناتي
fais-moi alors sortir de ma tombe,
vêtu de mon linceul, brandissant mon épée et
dégainant mon fer de lance
mulabbiyan
da‘wata-d-dâ‘î fî-l-hâdhiri
wa-l-bâdî
مُلَبِّياً
دَعْوَةَ
الدّاعي فِي
الْحاضِرِ
وَالْبادي،
répondant à
l’appel du Chargé de l’Appel, à présent et au
commencement.
Allâhumma
arinî al-tal‘at-ar-rachîda-ta wa-l-ghurrat-al-hamîda-ta
اَللّـهُمَّ
اَرِنيِ
الطَّلْعَةَ
الرَّشيدَةَ، وَالْغُرَّةَ
الْحَميدَةَ،
Ô Allah! Accorde-moi
l’opportunité de voir le visage du Guide bien-guidé et l’aube
de sa sortie bénie,
wa-k-hul nâdhirî
bi-nadhratin minnî ilayh-i
وَاكْحُلْ
ناظِري
بِنَظْرَة
منِّي اِلَيْهِ،
et réjois ma vue par un regard
que je jetterait sur lui,
wa
‘ajjil farajah-u wa sahhil makhrajah-u wa awsi‘ manhajah-u wa-sluk
bî mahajjatah-u
وَعَجِّلْ
فَرَجَهُ
وَسَهِّلْ
مَخْرَجَهُ،
وَاَوْسِعْ
مَنْهَجَهُ
وَاسْلُكْ بي
مَحَجَّتَهُ،
Et hate son issue, facilite sa
réapparition, élargis sa voie et place-moi sur la route menant
vers lui.
wa
anfith amrahu wa-chdud azrah-u
وَاَنْفِذْ
اَمْرَهُ
وَاشْدُدْ
اَزْرَهُ
Fais que son autorité
s’applique et renofrce-le par Ton soutien
wa-‘muri-l-lâhumma
bihi bilâdak-a wa ahyi bihi ‘ibâdakâ
وَاعْمُرِ
اللّـهُمَّ
بِهِ
بِلادَكَ،
وَاَحْيِ
بِهِ
عِبادَكَ،
mets en valeur Ta terre, ô
Allah, par sa présence et fais revivre par lui Tes serviteurs!
fa-innaka qulta wa qawluka-haqqu
فَاِنَّكَ
قُلْتَ
وَقَوْلُكَ
الْحَقُّ:
Car Tu as dit – et Ta Parole
est
“dhahara-l-fasâdu fî-l-barri
wa-l-bahri bimâ kasabat aydî-n-nâs-i”
"
ظَهَرَ
الْفَسادُ
فِي الْبَرِّ
وَالْبَحْرِ
بِما
كَسَبَتْ
اَيْدِي
النّاسِ"،
« La corruption est apparue
sur la terre et dans la mer à cause de ce que les gens ont accompli de
leurs propres mains»[1]
fa-adhhiri-l-lâhumma
lanâ waliyyaka
فَاَظْهِرِ
الّلهُمَّ
لَنا
وَلِيَّكَ
Fais donc réapparaître
pour nous le représentant de Ton autorité
wa-bna
binta nabiyyyika-l-musammâ bi-smi rasûlik-a
وَابْنَ
بِنْتِ
نَبِيِّكَ
الْمُسَمّى
بِاسْمِ
رَسُولِكَ
le fils de Ton Prophète, qui
potre le même nom que Ton Messager
hattâ
lâ yadhfara bi-chay’in mina-l-bâtili illâ
mazzaqah-u
حَتّى
لا يَظْفَرَ
بِشَيْء مِنَ
الْباطِلِ اِالّا
مَزَّقَهُ،
afin qu’il ne rencontre jamais
le moindre faux sans qu’il ne l’éradique
wa
yuhiqqa-haqqa wa yuhaqqiqah-u
وَيُحِقَّ
الْحَقَّ
وَيُحَقِّقَهُ،
et pour qu’il rétablisse
la Vérité et la rende évidente
wa-j‘alhu allâhumma
mafza‘an li-madhlûmi ‘ibâdik-a
وَاجْعَلْهُ
اَللّـهُمَّ
مَفْزَعاً
لِمَظْلُومِ
عِبادِكَ،
Et fais de
lui, Ô Allah, l’ultime refuge de Tes serviteurs opprimés
wa
nâçiran li-man lâ yajidu lahu nâçiran ghayrak-a
وَناصِراً
لِمَنْ لا
يَجِدُ لَهُ
ناصِراً غَيْرَكَ،
Et un soutien à quiconque
n’a d’autre soutien que Toi
wa
mujaddidan li-mâ ‘uttila min ahrâmi
kitâbik-a
وَمُجَدِّداً
لِما عُطِّلَ
مِنْ
اَحْكامِ كِتابِكَ،
Et celui qui rétablit les
statuts légaux suspendus de Ton Livre
wa
muchayyidan li-mâ warada min a‘lâmi dînik-a wa sunani
nabiyyik-a çallâ-l-lâhu ‘alayhi wa âlih-i
وَمُشَيِّداً
لِما وَرَدَ
مِنْ
اَعْلامِ دينِكَ
وَسُنَنِ
نَبِيِّكَ
صَلَّى اللهُ
عَلَيْهِ
وَآلِهِ،
Et celui met en valeur les symboles
bien connus de Ta Religion et les traditions de Ton Prophète –que
la Prière d’Allah soient sur lui et sur les membres de sa
famille-
wa-j‘alu
allâhumma mimman haççantahu min
ba’si-l-mu‘tadîn-a
وَاجْعَلْهُ
اَللّـهُمَّ
مِمَّنْ
حَصَّنْتَهُ
مِن بَأسِ الْمُعْتَدينَ،
Et fais, Ô Allah! Qu’il soit de ceux Tu
fortifiés contre la vigueur des agresseurs
Allâhumma
wa surra nabiyyaka muhammad-an çallâ-l-lâhu
‘alayhi wa âlih-i bi-ru’yatihi wa man tabi‘ahu
‘alâ da‘watih-i
اَللّـهُمَّ
وَسُرَّ
نَبِيَّكَ
مُحَمَّداً
صَلَّى اللهُ
عَلَيْهِ
وَآلِهِ
بِرُؤْيَتِهِ
وَمَنْ
تَبِعَهُ
عَلى
دَعْوَتِهِ،
Ô
Allah! Réjouis par sa vue Ton Prophète Mohammad –que la
prière d’Allah soit sur lui et sur les membres de sa famille- ainsi
que ceux qui ont répondu à son Appel,
wa-rhami-stikânatanâ
ba‘dah-u
وَارْحَمِ
اسْتِكانَتَنا
بَعْدَهُ،
Et
aie pitié, ö Allah, de notre faiblesse après lui
Allâhumma-kchif
hâdihi-l-ghumma-ta ‘an hâdihi-l-umma-ta bi-hudhûrih-i
wa ‘ajjil lanâ dhuhûrah-u
اَللّـهُمَّ
اكْشِفْ
هذِهِ
الْغُمَّةَ
عَنْ هذِهِ
الاُْمَّةِ
بِحُضُورِهِ،
وَعَجِّلْ
لَنا
ظُهُورَهُ،
O
Allah ! Mets fin aux souffrances de cette Communauté par sa
présence et hâte pour nous son issue
innahum
yarawnahu ba‘îdan wa narâhu qarîban
اِنَّهُمْ
يَرَوْنَهُ
بَعيداً
وَنَراهُ
قَريباً،
“Ils
le (le châtiment) voient bien loin, alors que Nous le voyons bien
proche”[2]
Bi-rahmatika yâ arham-ar-râhimîn-a
بِرَحْمَتِـكَ
يـا اَرْحَمَ
الرّاحِمينَ.
Par Ta Miséricorde, Ô le plus Miséricordieux des
miséricordieux.
Du‘â’ Sâhib
al-Zamân
Ou
Du‘â’ de
l'Epoque de l'Occultation
دعاء زمن
الغيبة
روى
بسند معتبر
انّ الشّيخ
أبا عمر
والنّائب الاوّل
من نوّاب امام
العصر ـ صلوات
الله عليه ـ
أملى هذا
الدّعاء أبو
علي محمد بن
همام وأمره أن
يدعو به، وقد
ذكر الدّعاء
السيد ابن طاووس
في كتاب «جمال
الاسبوع» بعد
ذكره
الدّعوات الواردة
بعد فريضة
العصر يوم
الجمعة وبعد
الصلاة
الكبيرة وقال:
واذا كان لك
عذر عن كلّ ما
ذكرناه فاحذر
أن تهمل هذا
الدّعاء
فانّا قد عرفناه
من فضل الله ـ
جلّ جلاله ـ
الذي خصّنا به
فاعتمد عليه
وهو هذا
الدّعاء:
Il est relaté que le premier
représentant de l’Imam du Temps (p) dicta ce du‘â’
à Abû ‘Ali Muhammad ibn Humâm et lui commanda de le
lire.
Ibn Tâwûs
l’a mentionné dans son livre «Jamâl
al-‘Usbû‘ » après avoir noté les
du‘â’
à lire à la fin de la prière de l’après-midi
du vendredi et
Bism-illâh-ir-Rahmân-ir-Rahîm
بسم
الله الرحمن
الرحيم
Au Nom d’Allah, le Clément, le
Miséricordieux
Allâhumma ‘arrifnî
nafsaka fa-innaka in lam tu‘arrifnî nafsaka lam a‘rif
rasûlak-a
اللّـهُمَّ
عَرِّفْنى
نَفْسَكَ
فَاِنَّكَ
اِنْ لَمْ
تُعَرِّفْنى
نَفْسَكَ
لَمْ اَعْرِفْ
رَسُولَكَ،
Ô
Allah! Fais-moi Te connaître, car si Tu ne me fais pas Te
connaître, je ne connaîtrais Ton Messager
Allâhumma ‘arrifnî rasûlaka
fa-innaka in lam tu‘arrifnî rasûlaka lam a‘rif hujjatak-a
اللّـهُمَّ
عَرِّفْنى
رَسُولَكَ فَاِنَّكَ
اِنْ لَمْ
تُعَرِّفْنى
رَسُولَكَ
لَمْ
اَعْرِفْ
حُجَّتَكَ،
Ô
Allah ! Fais-moi connaître Ton Messager, car Tu ne me fais pas
connaître Ton Messager, je ne connaîtrais pas Ta Preuve
Allâhumma
‘arrifnî hujjataka fa-innaka in lam tu‘arrifnî hujjataka
dhalaltu ‘an dînî
اللّـهُمَّ
عَرِّفْنى
حُجَّتَكَ فَاِنَّكَ
اِنْ لَمْ
تُعَرِّفْنى
حُجَّتَكَ
ضَلَلْتُ عَنْ
دينى،
Ô Allah ! Fais-moi connaître Ta Preuve, car si Tu ne me fais connaître
Ta Preuve, je dévierais de ma Religion
Allâhumma lâ
tumitnî mîtatan jâhiliyyatan wa lâ tuzigh qalbî
ba‘da ith hadaytanî
اللّـهُمَّ
لا تُمِتْنى
ميتَةً
جاهِلِيَّةً
وَلا تُزِغْ قَلْبى
بَعْدَ اِذْ
هَدَيْتَنى،
Ô Allah ! Ne me
fais pas mourir d’une mort préislamique et n’affaiblis pas
mon cœur après que Tu m’as guidé sur le droit chemin
Allâhumma fa-kamâ hadaytanî
li-wilâyati man faradhta ‘alayya tâ‘atahu
minwilâyatî wulâti amrika ba‘da Rasûlik-a
çalawâtuka ‘alayhi wa âlih-i hattâ
wâlaytu wulâta amrika Amîra-l-mu’minîna
‘Aliyyi-bni abî Tâlib-i wa-l-Hasan-a wa-l-Husayn-a
wa ‘Aliy-yan wa Muhammad-an wa Ja‘far-an wa Mûsâ
wa ‘Aliy-yan wa Muhammad-an wa ‘Aliy-yan wa-l-Hasan
wa-l-Hujjata-lqâ’ima-l-Mahdiy-ya çalawâtuka
‘alayhim ajma‘în-a
اللّـهُمَّ
فَكَما
هَدَيْتَنى
لِوِلايَةِ
مَنْ
فَرَضْتَ
عَلَىَّ
طاعَتَهُ
مِنْ وِلايَةِ
وُلاةِ
اَمْرِكَ
بَعْدَ
رَسُولِكَ صَلَواتُكَ
عَلَيْهِ
وَآلِهِ
حَتّى والَيْتُ
وُلاةَ
اَمْرِكَ
اَميرَ
الْمُؤْمِنينَ
عَلِىِّ بْنِ
اَبى طالِب
وَالْحَسَنَ
وَالْحُسَيْنَ
وَعَلِيّاً
وَمُحَمَّداً
وَجَعْفَراً
وَمُوسى
وَعَلِيّاً
وَمُحَمَّداً
وَعَلِيّاً
وَالْحَسَنَ
وَالْحُجَّةَ
الْقائِمَ الْمَهْدِيَّ
صَلَواتُكَ
عَلَيْهِمْ
اَجْمَعينَ،
Ô Allah ! De même que Tu
m’as conduit à obéir à l’autorité des
représentants de Ton autorité après Ton Messager (que la
Prières d’Allah soient sur lui et sur sa Famille), à qui Tu
m’as imposé l’obéissance, et qu’en
conséquence de quoi je me suis soumis à l’autorité
desdits représentants (de Ton autorité) : le Commandeur des
croyants, Ali ibn Adi Tâlib, al-Hassan, al-Hussain, Ali, Mohammad,
Ja‘far, Mûssâ, Ali, Mohammad’ Ali, al-Hassan et la
Preuve, le Résurrecteur, al-Mahdi –que Tes prières soient
sur eux tous-,
Allâhumma
fa-thabbitnî ‘alâ dînik-a
wa-sta‘milnî bi-tâ‘atik-a wa layyin qalbî
liwaliyyi amrik-a
اللّـهُمَّ
فَثَبِّتْنى
عَلى دينِكَ
وَاسْتَعْمِلْنى
بِطاعَتِكَ
وَلَيِّنْ
قَلْبى
لِوَلِىِّ
اَمْرِكَ،
De
même, fais que je reste ferme dans Ta Religion, conduis-moi à
T’obéir systématiquement, rends mon coeur tendre envers le
représentant de Ta Cause
wa ‘âfinî
mimmâ-mtahanta bi-hi khalqik-a
وَعافِنى
مِمَّا
امْتَحَنْتَ
بِهِ خَلْقَكَ،
Et fais que je sorte intact de
l’épreuve à laquelle Tu as soumise Tes créatures
wa thabbitnî
‘alâ tâ‘ati waliyyi amrika-l-lathî satartahu
‘an khalqik-a wa bi-ithnika ghâba ‘an bariyyatika wa amraka
yantadhir-u
وَثَبِّتْنى
عَلى طاعَةِ
وَلِىِّ
اَمْرِكَ
الَّذى
سَتَرْتَهُ
عَنْ
خَلْقِكَ
وَبِاِذْنِكَ
غابَ عَنْ
بَرِيَّتِكَ
وَاَمْرَكَ يَنْتَظِرُ،
Et
confirme-moi (raffermis-moi) dans l’obéissance au
représentant de Ton autorité, que Tu as mis hors de la vue des
gens, qui s’est caché, sur Ton ordre, de Tes créatures et
qui attend Ton autorisation (pour réapparaître)
wa
anta-l-‘âlimu ghayru-l-mu‘allimu bi-l-waqti-l-lathî
fî-hi çalâhu amri waliyyika fî-l-ithni lahu
bi-idh-hâri amrihi wa kachfi sitrih-i
وَاَنْتَ
الْعالِمُ
غَيْرُ
الْمُعَلِّمُ
بِالْوَقْتِ
الَّذى فيهِ
صَلاحُ
اَمْرِ وَلِيِّكَ
فِى
الاِْذْنِ
لَهُ
بِاِظْهارِ
اَمْرِهِ
وَكَشْفِ
سِتْرِهِ،
Et c’est toi seul qui sais
– et sans l’avoir appris à personne – quel est le
moment le plus propice pour donner l’autorisation à Ton
représentant de se manifster et de sortir de son occultation.
