« Anthologie des Clés
des Paradis »
(Mukhtârât Min Mafâtîh al-Jinân),
compilé et traduit par A.
al-Bostani,
La Cité du Savoir,
Montréal, Canada,
Déc. 2002,
544 p., 14x21.
"
مختارات من
مفاتيح
الجنان"،
منشورات
مدينة العلم(د.
عباس البستاني)،
مونتريال-كندا،
كانون الاول
2002، 544 صفحة، 14 x21.
ISBN : 2-92222-28-0
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Livre 1 : Divers petits Du‘â’ et Prière pour vivre
en paix et conjurer le mal
Demande de pardon (istigh-fâr)
Prière de la peur de l'oppresseur
Conjurer la Malfaisance de la Magie
Récitation (amulette) pour abolir l’effet de la magie
Demande de satisfaction de besoins pressants et
importants
Du‘â’ contre les malheurs et les maladies
Des Du‘â’ pour le matin et le soir
Les Prières des jours de la semaine
La Prière de la nuit de l’enterrement
Prière contre le scepticisme, les tentations de Satan et
le doute obsessionnel
■ Pour conjurer les tentations de Satan
encore, on peut réciter l’invocation suivante :
Prière de demande de pardon des péchés (istigh-fâr)
■ Une autre prière de demande de
pardon des péchés:
La Prière de l’Istikhârah au tirage au sort
D’autres méthodes de faire l’Istikhârah
Istikhârah ou présage par le Coran
Istikhârah par le chapelet et le nombre
L’Istikhârah (consultation divine) d’après le Prophète
(P)
Invocation lors de la circoncision
Prière pour se sortir d’une situation difficile
Prière pour augmenter les moyens de subsistance (rizq)
■ Une autre prière pour augmenter la
subsistance (rizq)
Du‘â’ pour le rizq (moyen de subsistance)
Du‘â’ pour s’acquitter des dettes
Demande de secours adressée à (l’intercession de) Fatimah
al-Zahrâ’ (p)
Du‘â’ contre les maux et les maladies
Invocation d’une mère pour la guérison de ses enfants
Amulettes contre les maux de tête et des oreilles
Récitation contre les maux d’oreilles
Du‘â’ pour guérir la toux et le mal de poitrine
Lors d’un accouchement difficile
Contre la lèpre, l’hémorroїde, la gale, les abcès,
la dartre etc. et d’autres maladies de la peau
Contre le mal d’organe génital
Contre le mal de genoux et de jambes
Amulette contre le mauvais oeil
‘Awthah contre (la
morsure de) les scorpions et les serpents
Des Du‘â’ lors de l’endormissement (coucher) et du réveil
Des Du‘â’ à réciter lorsqu’on sort de la maison
Des du‘â’ concis pour tous les besoins de ce monde et de
l’autre et pour toutes les situations.
L’amulette (hirz) de Fâtimah al-Zahrâ’ (p)
L’amulette de l’Imam al-Jawâd (p)
L’amulette de l’Imam al-Hassan al-Askari (p)
Les vertus et les mérites de certaines sourates et
certains versets coraniques
Invocation lors de la ‘aqîqah (le sacrifice d’un animal
pour la naissance d’un enfant)
Voir le Prophète (P) ou tout autre en rêve
Protection par la bague d’agate
Du‘â’ pendant l’occultation d’al-Mahdi (‘aj)
Du‘â’ pour compléter et garantir la stabilité de notre
Foi
L’Invocation d’Allah (le thikr) et ses mérites d’après le
Prophète (P) qui dit :
Préparer le Testament d’après le Prophète (P) qui dit:
Des Noms et des Attributs d’Allah
Le Mois de Moharram : un mois de deuil
1- La veille du 1er Moharram :
4-La nuit de la veille du 10 Moharram :
5- La journée du 10 Moharram :
Les a‘mâl (les actes cultuels) du mois de Rajab
1-Les actes cultuels communs à tous les jours de Rajab
2-Les actes cultuels à accomplir pendant des jours précis
du mois
A- La nuit de la veille du 1e Rajab :
c- Accomplir la Visite pieuse (ziyârah) de l’Imam
al-Hussain (p)
C- La nuit (de la veille) du 13 Rajab :
E- La Nuit (de la veille) de la mi-Rajab :
H- La Nuit (de la veille) du 27 Rajab :
De la Précellence
du mois de Cha‘bân
a- Les actes communs à tous les jours du mois
La veille (la nuit) du 1e jour du mois :
La Nuit de la mi-Cha‘bân (la nuit de la veille du 15
Cha‘bân)
Les Trois derniers jour du mois
La Prière de l’Imam al-Mahdi (Qu’Allah hâte sa
réapparition)
Quelques petits du‘â’ de ce mois béni
A-Invocations communes à tous les jours du mois
B- Les invocations respectives de chacun des jours du
mois
Les Ziyârah (Les Visites pieuses)
Les Règles de Conduite lors de la Ziyârah
La visite des tombes du Prophète (P) et des Imams
d’Ahl-ul-Bayt, à Baqî‘ (Médine)
Les visites pieuses de l’Imam al-Hussayn (p)
Les ziyârahs générales et particulières de l’Imam Ali (p)
2- La ziyârah du jour anniversaire de la naissance du
Prophète Mohammad (P) :
4-La ziyârah du jour anniversaire de son martyre, le 21
Ramadhân :
Les ziyârah des autres Imams d’Ahl-ul-Bayt
Les ziyârah des descendants des Imams d’Ahl-ul-Bayts et
des gens pieux
Les occasions générales des ziyârah
2-al-Ziyârah al-Jâmi‘ah al-Kabîrah :
ZIYÂRAT
AL-IMAM AL-HUSSAYN (p)
Une autre ziyârah d’al-‘Abbâs :
La Ziyârah des Martyrs de Karbalâ’
Ziyârah de l’Imam
al-Redhâ (p)
■Première Ziyârah de l’Imam al-Redhâ (p)
* Une autre Ziyârah de l’Imam al-Redhâ (p)
Ziyârat Çâhib al-Zamân,
l’Imam al-Mahdî (‘aj) ( le 12è Imam)
La Valeur et la
Portée du Du`â’
EN VUE DU PERFECTIONNEMENT MORAL
A lire cette Prière de demande au suhûr (avant l’aube),
chaque nuit du mois de Ramadhân
Table de
translittération (5-6)
Livre 1 :
(9-155)
Divers petits
Du‘â’ et Prières
pour vivre en
paix et conjurer le mal
Livre 2
(157-251)
Actes cultuels et
Prières, Pendant certains mois augustes
:
Moharram, Safar, Rajab, Cha‘bân, Ramadhân
Livre 3
(253-381)
Les Ziyârah (Les
Visites pieuses)
Livre 4
(383-533)
Les Grands Du‘â’
:
Du‘â’ Kumayl,
Du‘â’ Makârim
al-Akhlâq,
Du‘â’ al-Iftitâh,
Du‘â’
al-Tawassul,
Du‘â’
al-Bahâ’
Table des
Matières
(535-542)
’ (ء) (hamzah : cour arrêt, coup d’épiglotte: exp.
: du‘â’
‘ ( ع
) (‘ayn ) : ‘Ali (p), du‘â’
â ( آ ) (alîf) : "a" long, exp. با bâ
a (
َ ) (fat-hah) : “a”
court, exp. بَ ba
i (
ِ ) (kasrah) : “ i ” court, exp. بِ bi
î (ي) (yâ’) :
" i " long, exp.بي bî
u (
ُ ) (dhammah) :
"u" ou
"o" court, exp. بُ bu
û (و ) (wâw) : "ou" long, exp. بو bû
w (و
) (wâw) : "û " précédé ou/et
suivi d’une voyelle, ou marqué par un arrêt), exp. وَ wa; مَوْت mawt; و ِ wi
y (ي)
( yâ’ ) : " î " précédé ou/et suivi d’une voyelle, ou marqué par un
arrêt), exp. يَمشي yamchî, يا yâ; ليْت layt
ch (ش
) (chîn) : "sh " anglais de «she »)
ç (ص ) (çâd) : comme dans : çabr
(patience), çalât (prière), çawm (jeûne)
t (ط)
( tâ’ ) : comme dans طََهارَه
tahârah (purification)
th (ذ ) (thâl) : "th"
anglais de : the, this)
Th ( ث ) =
(thâ' ) : "th" anglais
de : thank
gh (غ ) (ghayn) : "r" français (parisien)
h (ه) (hâ’) : "h" anglais expiré
fortement de : how, he)
h (ح ) (hâ' ) : comme dans : الحَمْدُ
لِلَّه al hamdu lillâhi
j (ج ) (djîm) : = dj, comme dans
jamîl جَميل
kh (خ )
(khâ' ) : "kh",
"ch" allemand
q (ق ) (qâf) : comme dans : qul
howa llâhu قُلْ
هُوَ اللَّهُ
لَحَد
r (ر ) ( râ’ ) : "r"
roulé
s ( س ) (sîn) : se prononce comme "s" normal, même entre deux voyelles (exp. : Imam
al Husayn)
dh ( ظ ) (dhâ’ ) : exp. dhâlim ظالِم
dh (ض ) (dhâd )
: (emphatique), comme dans
dhâllîn ضالّين
m, n ( م, ن ) (mîm, nûn) : se prononcent normalement (sans
nasalisation même lorsqu'ils sont précédés d'une voyelle).
■ Selon l'Imam al-Sâdiq (p), il n'est pas de croyant qui, commettant chaque
jour ou chaque nuit jusqu'à quarante péchés majeurs, se repente sincèrement en
récitant l'Istigh-fâr suivant sans qu'Allah ne lui pardonne (ses péchés) :
“Astagh-fir-ullâh-al-lathî
lâ ilâha illâ huwa-l-Hayy-ul-Qayyûmu, Badî`-ul-samâwâti wa-l-ardhi,
thu-l-Jalâli wa-l-Ikrâmi, wa as'aluhu an yatûba `alayya.”
اَسْتَغْفِرُ
اللَّه الّذي
لا اِلهَ اِلأ
هُوَ الحَيُّ
القَيُّومُ بَديعُ
السَّماواتِ
والاَرْضِ
ذُو
الْجَلالِ
وَالاِكْرام
وَ
أَسْأَلُهُ
أنْ يَتُوبَ
عَلَيَّ
(Je demande
pardon à Allah, en dehors Duquel il n'y a d'autre Divinité que Lui, le Vivant,
l'Auto-subsistant, le Créateur des cieux et de la terre, le plein-de-Majesté et
de Munificence, et je me repens auprès de Lui.)
Cette prière fut
accomplie par le Prophète (P) le jour de la Bataille d'Ohod. Elle est
s'accomplit comme suit : On commence par l'accomplissement d'un ghusl (ablution
majeure) suivi de deux rak`ah de prière, et puis sur place on découvre le genou en récitant cent fois :
“Yâ Hayyu yâ
Qayyûm, yâ Hayyu lâ ilâha illâ anta bi-Rahmatika astaghîthu. Façalli `alâ
Muhammadin wa Âle Muhammadin, wa aghithnî, assâ`ata, assâ`ata”
يا حيُّ يا
قَيُّوم يا
حَيُّ لا
اِلـهَ إلاّ اَنْتَ
بِرَحْمَتِكَ
اَسْتَغيثُ
فَصَلِّ عَلى
مُحَمَّد وَ
آلِ مُحَمَّد
وَاَغِثْني السّاعَةَ
السّاعَةَ
(Oh le Vivant, O
l'Auto-Subsistant ! O Toi le Vivant en dehors de qui il n'y a d'autre Divinité que Toi. Prie donc sur
Muhammad et sur les Membres de sa Famille, et secours-moi maintenant,
maintenant ! )
Puis on récite
une fois :
“ Allâhumma
as'aluka an tuçallî `alâ Muhammadin wa
Âle Muhammadin wa an taltufa bî wa an
tagh-liba lî wa an tamkura lî wa an takh-da`a lî wa an takfînî ma'ûnata
……..Untel fils d'untel (prononcez le nom de l'oppresseur)”
اَنْ
تُصَلِّيَ
عَلى
مُحَمَّد
وَآلِ مُحَمَّدٍ
وَ اَنْ
تَلْطُفَ بي
اَنْ
تَغْلِبَ لي واَنْ
تَمْكُرَ لي
وَ اَنْ
تَخْدَعَ لي
وَاَنْ
تَكفيني
مَؤونةَ
...فلان ابن
فلان
(O mon Dieu! Je
Te demande de prier sur Muhammad et sur les Membres de sa Famille, et de
m'accorder Ta Grâce, d'user de stratagème en ma faveur, de tromper
(l'oppresseur) pour moi et de m'épargner la provision de bouche (ou
l'humiliation) d'Untel fils d'Untel (prononcer le nom complet de l'oppresseur)
Le Prophète (P)
dit, en s'adressant à l'Imam Ali (p) :
"O Alî (Ibn Abî Tâlib)! Quiconque appréhende un magicien ou un diable
qu'il récite ce verset coranique:
“Votre Seigneur est Dieu qui a créé les
cieux et la terre en six jours; puis IL s'est assis en Majesté sur le
Trône. IL dirige toute chose avec
attention. IL n'y a d'intercesseur
qu'avec Sa permission. Tel est Dieu,
votre Seigneur! Adorez-Le donc! Ne réfléchissez-vous pas?” (Sourate 10,
verset 3)
إِنَّ
رَبَّكُمْ
اللَّهُ
الَّذِي
خَلَقَ السَّمَاوَاتِ
وَالأَرْضَ
فِي سِتَّةِ
أَيَّامٍ
ثُمَّ
اسْتَوَى
عَلَى
الْعَرْشِ
يُدَبِّرُ
الأَمْرَ مَا مِنْ
شَفِيعٍ
إِلاَّ مِنْ
بَعْدِ
إِذْنِهِ ذَلِكُمْ
اللَّهُ
رَبُّكُمْ
فَاعْبُدُوهُ
أَفَلاَ
تَذَكَّرُونَ
(سورة يونس : 3/10)
(Inna
Rabbakum-Allâhu-lathî khalqa-s-samâwâti wa-l-ardha fî sittati ayyâmin
thumma-stawâ ‘alâ-‘archi yudabbiru-l-amra mâ min chafî‘in illâ min ba‘da
ithnihi thâlikum Allâhu Rabbukum fa-‘budûhu afalâ tathakkarûn-a)
Selon l’Imam Ali,
pour conjurer l’effet de la magie, écrivez les mots suivants sur une feuille et
portez-la sur vous :
"Bism-illâhi
wa billâhi, bism-illâhi mâ châ’Allâhu, bism-illâhi wa lâ hawla wa lâ quwwata
illâ billâhi. «Qâla Mûsâ : Mâ ji’tum bihi-s-sihru inna-llâha sa-yubtiluhu,
inna-llâhu lâ yuçlihu ‘amal-al-mufsidîn-a. Fawaqa‘a-l-haqqu wa batala mâ kânû
ya‘malûn-a, faghulibû hunâlika wa-nqalabû çaghirîn-a » " (voir : sourate
al-A‘râf : 7/118-119)
بِسْمِ
اللهِ وَ
بِاللهِ
بِسْمِ اللهِ
وَ ماشآءَ
اللهُ بِسْمِ
اللهِ وَ
لاحَوْلَ
وَلاقُوَّةَ
اِلاّ بِاللهِ
" قالَ مُوسَى
: ما جِِئْتُم
بِهِ الْسِّحْرُ
اِنَّ اللَّه
سَيُبْطِلُهُ
اِنّ اللَّهَ
لا يُصْلِحُ
عَمَلَ
المُفْسِدين.
فَوَقَعَ
الْحَقُّ
وَبَطَلَ مَا
كَانُوا يَعْمَلُونَ
(118) فَغُلِبُوا
هُنَالِكَ
وَانقَلَبُوا
صَاغِرِينَ
(119( "سورة
الاعراف :7/118-119
(Au Nom d’Allah
et par Allah, au Nom d’Allah et la Volonté d’ Allah qui prévaut, au Nom
d’Allah, et il n’y a de Pouvoir ni de Force en dehors d’Allah. Mûsâ (Moise) dit
: “Allah abolira l’effet de la magie que vous avez apportée. "Ainsi la
vérité se manifesta et ce qu’ils firent fut vain. Ainsi, ils furent battus et
se trouvèrent humiliés" (sourate al-A‘râf : 7/118-119) "
Lorsqu’on a une
demande importante à formuler à l’adresse d’Allah, on écrit ce qui suit sur un
papier qu’on jettera dans un cours d’eau :
“Bism-illâh-ir-Rahmân-ir-Rahîm. Min-al-‘abd-ith-thalîl ilâ-l-Mawlâ-l-Jalîl : Rabbi innî massanî-dh-dhuru wa Anta Arham-ar-Râhimîn-a. Bi-haqqi Muhammadin wa Âlihi çalli ‘alâ Muhammadin wa Âlihi, wa-k-chif ‘annî hammî wa farrij ‘annî ghammî bi-Rahmatika yâ Arham-ar-Râhimîn-a”
بِسْمِ
اِللهِ
الرَّحْمنِ
الرَّحيم. مِن
العَبْدِ
الذَّليل
اِلى المولى
الجَليل: رَبّي
اِنّي
مَسَّني
الضُّرُّ
وَاَنْتَ
اَرْحَمُ
الرَّاحِمينَ.
بِحَقِّ
مُحَمَّدٍ وَ
آلِهِ صَلِّ
عَلى
مُحَمَّدٍ
وَآلِهِ
وَكْشِف عَنّي
هَمّي
وَفَرِّج
عَنّي غَمّي
بِرَحْمَتِكَ
يا اَرْحَمَ
الرّاحِمينَ
(Au Nom d’Allah,
le Clément, le Miséricordieux. Du serviteur humilié au Maître auguste : O mon
Seigneur! Le malheur m’a touché, mais Tu es le plus Miséricordieux des
miséricordieux. Par l’amour de Muhammad et la Famille de Muhammad, prie sur
Muhammad et la Famille de Muhammad et dissipe mon souci et écarte de moi mon
affliction, par Ta Miséricorde, O Toi le plus Miséricordieux des
miséricordieux!)
■ Selon l’Imam al-Sâdiq
(p), si on a un voeu dont on veut demander à Allah la réalisation, ou qu’on
craint un malheur ou encore qu’on a peur de quelque chose, on écrit sur un
papier blanc l’invocation suivante, on le plie et on l’insère dans une noix de
boue qu’on jette dans un cours d’eau :
“Allâhumma innî
atawajjahu ilayka bi-ahab-bil-asmâ’i ilyaka wa a‘dhamihâ ladayka wa atawassalu
ilayka bi-man awjabta haqqahu ‘alayka bi-Muhammadin wa ‘aliyyin wa Fâtimata
wa-l-Hasani wa-l-Husayni wa ‘Aliyy-in-ibn-il-Husyni wa Muhammadin-ibn-i
‘Aliyyin wa Ja‘far-in-ibn-i Muhammad-in wa Mûsâ-bni J‘afar-in wa ‘Aliyy-in-ibn-i
Mûsâ wa Muhammadin-ibn-i ‘Aliyy-in wa ‘Aliyy-in ibn-i Muhammad-in
wa-l-Hasan-ibn-i ‘Aliyy-in wa-l-Hujjat-il-Muntadhar-i, çalawât-ullâhi ‘alayhim
ajma‘în (et là on formule le voeu ou mentionne le besoin dont on demande à
Allah l’exaucement.”
بِسْمِ
اللهِ
الرَّحْمنِ
الرَّحيمِ،
اللّـهُمَّ
اِنّي
اَتَوَجَّهُ
اِلَيْكِ
بِاَحَبِّ
الاَْسْماءِ
اِلَيْكَ
وَاَعْظَمِها
لَدَيْكَ،
وَاَتَقَرَّبُ
وَاَتَوَسَّلُ
اِلَيْكَ
بِمَنْ
اَوْجَبْتَ
حَقَّهُ عَلَيْكَ،
بِمُحَمَّد
وَعَلِي
وَفاطِمَةَ
وَالْحَسَنِ
وَالْحُسَيْنِ
وَعَلِي بْنِ
الْحُسَيْنِ
وَمُحَمَّدِ
بْنِ عَلِي
وَجَعْفَرَ
بْنِ
مُحَمَّد
وَمُوسَى
بْنِ جَعْفَر
وَعَلِي بْنِ
مُوسى وَمُحَمَّدِ
بْنِ عَلِي
وَعَلِي بْنِ
مُحَمَّد وَالْحَسَنِ
بْنِ عَلِي
وَالْحُجَّةِ
الْمُنْتَظَرِ
صَلَواتُ
اللهِ
عَلَيْهِمْ
اَجْمَعينَ
اكْفِني كَذا
وَكَذا.)أي
اذكر حاجتك،
ثمّ تطوي
الرّقعة وتجعلها
في بندقة طين
وتطرحها في
ماء جار أو بئر
فانّه تعالى
يفرج عنك(.
(O Allah ! Je
m’adresse à Toi par les noms les plus aimés de Toi et les plus considérés par
Toi, et je sollicite Ta proximité et je T’implore par l’amour de ceux dont Tu
as rendu le droit obligatoire sur Toi : par Muhammad et Ali et Fâtimah et
al-Hasan et al-Husayn et ‘Ali ibn-il-Husyn et Muhammad-ibni ‘Ali et Ja‘far ibn
Muhammadin et Mûsâ ibn J‘afar wa ‘Ali ibn Mûsâ wa Muhammad ibn ‘Ali wa ‘Ali ibn
Muhammad wa-l-Hasan ibn ‘Ali et al-Hujjat-il-Muntadhar (l’Argument attendu =
l’Imam al-Mahdi). Que Tes Prières soient sur eux tous, pour Te demander (et là
on formule ses voeux ou son besoin)
■ Selon l’Imam al-Sâdiq (p) quiconque dit chaque jour cent fois :
“Lâ hawla wa lâ
quwwata illâ billâh”
لا
حَوْلَ وَلا
قُوَّةَ
اِلاّ
بِاللَّه
(Il n’y a ni force ni pouvoir en dehors
d’Allah),
Allah éloigne de
lui 70 malheurs dont le moins dur est le souci .
■ Selon le Prophète (P) : « Quiconque dit 100 fois chaque jour :
“Lâ Ilâha
illâllâhu-l-Malik-ul-Haqq-ul-Mubîn” (Il n’y a de Dieu qu’Allah, le Roi, la
Vérité Évidente)
لااِلهَ
اِلأ اللهُ
المَلِكُ
الحَقُّ المُبين
sera à l’abri de
la pauvreté, aura une assurance contre la solitude terrorisante de la tombe, et
cela lui apportera la richesse et lui ouvrira les portes du paradis»
Du‘â’ lors d’un
Enlisement
Le Prophète (P) dit à Ali (p):
«Si tu te trouves
dans un enlisement dis:
Bism-illâh-ir-Rahmâ-ir-Rahîm. Lâ hawla wa lâ quwwata illâ
billâh-il-‘Aliyy-il-‘Adhîm. Allâhumma
Iyyâka na‘budu wa Iyyâka nasta‘în
بِسْمِ
اِللهِ
الرَّحْمنِ
الرَّحيم. لا
حَوْلَ وَلا
قُوَّةَ
اِلاّ
بِاللَّهِ
العَليِّ
العَظيم.
اِيَّاكَ
نَعْبُدُ وَ
اِيَّاك نَسْتَعين
(Au Nom d’Allah,
le Clément, le Miséricordieux. Il n’y a de force ni de pouvoir en dehors
d’Allah, le Sublime, le Très-Haut. O
Allah! C’est Toi que nous adorons, et
c’est Toi dont nous implorons
secours).
Allah - IL est
Sublime - conjure ton épreuve ».
■ Selon l’Imam al-Sâdiq (p) quiconque dit chaque jour 25 fois l’invocation
suivante, Allah lui efface un nombre de péchés égal au nombre de chaque croyant
passé et de chaque croyant qui reste jusqu’au Jour du Jugement, et Il le relève d’un degré :
“Allâhumma-gh-fir
il-l-mu’minîna wa-l-mu’minâti wa-l-muslimîna wa-l-muslimâti”
اَللَّهُمَّ
اغْفِرلِلمُؤْمِِنينَ
والمُؤْمِناتِ
وَالمُسْلِمِينَ
وَ
المُسْلِماتِ
(O mon Dieu!
Pardonne aux croyants et aux croyantes, aux musulmans et aux musulmanes” .
■ Selon l’Imam al-Sâdiq (p) toujours, le Prophète (P) avait l’habitude de
dire chaque jour 70 fois “Astagh-fir-ullâh”
أَسْتَغْفِرُ
اللَّه (je demande pardon à Allah) et 70 fois
:“Atûbu ilâllâh” أَتوبُ أِلى
اللَّه (je me repens auprès d’Allah” .
* Selon l’Imam
al-Sâdiq (p) quiconque dit chaque jour cent fois :
“Lâ hawla wa lâ
quwwata illâ billâh”
لا حَوْلَ وَلا
قُوَّةَ
اِلاّ
بِاللَّه
(Il n’y a ni
force ni pouvoir en dehors d’Allah),
Allah éloigne de
lui 70 malheurs dont le moins dur est le souci .
■ Selon le Prophète (P) : « Quiconque dit 100 fois chaque jour l’invocation
suivante sera à l’abri de la pauvreté, aura une assurance contre la solitude
terrorisante de la tombe, et cela lui apportera la richesse et lui ouvrira les portes du paradis»
“Lâ Ilâha
illâllâhu-l-Malik-ul-Haqq-ul-Mubîn”
لا اَِلَهَ
اِلاّ
اللَّهُ
المَلِكُ
الحَقُّ
المُبين
(Il n’y a de Dieu
qu’Allah, le Roi, la Vérité Évidente)
■ Selon l’Imam al-Sâdiq (p), le Prophète (P) dit: «Quiconque désirerait que son éloge soit
placé au-dessus de celui des mujâhidine (les combattants pour la Cause
d’Allah), par les Anges rapprochés (al-Mala’ al-a‘lâ), qu’il lise chaque jour
la récitation ci-après. Ce faisant, son besoin sera satisfait, s’il en a un,
son ennemi sera refoulé, sa dette acquittée, son affliction disparue, et sa
récitation traversera les sept ciels pour atteindre la Table gardée (al-Lawh al-Mahfûdh)
:
“Subhân-Allâhi
kamâ yanbaghî lillâhi wa-l-Hamdu lillâhi kamâ yanbaghî, wa lâ ilâha illâllâhu
kamâ yanbaghî lillâhi wa-llâhu Akbaru kamâ yanbaghî lillâhi, wa lâ hawla wa lâ
quwwata illâ bi-llâhi, wa çallâ-llâhu ‘alâ Muhammadin wa ‘alâ ahli baytihi wa
jamî‘-il-mursalîna wa-l-nabiyyna hattâ yardhâ-llâh”
سُبْحانَ
اللهِ كَما
يَنْبَغي
للهِِ وَالْحَمْدُللهِِ
كَما
يَنْبَغي
للهِِ وَ لا
اِلهَ اِلاّ
اللهُ كَما
يَنْبَغي
للهِِ وَاللهُ
اَكْبَرُ
كَما
يَنْبَغي
للهِِ وَ لا
حَوْلَ وَ لا
قُوَّةَ
اِلاّ
بِاللهِ وَ صَلَّى
اللهُ عَلى
مُحَمَّد
النَّبِي وَ
عَلى اَهْلِ
بَيْتِهِ وَ
جَميعِ
الْمُرْسَلينَ
وَالنَّبِيّينَ
حَتّى
يَرْضَى
اللهُ *
(Gloire à Allah
comme cela se doit à Allah, louanges à Allah comme cela se doit, et il n’y a de
Dieu qu’Allah, comme cela se doit à Allah, Allâh est le plus Grand, comme cela
se doit à Allah, et il n’y a de force ni de pouvoir si ce n’est par Allah, et
Allah a prié sur Muhammad et sur les membres de sa Famille, ainsi que sur tous
les Messagers et les Prophètes, et ce jusqu’à ce qu’Allah agrée)» .
■ Selon le Prophète (P) : «Quiconque dit chaque jour dix fois l’invocation suivante, se purifiera de
ses péchés comme le jour où sa mère l’a mis au monde. De plus lui seront
épargnées 70 sortes de malheurs dont la folie, l’éléphantiasis, la lèpre,
l’hémiplégie, et Allah lui affecte 70 milles anges qui demanderont le pardon
pour lui» :
“Bism-illâh-ir-Rahmân-ir-Rahîm. Lâ hawla wa lâ quwwata illâ billâh-il-‘Aliyy-il-‘Adhîm”
بِسْمِ
اِللهِ
الرَّحْمنِ
الرَّحيم لا
حَوْلَ وَلا
قُوَّةَ
اِلاّ
بِاللَّهِ
العليِّ العَظيم
(Au Nom d’Allah, le Clément, le
Miséricordieux. Il n’y a de force ni de pouvoir en dehors d’Allah, le
Très-Haut, le Sublime ).
■ Selon l’Imam al-Sâdiq (p) cité par al-Kulaynî, le Prophète (P) disait
chaque jour 360 fois (au nombre des veines du corps) :
“Al-hamdu lillâhi
Rabb-il-‘âlamîna kathîran ‘alâ kulli hâl”
الحَمْدُ
لِلّهِ رَبِّ
العاَلمينَ
كثيراً عَلى
كُلِّ حال
(Des miltitudes
de louanges à Allah, Seigneur des mondes dans tous les cas)
■ Selon l’Imam al-Sâdiq (p) : “Quiconque dit 400 fois par jour, pendant deux
mois consécutifs l’invocation suivante, Allah le dotera de beaucoup de savoir
ou de beaucoup de richesse :
Astagh-fir-ullâh-al-lathî
lâ ilâha illâ Huwa-l-Hayy-ul-Qayyûm-ur-Rahmân-ur-Rahîmu, Badî‘-us-samâwâti
wa-l-ardhi, min jamî‘i dhulmî wa jurmî wa isrâfî ‘alâ nafsî wa atûbu ilayhi
اَسْتَغْفِرُ
اللَّه الّذي
لا اِلهَ اِلأ
هُوَ الحَيُّ
القَيُّومُ
الرَّحْمنُ
الرَّحيمُ بَديعُ
السَّماواتِ
والاَرْضِ مِنْ
جَميعِ
ظُلْمي وَ
جُرْمي وَ
اِسْرافي على
نَفْسي وَ
اَتوبُ
اِليْهِ
(Je demande
pardon à Allah, Celui en dehors de Qui il n’y a de Dieu que Lui, le Vivant, le
Sustentateur, le Clément, le Miséricordieux, le Créateur des ciels et de la
Terre, de l’ensemble de mon injustice, mes crimes et de mes abus vis-à-vis de
moi-même, et je retourne vers Lui)
■ Quiconque dit sept fois l’invocation suivante, Allah éloigne de lui les
soucis de ce monde et de l’Autre-Monde :
Hasb-iy-Allâhu Rabbî, Allâhu lâ ilâha illâ
Huwa, ‘alayhi tawakkaltu wa-Huwa Rabb-ul-‘Arch-il-‘Adhîm
حَسْبِيَ
اللهُ
لااِلـهَ
اِلاّ هُوَ
عَلَيْهِ
تَوَكَّلْتُ
وَهُوَ رَبُّ
الْعَرْشِ الْعَظيمِ.
(Allah, mon
Seigneur me suffit, Allah, il n’y a de divinité que Lui.En Lui je place ma
confiance; et Il est le Seigneur du Trône immense)
■ L’Imam al-Sâdiq (p) dit : “Ne négligez jamais de dire trois fois chaque
matin et chaque soir :
“Allâhumma-j‘alnî
fî Dir‘ik-al-Haçînah allatî taj‘ala fîhâ man turîd-u”
اَللّهُمَّ
اجْعَلني في
دِرْعِكَ
الْحَصينَةِ
الّتي
تَجْعَلُ
فيها مَنْ
تُريدُ
(O Allah!
Mets-moi dans Ta Cuirasse fortifiée dans laquelle Tu mets qui tu voudrais),
car cette
invocation fait partie des du‘â’ renfermant les mystères d’Allah”
■ L’Imam Muhammad al-Taqî (p) dit : “Dis chaque matin et chaque soir :
“Allâh ! Allâh !
Allâh Rabbî !Ar-Rahmân-ur-Rahîm-u ! Lâ uchriku bihi chay’an”
اللهُ اللهُ
اللهُ رَبّي الرَّحمنُ
الرَّحيمُ لا
اُشرِكُ بِهِ
شيْئاً
(Allah, Allah,
Allah est mon Seigneur, le Très-Miséricordieux, le Tout-Miséricordieux, à Qui
je n’associe rien),
puis formule les
voeux que tu désires, car cette invocation est le préliminaire de tout dû‘â’
”
■ Selon l’Imam al-Bâqir (p) : “Quiconque fait l’invocation suivante au lever
de l’aube, ne sera inscrit au nombre des insouciants au cours de la journée, et quiconque la récite la nuit ne
sera inscrit au nombre des insouciants au cours de cette nuit :
1- “Lâ ilâha
illâ-llâhu, Wahdahu lâ charîka lah-u ! Lahu-l-Mulk-u wa lahu-l-Hamdu ! Yuhyî wa
yumît-u, wahuwa Hayyun lâ yamût-u. Bi-yadih-il-Khayr-u wahuwa ‘alâ kulli
chay’in Qadîr-un” (10 fois)
لا اَِلَهَ
اِلاّ
اللَّهُ
وَحْدَهُ
لاشَريكَ
لَهُ، لَهُ
المُلكُ وَ لَهُ
الحَمْدُ،
يُحيي وَ
يُميِتُ
وَهُوَحَيٌّ
لا يَمُوتُ،
بِيَدِهِ
الخَيْرُوَهُوَ
عَلي كُلِّ
شَيءٍ قَديرٌ.
(Il n’y a de Dieu
qu’Allah ! Il est Un, sans associé ! Lui appartient le Royaume et Lui
appartient la Louange ! Il fait vivre et Il fait mourir, mais Il est toujours
Vivant et ne meurt jamais. Le Bien est entre Ses Mains et Il a le Pouvoir sur
toute chose)
2-“çallâ-llâhu
‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammadin” (10 fois)
صلّى
اللَّهُ على
مُحَمَّدٍ وَ
آلِ مُحَمَّدٍ
(Allah prie sur
Muhammad et sur les membres de la Famille de Muhammad)
3-“Subhân-Allâh-u”
(35 fois)
سُبْحان
اللَّهُ
(Gloire à Allah)
4- “Lâ ilâha
illâ-llâh-u” (35 fois)
لا اِلَهَ
اِلاّ
اللَّهُ
(Il n’ y a de
Dieu qu’Allah)
5- “Al-Hamdu
lillâh-i” (35 fois)
الحَمْدُ
لِلّهِ
(Louanges à
Allah)
■ Selon l’Imam al-Sâdiq (p), l’Imam Ali ibn al-Hussayn (p) récitait
l’invocation suivante, lorsqu’il commençait sa journée :
“Abtadî’u yawmî
hâthâ bayna yaday nisyânî wa ‘ajalatî : bism-illâh-i wa mâ châ’Allah-u”
اَبْتَدِءُ
يَوْمي هذا
بَيْنَ يَدَي
نِسْياني وَ
عَجَلَتي
بِسْمِ اللهِ
وَ ما شآءَ
اللهُ
(je commence ma
journée que voici, en devançant mon oubli et ma hâte, par : Au Nom d’Allâh et
ce que veut Allâh)
■ L’Imam al-Sâdiq (p) dit : “Quiconque récite 3 fois l’invocation suivante,
le soir, sera entouré (protégé) de l’une des ailes de Jibrâ’îl (l’Archange
Gabriel) jusqu’au matin :
“Astawdi‘-ullâh-al-‘Aliyy-al-A‘lâ,
Al-Jalîl-al-‘Adhîm-a, nafsî wa man yu‘nînî amruhu ! Astawdi‘u-llâh-a
nafsî-l-marhûb-al-makhûf-al-mutadha‘dhi‘a li-‘Adhamatihi kullu chay’-in”
اَسْتَوْدِعُ
اللهَ
الْعَلِي
الاَْعْلَى
الْجَليلَ
الْعَظيمَ
نَفْسي وَ
مَنْ
يَعنْيني اَمْرُهُ
اَسْتَوْدِعُ
اللهَ
نَفْسِيَ
الْمَرْهُوبَ
الْمَخُوفَ
الْمُتَضَعْضَعَ
لِعَظَمَتِهِ
كُلُّ شَيْئ
(Je confie à
Allah, le Très-Haut, le Plus-Haut, le Majestueux, l’Immense, moi-même et toute
personne dont le sort me soucie ! Je me confie à Allah devant l’Immensité
Duquel toute chose est terrifiée, craintive et ébranlée)
■ Selon l’Imam al-Sâdiq (p) encore : Lorsque le soir se pointe, récitez
l’invocation suivante et présentez ensuite à Allah tous les voeux que vous
désireriez :
“Allâhumma innî
as’aluka ‘inda iqbâli Laylika wa idbâri Nahârika wa hudhûri çalawâtika wa
açwâti du‘â’ika an tuçallî ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammad-in”
اَللّهُمَّ
اِنّي
اَسْئَلُكَ
عِنْدَ اِقْبالِ
لَيْلِكَ وَ
اِدْبارِ
نَهارِكَ وَ
حُضُورِ صَلَواتِكَ
وَ اَصْواتِ
دُعآئِكَ
اَنْ تُصَلِّي
عَلى
مُحَمَّد وَ
آلِ
مُحَمَّدٍ
(O Allah ! Je Te
demande au moment de la venue de Ta nuit et du départ de Ton jour, de la
présence de Tes prières et des voix de Ton Du‘â’, de prier sur Muhammad et sur
les membres de sa Famille)
■ Abu-l-Dardâ’ rapporte qu’un jour quelqu’un vint lui annoncer que sa maison venait d’être
incendiée, mais qu’il lui affirma avec certitude qu’une telle chose n’aurait
pas pu se produire. Lorsqu’une autre personne se présenta à lui et confirma la
nouvelle de l’incendie de sa maison il afficha la même certitude quant à
l’impossibilité de l’occurrence d’un tel événement. Une troisième personne lui
annonça la même mauvaise nouvelle, mais il persista à récuser cette nouvelle. Or, on apprit par
la suite qu’une série de maisons au milieu desquelles figurait la sienne
avaient été incendiée, à l’exception de celle-ci. Lorsqu’on lui demanda comment
il savait que sa maison n’avait pas été brûlée, il répondit : parce que j’ai
récité le jour de l’incendie une invocation à propos de laquelle j’avais
entendu le Prophète (P) dire : “Quiconque récite l’invocation suivante, le
matin, il ne lui arrivera aucun mal durant cette journée, et quiconque la
récitera le soir, il ne lui arrivera aucun mal cette nuit”:
“Allâhumma Anta
Rabbî, lâ Ilâha illâ Anta, ‘alayka tawakkaltu wa Anta Rabb-ul-‘Arch-il-‘adhîm.
Mâ châ’-Allâhu kâna wa mâ lam yachi’ lam yakum. A‘lamu inna-llâha ‘alâ kulli
chay’in Qadîr-un wa inna-llâha qad ahâta bi-kulli chay’in ‘ilman. Allâhumma
innî a‘ûthu bika min charri-l-jinni wa-l-insi wa min charri kulli dabbatin Anta
âkhithun bi-nâçiyatihâ, inna Rabbî ‘alâ çirâtin mustaqîm-in”
ما شآءَ
اللهُ كانَ وَ
مالَمْ
يَشَاْ لَمْ
يَكُنْ
اَشْهَدُ
اَنَّ اللهَ
عَلى كُلِّ
شَيْئٍ
قَديرٌ وَ
اَنَّ اللهَ
قَدْ اَحاطَ بِكُلِّ
شَيْئٍ
عِلْماً
اَللّهُمَّ
اِنّي اَعُوذُ
بِكَ مِنْ
شَرِّ نَفْسي
وَ مِنْ شَرِّ
كُلِّ
دآبَّةٍ
اَنْتَ آخِذٌ
بِناصِيَتِها
اِنَّ رَبّي
عَلى صِراطٍ
مُسْتَقيمٍ
*
(O Allâh ! Tu es
mon Seigneur ! Il n’y de Dieu que Toi ! C’est sur Toi que je compte totalement
et Tu es le Seigneur du Trône immense ! Ce que Allah veut est, et ce qu’Il ne
veut pas, n’est pas. Je sais qu’Allah a Pouvoir sur toute chose et qu’Il
entoure de Sa Science toute chose. O Allah ! Je me protège par Toi contre le
mal des djinns et contre le mal des humains, ainsi que contre le mal de tout
être vivant que Tu tiens par son toupet. Mon Seigneur est certes sur un droit
chemin)
■ L’Imam al-Hassan al-‘Askari (p), cité par Ibn Tâwûs, rapporte : “J’ai lu
dans les écrits de mes ascendants (p) que quiconque accomplit le samedi quatre rak‘ah de prière et
qu’il récite dans chacune d’elles les sourates (chapitres) al-Fâtihah,
al-Tawhîd, ainsi que Âyat al-Kursî , Allah - Il est Puissant et Sublime-
l’inscrit dans la position des prophètes, des martyrs et des serviteurs pieux.
Quelle bonne compagnie !”
■ Selon l’Imam al-Hassan al-Askari (p) : “Quiconque accomplit le dimanche
quatre rak‘ah de prière et qu’il lit dans chacune d’elles les sourates
al-Fâtihah, Tabârak (al-Mulk, No. 67), Allah lui accordera au Paradis la maison qu’il choisirait”
■ Selon l’Imam al-Hassan al-Askari (p) : “Quiconque accomplit le lundi dix
rak‘ah de prière et qu’il récite dans chacune d’elles, la sourate al-Fâtihah et
11fois la sourate al-Tawhîd, Allah fera du jour de vendredi une source lumineuse qui illumine ce jour-là
tellement le lieu de sa prière que toutes les créatures d’Allah l’en
envieraient .