fa-çabbirnî
‘alâ thâlika hattâ lâ uhibba
ta‘jîla mâ akhkharta wa lâ ta’khîra
mâ ‘ajjalta
فَصَبِّرْنى
عَلى ذلِكَ
حَتّى لا
اُحِبَّ تَعْجيلَ
ما اَخَّرْتَ
وَلا تَأخيرَ
ما عَجَّلْتَ،
Rends-moi
donc patient (face à cette situation d’attente angoissée)
afin que je n’aime pas hâter ce que Tu as retardé ni
retarder ce que Tu as hâté
wa
lâ kachfa mâ satarta wa lâ-l-bahtha ‘ammâ
katamta
وَلا
كَشْفَ ما
سَتَرْتَ
وَلاَ
الْبَحْثَ عَمّا
كَتَمْتَ،
ni découvrir ce que Tu as
caché ni rechercher ce que Tu as dissimulé
wa
lâ unâzi‘aka fî tadbîrik-a wa lâ
aqûla lima wa kayfa
وَلا
اُنازِعَكَ
فى تَدْبيرِكَ
وَلا اَقُولَ
لِمَ
وَكَيْفَ،
ni à m’immiscer dans Ton
plan ni à dire pourquoi et comment
wa mâ
bâlu waliyyi-l-amri lâ yadhharu qadi-mtalâti-l-ardhu
mina-l-jawri
وَما
بالُ وَلِىِّ
الاَْمْرِ لا
يَظْهَرُ
قَدِ
امْتَلاََتِ
الاَْرْضُ
مِنَ الْجَوْرِ
ni
“pour quelle raison le Représentant de Ta Cause tarde-t-il
à se manifester alors que ta terre est remplie
d’injustice?”,
wa
ufawwidhu umûrî kullahâ ilayk-a
وَاُفَوِّضُ
اُمُورى
كُلَّها
اِلَيْكَ،
mais me contentant de confier tous
mes soucis à Toi
Allâhumma innî
as’aluka an turiyanî waliyya amrika dhâhiran
nâfitha-l-amri ma‘a ‘ilmî bi’anna
laka-s-ultâna wa-l-qudrata wa-l-burhâna wa-l-hujjata
wa-l-machiyyata wa-l-hawla wa-l-quwwa-ta
اللّـهُمَّ
اِنّى
اَسْأَلُكَ
اَنْ تُرِيَنى
وَلِىَّ
اَمْرِكَ
ظاهِراً
نافِذَ الاَْمْرِ
مَعَ عِلْمى
بِاَنَّ لَكَ
السُّلْطانَ
وَالْقُدْرَةَ
وَالْبُرْهانَ
وَالْحُجَّةَ
وَالْمَشِيَّةَ
وَالْحَوْلَ
وَالْقُوَّةَ،
Ô Allah! Je T’implore de me faire
voir le représentant de Ton autorité puissant et obéi,
sachant que Tu as le pouvoir, la capacité, la preuve, l’argument,
la volonté, la puissance et la force (de le faire)
fa-f‘al thâlika
bî wa bi-jamî‘i-l-mu’minîn-a hattâ
nandhura ilâ waliyyi amrik-a çalawâtuka ‘alayhi
hâhira-l-maqâlati wâdhiha-d-dalâlati
hâdiyan mina-dh-dhalâlati châfiyan mina-l-jahâla-ti
فَافْعَلْ
ذلِكَ بى
وَبِجَميعِ
الْمُؤْمِنينَ
حَتّى
نَنْظُرَ
اِلى وَلِىِّ
اَمْرِكَ
صَلَواتُكَ
عَلَيْهِ
ظاهِرَ
الْمَقالَةِ
واضِحَ
الدَّلالَةِ
هادِياً مِنَ
الضَّلالَةِ
شافِياً مِنَ
الْجَهالَةِ،
Fais-le
donc pour moi et pour tous les croyants afin que nous voyions le
représentant de Ton autorité –que Tes prières soient
sur lui- parler explicitement, argumenter clairement, nous sortir de
l’égarement vers le droit chemin, et nous guérir de l’ignorance
abriz
yâ Rabbi muchâhadatahu wa thabbit qawâ‘idahu
wa-j‘alnâ mimman taqarru ‘aynuhu bi-ru’yatih-i wa
aqimnâ bi-khidmatih-i wa tawaffanâ ‘alâ millatih-i wa-hchurnâ
fî zumratih-i
اَبْرِزْ
يا رَبِّ
مُشاهَدَتَهُ
وَثَبِّتْ
قَواعِدَهُ
وَاجْعَلْنا
مِمَّنْ
تَقَرُّ
عَيْنُهُ
بِرُؤْيَتِهِ
وَاَقِمْنا
بِخِدْمَتِهِ
وَتَوَفَّنا
عَلى
مِلَّتِهِ
وَاحْشُرْنا
فى
زُمْرَتِهِ،
Mets
en évidence, Ô Seigneur, sa manifestation, fixe ses bases et fais
que nous soyons au nombre de ceux dont les yeux se réjouissent de sa
vue, que nous nous mettions à sa disposition, que nous mourions en
conservant sa Religion, et place-nous parmi ses compagnons.
Allâhumma
a‘idhu min charri jamî‘i mâ khalaqta wa thara’ta
wa bara’ta wa ancha’ta wa çawwarta
اللّـهُمَّ
اَعِذْهُ
مِنْ شَرِّ جَميعِ
ما خَلَقْتَ
وَذَرَأتَِ
وَبَرَأتَ وَاَنْشَأتَ
وَصَوَّرْتَ،
Ô Allah! Protège-le du
mal de tout ce que Tu as créé, répandu, inventé,
fondé à partir de rien et formé
wa-hfadhhu min
bayni yadayhi wa min khalfihi wa ‘an yamînihi wa ‘an
chimâlihi wa min fawqihi wa min tahtihi bi-hifdhika-l-lathî
lâ yadhî‘u man hafidhathu bi-hi
وَاحْفَظْهُ
مِنْ بَيْنِ
يَدَيْهِ
وَمِنْ خَلْفِهِ
وَعَنْ
يَمينِهِ
وَعَنْ
شِمالِهِ
وَمِنْ
فَوْقِهِ
وَمِنْ
تَحْتِهِ
بِحِفْظِكَ
الَّذى لا
يَضيعُ مَنْ
حَفِظَتْهُ
بِهِ،
Et
préserve-le de tout danger venant d’en face de lui, de son
derrière, de sa droite, de sa gauche, du dessus et du dessous de lui par
par Ton garde grâce auquel ne sera jamais perdu celui qui en
bénéficie
wa-hfadh
fîhi Rasûlaka wa Waçiyya Rasûlika ‘alayhi wa
âlihi-s-salâm-u
وَاحْفَظْ
فيهِ
رَسُولَكَ
وَوَصِىَّ
رَسُولِكَ
عَلَيْهِ وَآلِهِ
السَّلامُ،
Et
préserve par lui Ton Messager et le successeur désigné de
Ton Messager –que la paix soit sur lui et sur sa Famille.
Ô Seigneur ! Prolonge sa vie,
retarde son heure (terme) et assiste-le dans dans la mission dont Tu l’a
chargé et que Tu lui a confiée
اللّـهُمَّ
وَمُدَّ فى
عُمْرِهِ وَزِدْ
فى اَجَلِهِ
وَاَعِنْهُ
عَلى ما وَلَّيْتَهُ
وَاسْتَرْعَيْتَهُ،
Allâhumma wa mudda fî ‘umrih-i wa zid fî
ajalih-i wa a‘inhu ‘alâ mâ wallaytahu wa-star
‘aytahu
wa zid fî karâmatika
lahu fa-innahu-l-hâdâ-l-mahdiyyu
wa-l-qâ’imu-l-muhtadâ
وَزِدْ
فى
كَرامَتِكَ
لَهُ،
فَاِنَّهُ
الْهادَى
الْمَهْدِىُّ
وَالْقائِمُ
الْمُهْتَدى،
Et augmente Ta Grâce pour lui,
car il est le guidant bien-guidé et le résurecteur
bien-dirigé
wa-t-tâhiru-t-taqiyyu-z-zakiyyu-n-naqiyyu-r-radhiyyu-l-mardhiyyu-ç-çâbiru-ch-chakûru-l-mujtahid-u
وَالطّاهِرُ
التَّقِىُّ
الزَّكِىُّ
النَّقِىُّ
الرَّضِىُّ
الْمَرْضِىُّ
الصّابِرُ
الشَّكُورُ
الُْمجْتَهِدُ،
le pur, le pieux, le purifié,
le limpide, le satisfait, l’agréé,
le longanime, le reconnaissant et celui qui n’épargne aucun effort
Allâhumma
wa lâ taslubnâ-l-yaqîna li-tûli-l-amadi fî
ghaybatihi wa-nqitâ‘i khabarihi ‘annâ
اللّـهُمَّ
وَلا
تَسْلُبْنَا
الْيَقينَ لِطُولِ
الاَْمَدِ فى
غَيْبَتِهِ
وَانْقِطاعِ
خَبَرِهِ عَنّا،
Ö Allah! Ne nous
dépouille pas de la certitude (de sa parusie) à cause de la
prolongation de son occultation et de l’absence de ses nouvelles
wa
lâ tunsinâ thikrahu wa-ntidhârahu
wa-l-îmâna bi-hi wa quwwata-l-yaqîni fî dhuhûrihi
wa-d-du‘â’a lahu wa-ç-çalâta
‘alayhi
وَلا
تُنْسِنا
ذِكْرَهُ
وَانْتِظارَهُ
وَالاْيمانَ
بِهِ
وَقُوَّةَ
الْيَقينِ فى
ظُهُورِهِ
وَالدُّعاءَ
لَهُ
وَالصَّلاةَ
عَلَيْهِ،
Ô Allah! Ne nous fais pas
oublier son évocation, notre attente (de sa réapparition), notre
foi en lui, notre force de certitude quant à sa réapparition,
notre du’â’ pour lui et notre prière sur lui,
hattâ lâ
yuqannitanâ tûlu ghaybatihi wa yakûna
yaqînanâ fî thâlika ka-yaqînanâ fî
qiyâmi Rasûlik-a çalawâtuka ‘alayhi wa
âlihi wa mâ jâ’a bi-hi min wahyika wa tanzîlik-a
حَتّى
لا
يُقَنِّطَنا
طُولُ غَيْبَتِهِ
مِنْ
قِيامِهِ
وَيَكُونَ
يَقينَنا فى ذلِكَ
كَيَقينِنا
فى قِيامِ
رَسُولِكَ
صَلَواتُكَ
عَلَيْهِ
وَآلِهِ وَما
جاءَ بِهِ مِنْ
وَحْيِكَ
وَتَنْزيلِكَ،
afin
que sa longue occultation ne nous conduit pas à nous
désespérer de sa résurrection, et pour que notre certitude
là-dessus soit égale à notre certitude de la venue de Ton
Messager –que Tes prières soient sur lui et sur sa Famille- et de
ce qu’il a apporté de Ta révélation et de Ton
écriture
fa-qawwi
qulûbanâ ‘alâ-l-îmân-i bi-hi hattâ
tasluka binâ ‘alâ yadayhi minhâja-l-hudâ wa-l-mahajjata-l-‘udhmâ
wa-t-tarîqata-l-wus‘â
فَقَوِّ
قُلُوبَنا
عَلَى
الاْيمانِ
بِهِ حَتّى
تَسْلُكَ
بِنا عَلى
يَدَيْهِ
مِنْهاجَ
الْهُدى
وَالُْمحَجَّةَ
الْعُظْمى وَالطَّريقَةَ الْوُسْطى،
Renforce donc nos coeurs dans la foi
afin de nous conduire sous sa direction vers la voie de la guidance, la
«grandiose route» et «la voie intermédiaire»
wa
qawwinâ ‘alâ tâ‘atih-I wa thabbitnâ
‘alâ mutâba‘atih-i wa-j‘alnâ fî hizbih-i
wa a‘wânih-i wa ançârih-i wa-r-râdhîna
bi-fi‘lih-i
وَقَوِّنا
عَلى
طاعَتِهِ
وَثَبِّتْنا
عَلى
مُتابَعَتِهِ
وَاجْعَلْنا
فى حِزْبِهِ وَاَعْوانِهِ
وَاَنْصارِهِ
وَالرّاضينَ
بِفِعْلِهِ،
Donne-nous la force de lui
obéir et la constante volonté de le suivre, et place-nous au sein
de son parti et au nombre de ses partisans, de ses soutiens et de ceux qui sont
contents de son action
wa lâ
taslubnâ thâlika fî hayâtinâ wa lâ
‘inda wafâtinâ hattâ tatawaffânâ wa
nahnu ‘alâ thâlika lâ châkkîna wa
lâ nâkithîna wa lâ murtâbîna wa
lâ mukaththibîn-a
وَلا
تَسْلُبْنا
ذلِكَ فى حَياتـنا وَلا
عِنْدَ
وَفاتِنا،
حَتّى
تَتَوَفّانا
وَنَحْنُ
عَلى ذلِكَ لا
شاكّينَ وَلا
ناكِثينَ
وَلا
مُرْتابينَ
وَلا
مُكَذِّبينَ،
Et ne nous prive de cette attitude ni
de notre vivant ni lors de notre mort, et ce jusqu’à ce que Tu
nous rappelles à Toi en la conservant intacte (cette attitude) sans
avoir le moindre doute, la moindre velléité de défection,
la moindre défiance ni la moindre tendance à le démentir.
Allâhumma ‘ajjil farajahu
wa ayyidhubi-n-naçri wa-n-çur nâçirîhi wa-khthul
khâthilîh-i
اللّـهُمَّ
عَجِّلْ
فَرَجَهُ
وَاَيِّدْهُ
بِالنَّصْرِ
وَانْصُرْ
ناصِريهِ
وَاخْذُلْ
خاذِليهِ،
Ô
Allah! Hâte son issue, accorde-lui la victoire, rends ses partisans
victorieux et abandonne ceux qui l’abandonnent
wa
damdim ‘alâ man naçaba la-hu wa kaddaba bi-hi wa-dhhir
bi-hi-l-haqqa wa amit bi-hi-l-jawra
وَدَمْدِمْ
عَلى مَنْ
نَصَبَ لَهُ
وَكَذَّبَ
بِهِ،
وَاَظْهِرْ
بِهِ
الْحَقَّ
وَاَمِتْ
بِهِ
الْجَوْرَ،
Anéantis ceux qui sont
hostiles à lui et qui l’ont démenti, mets la
Vérité en évidence par lui et fais mourir la Tyrannie par
lui
wa-stanqid
bi-hi ‘ibâdaka-l-mu’minîna mina-d-dulli wa-n‘ach
bi-hi-l-bilâd-a wa-qtul bi-hi jabâbirata-l-kufri wa-qçim
bi-hi ru’ûsa-dh-dhalâla-ti
وَاسْتَنْقِذْ
بِهِ
عِبادَكَ
الْمُؤْمِنينَ
مِنَ
الذُّلِّ،
وَانْعَشْ
بِهِ الْبِلادَ
وَاقْتُلْ
بِهِ
جَبابِرَةَ
الْكُفْرِ
وَاقْصِمْ
بِهِ رُؤُوسَ
الضَّلالةِ،
Sauve par lui, de
l’humiliation, Tes serviteurs pieux, épanouis par lui la terre,
fais mourir par lui les tyrans de la mécréance et brise par lui
les têtes de la déviation
wa
thallil bi-hi-ljabbârîna wa-l-kâfirîn-a wa abir
bi-hi-l-munâfiqîna wa-n-nâkithîna wa
jamî‘a-l-mukhâlifîna wa-l-mulhidîna
fî machâriqi-l-ardhi wa maghâribihâ wa barrihâ wa
bahrihâ wa sahlihâ wa jabalihâ
وَذَلِّلْ
بِهِ
الْجَبّارينَ
وَالْكافِرينَ
وَأَبِرْ بِهِ
الْمُنافِقينَ
وَالنّاكِثينَ
وَجَميعَ
الُْمخالِفينَ
وَالْمُلْحِدينَ
فى مَشارِقِ
الاَْرْضِ
وَمَغارِبِها
وَبَرِّها وَبَحْرِها
وَسَهْلِها
وَجَبَلِها،
Humilie par lui les tyrans et les
mécréants, et empoisonne (annihile) par lui les hypocrites, les
traîtres et tous les opposants et les hérétiques dans les
orients et les occidents de la terre, dans ses continents et ses mers, dans ses
plaines et sur ses montagnes.
hattâlâ
tada‘aminhum dayyâran wa lâ tubqi lahum âthâran
حَتّى لا
تَدَعَ
مِنْهُمْ
دَيّاراً
وَلا تُبْقِ
لَهُمْ
آثاراً،
jusqu’à
ce que Tu ne laisses d’eux aucune demeure ni aucune trace
tahhir minhum bilâdak-a wa-chfi minhum
çudûra ‘ibâdik-a
طَهِّرْ
مِنْهُمْ
بِلادَكَ
وَاشْفِ
مِنْهُمْ
صُدُورَ
عِبادِكَ
Purifie
d’eux Ton royaume, apaise par leur anéantissement les coeurs de
Tes serviteurs
wa jaddid bi-hi mâ-mtahâ
min dînik-a wa açlih bi-hi mâ buddila min hukmika
wa ghuyyira min sunnatik-a
وَجَدِّدْ
بِهِ مَا
امْتَحى مِنْ
دينِكَ وَاَصْلِحْ
بِهِ ما
بُدِّلَ مِنْ
حُكْمِكَ وَغُيِّرَ
مِنْ
سُنَّتِكَ،
et
rénove par lui (l’Imam) ce qui a été effacé
de Ta Religion, rétablis par lui ce qui a été
déformé dans Ton Jugement, et altéré dans Ta Loi
hattâ
ya‘ûda dînuka bihi wa ‘alâ yadayhi ghaddan
jadîdan çahîhan lâ ‘iwaja
fîhi wa lâ bid‘ata ma‘ah-u
حَتّى
يَعُودَ
دينُكَ بِهِ
وَعَلى
يَدَيْهِ
غَضّاً
جَديداً
صَحيحاً لا
عِوَجَ فيهِ
وَلا
بِدْعَةَ
مَعَهُ،
afin que Ta Religion
redevienne par lui fraîche, neuve, correcte, et ne trahissant aucune
déviation ni aucune hérésie
hattâ
tutfi’a bi-‘adlihi nîrâna-l-kâfirîna
fa-innahu ‘abduka-l-lathî-stakhlaçtahu li-nafsik-a
wa-rtadhaytahu bi-‘ilmik-a
حَتّى
تُطْفِئَ
بِعَدْلِهِ
نيرانَ
الْكافِرينَ
فَاِنَّهُ
عَبْدُكَ
الَّذى
اسْتَخْلَصْتَهُ
لِنَفْسِكَ
وَارْتَضَيْتَهُ
لِنَصْرِ
دينِكَ
وَاصْطَفَيْتَهُ
بِعِلْمِكَ،
de sorte que tu fasses
éteindre par sa justice les flammes des mécréants, car il
est Ton serviteur que Tu as rendu dévoué à Toi, choisi
pour la victoire de Ta Religion et élu pour porter Ta Science
wa ‘açamtahu
mina-th-thunûb-i wa barra’tahu mina-l-‘uyûb-i
وَعَصَمْتَهُ
مِنَ
الذُّنُوبِ
وَبَرَّأتَهُ
مِنَ
الْعُيُوبِ
وَاَطْلَعْتَهُ
عَلَى
الْغُيُوبِ،
et que Tu as immunisé contre
les péchés, dépouillé des défauts et mis au
courants des Mystères
wa
an‘amta ‘alayhi wa tahhartahu mina-r-rijsi wa naqqaytahu
mina-d-danas-i
وَاَنْعَمْتَ
عَلَيْهِ وَطَهَّرْتَهُ
مِنَ
الرِّجْسِ
وَنَقَّيْتَهُ
مِنَ
الدَّنَسِ،
et
que Tu as favorisé par Ta Grâce, purifié de la souillure,
et débarrassé de toute impureté
Allâhumma fa-çalli
‘alayhi wa ‘alâ âbâ’ihi-l-a’immati-t-tâhirîn-a
wa ‘alâ chî‘atihi-l-muntajabîn-a wa ballighhum
min âmâlihim mâ ya’mulûn-a
اللّـهُمَّ
فَصَلِّ
عَلَيْهِ
وَعَلى آبائِهِ
الاَْئِمَّةِ
الطّاهِرينَ
وَعَلى شيعَتِهِ
الْمُنْتَجَبينَ
وَبَلِّغْهُمْ
مِنْ
آمالِهِمْ ما
يَأمُلُونَ،
Ö Allah! Prie donc sur lui et
sur ses grands-pères et ancêtres, les Imams purifiés, ainsi
que sur ses nobles chiites, et fais-leur réaliser leurs espoirs
wa-j‘al
thâlika minnâ khâliçan min kulli chakkin wa chubhatin
wa riyâ’in wa sum‘a-tin
وَاجْعَلْ
ذلِكَ مِنّا
خالِصاً مِنْ
كُلِّ شَكٍّ
وَشُبْهَة
وَرِياء
وَسُمْعَة،
Et fais que tout ce que nous
demandons ici soit dépouillé de tout scepticisme, de toute mise
en doute, de tout pharisaïsme et de tout
désir de renommée
hattâ
lâ nurîda bihi ghayraka wa lâ natluba bihi illâ
wajhak-a
حَتّى
لا نُريدَ
بِهِ
غَيْرَكَ
وَلا نَطْلُبَ
بِهِ اِلاّ وَجْهَكَ،
afin que notre demande n’aie
d’objet que Toi et Ton amour
Allâhumma
innâ nachkû ilayka faqda nabiyyinâ wa ghaybata
imâminâ wa chiddata-z-zamâni ‘alaynâ wa
wuqû‘a-l-fitni binâ wa tadhâhura-l-a‘dâ’i
‘alaynâ wa kathrata ‘aduwwinâ wa qillata
‘adadinâ
اللّـهُمَّ
اِنّا
نَشْكُو
اِلَيْكَ
فَقْدَ
نَبِيِّنا
وَغَيْبَةَ
اِمامِنا
وَشِدَّةَ
الزَّمانِ
عَلَيْنا
وَوُقُوعَ
الْفِتَنِ
بِنا
وَتَظاهُرَ
الاَْعْداءِ
عَلَيْنا وَكَثْرَةَ
عَدُوِّنا
وَقِلَّةَ
عَدَدِنا،
Ô
Allah! Nous nous plaignons auprès de Toi de la paerte de notre
Prophète, de l’occultation de notre Imam, de la dureté des
temps pour temps, des séditions qui sévissent parmi nous, de la
dominance des ennemis sur nous, du grand nombre de notre adversaire et de notre
petit nombre
Allâhumma
fa-fruj thâlika ‘annâ bi-fathin minka
tu‘ajjiluh-u wa naçrin minka tu‘izzuh-u wa imâmi
‘adlin tudhhiruh-u ilâha-l-haqqi âmîn-a
اللّـهُمَّ
فَافْرُجْ
ذلِكَ عَنّا
بِفَتْح
مِنْكَ
تُعَجِّلُهُ
وَنَصْر
مِنْكَ تُعِزُّهُ
وَاِمامِ
عَدْل
تُظْهِرُهُ
اِلـهَ الْحَقِّ
آمينَ،
Ô Allah! Sors-nous de cette
adversité par une conquête que Tu nous accordes promptement, par
une victoire que Tu rends puissante, par un Imam équitable que Tu fais
sortir, ö Allah de la Vérité, âmîn!