■ Selon l’Imam al-Hasan al-Askari (p) : “Quiconque accomplit le mardi six
rak‘ah de prière et qu’il
récite dans chacune d’elles la sourate al-Hamd, le verset de
“Âman-ar-rasûlu” et la sourate
al-Zalzalah (chapitre 99), Allah absout ses péchés jusqu’à ce qu’il en soit
aussi purifié que le jour où sa mère l’a mis au monde .
■ Selon l’Imam al-Hasan al-Askari (p) : “Quiconque accomplit le mercredi
quatre rak‘ah de prière et qu’il récite dans chacune d’elles les sourates
al-Hamd, al-Ikhlâç et al-Qadr, Allah lui pardonnera tous ses péchés et le
mariera à une houri aux grands
yeux .
■ Selon l’Imam al-Hasan al-Askari (p) : “Quiconque accomplit le jeudi 10
rak‘ah de prière comprenant chacune la lecture de la sourate al-Fâtihâh (une
fois) et la sourate al-Tawhîd (11 fois), les Anges lui diront: “Demande ce que tu voudrais, tu l’auras”
■ Selon l’Imam al-Hasan al-Askari (p) : “Quiconque accomplit le vendredi 4
rak‘ah de prière comprenant chacune la lecture des sourates al-Fâtihâh, al-Mulk
(chapitre 67) et Hâ’ Mîm al-Sajdah, Allah le fera entrer dans Son Paradis,
acceptera son intercession en
faveur des membres de sa famille, lui évitera la pression de la tombe et la
terreur du Jour de la Résurrection”. L’horaire de cette prière va du lever du
soleil au coucher du soleil .
Selon un hadith
du Prophète (P), cité par Ibn Tâwûs: «Le mort ne connaît pas une nuit plus dure
que la première nuit de son enterrement. Faites donc miséricorde à vos morts en
faisant l’aumône en leur faveur. Si vous n’en avez pas les moyens, accomplissez
deux rak‘ah de prière dont la première comprend la lecture de la sourate
al-Fâtihah et deux fois la sourate al-Tawhîd, et la seconde, la sourate al-Fâtihah
et dix fois la sourate al-Takâthur (chapitre 102). Une fois la prière terminée
dites :
“Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle
Muhammadin wa-b‘ath thawâbihâ ilâ qabri ....(prononcez le nom complet du mort)
”.
اَللّهُمَّ
صَلِّ عَلى
مُحَمَّد وَ
آلِ مُحَمَّد
وَابْعَثْ
ثَوابَها
اِلى قَبْرِ
فُلان
O mon Dieu! Prie
sur Muhammad et sur la Famille de Muhammad et envoies-en la récompense
spirituelle (le thawâb de cette prière) à la tombe de....(prononcez le nom
complet du mort)
Allah enverra
alors tout de suite à sa tombe mille Anges dont chacun lui apportera une
chemise et un manteau, et Il élargira l’étroitesse de la tombe, et ce jusqu’au Jour où l’on soufflera dans la
Trompe (le Jour de la Résurrection). En outre, Allah mettra au crédit de celui
qui fait cette prière la récompense d’un nombre de bonnes actions, égal au
nombre des levers du soleil, et l’élèvera de quarante degrés »
■ Il y a une autre version
de cette prière : Elle consiste elle aussi en deux rak‘ah dont la première
comprend la lecture de la sourate al-Fâtihah et Âyat al-Kursî , et la seconde,
la sourate al-Fâtihah et dix fois la sourate al-Qadr (chapitre 97). Une fois la
prière terminée dites :
“Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle
Muhammadin wa-b‘ath thawâbihâ ilâ qabri ...(prononcez le nom complet du mort)
”.
اَللّهُمَّ
صَلِّ عَلى
مُحَمَّدٍ وَ
آلِ مُحَمَّدٍ
وَابْعَثْ
ثَوابَها
اِلى قَبْرِ فُلان
(O mon Dieu! Prie
sur Muhammad et sur la Famille de Muhammad et et envoies-en la récompense
spirituelle (le thawâb de cette prière) à la tombe de....(prononcez le nom
complet du mort) )
■ Selon al-‘Allâmah al-Majlicî dans “Zâd al-Ma‘âd”, le croyant ne doit pas négliger de se rappeler ses proches
morts, car ceux-ci n’ont plus la possibilité d’accomplir de bonnes actions et
les actes de bienfaisance (pour se racheter) et espèrent vivement que leurs
descendants, leurs proches et leurs frères croyants en général le font à leur
place et en leur nom. Ils attendent d’eux un geste de bienfaisance de leur part
et surtout leur du‘â’ lors de la Prière de la Nuit. Le croyant doit faire le
du‘â’ à ses parents après les Prières obligatoires et dans les lieux saints,
sans oublier les bonnes oeuvres dédiées à leur mémoire. Car selon le Hadîth
: “Peut-être un homme qui avait été noté
comme ‘âq (désobéissant à ses parents) de leur vivant, sera-t-il considéré
comme bâr (obéissant et bienfaiteur envers ses parents) après leur mort, grâce
aux bonnes oeuvres qu’il aura accomplies en leur nom. De même un homme qui
avait été noté comme bâr envers ses parents de leur vivant, serait-il
enregistré comme ‘âq envers eux, à cause de son manque d’accomplissement
d’actes de bienfaisance qui leur sont dus”.
Parmi les devoirs les plus importants qu’on doit accomplir envers les
parents et les proches figurent l’acquittement de leurs dettes impayées et de
toutes autres obligations non acquittées envers les gens ou envers Allah.
Ainsi, on doit s’efforcer d’accomplir en leur nom ( soit soi-même, soit en
déléguant un autre -moyennant rémunération- pour le faire) un pèlerinage dû
qu’ils auraient manqué ou tous autres actes d’adoration qu’ils auraient
manqués. Selon un hadith sain (çahîh) l’Imam al-Sâdiq (p) accomplissait chaque
nuit deux rak‘âh de prière dédiées à son fils, et chaque jour deux autres
rak‘ah au nom et à la place de ses parents. Dans la première rak‘ah, de chaque
prière il récitait après la sourate al-Hamd, la sourate al-Qadr (chapitre 97),
et dans la seconde la sourate al-Kawthar (chapitre 108).
■ Toujours selon l’imam al-Sâdiq (p) : “Il arrive que le mort qui se trouve
en difficulté soit subitement soulagé et que l’on l’informe que ce soulagement
est dû à la prière faite à son bénéfice par un tel frère croyant”. Et lorsque le rapporteur de ce hadith demanda à
l’Imam s’il était possible qu’on accomplisse une prière de deux rak‘ah pour
deux morts à la fois, il répondit par l’affirmative. Il dit également : “Le
mort se réjouit du du‘â’ et de l’istigh-fâr
faits en son nom autant que le vivant se réjouit d’un beau cadeau qu’on
lui offre.” Et l’Imam d’ajouter : “La Prière, le jeûne, le Pèlerinage,
l’aumône, l’acte de bienfaisance et le du‘â’ faits au nom d’un mort parviennent
à sa tombe”. Il dit également : “La récompense (la rétribution = ajr) de ces actes
(faits au nom d’un mort) bénéficie aussi bien au mort à qui ils sont destinés
qu’à la personne qui les lui a dédiés. Selon un autre hadith attribué à l’Imam
al-Sâdiq (p) : “Tout Musulman qui accomplit une oeuvre (acte de piété ou de
bienfaisance) au bénéfice d’un mort, Allah lui accorde une double récompense
tout en faisant parvenir la rétribution
de cette oeuvre audit mort.”
La prière dédiée
aux deux parents décédés
Elle consiste en
deux rak‘ah : dans la première rak‘ah on récite la sourate al-Hamd une fois et
dix fois :
“Rabbi-gh-fir lî
wa liwâlidayya wa li-l-mu’minîna yawma yaqûm-ul-Hisâb”
رَبِّ
اغْفِرْلي وَ
لِوالِدَي وَ
لِلْمُؤْمِنينَ
يَوْمَ
يَقُومُ
الْحِسابُ ً
(O mon Dieu
pardonne-moi ainsi qu’à mes parents et aux croyants le Jour où le Compte sera
établi),
et dans la
seconde, une fois la sourate al-Hamd et dix fois :
“Rabbi-gh-fir lî
wa liwalidayya wa liman dakhala baytî mu’minan wa il-l-mu’minîna wa
il-l-mo’minatî”
رَبِّ
اغْفِرْلي وَ
لِوالِدَي وَ
لِمَنْ دَخَلَ
بَيْتِيَ
مُؤْمِناً وَ
لِلْمُؤْمِنينَ
وَ
الْمُؤْمِناتِ
(O mon Dieu!
Pardonne-moi, ainsi qu’à mes parents et à quiconque entre dans ma maison en
croyant, et à tous les croyants et croyantes)
Et une fois qu’on
prononce le salâm qui marque la fin de la Prière, on récite dix fois :
“Rabbi-rhamhumâ
kamâ rabbayânî çaghîrâ”
رَبِّ
ارْحَمْهُما
كَما
رَبَّياني
صَغيرا
(O mon Dieu!
Couvre-les (mes deux parents) de Ta Miséricorde comme ils m’ont élevé tout
petit)
■ Selon l’Imam al-Sadiq (p) : «Quiconque souffre de la faim, qu’il fasse
l’ablution (wudhû’) et deux rak‘ah de prière au terme desquelles il dit :“O mon
Seigneur ! J’ai faim! Nourris-moi”. Allah exauce sa prière immédiatement »
■ Selon l’Imam al-Sâdiq (p), il ne s’écoule pas 40 jours pour un croyant
sans qu’il ne soit atteint, au moins une fois par le scepticisme (hadîth al-nafs) (associationnisme). Lorsque cela arrive, il doit accomplir deux
rak‘ah de prière et demander à Allah de l’en guérir.
■ Toujours selon l’Imam al-Sâdiq (p) : «Lorsque Adam (p) se fut plaint
auprès d’Allah du scepticisme, Jibrâ’îl (l’Archange Gabriel) descendit vers lui
et lui dit : “Dis : lâ hawla
wa lâ quwwata illâ billâh (لا
حَوْلَ وَلا
قُوَّةَ
اِلاّ
بِاللَّه) (il n’y a de Force
ni de Pouvoir en dehors d’Allah) ”. Adam s’exécuta et en guérit»
■ Selon l’Imam Mohammad al-Bâqir (p) :«Un homme était venu se plaindre
auprès du Prophète (P) des
tentations de Satan, du scepticisme et d’une dette qui l’accablait, le Prophète
(P) lui conseilla :
“Dis :
“Tawakkaltu
‘alâ-l-Hayy-il-lathî lâ yamût-u wa-l-hamdu lillâh-il-lathî lam yattakhith
waladan wa lam yakun lahu charîkun fî-l-Mulki wa lam yakun lahu waliyyun
min-ath-thulli wa kabbirhu takbîrâ”
تَوَّكَلْتُ
عَلَى الْحَي
الَّذي لا
يَمُوتُ
وَالْحَمْدُ
للهِِ الَّذي
لَمْ يَتَّخِذْ
وَلَداً
وَلَمْ
يَكُنْ لَهُ
شَريكٌ فِي
الْمُلْكِ
وَلَمْ
يَكُنْ لَهُ
وَلِي مِنَ
الذُّلِّ
وَكَبِّرْهُ
تَكْبيراً
(Je m’en remets au Vivant qui ne S’est jamais
attribué d’enfant et Qui n’a jamais eu de protecteur contre l’humiliation, et
proclame hautement Sa Grandeur).
L’homme revint
quelques jours plus tard et dit au Prophète (P) : “Allah a écarté de moi le
scepticisme, acquitté ma dette, et m’a fait sortir du besoin (de la
pauvreté)”»
“Huwa-l-Awwalu wa
Huwa-l-Âkhiru wa-l-dhâhiru wa-l-Bâtinu wa-Huwa bi-kulli chay’in ‘Alîm”
هُوَ
الاَْوَّلُ
وَالآخِرُ
وَالظّاهِرُ
وَالْباطِنُ
وَ هُوَ
بِكُلِّ
شَيءٍ عَليمٌ
(Il est le
Premier et il est le Dernier, Il est le Manifeste et Il est le Caché, et Il est
au courant de toute chose)
■ Selon l’Imam al-Sâdiq (p), lorsqu’on est en proie aux tentations de Satan, on doit passer la main
sur la poitrine et dire :
“Bism-illâhi wa
bi-llâhi, Muhammadun Rasûl-ullâhi, wa lâ Hawla wa lâ Quwwata illâ
billâh-il-‘Aliyy-il-‘Adhîm. Allâhumma-msah ‘annî mâ ah-thar-u”
بِسْمِ
اللهِ وَ
بِاللهِ
مُحَمَّدٌ
رَسُولُ
اللهِ
وَلاحَوْلَ
وَ لا قُوَّةَ
اِلاّ بِاللهِ
الْعَلِي
الْعَظيمِ
اَللّهُمَّ
امْسَحْ
عَنّي ما
اَحْذَرُ
(Au Nom d’Allah
et par Allah ! Muhammad est le Messager d’Allah. Et il n’y a de Force ni de
Pouvoir en dehors d’Allah, le Très-Haut, le Sublime.. O Allâh ! Chasse de moi
ce que je crains)
Puis on passe la
main sur le ventre 3 fois.
■ D’autre part, on peut soigner le scepticisme par le lavage de la tête avec
du lotus, l’utilisation du miswâk (pour nettoyer les dents), ou en mangeant des
grenades et buvant de l’eau
de pluie du mois d’avril
Elle consiste en
deux rak‘ah de prière dont chacune comporte la récitation de la sourate al-Hamd
( 1fois) et 60 fois la sourate al-Tawhîd
.
Selon Ibn Mas‘ûd,
le Prophète (P) dit : “Quiconque accomplit la prière suivante le vendredi après
Salât al-‘Açr (Prière de l’après-midi), ne quittera pas ce monde sans qu’Allah
ne lui montre en songe le Paradis et la place qui lui y sera réservée :
Cette prière
consiste en deux rak‘ah : dans la première on récite la sourate al-Hamd 1 fois,
suivie de Âyat al-Kursî (le Verset du Trône) et de la sourate al-Falaq (chap.
113), 25 fois .
■ Le Prophète (P) dit :
Si tu constates des difficultés dans ta
subsistance et des ennuis dans tes affaires, confie tes difficultés à Allah et
n’omets pas d’accomplir la Prière de l’istigh-fâr, laquelle consiste en deux
rak‘ah: dans chaque rak‘ah récite la Sourate al-Hamd et la Sourate Innâ
Anzalnâhu (Sourate al-Qadr = Le Destin) suivie de la formule Astagh-fir-ullâh
(je demande pardon à Allah) quinze fois, puis fais le rukû‘ (agenouillement) et
récites-y la même formule dix fois, à la manière de la Prière de Ja‘far
al-Tayyâr (R) . Après quoi Allah
arrangera tes affaires ».
Si on se trouve
dans une situation où il est difficile de prendre une décision ou
d’entreprendre une action, on peut recourir à l’istikhârah, c’est-à-dire
demander l’aide d’Allah pour nous guider. Une des manières de solliciter
l’assistance divine consiste à prendre six morceaux de papier : sur 3 d’entre
eux on écrit la formule :
“Bism-illâh-ir-Rahmân-ir-Rahîm. Khîratun min-Allâh-il-‘Azîz-il-Hakîm li.... (Untel fils d’Untel) : If‘al”
(Au Nom d’Allah,
le Clément, le Miséricordieux. Le meilleur choix de la part d’Allah, le
Puissant, le Sage pour...(Untel fils d’Untel)
: Fais-le),
et on écrit dans
les trois autres papiers :
“Bism-illâh-ir-Rahmân-ir-Rahîm. Khîratun min-Allâh-il-‘Azîz-il-Hakîm li.... (pour
Untel fils d’Untel) : Lâ taf‘al”
(Au Nom d’Allah,
le Clément, le Miséricordieux. Le meilleur choix de la part d’Allah, le
Puissant, le Sage pour...(Untel fils d’Untel) : Ne le fais pas).
Puis, on plie les six papiers, on les dépose
sous la natte de la prière et on accomplit deux rak‘ah de prière. Tout de suite
après on fait une prosternation dans laquelle on récite cent fois :
“Astakhîr-ullâha bi-Rahmatihi khîratan fî ‘âfiyah” (Je demande à Allah de choisir pour moi, par
Sa Miséricorde le meilleur choix qui me préserve de tout mal). Puis on redresse
le buste pour rester assis et on récite la formule :
“Allâhumma khir
lî fî jamî‘ umûrî, fî yusrin minka wa ‘âfiyah
(O mon Dieu!
Choisis pour moi dans toutes mes affaires afin que Ton choix me mette à l’abri
des difficultés et me préserve de tout mal).
Après quoi on
mélange bien les morceaux de papier pliés et on en ramasse trois un par un. Si les trois
premiers papiers ramassés portent tous la mention “fais-le”, cela signifie
qu’il faut faire l’action pour laquelle on a sollicité l’aide d’Allah, et si
tous les trois portent la mention “ne le fais pas”, on doit s’en abstenir. Mais
si le premier papier tiré a la mention “fais-le”, le second “ne le fais pas”,
on doit en tirer encore trois un par un. Si sur les cinq papiers tirés trois
portent la mention “fais-le” et deux “ne le fais pas”, il faut accomplir
l’action concernée, dans le cas contraire il faut s’en abstenir.
Il est à noter
que “istikhârah” signifie la demande du bien. Lorsqu’on veut faire quelque
chose on demande à Allah de nous guider dans notre choix. Selon le Hadith, on
sollicite la guidance d’Allah dans de telles situations lors de la dernière
sajdah (prosternation) de la Prière surérogatoire de la Nuit (Salât-ul-layl) en
récitant cent fois : “Astakhîr-ullâha bi-Rahmatihi” (Je sollicite la guidance
d’Allah, par Sa Miséricorde, pour faire le bon choix). De même il est
recommandé de faire l’istikhârah lors de la dernière sajdah de la prière
surérogatoire du matin, ainsi que dans chacune des rak‘ah des prières
surérogatoires de midi .
■ Selon des Récits, l’Imam al-Mahdi (‘aj) faisait
l’istikhârah par le chapelet. Cette méthode consiste à réciter d’abord, trois
fois “Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammad” et à fixer ensuite une partie quelconque du
chapelet avec une main et une autre avec l’autre main, puis à dévider deux par
deux les grains compris entre les deux mains. Si à la fin il reste un grain, le
résulta est bon (cela signifie qu’il faut accomplir l’action pour laquelle on a
sollicité l’aide d’Allah) et s’il en reste deux, le résultat est mauvais (il
faut s’abstenir de l’action projetée).
Il y a une autre
variante de cette méthode. Elle consiste à réciter tout d’abord une sourate
quelconque du Coran suivi d’une invocation quelconque, puis à poser la main à
un endroit du chapelet et à en dévider les grains à partir de cet endroit huit
par huit. Si à la fin il reste un grain, le résultat est considéré comme bon en
général. S’il en reste deux, cela équivaut à une interdiction (d’exécuter
l’action projetée). S’il en reste trois, le résultat est neutre (on peut
indifféremment faire ou ne pas faire l’action projetée). S’il en reste quatre,
cela équivaut à deux fois l’interdiction (interdiction confirmée). S’il en
reste cinq, cela signifie que l’exécution de l’action projetée comporte la
fatigue ou le blâme. S’il reste six grains, cela signifie que le résultat est
très bon et qu’il faut accomplir l’action projetée sans tarder. S’il en reste
sept, le résultat est identique au cas de figure où il en reste cinq (fatigue
ou blâme). Et s’il en reste huit, cela signifie que l’interdiction d’exécuter
l’action projetée est confirmée quatre fois .
■ Selon un hadith attribué
au Prophète (P) : “Si tu veux tirer présage du Livre d’Allah - Il est Puissant
et Sublime, récite la sourate al-Ikhlâç 3 fois, puis dis 3 fois :
“Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammad-in”
(اَللّـهُمَّ
صَلِّ عَلى
مُحَمَّد
وَآلِ
مُحَمَّد)
(O Allah, prie
sur Muhammad et sur les Membres de sa Famille),
et ensuite fais
l’invocation suivante :
“Allâhumma
tafa’-’altu bi-Kitâbika, wa tawakkaltu ‘alayka, fa-arinî min Kitâbika ma huwa
maktûmun min Sirrik-al-maknûn-i fî Ghaybika”
(O mon Dieu ! Je
cherche présage dans Ton Livre et je me confie à Toi! Montre-moi donc dans Ton
Livre ce qui est dissimulé de Ton Secret caché dans Ton Mystère).
Après quoi ouvre
le Coran et tire présage de la première ligne de la page de droite”
■ selon l’Imam al-Sâdiq
(p) si quelqu’un veut faire l’istikhârah dans le Noble Livre (tirer présage ou
augure du Coran), qu’il dise :
“Bism-illâ-ir-Rahmân-ir-Rahîm”
(Au Nom d’Allah,
le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux),
suivi de
l’invocation suivante :
“In kâna fî Qadhâ’ika wa Qadarika an
tamunna ‘alâ chî‘ati Âle Muhammadin, ‘alayhim-is-salâmu bi-faraji Waliyyika wa
Hujjatika ‘alâ Khalqika, fa’akhrij ilaynâ âyatan min Kitâbika nastadillu bihâ
‘alâ thâlika” (S’il est (écrit) dans Ton
Décret et Ta Décision que Tu fasses aux adeptes des Membres de la Famille de
Muhammad (que la Paix soit sur eux) la faveur de faire réapparaître Ton Ami et
Ton Argument (le Mahdi attendu) auprès de Ta création, fais que nous tombions
sur un verset de Ton Livre, susceptible de nous l’indiquer).
Puis, il doit
ouvrir le Coran au hasard, compter à partir de la partie ouverte 6 feuilles
suivantes. Et sur la septième feuille, il doit lire ce qui suit les six
premières lignes, le présage concernant l’objet de son istikhârah .
■ Selon un hadith attribué à l’Imam al-Mahdi (‘aj) , pour faire
l’istikhârah, on récite au moins une fois (sinon 10 fois, ou à défaut 3 fois)
la sourate al-Hamd (al-Fâtihah), puis 10 fois la sourate al-Qadr (Chap. 97), et ensuite 3 fois l’invocation suivante
:
“Allâhumma innî
astakhiruka li-‘Ilmika bi-‘âqibat-il-umûri, wa astachîruka li-husni dhannî bika
fî-l-ma’mûli wa-l-mah-thûri...”
اَللّهُمَّ
اِنّي
اَسْتَخيرُكَ
لِعِلْمِكَ
بِعاقِبَةِ
الاُْمُورِ
وَ
اَسْتَشيرُكَ
ِحُسْنِ
ظَنّي بِكَ
فِي
الْمَاْمُولِ
وَالْمَحْذُورِ
(Mon Dieu ! Je Te
demande le bon augure, parce que Tu connais les conséquences des actes, et je
Te consulte, parce que j’ai bonne foi en Toi concernant ce qu’on espère et ce
qu’on craint...)
Ensuite, on forme
mentalement l’intention (niyyah) et on délimite au hasard une portion du
chapelet. Si le nombre de grains est pair, le résultat est négatif (il faut
abandonner le projet) et s’il est impair, le résultat est positif (on peut
exécuter le projet), ou vice versa, selon la règle qu’on se fixe préalablement
.
■ Jâbir Ibn ‘Abdullâh témoigne: Le Messager d’Allah (P) nous apprenait
l’istikhârah comme il nous apprenait une sourate (chapitre) coranique.
Il (le Prophète) disait:
«Si l’un de vous
a une décision (dont on ne connaît pas les conséquences) à prendre, qu’il
accomplisse deux rak‘ah de Prière recommandée, puis qu’il dise: “O Allah ! Je Te consulte par Ta Science, je fais appel
à Ton Pouvoir, et je Te demande de Ta Grâce grandiose - car Toi, Tu as le
Pouvoir, moi non, Toi, Tu es Omniscient, moi je ne sais rien, Tu es le
Connaisseur des Mystères. Si Tu vois que
cette affaire (mentionnez la décision qui vous préoccupe) est bien pour moi,
relativement à ma Religion, à ma vie et à mon destin, fais qu’elle soit à ma
portée, facilite-la et bénis-la pour moi, et si Tu vois qu’elle est un mal pour
moi relativement à ma Religion, ma vie ou mon destin, écarte-la de moi et
écarte-m’en, et dirige-moi alors vers le bien là où il se trouve, puis
fais-m’en satisfait».
■ Selon l’Imam al-Sâdiq (p) il est recommandé de réciter l’invocation
suivante lors de la circoncision d’un enfant (et même après la circoncision si
l’on omet de le faire tout de
suite) :
“Allâhumma
hâthihi Sunnatuka wa sunnatu nabiyyika çalawâtuka ‘alayhi wa âlihi, wa-t-tibâ‘un
minnâ laka wa li-nabiyyika bi-Machî’atika wa bi-Irâdatika wa Qadhâ’ika,
li-amrin aradtahu wa qadhâ’in hatamtahu wa amrin anfath-tahu wa athiqtahu
harr-al-hadîdi fî khitânihi wa hijâmatihi bi-amrain Anta a‘rafu bihi minnî.
Allâhumma fa-tahhirhu min-ath-thunûbi wa zid fî ‘umrihi wa-dfa‘-il-âfâti ‘an
badanihi wa-l-awjâ‘a ‘an jismihi, wa zid-hu min-al-ghinâ wa-dfa‘ ‘anhu-l-faqra,
fa-innaka ta‘lamu wa lâ na‘lamu”
اَللّهُمَّ
هذِهِ
سُنَّتُكَ وَ
سُنَّةُ نَبِيِّكَ
صَلَواتُكَ
عَلَيْهِ وَ
آلِهِ وَاتِّباعٌ
مِنّا لَكَ وَ
لِنَبِّيِكَ
بِمَشِيَّتِكَ
وَ بِاِرادَتِكَ
وَ قَضآئِكَ
لاَِمْر
اَرَدْتَهُ
وَ قَضآءً
حَتَمْتَهُ
وَ اَمْر
اَنْفَذْتَهُ
وَ
اَذَقْتَهُ
حَرَّ
الْحَديدِ في
خِتانِهِ وَ
حِجامَتِهِ
بِاَمْرٍ
اَنْتَ اَعْرَفُ
بِهِ مِنّي
اَللّهُمَّ
فَطَهِّرْهُ
مِنَ
الذُّنُوبِ وَزِدْ
في عُمْرِهِ
وَادْفَعِ
الاْفاتِ عَنْ
بَدَنِهِ
وَالاَْوْجاعَ
عَنْ
جِسْمِهِ وَ
زِدْهُ مِنَ
الْغِنى وَ
ادْفَعْ
عَنْهُ الْفَقْرَ
فَاِنَّكَ
تَعْلَمُ
وَلانَعْلَمُ
(O Allah ! Ceci
est Ta Législation et la sunna (la Tradition) de Ton Prophète - que Tes Prières
soient sur lui et sur les Membres de sa Famille - et l’acquittement de notre
part, par obéissance à Toi et à Ton Prophète, selon Ta Volonté, Ton Dessein et
Ton Décret, d’une chose que Tu as voulue et un décret que Tu as rendu
obligatoire, et par laquelle Tu fais goûter (à cet enfant) la chaleur du fer
lors de la circoncision et du saignement (de la ventouse), pour une raison que
Tu connais mieux que moi. O Allah !
Purifie-le donc de ses péchés, prolonge sa vie, éloigne de son organisme les
maladies et les douleurs de son corps. Augmente sa richesse et éloigne de lui
la pauvreté. Car Tu sais et nous ne savons pas)
■ Selon al-Râwandî, un
jour l’Imam Zayn al-‘Abidine (p) a vu un homme assis près de la porte d’un
nanti. Aussi lui demanda-t-il : “Pourquoi t’assois-tu devant la porte de ce
puissant nanti?” “Le besoin”, lui répondit l’homme. L’Imam (p) lui dit alors :
“Lève-toi ! Je vais te guider vers une porte bien meilleure que celle-ci”. Il
l’amena ainsi à la Mosquée du Prophète (P) et lui dit : “Mets-toi face à la
Qiblah (la direction de la Mecque) pour accomplir deux rak‘ah de prière. Puis
lève tes mains vers Allah -Il est Puissant et Glorieux- et après avoir fait Ses
louanges et prié sur Son Messager, supplie-Le avec le dernier verset de la
sourate al-Hachr , les six premiers versets de la sourate al-Hadîd , et deux
versets de la sourate Âle ‘Imrâne . Après quoi demande à Allah ce dont tu as
besoin, Il te donnera tout ce que tu lui demanderas” .
■ Selon Amîr al-Mu’minine, l’Imam Ali (p) : “Si l’un d’entre vous a un
besoin, qu’il le demande à Allah, le jeudi, tôt le matin, et qu’il récite, en
sortant de sa maison le dernier
verset de la sourate Âle ‘Imrâne, le verset du Trône (Âyat al-Kursî) , la
sourate al-Qadr et la sourate al-Hamd ”
■ Une autre prière du besoin consiste en l’accomplissement de quatre rak‘ah
comprenant le qunût et les autres piliers de la prière régulière :
- Dans la
première rak‘ah on récite la sourate al-Hamd suivie de :
“Hasbunâ-llâhu wa ni‘m-al-Wakîl” ( sept fois) ;
حَسْبُنَا
اللَّهُ
وَنِعْمَ
الْوَكِيلُ(173)(ال
عمران)
(Allah nous
suffit. Quel excellent Protecteur !)
- dans la
deuxième, la sourate al-Hamd suivie de:
“mâ châ’a-llâhu,
lâ quwwata illâ billâhi, in tarani anâ aqalla minka mâlan wa waladan”
مَا شَاءَ
اللَّهُ لاَ
قُوَّةَ
إِلاَّ
بِاللَّهِ إِنْ
تَرَنِ
َأَنَا
أَقَلَّ
مِنْكَ
مَالاً وَوَلَدًا(39)
(سورة الكهف)
(“Telle est la
Volonté d’Allah ! Il n’y a de puissance qu’en Allah ! Si tu me vois moins
pourvu que toi en biens et en enfants”) ,
(sept fois) ;
- dans la
troisième, la sourate al-Hamd suivie de :
“Lâ ilâha illâ Anta Subhânaka innî kuntu
min-adh-dhâlimîn-a” (sept fois) ;
لاَ إِلَهَ
إِلاَّ
أَنْتَ
سُبْحَانَكَ
إِنِّي كُنتُ
مِنْ
الظَّالِمِينَ(الانبياء
187)
(Il n’y a de Dieu
que Toi ! Gloire à Toi ! Oui, j’étais au nombre des injustes)
- dans la
quatrième la sourate al-Hamd suivie de:
“Ufawwidhu amrî
ila-llâhi, inna-llâha Baçîrun bi-l-‘ibâd-i”
(sept fois)
وَأُفَوِّضُ
أَمْرِي
إِلَى
اللَّهِ
إِنَّ اللَّهَ
بَصِيرٌ
بِالْعِبَادِ(44)
(سورة غافر)
(Je confie mon
sort à Allah. Allah voit parfaitement Ses serviteurs)
L’Imam al-Sâdiq
(p) dit : “Si tu te trouves dans une situation difficile dont tu ne peux pas te
sortir, accomplis à midi deux rak‘ah de prière, dont la première comporte la
lecture de la sourate al-Hamd, la sourate al-Tawhîd (chap. 112), et la sourate
al-Fat-h (chap.48), et la seconde, la sourate al-Hamd, la sourate al-Tawhîd, et
la sourate al-Charh (chap. 94)
■ Selon la Tradition, un homme vint voir le Prophète et se plaignit : “O Messager d’Allah ! J’ai une grande
famille. Je suis accablé de dettes et je suis dans la gêne. Apprends-moi donc
un du‘â’ par lequel je prierais Allah -Le Puissant et le Sublime- de me fournir
les moyens financiers de régler ma dette et de subvenir aux besoins de ma
famille nombreuse.” Le Prophète (P) lui dit : “O Serviteur d’Allah (Abdullâh) !
Fais le wudhû’ (ablution) selon toutes ses règles et accomplis deux rak‘ah de prière
comportant le rukû‘ (génuflexion) et le sujûd (prosternation). Après quoi dis :
“Yâ Mâjidu yâ
Wâhidu ya Karîmu ! Atawajjahu ilayka bi-Muhammadin nabiyyika,
nabiyy-il-rahmati, çallâ-llâhu ‘alayhi wa âlihi ! Yâ Muhammadu yâ rasûl-Allâh !
Innî atawajjahu bika ilâ-llâhi Rabbî wa Rabbika wa Rabbi kulli chay’in, wa
as’aluka Allâhumma an tuçalliyya ‘alâ Muhammadin wa Ahli Baytihi wa as’aluka
Naf-hatan karîmatan min Nafahâtuka wa fat-han yasîran wa rizqan wâsi‘an alummu
bihi cha‘thî wa aq-dhî bihi daynî wa asta‘înu bihi ‘alâ ‘iyâlî”
يا ماجِدُ يا
واحِدُ يا
كَريمُ
اَتَوَجَّهُ اِلَيْكَ
بِمُحَمَّدٍ
نَبِيِّكَ
نَبِيِّ الرَّحْمَةِ
صَلَّى اللهُ
عَلَيْهِ وَ
آلِهِ يا
مُحَمَّدُ يا
رَسُولَ
اللهِ اِنّي
اَتَوَجَّهُ
بِكَ اِلَى
اللهِ رَبّي
وَ رَبِّكَ وَ
رَبِّ كُلِّ
شَيْئٍ وَ
اَسْأَلُكَ
اللّهُمَّ
اَنْ
تُصَلِّيَ
عَلى
مُحَمَّد وَ
اَهْلِ
بَيْتِهِ وَ
اَسْأَلُكَ
نَفْحَةً
كَريمَةً
مِنْ نَفَحاتِكَ
وَ فَتْحاً
يَسيراً وَ
رِزْقاً واسِعاً
اَلُمُّ بِهِ
شَعَثي وَ
اَقْضي بِهِ دَيْني
وَاَسْتَعينُ
بِهِ عَلى
عِيالي
(O Glorifié ! O
Un ! O Généreux ! Je me dirige vers Toi en Te suppliant par l’amour de
Muhammad, Ton Prophète, le Prophète de la Miséricorde - que la prière d’Allah
soit sur lui et sur sa Famille. O Muhammad ! O Messager d’Allah ! Je m’appuie
sur toi pour me diriger vers Allah, mon Seigneur, ton Seigneur et le Seigneur
de toute chose. Et je Te demande, O Allah, de prier sur Muhammad et sur les
membres de sa Famille, et je Te demande aussi (de m’accorder) un souffle
généreux de Tes Souffles, une conquête facile, et de larges moyens de
subsistance par lesquels je pourrais sortir de mon désarroi, acquitter ma dette
et subvenir aux besoins de ma famille) .
Lorsqu’on
s’apprête à aller à son lieu de travail, on passe d’abord par une mosquée pour
accomplir une prière de deux rak‘ah et une autre de quatre rak‘ah. Puis on
récite cette supplication :
“Ghadawtu bi-Hawl-illâhi wa Quwwatihi wa
ghadawtu bilâ hawlin minnî wa lâ quwwatin, wa lâkin bi-Hawlika wa Quwwatika, Yâ
Rabbi. Allâhumma innî ‘abduka, altamisu min fadh-lika kamâ amartanî, fayassîr
lî thâlika wa anâ khâ’idhun fî ‘Âfiyatika”
غَدَوْتُ
بِحَوْلِ
اللّهِ وَ
قُوَّتِهِ وَ غَدَوْتُ
بِلا حَوْل
مِنّي وَلا
قُوَّة وَلكِنْ
بِحَولِكَ وَ
قُوَّتِكَ يا
رَبِّ اَللّهُمَّ
اِنّي
عَبْدُكَ
اَلْتَمِسُ
مِنْ فَضْلِكَ
كَما
اَمَرْتَني
فَيَسِّرْ لي
ذلِكَ وَ
اَنَا خافِضٌ
في
عافِيَتِكَ
(Je me trouve de
bon matin par le Pouvoir et la Force d’Allah. Je ne me trouve pas de bon matin
par mon pouvoir et ma force personnels, mais par Ton Pouvoir et Ta Force, O
Seigneur ! O Allâh ! Je suis Ton serviteur, et je Te demande de m’accorder un
peu de ta Grâce, comme Tu m’as ordonné
de le faire ! Accorde-le-moi donc
alors que je suis entré dans la sphère de Ta Générosité)
■ Il y a une autre prière
pour l’augmentation du rizq. Elle consiste en 2 rak‘âh : dans la première on
récite la sourate al-Hamd une fois, suivie de la sourate al-Kawthar (Chap. 108)
trois fois, et dans la seconde la sourate al-Hamd une fois, suivie de la sourate
al-Falaq (chap. 113) 3 fois et de la sourate al-Nâs (Chap. 114) 3 fois .
■ Selon l’Imam al-Bâqir (p) pour demander à Allah d’assurer ou d’augmenter
vos moyens de subsistance, récitez le du‘â’ suivant en vous prosternant :
“Yâ
Khayr-al-Mas’ûlîn-a wa Yâ Khayr-al-Mu‘tîn-a, irzuqnî wa-rzuq ‘iyâlî min
Fadhlik-a, fa-Innaka thu-l-Fadhl-il-‘Adhîm-i”
يا خَيْرَ
الْمَسْئُولينَ
وَ يا خَيْرَ
الْمُعْطينَ
اُرْزُقْني
وَارْزُقْ
عِيالي مِنْ
فَضْلِكَ
فَاِنَّكَ
ذُوالْفَضْلِ
الْعَظيمِ
(O le Meilleur
des sollicités et le Meilleur des donateurs ! Accorde-moi, ainsi qu’à ma
famille, par Ta Grâce, les moyens de subsistance ! Tu es, certes, le Maître de
la Grâce abondante)
■ Ibn Baçîr témoigne : “Je me suis plaint auprès de l’Imam al-Sâdiq (p) du fait que je me trouvais dans le
besoin et je lui ai demandé de m’apprendre un du‘â’ qui amène les moyens de
subsistance. Il m’a appris le du‘â’ suivant, à réciter pendant la prosternation
de la Prière de l’après-minuit (çalât-ul-layl). Je me suis exécuté et depuis
lors je ne me suis jamais retrouvé dans la gêne” :
“Yâ Khayra Mad‘uwwin wa Yâ Khayra Mas’ûl-in, wa Yâ Awsa‘a man a‘tâ wa Yâ Khayra Murtajâ ! Urzuqnî wa awsi‘ ‘alayya min Rizqika wa sabbib lî rizqan min Qibalika , Innaka ‘alâ kulli chay’in Qadîr ”
يا خَيْرَ
مَدْعُوٍّ وَ
يا خَيْرَ
مَسْئُولٍ وَ
يا اَوْسَعَ
مَنْ اَعْطى
وَ يا خَيْرَ
مُرْتَجى
اُرْزُقْني
وَ اَوسِعْ
عَلَيَّ مِنْ
رِزْقِكَ
وَسَبِّبْ لي
رِزْقاً مِنْ
قِبَلِكَ
اِنَّكَ عَلى
كُلِّ شَئٍٍْ
قَديرٌ
(O le Meilleur de
ceux qu’on prie et le Meilleur de ceux qu’on sollicite ! O le plus Généreux des
donateurs et le Meilleur de ceux qu’on implore! Accorde-moi les moyens de
subsistance et trouve-moi de Ta Part le moyen de gagner ma vie ! Tu as certes
le Pouvoir sur toute chose)
■ Il est rapporté que le
Prophète (P) recommanda le du‘â’ suivant pour solliciter d’Allah les moyens de
subsistance :
“Yâ
Râziq-al-muqillîn-a wa Yâ Râhim-al-masâqîn-a wa Yâ Waliyy-al-mu’minîn-a wa Yâ
Thâ-l-Quwwat-il-Matîn-a ! çalli ‘alâ Muhammadin wa Ahli Baytihi, wa-rzuqnî wa
‘âfinî wa-kfinî mâ ahammanî ”
يا رازِقَ
الْمُقِلّينَ
وَ يا راحِمَ
الْمَساكينَ
وَ يا وَلِي
الْمُؤْمِنينَ
وَ يا ذَا الْقُوَّةِ
الْمَتينَ
صَلِّ عَلى
مُحَمَّد وَ
اَهْلِ
بَيْتِهِ
وَارْزُقْني
وَ عافِني وَ
اكْفِني ما
اَهَمَّني
(O Pourvoyeur de
subsistance des pauvres! O Miséricordieux envers les indigents ! O Ami des
croyants ! O le Détenteur de la Force, l’Inébranlable ! Prie sur Muhammad et
sur les Gens de sa Famille, accorde-moi les moyens de subsistance, assure-moi
la sécurité et épargne-moi ce qui me préoccupe.)