Allâhumma innâ
nas’aluka an ta’thana li-waliyyika fî idhhâri
‘adlika fî ‘ibâdika wa qatli a‘dâ’ika
fî bilâdik-a
اللّـهُمَّ
اِنّا
نَسْأَلُكَ
اَنْ تَأذَنَ
لِوَلِيِّكَ
فى اِظْهارِ
عَدْلِكَ فى
عِبادِكَ
وَقَتْلِ
اَعْدائِكَ
فى بِلادِكَ،
Ô
Allah! Nous T’implorons d’autoriser à Ton
représentant à faire valoir Ta Justice et anéantir Tes
ennemis sur Ta terre
hattâ lâ
tada‘a li-l-jawri yâ Rabbi dimâ‘atan illâ
qaçamtahâ wa lâ baqiyyatan illâ afnaytahâ wa
lâ quwwatan illâ awhantahâ wa lâ ruknan illâ
hadamtahu wa lâ hadan illâ falaltahu wa lâ silâhan
illâ aklaltahu wa lâ râyatan illâ nakkastahâ wa
lâ chujâ‘an illâ qataltahu wa lâ jaychan
illâ khathaltah-u
حَتّى لا
تَدَعَ
لِلْجَوْرِ
يا رَبِّ
دِعامَةً
اِلاّ
قَصَمْتَها
وَلا
بَقِيَّةً
اِلاّ
اَفْنَيْتَها
وَلا قُوَّةً
اِلاّ اَوْهَنْتَها
وَلا رُكْناً
اِلاّ
هَدَمْتَهُ
وَلا حَداً
اِلاّ
فَلَلْتَهُ
وَلا سِلاحاً
اِلاّ
اَكْلَلْتَهُ
وَلا رايَةً
اِلاّ
نَكَّسْتَها
وَلا شُجاعاً
اِلاّ
قَتَلْتَهُ
وَلا جَيْشاً
اِلاّ خَذَلْتَهُ،
Afin que Tu ne laisses pas
à la tyrannie un pilier sans l’avoir brisé, ni une trace
sans l’avoir effacée, ni une force sans l’avoir
éreintée, ni un support sans l’avoir détruit, ni un
bord sans l’avoir défait, ni une arme sans l’avoir rendue
inefficace, ni un drapeau sans l’avoir berné, ni un héros
sans l’avoir abattu, ni une armée sans l’avoir
défaite
wa-rmihim
yâ Rabbi bi-hajarika-d-dâmighi wa-dhribihim
bi-sayfika-l-qâti‘i wa ba’sika-l-lathî lâ
tarudduhu ‘ani-l-qawmi-l-mujrimîn-a
وَارمِهِمْ
يا رَبِّ
بِحَجَرِكَ
الدّامِغِ
وَاضْرِبُهِمْ
بِسَيْفِكَ
الْقاطِعِ وَبَأسِكَ
الَّذى لا
تَرُدُّهُ
عَنِ الْقَوْمِ
الُْمجْرِمينَ،
Et lance, ö Seigneur, contre eux
(Tes ennemis) Tes pierres destructrices, frappe-les avec Ton épée
tranchante et Ta rigueur que Tu n’infléchis pas face aux gens
criminels,
wa
‘addib a‘dâ’aka wa a‘dâ’a waliyyik-a
wa a‘dâ’a Rasûlik-a çalawâtuka
‘alayhi wa âlihi bi-yadi waliyyika wa aydâ
‘ibâdika-l-mu’minîn-a
وَعَذِّبْ
اَعْداءَكَ
وَاَعْداءَ وَلِيِّكَ
وَاَعْداءَ
رَسُولِكَ
صَلَواتُكَ
عَلَيْهِ
وَآلِهِ
بِيَدِ
وَلِيِّكَ وَاَيْدى
عِبادِكَ
الْمُؤْمِنينَ،
Et torture Tes ennemis et les ennemis
de Ton Représentant et de Ton Messager –que tes Prières
soient sur lui et sur sa Famille- par l’intermédiaire de Ton
Représentant et de Tes servieurs pieux
Allâhumma-kfi
waliyyaka wa hujjataka fî ardhika hawla ‘aduwwihi wa kayda
man arâdahu wa-mkur bi-man makara bi-hi wa-j‘al
dâ’irata-s-saw’i ‘alâ man arâda bi-hi
sû’a-n
اللّـهُمَّ
اكْفِ
وَلِيَّكَ
وَحُجَّتَكَ فى
اَرْضِكَ
هَوْلَ
عَدُوِّهِ
وَكَيْدَ مَنْ
اَرادَهُ
وَامْكُرْ
بِمَنْ
مَكَرَ بِهِ وَاجْعَلْ
دائِرَةَ السَّوْءِ
عَلى مَنْ
اَرادَ بِهِ
سُوءًا،
Ô Allah! Protège Ton
Représentant et Ta Preuve sur Ta terre de la terreur de ses ennemis et
des complots de ceux qui lui en veulent, et retourne contre ses auteurs le mal
qu’ils veulent lui en
faire
wa-qta‘
‘anhu mâddatahum wa ar‘ib lahu qulûbahum wa zalzil
aqdâmahum
وَاقْطَعْ
عَنْهُ
مادَّتَهُمْ
وَأرْعِبْ
لَهُ
قُلُوبَهُمْ
وَزَلْزِلْ
اَقْدامَهُمْ،
Coupe pour lui leurs
approvisionnements, et terrifie leurs cœurs et fais trembler leurs pieds
devant lui
wa
khuthhum jahratan wa baghtatan wa chaddid ‘alayhim ‘athâbak-a
wa akhzihim fî ‘ibâdik-a
wa-l-‘anhum fî bilâdik-a
وَخُذْهُمْ
جَهْرَةً
وَبَغْتَةً
وَشَدِّدْ
عَلَيْهِمْ
عَذابَكَ
وَاَخْزِهِمْ
فى عِبادِكَ
وَالْعَنْهُمْ
فى بِلادِكَ،
Attaque-les publiquement et à
l’improviste, durcis Ta torture contre eux, jette l’opprobre sur
eux devant Tes serviteurs et maudis-les sur Ta terre
wa
askinhu asfala nârik-a wa ahit bi-him achadda
‘athâbik-a wa açlihim nâran wa-hchu
qubûra mawtâhum nâran wa açlihim harra
nârik-a
وَاَسْكِنْهُمْ
اَسْفَلَ
نارِكَ
وَاَحِطْ
بِهِمْ
اَشَدَّ
عَذابِكَ
وَاَصْلِهِمْ
ناراً
وَاحْشُ
قُبُورَ
مَوْتاهُمْ
ناراً
وَاَصْلِهِمْ
حَرَّ
نارِكَ،
Etablis-les dans le plus bas
étage de Ton Enfer, fais-leur subir la plus dure de Ta torture,
expose-les au feu, bourre de feu les tombes de leurs morts et brûle-les
par la chaleur de Ton feu
fa-innahum
adhâ‘û-ç-çalâta wa-ttaba‘û-ch-chahawât-i
wa adhallû ‘ibâdaka wa akhrabû bilâdak-a
فَاِنَّهُمْ
اَضاعُوا
الصَّلاةَ
وَاتَّبَعُوا
الشَّهَواتِ
وَاَضَلُّوا
عِبادَكَ وَاَخْرَبُوا
بِلادَكَ،
Car ils ont abandonné la
Prière, suivi leurs désirs, égaré Tes serviteurs et
ruiner Ta Terre
Allâhumma
wa ahyî bi-waliyyika-l-qur’âna wa arinâ
nûrahu sarmadan lâ layla fî-hi wa ahyî
bi-hi-l-qul-uba-l-mayyita-ta wa-chfi
bi-hi-ç-çudûra-l-waghira-ta
اللّـهُمَّ
وَاَحْىِ
بِوَلِيِّكَ
الْقُرْآنَ
وَاَرِنا
نُورَهُ
سَرْمَداً لا
لَيْلَ فيهِ،
وَاَحْىِ
بِهِ الْقُلُوبَ
الْمَيِّتَةَ
وَاشْفِ بِهِ
الصُّدُورَ
الْوَغِرَةَ
Ö Allah! Fais revivre le Coran
par Ton représentant, montre-nous sa lumière sans discontinuer et
sans nuit, fais revivre par lui (le Coran) les coeurs morts et fais
guérir par lui les poitrines irritées
wa-j-ma‘
bi-hi-l-ahwâ’a-l-mukhtalifata ‘alâ-l-haqq-i wa
aqim bi-hi-lhudûda-l-mu’attala-ta wa-l-ahkâma-l-muhmala-ta
hattâ lâ yabqâ haqqun illâ dhahara
wa lâ ‘adlun illâ zahara
وَاجْمَعْ
بِهِ
الاَْهْواءَ
الُْمخْتَلِفَةَ
عَلَى
الْحَقِّ، وَاَقِمْ
بِهِ الْحُدُودَ
الْمُعَطَّلَةَ
وَالاَْحْكامَ
الْمُهْمَلَةَ،
حَتّى لا
يَبْقى حَقٌّ
اِلاّ ظَهَرَ
وَلا عَدْلٌ
اِلاّ
زَهَرَ،
Rassemble
par lui autour de la Vérité les opinions différentes et
rétablis par lui les peines suspendues et les statuts
négligés afin qu’il ne reste pas un droit sans qu’il
ne prévale, ni une équité sans qu’elle ne fleurisse
wa-j‘alnâ
yâ Rabbi min a‘wânihi wa muqawwiyati sultânihi
wa-l-mu’tamirîna li-amrihi wa-r-râdhîna
bi-fi‘lihi wa-l-musallimîna li-ahkâmihi wa mimman
lâ hâjata bi-hi ilâ-t-tafiyyati min khalqik-a
وَاجْعَلْنا
يا رَبِّ مِنْ
اَعْوانِهِ
وَمُقَوِّيَةِ
سُلْطانِهِ
وَالْمُؤْتَمِرينَ
لاَِمْرِهِ
وَالرّاضينَ
بِفِعْلِهِ
وَالْمُسَلِّمينَ
لاَِحْكامِهِ
وَمِمَّنْ لا
حاجَةَ بِهِ
اِلَى
التَّقِيَّةِ
مِنْ خَلْقِكَ،
Et fais que nous soyons, ö Seigneur,
parmi ceux qui le soutiennent, qui consolident son pouvoir, qui
obéissent à ses ordres, qui agréent son action, qui sont
soumis à ses jugements et qui n’ont pas besoin d’avoir peur
(d’observer la taqiyyah vis-à-vis) de Tes créatures
wa
anta yâ Rabbi-l-athî takchifu-dh-dhurra wa tujîba-l-mudhtarra
idhâ da‘âka wa tunjî mina-l-karbi-l-‘adhîm-i
وَاَنْتَ
يا رَبِّ
الَّذى
تَكْشِفُ
الضُّرَّ
وَتُجيبَ
الْمُضْطَرَّ
اِذا دَعاكَ
وَتُنْجى
مِنَ
الْكَرْبِ
الْعَظيمِ،
alors que Tu es, ô Seigneur,
Celui qui éloigne le préjudice, qui réponds au
nécessiteux lorsqu’il T’appelle, et qui sauve du cataclysme
terrible
fa-kchifi-dh-dhurra
‘an waliyyika wa-j‘alhu khalîfatan fî ardhika
kamâ dhaminta lah-u
فَاكْشِفِ
الْضُّرَّ
عَنْ وَلِيِّكَ
وَاجْعَلْهُ
خَليفَةً فى
اَرْضِكَ كَما
ضَمْنِتَ
لَهُ،
Eloigne donc le mal de Ton et le
établis-le lieutenant sur Ta terre comme le lui as garanti
Allâhumma
lâ taj‘alnî min khusamâ’i âli Muhammad-in ‘alayhimu-s-salâm-u
اللّـهُمَّ
لا
تَجْعَلْنى
مِنْ
خُصَماءِ آلِ
مُحَمَّد
عَلَيْهِمُ
السَّلامُ،
Ô
Allah! Ne fais pas que je sois au nombre des adversaires des Äle (les
membres de la famille de) Mohammad –que la paix soit sur eux-
wa lâ taj‘alnî
min a‘dâ’i âli Muhammad-in ‘alayhimu-s-salâm-u
وَلا
تَجْعَلْنى
مِنْ
اَعْداءِ آلِ
مُحَمَّد
عَلَيْهِمُ
السَّلامُ،
ni
au nombre des ennemis des Äle Mohammad –que la paix soit sur eux-
wa lâ
taj‘alnî min ahli-l-hanaqi wa-l-ghaydhi
‘alâ âli Muhummad-in ‘alayhimu-s-alâm-u
وَلا
تَجْعَلْنى
مِنْ اَهْلِ
الْحَنَقِ وَالْغَيْظِ
عَلى آلِ
مُحَمَّد
عَلَيْهِمُ السَّلامُ
ni
de ceux qui éprouvent de l’irritation de la haine envers les
Äle Mohammad –que la paix soit sur eux-
fa-innî
a‘ûthu bi-ka min
thâlika fa-a‘ithnî wa astajîru bi-ka fa-ajirnî
فَاِنّى
اَعُوذُ بِكِ
مِنْ ذلِكَ
فَاَعِذْنى
وَأسْتَجيرُ
بِكَ
فَاَجِرْنى،
Aussi c’est auprès de
Toi que je me protège contre une telle attitude, protège-moi-en
donc, et c’est Toi que j’implore de m’en préserver,
préserve-moi-en donc!
Allâhumma
çalli ‘alâ Muhammad wa âli Muhammad
wa-j‘alnî bi-him fâ’izan ‘indaka
fî-d-dunyâ wa-l-âkhirati wa mina-l-muqarrabîn-a
اللّـهُمَّ
صَلِّ عَلى
مُحَمَّد وَآلِ
مُحَمَّد
وَاجْعَلْنى
بِهِمْ
فائِزاً عِنْدَكَ
فِى
الدُّنْيا
وَالاْخِرَةِ
وَمِنَ
الْمُقَرَّبينَ،
Ö Allah! Prie sur
Mohammad et sur les Âle Mohammad, et fais que je sois
considéré auprès de Toi comme ayant gagné leur
amour et que je sois de leurs amis rapprochés dans ce bas-monde et dans
l’Au-delà.
âmina
Rabba-l-‘âlamîn-a
آمينَ
رَبَّ
الْعالَمينَ.
Ämin
Seigneur des mondes !
Ziyârat
(visite pieuse) Sâhib al-Zamân
Bism-illâh-ir-Rahmân-ir-Rahîm
بسم
الله الرحمن
الرحيم
Au
Nom d’Allah, le Clément, le Miséricordieux
Assalâmu ‘alayka yâ
khalîfat-allâhi wa khalîfata âbâ’ihi
al-mahdiyyîn-a
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
خَليفةَ
اللهِ وَخَلَيفةَ
آبائِهِ
الْمَهْدِيّينَ،
«Salut sur toi, ô khalife
d’Allâh et khalife de tes pères les bien guidées (les
Mahdîs).