■ L’Imam Mûsâ al-Kâdhim (p) recommanda l’invocation suivante pour s’acquitter des dettes:
“Allâhumma ardud
ilâ jamï‘i khalqika madhâlimahum-ul-latî qibalî çaghîrihâ wa kabîrihâ fî yusrin minka wa ‘âfiyah, wa mâ lam tabluhg-hu
quwwatî wa lam tasa‘hu thâtu yadî wa taqwa ‘alayhi badanî wa yaqînî wa nafsî
fa’addihi ‘annî min jazîli mâ ‘indaka min fadhlika, thumma lâ tukhallifu
‘alayya minhu chay’an tuq-dhîhi min hasanâtî, Yâ Arham-ar-râhimîn-a. Ach-hadu
anna Muhammadan ‘abduhu wa Rasûluhu, wa inna-d-dîna kamâ chara‘a wa
inna-l-Islâma kamâ waçafa wa inna-l-Kitâba kamâ anzala wa anna-l-qawla kamâ
hadatha wa inna-llâha Huwa-l-Haqq-ul-Mubîn-u. Thaka-llâhu Muhammadan wa Ahli
Baytihi bi-khayrin wa hayyâ Muhammadan wa Ahli Baytihi bi-s-salâmi ”
اَللّهُمَّ
ارْدُدْ اِلى
جَميعِ
خَلْقِكَ مَظالِمَهُمُ
الَّتي
قِبَلي
صَغيرَها وَ كَبيرَها
في يُسْر
مِنْكَ وَ
عافِيَة وَ
مالَمْ
تَبْلُغْهُ
قُوَّتي وَ
لَمْ
تَسَعْهُ ذاتُ
يَدي وَ لَمْ
يَقْوَ
عَلَيْهِ
بَدَني وَ يَقيني
وَ نَفْسي
فَاَدِّهِ
عَنّي مِنْ
جَزيلِ ما عِنْدَكَ
مِنْ
فَضْلِكَ
ثُمَّ
لاتُخَلِّفْ
عَلَي مِنْهُ
شَيْئاً
تَقْضيهِ
مِنْ حَسَناتي
يا اَرْحَمَ
الرّاحمِينَ
اَشْهَدُ
اَنْ لا اِلهَ
اِلاَّ اللهُ
وَحْدَهُ لا
شَريكَ لَهُ
وَ اَشْهَدُ
اَنَّ
مُحَمَّداً
عَبْدُهُ وَ
رَسُولُهُ وَ
اَنَّ
الدّينَ كَما
شَرَعَ وَ
اَنَّ الاِْسْلامَ
كَما وَصَفَ
وَ اَنَّ
الْكِتابَ
كَما
اَنْزَلَ وَ
اَنَّ
الْقَوْلَ
كَما حَدَّثَ
وَ اَنَّ
اللهَ هُوَ
الْحَقُّ
الْمُبينُ
ذَكَرَ اللهُ
مُحَمَّداً
وَ اَهْلَ بَيْتِهِ
بِخَيْر وَ
حَيّا
مُحَمَّداً
وَ اَهْلَ
بَيْتِهِ
بِالسَّلامِ.
(O Allah ! Fais
que les droits (dettes), majeurs ou mineurs, que tous Tes serviteurs ont sur
moi soient acquittés, par Ta Grâce, sans difficulté et en toute sécurité. Et si
la portée de ma force, la largesse de ma main, la capacité de mon corps, de ma
certitude et de mon âme ne me
permettaient pas d’acquitter une partie de ces droits, acquitte-la alors à ma
place (en la prélevant) sur la profusion de Ta Bienveillance, et n’en laisse
rien qui puisse être prélevé sur mes actes de bienfaisance, O le Plus
Miséricordieux des miséricordieux! J’atteste que Muhammad est le Serviteur et
le Messager d’Allah, que la Religion est telle qu’elle a été décrétée, que
l’Islam est tel qu’il a été décrit, que le Livre est tel qu’il a été révélé,
que la Parole est telle qu’elle a été dite, qu’Allah est la Vérité évidente.
Allah a mentionné en bien Muhammad et les Gens de sa Famille, et Il a salué par
le Salâm Muhammad et les Gens de sa Famille.)
■ Un homme se plaignit un jour auprès de ‘Isâ Ibn Maryam (Jésus) (p), des
lourdes dettes qui l’accablaient. Le Prophète Isâ (p) lui recommanda de lire le du‘â’ suivant et lui promit :“La
récitation de ce du‘â appelle Allah à acquitter ta dette, même si elle était si
considérable qu’elle couvrirait la terre” :
Allâhumma Yâ
Fârij-al-hammi wa Munaffis-al-ghammi wa muth-hib-al-ahzâni, wa Mujîbâ
da‘wat-il-mudh-tarrîna ! Yâ Rahmân-id-duniyâ wa-l-âkhirati wa Rahîmahumâ, Anta
Rahmânî wa Rahmânu kulli chay’in, fa-rhamnî rahmatan tughnînî bi-hâ ‘an rahmati
man siwâka wa taq-dhî bihâ ‘annî-d-dayn-a ”
اَللَّهُمَّ
يا فَارِجَ
الهَمِّ
وَمُنَفِّسَ
الغّمِّ
وَمُذْهِبَ
الاَحْزانِ
وَ مُجيبَ
دَعْوَةِ
المُضْطَرِّينَ؛
يا رَحْمانَ
الدُّنيا وَ
الآخِرَةِ
وَرَحِيمَهُما؛
اَنْتَ
رَحْماني
وَرَحْمان
كُلِّ شَيْءٍ
فَارْحَمْني
رَحْمَةً
تُغْنيني
بِها عَنْ رَحْمِةِ
مَنْ سِوَاكَ
وَتَقْضي
بِها عَنِّي
الدَّيْنَ
(O Allah! O Toi
qui dissipes le souci, qui soulages l’angoisse, qui éloignes les afflictions,
qui exauces les prières de demande des nécessiteux ! O le Tout-Miséricordieux
et le Très-Miséricordieux de ce monde et de l’Au-delà ! Tu es mon
Tout-Miréricordieux et le Tout-Miséricordieux de toute chose ! Couvre-moi donc
d’une Miséricorde grâce à laquelle je me passerai de la miséricorde de tout
autre que Toi, et par laquelle Tu acquitteras ma dette!)
■ Si on a un besoin
pressant qu’on veut demander à Allah de satisfaire et qu’on ne plus attendre,
on peut accomplir deux rak‘ah de prière au terme desquelles, on récite trois
fois le takbîr (Allâhu Akbar), suivi de la récitation de Tasbîhat al-Zahrâ’ .
Après quoi, on se
prosterne en disant 100 fois :
“Yâ mawlâtî yâ
Fâtimah ! Aghîthînî”
يا َمولاتي
يا فاِطَمةُ
اَغيثيني
(O ma Maîtresse,
o Fâtimah, secours-moi !)
Puis on pose la
joue droite par terre et on récite la même chose 100 fois, suivie de la joue
gauche en faisant la même récitation encore 100 fois, et enfin on refait la
prosternation et on récite toujours la même formule 110 fois. Après quoi on
demande à Allah de satisfaire notre besoin .
N.B. Selon des
hadith concordants, la lecture des versets 21-24 de la sourate al-Hachr
(chapitre 59) commande le soulagement et la guérison de tous les maux et
maladie :
“Law anzalnâ
hathâ-l-Qur’âna ‘alâ jabalin la-ra’aytahu khâchi‘an mutaçaddi‘an min
khachyat-illâh-i wa tilka-l-amthâlu nadhribuhâ il-n-nâsi la‘allahum
yatafakkarûn-a (21) Huwa-l-lathî lâ Ilâha illâ Huwa Âlim-ul-ghaybi
wa-ch-chahâdati Huwa-r-Rahmân-ur-Rahîm-u (22). Huwa-llâhu-l-lathî lâ Ilâha illâ
Huwa-l-Maliku-l-Quddûs-us-Salâm-ul-Mu’min-ul-Muhaymin-ul-‘Azîz-ul-Jabbâr-ul-Muta-kabbir-u
Subhân-Allâhi ‘ammâ yuchrikûn-a (23).
Huwa-llâh-ul-Khâliq-ul-Bârî’-ul-Muçawwir-u lahu-l-Asmâ’-ul-Husnâ yusabbihu lahu
mâ fî-s-samâwâti wa-l-ardhi wahuwa-l-‘Azîz-ul-Hakîm (24).
لَوْ
أَنْزَلْنَا
هَذَا
الْقُرْآنَ
عَلَى جَبَلٍ
لَرَأَيْتَهُ
خَاشِعًا
مُتَصَدِّعًا
مِنْ
خَشْيَةِ
اللَّهِ
وَتِلْكَ
الأَمْثَالُ
نَضْرِبُهَا
لِلنَّاسِ
لَعَلَّهُمْ
يَتَفَكَّرُونَ(21)
هُوَ اللَّهُ
الَّذِي لاَ
إِلَهَ
إِلاَّ هُوَ
عَالِمُ
الْغَيْبِ وَالشَّهَادَةِ
هُوَ
الرَّحْمَانُ
الرَّحِيمُ(22)هُوَ
اللَّهُ
الَّذِي لاَ
إِلَهَ
إِلاَّ هُوَ
الْمَلِكُ
الْقُدُّوسُ
السَّلاَمُ
الْمُؤْمِنُ
الْمُهَيْمِنُ
الْعَزِيزُ
الْجَبَّارُ
الْمُتَكَبِّرُ
سُبْحَانَ
اللَّهِ
عَمَّا يُشْرِكُونَ(23)هُوَ
اللَّهُ
الْخَالِقُ
الْبَارِئُ
الْمُصَوِّرُ
لَهُ
الأَسْمَاءُ
الْحُسْنَى
يُسَبِّحُ
لَهُ مَا فِي
السَّمَاوَاتِ
وَالأَرْضِ وَهُوَ
الْعَزِيزُ
الْحَكِيمُ (24)
(الحشر 59
)
(Si Nous avions
fait descendre ce Coran sur une montagne, tu aurais vu celle-ci s’humilier et
se fendre par crainte révérencielle d’Allah. Ce sont-là des paraboles que Nous
citons aux gens dans l’espoir qu’ils réfléchissent (21). Il est Allah, en
dehors de Qui il n’y nulle autre divinité, Celui qui connaît ce qui est visible
et ce qui est invisible, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux (22).
Il est Allah, en dehors de Qui il n’y nulle autre divinité, le Roi, le Pur, la
Paix, le Rassurant, le Prédominant, le Puissant, le Contraignant, le Très-Grand
(23). Il est Allah, le Créateur, Celui qui donne un commencement à toute chose,
le Formateur. Lui appartiennent les plus beaux Noms. Ce qui se trouve dans les
cieux et sur la terre Le glorifie. Et c’est Lui le Puissant, le Sage (24)
■ Sa‘îd Ibn Abî-l-Fat-h al-Qummî, cité par Al-Sayyid Ibn Tâwûs rapporte :
“J’ai été atteint d’une maladie contre
laquelle les médecins n’ont rien pu faire. Mon père m’amena alors à un centre
hospitalier où étaient regroupés les meilleurs médecins (dont des Chrétiens) du
pays. Le comité de médecins qui m’examina minutieusement vint à la conclusion
que ma maladie ne pourrait être guérie que par Allah. Aussi ai-je rebroussé
chemin, le coeur brisé, en proie au désespoir. Le hasard voulut que je tombe
sur un livre appartenant à mon père, et au dos duquel, je lus ceci : “Le
Prophète (P), cité par l’Imam al-Sâdiq (p) dit : “Quiconque atteint d’une
maladie, récite l’invocation suivante quarante fois après la Prière de l’aube
et passe sa main ensuite sur la partie du corps atteinte par le mal, Allah- le
Sublime- l’en guérira :
“Bism-illâh-ir-Rahmân-ir-Rahîm. Al-Hamdu lillâhi Rabb-il-‘âlamîn-a. Hasbunâ-llâh-u
wa N‘im-al-Wakîl-u. Tabârak-Allâhu Ahsan-ul-khâliqîn. Wa lâ hawla wa lâ quwwata illâ
billâh-il-‘Aliyy-il-‘Adhîm-i”
بِسْمِ
اِللهِ
الرَّحْمنِ
الرَّحيم
ألحَمْدُ
لِلّهِ رَبِّ
العاَلمينَ
حَسْبُنَا اللهُ
وَنِعْمَ
الْوَكيلُ
َتَبارَكَ
اللهُ اَحْسَنُ
الْخالِقينَ
ولا حَوْلَ
وَلا قُوَّةَ
اِلاّ
بِاللَّه
العليِّ
العَظيمِ
(Au Nom d’Allah,
le Clément, le Miséricordieux. Louanges à Allah, Seigneur des mondes. Allah
nous suffit . Quel meilleur Garant ! Il n’y a de force ni de pouvoir en dehors
d’Allah)
Aussi ai-je attendu jusqu’à l’aube où j’ai
accompli la Prière prescrite (salât-al-Fajr) et récité 40 fois l’invocation
ci-dessus en passant ma main sur la partie endolorie de mon corps. A ma grande
surprise, Allah ne tarda pas à faire disparaître le mal dont je souffrais.
Toutefois, incrédule, je suis resté sur place, appréhendant le retour de la
maladie. Après trois jours d’attente, j’ai annoncé la nouvelle de ma guérison à
mon père, lequel, après avoir remercié Allah, me montra au médecin traitant. Il
faisait partie des gens du Livre. M’ayant examiné et constatant la disparition
effective de la maladie, il se convertit tout de suite à l’Islam et prononça
l’attestation de foi islamique” .
■ Selon l’Imam al-Bâqir (p), un jour
l’Imam Ali (p) étant tombé malade, le Prophète (P) vint lui rendre visite et lui dit de réciter l’invocation
suivante pour guérir :
“Allâhumma innî
as’aluka ta‘jîla ‘âfiyatika wa çabran ‘alâ baliyyatika wa kurûjan ilâ rahmatika”
اَللّهُمَّ
اِنّي
اَسْئَلُكَ
تَعْجيلَ عافِيَتِكَ
وَصَبْراً
عَلى
بَلِيَّتِكَ
وَ خُرُوجاً
اِلى
رَحْمَتِكَ
(O mon Dieu ! Je
te demande de hâter la venue de ton remède, de me rendre patient devant Ton épreuve et de me faire sortir vers Ta
Miséricorde)
■ Quiconque désire guérir d’une douleur, qu’il récite pendant la second
sujûd (prosternation) de chacune des deux premières rak‘ah de la Prière surérogatoire de la Nuit l’invocation
suivante :
« Yâ ‘Aliyyu yâ
‘Adhîmu, yâ Rahmânu yâ Rahîmu, yâ Samî‘-ud-da‘awâti, yâ Mu‘tiy-al-khayrâti,
çalli ‘alâ Muhammadin wa Âlihi wa a‘tinî min khayr-ud-duniyâ wa-l-âkhirati mâ
Anta Ahluhu wa-çrif ‘annî min
charri-d-duniyâ wa-l- âkhirati mâ Anta Ahluhu wa ath-hib ‘annî hâthâ-l-waja‘a
(prononcez le nom de la maladie) fa-innahu ghâdhanî wa ahzananî »
يا عَلَيُ يا
عَظيمُ يا
رَحْمنُ يا
رَحيمُ يا سامِعَ
الدَّعَواتِ
يا مُعْطِيَ
الْخَيْراتِ
صَلِّ عَلى
مُحَمَّدٍ وَ
آلِ
مُحَمَّدٍ وَاَعْطِني
مِنْ خَيْرِ
الدُّنْيا
وَالاْخِرَةِ
ما اَنْتَ
اَهْلُهُ
وَاصْرِفْ
عَنّي مِنْ
شَرِّ
الدُّنْيا
وَالاْخِرَةِ
ما اَنْتَ
اَهْلُهُ
وَاَذْهِبْ
عَنّي هذَا
الْوَجَعَ
فَاِنَّهُ
قَدْ غاظَني
وَاَحْزَنَني
(O le Très-Haut !
O l’Inaccessible ! O le Tout-Miséricordieux ! O le Très-Miséricodieux ! O Toi
qui entends les appels (du‘â’), O Toi qui fournis les bienfaits ! Prie sur
Muhammad et sur les Membres de sa Famille, et donne-moi des bienfaits de ce
monde et de l’Autre monde ce dont Tu es Digne, et écarte de moi cette douleur
(nommez-la, s’il y a lieu), qui m’a
irrité et affligé !)
■ Quiconque souffre d’un mal ou d’une maladie, qu’il passe sa main sur la
partie endolorie en récitant ce verset
coranique :
“Wa nunazzilu
min-al-Qur’âni mâ huwa chifâ’un wa rahmatun li-l-mu’minîna wa lâ
yazidu-dh-dhâlimîna illâ khasârâ”
وَنُنَزِّلُ
مِنْ
الْقُرْآنِ
مَا هُوَ شِفَاءٌ
وَرَحْمَةٌ
لِلْمُؤْمِنِينَ
وَلاَ
يَزِيدُ
الظَّالِمِينَ
إِلاَّ
خَسَارًا(8217/
)
“Nous faisons descendre, du Coran, ce qui
est guérison et miséricorde pour les croyants, et ce qui ne fait qu’accroître
la perte des injustes” (17/82)
■ Selon l’Imam Ali (p), pour se départir d’une douleur, on pose la main sur
la partie endolorie et on dit trois fois :
“Allâhu, Allâhu,
Allâhu Rabbî haqqan lâ uchriku bihi chay’an ! Allâhumma Anta lahâ wa li-kulli
‘adhîmatin fa-farrijhâ ‘annî”
اَللهُ
اَللهُ
اَللهُ رَبّي
حَقّاً لا
اُشْرِكُ
بِهِ شَيْئاً
اَللّهُمَّ
اَنْتَ لَها
وَ لِكُلِّ
عَظيمَة فَفَرِّجْها
عَنّي
(Allah, Allah,
Allah est vraiment mon Seigneur ! Je n’associe rien à Lui ! O Allah ! Tu
as le pouvoir sur mon mal et sur tout
grand malheur, éloigne-le donc de moi !)
■ Selon l’Imam al-Sâdiq (p), lorsqu’on a mal quelque part, on pose la main
d’abord sur l’endroit
endolori en disant “Bism-Illâh” (Au Nom d’Allah), puis on l’y passe (on essuie
la douleur avec la main) en répétant sept fois l’Invocation suivante :
“A‘ûthu
bi-‘Izzat-illâhi wa a‘ûthu bi-Qudrat-illâhi wa a‘ûthu bi-Jalâl-illâhi wa a‘ûthu
bi-‘Adhamat-illâhi wa a‘ûthu bi-Jam‘-Illâhi wa a‘ûthu bi-Rasûl-illâhi
callâ-llâhu ‘alayhi wa Âlihi wa a‘ûthu bi-Asmâ’-illâhi min charri mâ akhâfu
‘alâ nafsî”
اَعُوذُ
بِعِزَّةِ
اللهِ وَ
اَعُوذُ
بِقُدْرَةِ
اللهِ وَ
اَعُوذُ
بِجَلالِ
اللهِ وَ اَعُوذُ
بِعَظَمَةِ
اللهِ وَ
اَعُوذُ
بِجَمْعِ
اللهِ وَ
اَعُوذُ
بِرَسُولِ
اللهِ صَلّىَ
اللهُ
عَلَيْهِ وَ
آلِهِ وَ
اَعُوذُ بِاَسْمآءِ
اللهِ مِنْ
شَرِّ ما
اَحْذَرُ وَ
مِنْ شَرِّ ما
اَخافُ عَلى نَفْسي
(Je me protège
par la Toute-Puissance d’Allah, je me protège par le Pouvoir d’Allah, je me
protège par la Majesté d’Allah, je me protège par la Puissance d’Allah, je me
protège par le Jam‘ (les Attributs cumulés d’Allah), je me protège par le
Messager d’Allah- que la Paix d’Allah soit sur lui et sur les membres de sa
Famille- et je me protège par les Noms d’Allah contre le mal de ce que je
crains et de ce dont j’ai peur pour moi)
Lorsqu’un enfant
tombe malade, sa mère doit monter sur le toit (terrasse), ôter le voile qui
couvre sa tête pour laisser ses cheveux découverts sous le ciel, puis se
prosterner en suppliant Allah :
“Allâhumma Anta a‘taytinîhi wa Anta wahbtahu lî! Allâhumma fa-j‘al Hibatik-al-yawma jadîdatan Innaka Qâdirun Muqtadirun”
اَللّهُمَّ
رَبِّ اَنْتَ
اَعْطَيْتَنيهِ
وَ اَنْتَ وَ
هَبْتَهُ لي
اَللّهُمَّ
فَاجْعَلْ
هِبَتَكَ
الْيَوْمَ
جَديدَةً
اِنَّكَ
قادِرٌ
مُقْتَدِرٌ
(O Allah ! Tu me
l’as donné et Tu m’en as fait cadeau! O Allah ! Redonne-le moi aujourd’hui
comme un nouveau cadeau ! Tu es certes, Puissant et Tu as le Pouvoir absolu)
■ Selon des sources concordantes, le Hadith dit : “Guérissez vos malades par
l’aumône”
■ Selon l’Imam Muhammad al Bâqir (p), la récitation de la sourate al Hamd et
de la sourate al Tawhîd est le remède de toutes les maladies .
■ Pour guérir toute maladie, on tient le bras droit du malade, et après
avoir récité sept fois la sourate al Hamd, on récite l’invocation suivante:
“Allâhumma azil
‘anhu-l-‘ilala wa a‘iduhu ilâ-ç-çihhati wa-ch-chifâ’i wa amiddahu
bi-husn-il-wiqâyati wa ruddahu ilâ husn-il-‘âfiyati wa-j‘al mâ nâlahu fî
maradhihi hathâ maddatan li-hayâtihi wa kaffâratan li-sayyi’âtihi ! Allâhumma
wa çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammadin”
اَللّهُمَّ
اَزِلْ
عَنْهُ
الْعِلَلَ
وَالدّآءَ وَ
اَعِدْهُ
اِلَى
الصِّحَّةِ
وَالشِّفآءِ
وَ اَمِدَّهُ
بِحُسْنِ
الْوِقايَةِ
وَ رُدَّهُ
اِلى حُسْنِ
الْعافِيَةِ
وَاجْعَلْ ما
نالَهُ في
مَرَضِهِ هذا
مادَّةً لِحَياتِهِ
وَ كَفّارَةً
لِسَيّئِاتِهِ
اَللّهُمَّ
وَ صَلِّ عَلى
مُحَمَّد وَ
آلِ مُحَمَّد
(O Allah !
Enlève-lui les maladies, ramène-le vers le rétablissement et la guérison,
inspire-lui la bonne prévention et fasse que le mal causé par cette maladie
(qu’il a contractée) se transforme en substance pour sa vie et rachat
(kaffârah) de ses mauvaises actions ! Et prie O Allah, sur Muhammad et sur les
membres de la Famille de Muhammad)
Si toutefois le
malade ne guérit pas après, on récite de nouveau la sourate al-Hamd 70 fois
.
■ Selon l’Imam al-Sâdiq (p) : il n’est pas un Musulman souffrant d’une
maladie, qui supplie Allah sincèrement avec l’invocation suivante, en passant
sa main sur la partie malade du corps, sans qu’il en soit guéri :
“Wa nunazzilu
min-al-Qur’âni mâ huwa chifâ’un wa rahmatun il-l-mu’minîna”
وَ نُنَزِّلُ
مِنَ
الْقُرْآنِ
ما هُوَ
شِفآءٌ وَ رَحْمَةٌ
لِلْمُؤْمِنينَ
(Nous faisons
descendre avec le Coran ce qui est guérison et miséricorde pour les croyants)
.
■ Selon l’Imam al-Redhâ (p), pour guérir de toute maladie, récitez :
“Yâ
Munzil-ach-chifâ’i wa muth-hib-ad-dâ’i ! çalli ‘alâ Muhammadin wa Âlihi wa
anzil ‘alâ waja‘î-ch-chifâ’ ”
يا مُنْزِلَ
الشِّفآءِ وَ
مُذْهِبَ
الدّآءِ
صَلِّ عَلى
مُحَمَّد وَ
آلِهِ وَ
اَنْزِلْ عَلى
وَجَعي
الشِّفآءَ
(O Toi Qui fais
descendre la guérison et éloigner la maladie ! Prie sur Muhammad et sur les
membres de sa Famille et fais descendre la guérison sur ma douleur)
■ Ibn Abbas, cité par Sayyid Ibn Tâwûs témoigne : “Un jour où j’étais assis
chez Ali (p), un homme pâle
est entré et s’est plaint auprès de lui : “O Commandeur des Croyants ! Je
suis valétudinaire et je souffre d’une
profusion de maladies et de douleurs ! Apprends-moi donc un du‘â’ qui me
débarrasserait de mes maux !” Ali (p) lui dit : “Je vais t’apprendre le du‘â’
suivant que Jibrâ’îl (l’Archange Gabriel) avait appris au Prophète (P) lors de
la maladie d’Al-Hassan et al-Hussayn (p) :
“Ilâhî Kullamâ
an‘amta ‘alayya ni‘matan qalla laka ‘indahâ chukrî, wa kullamâ-btalaytanî
bi-baliyyatin qalla laka ‘indahâ çabrî, fa-Yâ Man qalla chukrî ‘inda Ni‘amihi
fa-lam yahrimnî wa Yâ Man qalla çabrî ‘inda Balâ’ihi fa-lam yakh-thulnî wa Yâ
Man ra’ânî ‘alâ-l-ma‘âçî fa-lam yaf-dhahanî wa Yâ Man ra’ânî ‘alâ-l-khatâyâ
fa-lam yu‘âqibnî ‘alayhâ ! çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammadin wa-gh-fir-lî
thanbî wa ach-finî min maradhî, Innaka ‘alâ kulli chay’in Qadîr-un”.
اِلهي
كُلَّما
اَنْعَمْتَ
عَلَي
نِعْمَةً قَلَّ
لَكَ
عِنْدَها
شُكْري وَ
كُلَّمَا ابْتَلَيْتَني
بِبَلِيَّة
قَلَّ لَكَ
عِنْدَها
صَبْري
فيامَنْ
قَلَّ شُكْري
عِنْدَ نِعَمِهِ
فَلَمْ
يَحْرِمْني
وَ يا مَنْ
قَلَّ صَبْري
عِنْدَ
بَلائِهِ
فَلَمْ
يَخْذُلني وَ
يا مَنْ رَآني
عَلَى
الْمَعاصي
فَلَمْ
يَفْضَحْني
وَ يا مَنْ
رَآني عَلَى
الْخَطايا
فَلَمْ يُعاقِبْني
عَلَيْها
صَلِّ عَلى
مُحَمَّد وَ
آلِ مُحَمَّد
وَاغْفِرْ لي
ذَنْبي وَ
اشْفِني مِنْ
مَرَضي
اِنَّكَ عَلى
كُلِّ شَيْءٍ
قَديرٌ
( O mon Dieu !
Chaque fois que Tu m’as accordé un Bienfait, je m’en suis montré peu
reconnaissant, et chaque fois que Tu m’as soumis à une épreuve, je me suis
montré peu patient ! O Toi Qui ne m’as pas privé après que je me fus montré peu
reconnaissant envers Tes Bienfaits ! O Toi Qui ne m’as pas abandonné après que
je me fus montré peu patient devant Ton épreuve ! O Toi Qui ne m’as pas
dénoncé, après que Tu m’as vu m’adonner aux péchés ! O Toi Qui ne m’as pas puni
après que Tu m’as vu commettre des fautes ! Prie sur Muhammad et sur les
membres de sa Famille, pardonne-moi mon péché, et guéris-moi de ma maladie ! Tu
as certes pouvoir sur toute chose).
Ibn Abbas
poursuit : “J’ai revu cet homme un an plus tard. Il avait le teint beau et
vermeil. Depuis lors, je n’ai jamais récité ce du‘â’ lors d’une maladie ou
d’une douleur sans que je n’en guérisse, ni lors de mon introduction chez un
Sultan (un Gouvernant) dont je craignais l’oppression, sans qu’Allah ne m’en mette à l’abri” .
■ On rapporte que le Négus avait hérité de ses ancêtres un bonnet qui
remontait à quatre siècles et qui calmait les douleurs lorsqu’on le déposait
sur les organes endoloris du corps. Pour
découvrir le secret de ses effets curatifs, on le défit et on y trouva le du‘â’ suivant :
“Bism-illâh-il-Malik-il-Haqq-il-Mubîn-i.
Chahid-Allâhu Innahu lâ ilâha illâ Huwa wa-l-malâ’ikatu wa ulû-l-‘ilmi, Qâ’iman
bi-l-Qisti, lâ ilâha illâ Huwa-l-‘Azîzu-l-Hakîm-u. Inna-d-Dîna
‘ind-Allâh-il-Islâmu. Lillâhi Nûrun wa Hikmatun wa Hawlun wa Quwwatun wa
Qudratun wa Sultânun wa Burhânun. Lâ ilâha illâ-llâhu Âdamu çafiyy-ullâhi, lâ
ilâha illâ-llâhu Ibrâhîmu Khalîl-ullâhi, lâ ilâha illâ-llâhu Mûsâ Kalîmu-llâhi,
lâ ilâha illâ-llâhu Muhammadun-al-‘arabiyyu
Rasûl-ullâhi wa Habîbuhu wa Khîratuhu min khalqihi. Uskun yâ Jamî‘a-l-awjâ‘i
wa-l-asqâmi wa-l-amrâdhi wa jamî‘-al-‘ilali wa Jamî‘-al-hummiyyâti, sakkantuka
bi-l-lathî sakana lahu mâ fi-l-layli wa-n-nahâri wa Huwa-l-Samî‘-ul-‘Alîm-u. Wa
çallâ-llâhu ‘alâ khayri khalqihi Muhammadin wa Âlihi ajma‘în-a”
بِسْمِ
اللهِ
الْمَلِكِ
الْحَقِّ
الْمُبينِ
شَهِدَاللهُ
اَنَّهُ لا
اِلهَ اِلاّ
هُوَ
الْمَلائِكَةُ
وَاوُلُوا
الْعِلْمِ
قآئِماً
بِالْقِسْطِ
لا اِلهَ
اِلاّ هُوَ
الْعَزيزُ
الْحَكيمُ
اِنَّ
الدّينَ
عِنْدَاللهِ
الاِْسْـلامُ
للهِِ نُورٌ
وَحِكْمَةٌ وَ
حَوْلٌ وَ
قُوَّةٌ وَ
قُدْرَةٌ وَ
سُلْطانٌ وَ
بُرْهانٌ لا اِلهَ
اِلاَّ اللهُ
آدَمُ صَفِي
اللهِ لا اِلهَ
اِلاَّ اللهُ
اِبْرهيمُ
خَليلُ اللهِ
لا اِلهَ
اِلاَّ اللهُ
مُوسى كَليمُ
اللهِ لا اِلهَ
اِلاَّ اللهُ
مُحَمَّدٌ
الْعَرَبِي رَسُولُ
اللهِ وَ
حَبيبُهُ وَ
خِيَرَتُهُ
مِنْ خَلْقِهِ
اُسْكُنْ يا
جَميعَ
الاَْوْجاعِ
وَ الاَْسْقامِ
وَ
الاَْمْراضِ
وَ جَميعَ
الْعِلَلِ وَ
جميعَ
الْحُمَّياتِ
سَكَّنْتُكَ
بِالَّذي
سَكَنَ لَهُ
ما فِي اللَّيْلِ
وَالنَّهارِ
وَ هُوَ
السَّميعُ
الْعَليمُ وَ
صَلَّى اللهُ
عَلى خَيْرِ
خَلْقِهِ مُحَمَّد
وَ آلِهِ اَجْمَعينَ
(Au Nom d’Allah,
le Roi, la Vérité évidente. Allah atteste - et aussi les Anges et ceux qui sont
doués de science- qu’il n’y a de dieu que Lui, Qui maintient la Justice. Il n’y
a de dieu que Lui, le Puissant, le Sage. Certes, la Religion acceptée d’Allah,
c’est l’Islam. Allah a une Lumière, une Sagesse, une Puissance, une Force, un
Pouvoir, une Autorité et une Preuve évidente. Il n’y a de dieu qu’Allah! Adam
est l’Elu d’Allah. Il n’y a de dieu qu’Allah! Ibrâhîm (Abraham) est l’Ami
bien-aimé d’Allah ! Il n’y a de dieu qu’Allah! Mûsâ (Moïse) est l’interlocuteur
d’Allah ! Il n’y a de dieu qu’Allah! Muhammad, l’Arabe est le Messager d’Allah,
Son Bien-aimé et le meilleur de Sa créature. Calmez-vous tous, o maladies,
indispositions, maux et douleurs, fièvres ! Je vous demande de vous calmez, par
Celui pour Qui s’est calmé ce qui se trouve dans la nuit et le jour , le
Tout-Entendant, l’Omniscient. Et Allah a prié sur le meilleur de Sa création,
Muhammad, ainsi que sur tous les membres de sa Famille.)
N.B. « Makârim
al-Akhlâq » rapporte une autre version, nuancée, de cette histoire de Négus et
du talisman. Selon cette version, le Négus (Roi d’Ethiopie) souffrant d’un mal
de tête chronique écrivit une lettre au
Prophète pour s’en plaindre. Le Messager d’Allah lui envoya en guise de talisman l’invocation ci-dessus (avec un peu
de nuance dans le texte) .
■ Selon l’Imam al-Bâqir, pour guérir d’un mal de tête, posez votre main sur
la tête et récitez 7 fois :
“A‘ûthu
billâh-il-lathî sakana Lahu mâ fî-l-barri wa-l-bahri wa mâ fi-s-samâwati
wa-l-ardhi, wa Huwa-s-Samî‘-ul-‘Alîm-u”
اَعُوذُ
بِاللهِ
الَّذي
سَكَنَ لَهُ
ما فِي الْبَرِّ
وَالْبَحْرِ
وَ ما فِي
السَّمواتِ
وَالاَْرْضِ
وَ هُوَ
السَّميعُ
الْعَليمُ
(Je me protège
par Allah, pour Lequel s’est tranquillisé ce qui se trouve sur Terre et sur
mer, dans les ciels et sur la terre; Il est, certes Celui Qui entend tout et
Qui sait tout) .
■ Contre le mal de tête aussi, on lit sur un verre contenant de l’eau le
verset coranique suivant et on boit l’eau par la suite :
“Awalam
yarâ-l-lathîna kafarû inna-s-samâwâti wa-l-ardha kânatâ ratqan fa-fataqnâhumâ
wa ja‘alnâ min-al-mâ’i kulli chay’in hayy-in, aflâ yu’minûn-a”
أَوَلَمْ
يَرَى
الَّذِينَ
كَفَرُوا
أَنَّ السَّمَاوَاتِ
وَالأَرْضَ
كَانَتَا
رَتْقًا
فَفَتَقْنَاهُمَا
وَجَعَلْنَا
مِنْ
الْمَاءِ
كُلَّ شَيْءٍ
حَيٍّ
أَفَلاَ
يُؤْمِنُونَ (21/30)
(Ceux qui ont
mécru, n’ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte
et Nous les avons séparés, et Nous avons fait de l’eau toute chose vivante. Ne
croiront-ils donc pas) .
■ Il est rapporté que lorsque le Prophète (P) tombait malade et avait mal à
la tête, il étendait ses mains et récitait la sourate al-Hamd ainsi que les sourates al-Falaq (Chap. 113) et al-Nâs
(chap. 114), puis il passait ses mains sur son visage, et le mal se dissipait .
■ Il est noté dans “Rabî‘ al-Abrâr” que lorsque, le Calife abbasside,
al-Ma’mûn fut atteint d’un mal de tête terrible, à Tartûs, l’Empereur romain lui envoya un bonnet et le
message suivant : “J’ai appris la nouvelle de ton mal. Aussi t’envoie-je ce
bonnet qui calmera les douleurs lorsque tu le porteras”. Al-Ma’mûn, méfiant et
craignant que le bonnet fût empoisonné, ordonna qu’on le posât sur la tête du
messager de l’empereur. Quand il constata que ce dernier resta indemne, il
demanda qu’on posât le bonnet sur la tête de quelqu’un qui souffrait du même
mal que lui. Ceci étant fait, les douleurs du cobaye se sont apaisée.
Al-Ma’mûn, rassuré, le porta. Son mal de tête disparut. Surpris et perplexe, il
défit le bonnet pour en découvrir le secret. Il y vu écrite l’invocation
suivante :
“Bism-Illâh-ir-Rahmân-ir-Rahîm. Kam min
ni‘matin lillâhi fî ‘irqin sâkinin. Hâ’ Mîm
‘Ayn Sîn Qâf . Lâ yuçadda‘ûna ‘anhâ wa lâ yunzifûn-a . Min Kalâm-ir-Rahmân,
khamadat-in-nîrân wa lâ hawla wa lâ quwwata illâ billâh. Wa Jâla naf‘-ud-dawâ’i
fîka kamâ yajûlu mâ’u-r-rabî‘i fî-l-ghuçni”
بِسْمِ
اللهِ
الرَّحْمنِ
الرَّحيمِ
كَمْ مِنْ
نِعْمَة
للهِِ في
عِرْق ساكِن
حـم عسق لا يُصَدَّعُونَ
عَنْها وَلا
يُنْزِفُونَ
مِنْ كَلامِ
الرَّحْمنِ
خَمَدَتِ
النيّرانُ وَ
لا حَوْلَ
وَلا قُوَّةَ
اِلاّ
بِاللهِ وَ جالَ
نَفْعُ
الدَّوآءِ
فيكَ كَما
يَجُولُ مآءُ
الرَّبيعِ
فِي
الْغُصْنِ
*
(Au Nom d’Allah,
le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux. Combien de bienfaits dans une
veine calme. “Hâ’ Mîm” (21). “ ‘Ayn Sîn Qâf ” (22). “Ils n’en seront ni excédés
ni enivrés”(23). Par ces Paroles du Tout-Miséricordieux, les feux se sont
éteints. Certes, il n’y a ni force ni pouvoir en dehors d’Allah. L’effet du
remède sur toi, a été aussi pénétrant que l’eau du printemps dans les
branches).
Posez la main sur
le côté endolori de la tête et dites 3 fois :
“Yâ Dhâhiran
mawjûdan wa Yâ Bâtinan ghayra mafqûd ! Urdud ‘alâ ‘abdik-adh-dha‘îfi
Ayâdîk-al-jamîlata ‘indahu wa-th-hib ‘anhu mâ bihi min athan Innaka Rahîmun
Qadîr-un”
يا ظاهِراً
مَوْجُوداً
وَ يا باطِناً
غَيْرَ
مَفْقُود
اُرْدُدْ
عَلى
عَبْدِكَ
الضَّعيفِ
اَيادِيَكَ
الْجَميلَةَ
عِنْدَهُ وَ اَذْهِبْ
عَنْهُ ما
بِهِ مِنْ
اَذىً
اِنَّكَ رَحيمٌ
قَديرٌ
(O Toi, le
Manifesté omniprésent et le Caché dont on ne perd jamais les traces ! Remets
Tes belles mains sur Ton faible serviteur pour écarter de lui le mal dont il
souffre. Certes, Tu es
Très-Miséricordieux et Tout-Puissant.)
■ Selon l’Imam Muhammad al-Bâqir (p), posez votre main sur l’organe
souffrant et récitez les versets coraniques 21-24 de la sourate al-Hachr (chap.
59) (Voir ces versets et leur traduction à la section : « Voir Du‘â contre Les Maux et les maldies, page 59 »
Pour le mal de
dents
Selon l’Imam
al-Sâdiq (p) pour soulager un mal de dents, on pose la main sur la dent
endolorie et on récite :
- La Sourate
al-Hamd (chap 1)
- La Sourate
al-Tawhîd (chap. 112)
- La sourate
al-Qadr (97)
- Le verset 88 de
la Sourate al-Naml (chap. 27) :
“Wa tarâ-l-jibâla
tahsabuhâ jâmidatan wa hiya tamurru marra-s-sahâbi çun‘-Allâh-illathî atqana kulla chay’in Innahu Khabîrun bi-mâ taf‘alûn”
وَتَرَى
الْجِبَالَ
تَحْسَبُهَا
جَامِدَةً
وَهِيَ
تَمُرُّ
مَرَّ
السَّحَابِ
صُنْعَ
اللَّهِ
الَّذِي
أَتْقَنَ
كُلَّ شَيْءٍ
إِنَّهُ
خَبِيرٌ
بِمَا
تَفْعَلُونَ(88(
(سورة النمل
)
(Tu verras les
montagnes, que tu croirais figées, passer comme des nuages. C’est l’oeuvre
d’Allah Qui fait toute chose à la perfection. Il est parfaitement informé de ce
que vous faites)
■ Selon l’Imam Ali (p), passez votre main sur l’emplacement de votre sujûd
(prosternation), puis, passez-la sur la dent endolorie et récitez cette
invocation :
“Bism-illâh
wa-ch-Châfî Allâh, wa lâ hawla wa la quwatta illâ bi-llâh-il-‘Aliyy-il-‘Adhîm”
بِسْمِ
اللهِ
وَالشافي
اللَّه وَلا
حَوْلَ وَلا
قُوَّةَ
اِلاّ بِاللهِ
الْعَلِي
الْعَظيمِ
(Au Nom d’Allah !