Assalâmu
‘alayka yâ
waçiyy-al-awçiyâ’-il-mâdhîn-a
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
وَصِيَّ
الاَْوْصِياءِ
الْماضينَ،
Salut sur toi, ô héritier des
héritiers spirituels (awsiyâ) des temps passé (...),
Assalâmu
‘alayka yâ hâfidha asrâri
Rabb-il-‘âlamîn-a
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
حافِظَ
اَسْرارِ رَبِّ
الْعالَمينَ،
Salut sur toi, ô conservateur des secrets du
Seigneur des mondes!
Assalâmu
‘alayka yâ baqiyyat-allâi
min-al-çafwat-il-muntakhabîn-a
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
بَقِيَّةَ
اللهِ مِنَ
الصَّفْوَةِ
الْمُنْتَجَبينَ،
Salut sur
toi,ô le restant de la noble élite d’Allah
Assalâmu
‘alayka yâ-bna-l-anwâr-iz-zâhira-ti
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يَا
بْنَ
الاَْنْوارِ
الزّاهِرَةِ،
Salut sur toi, ô fils des
lumières éclatantes
Assalâmu
‘alayka yâ-bna-l-a‘lâm-il-bâhira-ti
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يَا
بْنَ
الاَْعْلامِ
الْباهِرَةِ،
Salut sur toi, ô fils des
sommités éblouissantes
Assalâmu
‘alayka yâ-bna-l-‘itrat-it-tâhira-ti
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يَا
بْنَ
الْعِتْرَةِ
الطّاهِرَةِ،
Salut sur toi, ô fils de la
Progéniture purifiée (Ahl-ul-Bayt)
Assalâmu ‘alayka yâ
ma‘din-al-‘ulûm-in-nabawiyya-ti
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
مَعْدِنَ
الْعُلُومِ
النَّبَوِيَّةِ،
Salut sur toi, ô métal
des connaissances prophétiques
Assalâmu ‘alayka yâ bâb-Allâhi-l-lathî
lâ yu’tâ illâ minhu
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
بابَ اللهِ
الَّذي لا
يُؤْتى اِلّا
مِنْهُ،
Salut
sur toi, ô seuil d’Allah, qui est le passage obligé
vers Lui !
Assalâmu ‘alayka yâ
sabîl-Allâh-illathî man salaka ghayrahu halaka
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
سَبيلَ اللهِ
الَّذي مَنْ
سَلَكَ
غَيْرَهُ
هَلَكَ،
Salut
sur toi, ô voie d’Allah ne dehors de laquelle toute autre voie
conduit au périssement !
Assalâmu
‘alayka yâ nâdhira chajarati tûbâ
wa sidrati-l-muntahâ
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
ناظِرَ
شَجَرَةِ طُوبى
وَسِدْرَةِ
الْمُنْتَهى،
Salut sur toi, ô toi qui contemples
l’arbre Tûbâ et le Lotus de la limite !
Assalâmu
‘alayka yâ nûr-allâh-il-lathî lâ yutfâ,
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
نُورَ اللهِ
الَّذي لا
يُطْفى،
Salut sur
toi, ô Lumière d’Allah, qui ne s’éteint jamais
Assalâmu
‘alayka yâ hujjat-allâh-il-latî
lâ takh-fâ,
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
حُجَّةَ
اللهِ الَّتي
لا تَخْفى،
Salut
sur toi, ô preuve d’Allah, qui ne peut être cachée
Assalâmu
‘alayka yâ hujjat-allâhi
‘alâ man fî-l-ardhi wa-s-samâ’i
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
حُجَّةَ
اللهِ عَلى
مَنْ فِي الاَْرْضِ
وَالسَّمآءِ،
Salut
sur toi, ou preuve d’Allah auprès des Célestes et des
Terrestres,
Assalâmu ‘alayka salâma man
‘arafaka bi-mâ ‘arafak bihi-llâhu, was na‘ataka
bi-ba‘dhi nu‘ûtika-l-latî anta ahluhâ wa fawquhâ,
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ
سَلامَ مَنْ
عَرَفَكَ
بِما
عَرَّفَكَ
بِهِ اللهُ،
وَنَعَتَكَ بِبَعْضِ
نُعُوتِكَ
الَّتي
اَنْتَ
اَهْلُها
وَفَوْقُها،
Salut sur toi, le salut de
ceux qui te reconnaissent tel quAllah leur a fait te connaître, et qui te
reconnaissent quelques-unes des qualifications que tu mérites, bien que
tu sois au-dessus d’elles.
Ach-hadu innaka-l-hujjatu
‘alâ man madhâ wa man baqiya,
اَشْهَدُ
اَنَّكَ
الْحُجَّةُ
عَلى مَنْ مَضى
وَمَنْ
بَقِيَ،
J’atteste que tu es la preuve d’Allah pour
ceux des temps passés et ceux des temps à venir;
Wa inna hizbaka hum-ul-ghâlibûna,
wa awliyâ’aka hum-ul-fâ’izûna,
وَاَنَّ
حِزْبَكَ
هُمُ
الْغالِبُونَ
وَاَوْلِياءَكَ
هُمُ
الْفائِزُونَ
وَاَعْداءَكَ
هُمُ
الْخاسِرُونَ،
que les triomphants, ce sont tes adeptes, et les
frustrés, ceux qui te rejettent.
Wa innaka khâzinu kulli ‘ilmin, wa
fâ’iqu kulli ratqin, wa muhaqqiqu kulli haqqin, wa
mubtilu kulli bâtil-in
وَاَنَّكَ
خازِنُ كُلِّ
عِلْم،
وَفاتِقُ كُلِّ
رَتْق،
وَمُحَقِّقُ
كُلِّ حَقٍّ،
وَمُبْطِلُ
كُلِّ باطِل،
Que tu es celui qui conserve
toute connaissance, celui qui fait s’ouvrir tout ce qui était
scellé, celui qui rend toute justice et qui annule toute injustice.
Radhaytuka yâ mawlâya imâman wa
hâdiyan wa waliyyan wa murchidan,
رَضيتُكَ يا
مَوْلايَ
اِماماً وَهادِياً
وَوَلِيّاً
وَمُرْشِداً،
Ô mon suzerain! Je
t’ai choisi comme Imâm et comme Guide, comme protecteur et comme
instructeur,
Lâ abtaghî bi-ka
badalan wa lâ attakhithu min dûnika waliyyan,
لا اَبْتَغي
بِكَ بَدَلاً
وَلا
اَتَّخِذُ مِنْ
دُونِكَ
وَلِيّاً،
et je ne désire personne
à ta place ni ne prends aucun autre suzerain en dehors de toi.
Ach-hadu innaka-l-haqqu-th-thâbitu-l-lathî
lâ ‘ayba fîhi,
اَشْهَدُ
اَنَّكَ
الْحَقُّ
الثّابِتُ
الَّذي لا
عَيْبَ فيهِ،
J’atteste que tu es la
vérité constante en laquelle il n’y a point
d’altération;
Wa inna
wa‘d-allâhi fîka haqqun lâ artâbu li-tûl-il-ghaybati
wa bu‘d-il-amadi,
وَاَنَّ
وَعْدَ اللهِ
فيكَ حَقٌّ لا
اَرْتابُ
لِطُولِ
الغَيْبَةِ
وَبُعْدِ
الاَْمَدِ،
Et
que la promesse divine te concernant est certaine : si longue soit ton
occultation (ghaybât), si éloigné le délai,
je n’éprouve aucun doute;
Wa lâ atahayyaru
ma‘a man jahilaka wa jahila bika, Muntadhirun mutawaqqi‘un
li-ayyâmika,
وَلا
اَتَحَيَّرُ
مَعَ مَنْ
جَهِلَكَ
وَجَهِلَ
بِكَ،
مُنْتَظِرٌ
مُتَوَقِّعٌ
لاَِيّامِكَ،
je
ne partage pas l’égarement de ceux qui, par ignorance de toi,
disent n’importe quoi sur toi.
Je reste dans l’attente de ton Jour,
Wa
anta-ch-châfi‘u-l-lathî tunaza‘u,
wa-l-waliyyu-l-lathî lâ tudâfa‘u
وَاَنْتَ
الشّافِعُ
الَّذي لا
تُنازَعُ، و الْوَلِيُّ
الَّذى لا
تُدافَعُ،
car tu es
l’Intercesseur sur lequel on ne discute pas, et l’Ami que
l’on ne renie pas.
Thakharak-allâhu
li-nuçrati-d-dîni wa i‘zâz-il-mu’minîna,
wa-l-intiqâmi min-al-jâhidîna-l-mâriqîna
ذَخَرَكَ
اللهُ
لِنُصْرَةِ
الدّينِ وَاِعْزازِ
الْمُؤْمِنينَ،
وَالاْنْتِقامِ
مِنَ
الْجاحِدينَ
الْمارِقينَ،
Allah t’a
préservé pour faire triompher la Religion, pour rendre puissants
les Croyanys, et pour te venger des apostats et des hérétiques.
Ach-hadu
anna bi-wilâyatika tuqbal-ul-a‘mâlu, wa tuzakkâ-l-af‘âlu,
wa tudhâ‘afu-l-hasanâtu, wa tumhâ-l-sayyi’âtu,
اَشْهَدُ
اَنَّ
بِوِلايَتِكَ
تُقْبَلُ الاَْعْمالُ،
وَتُزَكَّى
الاَْفْعالُ،
وَتُضاعَفُ
الْحَسَناتُ،
وَتُمْحَى
السَّيِّئاتُ،
J’atteste que c’est par
allégeance à ton autorité que les actes de piété
des croyants sont agréés, leurs oeuvres purifiées, leurs
récompenses spirituelles redoublées et leurs méfaits
effacés.
Fa-man jâ’a bi-wilâyatika
wa-‘tarafa bi-imâmatika, qubilat a‘mâluhu wa
çuddiqat aqwâluhu wa tadhâ‘afat hasanâtuhu
wa muhiyat sayyi’âtuhu,
فَمَنْ
جاءَ
بِوِلايَتِكَ
وَاعْتَرَفَ
بِاِمامَتِكَ
قُبِلَتْ
اَعْمالُهُ
وَصُدِّقَتْ
اَقْوالُهُ
وَتَضاعَفَتْ
حَسَناتُهُ
وَمُحِيَتْ
سَيِّئاتُهُ،
Ainsi, quiconque suit ton
autorité et reconnaît ton imamat, ses actes seront
agréés, ses paroles acceptées, les récompenses de
ses œuvres redoublées, et ses méfaits effacés,
Wa man ‘adala ‘an wilâyatika wa
jahala ma‘rifatika wa-stabdala bika ghayraka, Kabbahu-ll-ahu
‘alâ mankharihi fî-n-âri, wa lam yaqbal-illâhu
lahu ‘amalan wa lam yuqim lahu yawm-al-qiyâmati waznan,
وَمَنْ
عَدَلَ عَنْ
وِلايَتِكَ
وَجَهِلَ مَعْرِفَتَكَ
وَاسْتَبْدَلَ
بِكَ غَيْرَكَ
كَبَّهُ
اللهُ عَلى
مَنْخَرِهِ
فِي النّارِ،
وَلَمْ
يَقْبَلِ
اللهُ لَهُ
عَمَلاً وَلَمْ
يُقِمْ لَهُ
يَوْمَ
الْقِيامَةِ
وَزْناً،
En revanche, quiconque se
détourne de ton autorité, ignore ta connaissance et te remplace
par d’autre, Allah le jettera, le Jour de la Résurrection, sur ses
narines en Enfer, n’agrée aucun de ses actes et ne lui accordera
aucun mérite.
Uch-hidu-llâha wa uch-hidu
malâ’ikatihi wa uch-hiduka yâ mawlâya
bi-hâthâ, dhâhiruhu ka-bâtinihi wa
sirruhu ka-‘alâniyyatihi,
اُشْهِدُ
اللهَ و
اُشْهِدُ
مَلائِكَتَهُ
وَاُشْهِدُكَ
يا مَوْلايَ
بِهذا،
ظاهِرُهُ كَباطِنِهِ
وَسِرُّهُ
كَعَلانِيَتِهِ،
«J’en atteste Dieu! J’en atteste ses Anges! Je te prends toi-même à
témoin de mon voeu: il est intérieurement tel qu’il est
extérieurement, il est dans le secret de ma conscience tel que ma langue
le profère.
Wa
Anta-ch-Chahidu ‘alâ thâlika, wa huwa ‘ahdî
ilayka wa mîthâqî ladayka
وَاَنْتَ
الشّاهِدُ
عَلى ذلِكَ،
وَهُوَ عَهْدي
اِلَيْكَ
وَميثاقي
لَدَيْكَ،
Sois donc le témoin
de ma promesse envers toi, du pacte de fidélité entre toi et moi.
Ith anta nidhâmu-d-dîni,
wa ya‘sûbu-l-muttaqîna’ wa ‘izzu-l-muwahhidîna,
اِذْ
اَنْتَ
نِظامُ
الدّينِ،
وَيَعْسُوبُ الْمُتَّقينَ،
وَعِزُّ الْمُوَحِّدينَ،
Car tu es le système de la
Religion, le guide des pieux et la fierté des monothéistes,
Wa bi-thâlika
amaranî Rabbu-l-‘âlamina,
وَبِذلِكَ
اَمَرَني
رَبُّ
الْعالَمينَ،
comme me le commande de te
conisdérer, le Seigneur des mondes.
Falaw tatâwalat-id-duhuru, wa
tamâdat-il-a‘mâru, Lam azdad fîka illâ yaqînan wa laka
illâ hubban, Wa ‘alayka illâ muttakalan wa
mu‘tamadan,
فَلَوْ
تَطاوَلَتِ
الدُّهُورُ،
وَتَمادَتِ
الاَْعْمارُ،
لَمْ
اَزْدَدْ
فيكَ اِلّا يَقيناً
وَلَكَ اِلّا
حُبّاً،
وَعَلَيْكَ اِلّا
مُتَّكَلاً
وَمُعْتَمَداً،
Ainsi, dussent les temps se prolonger, dussent les
années de ma vie se succéder, je n’en aurai sur toi que
plus de certitude, pour toi que plus d’amour, en toi que plus de
confiance.
Wa lidhuhûrika
illâ mutawaqqa‘an wa muntadhiran, wa li-jihâdî
bayna yadayka mutaraqqiban,
وَلِظُهُورِكَ
اِلّا
مُتَوَقِّعاً
وَمُنْتَظِرَاً،
وَلِجِهادي
بَيْنَ
يَدَيْكَ مُتَرَقِّباً،
Je
n’en attendrai que davantage ton issue, et ne m’en tiendrai que
plus prêt encore pour le combat à mener près de toi.
Fa-abthulu nafsî wa
mâlî wa waladî wa ahlî wa jamî‘a mâ
khawwalanî rabbi bayna yadayka wa-t-taçarrufa bayna amrika wa
nahyika
فَاَبْذُلُ
نَفْسي
وَمالي
وَوَلَدي
وَاَهْلي
وَجَميعَ ما
خَوَّلَني
رَبّي بَيْنَ
يَدَيْكَ
وَالتَّصَرُّفَ
بَيْنَ
اَمْرِكَ وَنَهْيِكَ،
Car ma personne, mes biens, ma
famille, tout ce que mon Dieu m’a accordé en ce monde, je
t’en fait don à toi pour que tu es disposes, ô mon
Imâm!
Mawlâya, fa-in adraktu
ayyâmaka-z-zâhirata wa a‘lâmaka-l-bâhirata,
مَوْلايَ
فَاِنْ
اَدْرَكْتُ
اَيّامَكَ الزّاهِرَةَ
وَاَعْلامَكَ
الْباهِرَةَ
Ö mon Maître ! Si ma vie dure assez pour
que je voie se lever ton Jour éclatant et briller tes étendards
éblouissants,
Fa-hâ
anâ thâ ‘abduka-l-mutaçarrifu bayna amrika wa nahyika,
فَها
اَنـَا ذا
عَبْدُكَ
الْمُتَصَرِّفُ
بَيْنَ
اَمْرِكَ
وَنَهْيِكَ،
alors, me voici, moi, ton fidèle, qui observent
tes ordres et tes interdictions
Arjû-ch-chahâdata
bayna yadayka wal-fawza ladayka,
اَرْجُو
بِهِ
الشَهادَةَ بَيْنَ يَدَيْكَ
وَالْفَوْزَ
لَدَيْكَ،
Qu’il me soit
donné de mourir en martyr à tes côtés et
d’obtenir ainsi, auprès de toi le suprême triomphe!
Mawlaya fa-in
adrakanî-l-mawata qabla dhuhûrika
مَوْلايَ
فَاِنْ
اَدْرَكَنِي
الْمَوْتُ قَبْلَ
ظُهُورِكَ
Ö Maître ! Mais si
la mort m’atteint avant que tu n’aies paru,
Fa-innî atawassalu bika wa
bi-âbâ’ika-t-tahirîn-a
ilâ-llâhi ta‘âlâ
فَاِنّي
اَتَوَسَّلُ
بِكَ
وَبِابائِكَ
الطّاهِرينَ
اِلَى اللهِ
تَعالى
alors je supplie Allah
–Le Très-Haut- en sollicitant
ton intercession, la tienne et celle de tes pères, les
Imâms Immaculés,
Wa as’aluhu an yuçalliya ‘alâ
Muhammadin wa âle Muhammadin,
وَاَسْأَلُهُ
اَنْ
يُصَلِّيَ
عَلى مُحَمَّد
وَآلِ
مُحَمَّد،
de prier sur Muhammad et
sur la progéniture de Muhammas
Wa an yaj‘ala lî karratan fî dhuhûrika
wa raj‘atan fî ayyâmika,
وَاَنْ
يَجْعَلَ لي
كَرَّةً في
ظُهُورِكَ
وَرَجْعَةً
في اَيّامِكَ،
et de me mette au nombre de ceux à qui il
accordera de revenir (raj’at) à l’heure de ta
parousie, lorsque ton Jour se lèvera,
li-ablugha min ta‘atuka
murâdî wa achfî min a‘dâ’ika
fu’âdî,
لاَِبْلُغَ
مِنْ طاعَتِكَ
مُرادي
وَاَشْفِيَ
مِنْ
اَعْدآئِكَ
فُؤادي،
afin que mon dévouement
pour toi me conduise au terme de mon désir, et que je me sens
vengé de tes ennemis,
Mawlaya waqaftu fî ziyâratika
mawqif-al-khâti’îna-n-nâdimîna-l-khâ’ifîn-a,
مَوْلايَ
وَقَفْتُ في
زِيارَتِكَ
مَوْقِفَ
الْخاطِئينَ
النّادِمينَ
الْخائِفينَ
مِنْ عِقابِ
رَبِّ الْعالَمينَ،
Ö mon Maître !
Je me mets, en te rendant cette visite pieuse, en position d’un fautif, d’un
repentant et de quelqu’un qui craint le châtiment du Seigneur du
monde,
Wa-qad
ittakaltu ‘alâ chafâ‘atika,
وَقَدِ
اتَّكَلْتُ
عَلى
شَفاعَتِكَ،
en
comptant sur ton intercession,
Wa rajawtu bi-muwâlâtika mahwa
thunûbî, wa sitra ‘uyûbî, wa maghfirata
zalalî,
وَرَجَوْتُ
بِمُوالاتِكَ
وَشَفاعَتِكَ
مَحْوَ
ذُنُوبي،
وَسَتْرَ
عُيُوبي،
وَمَغْفِرَةَ
زَلَلي،
Et en espérant obtenir
grâce à ton amitié et ton intercession, l’effacement
de mes péchés, la dissimulation de mes défauts et le
pardon de mes trébuchements.
Fa-kun li-waliyyika yâ mawlâya ‘inda
tahqiqi amalihi,
فَكُنْ
لِوَلِيِّكَ
يا مَوْلايَ
عِنْدَ
تَحْقيقِ
اَمَلِهِ
Appuie donc, ô mon
maître, la réalisation de son espoir,
Wa as’al-illâhaghufrâna zalalihi,
وَاسْأَلِ
اللهَ
غُفْرانَ
زَلَلِهِ،
Et demande à Allah de
pardonner ses trébuchements,
Faqad ta‘allaqa bi-hablika, wa tamassaka
bi-wilâyatika, wa tabarra’a min a‘dâ’ika,
فَقَدْ
تَعَلَّقَ
بِحَبْلِكَ،
وَتَمَسَّكَ
بِوِلايَتِكَ،
وَتَبَرَّأَ
مِنْ اَعْدائِكَ،
Car
il s’est accroché à ta corde, s’est attaché
à ton autorité, et a désapprouvé tes ennemis.
Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin
wa âlihi wa anjiz li-waliyyika mâ wa‘adtuhu,
اَللّـهُمَّ
صَلِّ عَلى
مُحَمَّد
وَآلِهِ وَاَنْجِزْ
لِوَلِيِّكَ
ما
وَعَدْتَهُ،
Ô Allah, prie donc sur
Muhammad et sur la Famille de Muhammad, et réalise détenteur de
Ton autorité ce que Tu lui as promis.
Allĥumma adh-hir kalimatahu, wa a‘li
da‘watahu, wa-nçurhu ‘alâ ‘aduwwihi wa
‘aduwwika yâ Rabba-l-‘âlamîn-a,
اَللّـهُمَّ
اَظْهِرْ
كَلِمَتَهُ،
وَاَعْلِ
دَعْوَتَهُ،
وَانْصُرْهُ
عَلى عَدُوِّهِ
وَعَدُوِّكَ
يا رَبَّ
الْعالَمينَ،
Ô Allah! Donne que ses ordres
soient appliqués, et que son appel soit suivi ! Accorde-lui la victoire
sur ses ennemis et Tes ennemis, ô Seigneur des mondes!
Allâhumma çalli
‘alâ Muhammadin wa âle Muhammadin wa adh-hir
kalimatika-t-tâmma-ta wa mughayyabaka fî ardhika
al-khâ’ifa-l-mutaraqqaba,
اَللّـهُمَّ
صَلِّ عَلى
مُحَمَّد
وَآلِ
مُحَمَّد
وَاَظْهِرْ
كَلِمَتَكَ
التّامَّةَ
وَمُغَيَّبَكَ
في اَرْضِكَ
الْخآئِفَ
الْمُتَرَقِّبَ،
Ô
Allah! Prie sur Muhamad et sur la Famille de Muhammad et fais apparaître
Ton Mot parfait, celui que Tu as fait occulter sur Ta terre, le craintif, le
guetteur!
Allâhumma-nçurhu naçran
‘azîzan wa-ftah lahu fat-han yasîran,
اَللّـهُمَّ
انْصُرْهُ
نَصْراً
عَزيزاً وَافْتَحْ
لَهُ
فَتْحاًيَسيراً،
Ô
Allah ! Accorde-lui une victoire puissante et une conquête facile!
Allâhumma wa a‘izza bihi-d-dîna
ba‘da-l-khumûli,
اَللّـهُمَّ
وَاَعِزَّ
بِهِ الدّينَ
بَعْدَ
الْخُمُولِ،
Ô
Allah! Rends par lui la puissance à la Religion, après
qu’elle a sombré dans l’apthie,
Wa atli‘ bihi-l-haqqa
ba‘da-l-ufûli,
وَاَطْلِعْ
بِهِ
الْحَقَّ
بَعْدَ
الاُْفُولِ،
Mets
en évidence, par lui, la Vérité après qu’elle
a été estompée,
Wa ajli bihi-dh-dhulmta wa-k-chif
bihi-l-ghummata,
وَاَجْلِ
بِهِ
الظُّلْمَةَ
وَاكْشِفْ
بِهِ
الْغُمَّةَ،
Fais
disparître par lui l’obscurité et apaise notre affliction
Allâhumma wa âmin bihi-l-bilâda,
wa-hadi bihi-l-‘ibâda,
اَللّـهُمَّ
وَآمِنْ بِهِ
الْبِلادَ،
وَاهْدِ بِهِ
الْعِبادَ،
Ô
Allah ! Sécurise par lui la patrie et guide par lui les serviteurs!
Allâhumma-mla’ bihi-l-ardha ‘adlan
wa qistan kamâ muli’at
dhulman wa jawran, Innaka samî‘un mujîb-un.
اَللّـهُمَّ
امْلاَْ بِهِ
الاَْرْضَ
عَدْلاً
وَقِسْطاً
كَما
مُلِئَتْ
ظُلْماً وَجَوراً
اِنَّكَ
سَميعٌ
مُجيبٌ،
Ô
Allah! Remplis la terre de justice et d’équité par lui,
après qu’elle a été remplie d’injustice et de
tyrannie! Tu es l’Entendant et le Répondant par excellence !
Assalâmu ‘alayka yâ waliyy-allĥi!
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
وَلِيَّ
اللهِ،
Salut
sur toi, ô Ami d’Allah!
I’thin
li-waliyyika fî-l-dukhûli ilâ haramika
çalawât-ullâhi ‘alayka wa ‘alâ
âbâ’ika-t-tâhirîna wa rahmat-ullâhi
wa barakâtuh-u.
اْئْذَنْ
لِوَلِيِّكَ
في
الدُّخُولِ
اِلى حَرَمِكَ
صَلَواتُ
اللهِ
عَلَيْكَ
وَعَلى آبائِكَ
الطّاهِرينَ
وَرَحْمَةُ
اللهِ وَبَرَكاتُهُ.
Autorise
ton ami à entrer dans ton sanctuaire! Que les prières, la
Miséricode et les bénédictions d’Allah soient sur
toi et sur tes pères et grands-pères.
Ziyârat Sâhib
al-Zamân
Se
tourner vers Samarrâ’ – Iraq - et dire :
Assalâmu
‘alayka yâ Çâhib-az-zamân
السَّلامُ
عَلَيْكَ َ
يا صاحِبَ
الزَّمانِ
Assalâmu
‘alayka yâ Khalîfat-ar-Rahmân
السَّلامُ
عَلَيْكَ يا خَليفَةَ
الرَّحْمان
Que
la paix soit sur toi ô lieutenant du Miséricodieux !
Assalâmu
‘alayka yâ charîk-al-Qur’ân
السَّلامُ
عَلَيْكَ يا
شَريكَ
القُران
Que
la paix soit sur toi ô celui dont le nom est inséparable du
Coran !
Assalâmu
‘alayka yâ Imâm-al-insi wa-l-jânn.
السَّلامُ
عَلَيْكَ يا اِمَامَ
الِنْسِ وَ
الجان
Que
la paix soit sur toi ô Imam des hommes et des Djinnes !
‘ajjalallâhu farajak wa sahhalallâhu makhrajak
عَجَّلَ
اللَّهُ
فَرَجَكَ وَ
سَهَّلَ مَخْرَجَكَ
Qu’Allâh
hâte ta réapparition et facilite ta sortie !
Assalâmu
‘alayka wa rahmatullâhi wa barakâtuh-u
السَّلامُ وَ
رَحْمَةُ
اللَّهِ وَ
بَرَكاتُهُ
Que
la paix d’Allah, Sa Miséricorde et Ses béndictions soient
sur toi !
Allâhumma çalli ‘alâ Muhammad-in
wa âle Muhammad-in
اللَّهُمَّ
صَلِّ على
مُحَمَّدٍ
وَآل مُحَمَّدٍ
O mon Dieu !
Prie sur Muhammad et sur la Famille de Muhammad
(Qu’Allah
hâte sa réapparition)
Cette prière consiste en 2 rak‘ah.
Dans chaque rak‘ah il faut
réciter Sourate al-Fâtihah
jusqu’au verset no 5: « Iyyâka na‘budu wa Iyyâka nasta‘în »
(C’est Toi que nous adorons, c’est Toi dont nous implorons
le secours إِيَّاكَ
نَعْبُدُ
وَإِيَّاكَ
نَسْتَعِينُ)
lequel doit être répété 100 fois ; puis on doit
terminer la récitation du reste de la sourate, suivie de la sourate al-Ikhlâç (al-Tawhîd).
Tout de suite après la prière, il faut lire le
Du‘â’ suivant :
«
Allâhuma ‘adhum-al-balâ’u wa barih-al-Khâfâ’u
wa-nkachaf-al-ghitâ’-u wa dhâqat-il-ardhu bi-mâ
wasi‘at-is-samâ’u, wa ilayka.yâ rabbi
al-Muchtakâ, wa ‘alayk-al-Mu‘awwalu fî-ch-chiddati
wa-r-rakhâ’i ».
اِللهمَّ
عَظُمَ
الْبَلاءُ،
وَبَرِحَ الْخَفاءُ،
وَانْكَشَفَ
الْغِطاءُ،
وَضاقَتِ
الاَْرْضُ بِما
وَسِعَتُ
السَّماءُ
وَاِلَيْكَ
يا رَبِّ
الْمُشْتَكى
وَعَلَيْكَ
الْمُعَوَّلُ
فِي
الشِّدَّةِ
وَالرَّخاءِ
( Ô mon Dieu!
L’épreuve s’est aggravée et ce qui était
dissimulé ne l’est plus, le voile est levé, la terre est
encombrée par ce que l’étendue du Ciel peut contenir.
C’est à Toi que je me plains donc, Ô Seigneur, et c’est
sur Toi que je compte dans la difficulté comme dans l’aisance).
“Allâhumma Çalli
‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammadin,
allathîna amartanâ bi-tâ‘atihim, wa ‘ajjil
Allâhumma farajahum bi-qâ’imihim, wa adh-hir
i‘zâzahu”.
اَللّـهُمَّ
صَلِّ عَلى
مُحَمَّدٍ وَآلِ
مُحَمَّدٍ
الَّذينَ
اَمَرْتَنا
بِطاعَتِهِمْ
وَعَجِّل
اَللّـهُمَّ
فَرَجَهُمْ
بِقائِمِهِمْ
وَاَظْهِرْ
اِعْزازَهُ
(Ô mon Dieu! Prie sur
Mohammad et sur la Famille de Mohammad, à qui Tu nous as ordonné
d’obéir. Et hâte leur délivrance par la venue de leur
annonciateur (Résurrecteur), et fais apparaître sa puissance).
» Yâ Muhammadu, yâ ‘Aliyyu, yâ
‘Aliyyu, yâ Muhammadu! Akfiyânî fa-innakumâ kâfiyâya,
يا
مُحَمَّدُ يا
عَليُّ يا
عَلِيُّ يا
مُحَمَّدُ
اِكْفِياني
فَاِنَّكُما
كافِيايَ
(Ô Muhammad! Ô Ali!
Ô Ali ! Ô Muhamad ! Contentez-moi, car vous êtes largement
à même de me contenter !)
» Yâ Muhammadu,
yâ ‘Aliyyu, yâ ‘Aliyyu, yâ Muhammadu!
Unçurânî fa-innakumâ nâçirâyâ
!
يا
مُحَمَّدُ يا
عَليُّ يا
عَلِيُّ يا
مُحَمَّدُ
اُنْصُراني
فَاِنَّكُما
ناصِرايَ
(Ô Muhammad! Ô Ali! Ô Ali ! Ô
Muhamad ! Soutenez-moi, car vous êtes mes appuis!)
» Yâ Muhammadu, yâ
‘Aliyyu, yâ ‘Aliyyu, yâ Muhammadu ! Ih-fidhânî
fa-innakuma hâfidhâya !
يا
مُحَمَّدُ يا
عَليُّ يا
عَلِيُّ يا
مُحَمَّدُ
اِحْفِظاني
فَاِنَّكُما
حافِظايَ
(Ô Muhammad! Ô Ali!
Ô Ali ! Ô Muhamad ! Protégez-moi, car vous êtes mes protecteurs!)
» Yâ
Mawlâya, yâ Çâhib-az-Zamâni ! Yâ
Mawlâya yâ Çhahib-az-Zamâni ! Yâ Mawlaya,
yâ Çâhib-az-Zamâni !
يامَوْلايَ
يا صاحِبَ
الزَّمانِ يا
مَوْلايَ يا
صاحِبَ
الزَّمانِ يا
مَوْلايَ يا
صاحِبَ
الزَّمانِ
(Ô mon Maître,
Ô Maître des Temps! Ô mon Maître, Ô Maître
du Temps! Ô mon Maître, Ô Maître du Temps!)
» Al-ghuwth,
al-ghawth, al-ghawth ! Adriknî, adriknî,
adriknî ! Al-amâna,
al-amâna, al-amâna!»
الْغَوْثَ
الْغَوْثَ
الْغَوْثَ،
اَدْرِكْني اَدْرِكْني
اَدْرِكْني، الاَمانَ
الاَمانَ
الاَمانَ.
(Au
secours! Au secours! Au secours! À moi! À moi! À moi!
Sécurité! Sécurité! Sécurité!)
Annexe
2 :
Des Traits de
la Fin du Temps
et du
Règne d’al-Mahdi (‘aj)
Des Traits de la Fin du Temps
عن
الامام
الصادق (ع) عن
رسول الله (ص) :
كيف بكم اذا
فسدت نسائكم و
فسق شبابكم
ولم تأمروا
بالمعروف ولم
تنهوا عن
المنكر، فقيل
له : ايكون ذلك
يا رسول الله؟
فقال نعم وشرّ
من ذلك كيف
بكم اذا امرتم
بالمنكر
ونهيتم عن
المعروف فقيل
له ايكون ذلك يا
رسول الله؟
قال : نعم وشرّ
من ذلك، كيف
بكم اذا رأيتم
المعروف
منكراً
والمنكر
معروفاً.
L’Imam al-Sâdiq (p) rapporte ce
hadith du Prophète (P) :
- «Qu’adviendra-t-il de vous
lorsque vos femmes se seront perverties et que vos jeunes se seront
adonnés au libertinage sans que vous n’ordonniez le bien ni
n’interdisiez le mal ! »
-
«Une telle chose pourrait-il arrivée, o Messager d’Allah
? » s’étonna-t-on.
-
«Oui » dit-il, en poursuivant : «Et pire
encore ! Qu’adviendra-t-il de vous lorsque vous interdirez le bien et
recommanderez le mal! »
- «Une telle chose pourrait-il
arrivée ? » lui demanda-t-on encore.
- «Oui » dit-il en
ajoutant : «Et pis encore, qu’adviendra-t-il de vous lorsque
vous considérez le bien comme mal et le mal comme bien ! »[3]
* لا تذهب
الدنيا حتى
يستغني
النساء
بالنساء والرجال
بالرجل
والسحاق زنا
النساء بينهن
* [4]Le
monde ne disparaîtra pas jusqu’à ce que les femmes se
satisfassent (sexuellement) avec les femmes et les hommes avec les hommes. Le
lesbianisme est l’adultère des femmes entre elles.[5]
عن
الامام
الصادق (ع) :
" و رايت
الفسق قد ظهر
واكتفى
الرجال
بالرجال والنساء
بالنساء
....ورايت
النساء
يتزوجن النساء
....ورايت
الرجال
يتسمّنون
للرجال
والنساء للنساء
، ورايت الرجل
معيشته من
دبره ومعيشة المراَة
من فرجها،
ورايت النساء
يتخذن المجالس
كما يتخذها
الرجال....ورايت
المراَة تصانع
زوجها على
نكاح الرجال،
ورايت اكثر
الناس وخير
بيت من يساعد
النساء على
فسقهن ... ورايت الرجل
يعير على
اتيان
النساء،
ورايت الرجل ياكل
من كسب امراته
من الفجور
يعلم ذلك
ويقيم عليه،
ورايت المراة
تقهر زوجها
وتعمل ما لا
يشتهي وتنفق
على زوجها،
ورايت الرجل
يكري امرأته
وجاريته
ويرضى بالدنى
من الطعام والشراب.....
ورايت النساء
يبذلن انفسهن
لأهل الكفر
L’Imam
al-Sâdiq (p) parlant de la fin du temps dit :
Je revois la perversion
émerger, les hommes se contenter des hommes et les femmes des
femmes…. Je revois les femmes épouser des femmes…et je
revois les hommes cultiver leur
embonpoint pour plaire aux hommes et des femmes qui font de même pour
plaire aux femmes. Je revois les hommes vivre de leur derrière, et les
femmes de leur vagin. Je revois les femmes s’asseoir comme les
hommes….. Je revois la femme offrir des dessous-de-table à son
mari pour qu’il la laisse faire commerce de ses charmes avec les hommes.
Je revois la plupart des hommes et la meilleure famille aider les femmes dans
leur perversion…. Je revois comment on reproche à un homme de
s’accoupler avec sa femme. Je revois l’homme vivre du gain de sa
femme, gain obtenu grâce à sa prostitution, alors qu’il le
sait et s’en accommode. Je revois la femme dominer l’homme, faire
ce qu’il n’aime pas et l’entretenir. Je revois l’homme
louer sa femme et sa servante et accepter les pires manger et boire…. et
je revois les femmes se donner aux mécréants[6].