Le Guérisseur c’est Allah, et il n’y a ni pouvoir ni force en dehors d’Allah,
le Très-Haut, l’Immense)
Récitez le verset
coranique suivant :
“Wa ith qataltum
nafsan fa-ddâra’tum fîhâ wa-llâhu mukhrijun mâ kuntum taktumûn”
وَ اِذْ
قَتَلْتُمْ
نَفْسَاً
فَادّارَاْتُمْ
فيها
وَاللَّهُ
مُخْرِجٌ ما
كُنْتُم تَكْتُمون
(Et
-rappelez-vous- lorsque vous avez tué un homme, et que vous vous êtes rejeté ce
meurtre les uns sur les autres ! Mais Allah a divulgué ce que vous
cachiez)
■ Selon le Prophète (P) pour vous soulager de ce mal, buvez une gorgée d’eau chaude et de miel après avoir
récité sur cette boisson 7 fois la sourate al-Hamd
■ Selon le Hadith, un homme vint se plaindre auprès du Prophète (P) d’un mal
de ventre dont souffrait son frère. Le Prophète (P) lui dit : “Dis à ton frère de boire un peu de miel
dilué dans de l’eau chaude”. L’homme retourna immédiatement chez son frère,
mais il revint le lendemain pour dire au Prophète (P): “Je lui a donné cette
boisson, mais il n’a pas guéri!”. Le Prophète lui dit : “Allah a dit la vérité,
et c’est le ventre de ton frère qui a menti ! Va donc lui faire boire la boisson après y avoir
récité 7 fois la sourate al-Hamd”. Lorsque l”homme partit, le Prophète dit à
Ali (p) : “O Ali ! Son frère est un hypocrite ! C’est pourquoi la boisson n’a
pas eu d’effet sur lui” .
■ Selon l’Imam Ali (p), buvez un peu d”eau chaude et récitez :
“Yâ Allâh-u ! Yâ Allâh-u ! Yâ Allâh-u ! Yâ Rahmân-u ! Yâ Rahîm-u! Yâ Rabb-al-arbâb-i ! Yâ Ilâh-al-âlihati ! Yâ Malik-al-mulûki ! Yâ Sayyid-as-sâdati ! Ach-finî bi-chifâ’ika min kulli dâ’in wa suqmin, fa-innî ‘abduka wa-bnu ‘abdayka, ataqallabu fî qab-dhatika”
يا اَللهُ يا
اَللهُ يا اَللهُ
يا رَحْمنُ يا
رَحيمُ يا
رَبَّ الاَْرْبابِ
يا اِلهَ
الاْلِهَةِ
يا مَلِكَ
الْمُلُوكِ
يا سَيِّدَ
السّادَةِ
اشْفِني بِشِفآئِكَ
مِنْ كُلِّ
دآء وَ سُقْم
فَاِنّي عَبْدُكَ
وَابْنُ
عَبْدَيْكَ
اَتَقَلَّبُ
في قَبْضَتِكَ
(O Allah ! O Allah ! O Allah ! O Tout-Miséricordieux ! O Très-Miséricordieux ! O
Seigneur des seigneurs ! O Dieu des dieux ! O Roi des rois ! O Maître des
maîtres ! Guéris-moi avec Ton remède de tout mal et de toute maladie, car je
suis ton serviteur et le fils de tes deux serviteurs, et je suis à Ta
merci.)
■ De même pour les maux de ventre et tous autres, on pose la main sur la
douleur et on récite 7 fois :
“A‘ûthu
bi-‘Izzat-illâhi wa Jalâlihi min charri mâ ajidu”
اَعُوذُ
بِعِزَّةِ
اللهِ وَ
جَلالِهِ
مِنْ شَرِّ ما
اَجِدُ
(Je me protège
par la Puissance d’Allah et par Sa Majesté contre le mal dont je souffre)
On prend pour
chaque verrue sept grains d’orge et on récite sur chaque grain les versets 1-5
de la sourate al-Wâqi‘ah (chapt. 56) , et 7 fois les versets 104-107 de la sourate
Tâhâ (chapt. 20) Puis on passe chaque
grain sur la verrue et on renferme tous les grains dans un chiffon auquel on
attache une pierre et qu’on jette au fond d’un puits. Il est recommandé que
cette opération se fasse au cours des trois derniers jours du mois lunaire.
N.B. La VERRUE
(Extrait du “Guide familial des Médecines alternatives”, Reader’s Digest)
Les verrues sont
de petites excroissances cutanées, non cancéreuses, causées par des virus. Elles sont composées en majeure partie de
cellules cutanées agrandies et elles surviennent surtout aux mains et aux
pieds. Il en existe plusieurs types et
la plupart disparaissent spontanément.
Les verrues
vulgaires sont rugueuses, cornées, de la couleur de la peau ou brunâtres.
Elles surviennent
surtout chez l’enfant et en général aux mains.
Les écorcher ne fait que disséminer le virus et multiplier l’infection.
Les verrues
plantaires siègent à la plante des pieds et ressemblent aux verrues vulgaires,
mais sont douloureuses. L’infection se
contracte sur les sols contaminés des piscines, douches collectives ou
vestiaires.
Les verrues
filiformes, en forme de fil court et dur, apparaissent sur le visage, le cou,
les paupières ou le menton. Elles sont
bénignes et finissent par disparaître, mais peuvent être inesthétiques. Les verrues planes, qui sont brun clair,
apparaissent aussi souvent sur le visage.
Attention: Si une
verrue foncée devient molle, change de forme, démange, saigne ou produit un
exsudat, consultez un médecin sans tarder: ce peut être un mélanome
(cancer)
■ Il y a une autre procédure d’élimination de la verrue. Elle consiste à
réciter 3 fois sur un gros sel les
versets 21-24 de la sourate al-Hachr
(chapt. 59), et de le jeter dans un four devant lequel on passe rapidement.
■ Enfin, selon “al-Khazâ’in” pour faire disparaître la verrue, il suffit de
l’enduire de “nûrah” (pâte épilatoire) .
Lorsqu’on se
trouve en état de pureté rituel et qu’on fait le wudhû’ pour accomplir une
prière quotidienne obligatoire (farîdhah), on récite attentivement avant et
après celle-ci les versets 21-24 de la sourate al-Hachr (chapt. 59)
■ Lors d’un accouchement difficile, on écrit sur un papier :
“Bism-illâh-ir-Rahmân-ir-Rahîm” suivi des
trois versets coraniques suivants :
- verset 35 de la
sourate al-Ahqâf (chap. 46),
كَأَنَّهُمْ
يَوْمَ
يَرَوْنَ مَا
يُوعَدُونَ
لَمْ
يَلْبَثُوا
إِلاَّ سَاعَةً
مِنْ نَهَارٍ
بَلاَغٌ
فَهَلْ
يُهْلَكُ
إِلاَّ
الْقَوْمُ
الْفَاسِقُونَ
(35)
- verset 46 de la
sourate al-Nâzi‘ât (chap. 79),
كَأَنَّهُمْ
يَوْمَ
يَرَوْنَهَا
لَمْ يَلْبَثُوا
إِلاَّ
عَشِيَّةً
أَوْ
ضُحَاهَا (46)
- verset 35 de la
sourate Âle ‘Imran (chap. 3),
إِذْ
قَالَتْ
امْرَأَةُ
عِمْرَانَ
رَبِّ إِنِّي
نَذَرْتُ
لَكَ مَا فِي
بَطْنِي
مُحَرَّرًا
فَتَقَبَّلْ
مِنِّي
إِنَّكَ
أَنْتَ السَّمِيعُ
الْعَلِيمُ (35)
puis on attache
ce papier sur la jambe droite de la femme et on ne l’enlève que lorsqu’elle
aura accouché.
■ Selon une autre tradition, on récite à l’intention de la femme en
accouchement difficile les versets coraniques 23-25 de la sourate Maryam (chap.
19) , puis on récite, en
élevant la voix, le verset 78 de la sourate al-Nahl (chap. 16)
et on y ajoute :
“kathâlika ukhruj ayyuhâ-t-taliqu, ukhruj
bi-ithn-illâh” (sors o douleur ! Sors
avec la permission d’Allah)
■ Selon l’Imam al-Sâdiq (p) pour
faciliter un accouchement, on
écrit sur un papier :
“Allâhumma
Fârij-al-hammi wa Kachif-al-ghammi wa Rahmân-ad-dunyâ wa-l-âkhirati wa
Rahîmayhuma ! Irham ......(prononcez le nom de la femme qui accouche) rahmatan
tughnîhâ bihâ ‘an rahmati jamî‘i khalqika tufarriju bihâ kurbatahâ wa tak-chifu
bihâ ghammahâ wa tuyassiru wilâdatahâ : wa qudhiya baynahum bi-l-haqqi wa-hum
lâ yudh-lamûn-a, wa qîla alhamdu il-llâhi Rabb-il-‘âlamîn-a””
اَللّهُمَّ
فارِجَ
الْهَمِّ وَ
كاشِفَ الْغَمِّ
وَ رَحْمنَ
الدُّنْيا
وَالاْخِرَةِ
وَ
رَحيمَهُما
اِرْحَمْ
فلانة بنت
فُلانة رَحْمَةً
تُغْنيها
بِها عَنْ
رَحْمَةِ
جَميعِ
خَلْقِكَ
تُفَرِّجُ
بِها
كُرْبَتَها
وَ تَكْشِفُ
بِها غَمَّها
وَ تُيَسِّرُ
بِها وِلادَتَها
وَقُضِيَ
بَيْنَهُمْ
بِالْحَقِّ وَهُم لايُظْلَمونَ
, وَقِيلَ
الْحَمْدُ
لِلَّهِ رَبِّ
الْعَالَمِينَ
َّ(75) (سورة
الزمر 39)
(O Allah ! Toi Qui dissipes le souci et efface
l’angoisse, Qui es le Très-Miséricordieux et le Tout-Miséricordieux de ce monde
et de l’Autre-monde ! Accorde à Madame Untel fille de Madame Untel (prononcez
le prénom de la femme et le prénom de sa mère), une miséricorde qui la
dispenserait de celle de toute Ta Création et par laquelle Tu dissiperas son
souci, effaceras son angoisse, faciliteras son accouchement. “Les hommes seront
jugés en toute justice, et l’on dira : “Louanges à Allah, le Seigneur des
mondes” ”)
Contre les
borborygmes du ventre
■ A un homme venu se plaindre auprès de lui d’une dysenterie chronique (et à
un autre qui souffrait de borborygmes) , l’Imam Mûsâ al-Khâdhim (p) lui dit: “Quand tu termines la Prière de la Nuit dis
:
“Allâhumma mâ
kâna min khayrin fa-minka, lâ hamda lî fîhi, wa mâ ‘amiltu min sû’in fa-qad
hath-tharatanîhi, lâ ‘uthra lî fîhi. Allâhumma innî a‘ûthu bika an attakila
‘alâ mâ lâ hamda lî fîhi aw âmana mimmâ lâ ‘uthra lî fîhi” ”
اَللّهُمَّ
ما كانَ مِنْ
خَيْر
فَمِنْكَ لاحَمْدَلي
فيهِ وَ ما
عَمِلْتُ
مِنْ سُوء فَقَدْ
حَذَّرْتَنيهِ
لاعُذْرَ لي
فيهِ اَللّهُمَّ
اِنّي
اَعُوذُبِكَ
اَنْ
اَتَّكِلَ عَلى
مالا
حَمْدَلي
فيهِ اَوْ
آمَنَ مِمّا
لا عُذْرَ لي
فيهِ
(O mon Dieu ! Ce
que j’ai fait de bien vient de Toi, et je n’y ai aucun mérite; et ce que j’ai
fait de mal, Tu m’avais prévenu de ne pas le faire, donc je n’ai là aucune
excuse. Je me protège donc par Toi, o mon Dieu ! contre ma velléité de
m’appuyer sur ce en quoi je n’ai pas de mérite, ou de me fier à ce quoi je n’ai
pas d’excuse.)
■ Contre ce genre de maladies l’Imam
al-Sâdiq (p) a prescrit le du‘â’ suivant qu’on doit réciter après s’être purifié (ghusl ou wudhû’) et
après avoir accompli 2 rak‘ah de prière :
“Yâ Allâh-u Yâ
Rahmân-u Yâ Rahîm-u Yâ Samî‘-ud-da‘awât-i Yâ Mu‘tiy-al-khayrâti ! I‘tinî min
khayr-ad-dunyâ wa-l-âkhirati wa qinî charr-ad-dunyâ wa charr-al-âkhirati wa
ath-hib ‘annî mâ ajidu faqad aghâdhanî-l-amru wa ahzananî ”
يا اللَّه يا
رَحْمنُ يا
رَحيمُ يا
سَميعَ
الدَّعَواتِ
يا مُعْطِي
الْخَيْراتِ
اَعْطِني
مِنْ خَيْرِ
الدُّنْيا
وَالاْخِرَةِ
وَ قِني شَرَّ
الدُنيا وَ
شَرَّ
الآخِرَةِ وَ
أَذهِبْ
عَنّي ما
اجِدُ فَقَدْ
اغاضَني الاَمْرُ
وَاحْزَنَني
(O Allah ! O le
Tout-Miséricordieux ! O le Très-Miséricordieux ! O Toi qui entends les prières
! O Pourvoyeur des bienfaits ! Donne-moi le bienfait de ce monde et de l’autre-
monde, et protège-moi contre le mal de ce monde et le mal de l’autre-monde, et
écarte de moi ce dont je souffre, car il m’irrite et m’afflige) .
■ Selon une autre version de ce traitement par le du‘â’ d’après l’Imam
al-Sâdiq (p), on se lève au début du 3e tiers de la nuit pour accomplir la
Prière de la Nuit. Lors de la dernière prosternation (sujûd) des deux premières rak‘ah de cette
Prière, on récite l’invocation suivante :
“Yâ ‘Aliyyu Yâ
‘Adhîm-u Yâ Rahmân-u Yâ Rahîm-u Yâ Samî‘-ud-da‘awât-i Yâ Mu‘tiy-al-khayrâti !
çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammadin wa‘tinî min khayr-ad-dunyâ
wa-l-âkhirati mâ Anta Ahluhu wa-çrif ‘annî min charr-ad-dunyâ wa-l-âkhirati mâ
Anta Ahluhu wa ath-hib ‘annî hâthâ-l-waja‘a fa-innahu qad aghâdhanî-l-amru wa
ahzananî ”
يا عَلِي يا
عَظيمُ يا
رَحْمنُ يا
رَحيمُ يا سَميعَ
الدَّعَواتِ
يا مُعْطِي
الْخَيْراتِ
صَلِّ عَلى
مُحَمَّد وَ
آلِهِ
وَاَعْطِني مِنْ
خَيْرِ
الدُّنْيا
وَالاْخِرَةِ
ما اَنْتَ
اَهْلُهُ
وَاصْرِفْ
عَنّي مِنْ
شَرِّ
الدُّنْيا
وَالاْخِرَة
ما اَنْتَ
اَهْلُهُ وَ
اَذْهِبْ
عَنّي هذَا
الْوَجَعَ
فَاِنَّهُ
قَدْ غاظَني
وَ
اَحْزَنَني
( O le Très-Haut
! O l’Immense ! O le Très-Miséricordieux! O le Tout-Miséricordieux ! O Toi qui
entends les prières ! O Pourvoyeur des bienfaits ! Prie sur Muhammad et sur les
membres de la Famille de Muhammad et donne-moi du bienfait de ce monde et de
l’autre- monde ce dont Tu es digne, et éloigne de moi du mal de ce monde et du
mal de l’autre-monde ce dont Tu es digne, et écarte de moi cette douleur qui
m’irrite et m’afflige)
Selon l’Imam
al-Sâdiq (p), on pose la main gauche sur l’organe endolori et récite 3 fois
l’invocation suivante :
“Bism-illâhi wa
billâhi, balâ man aslama wajhahu lillâhi wa huwa muhsinun fa-lahu ajruhu ‘inda
Rabbihi wa lâ khawfa ‘alayhim wa lâ hum yahzanûn. Allâhumma innî aslamtu wajhî
ilayka wa fawwadh-tu amrî ilayka lâ malja’a wa lâ manjâ mika illâ ilayka”
بِسْمِ
اللهِ وَ
بِاللهِ بَلى
مَنْ اَسْلَمَ
وَجْهَهُ
للهِِ وَ هُوْ
مُحْسِنٌ
فَلَهُ اَجْرُهُ
عِنْدَ
رَبِّهِ وَلا
خَوْفٌ
عَلَيْهِمْ
وَلاهُمْ
يَحْزَنُونَ
اَللّهُمَّ
اِنّي
اَسْلَمْتُ
وَجْهي
اِلَيْكَ
وَفَوَّضْتُ
اَمْري
اِلَيْكَ لا
مَلْجَأَ وَ
لامَنْجا
مِنْكَ اِلاّ
اِلَيْكَ
(Au Nom d’Allah.
Mais quiconque soumet sa face à Allah tout en faisant le bien, a sa rétribution
auprès de son Seigneur. Pour eux, nulle crainte et ils ne seront pas affligés.
O Allah ! Je me suis totalement soumis à Toi et j’ai confié mon sort à Toi
! Je n’ai d’autre refuge ni d’autre salut
contre Toi en dehors de Toi.)
■ Selon un récit rapporté par Jâbir al-Ju‘fî dans “Tib al-A’immah” (La Médecine des Imams), l’Imam Muhammad al-Bâqir
(p), témoigne : “Un jour où je me trouvais chez al-Hussayn Ibn Ali (p), un
Omayyde partisan des Ahl-ul-Bayt vint voir ce dernier et lui dit : “O fils du
Messager d’Allah !J’ai eu du mal à parvenir jusqu’a toi à cause du mal de pied
dont je souffre”. (L’Imam) al-Hussayn (p) lui dit : “Recours à l’invocation
protectrice (‘awthah) d’al-Hassan Ibn Ali (p) !” “Et quelle est cette ‘awthah
?” demanda l’Omayyade.
Al-Hussayn Ibn Ali (p) l’informa qu’elle
consiste en la récitation des versets 1-4 de la sourate 48 (al-Fat-h).
L’Omayyade, après avoir suivi cette recommandation, affirma qu’il n’avait plus
aucun mal.”
■ Selon l’Imam Mohammad al-Bâqir (p), pour conjurer un mal de genoux,
récitez après la Prière l’invocation suivante :
“Yâ Ajwada man a‘tâ, Yâ Khayra man su’ila wa Yâ Arhama man-istarhama! Irham dhu‘fî wa qillata hîlatî wa-‘finî min waja‘î”
يا اَجْوَدَ
مَنْ اَعْطى
يا خَيْرَ
مَنْ سُئِلَ
وَ يا اَرْحَمَ
مَنِ
اسْتُرْحِمَ
اِرْحَمْ
ضَعْفي وَ قِلَّةَ
حيلَتي وَ
اَعْفِني
مِنْ وَجَعي
(O le plus
Généreux des donateurs ! O le Meilleur des sollicités ! Et O le plus
Miséricordieux de ceux dont on sollicite la miséricorde ! Compatis à ma
faiblesse et à mon manque de moyens, et dispense-moi de ma douleur)
■ De même pour guérir du
mal de jambes, on récite 7 fois le verset coranique suivant (sourate 18 “al-Kahf”, verset 27) :
“Wa-tlu mâ ûhiya ilayka min Kitâbi Rabbika lâ
mubaddila li-Kalimâtihi wa lan tajid min dûnihi multahadâ”
وَاتْلُ ما
اُوحِىَ
اِلَيْكَ
مِنْ كِتابِ رَبِّكَ
لا مُبَدِّلَ
لِكَلِماتِهِ
وَ لَنْ تَجِدَ
مِنْ دُونِهِ
مُلْتَحَداً
(Récite ce qui
t’a été révélé du Livre de ton Seigneur - Il n’y a pas de changement dans Sa
Parole- Et tu ne trouveras, en dehors de Lui, aucun refuge)
■ On récite vers la fin de l’aube et la fin du crépuscule l’invocation
suivante :
“Allâhumma innî
as’aluka bi-haqqi Muhammadin wa Âle Muhammadin an tuçalliya ‘alâ Muhammadin wa
Âle Muhammadin wa an taj‘al-an-nûra fî baçarî wa-l-baçîrata fî dînî wa-l-yaqîna
fî qalbî wa-l-ikhlâça fî ‘amalî wa-s-salâmata fî nafsî wa-s-sa‘ata fî rizqî
wa-ch-chukra laka abadan mâ abqaytanî ”
اَللّهُمَّ
اِنّي
اَسْئَلُكَ
بِحَقِّ مُحَمَّد
وَ آلِ
مُحَمَّد
عَلَيْكَ
اَنْ تُصَلِي
عَلى مُحَمَّد
وَ آلِ
مُحَمَّد وَ
اَنْ
تَجْعَلَ النُّورَ
في بَصَري
وَالْبَصيرَةَ
في ديني وَ الْيَقينَ
في قَلْبي
وَالاِْخْلاصَ
في عَمَلي وَ
السَّلامَةَ
في نَفْسي
وَالسَّعَةَ في
رِزْقي وَ
الشُّكْرَ
لَكَ اَبَداً
ما اَبْقَيْتَني
(O Allah ! Je te
demande, par l’amour de Muhammad et des membres de la Famille de Muhammad de
prier sur Muhammad et sur les membres de la Famille de Muhammad, et de mettre
la lumière dans ma vue, la clairvoyance dans ma religion, la certitude dans mon
coeur, la sincérité dans mes actes, la sécurité dans mon âme, la largesse dans
mes moyens de subsistance, et de me rendre reconnaissant envers Toi tant que Tu
me maintiendrais en vie)
■ Une autre aw‘thah (invocation de protection et de guérison) pour le mal d’yeux consiste à poser la main sur l’oeil
atteint et à réciter Âyat al-Kursî
suivie de l’invocation suivante :
“U‘îthu nûra
baçarî bi-Nûr-illâh-illathî lâ yutfa’”
اُعيذُ
نُورَ بَصَري
بِنُورِاللهِ
الَّذي لايُطْفَأُ
(Je protège la
lumière de mon oeil par la Lumière inextinguible d’Allah )
■ Selon certains Hadith, le prophète (P) dit : “Il n’y a pas de harmal* qui
pousse sans qu’il y ait dans (chaque partie de) son arbre, ses feuilles et ses fruits (graines) un Ange qui lui soit attaché,
et ce jusqu'à ce qu’il soit réduit en débris desséchés. Il y a dans le tronc et
dans les branches de cette plante une
immunité contre le chagrin et la magie. De même ses graines constituent une
guérison de 72 maladies. Traitez-vous-y.”
* harmal: rue (f)
: plante médicinale; plante des prés (rutacées) vivace, à fleurs jaunes (Petit
Robert). D’après le dictionnaire al-Munjid : plante dont les feuilles sont
alignées sur les deux côtés de la branche et dont les fleurs sont groupées à un
même niveau. Ses graines ressemblent au sésame et elle est de différentes
espèces. Elle est plantée dans les jardins et a divers effets médicinaux :
entre bien d’autres, elle arrête la diarrhée, purifie le sang et guérit les
maladies des articulations (rhumatisme).
■ On attribue à l’Imam Ali (p) le récir suivant :
- Jésus Christ
(p) passa un jour par un village dont les habitants avaient les visages pâles
et les yeux noirâtres et qui se plaignirent auprès de lui des multitudes de
maladies dont ils souffraient. Jésus (p) leur dit : “Vous cuisez la viande de
chameaux sans la laver au préalable. Or aucun animal ne quitte ce monde sans
être en état de janâbah (impureté due à la présence de traces de sperme)”. Ils
suivirent la recommandation de Jésus en lavant la viande avant de la cuire et
leurs maladies s’estompèrent.
- Jésus (p) passa
par un autre village. Il constata que les dents de ses habitants tombaient et
leurs visages étaient gonflés. Il leur recommanda:“Laissez vos bouches
ouvertes, et ne les refermez pas, lorsque vous dormez”. En suivant le conseil
de Jésus (p), ils guérirent .
■ Selon l’Imam al-Sâdiq (p), si l’on craint d’être victime de mauvais oeil,
ou bien au contraire de jeter
un mauvais oeil sur quelqu’un, on récite 3 fois :
“Mâ châ’Allâh, lâ
Hawla wa lâ Quwwata illâ bi-llâh-il-‘Aliyy-il-‘Adhîm”
«ماشآءاللّهُ
كانَ
وَلاحَوْلَ
وَلا قُوَّةَ
اِلاّ
بِاللّهِ
الْعَلِيِّ
الْعَظيمِ»
(Ce qu’Allah
veut, il n’y a ni pouvoir ni Force en dehors d’Allah)
■ De même pour conjurer l’effet du mauvais oeil, levez les deux mains au
niveau du visage et récitez les sourates al-Hamd, al-Tawhîd (chap. 112),
al-Falaq (chap. 113), et al-Nâs (chap.114), puis passez vos mains sur vos toupets .
■ Une autre ‘awthah contre le mauvais oeil à laquelle le Prophète a recouru
pour protéger al-Hassan et al-Hussayn et qu’il a recommandée aux Musulmans en
vue de protéger leurs enfants consiste en l’invocation suivante :
“Allâhumma
thâ-s-Sultân-il-‘adhîm-i, wa-l-mann-il-qadîm-i, wa-l-wajh-il-karîm-i,
thâ-l-kalimât-it-tâmmât-i wa-d-da‘awât-il-mustajâbât-i,‘âfi………… (prononcez le
nom de la personne à protéger) min anfus-ij-jinni wa a‘yun-il-insi ”
اَللّهُمَّ
ذَا
السُّلْطانِ
الْعَظيمِ وَالْمَنِّ
الْقَديمِ
وَالْوَجْهِ
الْكَريمِ
ذَا
الْكَلِماتِ
التّامّاتِ
وَالدَّعَواتِ
المُسْتَجابات
عافِ فُلاناً
مِنْ اَنْفُسِ
الْجِنِّ وَ
اَعْيُنِ
الاِْنْسِ
(O Allah dont
l’Autorité est immense, dont le Bienfait est ancien, dont la Face est
généreuse, dont les Mots sont parfaits, et qui a l’habitude d’exaucer les
prières ! Guéris Untel ….. (prononcez le nom de la personne qu’on veut
protéger) des souffles des djinns et des yeux des humains.)
Protection des
maisons, boutiques etc. contre les voleurs
Récitez sur la
serrure (le cadenas, l’anneau de la porte) le verset coranique suivant (sourate
al-Isrâ’-17, verset 110) :
“Qul-id‘û-llâha
aw-id‘û-r-Rahmâna ayyan-mâ tad‘û, fa-lahu-il-Asmâ’-ul-Husnâ wa lâ tajhar
bi-çalâtika wa lâ tukhâfit bihâ wa-btaghi bayna thâlika sabîlâ ”
قُلْ
ادْعُوا
اللَّهَ أَوْ
ادْعُوا
الرَّحْمَانَ
أَيًّا مَا
تَدْعُوا
فَلَهُ
الأَسْمَاءُ
الْحُسْنَى
وَلاَ
تَجْهَرْ
بِصَلاَتِكَ
وَلاَ
تُخَافِتْ
بِهَا
وَابْتَغِ
بَيْنَ
ذَلِكَ
سَبِيلا ً(110)
(Dis : Invoquez Allah ou bien invoquez le
Miséricordieux. Quel que soit le Nom sous lequel vous L’invoquez, les plus
Beaux Noms Lui appartiennent. Et dans ta çalât, ne récite pas à haute voix, ni
ne l’abaisse trop, mais cherche le juste milieu entre les deux )
■ Selon l’Imam al-Sâdiq
(p), pour éloigner les scorpions et les serpents ou éviter leurs morsures, on
récite le soir la ‘awthah suivante :
“Bism-illâhi wa
bi-llâhi wa çallâ-llâhu ‘alâ Muhammadin wa Âlihi. Akhath-tu-l-‘aqâriba
wa-l-hayyâti kullahâ, bi-ithn-illâhi Tabâraka wa Ta‘âlâ bi-afwâhihâ wa
athnâbihâ wa asmâ‘ihâ wa abçârihâ wa quwâhâ ‘annî wa ‘amman ahbabtu ilâ
çahwat-in-nahâri inchâ’Allâhu Ta‘âlâ”
بِسْمِ
اللهِ وَ
بِاللهِ وَ
صَلَّى اللهُ
عَلى
مُحَمَّد وَ
آلِهِ
اَخَذْتُ
الْعَقارِبَ
وَالْحَيّاتِ
كُلَّها بِاِذْنِ
اللهِ
تَبارَكَ وَ
تَعالى
بِاَفْواهِها
وَ
اَذْنابِها
وَ
اَسْماعِها
وَ اَبْصارِها
وَ قُواها
عَنّي وَ
عَمَّنْ
اَحْبَبْتُ
اِلى
ضَحْوَةِ
النَّهارِ
اِنْشآءَ اللهُ
تَعالى
(Au Nom d’Allah-
et qu’Allah prie sur Muhammad et sur les membres de sa Famille ! - j’ai éloigné
de moi et de ceux que j’aime, avec la permission d’Allah - Il est Béni et
Sublime - vers la clarté du jour, tous les scorpions et les serpents avec leurs
bouches, leurs oreilles, leurs vues et leurs forces, si Allah, le Très-Haut, le
veut bien.)
■ Une autre invocation protectrice contre la morsure de scorpions etc.
consiste en la récitation des versets 79-81 de la sourate al-çâffât (chapt. 37)
:
“Salâmun ‘alâ
Nûh-in fî-l-âlamîn-a. Innâ kathâlika nujzî-l-muhsinîn-a. Innahu min
‘ibâdinâ-l-mu’minîn-a ”
سَلاَمٌ
عَلَى نُوحٍ
فِي
الْعَالَمِينَ
(79) إِنَّا
كَذَلِكَ
نَجْزِي
الْمُحْسِنِينَ
(80) إِنَّهُ
مِنْ
عِبَادِنَا
الْمُؤْمِنِينَ
(81)
(“Paix sur Noé
parmi les mondes ! ” Et c’est ainsi que Nous récompensons les bienfaiteurs. Il
était au nombre de Nos serviteurs croyants)
■ Selon certaines traditions, le fait d’essuyer la morsure du scorpion ou
d’autres bêtes venimeuses, avec du sel protège contre l’effet du venin .
Selon l’Imam
al-Sâdiq (p) le Prophète (P) dit que si, pour se réveiller à une heure précise,
on récite l’invocation suivante au
moment où on se met au lit, Allah - le Très-Haut et le Sublime- charge un Ange
de le réveiller à ladite heure:
“Allâhumma lâ
tu’amminî makraka wa lâ tunsînî thikraka wa lâ taj‘alnî min-al-ghâfilîna.
Aqûmu… (et on mentionne l’heure à laquelle on veut se réveiller).
اَللّهُمَّ
لاتُؤْمِنّي
مَكْرَكَ
وَلاتُنْسِني
ذِكْرَكَ
وَلا
تَجْعَلْني
مِنَ الْغافِلينَ
(اَقُومُ
ساعَةَ كَذا
وَ كَذا)
(O Allah ! Ne me
laisse pas être indifférent à Ta punition, ni oublieux de Tes invocations, ni
au nombre des insouciants. Je me réveille à ... (et là on mentionne l’heure à
laquelle on veut se réveiller))
Selon une autre
version, il faut surtout réciter avant cette invocation le dernier verset de la
sourate al-Kahf, (chap. 18, verset 110) :
«Qul innamâ anâ
bacharun mithlukum yûhâ ilayya innamâ Ilâhukum Ilâhun Wahidun faman kâna yarjû
liqâ’a Rabbihi falya‘mal ‘amalan çâlihan wa lâ yuchrik bi-‘ibâdati Rabbihi
ahadâ»
قُلْ
إِنَّمَا
أَنَا بَشَرٌ
مِثْلُكُمْ
يُوحَى
إِلَيَّ
أَنَّمَا
إِلَهُكُمْ
إِلَهٌ وَاحِدٌ
فَمَنْ كَانَ
يَرْجُوا
لِقَاءَ رَبِّهِ
فَلْيَعْمَلْ
عَمَلاً
صَالِحًا وَلاَ
يُشْرِكْ
بِعِبَادَةِ
رَبِّهِ
أَحَدًا
(Dis : Je ne suis
qu’un mortel comme vous; il m’a été révélé que votre Dieu est Un Dieu Unique :
celui qui désirerait donc rencontrer son Seigneur, qu’il accomplisse une bonne
action, et que dans l’adoration, il n’associe personne à son Seigneur)
L’Imam al-Sâdiq
(p) dit à propos de ce verset : «Il n’est pas de serviteur qui le récite
lorsqu’il dort sans qu’il ne se réveille à l’heure qu’il désire » et «quiconque
le récite, aura droit à une lumière qui brille pour lui jusqu’au Masjid
al-Harâm, lumière remplie d’Anges qui demandent pardon pour lui jusqu’au matin »
■ Selon l’Imam al-Sâdiq (p) : “Quiconque récite 3 fois l’invocation suivante
lorsqu’il se met au lit pour dormir, se dépouille de ses péchés, comme au jour où sa mère l’a mis au
monde
“Al-Hamdu lillâh-il-lathî
‘alâ fa-qahara, wa-l-Hamdu lillâh-il-lathî batana fa-khabar, wa-l-Hamdu
lillâh-il-lathî malaka fa-qadar, wa-l-Hamdu lillâh-il-lathî yuhy-il-mawtâ wa
yumît-ul-ahyâ’a wa-Huwa ‘alâ kulli chay’in qadîr-un”
اَلْحَمْدُللهِِ
الَّذي عَلا
فَقَهَرَ وَالْحَمْدُ
للهِِ الَّذي
بَطَنَ
فَخَبَرَ وَالْحَمْدُ
للهِِ الَّذي
مَلَكَ
فَقَدَرَ وَالْحَمْدُ
للهِِ الَّذي
يُحْيي
الْمَوْتى
وَيُميتُ
الاَْحْيآءَ
وَ هُوَ عَلى
كُلِّ شَيء
قَديرٌ
(Louanges à Allah
Qui, S’étant hissé, a vaincu! Louanges à Allah Qui, ayant sondé a su ! Louanges
à Allah Qui, ayant possédé, a pu ! Louanges à Allah Qui ressuscite les morts et
fait mourir les vivants, et Il a Pouvoir sur toute chose)
■ Selon l’Imam al-Sâdiq
(p), lorsque le Prophète (P) se mettait au lit, il récitait “Âyat al-Kursî” suivie de l’invocation suivante :
“Bism-illâhi,
âmantu billâh-i wa kafartu bi-t-tâghûti! Allâhumma-hfidhnî fî manâmî wa fî
yaq-dhatî ”
بِسْمِ
اللهِ
آمَنْتُ
بِاللهِ وَ
كَفَرْتُ بِالطّاغُوتِ
اَللّهُمَّ
احْفَظْني في
مَنامي وَ في
يَقَظَتي
(Au Nom d’Allah,
j’ai cru en Allah et renié le Taghût ! O Allah ! Garde-moi pendant mon sommeil
et mon réveil)
■ Selon l’Imam al-Sâdiq (p) : Quiconque récite 100 fois la sourate al-
Ikhlâç (al-Tawhîd, No 112)
lorsqu’il se met au lit, Allah efface l’équivalent des péchés de 50 ans.
■ Fâtimah al-Zahrâ’ (p) rapporte : “Un jour, alors que je venais de faire
mon lit pour dormir, le Prophète (P) entra et me dit : "O Fâtimah ! Ne
dors pas avant d’avoir
accompli 4 choses :1-avoir terminé la lecture de la totalité du Coran, 2-T’assurer
de l’intercession des Prophètes en ta faveur, 3-T’assurer que tous les croyants
soient contents de toi, 4- Avoir accompli le
hajj (le Pèlerinage majeur) et la ‘umrah (le pèlerinage mineur)".
Puis il se mit à prier. J’ai attendu jusqu’à ce qu’il ait terminé ses prières
et je lui ai dit : "O Messager d’Allah !Tu m’as demandé d’accomplir 4
choses que je ne peux pas faire maintenant !" Il sourit et dit : "1- Si tu récites 3
fois la sourate al-Ikhlâç, c’est comme si tu avais lu le Coran entier. 2- Et si
tu pries sur moi et sur les prophètes qui m’ont précédés, nous serons tes
intercesseurs le Jour de la Résurrection. 3- Si tu demandes (à Allah) pardon
pour les croyants, ils seront tous contents de toi. 4-Et si tu dis
“Subhân-Allâh wa-l-Hamdu lillâh-i wa lâ ilâha illallâhu, wa-llâhu Akbar” (Gloire à Allah, Louanges à Allah, il n’y a
de divinité qu’Allah, et Allah est le Plus-Grand), ce serait comme si tu avais
accompli le hajj et la ‘umrah " ”
■ Selon l’Imam al-Sajjâd (p), on récite l’invocation suivante, lorsqu’on
quitte la porte de la maison :
“Bism-illâhi wa
bi-llâhi tawakkaltu ‘alâ-llâhi”
بِسْم
اللَّه
وبِاللّه
تَوَكَّلْتُ
على اللَّه
(Au Nom d’Allah
et par Allah, je me suis confié à Allah)
■ Selon l’Imam al-Bâqir (p) : “Quiconque récite le thikr (invocation)
suivant en sortant de chez soi, Allah lui épargne les soucis dans ce monde et
dans l’Autre-monde (âkhirah) :
“Bism-illâhi,
hasbi-yallâhu, wa tawakkaltu ‘alâ-llâhi. Allâhumma innî as’aluka khayra umûrî
kullihâ wa a‘ûthu bika min khizy-id-dunyâ wa ‘athâb-il-âkhira-ti ”
بِسْمِ
اللهِ
حَسْبِيَ
اللهُ
تَوَكَّلْتُ عَلَى
اللهِ
اَللّهُمَّ
اِنّي
اَسْئَلُكَ خَيْرَ
اُمُوري
كُلِّها وَ
اَعُوذُبِكَ
مِنْ خِزْيِ
الدُّنْيا وَ
عَذابِ
الاْخِرَةِ
(Au Nom d’Allah !
Allah me suffit et je me suis confié à Allah ! O Allah ! Je Te demande de
m’accorder les meilleures de toutes mes affaires, et je me protège auprès de
Toi contre l’ignominie de ce bas-monde et la torture dans l’Autre-monde)
Protection contre
la peur, l’angoisse, les soucis, les malheurs, les difficultés etc.
■ Selon l’Imam al-Bâqir, si on craint l’occurrence d’un malheur ou que l’on
a peur de quelque chose, on accomplit deux rak‘ah de prière suivies de l’invocation suivante, et on
supplie Allah d’écarter la chose qu’on craint :
“Yâ
Abçar-an-nâdhirîn-a wa Yâ Asma‘-as-sâmi‘în-a wa Yâ Asra‘-al-hâsibîn-a wa Yâ
Arham-ar-râhimîn-a ”
يا اَبْصَرَ
النّاظِرينَ
وَ يا
اَسْمَعَ السّامِعينَ
وَ يا
اَسْرَعَ
الْحاسِبينَ
وَ يا
اَرْحَمَ
الرّاحِمينَ
(O le Plus Voyant
des voyants ! O le Plus Entendant des entendants ! O le Plus Rapide des
comptables ! O le Plus Miséricordieux des miséricordieux !...) (Et là on
exprime notre besoin)
■ Le Prophète (P) dit :
“Quiconque est en proie à un souci, une angoisse, une affliction, un malheur ou
une difficulté qu’il récite l’invocation suivante :
“Allâhu Rabbî lâ
uchriku bihi chay’an. Tawakkaltu ‘alâ-l-Hayy-il-lathî la yamût-u”
اَللهُ
رَبّي لا
اُشْرِكُ
بِهِ شَيْئاً
تَوَكَّلْتُ
عَلَى
الْحَيِّ
الَّذي
لايَمُوتُ
(Allah est mon
Seigneur; je ne Lui associe rien; Je me suis confié au Vivant qui ne meurt
jamais)
■ Selon l’Imam al-Sâdiq (p), lorsque les frères de Yûsuf (Joseph) eurent
jeté celui-ci dans le puits, Jibrâ’îl (l’Archange Gabriel) vint lui dire : “O garçon ! Que fais-tu là ?”. Yûsuf
répondit : “Mes frères m’ont jeté au fond de ce puits”. “Ne veux-tu pas en
sortir”, lui demanda Jibrâ’îl ? “Cela appartiendra à Allah- le Puissant, le
Sublime. S’Il le veut, Il m’en sortira”, dit Yûsuf. Jibrâ’îl lui : “Allah, le
Très-Haut, te dit de L’implorer avec le du‘â’ suivant pour qu’Il te sorte du
puits” :
“Allâhumma innî
as’aluka bi-anna laka-l-hamdu, lâ Ilâha illâ Anta-l-Mannân-u, Badî‘-us-samâwâti
wa-l-ardhi, Thû-l-Jalâli wa-l-Ikrâm-i, an tuçalliy-a ‘alâ Muhammadin wa Âle
Muhammadin, wa an taj‘ala lî mimmâ anâ fîhi farajan wa makhrajan”
اَللّهُمَّ
اِنّي
اَسْئَلُكَ
بِاَنَّ لَكَ
الْحَمْدَ لا
اِلهَ اِلاّ
اَنْتَ
الْمَنّانُ
بَديعُ
السَّمواتِ
وَالاَْرْضِ
ذُوالْجَلالِ
وَالاِْكْرامِ
اَنْ
تُصَلِّيَ عَلى
مُحَمَّدٍ وَ
آلِ
مُحَمَّدٍ وَ
اَنْ تَجْعَلَ
لي مِمّا
اَنَا فيهِ
فَرَجَاً وَ
مَخْرَجَاً
(O Allah ! Je Te
demande, Toi à Qui reviennent les Louanges, Toi en dehors de Qui il n’y a de
Dieu que Toi, le Créateur des cieux et de la terre, Maître de Majesté et de
Noblesse, de prier sur Muhammad et sur les membres de la Famille de Muhammad,
et de me sortir et de me délivrer de ma situation difficile)
Après avoir
récité ce du‘â’, la caravane vint le sortir du puits et le recueillir, comme il
est décrit dans le Noble Coran” .
“Yâ Kâ’inan qabla
kulli chay’-in wa Yâ Mukawwina kulli chay’-in wa Yâ Baqiyan Ba‘da kulli
chay’-in, çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammadin wa..... (on formule la
demande qu’on veut adresser à Allah)”
يا كائِناً
قَبْلَ كُلِّ
شَيء وَ يا
مُكَوِّنَ
كُلِّ شَيْءٍ
وَ يا باقِياً
بَعْدَ كُلِّ
شَيْءٍ صَلِّ
عَلى
مُحَمَّد وَ
آلِ مُحَمَّد
وَ افْعَلْ بي
كَذا وَكَذا
(O Toi Qui
existes avant l’existence de toute chose ! O Toi Qui fais exister toute chose !
O Toi Qui existeras après (la disparition de) toute chose ! prie sur Muhammad
et sur les Membres de la Famille de Muhammad et ..... (là on formule notre
demande))
■ Selon l’Imam Muhammad al-Taqî (p), on récite le du‘â’ suivant assidûment
pour se sortir des différentes difficultés et adversités :
“Yâ Man yakfî min
kulli chay’-in wa lâ yakfî Minhu chay’-un, ikfinî mâ ahammanî ”
يا مَنْ
يَكْفي مِنْ
كُلِّ شَيْءٍ
وَلايَكْفي
مِنْهُ شَيءٌ
اِكْفِني ما
اَهَمَّني
(O Toi, Celui Qui
se passe de toute chose, alors qu’aucune chose ne se passe de Lui ! Epargne-moi
ce qui m’angoisse)
■ Selon l’Imam al-Sâdiq (p), pour éloigner les soucis et l’affliction, on
fait le ghusl (ablution totale), on accomplit deux rak‘ah de prière, suivies de l’invocation suivante,
suivie de Âyat al-Kursî , et des sourates al-Falaq (No 113) et al-Nâs (114) :
“Yâ Fârij-al-hammi ! Yâ Kachif-al-ghammi ! Yâ
Rahmân-ad-dunyâ wa-l-âkhirati wa Rahîmayhuma ! Farrij hammî wa-k-chif ghammî !
Yâ Allâh-ul-Wâhid-ul-Ahad-uç-çamad-ul-lathî lam yalid wa lam yûladu wa lam
yakun lahu kufwan ahadun ! I‘çimnî
wa tahhirnî wa-th-hib baliyyatî”
يا فارِجَ
الْهَمِّ وَ
يا كاشِفَ
الْغَمِّ يا
رَحْمنَ
الدُّنْيا
وَالاْخِرَةِ
وَ رَحيمَهُما
فَرِّجْ
هَمّي
وَاكْشِفْ
غَمّي يا اَللهُ
الْواحِدُ
الاَْحَدُ
الصَّمَدُ
الَّذي لَمْ
يَلِدْ وَ
لَمْ يُولَدْ
وَ لَمْ يَكُنْ
لَهُ كُفُواً
اَحَدٌ
اِعْصِمْني
وَ طَهِّرْني
وَ اذْهَبْ
بِبَلِيَّتي
(O Toi qui
dissipes les soucis ! O Toi qui apaises l’affliction ! O Tout-Miséricordieux et
Très-Miséricordieux de ce monde et de l’Autre-monde ! Dissipe mes soucis et
apaise mon affliction ! O Allah, le Un, l’Unique, l’Impénétrable, Celui Qui n’a
pas engendré et Qui n’est pas engendré et que personne n’est égal à Lui !
Immunise-moi, purifie-moi et conjure mon malheur !)
L’invocation de
l’amour des Ahl-ul-Bayt (p) pour l’exaucement des voeux
■ L’Imam Mûsâ Ibn Ja‘far (p) dit à l’un de ses compagnons, Samâ‘ah : “Si tu as n’importe quel besoin dont tu
voudrais demander la satisfaction à Allah dis :
“Allâhuma innî
as’aluka bi-haqqi Muhamadin wa ‘aliyyin, fa-inna lahumâ ‘indaka cha’nan
min-ach-cha’ni wa qadran min-al-qadri ! Fa bi-haqqi thâlik-ach-cha’ni wa
bi-haqqi thâlik-al-qadri an tuçallî ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammadin wa
an...... (mentionne ton besoin)”
اَللّهُمَّ
اِنّي
اَسْئَلُكَ
بِحَقِّ مُحَمَّد
وَ عَلِيٍّ
فَاِنَّ
لَهُما
عِنْدَكَ شَاْناً
مِنَ
الشَّاْنِ وَ
قَدْراً مِنَ
الْقَدْرِ
فَبِحَقِّ
ذلِكَ
الْشَّاْنِ
وَ بِحَقِّ
ذلِكَ
الْقَدْرِ
اَنْ
تُصَلِّيَ
عَلَى
مُحَمَّد وَ
آلِ مُحَمَّد
وَ اَنْ
تَفْعَلْ بي
كَذا وَ كَذا
(O Allah ! Je
T’implore par l’amour de Muhammad et des Membres de sa Famille -lesquels
jouissent d’une position particulière auprès de Toi et pour lesquels Tu as une
haute estime- et par cette position particulière et cette haute estime (dont
ils jouissent auprès de Toi), de prier sur Muhammad et sur les Membres de la
Famille de Muhammad, et de me .... (et là, on formule nos voeux, nos besoins ou
nos doléances).
Et l’Imam Mûsâ
Ibn Ja‘far (p) de poursuivre : “Car, le Jour de la Résurrection, il n’y aura
pas un Prophète envoyé, ni un Ange rapproché, ni un croyant éprouvé qui n’ai
pas besoin de l’intercession de Muhamad (P) et de Ali (p)”.
Il est opportun
de mentionner à ce propos le témoignage suivant de l’Imam Ali (p) rapporté par
Ibn Abî-l-Hadîd : “J’ai demandé au Messager d’Allah (P) une fois d’implorer le
pardon d’Allah pour moi. Le Prophète (P) se leva alors, fit une prière et leva
ses mains vers le ciel, et je l’ai entendu alors faire cette imploration :
“Allâhumma bi-haqqi ‘Aliyyin ‘Indaka, igh-fir li-‘Aliyyin! ”
(O Allah! Je Te demande par la
position de ‘Ali auprès de Toi, de pardonner à ‘Alî !).
Je lui ai demandé
alors : “O Messager d’Allah! Qu’est-ce que ce du‘â’ ? ” Le Prophète (P)
répondit : “Mais trouverais-je quelqu’un de plus aimé d’Allah que lui (Ali),
pour intercéder par lui auprès d’Allah !?”
A un homme venu
se plaindre de la peur engendrée par la solitude (wah-chah), l’Imam al-Sâdiq
(p) dit : “Je vais t’apprendre une invocation qui éloigne de toi jour et nuit
ta peur dans la solitude et l’isolement:
“Bism-illâhi wa
bi-llâhi, wa tawakkaltu ‘alâ-llâhi, innahu man yatawakkalu ‘alâ-llâhi fa-Huwa
Hasbuhu. Inna-llâha bâlighun amrahu, qad ja‘ala-llâhu li-kulli chay’in
qadran. Allâhumma-j‘alnî fî kanfika wa
fî jiwârika wa-j‘alnî fî amânika wa fî man‘ika”
بِسْمِ
اللهِ وَ
بِاللهِ وَ
تَوَكَّلْتُ
عَلَى اللهِ
اِنَّهُ مَنْ
يَتَوَكَّلْ
عَلَى اللهِ
فَهُوَ
حَسْبُهُ
اِنَّ اللهَ
بالِغُ اَمْرِهِ
قَدْ جَعَلَ
اللهُ
لِكُلِّ
شَيْئ قَدْراً
اَللّهُمَّ
اجْعَلْني في
كَنَفِكَ وَ
في جِوارِكَ
وَاجْعَلْني
في اَمانِكَ
وَ في مَنْعِكَ
(Au Nom d’Allah
et par Allah ! Je me suis confié à Allah, car quiconque se confie à Allah,
Allah lui assure la meilleure protection. Allah atteint toujours Son but, Il a
fixé un décret pour toute chose. O Allah! Mets-moi dans Ton entourage et Ton
voisinage, sous Ta protection et Ta zone interdite !)
On raconte qu’un
homme récitait assidûment pendant 30 ans cette invocation sans qu’il lui arrive
quoi que ce soit. Mais ayant négligé de la lire une nuit, il fut piqué par un
scorpion .
■ Quiconque passe la nuit dans la solitude d’une maison ou d’une chambre
qu’il lise Âyat al-Kursî suivie de cette invocation :
“Allâhumma ânis
wahchatî wa âmin raw‘atî, wa a‘innî ‘alâ wihdatî ”
اَللّهُمَّ
انِسْ
وَحْشَتي وَ
آمِنْ رَوْعَتي
وَ اَعِنّي
عَلى وَحْدَتي
(O mon Dieu !
Apprivoise la crainte de mon isolement, adoucis ma frayeur et aide-moi à
endurer ma solitude)
■ L’invocation suivante que l’Imam al-Sâdiq (p) récitait avait été dite par
l’Imam al-Hussayn (p) le Jour de ‘Achûrâ’ , et avant lui par le Noble Prophète (P) le jour de la Bataille
de Badr et lors de la Bataille des Factions (Ahzâb) :
“Allâhuma Anta
thiqatî fî kulli kurbatin, wa Anta rajâ’î fî kulli chiddatin, wa Anta lî fî
kulli amrin nazala bî thiqatun wa ‘uddatun ! Kam min karbin yadh‘ufu
‘anhu-l-fu’âdu wa taqillu fîhi-l-hîlatu wa yukh-thalu ‘anhu-l-qarîbu
wa-l-ba‘îdu wa yachmatu bihi-l-‘aduwwu wa tu‘iyînî fîhi-l-umûru anzaltuhu bika
wa chakawtuhu ilayka râghiban fîhi ‘amman siwâka fa-farrajtahu wa kachaftahu wa
kafaytanîhi, fa-Anta waliyyu kulli ni‘matin wa çâhibu kulli hâjatin wa muntahâ
kulli ragh-batin, fa-laka-l-hamdu kathîran wa laka-l-mannu fâdhilan”
اَللّهُمَّ
اَنْتَ
ثِقَتي في
كُلِّ كُرْبَة
وَ اَنْتَ
رَجآئي في
كُلِّ شِدَّة
وَ اَنْتَ لي
في كُلِّ
اَمْر نَزَلَ
بي ثِقَةٌ
وَعُدَّةٌ
كَمْ مِنْ
كَرْب
يَضْعُفُ
عَنْهُ الْفُؤادُ
وَ تَقِلُّ
فيهِ
الْحيلَةُ وَ
يَخْذُلُ
عَنْهُ
الْقَريبُ وَ
الْبَعيدُ وَ
يَشْمَتُ
بِهِ
الْعَدُوُّ
وَ تُعْييني
فيهِ الاُْمُورُ
اَنْزَلْتُهُ
بِكَ وَ
شَكَوْتُهُ
اِلَيْكَ
راغِباً فيهِ
عَمَّنْ
سِواكَ
فَفَرَّجْتَهُ
وَ
كَشَفْتَهُ
وَ
كَفَيْتَنيهِ
فَأنْتَ
وَلِيُّ
كُلِّ
نِعْمَة وَ
صاحِبُ كُلِّ
حاجَة وَ
مُنْتَهى
كُلِّ
رَغْبَة
فَلَكَ الْحَمْدُ
كَثيراً وَ
لَكَ
الْمَنُّ
فاضِلاً
(O mon Dieu! Tu
es mon confident lors de toute affliction, Tu es mon espoir dans chaque
difficulté et Tu es pour moi, chaque fois qu’il m’arrive un malheur, une
confiance et un apprêt ! De combien d’adversités - que le coeur ne supporte
pas, devant lesquelles on se trouve impuissant, face auxquelles les gens
proches et lointains font défection, pour lesquelles l’ennemi se réjouit et
lors desquelles je me sens exténué - dont je T’avais fait part et dont je
m’étais plaint auprès de Toi à l’exclusion de tout autre, m’as-Tu sorti,
délivré et sauvé !? Tu es, certes, le Maître de tout Bienfait, le Destinataire
de tout besoin et la Destination finale de tout désir. A Toi donc la profusion
de louanges et la multitude de gratitude )
■ Alors que le sang jaillissait de son noble corps déchiqueté, lors de la
Bataille de Karbalâ’, le Jour de Achourâ’, l’Imam al-Hussayn (p) étreignit son fils l’Imam Al-Sajjâd (p)
et lui apprit le du‘â’ suivant qu’on peut réciter pour tout besoin, et lors de
toute affliction, tout malheur, toute adversité et toute situation difficile et
dramatique :
“Bi-haqqi Yâ-Sîn
wa-l-Qur’ân-il-Hakîm, wa bi-haqi Tâ-Hâ wa-l-Qur’ân-il-‘Adhîm ! Yâ Man yaqdiru
‘alâ hawâ’ij-is-sâ’ilîn-a ! Yâ Man ya‘lamu mâ fî-dh-dhamîri ! Yâ Munaffisan
‘an-il-makrûbîn-a ! Yâ Mufarrijan ‘an-il-maghmûmîna ! Yâ
Râhim-ach-chaykh-il-kabîri ! Yâ Râziq-al-tifl-iç-çaghîri ! Yâ Man lâ Yahtâju
ilâ-t-tafsîri ! çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammadin.... (et on formule son
besoin, sa plainte et sa doléance) ”
بِحَقِّ يـس
وَالْقُرْآنِ
الْحَكيمِ وَ
بِحَقِّ طه وَ
الْقُرْآنِ
الْعَظيمِ يا
مَنْ
يَقْدِرُ
عَلى
حَوآئِجِ
السّآئِلينَ
يا مَنْ
يَعْلَمُ ما
فِي
الضَّميرِ يا
مُنَفِّساً
عَنِ
الْمَكْرُوبينَ
يا
مُفَرِّجاً
عَنِ
الْمَغْمُومينَ
يا راحِمَ
الشَّيْخِ الْكَبيرِ
يا رازِقَ
الطِّفْلِ
الصَّغيرِ يا مَنْ
لايَحْتاجُ
اِلَى
التَّفْسيرِ
صَلِّ عَلى
مُحَمَّد وَ
آلِ مُحَمَّد
وَ .... افْعَلْ
بي كَذا و كَذا
(Par Yâ-Sîn et le
Coran plein de sagesse ! Et par Tâ-Hâ et le Coran grandiose ! O Toi, Celui qui
a le pouvoir de satisfaire les besoins des solliciteurs ! O Toi, Celui qui sait
ce qu’il y a dans le for intérieur ! O Toi, Celui qui soulage les affligés ! O
Toi, Celui qui dissipe l’angoisse des angoissés ! O Toi, Celui qui fait
miséricorde à la personne âgée ! O Toi, Celui qui assure la subsistance du
petit enfant ! O Toi, Celui qui n’a pas besoin d’explication ! Prie sur
Muhammad et sur les Membres de la Famille de Muhammad et....(on formule son
besoin, sa plainte etc,))
■ L’Imam Ali (P) avait l’habitude de réciter l’invocation suivante :
“Allâhumma munnâ
‘alayya bi-t-tawakkuli ‘alyka, wa-t-tafwîdhi laka, wa-r-ridhâ bi-Qadrika,
wa-t-taslîmi il-Amrika, hattâ lâ uhibbu ta‘jîla mâ akh-kharta, wa lâ ta’khîra
mâ ‘ajjalta, Yâ Rabba-l-‘âlamîn-a ”
اَللّهُمَّ
مُنَّ
عَلَيَّ
بِالتَّوَكُّلِ
عَلَيْكَ
وَالتَّفْويضِ
اِلَيْكَ
وَالرِّضا
بِقَدَرِكَ
وَ
التَّسْليمِ
لاَِمْرِكَ
حَتّى لا
اُحِبَّ
تَعْجيلَ ما
اَخَّرْتَ وَ
لاتَاْخيرَ
ما عَجَّلْتَ
يا رَبَّ
الْعالَمينَ
(O mon Dieu !
Fais-moi l’obligeance de m’amener à me confier totalement à Toi, à déléguer mon
sort à Toi, à accepter Ton Décret et à me résigner à Ta Décision, afin que je
ne désire pas hâter ce que Tu retardes ni retarder ce que Tu hâtes, O Seigneur
des mondes ! )
■ L’Imam al-Sâdiq (p) avait l’habitude de réciter la supplication suivante :
“Yâ Man yach-kur-ul-yasîr-a wa ya‘fû ‘an-il-kathîr-i, wa-Huwa-l-Ghafûr-ur-Rahîmu ! Igh-fir liya-th-thunûb-al-latî thahabat lath-thatuhâ wa baqiyat tabi‘atuhâ ”
يا مَنْ
يَشْكُرُ
الْيَسيرَ وَ
يَعْفُو عَنِ
الْكَثيرِ وَ
هُوَ
الْغَفُورُ
الرَّحيمُ
اِغْفِرْلِيَ
الذّنُوُبَ
الَّتي ذَهَبَتْ
لَذَّتُها وَ
بَقِيَتْ
تَبِعَتُها
“O Toi, Celui qui remercie pour le peu
(qu’on Lui offre) et pardonne beaucoup (de péchés qu’on commet) et qui est le
Pardonneur et le Miséricordieux ! Pardonne-moi donc les péchés dont le plaisir
est passé et dont les mauvaises
conséquences persistent !”
Il est dit que
Jibrâ’îl (l’Archange Gabriel) informa le Prophète (P) que ce du‘â’ d’Abû Tharr
est bien connu parmi les gens du Ciel :
“Allâhumma innî
as’aluk-al-amna wa-l-îmâna wa-l-taçdîqi bi-nabiyyika wa-l-‘âfiyati min
jamî‘-il-balâ’i wa-ch-chukru ‘alâ-l-‘âfiyati wa-l-ghinâ ‘an chirâr-in-nâsi ”
اَللّهُمَّ
اِنّي
اَسْئَلُكَ
الاَْمْنَ وَالاْيمانَ
وَ
التَّصْديقَ
بِنَبِيِّكَ
وَ
الْعافِيَةَ
مِنْ جَميعِ
الْبَلاءِ
وَالشُّكْرَ
عَلَى
الْعافِيَةِ
وَالْغِنى
عَنْ شِرارِ
النّاسِ
(Mon Dieu ! Je te
demande de m’accorder la sécurité et la foi, de m’inspirer la croyance en Ton
Prophète, de me prémunir contre tous les malheurs, de me rendre reconnaissant
d’être sain et sauf et de me faire me passer des gens méchants!)
“Bism-illâh-ir-Rahmân-ir-Rahim. Yâ Hayyu Yâ Qayyûm-u, bika astaghîthu, fa-aghithnî wa lâ takilnî ilâ nafsî tarfata ‘aynin abadan, wa açlih lî cha’nî kullahu”
بِسْمِ الله
الرَّحْمنِ
الرَّحيمِ يا
حَيُّ يا
قَيُّومُ
بِرَحْمَتِكَ
اَسْتَغيثُ
فَاَغِثْنى
وَلا
تَكِلْني
اِلى نَفْسي
طَرْفَةَ
عَيْنِ
اَبَداً وَ
اَصْلِحْ لي
شَاْني كُلَّهُ
(Au Nom d’Allah,
le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux ! O Vivant ! O Sustentateur ! Je
lance un appel de secours à Ta Miséricorde, secours-moi donc et ne me laisse
jamais, même le temps d’un clin d’oeil, à mon propre sort, et réforme pour moi
toutes mes affaires )
■ “Yâ Nûru, Yâ Burhânu, Yâ Mubînu, Yâ Munîru, Yâ Rabbi ! Ikfinî-ch-churûra
wa âfât-id-duhûra, wa as’aluka-n-najâta
yawma yunfakhu fî-ç-çûri”
يا نُورُ يا
بُرْهانُ يا
مُبينُ يا
مُنيرُ يا رَبِّ
اِكْفِني
الْشُّرُورَ
وَ آفاتِ الدُّهُورِ
وَ
اَسْئَلُكَ
النَّجاةَ
يَوْمَ يُنْفَخُ
فِي الصُّورِ
(O Lumière ! O
Preuve ! O Evidence ! O mon Seigneur ! Epargne-moi les malheurs et les maux des
temps ! Et je Te demande la délivrance le Jour où l’on soufflera dans la
Trompe)
L’amulette de
l’Imam Ali al-Naqî (p)
“Bism-illâh-ir-Rahmân-ir-Rahim. Yâ ‘Azîz-al-‘Izzi fî ‘Izzihi, mâ a‘azza ‘Azîz-al-‘Izzi fî ‘Izzihi! Yâ ‘Azîzu a‘izzanî bi-‘Izzika, wa ayyidnî bi-Naçrika, wa-d-fa‘ ‘annî bi-Daf‘ika, wa-mna‘ ‘annî bi-çun‘ika, wa-j‘alnî min khiyâri khalqika, Yâ Wâhidu, Yâ Ahadu, Yâ Fardu,Yâ çamadu ”
بِسْمِ
اللهِ
الرَّحْمنِ
الرَّحيمِ يا
عَزيزَ
الْعِزِّ في
عِزِّهِ ما
اَعَزَّ
عَزيزَ الْعِزِّ
في عِزِّهِ يا
عَزيزُ
اَعِزَّني بِعِزِّكَ
وَ اَيِّدني
بِنَصْرِكَ
وَادْفَعْ
عَنّي
هَمَزاتِ
الشَّياطينِ
وَادْفَعْ عَنّي
بِدَفْعِكَ
وَامْنَعْ
عَنّي بِصُنْعِكَ
وَاجْعَلْني
مِنْ خِيارِ
خَلْقِكَ يا
واحِدُ يا
اَحَدُ يا
فَرْدُ يا
صَمَدُ
(Au Nom d’Allah,
le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux. O Puissant de la Puissance dans
Sa Toute-Puissance ! Quel est Puissant le Puissant de la Puissance dans Sa
Toute-Puissance ! O Puissant, rends-moi puissant par Ta Toute-Puissance,
appuie-moi par Ta Victoire, protège-moi par Ta Protection, défends-moi par Ta
Bienfaisance, et rends-moi au nombre de Tes serviteurs pieux, O Un, O Unique, O
Sans-pareil, O Impénétrable !)
■ “Bism-illâh-ir-Rahmân-ir-Rahim. Yâ ‘Uddatî ‘inda chiddatî, wa Yâ Ghawthî ‘inda kurbatî, wa Yâ Mu’nisî ‘inda wah-chatî ! Ihrusnî bi-‘Aynika-l-latî lâ tanâmu, wa aknufnî bi-Ruknika-l-lathî lâ yurâmu ”
بِسْمِ
اللهِ
الرَّحْمنِ
الرَّحيمِ يا
عُدَّتي
عِنْدَ شِدَّتي
وَ يا غَوْثي
عِنْدَ
كُرْبَتي وَ
يا مُونِسي
عِنْدَ
وَحْدَتي
اُحْرُسْني
بِعَيْنِكَ
الَّتي
لاَتَنامُ
وَاكْنُفْني
بِرُكْنِكَ
الَّذي لا
يُرامُ
(Au Nom d’Allah,
le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux. O (Toi qui constitues) mon
équipement dans mes moments difficiles ! O mon secours lors de mon affliction !
O mon Compagnon lors de ma solitude ! Surveille-moi avec Ton Oeil qui ne dort
pas et garde-moi à Ton côté qu’on n’atteint pas )
■ Selon l’Imam al-Baqir (p) quiconque récite tous les Mustahabbât (les
Surérogatoires), c’est-à-dire les sourates al-Hadîd Chap. 57), al-Hachr (chap
59), al-çaff (chap.61), al-Jum‘ah (chap. 62), al-Taghâbun (chap.64) al-A‘lâ (chap.87), avant de dormir, ne mourrait
pas avant la réapparition de l’Imam al-Mahdi (‘aj), et s’il mourait avant, il
serait à côté du Prophète Muhammad (P).
■ Selon le Prophète (P) “quiconque
récite les 4 premiers versets de la sourate al-Baqarah + le verset d’al-Kursî + les deux versets qui le suivent + les
derniers 3 versets de la même sourate (al-Baqarah), ne verra jamais le mal
frapper sa personne ni ses biens, n’oubliera jamais le Coran, et Satan ne
l’approchera jamais.”
■ Selon l’Imam al-Bâqir
(p) : “Quiconque récite la sourate al-Qadr (chap.97) à haute voix, aura le même
mérite que celui qui dégaine son épée et verse son sang (pour défendre la Cause
d’Allah), et quiconque la récite 10 fois, lui seront pardonnés 1000 de ses
péchés” .
■ L’Imam al-Sâdiq (p)
rapporte : “Mon père disait que la sourate al-Tawhîd (chap112) équivaut au
tiers du Coran, et la sourate al-Kâfirûn (chap. 109) au quart du Coran”
■ L’Imam Moussa al-Kâdhim (p) : “Si tu crains quelque chose, lis n’importe
quels 100 versets coraniques
et dis ensuite 3 fois :
“Allâhumma-k-chif ‘annî al-balâ’a”
(O Allah ! Ecarte de moi le malheur !)
اللَّهُمَّ
اْكْشِفْ
عَنّي البلاء
■ Selon l’Imam al-Sâdiq (p) “Quiconque récite la sourate al-Tawhîd après
chaque prière obligatoire, Allah lui accorde le bien de ce monde et de l’Au-delà, et Il lui pardonne, ainsi qu’à
ses parents et à ses enfants”
■ Selon l’Imam Ali (P) “Quiconque récite 3 fois la sourate al-Tawhîd
(al-Ikhlâç), lorsqu’il se met au lit pour dormir, Allah affecte cinquante mille
anges pour le garder durant
la nuit” .
■ Selon l’Imam al-Sâdiq (p) : “Quiconque récite la sourate al-Takâthur
(chap. 102) avant de dormir, l’épreuve de la tombe lui sera épargnée” .
* Toujours selon
l’Imam al-Sâdiq (p) : “Si tu lis la sourate al-Hamd sur un mort 70 fois, il ne
serait pas étonnant de le voir ressuscité ! ”
■ Selon l’Imam al-Sâdiq (p) encore : “Lorsqu’on a sorti une copie du Coran
qui était tombé dans la mer, on a constaté que tout était effacé, à l’exception
du verset suivant :
"Alâ
ilâ-llâhi taçîr-ul-umûr-u"
اَلا الى
اللَّهِ
تَسيرُالاُمور
(C’est vers Allah
que s’acheminent les affaires)”
‘Aqîqah désigne l’animal égorgé le septième
jour de la naissance d’un enfant. Toutefois, étymologiquement, ce terme
désignait les cheveux (ou poils) qui couvrent les bébés (humains ou animaux) à
leur naissance. Par extension on désigne comme ‘aqîqah l’animal prescrit et
sacrifié pour le nouveau-né.
Lorsqu’on
s’apprête à égorger l’animal de ‘aqîqah, on doit réciter préalablement
l’invocation suivante :
“Bism-illâhi wa billâhi. Allâhumma
‘aqîqatun ‘an...(prononcez le nom du nouveau-né), lahmuha bi-lahmihi, wa damuhâ
bi-damihi, wa ‘adhmuhâ bi-‘adhmihi. Allâhumma-j‘alhâ wiqâ’an li-Âle Muhammadin
‘alyhi wa Âlihi-s-salâm-u”
بِسْمِ
اللهِ وَ
بِاللهِ
اَللّهُمَّ
عَقيقَةٌ
عَنْ فُلان
لَحْمُها
بِلَحْمِهِ
وَ دَمُها
بِدَمِهِ وَ
عَظْمُها
بِعَظْمِهِ
اَللّهُمَّ
اجْعَلْها
وَِقاءً
لاِلِ
مُحَمَّد عَلَيْهِ
وَ آلِهِ
السَّلامُ
(Au Nom d’Allah
et par Allah ! O Allah, c’est une ‘aqîqah (sacrifice protecteur) pour Untel...
(prononcez le nom du nouveau-né): sa chair contre sa chair, son sang contre son
sang, ses os contre ses os ! O Allah fais-en (de cette ‘aqîqah) un préservatif
(protection) pour les Membres de la Famille de Muhammad, que la paix soit sur
lui et sur les siens !)
Ou
« Yâ qawmi innî
barî’un mimmâ tuchrikûn-a, innî wajjahtu wajhî li-l-lathî fatar-as-samâwâti
wa-l-ardha hanîfan musliman wa mâ anâ min-al-muchrikîn-a. Inna çalâtî wa nuskî
wa mahyâya wa mamâtî lillâhi Rabb-il-‘âlamîn-a, lâ charîka lahu, wa bi-thâlika
umirtu wa anâ min-al-muslimîn-a. Allâhumma minka wa laka, bi-smillâh-i
wa bi-llâh-i wa-llâhu Akbar-u. Allâhumma
çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammadin wa taqabbal min...(prononcez le nom du
nouveau-né) »
يا قَوْمِ
اِنّى بَرىٌ
مِمّا
تُشْرِكُونَ
اِنّى
وَجَّهْتُ
وَجْهِىَ
لِلَّذى
فَطَرَ السَّمواتِ
وَالاَْرْضَ
حَنيفاً
مُسْلِماً وَ
ما اَنَا مِنَ
الْمُشْرِكينَ
اِنَّ صَلوتى
وَ نُسُكى وَ
مَحْياىَ وَ
مَماتى للهِِ
رَبِّ
الْعالَمينَ
لا شَريكَ
لَهُ وَ
بِذلِكَ
اُمِرْتُ وَ
اَنَا مِنَ
الْمُسْلِمينَ
اَللّهُمَّ مِنْكَ
وَ لَكَ
بِسْمِ اللهِ
وَ بِاللهِ
وَاللهُ
اَكْبَرُ
َللّهُمَّ
صَلِّ عَلى
مُحَمَّد وَ
آلِ مُحَمَّد
وَ تَقَبَّلْ
مِنْ فُلانِ
بْنِ فُلان
(O gens ! Je suis
innocent de votre associationnisme ! Moi, j’ai dirigé ma face, en vrai
monothéiste et musulman, vers Celui qui
a créé les cieux et la terre, et je ne suis pas au nombre des
associationnistes. Ma prière, mes actes de dévotion, ma vie et ma mort
appartiennent à Allah, le Seigneur des mondes; Il n’a nul associé. Voilà ce qui
m’a été ordonné, et je suis au nombre des Musulmans. O Allah, il est de Toi et
à Toi ! Au Nom d’Allah, par Allah et Allah est le Plus-Grand !O Allah ! Prie
sur Muhammad et sur les Membres de sa Famille et accepte ceci de la part
de...(prononcez le nom du nouveau-né)
* Selon al
‘Allâmah al-Hillî , la ‘aqîqah est une sunna confirmée (très recommandée) pour
ceux qui ont les moyens de l’offrir, et même obligatoire d’après certains
uléma. Il est préférable que l’animal soit égorgé le septième jour de la
naissance de l’enfant. Elle reste comme sunna à la charge du père, s’il retarde
son exécution jusqu’à la puberté de l’enfant. A cette échéance, l’acquittement
de cette sunna passe de la responsabilité du père à celle de l’enfant lui-même
et ce jusqu’à la fin de sa vie. Omar Ibn Yazîd rapporte à ce propos que
lorsqu’il avait informé l’Imam al-Sâdiq qu’il ne savait pas si son père avait
offert la ‘aqîqah ou non à sa naissance, l’Imam lui ordonna de l’acquitter
lui-même, alors qu’il était déjà un vieillard.
Selon de nombreux
hadith, la ‘aqîqah est obligatoire pour quiconque a un nouveau-né. En effet
beaucoup de hadith laissent entendre que “tout nouveau-né est hypothéqué par sa
‘aqîqah”, ce qui veut dire que si on n’égorge pas pour lui l’animal prescrit à
cet effet, il sera exposé à divers malheurs et même à la mort. Selon l’Imam
al-Sâdiq (p) : “La ‘aqîqah est obligatoire pour quiconque a les moyens
financiers de le faire. Quant au pauvre, il devrait le faire, s’il venait à
devenir économiquement à l’aise un jour; autrement, il en est dispensé”. Selon
un autre hadith, on a demandé à l’Imam (p) : “Nous avons cherché un mouton pour
la ‘qîqah, mais nous n’en avons pas trouvé. Que devrions-nous faire à votre
avis ? Pourrions-nous offrir en aumône le prix de ce mouton de ‘aqîqah ? ”
L’Imam al-Sâdiq répondit : “Cherchez-le jusqu’à ce que vous le trouviez, car
Allah aime que l’on offre la nourriture et qu’on sacrifie un animal”.
A la question de
savoir si on doit offrir la ‘aqîqah pour un bébé mort le septième jour de sa
naissance, l’Imam la-Sâdiq répondit : “S’il meurt avant midi, on n’a pas à
offrir la ‘aqîqah pour lui, mais s’il meurt l’après-midi de ce jour, il faut
l’acquitter”.
Selon un autre
hadith attribué à l’Imam al-Sâdiq (p): “On nomme le nouveau-né au 7e jour de sa
naissance, on fait en son nom la ‘aqîqah, on coupe ses cheveux et on offre en
aumône une quantité d’argent équivalente au poids de ces cheveux. On donne les
pieds et les cuisses de l’animal égorgé à la sage-femme qui a assisté la mère
dans son accouchement et on offre le reste en aumône (sous forme de plat
cuisiné, de préférence) ”.
Dans un autre
hadith, l’Imam al-Sâdiq (p) dit : “Quand tu as un nouveau-né, garçon ou fille,
tu dois égorger le 7e jour un mouton ou un chameau, lui donner un nom, raser
ses cheveux et les peser pour offrir en aumône une quantité d’or ou d’argent,
équivalente à leur poids. Selon un autre hadith encore, on donne à la
sage-femme le quart (ou le tiers selon certains récits) du mouton égorgé, et en
l’absence de celle-ci, la mère le donnera à qui elle voudra, et on nourrira
avec le reste dix Musulmans ou même plus, et c’est encore mieux. Le père doit
s’abstenir de manger de cette viande.
L’animal de la
‘aqîqah doit être selon l’avis le plus connu des ulémas, un mouton (de six ou
de sept mois), un chameau ( de cinq ans accomplis) ou une chèvre (d’un an
accompli). Il ne doit pas être castré et il faut que ses oreilles et ses cornes
soient intactes, qu’il n’ait pas une fracture qui atteigne la moelle (de l’os).
Il ne doit pas non plus être très maigre, ni aveugle, ni boiteux. Mais selon un
autre hadith attribué à l’Imam al-Sâdiq (p), la ‘aqîqah n’étant pas considérée
comme Sacrifice (que l’on accomplit lors du pèlerinage de la Mecque), il suffit
qu’il soit un mouton quelconque, peu importe comment il est : le but de la
‘aqîqah étant la viande de l’animal, il
est préférable de choisir une bête dont la viande ait le meilleur goût.
Toutefois il est recommandé, selon certains ulémas qu’on égorge un animal mâle
pour un garçon et femelle pour une fille. Mais selon de nombreux hadith il
vaudrait mieux que ce soit un mâle pour les deux sexes.
Il est sunna que
le père et surtout la mère du nouveau-né, (et même tous les membres de la
famille qui habitent dans la maison des parents) ne mangent pas de la viande de
la ‘aqîqah. Il est également très recommandé que la ‘aqîqah soit offerte en
aumône après être cuite et non crue . Et comme nous l’avons constaté dans un
hadith précédent de l’Imam al-Sâdiq (p), il faut s’abstenir d’offrir en aumône
le prix de la ‘aqîqah, si l’acquisition de l’animal prescrit s’avère difficile;
il faut déployer l’effort nécessaire pour le trouver.
Qaunt aux
personnes auxquelles la viande de la ‘aqîqah est destinée, il n’y a pas de
conditions spécifiques à cet effet. Mais il vaut mieux les choisir parmi les
gens pieux et les pauvres .
■ Quiconque désirerait voir en rêve un Prophète (P), un Imam (p), les
parents ou toute autre personne, qu’il récite la sourate al-Chams (chap. 91),
la sourate al-Layl (chap.
92), la sourate al-Qadr (chap. 97), la sourate al-Kâfirûn (chap. 109), la
sourate al-Ikhlâç (112), la sourate al-Falaq (chap.113) la sourate al-Nâs
(chap. 114), suivies de sourate al-Ikhlâç encore 100 fois, suivie de 100 fois
“Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammad-in” (O Allah prie sur Muhammad et sur les membres
de la Famille de Muhammad); après quoi qu’il se couche, en état d’ablution, sur
le côté droit .
■ Quiconque désire voir un mort dans le rêve qu’il récite le du‘â’ suivant lorsqu’il se met
au lit :
Allâhumma
Anta-l-Hayy-ul-lathî lâ yûçafu wa-l-îmânu yu‘rafu minhu, Minka badat-il-achyâ’u
wa ilayka ta‘ûdu, mâ aqbala minhâ kunta malja’ahu wa manjâhu wa mâ adbara minhâ
lam yakun lahu malja’un wa lâ manjâ Minka illâ Ilayka, fa-as’aluka bi-lâ ilâha
illâ Anta wa as’aluka bi-Bism-Illâh-ir-Rahmân-ir-Rahîm-i, wa bi-haqqi Habîbaka
Muhammadin çallâllâhu ‘alayhi wa Âlihi, Sayyid-il-Nabiyyîna, wa bi-haqqi
‘Aliyyin khayr-il-waçiyyîna wa bi-haqqi Fâtimata Sayyidati nisâ’-il-‘âlamîna,
wa bi-haqqi-l-Hasani wa-l-Husayni-l-lathayni ja‘altahumâ Sayyiday chabâbi
ahl-il-Jannati ‘alayhim ajma‘îna-s-salâmu, an tuçalliya ‘alâ Muhammadin wa Âle
Muhammad-in wa an turyanî mayyitî fî-l-hâl-il-latî huwa fîhâ.
اَللّهُمَّ
اَنْتَ
الْحَىُّ
الَّذى لايُوصَفُ
وَالاْيمانُ
يُعْرَفُ
مِنْهُ
مِنْكَ بَدَتِ
الاَْشْياءُ
وَ اِلَيْكَ
تَعُودُ فَما
اَقْبَلَ
مِنْها
كُنْتَ
مَلْجَاَهُ
وَ
مَنْجاهُ وَ
ما اَدْبَرَ
مِنْها لَمْ
يَكُنْ لَهُ
مَلْجَأٌ
وَلامَنْجامِنْكَ
اِلاّ
اِلَيْكَ
فَاَسْئَلُكَ
بِلا اِلهَ
اِلاّ اَنْتَ
وَ
اَسْئَلُكَ
بِبِسْمِ
اللهِ
الرَّحْمنِ
الرَّحيمِ وَ
بِحَقِّ
حبيبِكَ
مُحَمَّد
صَلَّى اللهُ
عَلَيْهِ وَ
آلِهِ
سَيِّدِ
النَّبِيّينَ
وَ بِحَقِّ عَلىّ
خَيْرِ
الْوَصِيّينَ
وَ بِحَقِّ
فاطِمَةَ
سَيِّدَةِ
نِسآءِ
الْعالَمينَ
وَ بِحَقِّ
الْحَسَنِ
وَالْحُسَيْنِ
اللَّذَيْنِ
جَعَلْتَهُما
سَيِّدَىْ
شَبابِ
اَهْلِ
الْجَنَّةِ
عَلَيْهِمْ
اَجْمَعينَ
السَّلامُ
اَنْ تُصَلِّىَ
عَلى
مُحَمَّد وَ
آلِ مُحَمَّد
وَ اَنْ
تُرِيَنى
مَيِّتى فِى
الْحالِ
الَّتى هُوَ
فيها
(O Allah, Tu es
le Vivant indescriptible et Celui de Qui on connaît la Foi. Les choses (les
événements) ont commencé à partir de Toi
et elles retourneront vers Toi : contre celles d’entre elles, qui viennent Tu
es son refuge et son sauveur, et contre celles d’entre elles, qui sont passées,
il n’avait face à Toi d’autre refuge et salut que Toi-Même. Aussi Te
demande-je, par (la formule de) «il n’y
a de Dieu que Toi» et par «au Nom d’Allah, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux»,
et par Ton Bien-aimé Muhammad – que la Prière d’Allah soit sur lui et sur sa
Famille -, le Maître des Prophètes, et par Ali, le meilleur des
héritiers-prédésignés, et par Fâtimah, la Maîtresse des femmes des mondes, et
par al-Hassan et al-Hussain que Tu as nommés Maîtres de la jeunesse des gens du
Paradis – que la paix soit sur eux tous – de prier sur Muhammad et sur la
Famille de Muhammad, et de me montrer mon (prochain) mort à l’état où il
est).
■ L’Imam al-Redhâ (p) rapporte qu’il vit son père dans le rêve lui dire de multiplier la
récitation de “Yâ Ra’ûfu, Yâ Rahîmu” (O
Clément ! O Très-Miséricordieux), lorsqu’il se trouve en difficulté .
■ Selon al-Kaf‘amî dans “Mafâtîh al-Ghayb” (Les Clés du Mystère), quiconque
écrit (ou affiche) la formule
“Bism-illâh” (Au Nom d’Allah) sur le
côté extérieur de sa porte, sera à l’abri de la mort, lors bien même, il est
mécréant (kâfir). Et on dit que si Allah n’a pas fait mourir rapidement
Pharaon, malgré sa prétention à la seigneurie, c’est parce qu’il avait écrit
“Bism-illâh” sur sa porte extérieure. A cet égard, Allah révéla à Moise qui
voulait la mort rapide de Pharaon : “Toi, tu regardes sa mécréance, mais Moi,
Je regarde ce qu’il a écrit sur sa porte”
* Selon l’Imam
Ali (p), quiconque récite n’importe quel verset coranique suivi de 7 fois la
mention “Yâ Allâh ! ” (O mon Dieu !),
pourrait alors arracher une roche, s’il prie contre elle.