* عن النبي (ص) :" لا
تقوم الساعة
حتى لا يبقى
على وجه الارض
أحد لله فيه
حاجة وحتى
توجد المرأة
نهاراً
جهاراً تنكح وسط
الطريق لا
ينكر ذلك أحد
ولا يغيره
فيكون
امثلهم
يومئذ الذي
يقول : لو نحيّتها
عن الطريق
قليلاً "
* Selon le Prophète (P) :
L’Heure (de la fin du monde) ne viendra pas avant que personne à la
surface de la terre ne pense à Allah au point qu’une femme se fait
baiser (violer) en plein jour publiquement au milieu de la rue sans que
personne s’en offense ni ne s’en indigne ! Le plus exemplaire des
passant concédera à peine (à l’adresse de
l’agresseur ou au fornicateur) : si tu pouvait l’éloigner un
peu de la voie publique ! [7].
(عن
دموية وطغيان
وفسق وفساد
السفياني في
آخر الزمان)
نقل حذيفة : "حتى انه
يطاف بالمرأة
في مسجد دمشق
في اليوم على
مجلس حتى تأتي
فخذ السفياني
فتجلس عليه وهو
في المحراب
قاعد، فيقوم
رجل من
المسلمين
فيقول : ويحكم
اَكفرتم بعد
ايمانكم ان
هذا لا يحلّ،
فيقوم فيضرب
عنقه في مسجد
دمشق ويقتل كل
من شايعه (على
ذلك) فعند ذلك
ينادي مناد من
السماء : ايها
الناس ان الله
قطع عنكم مدة
الجبارين
والمنافقين
واشياعهم
وولاّكم خير
أُمَّة محمد
(ص) فالحقوا به
بمكة فانه
المهدي واسمه
محمد بن عبد
الله." (البرهان
للمتقي، ص 128،
عن حذيفة)
(Huthayfah (évoquant la
tyrannie sanguinaire d’al-Sufiyânî, sa perversité et
sa débauche) rapporte : «…Au point qu’on fait
passer une femme dans la mosquée de Damas, d’un groupe à
l’autre, jusqu’à ce qu’elle vienne près de la
jambe d’al-Sufiyânî et s’y assoie, alors qu’il se
trouve dans la niche de Prière (mihrâb). Un homme
parmi les Musulmans, se lèvera alors et dira : «Malheur
à vous! Etes-vous redevenu mécréant après avoir eu
la Foi! Ce que vous faites n’est pas licite ! » On lui coupe
alors la tête dans la mosquée de Damas et on tue tous ceux qui
l’auront appuyé (dans son objection). C’est alors
qu’un crieur crie dans le ciel : «O gens ! Allah a mis fin au
délai (règne) des tyrans, des hypocrites et leurs partisans,
et Il vous affecté comme Maître le meilleur de la Umma de Mohammad
(P) ! Rejoignez-le donc à
عن النبي
(ص) : يأتي على
الناس زمان
بطونهم آلهتهم
ونساؤهم
قبلتهم
ودنانيرهم
دينهم وشرفهم
متاعهم لا
يبقى من
الايمان الاّ
اسمه ومن الاسلام
الاّ رسمه ومن
القرآن الاّ
درسه، مساجدهم
معمورة
وقلوبهم خراب
عن الهدى
علمائهم اشرّ
خلق الله على
الارض.
Le
Prophète (P) dit : «Les gens connaîtront une
époque où leur dieu sera leurs ventres, leur qiblah
(direction de la prière) leurs femmes, leur religion, leurs dinars, leur
honneur leurs marchandises. Il ne restera de la Foi que son nom, de
l’Islam que son dessin (sa forme), du Coran que sa leçon. Leurs
mosquées seront bien construites, mais leurs cœurs en ruine sur le
plan de la guidance, et leurs uléma seront les plus méchants des
créatures d’Allah sur terre.»[9]
Des Traits du Règne
d’al-Mahdi
Dans les pages suivantes, nous esquissons une perspective de la
société et du système de de l’époque de
l’Imam al-Mahdi (‘aj), dépeinte d’après des
centaines de hadiths décrivant les caractéristiques du
règne d’al-Qâ’im et de la société
musulmane qu’il dirigera. Il
est à rappeler que cette société sera une vraie
société islamique et que son système ne sera en aucune
manière différente de celle prescrite par l’Islam.
Nous nous proposons de diviser cet exposé sous plusieurs
rubriques:
Le Saint Prophète (P)
dit: «Il (le Mahdi) se soulèvera à un moment où
le chaos prévaudra dans le monde.
Différents pays seront engagés dans des attaques de nuit,
que les uns lanceront contre les autres.
Ni l’aîné n’aura de compassion pour le cadet,
ni le fort ne fera preuve de bonté envers le faible».
L’Imam Mohammad al‑Bâqir (p) dit: «Al‑Mahdi
se soulèvera à une époque de grande anxiété,
où les gens seront plongés dans des crises, des perturbations,
des désastres et des malaises profonds, et où de vastes
massacres, de violentes dissensions et des discordes religieuses seront des
signes des temps. A cette
époque‑là les gens se sentiront affligés et
déprimés et seront à couteaux tirés les uns avec
les autres. Ils éprouveront,
jour et nuit, le désir de se voir morts. Il apparaîtra à un moment
de manque total d’espoir».
«Il se lèvera pour établir la
justice à une époque où le monde sera plein
d’injustice et de tyrannie».
Il est indubitable que le Mahdi (‘aj) ne lancera son
soulèvement qu’à une époque où le monde
entier sera plongé dans l’injustice et la tyrannie, et que pour
combattre tous ces maux, il aura à engager une un combat difficile. Il aura besoin de partisans
fidèles, prêts au sacrifice et possédant toutes les qualités
des vrais héros.
Le Dirigeant idoine et ses partisans
Le Saint Prophète a décrit l’Imam de
l’Époque dans les termes suivants: «C’est un homme
pieux, pur et ravissant.
C’est un admirable dirigeant qui est bien guidé et qui
impose
En ce qui concerne la foi et la persévérance de ses
compagnons, l’Imam Ja‘far al‑Sâdiq (p) a dit: «Chacun
de ses compagnons sera si fort qu’on dirait qu’il possède la
force de quarante hommes. Leurs
coeurs seront aussi forts qu’un morceau d’acier. S’ils passaient sur une colline de
fer, ils
D’autres rapports nous apprennent qu’à cette
époque‑là il y aura certaines gens qui seront
sincères, vertueux, fidèles, pieux, consciencieux,
tolérants, fermes, constants et attachés à Dieu. Ils seront reconnaissants envers le
Créateur qui les aura rendus héritiers du pouvoir et de la
richesse sur la terre et qui aura établi leur foi choisie. Ils n’adoreront qu’Allah,
ils feront leurs prières à l’heure prescrite et paieront la
zakât à l’échéance. Ils appelleront au bien et interdiront
le mal.
On attribue à l’Imam al‑Sâdiq (p), les propos
suivants, relatifs aux adeptes d’al‑Mahdi: «La peur aura
été éliminée de leurs coeurs et placée dans
celui de l’ennemi. Chacun d’eux sera plus rapide que la
flèche et plus hardi que le lion».
Subir les
difficultés pour réaliser le succès
On doit comprendre que le succès ne s’obtiendra pas
facilement. Il ne se
réalisera qu’après de longues périodes de troubles
et d’inconfort.
Al‑Mufadh‑dhal, un compagnon de l’Imam Ja‘far
al-Sâdiq (p) dit: «Une fois nous parlions d’al‑Mahdi
(p) en présence de l’Imam (al‑Sâdiq). J’ai dit que je souhaitais
qu’il réussisse facilement.
L’Imam a répondu: Non, ce ne sera pas ainsi. Le succès ne sera atteint que par
la sueur et le sang».
En d’autres termes, on ne connaîtra le succès
qu’au prix de grands efforts et qu’après avoir consenti de
grands sacrifices.
Un compagnon de l’Imam Mohammad al‑Bâqir (p) dit:
«J’ai informé l’Imam qu’on avait dit qu’al‑Mahdi
aurait une marche calme, et qu’il n’aurait à répandre
aucune goutte de sang. L’Imam
m’a répondu: Non, ce ne sera pas ainsi. Si les choses pouvaient se
dérouler si calmement, (je jure) par Celui qui dispose de ma vie, que le
Prophète de l’Islam n’aurait pas été
blessé et ses dents n’auraient pas été
cassées dans une bataille.
Non, ce n’est pas possible.
Par Allah, il n’y a pas d’autre voie que celle dans laquelle
nous sommes submergés, vous et nous, dans notre propre sueur et dans
notre sang».
Cela signifie qu’aussi bien les dirigeants que leurs partisans
devront faire des sacrifices avant de parvenir au succès.
L’Imam Ja‘far al‑Sâdiq (p) a dit
également: «Je revois al-Mahdi et ses compagnons comme s’ils
étaient menacés par un danger venant de toutes parts: leurs
vivres sont épuisés, leurs vêtements usés, leurs fronts
portent la marque de leurs prosternations; pendant la journée, ils sont
aussi courageux qu’un lion et durant la nuit, ils sont occupés
à l’adoration d’Allah, et leurs coeurs sont aussi solides
qu’un morceau d’acier».
Heureusement, tous ces sacrifices et toutes ces difficultés
auront une fin heureuse.
L’Imam Ja‘far al‑Sâdiq (p) a dit: «Il est
vrai que l’homme droit mène toujours une vie dure. Mais la fin de ses difficultés
n’est pas loin».
Néanmoins, il faut savoir que le succès d’al‑Mahdi
sera largement dû à l’Assistance divine invisible. Beaucoup de hadiths en
témoignent.
A la suite de ces sacrifices et de cette Assistance divine, un vrai
gouvernement islamique sera établi.
Ci‑après quelques rapports qui projettent un peu de
lumière sur le système doctrinal et social qui sera établi
par al-Mahdi.
Expliquant le verset coranique, «C’est Allah qui a
envoyé Son Messager avec la Guidance et la Religion vraie pour la faire
prévaloir sur toutes autres religions, en dépit de
l’opposition des polythéistes.» (Sourate al‑Tawbah,
9: 33), l’Imam al‑Sâdiq (p) dit: «Ce verset se
réalisera à l’époque d’al‑Mahdi,
où les incroyants n’existeront plus pour longtemps».
Si à présent, l’Islam apparaît comme une
religion différente (de ce qu’il est réellement) à
cause de toutes les déviations qu’il a subies, l’Imam
al-Mahdi réinstaurera le mode islamique originel. L’Imam Ja‘far al‑Sâdiq
(p) dit: «Dès qu’al‑Mahdi apparaîtra, il
établira un nouveau système, identique à celui que le
Prophète avait établi au début de l’Islam».
L’Imam Ja‘far‑Sâdiq (p) dit encore: «Al‑Mahdi
fera ce que le Saint Prophète avait fait. Il renversera le système existant
de la même manière que le Prophète avait brisé le
système païen de l’anté‑Islam pour le remplacer
par le système islamique».
Le nouveau système qu’introduira al‑Mahdi semblera
tellement bizarre à certains de ceux qui se diront être les
défenseurs de la religion et en avoir une parfaite connaissance,
qu’ils s’opposeront à lui; mais ils ne seront pas capables
de résister au mouvement divin universel finiront par périr.
Au terme d’un exposé détaillé sur ce sujet,
l’Imam al‑Bâqir (p) dit: «En une certaine occasion,
alors qu’al‑Mahdi sera occupé à relater les
Commandements divins et à parler des traditions du Saint Prophète
et des Imams, une attaque contre lui sera lancée à partir des
lieux de culte. L’Imam
ordonnera alors à ses partisans d’arrêter les
insurgés et de les mettre à mort. Ce sera la dernière action
hostile contre al‑Mahdi».
Lorsque les pécheurs auront été
écrasés et que les valeurs islamiques authentiques auront
été généralisées, un engoument pour
l’acquisition du vrai savoir se fera jour. On rapporte de l’Imam
‘Alî (p) les propos suivants: «Je revois un grand nombre
de tentes dressées sous lesquelles des gens sont en train
d’apprendre le Coran selon l’ordre dans lequel il a
été révélé».
Au cours d’un discours sur l’époque du règne
d’al-Mahdi(‘aj), l’Imam Mohammad al‑Bâqir (p)
dit: «La connaissance sera si communément répandue que
même les femmes prendront leurs décisions sur la base du Coran et
de la Sunnah du Saint Prophète».
La connaissance dans les divers domaines se développera
tellement que la somme des découvertes du passé sera très
insignifiante par rapport à celles qui seront faites pendant ce
règne
Selon un rapport, l’Imam Ja‘far al‑Sâdiq (p)
expliqua cette situation d’une façon allégorique: «Si
la totalité de la connaissance humaine possible, a‑t‑il dit,
est supposée être de soixante‑douze lettres, deux lettres
seulement auront fait partie du passé et les soixante-dix restantes
auront été découvertes graduellement pendant cette
époque‑là».
A propos du développement intellectuel et moral des gens,
l’Imam Mohammad al‑Bâqir (p) dit:
«Lorsque notre Qâ’im [10]apparaîtra et que les
gens seront sous sa protection, leurs facultés intellectuelles
s’épanouiront et leurs qualités humaines seront
perfectionnées...».
Durant cette période, les masses des
dépossédés seront les maîtres du pouvoir et de la
richesse du monde. De nombreux
hadiths disent que le verset suivant fait référence à
ladite période: «Nous voulions favoriser ceux qui avaient
été persécutés sur la Terre et Nous voulions en
faire des gouvernants de la Terre». (Sourate al‑Qaçaç;
28: 5)
Ainsi, le pouvoir et l’autorité des tyrans et des
égoïstes prendront fin et la justice sera restaurée partout
sous le nouveau système. Le
Mahdi remplira la Terre de justice après qu’elle aura
été pleine d’injustice et de tyrannie.
«L’Imam al‑Qâ’im enjoindra
L’Imam Mohammad al‑Bâqir (p) dit:
«Immédiatement après son apparition, l’Imam al‑Qâ’im
distribuera la richesse avec égalité, et restaurera les droits
des masses».
Lorsque le bon travail aura été confié à
l’homme intègre et que la justice aura complètement
prévalu, tout le monde sera naturellement heureux à tous les
égards : «Les bénédictions tomberont en
abondance du Ciel sur
Il est évident que la restauration de la Loi divine appellera la
bénédiction d’Allah dans tous les domaines. Même les
ressources naturelles, les minéraux et toutes les richesses souterraines
connaîtront un grand essort :
Selon un hadith: «Allah lui révélera au Mahdi les
trésors de la Terre».
A la fin, toutes les forces et énergies naturelles seront
contrôlées par les gens, lesquels auront obtenu les moyens de les
utiliser à leur propre avantage.
Il y aura progressivement tellement de richesses que personne ne restera
pauvre ou nécessiteux.
«On paiera un double salaire aux travailleurs. L’égalité entre les
gens sera observée. Personne
n’aura le droit de recevoir la Zakât, car personne ne sera
nécessiteux. L’argent
sera offert aux gens, mais ils déclineront cette offre, parce
qu’ils n’en auront pas besoin. Toutes les ressources naturelles du
sous‑sol et de la surface de la terre seront à la disposition de
l’Imam. S’adressant aux
gens, celui‑ci leur dira: «Voilà la richesse pour
laquelle vous vous battiez, vous rompiez vos liens avec vos proches et vos
parents, et vous répandiez le sang des autres». Puis il leur donnera de l’argent
en quantités inouïes».
Dans ces circonstances, la paix totale, la loi et l’ordre
prévaudront.
«A cette époque‑là, une paix totale
régnera sur le monde. Personne ne nuira à personne. La peur et l’anxiété
n’auront pas d’existence.
Même les animaux sauvages se déplaceront parmi les gens
sans faire de mal à personne. Les gens éprouveront de
l’amour et de la sympathie, les uns pour les autres. Ils distribueront la richesse entre eux
d’une façon égalitaire. Il n’existera plus aucun pauvre ni
aucun nécessiteux. Aucun
groupe de gens ne cherchera à dominer un autre groupe. Les aînés se montreront
bons envers les cadets, et ceux‑ci respecteront ceux‑là. Tous les gens seront consciencieux dans
leurs actions et leurs décisions».
L’amour, la bonté, l’intégrité et la
fraternité prévaudront.
Il ne sera pas question de tromper ou de traiter mal quiconque; une
sincérité et une cordialité totales domineront.
«Lorsqu’al‑Qâ’im apparaîtra, on
connaîtra une telle sincérité bienveillante et une telle
cordialité que lorsque quelqu’un prendra dans la poche d’un
autre ce dont il aura besoin ce dernier ne s’en fera guère».
Toutes les formes de faiblesse, de malaise et d’invalidité
disparaîtront.
«Concernant ceux qui vivront à l’époque
d’al‑Qâ’im, leurs malades recouvreront la santé,
et leurs faibles se renforceront».
«Tous les aveugles et les estropiés seront guéris,
et tous les gens souffrants
cesseront de souffrir».
«Un gouvernement mondial caractérisé par la justice
et la droiture sera instauré.
Il s’étendra de l’Est à l’Ouest. Tous
les gens vivront sous ce gouvernement dans un climat de paix, de justice et de
prospérité».
«Des relations cordiales régneront entre les croyants dans
le monde entier. On dirait que les
gens, d’un bout à l’autre de la Terre, se voient les uns les
autres, parlent les uns aux autres et coopèrent les uns avec les
autres».
«Ces relations seront différentes des relations et des
accords de paix de nos jours, qui sont conclus uniquement dans le but de
sauvegarder les intérêts des puissances concernées et qui,
de ce fait, ne sont pas stables.
Tous les accords de ce type seront annulés avec
l’apparition d’al‑Qâ’im et seront
remplacés par un système universel juste».
«A cette époque‑là, il n’y aura pas
d’hypocrisie, ni d’intrigues, ni de fausse affectation de
courtoisie, ni de méthodes
sournoises. Chacun devra se soumettre
de bon coeur au gouvernement légitime. Tous les réfractaires seront
annihilés».
«Ce gouvernement marqué par la restauration finale et
complète de la justice et du plein développement sera le dernier
stade de l’histoire de l’humanité. Le Gouvernement Divin sera établi
après la chute des autres systèmes, pour réaliser les
objectifs escomptés. Bien
qu’il soit d’une durée limitée, il sera le dernier
mot dans la justice et
Garant de Dieu pour les Célestes et les
Terrestres, les salut soit sur toi, de ceux qui te reconnaissent tel que Dieu
leur a fait te connaître, et qui te reconnaissent quelques-unes des
qualifications que tu mérites, bien que tu sois au-dessus d’elles.
«J’atteste que tu es le Garant
de Dieu pour ceux des temps passés et ceux des temps à venir; que
les triomphants, ce sont tes adeptes, et les frustrés, ceux qui te
rejettent. Tu es celui qui conserve
toute connaissance, celui qui fait s’ouvrir tout ce qui était
scellé (...). Ô mon
suzerain! je t’ai choisi comme Imâm et comme Guide, comme
protecteur et comme instructeur et je ne désire personne à ta
place.
«J’atteste que tu es la
vérité constante en laquelle il n’y a point
d’altération; certaine est la promesse divine te concernant; si
longue soit ton occultation (ghaybât), si éloigné le
délai, je n’éprouve aucun doute; je ne partage pas
l’égarement de ceux qui, par ignorance de toi, disent des folies
sur toi. Je reste dans
l’attente de ton Jour, car tu es l’Intercesseur sur lequel on ne
discute pas, Tu es l’Ami que l’on ne renie pas (...).
«J’en atteste Dieu! J’en atteste ses Anges! Je te prends toi-même à
témoin de mon voeu: il est intérieurement tel qu’il est
extérieurement, il est dans le secret de ma conscience tel que ma langue
le profère. Sois donc le
témoin de ma promesse envers toi, du pacte de fidélité
entre toi et moi (...) Tel que me le commande le Seigneur des mondes. Dussent les temps se prolonger, dussent
les années de ma vie se succéder, je n’en aurai sur toi que
plus de certitude, pour toi que plus d’amour, en toi que plus de
confiance. Je n’en attendrai
que davantage ta parousie, et ne m’en tiendrai que plus prêt encore
pour le combat à mener près de toi. Car ma personne, mes biens, ma famille,
tout ce que mon Dieu m”a accordé en ce monde, je t’en fait
don à toi pour que tu es disposes, ô mon Imâm! «Si ma vie dure assez pour que je
voie se lever ton Jour éclatant et briller tes étendards, alors,
me voici, moi, ton fidèle.
Qu’il me soit donné de rendre à tes
côtés le suprême Témoignage! Mais si la mort m’atteint avant
que tu n’aies paru, alors je te demande à toi, ton intercession,
la tienne et celle de tes pères, les Imâms Immaculés, afin
que Dieu me mette au nombre de ceux qui il accordera de revenir (raj’at)
à l’heure de ta parousie, lorsque ton Jour se lèvera, afin
que mon dévouement pour toi me conduise au terme de mon
désir»[12].
L’Imam al-Sâdiq (p) apprit à Zurârah le
du‘â’ suivant pour être récité lors de
l’occultation de l’Imam du Temps (‘aj) et des
épreuves que subissent les Chiites (adeptes d’Ahl-ul-Bayt):
“Allâhumma
‘arrifnî Nafsaka fa-Innaka in lam tu‘arrifnî Nafsaka
lam a‘rif Nabiyyaka. Allâhumma ‘arrifnî Rasûlaka,
fa-Innaka in lam tu‘arrifnî Rasûlaka lam a‘rif Hujjataka.
Allâhumma ‘arrifnî Hujjataka fa-Innaka in lam
tu‘arrifnî Hujjataka dhalaltu ‘an
dînî”
اَللّهُمَّ
عَرِّفْني
نَفْسَكَ
فَاِنَّكَ
اِنْ لَمْ
تُعَرِّفْني
نَفْسَكَ
لَمْ اَعْرِف
نَبِيَّكَ
اَللّهُمَّ
عَرِّفْني
رَسُولَكَ
فَاِنَّكَ
اِنْ لَمْ
تُعَرِّفْني
رَسُولَكَ
لَمْ
اَعْرِفْ
حُجَّتَكَ
اَللّهُمَّ
عَرِّفْني
حُجَّتَكَ
فَاِنَّكَ اِنْ
لَمْ
تُعَرِّفْني
حُجَّتَكَ
ضَلَلْتُ عَنْ
ديني
(O Allah ! Fais-moi connaître
Toi-Même, car si Tu ne me fais pas connaître Toi-Même, je ne
connaîtrais pas Ton Prophète ! O Allah ! Fais-moi connaître
Ton Messager, car si Tu ne me fais pas connaître Ton Messager, je ne
connaîtrais pas Ton Argument (l’Imam al-Mahdi) ! O Allah! Fais-moi
connaître Ton Argument, car si Tu ne me fais pas connaître Ton
Argument, je dévierais de ma Religion!)[13]
*****
«Salut
sur toi, ô khalife de Dieu et khalife de tes pères les bien
guidées (les Mahdîs).
Salut sur toi, héritier des héritiers spirituels (awsiyâ)
des temps passé (...),
Récitions de
Les signes précurseurs de la Fin du Temps et du Retour du Mahdî
Voir l'Imam ne dépend ni de l'initiative
de l'homme ni de sa science, cf. Henri Corbin, tome 4 pp338-339
Note de Keiko, juste de titre d'informations, pour les sources sur l'Imâm Qâ'im;
1) Kitâb al-mahâsin, Abû Ja'far Ahmad ibn Muhammad al-Barqî, (m. 274/ 887)
2) Basir al-darajât, al-Saffâr al-Qummî (m. 290/ 903)
3)- Usûl min al-Kafî, al-Kulaynî (m. 329/ 940)
4)- Kitâb al-ghayba, al-Nu'mânî ibn Abî Zaynab (m. vers 345/956)
5)- Kitâb al-ziyârât, Ja'fâr ibn Mohammad ibn Qûlûye al-Qummî, (m. 369/ 979)
6) Kamâl (Ikmâl) al-dîn, Ibn Bâbûye al-Sadûq (m. 381/ 991), dans ce libre, al-Sadûq a recueilli l'essentiel de toutes les informations de ses prédécesseurs
**********
- Qâ'im al-qiyâmat = Imam annonciateur de la Résurrection -celui qui se soulève pour rétablir la vérité
- Qâ'im Âle Mohammad = Celui de la famille de Mohammad qui se dresse pour la Résurrection
- Al-Qâ'im = le Résurrecteur
- Al-Mahdî = le Guide qui guide vers Dieu
- ou al-Mahdî ilayhi = celui vers qui l'on est guidé et qui dès lors vous guide = Al-Mahdî al-Hâdî
********************************** Notes
***********************************
1. Voir les hadiths indiquant que la Voie droite n'est autre que l'Imam contemporain dans Al-Kâfi, chapitres de l'Imamah, tomes 1 et 2.
2. 'Aj: abréviation de la formule: 'ajjala-llâhu farajah-u (qu'Allah hâte son Issue) qu'on mentionne chaque fois que l'on évoque le nom de l'Imam al-Mahdî ('aj).
3. Kamal al-Dîn wa Tamâm
al-Ni'mah, p. 483,
tome 4
4. Al-Ihtijâj, tome 2, p. 323; Al-Bihâr,
tome 53, p. 175
5. Al-Ghaybah d'al-Cheikh al-Tûcî,
p. 285, Hadith 245; Al-Bihâr, tome 53, p. 178, Hadith 9
6. Al-Ihtijâj, tome 2, p. 325
7. Mu'jam Rijâl al-Hadîth, hadith 14, p. 206; Mustadrak
Safînat al-Bihâr, tome 2, p. 147
8. Kamal al-Dîn wa Tamâm
al-Ni'mah, p. 409,
hadith 9; Kifâyat al-Athar, p. 296
9. Voir notamment: Al-Ghaybah
d'al-No'mânî; Al-Ghaybah d'al-Tûcî; Al-Najm
al-Thâqib d'al-Tabarsî al-Nûrî; Kamâl
al-Dîn d'al-Sadûq; Bihhâr
al-Anwâr (Kitâb al-Imâmah et Kitâb
al-Mahdî al-Maw'ûd); Al-Kâfî, tomes 1 et
2.
10. Les 14 Infaillibles sont le Messager d'Allah (P), Mohammad ibn 'Abdullah, sa fille Fâtimah (p), son époux l'Imam Ali ibn Abi Tâlib (p) et leurs 11 descendants qui forment avec l'Imam Ali les 12 Imams d'Ahl-ul-Bayt (p). La liste des 14 Infaillible s'établit ainsi 1-Le Prophète Mohammad ibn Abdullah, 2- Fatimah al-Zahrâ', 3-L'Imam 'Ali Ibn Abi Tâlib, 4-L'Imam al-Hassan ibn 'Ali, 5-L'Imam Hussain ibn 'Ali, 6-L'Imam Ali ibn al-Hussain, 7-L'Imam Mohammad ibn Ali, 8-L'Imam Ja'far ibn Mohammad, 9-L'Imam Mûssâ ibn Ja'far, 10-L'Imam 'Ali ibn Mûssâ, 11-L'Imam Mohammad ibn 'Ali, 12- L'Imam Ali ibn Mohammad, 13- L'Imam al-Hassan ibn 'Ali, 14-L'Imam Mohammad ibn al-Hassan, al-Hujjah al-Mahdî)
11. Al-Bihâr, tome 2, p. 54, hadith 34, et tome
36, p. 406, hadith 16
12. "Un autre témoignage présente un
intérêt particulier puisqu'on y trouve un description physique
assez détaillée du douzième imâm-enfant; on le doit
à Ya'qûb ibn Manqûsh (disciple des 10e et 11e
imâms; cf al-Tûsî, Risjâl, p. 49, no
5 et p. 437, no 5; al-Ardabîlî, Jâmû'
al-ruwât, II/ 349). Se trouvant une fois chez al-Hasan
al-'Askarî, Yâqûb le questionne au sujet de l'identité
du Mahdî. Sort alors d'une chambre dont l'entrée était
cachée par un voile, «un petit garçon mesurant cinq empans
(ghulâmun khamâsiyy), paraissant avoir huit ou dix ans, au
front large (wâdih al-jabîr), au teint clair (abyad
al-wajh), au blanc des yeux éclatant (darriy al-muqlatayn),
portant un grain de beauté sur la joue droite (fî khaddihi
al-ayman khâl) et une touffe de cheveux au sommet de la tête (fî
ra'sihi dhu'âba)». Il vient s'asseoir sur les genoux de son
père qui le présente comme étant le Mahdî. Le
père s'adresse ensuite au fils: «Rentre mon enfant jusqu'au Moment
Déterminé (al-waqt al-ma'lûm)». L'enfant
rentre dans
Au sujet de la physionomie du jeune Mahdî, il est dit qu'il ressemble à tout point de vue, à Jésus (cf. Par exemple al-Nu'mânî, Kitab al-ghayba, bâb 10, no, p. 211 qui rapporte d'autre tradition, moins détaillées, sur la description du Mahdî, bâb 13, pp 310ss); selon certaines traditions (wâqifites?) (L'imâm) Ja'far en aurait dit autant de Mûsâ, cf. Shahrastâni, op., cit., p. 494)(Voir "Le Guide divin dans le Shi'isme originel" de M. A.A MOEZZI, éd. Verdier, pp. 270-271.)
13. Voir: Al-Ghaybah d'al-No'mânî; Al-Ghaybah d'al-Tûcî; Al-Najm al-Thâqib d'al-Tabarsî al-Nûrî; Kamâl al-Dîn d'al-Sadûq; Bihhâr al-Anwâr (Kitâb al-Imâmah et Kitâb al-Mahdî al-Maw'ûd); Al-Kâfî, tomes 1 et 2.
14. Al-Ghaybah d'al-No'mânî, p. 166,
hadith 6
15. Probablement un descendant d'Abû Sufiyân, le prère du calife omeyyade Mu'âwiyah, qui prendra la tête d'une armée formée des "ennemis des imâms" (Cité dans : Le Guide divin dans le Shi'isme originel, de M.A.A Moezzi, p.287.
16. Ou la Contre révolte du Yéménite, lequel s'opposera à al-Sufiyânî.
17. Il paraît en fait qu'il y aura deux "Cris" d'origine naturelle qui se feront enytendre avant l'avènement du Mahdî ; un Cri venant du Ciel et appellant les hommes à défendre la Cause de l'Imam et un autre provenant des profondeurs de la terre (parfois il est dit qu'il s'agit de la voix d'Iblis) et invitant les gens à rejoindre les rangs de l'Ennemi de l'Imam. Ces Cris se feraient entendre au mois de Ramadhân. (Voir Moezzi, op.cit. P287).
18. Une armée composée des adversaires du Mahdî sera engloutie par la terre. (Voir Moezzi op.cit.).
19. Selon les hadiths des Infaillibles (p), il est possible que tout décret divin, même celui qui a un caractère obligatoire, change, se modifie ou s'efface, à l'exception de la Résurrection, dont fait partie la réapparition d'al-Mahdî (p), laquelle aura lieu inévitablement et sans retard.
20. Al-Ghaybah d'al-No'mânî, p. 252, Bâb 'Alâmat al-Dhuhûr, hadith 9
21. La-Ghaybah d'al-Nu'mânî, p. 264, hadith 28
22. Mikyâl al-Makârim, tome 2, p. 282. Dans Al-Bihâr, ce hadith est un peu nuancé: «Ce que les Croyants ont envers Allah nous revient», Bâb 9, p. 314, hadith 11.
23. Mikyâl al-Makârim, tome 2, p. 274
24. Al-Ihtijâj, tome 2, p. 260; Tafsîr
al-Imâm al-'Askarî, p. 342, hadith 225
25. Al-Kâfî", tome 2, p. 188, hadith 7
26. Tuhaf al-'Uqûl, p. 265; Mustadrak
al-Wasâ'il, tome 11, p. 162
27. Al-Kâfî, tome 2, p. 187, h. 5
28. Al-Bihâr, tome 44, p. 282, h. 14; Mutatrafât
al-Sarâ'ir, p. 626.
29. Wasâ'il al-Chî'ah, tome 10, p.467; 'Uyûn
Akhbâr al-Redhâ, tome 2, p. 15, h. 3
30. Al-Kâfî, tome 8, Bâb 8, p.234, h.
312.
31. Al-Amâlî d'al-Cheikh al-Sadûq,
p. 484, h. 17; Al-Wasâ'il, tome 8, p. 535, h. 18.
32. Wasâ'il al-Chî'ah, tome 11, p. 192, h. 1.
33. Al-Bihâr, tome 22, p. 327, h. 33
34. Précautionneux: quelqu'un qui est
suffisamment instruit en matière de la Chari'a et qui suit parmi les
décrets des mujtahids, ceux qui sont les plus difficiles ou les plus
exigeants. (voir pour plus de détails: Le Guide pratique du
Musulman (Al-Masâ'il al-Montakhabah), Sayyid Ali
al-Sisâni, la Cité du Savoir (Abbas
35. Pour plus de détails sur cette obligation
voir: Le Guide pratique du Musulman (Al-Masâ'il
al-Montakhabah), Sayyid Ali al-Sisâni, la Cité du Savoir
(Abbas
36. Coran, Sourate al-Nahl,
verset 43.
37. Moniyat al-Murid, p. 121; Al-Bihâr,
tome 2, p. 25, h. 91.
38. Al-Ihtijâj, tome 2, p. 283; Wasâ'il
al-Chî'ah, tome 18, p. 101, h. 1.
39. Al-Ihtijâj, tome 2, p. 263; Al-Bihâr,
tome 2, p. 88.
40. Al-Bihâr, tome 64, p. 350, h. 54
41. Al-Tahçîn d'Ibn Fahad, p. 20, h. 39.
42. Al-Bihâr, tome 67, Bâb (section): L'Amour d'Allah, le Très-Haut, p. 23, h. 23.
43. Nous avons déjà mentionné dans la Treizième obligation deux des arguments de la députation ou représentation générale, l'un est le hadith de l'Imam al-Hassan al-'Askari (p), l'autre est celui de l'Imam al-Mahdî ('aj) lui-même.
44. Kamâl al-Dîn wa Ikmâl al-Ni'mah d'al-Sadûq, p. 516, h. 44
45. Kamâl al-Dîn wa Tamâm al-Ni'mah, p. 330, h. 15
46. Al-Kâfî, tome 2, p. 636, h. 5.
47. Al-Kâfî, tome 2, p. 56, h. 3.
48. Al-Sahîfah
al-Sajjâdiyyah
de l'Imam 'Ali Ibn al-Hussain Zayn al-Abidine (p), du'â' No 20
49. «Le Do'â' est l'arme du Croyant, le
pilier de la Religion et la lumière des cieux et de la terre». (Makârim al-Akhlâq,
p. 268).
50. Al-Bihâr, tome 90, p. 295; Makârim
al-Akhlâq, p. 270.
51. Al-Bihâr, tome 97, p. 174, h. 14
52. Al-Bihâr, tome 97, p. 121, h. 26
53. Al-Kâfî, tome 2, p. 196, h. 3
54. Al-Ghaybah d'al-Nu'mânî, p. 203,
h. 4; Al-Bihâr, tome 65, p. 164, h. 16
55. Al-Amâlî d'al-Cheikh al-Tûcî,
p. 405, h.57; Wasâ'il al-Chî'ah, tome 11, p. 19
56. Wasâ'il al-Chî'ah, tome 18, p. 85, h. 33
57. Tah-thîb al-Ahkâm, tome 2, p. 109. H. 179; Wasâ'il
al-Chî'ah, tome 4, p. 1038, h. 2
58. Tafsîr al-Imam
al-'Askarî (p),
p. 47, h. 21
59. Al-Ghaybah, d'al-Nu'mânî, p. 320,
h. 10
60. Al-Kâfî, tome 8, p. 381, h. 576
61. Jawâhir al-Kalâm, tome 21, p. 40; Tahrîr
al-Ahkâm, tome 1, p. 134
62. Jawâhir al-Kalâm, tome 21, p. 40; Majma'
al-Fâ'idh wa-l-Burhân, tome 7, p. 449
63. Tafsîr al-Qummî, tome 1, p. 129; Al-Bihâr,
tome 24, p. 220, h. 20
64. Sourate Âle 'Imrâne, 3/
200.