■ Selon l’Imam al-Bâqir (p) : “Quiconque se réveille en portant à la main
droite une bague d’agate et
qu’il tourne celle-ci vers le creux de la main en la regardant avant d’avoir
posé son regard sur personne et en récitant la sourate al-Qadr, suivie de
l’invocation suivante :
“Âmantu billâhi
Wahdahu lâ charîka lahu wa kafartu bi-l-jibti wa-t-tâghûti wa âmantu bi-sirri
Âle Muhammadin wa ‘alâniyyatihim, wa dhâhirihim wa bâtinihim wa awwalihim wa
âkhirihim”
آمَنْتُ
بِاللهِ
وَحْدَهُ
لاشريكَ لَهُ
وَ كَفَرْتُ
بِالْجِبْتِ
وَالطّاغُوتِ
وَ آمَنْتُ
بِسِرِّ آلِ
مُحَمَّد وَ
عَلانِيَتِهِمْ
وَ
ظاهِرِهِمْ
وَ
باطِنِهِمْ
وَ اَوَّلِهِمْ
وَ آخِرِهِمْ
(Je crois en
Allah unique et sans associé, et je mécroie en les idoles et le Tâghût. Je
crois également en ce que les Membres de la Famille du Prophète gardent secret
ou manifestent, en leurs apparences et en leur intérieur, et en le premier et
le dernier d’entre eux) , Allah -Il est Puissant et Sublime- le protège durant
toute la journée contre tout ce qui descend du ciel et ce qui y monte, de tout
ce qui entre dans la terre et ce qui en sort, et il reste sous la protection
d’Allah jusqu’à la nuit.”
L’Imam al-Sâdiq
(p) apprit à Zurârah le du‘â’ suivant pour être récité lors de l’occultation de
l’Imam du Temps (‘aj) et des épreuves que subissent les Chiites (adeptes
d’Ahl-ul-Bayt):
“Allâhumma ‘arrifnî Nafsaka fa-Innaka in lam tu‘arrifnî Nafsaka lam a‘rif Nabiyyaka. Allâhumma ‘arrifnî Rasûlaka, fa-Innaka in lam tu‘arrifnî Rasûlaka lam a‘rif Hujjataka. Allâhumma ‘arrifnî Hujjataka fa-Innaka in lam tu‘arrifnî Hujjataka dhalaltu ‘an dînî”
اَللّهُمَّ
عَرِّفْني
نَفْسَكَ فَاِنَّكَ
اِنْ لَمْ
تُعَرِّفْني
نَفْسَكَ لَمْ
اَعْرِف
نَبِيَّكَ
اَللّهُمَّ
عَرِّفْني
رَسُولَكَ
فَاِنَّكَ
اِنْ لَمْ تُعَرِّفْني
رَسُولَكَ
لَمْ
اَعْرِفْ
حُجَّتَكَ
اَللّهُمَّ
عَرِّفْني
حُجَّتَكَ
فَاِنَّكَ
اِنْ لَمْ
تُعَرِّفْني حُجَّتَكَ
ضَلَلْتُ
عَنْ ديني
(O Allah !
Fais-moi connaître Toi-Même, car si Tu ne me fais pas connaître Toi-Même, je ne
connaîtrais pas Ton Prophète ! O Allah ! Fais-moi connaître Ton Messager, car
si Tu ne me fais pas connaître Ton Messager, je ne connaîtrais pas Ton Argument
(l’Imam al-Mahdi) ! O Allah! Fais-moi connaître Ton Argument, car si Tu ne me
fais pas connaître Ton Argument, je dévierais de ma Religion!)
L’Imam al-Sâdiq
(p) dit à l’un de ses compagnons: "Si tu veux rapporter un de nos hadith
que le Chaytân (satan) aurais fait oublier, pose ta main sur ton front et dis :
“çallâ-llâhu ‘alâ
Muhammadin wa Âle Muhammadin. Allâhumma
innî as’aluka Yâ Muthakkir-ul-khayri wa Fâ‘ilahu wa-l-Âmiru bihi, thakkirnî mâ
ansânîh-uch-chaytân-u” "
صَلَّىَ
اللهُ عَلى
مَحَمَّد وَ
آلِهِ اَللّهُمَّ
اِنّي
اَسْئَلُكَ
يا مُذَكِّرَ
الْخَيْرِ وَ
فاعِلَهُ
وَالآمِرَ
بِهِ ذَكِّرْني
ما
اَنْسانيهُ
الشَّيْطانُ
(Allah prie sur
Muhammad et sur les Membres de sa Famille. O mon Dieu, je te demande O Toi Qui
fais rappeller le bien, le fais et l’ordonnes, rappelle-moi ce que le Chaytân
m’a fait oublier.
■ Quiconque voudrait renforcer sa mémoire, qu’il utilise le miswâk, qu’il fasse le jeûne, qu’il lise le
Coran et notamment Âyat al-kursî , et qu’il s’habitue à manger les raisins secs
à jeun, (notamment 21 grains de raisin rouge), car ceci (le raisin sec) est
très utile pour la compréhension, l’esprit et la mémorisation. De même le miel, les lentilles, les sucreries
aident à la mémorisation. On doit également éviter les choses qui favorisent
l’oubli, à savoir, les pommes aigres, le fromage, uriner dans une eau
stagnante, lire les transcriptions des pierres tombales (les dalles des
tombes), marcher entre deux femmes, jeter un pou vivant par terre, laisser pousser
ses ongles, abandonner la sieste, s’adonner aux péchés, se soucier beaucoup des
affaires de ce bas-monde, regarder un crucifié, passer entre une procession de
chameaux .
Muhammad Ibn
Sulaymân al-Daylami, cité par al-Tûsî, rapporte : «J’ai dit à l’Imam al-Sâdiq
(p) un jour : “Tes Chiites disent que la foi est de deux sortes : l’une est
fixe et stable, l’autre déposé et
éphémère. Apprends-moi donc un du‘â’ par
lequel je parferais ma foi, pour qu’elle ne me quitte plus, lorsque je l’aurai
lu”. L’Imam (p) m’a recommandé alors de lire le du‘â’ suivant après chaque
prière obligatoire» :
“Radhaytu billâhî
Rabban wa bi-Muhammadin çallâ-llâhu ‘alayhi wa âlihi nabiyyan, wa bi-l-Islâmi
Dînan, wa bi-l-Qur’âni Kitâban wa bi-l-K‘abati qiblatan, wa bi-‘Aliyyin
waliyyan wa Imâman, wa bi-l-Hasani wa-l-Husayni wa ‘Aliyy-Ibn-il-Husayn-i wa
Muhammad-ibni ‘Aliyyin wa Ja‘far-ibni Muhammad-in wa Mûsâ-bni Ja‘far-in wa
‘Aliyy-ibni Mûsâ wa Muhammad-ibni ‘Aliyy-in wa ‘Aliyy-ibni Muhammad,
wa-l-Hasan-ibni ‘Aliyyin wa-l-Hujjat-ibni-l-Hasan-i çalawât-ullâhi ‘alayhim
A’immatan ! Allâhumma innî radhaytu bihim A’immatan, fa-r-dhanî lahum, Innaka
‘Alâ kulli chay’in qadîr-un”.
رَضيتُ
بِاللهِ
رَبّاً
وَبِمُحَمَّد
صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ
وآلِهِ
نَبِيّاً
وَبِالاِسْلامِ
ديناً
وَبِالْقُرآنِ
كِتاباً
وَبِالْكَعْبَةِ
قِبْلَةً
وَبِعَلِيٍّ
وَلِيّاً وَاِماماً
وَبِالْحَسَنِ
وَالْحُسَيْنِ
وَعَلِيِّ
بْنِ
الْحُسَيْنِ
وَمُحَمَّدَ
بْنِ عَلِىٍّ
وَجَعْفَرِ
بْنَ
مُحَمَّد
وَمُوسى بْنِ
جَعْفَر
وَعَلِيِّ
بْنِ مُوسى
وَمُحَمَّدَ
بْنِ عَليٍّ
وَعَليِّ
بْنِ
مُحَمَّد
وَالْحَسَنِ
بْنِ عَلِيٍّ
وَالْحُجَّةِ
بْنِ
الْحَسَنِ
صَلَواتُ
اللهِ
عَلَيْهِمْ
اَئمَّةً،
اَللّـهُمَّ
اِنّي رَضيتُ
بِهِمْ
اَئِمَّةً
فَارْضَني
لَهُمْ
اِنَّكَ عَلى
كُلِّ شَيء
قَديرٌ.
(J’ai agréé Allah
comme Seigneur, Muhammad -que la Prière d’Allah soit sur lui et sur sa Famille-
comme Prophète , l’Islam comme Religion, le Coran comme Livre, la Ka‘bah comme
Direction (Qiblah), Ali comme Maître obéi (waliyy) et Imam, al-Hassan et
al-Hussain, Ali fils de Hussain, Muhammad fils de Ali, Ja‘far fils de Muhammad,
Mûssâ fils de Ja‘far, Ali fils de Mûssâ, Muhammad fils de Ali, Ali fils de
Muhammad, al-Hassan fils de Ali, et l’Argument fils d’al-Hassan, que la prière
d’Allah soit sur eux tous, comme Imams. O mon Dieu ! Je les ai agréés comme
Imams, fais-les donc m’agréer, Tu as certes Pouvoir sur toute chose”
■ Quiconque recite les cinq versets suivants 11 fois par jour, Allah dissipera tôt ou tard tous ses
soucis de ce monde et du monde futur. Il est dit que ces versets contiennent le
Nom d’Allah l’Immense (Ism-Allâh al-A‘dham) Lequel commence par le mot Allah et
se termine par le mot Lui (Huwa). Ces
deux mots ont la particularité de ne comporter aucune lettre sumontée de points (nuqtah, nuqât),
contrairement à la majorité des lettres arabes, et de ne changer jamais de forme quelle que soit
leur place grammaticale dans la phrase. On les trouve ensemble dans cinq
versets de cinq sourates coraniques ci-après :
1- Sourate
al-Baqarah (Chapitre 2), le Verset d’al-Kursî (Âyat al-Kursî) versets
255-257… (voir p. 145)
اَللهُ لا
اِلـهَ إلاّ
هُوَ
الْحَيُّ
القَيُّومُ
.......إلى آخر آية
الكرسي
2- Sourate Âle
‘Imrân (Chap. 3), verset 3
Allâhu lâ Ilâha
illâ Huwa-l-Hayy-ul-Qayyûm-u, nazzala alayk-al-Kitâba
bi-l-Haqqi muçaddiqan lima bayna yadayhi
wa anzala-t-Tawrâta wa-l-Injîla min qablu hudan li-n-nâsi wa
anzal-al-Furqân-a
(Il a fait
descendre sur toi le Livre en toute vérité, confirmant ce qui était écrit avant
lui. Il avait fait descendre la Tora et l’Evangile.)
اَللهُ لا
اِلـهَ إلاّ
هُوَ الحَيُّ
القَيُّومُ
نَزَّلَ
عَلَيْكَ
الْكِتَابَ
بِالْحَقِّ
مُصَدِّقاً
لِما بَيْنَ
يَدَيْهِ واَنْزَلَ
التَّوْراةَ
وَالاِْنْجيلَ
مِنْ قَبْلُ
هُدىً
لِلنّاسِ
وَاَنْزَلَ
الْفُرْقانَ
3- Sourate
al-Nisâ’ (chap. 4) verset 87
Allâhu lâ Ilâha
illâ Huwa la-yajma‘annakum ilâ Yawmi-l-Qiyâmati lâ rayba fîhi wa man açdaqa
min-Allâhi Hadîthan
(Allah ! Il n’y a
de Dieu que Lui ! Il vous rassemblera certainement le Jour de la Résurrection;
aucun doute là-dessus. Et qui serait donc plus véridique qu’Allah en parole ?)
اَللهُ لا
اِلـهَ إلاّ
هُوَ
لَيَجْمَعَنَّكُمْ
اِلى يَوْمِ
الْقِيامَةِ
لا رَيْبَ فيهِ
وَمَنْ
اَصْدَقُ
مِنَ اللهِ
حَديثاً
4- Sourate Tâhâ
(chap.20 ) verset 8
Allâhu lâ Ilâha
illâ Huwa lahu-l-Asmâ’-il-Husnâ
( Allah, il n’y a
de Dieu que Lui ! Les plus beaux Noms Lui appartiennent !)
اَللهُ لا
اِلـهَ إلاّ
هُوَ لَهُ
الاَْسْماءُ
الْحُسْنى
5-Sourate
al-Taghâbun (Chap.64 ) verset 13
Allâhu lâ Ilâha
illâ Huwa wa ‘alâ-llâhi fa-l-yatawakkal-il-mu’minûn-a
(Allâh, il n’y a
de Dieu que Lui. Que les croyants se confient donc à Allah ! )
اَللهُ
لا اِلـهَ
إلاّ هُوَ
وَعَلَى
اللهِ فَلْيَتَوَكَّلِ
الْمُؤْمِنُونَ.
■ « Invoque Allah
dans ton souci lorsque tu es soucieux, dans ta langue lorsque tu juges
et dans ta main lorsque tu partages » .
■ « Il n’y a pas un Musulman qui dise Lâ Ilâha illâ-Allâh (Il n’y a de dieu
qu’Allah) (لا
اِلهَ اِلاَّ
اللهُ ) à haute voix, sans que, à
peine qu’il termine, ses péchés ne tombent et se dispersent comme tombent les
feuilles d’un arbre. »
■ « Celui qui invoque Allah par rapport à ceux qui omettent de le faire est
pareil à un combattant parmi les fuyards (dans le champ d’honneur). Or la demeure finale de ce dernier est le
Paradis » .
■ « La différence entre une maison dans laquelle
Allah est invoqué et une
autre où cette invocation manque est la même différence entre un vivant et un
mort. »
■ « Si vous passez par les “Jardins du Paradis”
(Riyâdh al-Jannah), pâturez-y ». (On
demanda alors au Prophète : «Mais qu’est-ce que “les Jardins du Paradis” ? ». Il (P) répondit: «Ce sont les cercles
d’invocation d’Allah».
■ « Répétez autant que possible la formule “Lâ
Ilâha Illâ-llâh” (il n’y a de dieu qu’Allah), ainsi que la formule de
l’istighfâr (Astaghfir-ullâha wa atûbu ilayh-i) = (Je demande Pardon à Allah et je me repens auprès
de Lui) » اَسْتَغْفِرُ
اللَّه وَ
اَتوبُ
اِليهِ .
■ « Répétez autant que possible la formule: Lâ
Hawla wa lâ quwwata illâ billâh-i (il
n’y a pas de puissance ni de force en dehors d’Allah ), car elle conjure quatre-vingt-dix-neuf maux dont le moins grave
est le souci » .
■ « Quiconque répète la formule Lâ
ilâha illâ-llâh (il n’y a de dieu qu’Allah)
sincèrement et du fond du cœur sera le plus heureux de mon intercession
(auprès d’Allah) en sa faveur ».
■ « La meilleure des
paroles est: « Subhânallâh-i wal-hamdu lillâh-i wa lâ ilâha illâllahu wallâhu
akbar » سُبْحانَ
اللهِ
وَالْحَمْدُ
للهِِ وَلا اِلهَ
اِلاَّ اللهُ
وَاللهُ
اَكْبَرُ (Gloire à Allah et
louanges à Allah, et il n’y a de dieu qu’Allah, et Allah est le plus Grand) ».
■ « Multipliez les Invocations d’Allah dans toutes
les circonstances, car il n’y pas d’acte plus aimé d’Allah - Le Très-Haut - et
plus salutaire pour Son serviteur dans la vie d’ici-bas et dans l’Au-delà que
l’invocation d’Allah ».
■ « Si vous passez par les
“Jardins du Paradis” (Riyâdh al-Jannah), pâturez-y. On demanda alors au Prophète : “Mais
qu’est-ce que “les Jardins du Paradis ? ”.
Il répondit: “Ce sont les cercles d’invocation d’Allah”».
■ « Répétez autant que possible la
formule “Lâ Ilâha
Illâ-llâh” (il n’y a de dieu qu’Allah),
ainsi que la formule de l’istighfâr (Astaghfir-ullâha Rabbî wa atûbu ilayh-i) اَسْتَغْفِرُ
اللهَ رَبّى
وَاَتُوبُ
اِلَيْهِ = (Je demande Pardon
à Allah, mon Seigneur et je me repens auprès de Lui) ».
■ « Répétez autant que possible la formule: “Lâ Hawla wa lâ quwwata illâ
billâh-i” لا
حَوْلَ وَلا
قُوَّةَ
اِلأّ
بِاللَّه (il n’y a pas de
puissance ni de force en dehors d’Allah ), car elle conjure
quatre-vingt-dix-neuf maux dont le moins
grave est le souci. »
■ « Quiconque répète la formule “Lâ
ilâha illâ-llâh” (il n’y a de dieu qu’Allah)
(لا
اِلهَ اِلاَّ
اللهُ ) sincèrement et du fond du
cœur sera le plus heureux de mon intercession (auprès d’Allah) en sa faveur. »
■ « La meilleure des paroles est: “Subhânallâh-i wal-hamdu lillâh-i wa lâ
ilâha illâllahu wallâhu akbar” (Gloire à Allah et louanges à Allah, et il n’y a
de dieu qu’Allah, et Allah est le plus Grand).
■ « Multipliez les Invocations
d’Allah dans toutes les circonstances, car il n’y pas d’acte plus aimé d’Allah - Le Très-Haut - et plus
salutaire pour Son serviteur dans la vie d’ici-bas et dans l’Au-delà que
l’invocation d’Allah. »
■ « Quiconque a les quatre qualités
suivantes, Allah l’inscrit parmi les gens du Paradis: 1- si le slogan de son immunité est l’attestation de foi: “Lâ
ilâha illallâh” (لا اِلهَ
اِلاَّ اللهُ
) (il n’y de dieu qu’Allah); 2- lorsqu’il reçoit un bienfait d’Allah, il dit:
“Alhamdu lillâh” (الحَمْدُ
للَّهِ ) (louanges à
Allah); 3- lorsqu’il commet un péché, il dit: “Astagh-firullâh” (Je demande
pardon à Allah) اَسْتَغْفِرُ
اللهَ رَبّى
وَاَتُوبُ
اِلَيْهِ ; 4-
et lorsqu’il lui arrive un malheur, il dit: “Innâ lillâhi wa innâ ilayhi
râji‘ûn” (اِنّا
لِلّهِ وَ
اِنّا
اِلَيْهِ
راجِعُونَ
) (Nous appartenons à Allah et nous retournerons à Lui). »
■ « A toute maladie un remède, celle
des péchés est l’istigh-fâr (dire: Astaghfir-ullâh Rabbî wa atûbu ilayhi = je
demande pardon à Allah, mon Seigneur, et je me repens auprès de Lui). »
■ « Lorsque quelqu’un récite la formule: “Louanges à Allah pour tous Ses Bienfaits qui
méritent les louanges: ceux que nous connaissons et ceux que nous ignorons.
Louanges à Allah dans tous les cas, louanges qui soient à la hauteur de tous
Ses Bienfaits et une reconnaissance du plus qu’IL m’a accordé à moi et à toute
Sa créature”, Allah - qu’IL soit Béni et Exalté - dit alors: “Mon serviteur a
exagéré (les louanges) pour obtenir Ma satisfaction. Aussi l’informe-Je qu’il
sera satisfait au Paradis”».
■ « Il n’y a pas de parole plus aimée
d’Allah - IL est Puissant et
Exalté - que la formule “Lâ ilâha illallâh” (لا
اِلهَ اِلاَّ
اللهُ) (il n’y a de Dieu
qu’Allah). »
■ « Dictez à vos mourants la formule “Lâ ilâha illallâh” (لا
اِلهَ اِلاَّ
اللهُ), car celle-ci détruit les
péchés (...). Elle est une sécurité pour
le Croyant dans sa vie, lors de sa mort et à sa résurrection. »
■ « Quiconque dit sincèrement “Lâ ilâha illallâh”,
entrera au Paradis et sa sincérité le préserve de tout ce qu’Allah - IL est Puissant et Exalté - a interdit. »
■ « Je n’ai jamais dit ni personne avant moi n’a
jamais dit une formule meilleure que “Lâ ilâha illallâh.” »
■ « Chaque fois qu’un croyant récite la formule
“Lâ ilâha illallâh” une partie des péchés inscrits dans son registre est effacée et ce jusqu’à ce
qu’ils y soient remplacés par autant de bons actes. »
■ « Quiconque sort tôt le matin de sa
maison en prononçant la formule “Bism-illâh wa lâ hawla walâ quwwata illâ
billâh, tawakkaltu ‘alâllâh” بِسْمِ
اللَّه وَ لا
حَوْلَ وَلا
قُوَّةَ
اِلاّ
بِاللَّه
تَوَكَّلْتُ
عَلى اللَّه
(Au Nom d’Allah et il n’y a pas de force ni de pouvoir en dehors d’Allah, je me
suis confié à Allah), les deux Anges (qui escortent tout croyant) disent: «Tu
es satisfait, protégé et guidé», et Satan dit alors: «Que faire contre un
serviteur satisfait, protégé et guidé!».
Les Mérites de la
lecture du Coran d’après le Prophète (P), lequel dit :
■ « Les
nobles de ma Communauté sont les mémorisateurs du Coran et ceux qui veillent la
nuit pour accomplir des actes d’adoration. »
■ « Les plus riches des gens sont les
mémorisateurs du Coran. »
■ « Lisez le Coran, car Allah ne
torturera pas un cœur qui
aura contenu le Coran. »
■ « Le meilleur d’entre vous est
celui qui apprend le Coran et l’enseigne. »
■ « Illuminez vos maisons par la lecture du Coran,
et ne les transformez pas en tombes comme l’ont fait les Juifs et les Chrétiens
qui accomplissaient leurs
prières dans les églises et les synagogues en désertant leurs foyers, car plus
on lit le Coran dans une maison, plus les bienfaits y augmentent, ses habitants
vivent dans la largesse et sa lumière s’étend aux gens du Ciel tout comme les
étoiles du Ciel apportent de l’éclairage aux gens de la Terre. »
■ « Quiconque apprend le Coran sans
suivre ses enseignements, préférant l’amour et la parure de la vie d’ici-bas,
appellera la Colère d’Allah et sera classé dans le rang des Juifs et des
Chrétiens qui rejettent le
Livre de Dieu derrière leurs dos. »
■ « Quiconque lit le Coran pour se faire une bonne
réputation et rechercher un intérêt mondain, rencontrera Allah, le Jour de la
Résurrection, avec un visage osseux et complètement décharné. On lui mettra le Coran dans le dos et on le jettera en Enfer avec les autres. »
■ « Quiconque lit le Coran sans se
conformer à ses enseignements, sera amené aveugle le Jour du Jugement. Il s’exclamera alors: “O mon Seigneur! Pourquoi m’as-Tu amené aveugle alors que j’étais voyant? ” Allah lui répondra: “De même que tu as oublié
Nos signes qui t’étaient parvenus, de même tu es oublié aujourd’hui”. Et Allah ordonnera qu’on le conduise en
Enfer. »
■ « Quiconque lit le Coran pour la
Face d’Allah et pour approfondir
les enseignements de la Religion, aura une récompense spirituelle égale à celle
accordée à l’ensemble des Anges, des Prophètes et des Envoyés. »
■ « Quiconque apprend le Coran par hypocrisie,
pour acquérir une réputation et dans l’intention d’imiter les gens insensés, de rivaliser avec les ulémas
et d’en tirer un gain mondain, Allah éparpillera ses os le Jour du Jugement où
personne ne sera torturé que lui en Enfer, et où il y subira toutes sortes de
supplices, à force de s’être attiré le Courroux et la Colère d’Allah. »
■ « Quiconque apprend le Coran, se
montre humble (dans sa connaissance) et se met à l’enseigner aux serviteurs
d’Allah, ne recherchant par là que la satisfaction d’Allah, aucune récompense
décernée dans le Paradis ne sera meilleure que la sienne, ni aucun rang n’y sera supérieur au
sien (...) »
■ « Lorsque l’un de vous désire parler à son
Seigneur, qu’il lise Le Coran. »
■ « La supériorité du Coran (la Parole d’Allah) sur toutes les autres
paroles, est égale à la supériorité d’Allah sur Sa créature. »
■ « Quiconque veut apprendre la
Science des premiers et des derniers, qu’il lise le Coran. »
■ « Quiconque aurait reçu d’Allah le
Coran et pense que quelqu’un d’autre aurait reçu quelque chose de mieux, aura
vu le petit grand et le grand
petit. »
■ «“Certes, ces cœurs se rouillent
comme le fer”. On demanda alors au Prophète (P) : “Comment les dérouiller, o
Messager d’Allah?”. “Par la récitation
mélodique du Coran”, répondit-il. »
■ « Quiconque éprouve le désir ardent d’Allah, qu’il écoute réciter la Parole d’Allah. »
■ « Illuminez vos foyers par la
récitation du Coran et ne les laissez pas se transformer en tombes, car si on
récite beaucoup le Coran dans un foyer, les bienfaits y augmentent, ses
occupants seront réjouis et il éclaire les gens du Ciel tout comme les étoiles dans le Ciel apportent de
l’éclairage aux habitants de la terre. »
■ « Quiconque récite le Coran pour
plaire à Allah et pour être versé dans la Religion, aura une récompense égale à
celle accordée aux Anges, aux
Prophètes et aux Envoyés. »
■ « Allah exaucera les vœux de celui
qui commence et termine la lecture du Coran. »
■ « Allah - IL est Puissant et
Très-Haut - a trois choses dont le caractère sacré est incomparable: 1- Son
Livre, lequel est Sa Lumière
et Sagesse, 2- Sa Maison (la Ka‘bah) qu’IL a désignée comme qiblah (direction
de la Prière) pour les gens ; et IL n’acceptera de personne qu’il tourne vers
toute autre direction, 3- la Famille de votre Prophète. »
■ « Je vous laisse les Deux Poids (Al-Thaqalayn): Le Livre d’Allah et ma
Progéniture (‘itratî), les gens de ma Maison (Ahl-ul-Bayt), lesquels (les Deux
Poids) ne se sépareront jusqu’à ce qu’ils me rejoignent auprès du Bassin. »
■ « Les meilleurs d’entre vous sont
ceux qui apprennent le Coran
et l’enseignent. »
■ « Les épreuves de l’Au-delà seront épargnées au “récitateur” du Coran. »
■ « Quiconque élit le Coran comme
parole et la mosquée comme habitation, Allah lui construira une maison au
Paradis. »
■ « Si vous aspirez à vivre heureux, à mourir en martyrs, à être sauvés le
Jour du Soupir (le Jour de la Résurrection), à vous réfugier dans l’ombre le
Jour de la chaleur infernale et à avoir la guidance le Jour de l’égarement,
étudiez le Coran, car il est la Parole du Miséricordieux, un refuge sûr contre
le Diable et un poids qui pèse sur la Balance (des bons actes). »
■ « Quiconque aura bénéficié de
l’occasion qu’Allah lui offre d’apprendre le Coran par cœur et croirait
cependant que quelqu’un d’autre aurait bénéficié d’une meilleure faveur que lui, aura méprisé le meilleur
Bienfait. »
■ « Le mot le plus véridique, l’exhortation
la plus éloquente et le meilleur récit, c’est le Coran. »
■ « Le Coran est une richesse avec
laquelle on est à l’abri de tout besoin et sans laquelle il n’y a point de richesse. »
■ « Le Coran, c’est le Remède. »
■ « On dira à l’homme à Coran (au lecteur assidu du Coran) : Lis et monte,
récite comme tu récitais dans le bas-monde, ta position sera au niveau du
dernier verset que tu as lu (plus on lit le Coran plus haute sera la position
spirituelle qu’on atteindra auprès d’Allah). »
■ « Quiconque lit le Coran avant la puberté, aura
acquis la sagesse à son enfance. »
■ Quiconque dont l’intérieur ne porte
pas de traces du Coran, est pareil à une maison en ruine.
■ « L’élite de ma Communauté, ce sont les
mémorisateurs du Coran et les
prieurs de nuit (les gens qui passent la nuit en priant). »
■ « Il n’y a pas un œil qui pleure sous l’effet de
la lecture du Coran sans briller de réjouissance le Jour du Jugement. »
■ « Quiconque lit dix versets
coraniques au cours d’une
nuit ne sera pas inscrit au nombre des Insouciants, et quiconque en lit
cinquante, sera inscrit parmi les Invocateurs (d’Allah), et quiconque en lit
cent, sera inscrit au nombre des Obéissants, et quiconque en lit deux cents,
sera inscrit parmi les Humbles, et quiconque en lit trois cents sera inscrit
parmi les Gagnants, et quiconque en lit cinq cents, sera inscrit parmi les
Mujtahid, et quiconque en lit mille, on lui inscrira un quintal de
bienfaisance, un quintal étant quinze mille mithqâl d’or et chaque mithqâl est
l’équivalent de vingt-quatre qîrât (graine = mesure de poids) dont le plus
petit est aussi grand que la montagne d’Ohod et le plus grand est aussi grand
que la distance entre le ciel et la terre. »
La Prière de la
Nuit d’après le Prophète (P) qui dit :
■ « Lorsque le serviteur s’arrache à
sa couche douillette, les yeux lourds de sommeil, pour satisfaire son Seigneur
par l’accomplissement de la Prière de la Nuit, Allah s’enorgueillit devant les
Anges en leur disant: “Ne voyez-vous pas Mon serviteur comment il est sorti de sa douce
couche pour accomplir une Prière que Je ne lui ai pas rendue obligatoire.
Attestez donc que Je lui ai pardonné”».
* Selon l’Imam
Ja‘far al-Sadiq (p), le Messager d’Allah (P) demanda un jour à l’Archange
Gabriel: «Conseille-moi!». Gabriel lui dit alors : «O Mohammad! Vis autant que tu voudras, mais tu restes
mortel inévitablement, aime tout ce que tu voudras, mais tu seras obligé de
t’en séparer un jour inéluctablement, fais tout ce que tu voudras, tu le
rencontreras forcément (tu en cueilleras les conséquences). Et sache que
l’honneur du croyant, c’est sa Prière de la Nuit, et que sa puissance, c’est
son abstention de porter atteinte à l’honneur des gens».
■ « Quiconque meurt sans avoir fait son testament
sera mort en jâhilite (obscurantiste, anteislamique). »
■ « Il ne faudrait pas qu’un Musulman dorme une
nuit sans avoir son testament sous l’oreiller. »
بِسْمِ
اِللهِ
الرَّحْمنِ
الرَّحيم
اللَّهُ لاَ
إِلَهَ
إِلاَّ هُوَ
الْحَيُّ الْقَيُّومُ
لاَ
تَأْخُذُهُ
سِنَةٌ وَلاَ
نَوْمٌ لَهُ
مَا فِي
السَّمَاوَاتِ
وَمَا فِي
الأَرْضِ
مَنْ ذَا
الَّذِي
يَشْفَعُ
عِنْدَهُ
إِلاَّ
بِإِذْنِهِ
يَعْلَمُ مَا
بَيْنَ
أَيْدِيهِمْ
وَمَا
خَلْفَهُمْ
وَلاَ
يُحِيطُونَ
بِشَيْءٍ
مِنْ
عِلْمِهِ
إِلاَّ بِمَا
شَاءَ وَسِعَ
كُرْسِيُّهُ
السَّمَاوَاتِ
وَالأَرْضَ وَلاَ
يَئُودُهُ
حِفْظُهُمَا
وَهُوَ الْعَلِيُّ
الْعَظِيمُ
.لاَ
إِكْرَاهَ
فِي الدِّينِ
قَدْ
تَبَيَّنَ
الرُّشْدُ
مِنْ الغَيِّ
فَمَنْ
يَكْفُرْ
بِالطَّاغُوتِ
وَيُؤْمِنْ
بِاللَّهِ فَقَدْ
اسْتَمْسَكَ
بِالْعُرْوَةِ
الْوُثْقَى
لاَ
انفِصَامَ
لَهَا
وَاللَّهُ
سَمِيعٌ
عَلِيمٌ
.اللَّهُ
وَلِيُّ
الَّذِينَ
آمَنُوا
يُخْرِجُهُمْ
مِنْ
الظُّلُمَاتِ
إِلَى
النُّورِ
وَالَّذِينَ
كَفَرُوا
أَوْلِيَاؤُهُمْ
الطَّاغُوتُ
يُخْرِجُونَهُمْ
مِنْ
النُّورِ
إِلَى الظُّلُمَاتِ
أُوْلَئِكَ
أَصْحَابُ
النَّارِ
هُمْ فِيهَا
خَالِدُونَ.
Bism-illâh-ir-Rahmân-ir-Rahîm
Allâhu lâ ilâha illâ huw-al-Hayy-ul-Qayyûm-u lâ ta’akhuthuhu sinatun wa lâ nawm, lahu mâ fî-s-samâwâti wa ma fî-l-ardhi man thâ-l-lathî yachfa`u `indahu illâ bi-ithnihi, ya`lamu mâ bayna aydîhim wa mâ khalfahum wa lâ yuhîtûna bi-chay’in min `ilmihi illâ bi-mâ châ’a, wasi`a kursiyyuhu-s-samâwâti wa-l-ardha wa lâ ya’ûduhu hif-dhuhumâ wa-huwa-l-`Aliyy-ul-`Adhîm-u. Lâ ikrâha fî-d-dîn-i qad tabayyan-ar-ruch-du min al-ghayyi faman yakfur bi-t-tâghûti wa yu’min billâhi faqad istamsaka bi-l-`urwati-l-wuthqâ lâ-n-fiçâma lahâ wallâhu samî`un `alîm. Allâhu waliyy-ul-lathîna âmanu yukhrijuhum min-adh-dhulumâti ilâ-n-nûri wa-l-lathîna kafaru awliyâ’uhum ut-tâghûtu yukhrijûnahum min-an-nûri ilâ-dh-dhulumâti ula’ika açhâb-un-nâri hum fîhâ khâlidûn
Au Nom d’Allah,
le
Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux
Allah! Point de
Dieu que Lui, le Vivant, le Sustentateur. Ni somnolence ni sommeil n’ont de
prise sur Lui. Lui appartient ce qui se trouve dans les cieux et sur la terre.
Qui peut intercéder auprès de Lui sans Sa permission? Il sait ce qu’ils ont
devant eux et derrière eux, alors qu’ils ne cernent de Sa Science que ce qu’Il
veut. Son Trône comprend les cieux et la
terre, dont le maintient ne Lui est pas une charge : Il est le Très-Haut,
l’Immense. Pas de contrainte en religion, car la rectitude s’est bien
distinguée de l’errance. Celui donc qui reniera le Tâghût et croira en Allah,
aura saisi l’anse la plus solide et snas
fêlure; Allah est Celui qui entend et qui sait tout. Allah est le Maître des
croyants : Il les fait sortir des ténèbres vers la lumière. Quant à ceux qui
mécroient, leurs maîtres sont les Tâghûts : ceux-ci les font sortir de la
lumière vers les ténèbres : ils sont les compagnons du Feu; ils y demeureront
éternellement.
ا |
A |
|
|
1 |
اللّه |
Allah |
Dieu |
2 |
الاحد |
Al-Ahad |
Le Un |
3 |
الاوَْل |
Al-Awwal |
Le Premier |
4 |
الآخر |
Al-Âkhir |
Le Dernier |
5 |
الاَكْرَم |
Al-Akramu |
Le Gracieux |
|
ع |
‘A |
|
6 |
العدل |
‘Adl |
Le Juste, le Subtil |
7 |
العفو |
‘Afuww |
L’Indulgent |
8 |
العلي |
‘Aliyy |
Le Très-Haut |
9 |
العَليم |
‘Alîm |
Connaissant; Très-Savant |
10 |
العظيم |
‘Adhîm |
L’Inaccessible; l’Immense |
11 |
العزيز |
‘Azîz |
Tout-Puissant |
|
ب |
B |
|
12 |
البَديع |
Badî‘ |
Celui qui est au commencement de
tout |
13 |
الباعث |
Bâ‘ith |
Le Revivificateur, le Résurrecteur |
14 |
الباريء |
Bâri’ |
Celui qui donne un commencement à
toute chose |
15 |
البر |
Barr |
Celui qui opère dans les coeurs la
piété |
16 |
الباقي |
Bâqî |
L’Éternel |
17 |
البصير |
Baçîr |
Le Voyant |
18 |
الباسِط |
Bâsît |
Celui qui ouvre les cœurs |
19 |
الباطِن |
Bâtin |
Le Caché |
|
ش |
Ch |
|
20 |
الشهيد |
Chahîd |
Le Témoin |
21 |
شَكور |
Chakûr |
Le Reconnaissant |
|
د |
D |
|
22 |
الدَّيَّان |
Dayyân |
Le Récompensateur |
|
ظ |
Dh |
|
23 |
الظَّاهِر |
Dhâhir |
Le Manifesté |
|
ف |
F |
|
24 |
فتَّاح |
Fattâh |
Victorieux |
|
غ |
Gh |
|
25 |
غَفّار |
Ghaffâr |
Pardonneur |
26 |
الغَفور |
Ghafûr |
Celui qui pardonne |
27 |
الغَني |
Ghaniyy |
Le Suffisant à Lui-Même |
|
ه |
H |
|
28 |
الهادي |
Hâdî |
Le Guide |
|
ح |
H |
|
29 |
الحافظ |
Hafîdh |
Le Gardien |
30 |
الحَكَم |
Hakam |
Le Juge |
31 |
الحَكيم |
Hakîm |
Le Sage |
32 |
الحَليم |
Halîm |
Celui qui est plein de mansuétude;
longanime |
33 |
الحَميد |
Hamîd |
Le Digne de louanges |
34 |
الحَق |
Haqq |
La Vérité |
35 |
الحَسيب |
Hasîb |
Celui qui tient compte de tout |
36 |
الحَيّ |
Hayy |
Le Vivant |
|
ج |
J |
|
37 |
الجَبّار |
Jabbâr |
Le Très-Fort |
38 |
الجَليل |
Jalîl |
Majestueux |
39 |
الجامع |
Jâmi‘ |
Celui qui rassemble |
40 |
الجَواد |
Jawâd |
Généreux |
|
ك |
K |
|
41 |
الكَبير |
Kabîr |
Le Grand |
42 |
الكاشِف |
Kâchifu |
Celui qui découvre, qui soulage |
43 |
الكَريم |
Karîm |
Le Généreux |
44 |
الكافي |
Kâfî |
Le Capable |
|
خ |
KH |
|
45 |
الخبير |
Khabîr |
L’Informé |
46 |
الخافض |
Khâfidh |
Celui qui abaisse |
47 |
|
Khâliç |
Le Pur |
48 |
الخالِق |
Khâliq |
Le Créateur |
|
ل |
L |
|
49 |
اللطيف |
Latîf |
Le Subtil |
|
م |
M |
|
50 |
المَجيد |
Majîd |
Le Glorieux |
51 |
الماجِد |
Mâjid |
Le Glorifié |
52 |
المَلِك |
Malik |
Le Roi, le Souverain |
53 |
مالِكُ المُلك |
Mâlik al-Mulk |
Le Maître du Royaume |
54 |
المانِع |
Mâni‘ |
Le Défenseur |
55 |
المَتين |
Matîn |
L’Inébranlable |
56 |
مُؤَخِّر |
Mu’akh-khir |
Celui qui éloigne |
57 |
المُبْدىء |
Mubdi’ |
Le Prévenant |
58 |
المُبين |
Mubîn |
L’Evident |
59 |
المُذِللّ |
Muthallil |
Celui qui enlève les obstacles |
60 |
المُذِلُّ |
Muthil |
Celui qui humilie (les hautains) |
61 |
المُغْني |
Mughnî |
Celui qui enrichi |
62 |
المُهَيْمِن |
Muhaymin |
Vigilant, le Protecteur |
63 |
المُحْصي |
Muhçî |
L’Omniscient |
64 |
المُحيط |
Muhît |
Celui qui entoure toute chose |
65 |
المُحْيي |
Muhyî |
Le Créateur de la vie |
66 |
المُعيد |
Mu‘îd |
Celui qui ressuscitera ses
créatures |
67 |
المُعِزّ |
Mu‘izz |
Celui qui donne la dignité |
68 |
المُجيب |
Mujîb |
Celui qui exauce |
69 |
المُؤمِن |
Mu’min |
Celui qui témoigne de sa Propre
Véridicité |
70 |
المُميت |
Mumît |
Le Créateur de la mort |
71 |
المُنْتَقِم |
Muntaqim |
Le Justicier |
72 |
المُقيت |
Muqît |
Le Nourricier |
73 |
المُقتَدِر |
Muqtadir |
Le Tout-Puissant |
74 |
المُقَدِّم |
Muqaddim |
Celui qui approche |
75 |
المُقْسِط |
Muqsit |
L’Equitable |
76 |
المُصَوِّر |
Muçawwir |
Celui qui façonne |
77 |
المُتَعالي |
Muta‘âlî |
Le Sublime, le Plus-Haut |
78 |
المُتَكَبِّر |
Mutakabbir |
Le Superbe |
79 |
المنَّان |
Mannân |
Le Bienfaiteur |
|
ن |
N |
|
80 |
النافِع |
Nâfi |
Celui qui favorise |
81 |
النور |
Nûr |
La Lumière |
|
ق |
Q |
|
82 |
القابِض |
Qâbidh |
Celui qui ferme les cœurs |
83 |
القادِر |
Qâdir |
Le Puissant |
84 |
القَهّار |
Qahhâr |
Dominateur, le Conquérant |
|
القريب |
Qarîb |
Le Tout-Proche |
85 |
القَوي |
Qawiyy |
Le Fort |
86 |
القيّوم |
Qayyûm |
Le Subsistant; sustentateur |
87 |
القُدّوس |
Quddûs |
Saint |
|
ر |
R |
|
88 |
الرَشيد |
Rachîd |
Celui qui mène sur le Bon Chemin |
89 |
الرَّبّ |
Rabb |
Le Seigneur |
90 |
الرافِع |
Râfi‘ |
Celui qui élève |
91 |
الرحمن |
Rahmân |
Bienfaiteur, le Clément, le
Tout-Miséricordieux |
92 |
الرَّحيم |
Rahîm |
Le Miséricordieux, le
Très-Miséricordieux |
93 |
الرَقيب |
Raqîb |
Le Veilleur |
94 |
الرزَّاق |
Razzâq |
Dispensateur |
95 |
الرَؤوف |
Ra‘ûf |
Le Compatissant |
|
ص |
S, ç |
|
96 |
الصَّبور |
Sabûr |
Le Patient |
97 |
الصَّمَد |
Samad |
L’Impénétrable |
|
س |
S |
|
98 |
السَّلام |
Salâm |
Paix |
99 |
السَّميع |
Samî‘ |
L’Attentif |
100 |
السُّبّوح |
Subbûh |
Le Saint |
|
ت |
T |
|
101 |
تَوّاب |
Tawwâb |
Celui qui revient sans cesse vers
le pécheur repentant |
|
ض |
Dh |
|
102 |
ضارّ |
dhârr |
Celui qui afflige |
|
ذ |
Th |
|
103 |
ذو الجلال والأكرام |
Thû-l-Jalâl wa-l-Ikrâm |
Le Seigneur de Majesté et de
Générosité |
|
و |
W |
|
104 |
الوَدود |
Wadûd |
Le Très-Aimant, l’Affectueux |
105 |
الوَفي |
Wafiyy |
Celui qui tient Sa Promesse |
106 |
الوَهَّاب |
Wahhâb |
Donateur |
107 |
الواجِد |
Wâjid |
L’Opulent |
108 |
الوَكيل |
Wakîl |
L’Intendant, le Protecteur |
109 |
الوَليّ |
Waliyy |
Le Régnant, le Gouvernant |
110 |
الوارِث |
Wârith |
L’Héritier de toutes choses |
111 |
الواسِع |
Wâsi‘ |
Celui qui embrasse toutes choses ;
le Tout-Embrassant |
Le mois de
Moharram est une période de deuil pour les Ahl-ul-Bayt (la Famille du
Prophète-P) et leurs adeptes. L’Imam al-Redhâ (p) dit à ce propos : « Mon père
(l’Imam Moussâ-l-Kadhim-p) s’abstenait de rire dès le premier jour de ce mois.