65. Al-Ghçibah d'al-Nu'mânî, pp. 27 et
199, h. 13; Ta'wîl al-Âyât, p. 127, h. 47
66. Al-Bihâr, tome 24, p. 217, h. 11
67. Voir entre-autres, en français: Henri Corbin : En Islam iranien, Tome IV, Livre VII, chapitre II, pp. 338-389, Gallimard, 1972, France.
68. Al-Kharâ'ij wa-l-Jarâ'ih, tome 1, p. 419, h. 22.
69. Sourate al-A'râf, 7/ 180.
70. Al-Kâfî, tome 1, p. 228, h. 4.
71. Mustadrak al-Wasâ'il, tome 5, p. 228, h. 2; Al-Bihâr,
tome 91, p. 22, h. 17.
72. Al-Ribât
al-Ma'nawî ilâ Sâhat al-Quds al-Mahdawî, p. 252
73. Miçbâh
al-Kaf'amî,
p. 176; Mafâtîh al-Jinân
74. Al-Ihtijâj, tome 2, p. 316; Al-Bihâr,
tome 53, p. 171, h. 5; Mafâtîh al-Jinân,
chapt. 10, le Ziyârah.
75. Al-Ribât
al-Ma'nawî ilâ Sâhat al-Quds al-Mahdawî, p. 252.
76. Al-Bihâr, tome 99, p. 249, h. 10
77. Miçbâh
al-Mutahajjid, p.
630, h. 85; Al-Balad al-Amîn, p. 203
78. Mustadrak al-Wasâ'il, tome 12, p. 285, h. 14106.
79. Mustadrak al-Wasâ'il, tome 12, p. 280, h. 14095.
80. Kamâl al-Dîn wa
Ikmâl al-Ni'mah, p. 315; Al-Ihitijâj, tome 1, p. 398.
81. Al-Kâfî, tome 2, p. 377, hadith 9.
82. Moniyat al-Murîd, p. 347.
83. Muntakhab al-Athar, p. 506; Ilzâm
al-Nâçib, tome 1, p. 271
84. Idem.
85. Idem.
86. Sourate al-Hadîd: 57/
16.
87. Al-Kâfî, tome 2, p. 496, hadith 2 ; Wasâ'il
al-Chî'ah, tome 4, p. 1180, h. 3.
88. Jamâl al-Usbû' , p. 152 ; Mustadrak
al-Wasâ'il, tome 6, p. 114, h. 13.
89. Jamâl al-Usbû' , p. 152 ; Mustadrak
al-Wasâ'il, tome 6, p. 114, h. 13.
90. Al-Ghaybah d'al-Nu'mânî, p. 93, h.
24 ; Bihâr al-Anwâr, tome 36, p. 222, h. 21.
91. Bihâr al-Anwâr, tome 36, p. 296, h. 125.
92. Al-Kâfî, tome 8, chapt. 8, p. 229, h. 293.
93. Al-Amâlî d'al-Sadûq, p. 159, h.
7; Bihâr al-Anwâr, tome 2, p. 65, h. 4.
94. On trouve ce du'â' dans les
monographies connues de du'â', tel que Mafâtîh
al-Jinân ; Al-Mazâr al-Qadîm de Qutub
Râwandî ; Al-Mazâr dénommé Miçbâh
al-Zâ'ir d'Ibn Tâwûs; Bihâr
al-Anwâr, tome 99, p. 104 ; Zâd al-Ma'âd
d'al-'Allâmah al-Majlicî, p. 491; Iqbâl al-A'mâl
d'Ibn Tâwûs, tome 1, p. 504.
95. Al-Ghaybah d'al-Nu'mânî, p. 212,
h. 1; Bihâr al-Anwâr, tome 51, p. 115, h. 14.
96. Al-Kâfî, tome 8, p. 233, h. 306.
97. Voir ce du'â' (français-arabe-translittération) dans Annexe 1. Il est mentionné dans: Miçbâh al-Kaf'amî, p. 550 ; Bihâr al-Anwâr, tome 83, p. 284, h. 47 ; Mafâtîh al-Jinân.
98. Jamâl al-Usbû', p. 316; Miçbâh al-Mutahajjid, p. 411, p. 146
99. Voir ce du'â' dans Miçbâh al-Mutahajjid, p. 413; Bihâr al-Anwâr, tome 99, p. 90 ; Mafâtîh al-Jinân.
100. Bihâr al-Anwâr, tome 89, chapt. 42, p. 28, h. 1.
101. Bihâr al-Anwâr, tome 83, p. 61, h. 69.
102. Voir ce du'â' également dans Mafâtîh al-Jinân, section: Ziyârat Sahib al-Amr (p), pp. 610-611.
103. Selon certains hadiths, l'Imam al-Mahdî (p) assiste au Pèlerinage, l'accomplit et se rend à 'Arafât, le jour de 'Arafah chaque année.
104. Equivaut à une glorification d'Allah.
105. Al-Kâfî, tome 2, p. 226, h. 16.
106. Kamâl al-Dîn wa
Tamâm al-Ni'mah d'al-Sadûq, chapt. 35, pp. 370-371, h. 1 et 3.
107. Al-Kâfî, tome 2, p. 226, h. 16.
108. Al-Kâfî, tome 1, p. 334, h. 3.
109. Sourate al-Isrâ': 17/ 13.
110. Kamâl al-Dîn wa
Tamâm al-Ni'mah d'al-Sadûq, chapt. 33, pp. 352-354, h. 50.
111. Al-Lahûf, p. 10.
112. On trouve ce Du'â' dans les
livres connus de du'â', tel que Mafâtîh
al-Jinân; Al-Mazâr al-Qadîm de Qutub
Râwandî; Al-Mazâr dénommé Miçbâh
al-Zâ'ir d'Ibn Tâwûs; Bihâr
al-Anwâr, tome 99, p. 104; Zâd al-Ma'âd
d'al-'Allâmah al-Majlicî, p. 491; Iqbâl al-A'mâl
d'Ibn Tâwûs, tome 1, p. 504.
113. Selon al-Muhaddith al-Nûrî, citant le livre d'al-Mazâr al-Qadîm.
115. Cette mosquée se trouve à Kûfa. C'est une grande mosquée très connue et elle est considérée comme la plus ancienne mosquée après Masjid al-Harâm. Elle fut costruite par Adam (p).
117. Masjid Zayd Ibn Suhân, et Masjid S'sa'ah Ibn Suhân se trouvaient à Kûfa.
118. Voir ce du'â', dans Mafâtîh al-Jinân, section: Ziyârat Sahib al-Amr (p), pp. 610-611; Miçbâh al-Kaf'amî, p. 550; Bihâr al-Anwâr, tome 83, p. 284, h. 47.
119. Sourate al-Sâffât,
37/ 83-84.
120. Bihâr al-Anwâr, tome 34, p. 213, h. 15.
121. Mikyâl al-Makârim, tome 2, p. 229.
123. Mikyâl al-Makârim, tome 2, p. 228.
124. Sourate al-Mâ'idah: 5/ 2.
125. Tah-thîb al-Ahkâm, tome 1, p. 40; Al-Ihtijâj,
tome 2, p. 325.
126. Miçbâh al-Kaf'amî, p. 550; Mafâtîh al-Jinân, chapt. 3, section 10, après Du'â' al-Nudbah et avant Du'â' al-'Ahd.
127. Voir ce Du'â', Mafâtîh al-Jinân, section: Ziyârat Sahib al-Amr (p), pp. 610-611; Miçbâh al-Kaf'amî, p. 550; Bihâr al-Anwâr, tome 83, p. 284, h. 47.
128. Miçbâh al-Kaf'amî, p. 550; Mafâtîh al-Jinân, chapt. 3, section 10, après Du'â' al-Nudbah et Du'â' al-'Ahd.
129. Mukh-taçar
Baçâ'ir al-Darajât, p. 183.
130. Sourate Maryam: 19/ 87.
131. Sourate al-Chûrâ: 42/
19.
132. Sourate al-Tawbah: 9/ 105.
133. Tafsîr: Majma'
al-Bayân, tome 5, p. 119.
134. Baçâ'ir
al-Darajât,
p. 446, h. 16; Bihâr al-Anwâr, tome 23, p. 345, h.
38.
135. Al-Ihtijâj, tome 2, p. 323; Al-Kharâ'ij
wa-l-Jarâ'ih, tome 2, p. 902.
136. Al-Ihtijâj, tome 2, p. 323; Al-Kharâ'ij
wa-l-Jarâ'ih, tome 2, p. 903.
137. Voir ce du'â' qui commence comme suit: Allâhumma-df'a 'an waliyyika wa khalîfatika wa hujjatika 'alâ khalqika ... (Ô mon Dieu! Protège Ton Ami intime, Ton Lieutenant et Ton Argument auprès de Tes créatures...), dans Mafâtîh al-Jinân, Bâb (chapt.) 3, section 10 (le 4e du'â' après Du'â' al-Nudbah, Du'â' al-'Ahd et Du'â' al-Nûr). On peut le trouver aussi dans "Miçbâh al-Mutahajjid", p. 409, h. 145.
138. Al-Kâfî, tome 1, p. 54, Bâb: al-Buda',
h. 2.
139. Al-Ghaybah d'al-Nu'mânî, p. 245,
h. 46; Bihâr al-Anwâr, tome 51, p. 148, h. 22.
140. Al-Kâfî, tome 1, p. 37, Bâb, Çifat
al-'Ulamâ', h. 6.
141. Kamâl al-Dîn wa
Tamâm al-Ni'mah, p. 357, h. 54 ; Bihâr al-Anwâr, tome 52,
p. 149, h. 76.
142. Kamâl al-Dîn wa
Tamâm al-Ni'mah, p. 319, h. 2.
143. Al-Kharâ'ij wa-l-Jarâ'ih, tome 3, p. 1171, h. 66.
144. Kamâl al-Dîn wa
Tamâm al-Ni'mah, p. 378, h. 3 ; Al-Kharâ'ij wa-l-Jarâ'ih,
tome 3, p. 1171, h. 66.
145. Kamâl al-Dîn wa
Tamâm al-Ni'mah, p. 339, h. 17; Bihâr al-Anwâr, tome 52, p.
94, h. 9.
146. Al-Kâfî, tome 1, p. 341, chap. Al-Ghaybah, h. 24.
147. Voir ce du'â' dans Mafâtîh al-Jinân, Bâb (chapt.) 3, section 10 (le 4e du'â après Du'â' al-Nudbah, Du'â' al-'Ahd et Du'â' al-Nûr). On peut le trouver aussi dans Miçbâh al-Mutahajjid, p. 409, h. 145.
148. Al-Ghaybah d'al-Nu'mânî, p. 200, h. 16.
149. Al-Ghaybah d'al-Nu'mânî, p. 197, h. 8.
150. Kamâl al-Dîn wa Tamâm al-Ni'mah, p. 351, h. 49; Bihâr al-Anwâr, tome 52, p. 148, h. 73.
151. Kamâl al-Dîn wa Tamâm al-Ni'mah, p. 351, h. 49.
152. Kamâl al-Dîn wa Tamâm al-Ni'mah, p. 351, h. 49; Bihâr al-Anwâr, tome 52, p. 148, h. 73.
153. Sourate al-Baqarah: 2/ 195.
154. Tuhaf al-'Uqûl, p. 309; Mustadrak
al-Wasâ'il, tome 12, p. 260, h. 1.
155. Al-Hidâyah al-Kubrâ d'al-Khuçaybî, p. 393.
156. Al-Ghaybah d'al-Cheikh al-Tûcî,
p. 425, h. 411; Bihâr al-Anwâr, tome 52, p. 103, h.
5.
157. Al-Ghaybah d'al-Nu'mânî, p. 289,
h.6.
158. Al-Ghaybah d'al-Nu'mânî, p. 289,
h. 3.
159. Sourate al-Chams, 91/ 9.
160. Al-Ghaybah d'al-Nu'mânî, p. 200,
h. 16.
161. Tah-thîb al-Ahkâm, tome 1, p. 40; Al-Ihtijâj,
tome 2, p. 325.
162. Al-Kâfî, tome 2, p. 221, Bâb:
Al-Taqiyyah, h. 23.
163. Al-Kâfî, Bâb: Al-Kitmân, h. 5.
164. Baçâ'ir
al-Darajât, p. 41, h. 5 ; Bihâr al-Anwâr,
tome 2, p. 192, h.35.
165. Al-Kâfî, tome 2, p. 91, Bâb: Al-Sabr,
h. 12.
166. Al-Kâfî, tome 8, p. 36, h. 7.
167. Sourate No. 103.
168. Iqbâl al-A'mâl, tome 2, p. 246; Bihâr
al-Anwâr, tome 37, p. 132.
169. Al-Kâfî, tome 1, p. 404, h. 3.
170. Al-Amâlî d'al-Cheilk al-Sadûq,
p. 484, h. 17; Wasâ'il al-Chî'âh, tome 8, p. 535, h.
18.
171. Al-Kâfî, tome 2, p. 256, h. 15.
172. Kamâl al-Dîn wa
Tamâm al-Ni'mah, p. 330, h. 15; Bihâr al-Anwâr, tome 52, p.
145, h. 66.
173. Sourate al-Baqarah, 2/ 195.
174. Al-Ghaybah d'al-Nu'mânî, p. 273, h. 50.
175. Ce du'â' est cité dans Makârim al-Akhlâq, p. 284.
176. Al-Kâfî, tome 1, p. 538, h.
177. Al-Kâfî,tome 2, p. 189, h. 6.
178. Kâmil al-Ziyârât, p. 528, h. 1; Bihâr
al-Anwâr, tome 99, p. 295, h. 1.
179. Al-Kâfî, tome 2, p. 507, h. 3.
180. Al-Kâfî, tome 2, p. 508, h. 6.
181. Al-Ihtijâj, tome 2, p. 288.
182. Kamâl al-Dîn wa
Tamâm al-Ni'mah, p. 286, h. 2 ; Bihâr al-Anwâr, tome 51, p.
72, h. 14.
183. Bihâr al-Anwâr, tome 97, p. 436, h. 7.
184. Henri Corbin relate dans son ouvrage "En Islam iranien Vol.IV, pp. 338-346, éd. Tel Gallimard, le beau récit de la construction de cette mosquée.
185. Tsabîhat al-Zahrâ' consiste à réciter 34 fois (Allâhu Akbar = Allah est le plus Grand), 33 fois (al-Hamdu lillâh), et 33 fois (Subhan-Allâh = Gloire à Allah).
186. Mustadrak al-Wasâ'il, tome 3, p. 447, h. 19 ; Bihâr
al-Anwâr, tomet 53, p. 231.
187. Voir: Anthologie des Clés des Paradis
(Mafâtîh al-Jinân) (français-arabe)
édition: Abbas
188. 'Iqbâl al-A'mâl, tome 3, p. 315.
189. Al-Hadâ'iq
al-Nâdhirah,
tome 11, p. 34, h. 11.
190. (r): abréviation de la formule: radhiy-Allâh 'anh (qu'Allah l'agrée) que l'on pronoce chaque fois que l'on mentionne le nom d'un Compagnon des Infaillibles ou de tout serviteur rapproché d'Allah.
191. Al-Kâfî, tome 4, p. 312, h. 2.
192. Al-Kâfî, tome 4, p. 317, h. 10.
193. Al-Kâfî, tome 4, p. 316, h. 8.
194. Wasâ'il
al-Chî'ah, tome 10, p. 464, Bâb 103, h. 1
195. Jamâl-al-Usbû',
p. 29; Bihâr al-Anwâr, tome 88, p. 215, h. 1.
196. Voir cette ziyârah
dans Al-Ihtijâj, tome 2, p. 316 ; Bihâr
al-Anwâr, tome 53, p. 171, h. 5 ; Mafâtîh al-Jinân,
10e partie.
197. Voir cette ziyârah
dans Jamâl al-Usbû', p. 41 ; Mafâtîh
al-Jinân, avant Du'â' al-Sabâh de
l'Imam 'Ali (p).
198. Jamâl
al-Usbû' , p. 35
199. Voir: Jamâl
al-Usbû', pp. 37-42 ; Bihâr al-Anwâr,
tome 99, pp. 210-215 ; Mafâtîh al-Jinân,
avant Du'â' al-Sabâh de l'Imam 'Ali (p).
200. Kâmil
al-Ziyârât, p. 528, h. 1; Bihâr
al-Anwâr, tome 99, p. 295, h. 1.
201. Voir: Mafâtîh
al-Jinân: Çalawât al-Hujaj, bâb
al-Ziyârât, après al-Ziyârah al-Jâmi'ah.
202. Al-Kâfî,
tome 1, p. 546, h. 20; Al-Muqni'ah, p. 280, Bâb, Al-Ziyârât.
203. Kamâl al-Dîn wa
Tamâm al-Ni'mah, p. 520, h. 49; Bihâr al-Anwâr, tome 100,
p. 182, h. 6.
204. Al-Ihtijâj,
tome 2, p. 299; Bihâr al-Anwâr, tome 93, p. 184, h.
2.
[1] Sourate al-Rûm, 30/41.
[2] Sourate al-Ma‘ârij, 70/6-7.
[3] «Al-Kâfî», tome 5, p.
59.
[4] Les hadiths précédés
d’un « * » sont de source sunnite
[5] «Al-Kanz»,
tome 14, p. 226.
[6] «Rawdhat
al-Kâfî», tome 14, p. 226.
[7] «Al-Mustadrak»,
tome 4, p. 495.
[8] «Al-Burhân »
d’al-Muttaqî, p. 128.
[9] «Jâmi’
al-Akhbâr », chapitre 88, p. 151.
[10] L’Imam al-Qâ’im: L’Imam
al-Mahdi ( ), Imam annonciateur de la Résurrection
[11] Toutes les citations et narrations de ce chapitre sont
tirées de: Bihâr al‑Anwâr d’al‑Allâmah
Mohammad Bâqir al‑Majlisi,
Livre II, vol. 52.
[12] (Majlisî, Bihâr al-Anwâr,
vol. XXII, Téhérant, 1303,
pp. 266-267)
[13] Mafâtîh, 2e partie, op.cit.
p.164.