La tristesse se dessinait sur son visage jusqu’à ce que le 10e jour de Moharram
s’écoule. Le sentiment de deuil, de douleur et d’affliction culminait ce
dernier jour (le 10 Moharram) qui marque l’anniversaire de l’assassinat de
l’Imam al-Hussain (p).
La tradition
recommande d’accomplir un certain nombre d’actes de piété pendant ce mois
particulier, pour partager le deuil du Messager d’Allah (P) et des membres de
sa Famille bénie :
a- 100 rak`ah de
prière: Réciter dans chaque rak`ah la Sourate al-Hamd (la Fâtihah) et la
sourate al-Ikhlâç ou al-Tawhîd (qul huwa...)
b- Une prière de
deux rak‘ah : Réciter dans la 1ère rak‘ah, la sourate al-Hamd et la sourate
al-An‘âm (les Troupeaux, chapt. 6), et dans la seconde la sourate Yâ-Sîn
(chapt. 36)
c- Une prière de
deux rak‘ah : réciter dans chaque rak‘ah la sourate al-Hamd et 11 fois « qul
huwa-Allâhu Ahad ».
Selon la
Tradition, le Prophète (P) dit : « Quiconque accomplit cette Prière la veille
du 1er Moharram et jeûne le lendemain, qui est le premier jour de l’année, aura
accompli une bonne action tout au long de l’année. Et s’il venait à mourir
entre-temps (avant la fin de l’année), il ira au Paradis
a- Jeûner ce jour
: selon l’Imam al-Redhâ (p): « Quiconque jeûne pendant ce jour, Allah exaucera
son Du‘â’ (prière de demande), comme Il a exaucé le du‘â’ du Prophète Zakariyyâ
(Zacharie)
b- Accomplir,
comme le faisait le Prophète (P) ce jour, deux rak‘ah de prière recommandée.
c’est le jour où
le Prophète Yousof (Josef) fut délivré de la prison. Quiconque fait le jeûne ce
jour, Allah aplanira ses difficultés et le délivrera de ses afflictions.
Quiconque veille
cette nuit en accomplissant les actes d’adoration appropriés, aura la
récompense spirituelle décernée pour l’adoration de tous les Anges, ou de 70
ans d’adoration. De nombreux actes de piété sont recommandés pendant cette
nuit, dont notamment :
• 100 rak’ah de prière : réciter dans
chacune d’elles la sourate al-Hamd, et trois fois la sourate al-Ikhlâç. A la
fin de la prière, dire 70 fois :
« Subhân-Allâhi,
wa-l-hamdu li-l-lâhi wa lâ ilâha illâ-llâhu wallâhu akbar, wa lâ hawla wa lâ
qûwwata illâ bi-llâh-il-‘Aliyy-il-‘Adhîm »
سُبْحانَ
اللهِ
وَاَلْحَمْدُ
للهِ وَلا اِلـهَ
اِلاَّ اللهُ
وَاَللهُ
اَكْبَرُ
وَلا حَوْلَ
وَلا قُوَّةَ
اِلاّ
بِاللهِ
الْعَلِيِّ
الْعَظيمِ
(Gloire à Allah
et louanges à Allah, il n’y a de Dieu qu’Allah, Allah est le plus Grand, et il
n’y de force ni de puissance en dehors d’Allah, le Très-Haut et l’Inaccessible
».
• Quatre rak‘ah de prière, à accomplir vers
la fin de la nuit. Réciter, après la sourate al-Hamd, dans chaque rak‘ah, dix
fois le Âyat al-Kursî (verset du Trône) , la sourate al-Ikhlâç, la sourate al-Falaq
et la sourate al-Nâs. Et à la fin de la prière, réciter 100 fois la sourate
al-Ikhlâç
• Quatre rak‘ah de prière, conforme à la
Prière de l’Imam Ali (p). Réciter dans chaque rak‘ah cinquante fois la sourate
al-Hamd et la sourate al-Ikhlâç. A la fin de la prière, invoquer autant que
possible Allah, prier sur le Prophète et sa Famille, et maudire leurs ennemis .
• En outre, quiconque a la chance de
pouvoir passer cette nuit à Karbalâ’ (près du mausolée de la tombe de l’Imam
al-Hussain-p), Allah le placera, le Jour de la Résurrection, parmi les
compagnons martyrs de l’Imam al-Hussain.
C’est le jour de
l’assassinat de l’Imam al-Hussain (p). C’est un jour tragique et de deuil pour
les Imams d’Ahl-ul-Bayt, pour leurs adeptes, et pour tout Musulman attaché au
Noble Prophète (P) et aux membres élus de sa sainte Famille et à leurs
traditions.
On doit suspendre
toute activité commerciale ou professionnelle pendant cette journée, et se
consacrer aux cérémonies commémoratives , à l’évocation de la tragédie de
Karbalâ’ où furent assassinés abjectement et tombés en martyrs l’Imam
al-Hussain et 72 de ses proches et compagnons, et à toutes sortes de
manifestations de deuil et de douleur, comme si on venait de perdre un fils ou
un proche parent chéri: porter des vêtements noirs ou arborer de signes de
deuil, s’abstenir de rire.
Il est très
recommandé d’invoquer la malédiction d’Allah sur les assassins de l’Imam
al-Hussain ce jour-ci.
De même, il est
très recommandé que les musulmans se présentent réciproquement des condoléances
à cette occasion en se disant les uns aux autres:
« Qu’Allah
augmente notre rétribution pour notre deuil de l’Imam al-Hussain (p), et qu’Il
nous place, nous et vous, parmi ceux qui réclament la vengeance pour lui, sous
l’égide de son descendant, l’Imam al-Mahdi (p) ».
اَعْظَمَ
اللهُ
اُجُورَنا
بِمُصابِنا
بِالْحُسَيْنِ
عَلَيْهَ
السَّلامُ
وَجَعَلْنا
وَاِيّاكُمْ
مِنَ
الطّالِبينَ
بِثارِهِ
مَعَ
وَلِيِّهِ
الاِمامِ
الْمَهْديِّ
مِنْ آلِ
مُحَمَّد
عَلَيْهِمُ
السَّلامُ
A‘dham-Allâhu
ujûranâ bi-muçâbinâ bi-l-Husayni ‘alayhi-s-salâm-u wa ja‘alanâ wa iyyâkum
min-at-tâlibîna bi-tha’rihi ma‘a waliyyihi al-Imâm-il-Mahdiyyi min Âle Muhammad
‘alayhim-us-salâm-u.
• Abstinence: il est recommandé de
s’abstenir de boire et de manger jusqu’à la fin de l’après-midi, sans
toutefois, former l’intention d’accomplir le jeûne. Rompre l’abstinence (vers
la fin de l’après-midi) avec les aliments dont se contentent généralement les
gens en deuil : lait, yaourt etc. S’abstenir de manger de repas exquis.
• Il vaut mieux s’abstenir de faire le
jeûne le 9 et surtout le 10 moharram, comme nous le recommandent vivement les
Imams d’Ahl-ul-Bayt (p), car les Omayyades accomplissaient le jeûne pendant ces
deux jours, en bénédiction de l’assassinat de l’Imam al-Hussain, tout en
attribuant faussement cette pratique, à une tradition du Noble Prophète. Dans
le même esprit d’aberration, les Omayyades, faisaient les provisions de l’année
et emmagasinaient la nourriture le 10 moharram, ce qui est en réalité très détestable.
En effet selon l’Imam al-Redhâ (p), « Quiconque abandonne la recherche de la
satisfaction de ses besoins, le Jour de ‘Achourâ’ (le 10 moharram), Allah,
satisfera ses besoins dans la vie d’ici-bas et dans l’Au-delà, et quiconque le
vit comme un jour de deuil, d’affliction et de pleurs, Allah fera pour lui le
Jour de la Résurrection un jour de joie et de contentement », mais « celui qui
appelle ce jour, un jour de bénédiction, et y fait par conséquent des
provisions pour ses besoins de l’année, Allah dépouillera ses provisions de
toute bénédiction, et le placera le Jour du Jugement avec Yazîd, ‘Obaidullâh
Ibn Ziyâd et ‘Omar Ibn Sa‘d (les assassins du petit-fils du Prophète, l’Imam
al-Hussain).
• Présenter de sincères condoléances, au
Prophète (P), à l’Imam Ali (p), à Fâtimah al-Zahrâ’ et à l’Imam al-Hassan (p),
ainsi qu’à tous les Imams descendants de l’Imam al-Hussain (p), en faisant (en
lisant) avec un coeur affligé la visite pieuse (ziyârah) appelée du’â’ Wârith
(Voir Livre 3, page 293).
Jour anniversaire
de la mort de l’Imam Zayn al-‘Âbidîn, fils de l’Imam al-Hussain (p), en l’an 94
de l’hégire .
Le mois de Çafar
est connu pour son caractère funeste. Or, rien ne vaudrait mieux, pour conjurer
les malheurs, que l’aumône, les du‘â’ et les invocations de protections
prescrits. Aussi quiconque veut se protéger des événements néfastes propres à
ce mois, qu’il lise chaque jour dix fois l’invocation suivante :
“Yâ Chadîd-al-
quwâ wa yâ Chadîd-al-Mihâl ! Yâ ‘Azîz-u, yâ ‘Azîz-u,yâ ‘Azîz-u ! Thallat
bi-‘adhamatika jamî‘u khalqika, fa-kfinî charra khalqika, yâ Muhsinu, yâ
Mujmilu, yâ Mun‘imu, yâ muf-dhilu, yâ lâ ilâha illâha illâ Anta Subhânaka innî
kuntu min-adh-dhâlimîn-a. Fa-stajabnâ lahu wa najjaynâhu min-al-ghammi wa kathâlika
nunjî-al-mu’minîn-a. Wa callâ-llâhu ‘alâ Muhammadin wa
âlihi-t-tayyibîn-a-t-tâhirîn-a.
يا شَديدَ
الْقُوى وَيا
شَديدَ
الْمِحالِ يا
عَزيزُ يا
عَزيزُ يا
عَزيزُ
ذَلَّتْ
بِعَظَمَتِكَ
جَميعُ
خَلْقِكَ
فَاكْفِني
شَرَّ خَلْقِكَ
يا مُحْسِنُ
يا مُجْمِلُ
يا مُنْعِمُ
يا مُفْضِلُ
يا لا اِلـهَ
اِلاّ اَنْتَ
سُبْحانَكَ
اِنّي كُنْتُ
مِنَ
الظّالِمينَ فَاسْتَجَبْنا
لَهُ
وَنَجَّيْناهُ
مِنَ
الْغَمِّ وَكَذلِكَ
نُنْجِي
الْمُؤْمِنينَ
وَصَلَّى اللهُ
عَلى
مُحَمَّد
وَآلِهِ
الطَّيِّبينَ
الطّاهِرينَ.
Traduction :
(O Toi dont le
châtiment est sévère ! O Toi dont les forces sont redoutables ! O Tout-Puissant
! O Tout-Puissant ! O Tout-Puissant ! Toute Ta créature s’est humiliée devant
Ta Grandeur, épargne-moi donc le mal de Tes créatures, ô Toi le Bienveillant, ô
Toi, l’Obligeant, ô Toi, le Bienfaiteur, ô Toi, le Pourvoyeur des faveurs ! O
Toi, en dehors de Qui il n’y a de divinité que Toi ! “Gloire à Toi ! J’étais au
nombre des injustes”. “Nous l’exauçâmes, Nous le sauvâmes de l’angoisse. Ainsi
sauvons-nous les croyants”. Allah a prié sur Muhammad et sur les Membres purs
et purifiés de sa Famille).
En ce jour de
l’an 37 de l’hégire débuta le combat dans la campagne de Çiffine (qui opposa
les partisans de Mu‘âwiyah à l’armée du Calife légal, l’Imam Ali-p). Selon
certaines sources, c’est en ce jour de l’an 61 de l’hégire que la tête du
Maître des Martyrs, l’Imam al-Hussayn Ibn Ali, assassiné et décapité à
Karbalâ’, fut amenée à Damas, ce qui conduisit les Omayyades, les instigateurs
de son assassinat et de sa décapitation à décréter ce jour, jour de fête!
Il est recommandé
d’accomplir en ce jour deux rak‘ah de prière : dans la première on récite la
sourate al-Hamd (al-Fâtihah) et la Sourate al-Fat-h (No 48), et dans la seconde
également la sourate al-Hamd mais suivie de la sourate al-Tawhîd. Après
quoi, on récite cent fois la prière sur
Muhammad (P) et sur sa Famille (Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammad
= O mon Dieu ! Prie sur Muhammad et sur sa Famille) اَللّـهُمَّ
صَلِّ عَلى
مُحَمَّد
وَآلِ مُحَمَّد
et on maudit cent
fois les assassins du petit-fils du Prophète (P), l’Imam al-Hussain (p),
ensuite, on récite l’istighfâr (astaghfir-ullâha Rabbî wa atûbu alayhi = Je
demande pardon à Allah et je me repens auprès de Lui) (اَسْتَغْفِرُكَ
وَاَتُوبُ
اَلِيْكَ). On demande à Allah
enfin d’exaucer ses voeux.
C’est le jour
anniversaire du martyre de l’Imam al-Hassan Ibn Ali, al-Mujtabâ (p) (le 28 du
même mois selon une autre version), décédé en l’an 50 de l’hégire. Le même jour de l’an 128 naquit l’Imam Mûssâ
Ibn Ja‘far (p), à Abwâ’ situé entre la Mecque et Médine.
C’est
l’anniversaire du quarantième jour du Martyre de l’Imam al-Hussain (p). C’est
aussi le jour anniversaire du retour de sa famille de Damas à Médine après la
Tragédie de Karbalâ’, survrnue le 10 Muharram.
Ce jour marque aussi l’anniversaire, de la venue à Karbalâ’, du
Compagnon Jâber Ibn Abdullâh al-Ançârî, le premier à avoir effectué cette
visite pieuse depuis l’assassinat du petit-fils du Prophète. Il est donc très
recommandé de se rendre ce jour à Karbalâ’, auprès de sa tombe. Selon l’Imam
al-Hassan al-‘Askarî (p), le père de l’Imam al-Mahdî (‘aj) , les signes du bon
croyant sont au nombre de cinq: “1- L’accomplissement de 51 rak‘ah de prière
(17 obligatoires et 34 surérogatoires) par jour, 2- la visite pieuse du tombeau
de l’Imam al-Hussain, le jour du Quarantième, 3- le port d’une bague à la main
droite, 4- le frottement du front sur le sol (lors de la prosternation) et 5-
la prononciation à haute voix du Basmalah (dire : «Bism-illâh ar-Rahmân
ar-Rahîm» = Au Nom d’Allah, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux)
dans la lecture de la prière”.
C’est le jour
anniversaire du décès du Sceau des Prophètes, notre Noble Prophète, Muhammad
Ibn Abdullâh (P) (décédé le lundi 28 çafar de l’an 10 de l’hégire) à l’âge de
63 ans. Il avait reçu la Révélation à l’âge de 40 ans. Il prêcha l’Unicité
pendant treize ans à la Mecque. Puis, il émigra, à l’âge de 53 ans, à Médine où
il décéda 10 ans plus tard. L’Imam Ali (p) s’occupa alors du lavage rituel de
son corps (ghusl al-mayyet), de son embaument, de son enveloppement. Puis il
pria sur lui. Les Compagnons venaient ensuite par fournées pour prier sur lui
individuellement et sans imam de prière qui les dirige. Après quoi, l’Imam Ali
(p) l’enterra sur place (l’endroit même où il était décédé). Le célèbre
Compagnon Anas Ibn Mâlik témoigne : “Lorsque nous avons terminé l’enterrement
du Prophète (P), Fâtimah est venue vers moi et m’a dit :“Comment avez-vous pu
jeter de la terre sur le visage du Messager d’Allah. Ensuite elle se mit à
pleurer et dit : “O mon père! O toi, celui qui a répondu à l’appel du Seigneur
Qui l’avait rappelé auprès de lui ! O mon père ! Que tu es près de ton Seigneur
!”. Puis, elle ramassa, selon un récit digne de foi, une poignée de terre de la
sainte tombe et y posa ses yeux en récitant quelques vers plaintifs et
élégiaques.
C’est le jour
anniversaire du martyre de l’Imam Ali al-Redhâ (p) (le huitième Imam
d’Ahl-ul-Bayt) mort des suites de son empoisonnement (avec des raisins
empoisonnés), en l’an 203 de l’hégire, à l’âge de 55 ans. Il fut enterré dans
la maison de Hamîd Ibn Quh-tubah, où avait été enterré également Hâroun al-Rachid,
dans le village de Sanâbâd (Mch-had) en Iran.
Le mois de Rajab
avec les mois de Cha‘abân et de Ramadhân constitue les mois les plus honorés en
Islam. En effet le Prophète (P) dit : «Le mois de Rajab est le mois béni
d’Allah. Aucun mois n’en est l’égal quant à ses mérites est à son caractère
sacré. Sachez que le le mois de Rajab est le mois d’Allah, tout comme le mois
de Ch‘abân est mon mois et celui de Ramadhân est le mois de ma Umma… Sachez aussi
que celui qui jeûne un jour de Rajab aura obligatoirement l’agrément d’Allah,
écartera de lui la Colère d’Allah, et l’une des portes de l’Enfer lui sera
fermée.
Selon l’Imam
Mûssâ Ibn Ja‘far (p) : «Quiconque jeûne un jour du mois de Rajab, l’Enfer s’éloignera
de lui la distance d’un an et celui qui en jeûne trois jours, l’entrée au
Paradis lui sera obligatoire ». Il (p)
dit aussi : «Rajab est l’un des fleuves du Paradis. C’est un fleuve plus blanc
que le lait et plus doux que le miel. Quiconque jeûne un jour du mois de Rajab,
Allah - Il est Puissant et Sublime - l’abreuvera de ce fleuve».
Selon l’Imam
Ja‘far al-Sâdiq (p), le Prophète (P) dit : «Rajab est le mois d’istighfâr
(demande de Pardon à Allah) pour ma Umma. Multipliez-y donc l’istighfâr, car
Allah est Pardonneur et Très-Miséricordieux. Et le mois de Rajab est appelé
Rajab al-açab (le verseur ou le déverseur), parce que la Miséricorde y est déversée sur ma Umma à
flot. Multipliez-y donc la récitation de la formule : «Astagh-fir-ullâha wa
atûbu ilayhi» (J’implore le pardon à Allah et je me repens auprès de Lui».
Sâlim, un
compagnon de l’Imam al-Sâdiq (p) témoigne : «Un jour je suis allé chez l’Imam
al-Sâdiq (p), alors qu’il ne restait que quelques jours du mois de Rajab.
L’Imam (p) m’a regardé et m’a dit : «O Sâlim ! As-tu jeûné quelques jours de ce
mois ? » «Non, par Allah, o fils du Messager d’Allah », lui ai-je répondu. «Tu
as donc manqué une telle récompense spirituelle que Seul Allah – Le Puissant et
le Sublime – en connaît la valeur ! Car c’est un mois qu’Allah a valorisé et
dont Il a amplifié le caractère sacré. Il a rendu obligatoire l’obtention de Sa
Grâce pour ceux qui y jeûnent» m’a-t-il dit. «Je lui ai demandé alors : «O fils
du Messager d’Allah ! Et si je jeûne les jours restants, obtiendrais-je la
récompense décernée à ceux qui y jeûnent
? » L’Imam (p) dit : «O Salim ! Sache que celui qui jeûne un jour de la fin de
ce mois, sera à l’abri des tourments de l’agonie et des tortures de la tombe.
Celui qui jeûne deux jours de la fin de ce mois, il obtiendra un laisser passer
sur la Çirât (la Voie qui mène u Paradis). Celui qui jeûne trois jours de la
fin de ce mois sera à l’abri des terribles épreuves du Jour de la Grande
Terreur et obtiendra un relevé d’innocence de l’Enfer. »
Le jeûne pendant
ce mois commande beaucoup d’autres récompenses spirituelles. Celui qui ne peut
pour une raison ou une autre jeûner pendant ce mois, qu’il récite chaque jour
100 fois le tasbîh (Glorification d’Allah) suivant pour obtenir la récompense
décernée au jeûne :
« Subhân-al-Ilâh-il-Jalîl ! Subhâna man lâ yanbaghî-t-tasbîhu illâ lahu ! Subhân-al-a‘azz-il-akram ! Subhân man labis-al-‘izza wa Huwa lahû ahlun »
سُبْحانَ
اللهِ الجليل
سُبْحانَ
مَنْ لا يَنْبَغي
اْلْتَسْبيحُ اِلا
لَهُ سُبْحانَ
الاَعَزِّ
الاّكرَم
سُبْحانَ
مَنْ لَبِسَ
العِزَّ وَ
هوَ لَهُ
اَهْلٌ
(Gloire à Allah,
le Majestueux ! Gloire à Celui en dehors Duquel personne n’a le droit à la
glorification ! Gloire à Allah le Plus-Puissant, le Plus-Noble ! Gloire à Celui Qui se revêt de la Puissance
dont Il est tout à fait Digne !)
Ils sont de deux
catégories :
1- Les actes cultuels communs que l’on
accomplit pendant tous les jours du mois et non à des occasions ou
anniversaires précis.
2- Les actes (a‘mâl) à accomplir
pendant des jours précis du mois
a- Réciter tous
les jours du mois le du‘â’ suivant que l’Imam Zayn al-‘Âbidîn (p) a récité
pendant sa rétention au mois de Rajab :
« Ya man yamliku
hawâ’ij-as-sâ’ilîn-a, wa ya‘lamu dhamîr-aç-çâmitîna, likulli mas’alatin minka
sam‘un hâdhirun wa jawâbun ‘atîdun. Allâhumma mawâ‘îduk-aç-çâdiqatu wa
ayâdik-al-fâdhilatu wa rahmatuk-al-wâsi‘atu, fa-as’aluka an tuçallî ‘alâ
Muhammadin wa Âle Muhammadin wa an taq-dhî hawâ’ijî lid-dunyâ wa-l-âkhirati
innaka ‘alâ kulli chay’in qadîr »
يا مَنْ
يَمْلِكُ
حَوآئِجَ
السّآئِلينَ
ويَعْلَمُ
ضَميرَ
الصّامِتينَ
لِكُلِّ مَسْئَلَة
مِنْكَ
سَمْعٌ
حاضِرٌ
وَجَوابٌ
عَتيدٌ
اَللّـهُمَّ
وَمَواعيدُكَ
الصّادِقَةُ
واَياديكَ
الفاضِلَةُ
ورَحْمَتُكَ
الواسِعَةُ
فَاَسْئَلُكَ
اَنْ
تُصَلِّيَ
عَلى مُحَمَّد
وَآلِ مُحَمَّد
واَنْ
تَقْضِيَ
حَوائِجي
لِلدُّنْيا وَالاَْخِرَةِ
اِنَّكَ عَلى
كُلِّ شَيْءٍ
قَديرٌ.
(O Toi Qui
disposes des besoins des solliciteurs et Qui sais ce qui se passe dans le for
intérieur des gens silencieux, Tu as pour chaque demande une ouïe attentive et une
réponse toute prête ! O mon Dieu, Tes Promesses sont véridiques, Tes Mains
généreuses et Ta Miséricorde est large ! Je Te demande donc de prier sur
Muhammad et sur les Membres de sa Famille, et de satisfaire mes besoins de ce
monde et de l’autre monde. Tu as certes un Pouvoir sur toute chose)
b- Réciter le
du‘â’ suivant que l’Imam al-Sâdiq (p) récitait chaque jour de Rajab :
«
Khâb-al-wâfidûna ‘alâ ghayrika wa khasir-al-muta‘arridhûna illâ laka, wa
dhâ‘a-l-mulimmûna illâ bika, wa ajdab-al-muntaji‘ûna illâ man-intaja‘a
fadhluka. Bâbuka maftûhun li-r-râghibîna wa khayruka mab-thûlun li-t-tâlibîna,
wa fadhluka mubâhun li-l-âmilîna, wa rizquka mabsûtun li-man ‘açâka, wa hilmuka
mu‘taridhun li-man nâwâka. ‘Âdatuk-al-ihsânu ilâ-l-musî’îna, wa sabîluk-al-ibqâ’i
‘alâ-l-mu‘tadîna. Allâhumma fa-hdinî hudâ-l-muhtadîna,
wa-rzuqnî-jtihâd-al-mujtahidîna, wa lâ taj‘alnî min-al-ghâfilîn-al-mub‘adîn-a,
wa-gh-fir lî yawm-ad-dîn-i »
خابَ
الوافِدُونَ
عَلى
غَيْرِكَ
وَخَسِرَ المُتَعَرِّضُونَ
اِلاّ لَكَ
وَضاعَ المُْلِّمُونَ
اِلاّ بِكَ
وَاَجْدَبَ
الْمُنْتَجِعُونَ
اِلاّ مَنِ
انْتَجَعَ
فَضْلَكَ بابُكَ
مَفْتُوحٌ
لِلرّاغِبينَ
وَخَيْرُكَ
مَبْذُولٌ
لِلطّاغينَ
وَفَضْلُكَ
مُباحٌ
لِلسّآئِلينَ
وَنَيْلُكَ
مُتاحٌ
لِلامِلينَ
وَرِزْقُكَ
مَبْسُوطٌ
لِمَنْ
عَصاكَ
وَحِلْمُكَ
مُعْتَرِضٌ
لِمَنْ
ناواكَ
عادَتُكَ
الاِْحْسانُ
اِلَى
الْمُسيئينَ
وَسَبيلُكَ
الاِبْقآءُ عَلَى
الْمُعَتَدينَ
اَللّـهُمَّ
فَاهْدِني
هُدَى
الْمُهْتَدينَ
وَارْزُقْني
اجْتِهادَ
الْمُجْتَهِدينَ
وَلا
تَجْعَلْني
مِنَ
الْغافِلينَ
الْمُبْعَدينَ
واغْفِرْ لي
يَوْمَ
الدّينِ.
(Seront déçus
ceux qui se rendent chez quelqu’un d’autre que Toi, perdants ceux qui
sollicitent la bienfaisance de quelqu’un d’autre que Toi, égarés ceux qui se
dirigent vers quelqu’un d’autre que Toi, reviendront bredouilles ceux qui
recherchent des faveurs, en dehors de Toi. Ta porte est ouverte à ceux qui
désirent quelque chose, Ton bienfait est généreusement offert aux solliciteurs,
Ta faveur est à la disposition de ceux qui espèrent (l’obtenir), La subsistance
(dont Tu es le pourvoyeur) est offerte (même) à ceux qui Te désobéissent, Ta
clémence est Ta réaction à ceux qui se montrent hostiles envers Toi. Ton
habitude est la bienfaisance envers ceux qui font le mal, et Ta voie est de
T’apitoyer sur les transgresseurs. O mon Dieu ! Guide-moi donc de la guidance
de ceux qui sont bien-guidés, accorde-moi le savoir des mujtahids (juristes),
ne fais pas que je sois au nombre des
oublieux et profanes, et pardonne-moi le Jour de la Religion)
■ L’Imam al-Sâdiq (p) a recommandé la récitation du du‘â’ suivant pendant
tous les jours du mois de Rajab :
« Allâhumma innî
as’aluka çabr-al-châkirîna laka, wa ‘amal al-khâ’ifîna minka, wa
yaqîn-al-‘âbidîna laka. Allâhumma anta-l-‘Aliyy-ul-‘Adhîmu, wa anâ
‘abduka-l-bâ’is-ul-faqîru, Anta-l-Ghaniyy-ul-Hamîdu wa anâ-‘abdu-l-thalîlu.
Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa Âlihi wa-mnun bi-ghinâka ‘alâ faqrî, wa
bi-hilmika ‘alâ jahlî, wa bi-Quwwatika ‘alâ dhu‘fî, Yâ Qawwiyyu Ya ‘azîzû.
Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa Âlihi-l-Awçiyâ’-il-mardhiyyina, wa-kfini mâ
ahammani min amr-id-duniyâ wa-l-âkhirati, Yâ Arham-ar-Râhimîn-a »
اَللّـهُمَّ
اِنّي
اَساَلُكَ
صَبْرَ الشّاكِرينَ
لَكَ
وَعَمَلَ
الْخائِفينَ
مِنْك وَيَقينَ
الْعابِدينَ
لَكَ
اَللّـهُمَّ
اَنْتَ
الْعَلِيُّ
الْعَظيمُ
وَاَنَا عَبْدُكَ
الْبآئِسُ
الْفَقيرُ
اَنْتَ
الْغَنِيُّ
الْحَميدُ
وَاَنَا
الْعَبْدُ
الذَّليل
اَللّـهُمَّ
صَلِّ عَلى
مُحَمَّد
وَآلِهِ
وَاْمْنُنْ
بِغِناكَ
عَلى فَقْري
وَبِحِلْمِكَ
عَلى جَهْلي
وَبِقُوَّتِكَ
عَلى ضَعْفي
يا قَوِيُّ يا
عَزيزُ
اَللّـهُمَّ
صَلِّ عَلى
مُحَمَّد
وَآلِهِ
الأَوْصِياءِ
الْمَرْضِيِّينَ
وَاكْفِني ما
اَهَمَّني
مِنْ اَمْرِ
الدُّنْيا وَالاخِرَةِ
يا اَرْحَمَ
الرّاحِمينَ.
(O mon Dieu ! Je
Te demande de m’armer de la patience des reconnaissants, de me faire accomplir
les actes de ceux qui Te craignent, de
m’inspirer la certitude de Tes vrais adorateurs ! O mon Dieu ! Tu es le
Très-Haut, l’Immense, et je suis Ton serviteur misérable et pauvre ! Tu es
l’Auto-suffisant, le Didne-de-Louanges, et je suis le serviteur humilié ! O mon
Dieu. Prie sur Muhammad et sur les
Membres de sa Famille, et comble par Ton Auto-suffisance ma pauvreté, couvre
par Ta Clémence mon ignorance, et par Ta Force ma faiblesse, O Fort, O Puissant
! O mon Dieu ! Prie sur Muhammad et sur les Membres de sa Famille, les
Héritiers-prédésignés et agréés, et dissipe mes soucis relatifs aux affaires de
ce monde et de l’autre monde ! Tu es certes le plus Miséricordieux des
miséricordieux ! »
■ Sayyid Ibn Tâwûs, rapporte le témoignage suivant de Muhammad Ibn Thakwân,
surnommé al-Sajjâd (le Prosternateur), à force de ses longues et fréquentes
prosternations, pendant lesquelles il pleurait tellement qu’il était devenu aveugle : « J’ai dit à l’Imam
al-Sâdiq (p) : « Que je te sois sacrifié ! Nous sommes au mois de Rajab.
Apprends-moi-y un du‘â’ qui me soit utile auprès d’Allah ». L’Imam (p) m’a
dicté le du‘â suivant et m’a recommandé de le réciter chaque jour du mois de
Rajab, matin et soir, après les prières, jours et nuits :
«Bism-illâh-ir-Rahmân-ir-Rahîm. Yâ Man arjûhu bi-kulli khayr-in, wa âmanu sakh-tahu ‘inda kulli charr-in ! Yâ Man yu‘tî-l-kathîra bi-l-qalîl-i ! Yâ Man yu‘tî man sa’alahu ! Yâ Man yu‘tî man lam yasa’alahu wa man lam ya‘rif-hu tahannunan Minhu wa Rahmatan ! I‘tinî bi-mas’alatî Iyyâka jamî‘a khayr-id-dunyâ wa jamî‘a khayr-il-âkhirati, wa-çrif ‘annî bi-mas’alatî Iyyâka jamî‘a charr-id-dunyâ wa charr-il-âkhirati, fa-innahu ghayru manqûçin mâ a‘tayta, wa zidnî min Fadhlika Yâ Karîm-u!»
يا مَنْ
اَرْجُوهُ
لِكُلِّ
خَيْر
وَآمَنَ سَخَطَهُ
عِنْدَ كُلِّ
شَرٍّ يا مَنْ
يُعْطِي
الْكَثيرَ
بِالْقَليلِ
يا مَنْ
يُعْطي مَنْ
سَئَلَهُ يا
مَنْ يُعْطي
مَنْ لَمْ
يَسْئَلْهُ
وَمَنْ لَمْ
يَعْرِفْهُ
تَحَنُّناً مِنْهُ
وَرَحْمَةً
اَعْطِني
بِمَسْأَلََتي
اِيّاكَ جَميعَ
خَيْرِ
الدُّنْيا
وَجَميعَ
خَيْرِ الاْخِرَةِ
وَاصْرِفْ
عَنّي
بِمَسْئَلَتي
اِيّاكَ
جَميعَ شَرِّ
الدُّنْيا
وَشَرِّ الاْخِرَةِ
فَاِنَّهُ
غَيْرُ
مَنْقُوصٍ ما
اَعْطَيْتَ
وَزِدْني
مِنْ
فَضْلِكَ يا
كَريمُ.
(Au Nom d’Allah,
le Clément, le Miséricordieux. O (Toi) Celui en Qui je palce mon espoir pour
chaque bien et dont la Colère m’épargne chaque fois que je ferais un mal ! O
(Toi) Celui qui donne beaucoup pour le
peu (de bien) qu’on fasse ! O (Toi) Celui
qui donne, par Tendresse et par Miséricorde, à celui qui Le sollicite et
qui donne également et à celui qui ne Le sollicite pas ni ne Le connaît.
Donne-moi donc, suite à la prière de demande que je formule à Ton Intention,
tout le bien de ce monde et de l’autre monde, et écarte de moi, suite à la
prière de demande que je formule à Ton Intention, tout le mal de ce monde et de
l’autre monde ! Car il n’est jamais incomplet ce que Tu donnes ! Et augmente ma
part dans Ta Grâce, O Généreux ! )
■ Selon le Prophète (P) : «Quiconque dit au mois de Rajab l’invocation suivante
100 fois et offre une aumône après, Allah lui accorde Son Pardon et Sa
Miséricorde ; et quiconque la récite 400 fois, Allah inscrit à son crédit la
récompense prescrite pour
mille martyrs :
«Astagh-fir-ullâh-al-lathî
lâ Ilâha illâ Huwa, Wahdahu lâ charîka Lahu wa atûbu Ilayh-i »
اَسْتَغْفِر
اللهَ الَّذي
لا اِلـهَ
اِلاّ هُوَ
وَحْدَهُ لا
شَريكَ لَهُ
وَاَتُوبُ اِلَيْهِ
(Je demande
pardon à Allah - en dehors de Qui il n’y a pas d’autre divinité, et Qui est
Unique et sans associé – et je me repens auprès de Lui !)
■ On rapporte que quiconque récite la sourate al-Ikhlâç (chap 112) 100 fois
le vendredi du mois de Rajab, aura pour lui le Jour de la Résurrection une lumière qui l’attire vers le
Paradis .
■ Selon le Prohète (P) il est hautement recommandé d’accomplir le vendredi
du mois de Rajab 4 rak‘ah de prière entre la Prière de Midi (çalât al-Dhuhr) et
celle de l’après-midi (çalât
al-‘Açr), et de réciter dans chaque rak‘ah 1 fois sourate al-Hamd (al-Fâtihah),
7 fois Äyat al-Kursî, et 5 fois sourate al-Ikhlâç;
et de dire par la
suite 10 fois :
«Astagh-fir-ullâh-al-lathî
lâ Ilâha illâ Huwa, wa as’aluhu-t-tawba-ta»
اَسْتَغْفِرُ
اللهَ الَّذي
لا اِلـهَ
اِلاّ هُوَ
وَاَسْئَلُهُ
التَّوْبَةَ
(Je demande
pardon à Allah - en dehors de Qui il n’y a pas d’autre divinité – et je me
repens auprès de Lui!)
■ Il est très recommandé de jeûner trois jours de ce mois. Ce sont le jeudi,
le vendredi et le samedi.
■ Il est très recommandé d’accomplir pendant ce mois 60 rak‘ah de prière, à
raison de 2 rak‘ah par nuit, et de réciter dans chaque rak‘ah 1 fois sourate
al-Hamd, 3 fois sourate al-Kâfirûn (chap. 109), 1 fois sourate al-Ikhlâç, et
une fois la prière terminée,
de lever les mains vers le ciel pour réciter l’invocation suivante :
« Lâ ilâha
illâ-llâhu, Wahdahu lâ charîka Lahu, Lahu-l-Mulku wa Lahu-l-Hamdu, yuhyî wa
yumîtu waHuwa Hayyun lâ yamût-u, bi-Yadihi-l-khayru waHuwa ‘alâ kulli chay’in
Qadîr-un, wa Ilayhi-l-maçîru wa lâ hawla wa lâ quwwata illâ
billâh-il-‘Aliyy-il-‘Adhîm-i. Allâhumma çalli ‘alâ-al-Nabiyy-il-ummiyyi wa
Âlihi »
لا اِلـهَ
اِلاَّ اللهُ
وَحْدَهُ لا
شَريكَ لَهُ
لَهُ
الْمُلْكُ
وَلَهُ
الْحَمْدُ
يُحْيي
وَيُميتُ
وَهُوَ حَيٌّ
لا يَمُوتُ
بِيَدِهِ
الْخَيْرُ
وَهُوَ عَلى
كُلِّ شَيْءٍ
قَديرٌ
وَاِلَيْهِ
الْمَصيرُ
وَلا حَوْلَ وَلا
قُوَّةَ
اِلاّ
بِاللهِ
الْعَلِيِّ
الْعَظيمِ
اَللّـهُمَّ
صَلِّ عَلى
مُحَمَّد
النَّبِيِّ
الاُْمِّيِّ
وَآلِهِ
(Il n’y a de Dieu
qu’Allah ! Il est Unique et Il n’a pas d’associé ! A Lui le Royaume et à Lui
les louanges ! Il fait vivre et fait mourir, alors qu’Il est Vivant et
Immortel. Dans Sa Main est le Bienfait et Il a pouvoir sur toute chose. Tous
les destins se dirigent vers Lui. Et il n’y a de Force ni de Pouvoir si ce
n’est par Allah, le Très-Haut, l’Immense ! O mon Dieu ! Prie sur Muhammad
l’illettré et sur les Membres de sa Famille! »
Puis on passe les
deux mains sur le visage.
■ Selon le Prophète (P) : « Quiconque accomplit une nuit du mois de Rajab 10 rak‘ah de prière, dont
chacune comporte la récitation de la sourate al-Hamd (1 fois), la sourate
al-Kâfirûn (1 fois) et la sourate al-Ikhlâç (3 fois), Allah lui pardonnera tous
ses péchés .
■ Selon le Prophète (P)
cité par l’Imam Ali (p), il est très recommandé de réciter 3 fois chaque jour
et chaque nuit des mois de Rajab, de Cha‘bân et de Ramadhân :
• sourate al-Hamd,
• Äyat al-Kursî
• sourate
al-Kâfirûn,
• sourate
al-Ikhlâç,
• sourate
al-Falaq (chap.113),
• sourate
al-Nâs (chap. 114), et les trois invocations suivantes :
- « Subhân-Allâh
wa-l-hamdu lillâh wa lâ ilâha illâllâh wallâhu akbar, wa lâ hawla wa lâ quwwata
illâ billâh-il-‘Aliyy-il-‘Adhîm)
سُبْحانَ
اللهِ
وَالْحَمْدُ
للهِ وَلا
اِلـهَ
اِلاَّ اللهُ
وَاللهُ اَكْبَرُ
وَلا حَوْلَ
وَلا قُوَّةَ
اِلاّ بِاللهِ
الْعَلِيِّ
الْعَظيمِ
(Gloire à Allah,
Louanges à Allah et il n’y a de Dieu qu’Allah, et il n’y a ni force si pouvoir
qui n’émanent pas d’Allah, le Très-Haut, l’Immense!)
- « Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammad-in»
اَللّـهُمَّ
صَلِّ عَلى
مُحَمَّد
وَآلِ مُحَمَّد
(O mon Dieu !
Prie sur Muhammad et sur les Membres de sa famille)
- «
Allâhumma-gh-fir li-l-mu’minîna wa-l-Mu’minâti »
اَللّـهُمَّ
اغْفِرْ
لِلْمُؤمِنينَ
وَالْمُؤمِناتِ
(O mon Dieu !
Pardonne aux croyants et aux croyantes)
et de conclure le
tout par la récitation de l’istigh-fâr :
- «
Astagh-fir-ullâh wa atûbu Ilayhi »
اَسْتَغْفِرُ
اللهَ
وَاَتُوبُ
اِلَيْهِ
(Je sollicite le
Pardon d’Allah et je me repens auprès de Lui )
400 fois.
C’est une nuit
bénie pendant laquelle beaucoup d’actes de piété sont à accopmlir :
a- A la vue du
croissant, on emboîte le pas au Prophète (P) qui récitait l’invocation suivante
à cette occasion :
« Allâhumma bârik
lanâ fî Rajab-a wa Cha‘bân-a wa ballighnâ chahra Ramadhâna, wa a‘innâ
‘alâ-ç-çiyâmi wa-l-qiyâmi wa hif-dh-il-lisâni wa ghadh-dhi-l-baçari wa lâ
taj‘al hadh-dhnâ mihu al-jû‘a wa-l-‘atacha »
اَللّـهُمَّ
بارِكْ لَنا
في رَجَب
وَشَعْبانَ
وبَلِّغْنا
شَهْرَ
رَمَضانَ
واَعِنّا عَلَى
الصِّيامِ
وَالْقِيامِ
وَحِفْظِ اللِّسانِ
وَغَضِّ
الْبَصَرِ
وَلا
تَجْعَلْ حَظَّنا
مِنْهُ
الْجُوعَ
وَالْعَطَشَ.
(O mon Dieu !
Bénis-nous pour l’avènement de Rajab et de Cha‘abân et fais-nous atteindre le
mois de Ramadhân, et aide-nous à y observer le jeûne, la veillée d’adoration,
la rétention de notre langue (ne pas dire de mal) et de notre vue (ne pas
regarder ce qui est interdit), et donne que notre lot n’y soit pas uniquement
la faim et la soif)
b- Le ghusl : On
rapporte que le Prophète (P) dit : «Quiconque accomplit le ghusl les veilles du
1e, du milieu et de la fin du mois de Rajab, se dépouille de ses péchés, comme
au jour où sa mère l’a mis au monde. »
d- Accomplir 10
prières de deux rak‘ah après la Prière du Maghrib (crépuscule) en récitant dans
chaque rak‘ah sourate al-Hamd et sourate al-Ikhlâç, ce qui lui vaudra la protection
de sa famille, ses enfants et ses biens, ainsi que l’exemption des épreuves de
la tombe, et le passage rapide sur le çirât (sans interrogatoire le Jour de la
Résurrection)
e- Accomplir 2
rak‘ah de prière après la Prière de ‘Ichâ’ (Pière de la Nuit) : dans la 1ère
rak‘ah on récite sourate al-Hamd 1 fois, sourate al-Charh (chapt. 94) 1 fois et
sourate al-Ikhlâç 3 fois, et dans la seconde : sourate al-Hamd, sourate
al-Charh, sourate al-Ikhlâç, sourate al-Falaq (chap. 113) et sourate
al-Nâs (chap. 114). Une fois la prière terminée, on récite 30 fois « lâ ilâha
illâllâh » (Il n’y a de Dieu qu’Allah)
et 30 fois « çallâ-llâhu ‘alâ-n-Nabiyy i»
(Allah prie sur le Prophète)
f- Consacrer
cette nuit à l’adoration d’Allah : Selon l’Imam al-Sâdiq (p), l’Imam Ali (P)
aimait se dégager de toutes ses occupations pour se consacrer à l’adoration
pendant 4 nuits par an : la nuit de la veille du 1e Rajab, la nuit de la veille
du milieu de Cha‘bân, la nuit de la veille de la Fête de Ramadhân, et la nuit
de la veille de la Fête du Sacrifice .
g- Selon les
Imams d’Ahl-ul-Bayt (p), il est très recommandé de réciter l’invocation
suivante (pour l’exaucement de nos vœux et la satisfaction de nos besoins):
« Allâhumma innî
as’aluka bi-annaka Malikum wa Innaka ‘alâ kulli chay’in Muqtadirun wa Innaka mâ
tachâ’u min amrin yakûnu. Allâhumma innî atawajjahu Ilayka bi-Nabiyyika
Muhammadin, Nabiyy-il-Rahmati, çallâ-llâhu ‘alayhi wa Âlihi. Yâ Muhammadu , yâ
Rasûl-Allâh ! Innî atawajjahu bi-ka ilâ Rabbika wa Rabbî li-yunjiha lî bika
talabatî ! Allâhumma bi-Nabiyyika Muhammadin wa-l-a’immati min ahli baytihi
çallâ-llâhu ‘alayhi wa ‘alayhim, anjih talibatî »
اَللّـهُمَّ
اِنّي
اَساَلُكَ
بِاَنَّكَ مَلِكٌ
واَنَّكَ
عَلى كُلِّ
شَيْءٍ
مُقْتَدِرٌ
وَاَنَّكَ ما
تَشآءُ مِنْ
أَمْر يَكُونُ
اَللّـهُمَّ
اِنّي
اَتَوجَّهُ
اِلَيْكَ بِنَبِيِّكَ
مُحَمَّد
نَبِيِّ
الرَّحْمَةِ
صَلَّى اللهُ
عَلَيْهِ
وَآلِهِ يا
مُحَمَّدُ يا
رَسُولَ اللهِ
اِنّي
اَتَوجَّهُ
بِكَ اِلَى
اللهِ رَبِّكَ
وَرَبِّي
لِيُنْجِحَ
لي بِكَ
طَلِبَتي
اَللّـهُمَّ
بِنَبِيِّكَ
مُحَمَّد وَالاَْئِمَّةِ
مِنْ اَهْلِ
بَيْتِهِ
صَلَّى اللهُ
عَلَيْهِ
وَعَلَيْهِمْ
اَنْجِحْ طَلِبَتي.
(O mon Dieu ! Je
Te demande, en Ta Qualité de Roi, en Tant que Tu as pouvoir sur toute chose, et
en tant que pouvant faire ce que Tu veux, et je me dirige vers Toi en
m’appuyant sur Ton Prophète Muhammad, le Prophète de la Miséricorde – que les
Prières d’Allah soient sur lui et sur les Membres de sa Famille; O Muhammad, O
Messager d’Allah, je me dirige, en m’appuyant sur toi, vers ton Seigneur et mon
Seigneur, afin qu’Il accède, par ton intercession, à ma demande. O mon Dieu !
Par (l’amour de) Ton Prophète Muhammad -et les Imams issus de sa Famille- sur
lui et sur eux soient les Prières d’Allah, donne suite favorable à ma
demande!) (Après quoi on formule ses
besoins et vœux)
a- Le jeûne : il
est hautement recommandé de jeûner ce jour. En effet, le Prophète Nûh (Noé-P) s’embarqua sur son arche ce jour et
demanda à tous ceux qui s’étaient embarqué avec lui de jeûner. Et il est
rapporté que l’Enfer s’éloigne de celui qui y jeûne d’une distance d’une année de marche.
b- La Ziyârah de
l’Imam al-Hussain (p) : Selon l’Imam
al-Sâdiq (p) : « Quiconque accomplit la visite pieuse de l’Imam al-Hussain (p)
le 1e Rajab, Allah efface ses péchés.
c- Commencer la
Prière de Salman (qu’Allah l’agrée), laquelle consiste en 30 rak‘ah (15 prière
de 2 rak‘ah ) divisée en trois étapes de 10 rak‘ah, dont chacune est accomplie
à une date déterminée : le 1e Rajab, le milieu de Rajab et la fin de Rajab. Au
premier Rajab on accomplit donc 5 prières de deux rak‘ah dont chacune comporte
la lecture de la sourate al-Hamd 1 fois,
la sourate al-Ikhlâç 3 fois et la sourate al-Kâfirûn (chap. 109), 3
fois. Après chaque prière on lève les mains vers le ciel et on récite
l’invocation suivante :
« Lâ ilâha
illâ-llâh, Wahdahu lâ charîka Lahu, Lahu-l-Mulk wa Lahu-l-Hamd, yuhyî wa yumîtu
waHuwa Hayyun lâ yamût-u, bi-Yadihi-l-khayru waHuwa ‘alâ kulli chay’in
Qadîr-un,»
لا اِلـهَ
اِلاَّ اللهُ
وَحْدَهُ لا
شَريكَ لَهُ
لَهُ
الْمُلْكُ
وَلَهُ
الْحَمْدُ
يُحْيي
وَيُميتُ
وَهُوَ حَيٌّ
لا يَمُوتُ
بِيَدِهِ
الْخَيْرُ
وَهُوَ عَلى
كُلِّ شَيْءٍ
قَديرٌ
(Il n’y a de Dieu
qu’Allah ! Il est Unique et Il n’a pas d’associé ! A Lui le Royaume et à Lui
les louanges ! Il fait vivre et fait mourir, alors qu’Il est Vivant et
Immortel. Dans Sa Main est le Bienfait et Il a pouvoir sur toute chose.»
Puis on
prononce cette autre invocation :
« Allâhumma lâ
mâni‘a li-mâ a‘tayta wa lâ mu‘tî li-mâ mana‘ta wa lâ yanfa‘u thâ-l-jaddi
minka-l-jaddu »
اَللّـهُمَّ
لا مانِعَ
لِما
اَعْطَيْتَ
وَلا
مُعْطِيَ
لِما
مَنَعْتَ
وَلا
يَنْفَعُ ذَا
الْجَدِّ
مِنْكَ
الْجَدُّ
(Om mon Dieu !
Rien ne peut retenir ce que Tu donnes, et personne ne peut donner ce que Tu
retiens, la richesse d’un riche ne lui sert à rien auprès de Toi !)
Et de passer les
deux mains ensuite sur le visage en l’essuyant .
Le jour du milieu
de Rajab, il accomplit de la même façon les 10 rak‘ah suivantes, mais en
remplaçant la dernière invocation par celle-ci :
«Ilâhan wâhidan
ahadan fardan çamadan, lam yattakhith çâhibatan wa lâ waladan. Wa çallâ-llâhu
‘alâ Muhammadin »
اِلهاً
واحِداً
اَحَداً
فَرْداً
صَمَداً لَمْ
يَتَّخِذْ
صاحِبَةً
وَلا وَلَداً
وَصَلَّى
اللهُ عَلى
مُحَمَّد
(Un Dieu Unique,
Un, Seul, Impénétrable, ne Se donnant ni compagne ni enfant ! Et Allah prie sur
Muhammad et sur sa Famille)
Et enfin le
dernier jour de Rajab, on accomplit les 10 dernières 10 Rak‘ah toujours de la
même façon, en remplaçant la dernière invocation par celle-ci :
« wa
Ilâh-it-tâhirîna wa lâ hawla wa lâ quwwata illâ billâh-il-‘Aliyy-il-‘Adhîm-i »
وَآلِهِ
الطّاهِرينَ
وَلا حَوْلَ
وَلا قُوَّةَ
اِلاّ
بِاللهِ
الْعَلِيِّ
الْعَظيمِ
(et le Dieu des
purs, et il n’y a de force ni de puissance en dehors d’Allah, le Très-Haut,
l’Immense!)
Puis, on passe
les deux mains sur le visage en l’essuyant et on demande à Allah la
satisfaction de ses besoins et l’exaucement de ses vœux.
Il est à noter
que cette prière est très hautement recommandée et appelle beaucoup de
récompenses et de mérites. A ne pas négliger .
d- Salmân a une
autre prière pour ce jour. Elle consiste en 10 rak‘ah dont chacune comporte la
lecture de la sourate al-Hamd, 1 fois, et la sourate al-Ikhlâç 3 fois. C’est
une prière à hauts mérites : elle commande le pardon des péchés, l’exemption
des épreuves de la tombe et de la torture du Jour de la Résurrection, et la
prévention de plusieurs maladies .
Il est recommandé
d’accomplir des prières spécifiques pendant les Nuits Blanches des mois de
Rajab, de Cha‘bân et de Ramadhân. Les Nuits blanches sont les nuits du 12 au 13, du 14 au 15 et du
15 au 16 du mois lunaire. La prière à accomplir pendant cette nuit du 13 au 14
consiste en 10 rak‘ah (5 prière de 2 rak‘ah) dont chacune comporte la lecture
des sourate al-Hamd, Yâs-sîn (chap 36), al-Mulk (chap. 67) et al-Ikhlâç ( dit
al-Tawhîd, chap. 112). On accomplira 4 rak‘ah (2 prières de 2 rak‘ah) de la
même façon, la nuit du 14 au 15 Rajab et 6 rak‘ah (3 prières de 2 rak‘ah) la
nuit du 15 au 16 Rajab. Selon l’Imam al-Sâdiq (p) celui qui accomplit ces
prières pendant lesdites 3 nuits, aura la récompense spirituelle propres aux 3
mois bénis que sont Rajab, Cha‘bân et Ramadhân et Allah lui pardonnera tous ses
péchés, excepté celui d’associatinnisme .
C’est le premier
des 3 Jours blancs , soit le 13, le 14 et le 15 du mois lunaire. Le fait de
jeûner ce jour et les deux jours suivant appelle une grande récompense
spirituelle. Selon une opinion largement répandue, ce jour est le jour
anniversaire de l’Imam Ali (p) dans la Ka‘bah, 30 ans avant l’An de l’Eléphant
.
a-Accomplir le
ghusl
b- veillée
d’adoration (prière, du‘â’, lecture de Coran etc)
c-Accomlir la
ziyârah de ‘Imam al-Hussain (p)
d-Accopmlir les 6
ruk‘ah de prière décrites à la section ( c ) des actes de la nuit du 13 Rajab.
e- Accomplir 6
prière de 2 rak‘ah dont chacune comporte la lecture de la sourate al-Hamd et de
n’importe quelle autre sourate, et une fois la prière terminée, on récite 4
fois les sourates al-Hamd, al-Falaq, al-Nâs, al-Ikhlâç, Âyat al-Kursî et l’invocation suivante :
«Subhân-Allâhi
wa-l-Hamdu lillâhi wa lâ Ilâha illâ-llâhu wa-llâhu Akbar »
سُبْحانَ
اللهِ
وَالْحَمْدُ
للهِ وَلا اِلـهَ
اِلاَّ اللهُ
وَاللهُ
اَكْبَرُ
(Gloire à Allah,
Louanges à Allah, il n’y a de Dieu qu’Allah, et Allah est le Plus-Grand)
Puis on termine
avec la lecture suivante :
« Allâhu Allâhu
Rabbî ! Lâ uchruku bi-hi chay’an, wa mâ châ’-Allâh, lâ quwwata illâ
bi-llaĥ-il-‘Aliyy-il-‘Adhîm »
اَللهُ
اَللهُ رَبّي
لا اُشْرِكُ
بِهِ شَيْئاً
وَما شآءَ
اللهُ لا
قُوَّةَ
اِلاّ بِاللهِ
الْعَلِيِّ
الْعَظيمِ
(Allah, Allah est
mon Seignuer, je Ne Lui associe rien! Allah réalise ce qu’Il veut ! Il n’y a
pas de force en dehors d’Allah, le Très-Haut, l’Immense !)
a-Accomplir le
ghusl
b-Accomplir la
ziyârah de ‘Imam al-Hussain (p) : L’Imam al-Redhâ (p) affirma que le meilleur
moment d’effectuer la ziyârah de l’Imam
al-Hussain c’est la mi-Rajab et la mi-Cha‘bân
c-La 3ème partie
de la Prière de Salmân (Voir : Section ( c ) des actes d’adoration du 1er
Rajab)
d-La récitation
du du‘â’ d’Om Dâwûd .
C’est le jour
anniversaire du décès de l’Imam (p) Mûsâ Ibn Ja‘far, al-Kâdhim (p), décédé à Baghdad en l’an 183 à l’âge de 55 ans.
C’est donc un jour de deuil et de commémoration de ce deuil pour la famille du
Prophète et ses Chiites .
C’est la veille
du jour anniversaire de la Mission prophétique (Mab‘ath). C’est une nuit bénie
et très méritoire. Les actes de piété à accomplir pendant cette nuit sont
nombreux :
a- Le ghusl
b-Accomplir 6
prières de 2 rak‘ah dont chacune comporte la lecture de la sourate al-Hamd et
de n’importe quelle autre sourate, et une fois la prière terminée, on récite 4
fois les sourates al-Hamd, al-Falaq, al-Nâs, al-Ikhlâç, Äyat al-Kursî et
l’invocation suivante :
«Subhân-Allâhi
wa-l-Hamdu lillâhi wa lâ Ilâha illâ-llâhu wa-llâhu Akbar »
سُبْحانَ
اللهِ
وَالْحَمْدُ
للهِ وَلا اِلـهَ
اِلاَّ اللهُ
وَاللهُ
اَكْبَرُ
(Gloire à Allah,
Louanges à Allah, il n’y a de Dieu qu’Allah, et Allah est le Plus-Grand)
Puis on termine
par la lecture suivante :
« Allâhu Allâhu
Rabbî ! Lâ uchruku bi-hi chay’an, wa mâ châ’-Allâh-u, lâ quwwata illâ
bi-llah-il-‘Aliyy-il-‘Adhîm »
اَللهُ
اَللهُ رَبّي
لا اُشْرِكُ
بِهِ شَيْئاً
وَما شآءَ
اللهُ لا
قُوَّةَ
اِلاّ بِاللهِ
الْعَلِيِّ
الْعَظيم
(Allah, Allah est
mon Seignuer, je Ne Lui associe rien! Allah réalise ce qu’Il veut ! Il n’y a
pas de force en dehors d’Allah, le Très-Haut, l’Immense !)
c- Accomplir la
ziyârah de l’Imam Ali (p), laquelle constitue l’un des meilleurs actes de piété
de cette nuit
C’est le jour anniversaire de l’avènement de la Mission du Prophète (P).
C’est en ce jour que l’Archange Jibrâ’îl (Gabriel) descendit auprès du Prophète
(P) pour lui apporter le Message de l’Islam. Il constitue l’une des plus
grandes fêtes des Musulmans.
Les actes de
piété à accomplir :
a- Le ghusl
b- Le Jeûne :
c’est l’un des 4 jours de l’année pendant lesquels il est hautement recommandé
de jeûner. La récompense spirituelle du jeûne de ce jour est égale à celle du
jeûne de 70 ans.
c- La récitation
aussi nombreuse que possible de la prière sur le Prophète Muhammad (P), soit :
« Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammad-in » (O mon Dieu! Prie sur
Muhammad et sur les Membres de sa Famille)
d- Effectuer la
ziyârah du Prophète (P) et de l’Imam Ali (p)
e-Accomplir 6
prières de 2 rak‘ah dont chacune comporte la lecture de la sourate al-Hamd et
de n’importe quelle autre sourate, et une fois la prière terminée, on récite 4
fois les sourates al-Hamd, al-Falaq, al-Nâs, al-Ikhlâç, Äyat al-Kursî et 4 fois
l’invocation suivante :
«Lâ Ilâha
illâ-llâhu wa-llâhu Akbar wa Subhân-Allâhi wa-l-Hamdu lillâhi wa lâ quwwata
illâ bi-llaĥ-il-‘Aliyy-il-‘Adhîm »
لا اِلـهَ
اِلاَّ اللهُ
وَاللهُ
اَكْبَرُ وَ
سُبْحانَ
اللهِ
وَالْحَمْدُ
للهِ وَ لا قُوَّةَ
اِلاّ
بِاللهِ
الْعَلِيِّ
الْعَظيم
(Il n’y a de Dieu
qu’Allah! Allah est le Plus-Grand ! Gloire à Allah, Louanges à Allah, et il n’y
a pas de Force en dehors d’Allah, le Très-Haut, l’Immense !)
Puis on termine
avec la lecture suivante (4 fois) :
« Allâhu Allâhu
Rabbî ! Lâ uchruku bi-hi ahadan»
اَللهُ
اَللهُ رَبّي
لا اُشْرِكُ
بِهِ احَداً
(Allah ! Allah
est mon Seigneur à Qui je n’associe personne)
« Yâ Thâ-l-Jalâli wa-l-Ikrâm-i ! Yâ Thâ-n-Na‘amâ’i wa-l-Jûdi
! Yâ Thâ-l-Manni wa-t-Tawli! Harrim
chaybatî ‘alâ-n-nâr-i »
يا ذَا
الْجَلالِ
وَالاِْكْرامِ
يا ذَا النَّعْمآءِ
وَالْجُودِ
يا ذَا
الْمَنِّ
وَالطَّوْلِ
حَرِّمْ
شَيْبَتي على
النَّارِ
(O Toi, Plein de
Majesté et de Noblesse ! O Plein de bienfaisance et d’obligeance!)
Cha‘bân est un mois noble et qualifié comme
étant le « mois du Prophète (P) » lequel y jeûnait et reliait le jeûne de ce
mois à celui du mois de Ramadhân (c’est-à-dire qu’il jeûnait deux mois
d’affilée). En effet le noble Prophète disait: «Cha‘bân est mon mois; quiconque
jeûne un jour de mon mois aura obligatoirement droit au Paradis».
L’Imam al-Sâdiq
(p) dit : «Lorsque le mois de Cha‘bân arrivait, l’Imam al-Sajjâd (p) réunissait
ses compagnons et leur déclarait : « O mes compagnons! Savez-vous ce qu’est ce
mois? C’est le mois de Cha‘bân dont le Prophète (P) disait: « C’est mon mois ».
Jeûnez donc pendant ce mois par amour pour votre Prophète (P) et pour vous
rapprocher de votre Seigneur. Je jure, par Celui qui détient mon âme, que j’ai
entendu l’Imam al-Hussain (p) dire : « Quiconque jeûne le mois de Chabân par
amour pour le Prophète (P) et pour se rapprocher d’Allah, Allah l’aimera, le
rapprochera de Sa Grâce le Jour du Jugement et le destinera obligatoirement au
Paradis » ».
Safwân al-Jammâl
rapporte : «L’Imam al-Sâdiq (p) me dit un jour : “ Incite les gens autour de
toi à faire le jeûne pendant le mois de Cha‘bân ”. Je lui demanda alors : “ Que
je te sois sacrifié! Y a-t-il quelque chose de particulier dans ce mois? ”: “
Oui bien sûr! Lorsque le croissant du mois de Cha‘bân apparaissait, le Messager
d’Allah ordonnait à un crieur de proclamer : « O Habitants de Yathrib (Médine)!
Je suis le Messager d’Allah auprès de vous. Sachez que le mois de Cha‘bân est
mon mois. Qu’Allah entoure de Sa Miséricorde quiconque participe avec moi au
jeûne de mon mois. » ”. Et l’Imam al-Sâdiq (p) d’ajouter : “ L’Imam Ali (p)
disait: «Depuis que j’ai entendu le crieur
du Prophète (P) proclamer (le jeûne) au mois de Cha‘bân, je n’ai jamais manqué
de jeûner pendant ce mois et je ne manquerai jamais, inchâ’Allah (si Dieu le
veut) de le faire le restant de ma vie. Car le Messager d’Allah (P) disait :
“Le jeûne pendant deux mois consécutifs est une repentance auprès d’Allah ”»
Si on ne peut pas
faire le jeûne tous les jours du mois, on pourrait se contenter de trois jours
de jeûne avec l’accomplissement de deux rakah de prière la nuit. Dans chaque
rakah on doit réciter la sourate al-Hamd une fois et la sourate al-Tawhîd onze
fois.
Les Actes de
piété à accomplir pendant le mois de Cha‘bân
Il y a deux
sortes d’actes de piété à accomplir pendant ce mois : les uns communs à tous
les jours du mois, les autres ponctuels et s’accomplissent pendant des jours
déterminés de ce mois :
1- Dire chaque
jour 70 fois :
«
Astagh-fir-ullâha wa as’aluhu-t-tawba-ta »
اَسْتَغْفِر
اللهَ
وَاَسْئَلُهُ
التَّوْبَةَ
(Je demande
pardon à Allah et je me repens auprès de Lui)
2-Dire chaque
jour 70 fois:
«
Astagh-fir-ullah-al-lathî lâ Ilâha illâ
Huwa-r-Rahmân-u-Rahîmu-l-Hayy-ul-Qayyûmu wa atûbu ilayhi »
اَسْتَغْفِرُ
اللهَ الَّذي
لا اِلـهَ
اِلاَّ هُوَ
الرَّحْمنُ
الرَّحيمِ
الْحَيُّ الْقَيُّومُ
وَاَتُوبُ
اِلَيْه
(Je demande
pardon à Allah, point de Dieu que Lui, le Miséricordieux, le Clément, le
Vivant, l’Absolu, et je me repens auprès de Lui).
Il est à noter
que l’istighfâr (la demande de pardon à Allah) est le meilleur des du‘â’et des
actes d’adoration au mois de Chabân. Et celui qui demande pardon à Allah 70
fois chaque jour de ce mois aura la récompense spirituelle de quelqu’un qui
aurait récité soixante-dix mille fois l’istighfâr pendant tous les mois de
l’année
3-Faire l’aumône,
ne serait-ce qu’avec la moitié d’une datte (si l’on n’a pas les moyens) pour
qu’Allah interdise l’Enfer à son corps.
4- Dire : «
Allâhu lâ Ilâha illallâh-u, wa lâ na‘budu illâ iyyâh-u, mukhliçîna lahu-d-dîn-a
wa law kariha-l-muchrikûn-a »
لا اِلـهَ
اِلاَّ اللهُ
وَلا
نَعْبُدُ
اِلاّ
اِيّاهُ
مُخلِصينَ
لَهُ الدّينَ
وَلَوْ كَرِهَ
الْمُشْرِكُون
(Allah, il n’y a
de Dieu qu’Allah. Nous n’adorons que Lui en étant sincères dans notre culte, et
ce même si cela déplaît aux polythéistes).
5-Accomplir deux
rak‘ah de prière chaque jeudi de Cha‘bân. Dans chaque rak‘ah, il faut réciter
une fois la Sourate al-Hamd (Fâtihah) et cent fois la sourate al-Tawhîd
(Ikhlâç). Et au terme de la Prière on doit réciter cent fois :
« Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammad-in »
(اَللّـهُمَّ
صَلِّ عَلى
مُحَمَّد
وَآلِ مُحَمَّد)
(O Allah ! Prie
sur Mohammad et sur sa Famille)
afin de pouvoir
espérer qu’Allah subvienne à tous nos besoins dans ce bas-monde et dans l’autre
monde.
De même, il est
très recommandé d’accomplir le jeûne les jeudis de ce mois, faute de pouvoir le
faire tous les jours. En effet, selon le Hadith, le ciel est orné chaque jeudi
du mois de Cha‘bân et les Anges disent alors à Allah : “O Notre Seigneur!
Pardonne à celui qui jeûne aujourd’hui et exauce ses prières ”.
Enfin, selon un
autre Hadith, il est fortement recommandé, de faire le jeûne les lundis et les
jeudis de ce mois béni, cela appellera la satisfaction des besoins
6- Multiplier la
récitation de la prière sur le Prophète (P) et sur sa Famille: « Allâhumma
çalli ‘alâ Muhammadin wa âle Muhammad-in ».
b-Les actes de
piété ponctuels
Accomplir 12
rak‘ah de prière: réciter dans chaque rak‘ah une fois la sourate al-Hamd et 11
fois la sourate al-Tawhîd
Il est très
recommandé qu’on accomplisse le jeûne ce jour-là et qu’on fasse la nuit deux
rak‘ah de prière, et qu’on récite dans chacune d’elles la sourate al-Hamd une
fois et la sourate al-Tawhîd onze fois.
C’est un jour
béni marqué par la naissance de l’Imam al-Hussain (p). Tous les actes de piété,
et tout particulièrement le jeûne, sont très recommandés ce jour dans lequel on
commémore l’anniversaire du Maître des Martyrs, le petit-fils du Prophète (P).
De même il est recommandé d’y réciter le du‘â’ suivant :
« Allâhumma innî
as’aluka bi-haqq-il-mawlûdi fî hâthâ-l-yawm-il-mawû‘di, bi-chahâdatihi
qabl-astihlâlihi wa wilâdatihi, bakat-hu-s-samâ’u wa man fîhâ wa-l-ardhu wa man
‘alayhâ wa lammâ yata’u lâbatayhâ, qatîl-il-‘abrati wa sayyid-il-usrati,
al-mamdûdi bi-n-nuçrati yawm-al-karrati, al-mu‘awwadhi min qatlihi
inna-l-a’immata min naslihi wa-ch-chafâ’a fî turbatihi wa-l-fawza ma‘ahu fî
awbatihi wa-l-awçiyâ’a min ‘itratihi ba‘da qâ’imihim wa ghaybatihi, hattâ
yudrikû-l-awtâra wa yath’ar-uth-tha’ra, wa yurdh-uj-Jabbâra wa yakûnû khayra
ançârin, çallâllâhu ‘alayhim ma‘a-khtilâf-il-layli wa-n-nahâr-i. Allâhumma
fa-bihaqqihim ilayka atawassalu wa as’aluka su’âla muqtarifin mu‘tarifin
musî’in ilâ nafsihi mimma farrata fî yawmihi wa amsihi, yas’aluka-l-‘içmata ilâ
mahalli ramsihi. Allâhumma fa-çalli ‘alâ Muhammadin wa ‘itratihi wa-hchurnâ fî
zumratihi, wa bawwi’nâ ma‘ahu dâr-al-karâmti wa mahall-al-iqâmati. Allâhumma wa
kamâ akramtanâ bi-ma‘rifatihi fa-akrimnâ bi-zulfatihi wa-rzuqnâ murâfaqatahu wa
sâbiqatahu, wa-j‘alnâ mimman yusallimu li-amrihi wa yukthir-uç-çalâta ‘alayhi
‘inda thikrihi wa ‘alâ jamî‘i awçiyâ’ihi wa ahli açfiyâ’ihi, al-mamdûdîna minka
bi-l-‘adad-il-ithnay‘achara, an-nujûm-iz-zuhari wa-l-hujaji ‘alâ
jamî‘-il-bachari. Allâhumma wahab lanâ fî hâthâ-l-yawmi khayra mawhibatin wa
anjih lanâ kulla talibatin, kamâ wahbt-al-Husayna li-Muhammadin jaddihi wa
‘âtha futrusu bi-mahdihi, fa-nahnû â’ithûna bi-qabrihi min ba‘dihi, nach-hadu
turbatahu wa nantadhiru awbatahu, âmîna Rabb-al-‘âlamîn-a ».
اَللّـهُمَّ
اِنّي
اَساَلُكَ
بِحَقِّ الْمَوْلُودِ
في هذَا
الْيَوْمِ
الْمَوْعُودِ
بِشَهادَتِهِ
قَبْلَ
اْستِهْلالِهِ
وَوِلادَتِهِ،
بَكَتْهُ
السَّمآءُ
وَمَنْ فيها
وَالاَْرْضُ
وَمَنْ
عَلَيْها
وَلَمّا يَطَأْ
لابَتَيْها
قَتيلُ
الْعَبْرَةِ
وَسَيِّدَ
الاُْسْرَة،ِ
الْمَمْدُودِ
بِالنُّصْرَةِ
يَوْمَ الْكَرَّةِ
الْمُعَوَّضِ
مِنْ
قَتْلِهِ
اَنَّ الاَْئِمَّةَ
مِنْ
نَسْلِهِ
وَالشِّفآءَ
في
تُرْبَتِهِ
والْفَوْزَ
مَعَهُ في
اَوْبَتِهِ
والأوْصِيآءَ
مِنْ
عِتْرَتِهِ
بَعْدَ
قآئِمِهِمْ
وَغَيْبَتِهِ
حَتّى
يُدْرِكُوا
الاَْوْتارَ
وَيَثأَرُوا
الثّارَ
وَيُرْضُوا
الْجَبّارَ
وَيَكُونُوا
خَيْرَ
اَنْصارِ،
صَلَّى اللهُ عَلَيْهِمْ
مَعَ
اْختِلافِ
اللَّيلِ
وَالنَّهارِ.
اَللّـهُمَّ
فَبِحَقِّهِمْ
اِلَيْكَ
اَتَوَسَّلُ
وَاَسْئَلُ
سُؤالَ مُقْتَرفٍ
مُعْتَرفٍ
مُسيءٍ اِلى
نَفْسِهِ مِمَّا
فَرَّطَ في
يَوْمِهِ
وَاَمْسِهِ
يَسْئَلُكَ
الْعِصْمَةَ
اِلى مَحَلِّ
رَمْسِهِ
اَللّـهُمَّ
فَصَلِّ عَلى
مُحَمَّد
وَعِتْرَتِهِ
وَاحْشُرْنا
في
زُمْرَتِهِ،
وَبَوِّئْنا
مَعَهُ دارَ الْكَرامَةِ
وَمَحَلَّ
الاِقامَةِ،
اَللّـهُمَّ
وَكَما
اَكْرَمْتَنا
بِمَعْرِفَتِهِ
فَاَكْرِمْنا
بِزُلْفَتِهِ
وَارْزُقْنا
مُرافَقَتَهُ
وَسابِقَتَهُ
وَاجْعَلْنا
مِمَّنْ
يُسَلِّمُ لاَْمْرِهِ
وَيُكْثِرُ
الصَّلوةَ
عَلَيْهِ
عِنْدَ
ذِكْرِهِ
وَعَلى
جَميعِ
اَوْصِيآئِهِ
وَاَهْلِ
اَصْفِيآئِهِ
الْمَمْدُوديِن
مِنْكَ
بِالْعَدَدِ
الاِثْنَيْ
عَشَرَ
النّجُومُ
الزُّهَرِ وَالْحُجَجِ
عَلىجَميعِ
الْبَشَرِ ،
اَللّـهُمَّ
وَهَبْ لَنا
في هذَا
الْيَوْمِ
خَيْرَ
مَوْهِبَةٍ
وَاَنْجِحْ
لَنا فيهِ
كُلَّ طَلِبَةٍ
، كَما
وَهَبْتَ
الْحُسَيْنَ
لُِمحَمَّدٍ
جَدِّهِ
وَعاذَ
فُطْرُسُ
بِمَهْدِهِ
فَنَحْنُ
عائِذُونَ
بِقَبْرِهِ
مِنْ بَعْدِهِ
نَشْهَدُ
تُرْبَتَهُ
وَنَنْتَظِرُ
اَوْبَتَهُ
آمينَ رَبَّ
الْعالَمينَ.
Traduction
(O mon Dieu! Je
T’implore, par le mérite de celui qui est né en ce jour promis, par son martyre
(prévu) avant sa naissance, celui que le ciel et tout ce qui s’y trouve, ainsi
que la terre et tout ce qu’elle abrite ont pleuré, avant même leur naissance,
celui dont l’assassinat est un motif de pleurs (...), celui dont nous nous
consolons de la perte par le fait que nos Imams descendent de lui, que la terre
dans laquelle il est enterré est guérison (médicament), que la victoire sera le
Retour avec lui et ses descendants, après l’occultation de leur Résurrecteur,
l’Imam al-Mahdi, pour le venger et satisfaire le Terrible (Allah). Que la
prière d’Allah soit sur eux tant que les nuits et les jours continuent à se
suivre. Je Te supplie donc, O Seigneur ! par leur amour, et je T’implore comme
un pécheur confessant, repentant, ayant causé le mal à lui-même en se livrant à
des excès hier et aujourd’hui, et Te demandant la protection jusqu’au lieu de
son enterrement, de prier sur Mohammad et sa progéniture, de nous placer avec
ses compagnons, de nous établir à ses côtés dans la Demeure éternelle. O
Seigneur ! De même que Tu nous as honorés de sa connaissance, honore-nous de sa
proximité, favorise-nous de sa compagnie, et fais que nous soyons au nombre de
ceux qui souscrivent à sa cause et qui, chaque fois qu’on mentionne son nom,
prient sur lui et sur tous ses douze héritiers- les étoiles brillantes et les
preuves d’Allah auprès de toute l’humanité. O Seigneur ! Accorde-nous également
en ce jour, le meilleur don, et accède à toutes nos demandes, de même que Tu as
donné al-Hussain à son grand-père Mohammad et que l’Ange Futrus s’est protégé
par le berceau d’Al-Hussain, nous nous protégeons par sa tombe après son
martyre, nous regardons sa terre et nous attendons son retour, âmen ! O
Seigneur des mondes)
Puis on récite le
du‘â’ suivant de l’Imam al-Hussain (p), lequel fut le dernier du‘â’ qu’il
récita lorsque ses ennemis et assaillants l’attaquèrent en grand nombre, le
Jour de ‘Âchûrâ’, le 10 Moharram :
« Allâhumma Anta
muta‘âl-il-makâni, ‘adhîm-ul-jabarûti, chadîd-ul-mihâli ghaniyy-un
‘an-il-khalâ’iqi, ‘arîdh-ul-kibriyâ’i, qâdirun alâ mâ tachâ’u, qarîb-ur-rahmati
çâdiq-ul-wa‘di, sâbigh-un-ni‘mati, hasan-ul-balâ’i, qarîbun ithâ du‘îta,
muhîtun bimâ khalaqta, qâbil-ut-tawbati liman tâba ilayka, qâdirun ‘alâ mâ
aradta wa mudrikun mâ talabta wa chakûrun ithâ chukirta wa thakûrun ithâ
thukirta, ad‘ûka muhtâjan wa arghabu ilayka faqîran wa afza‘u ilaka khâ’ifan wa
abkî ilayka makrûban wa asta‘înu bi-ka dha‘îfan, wa atawakkalu ‘alayka kâfiyan,
uhkum baynanâ wa bayna qawminâ bi-l-haqqi fa-innahum gharrûnâ wa khada‘ûnâ wa
khathalûnâ wa ghadarû bi-nâ wa qatalûnâ wa nahnu ‘itratu nabiyyika wa waladu habîbika Muhammadin-ibni ‘Abdullâh
allathî-ç-tafaytahu bi-r-Risâlati wa’tamantahu ‘alâ wahyika, fa-j‘al lanâ min
amrinâ farajan wa makhrajan bi-Rahmatika yâ arham-ar-râhimîn-a ».
اَللّـهُمَّ
اَنْتَ
مُتَعالِي
الْمَكانِ عَظيمُ
الْجَبَرُوتِ
شَديدُ
الِمحالِ غَنيٌّ
َعنِ الْخَلائِِقِ
عَريضُ
الْكِبْرِيآءِ
قادِرٌ عَلى
ما تَشآءُ
قَريبُ
الرَّحْمَةِ
صادِقُ
الْوَعْدِ
سابِغُ
النِّعْمَةِ
حَسَنُ الْبَلاءِ
قَريبٌ إذا
دُعيتَ
مُحيطٌ بِما
خَلَقْتَ
قابِلُ
التُّوبَةِ
لَمَنْ تابَ
اِلَيْكَ
قادِرٌ
عَلىما
اَرَدْتَ
وَمُدْرِكَ ما
طَلَبْتَ
وَشَكُورٌ
اِذا
شُكِرْتَ
وَذَكُورٌ
اِذا ذُكِرْتَ
، اَدْعُوكَ
مُحْتاجاً
وَاَرْغَبُ
اِلَيْكَ
فَقيراً
وَاَفْزَعُ
اِلَيْكَ
خآئِفاً وَ
اَبْكي
اِلَيْكَ
مَكْرُوباً
وَاَسْتَعينُ
بِكَ ضَعيفاً
وَاَتوَكَّلُ
عَلَيْكَ كافِياً،
اُحْكُمْ
بَيْنَنا
وَبَيْنَ قَوْمِنا
بِالْحَقِّ فَاِنَّهُمْ
غَرُّونا
وَخَدَعُونا
وَ خَذَلونا
وَغَدَروا
بِنا
وَقَتَلُونا
ونَحْنُ عِتْرَةُ
نَبِيِّكَ
وَوَلَدُ حَبيبِكَ
مُحَمَّدِ
بْنِ
عَبْدِاللهِ
الَّذي اصْطَفَيْتَهُ
بِالرِّسالَةِ
وَائْتَمَنْتَهُ
عَلى
وَحْيِكَ
فَاجْعَلْ
لَنا مِنْ اَمْرِنا
فَرَجاً
وَمَخْرجاً
بِرَحْمَتِكَ
يا اَرْحَمَ
الرّاحِمينَ.
Traduction:
(O Allah ! Tu es
le Très-Haut, Ta Puissance est immense, Ta Force est redoutable; Tu te passes
de toutes les créations, Ta Magnificence est large, Tu as le Pouvoir sur toutes
choses, Ta Miséricorde est accessible, Tu tiens Ta Promesse, Tu es le
Pourvoyeur de la Bénédiction, Ton épreuve est belle, Tu es tout près quand on
T’appelle, Tu es au courant de toute Ta création, Tu acceptes la repentance de
quiconque se repent auprès de Toi, Tu as le Pouvoir sur tout ce que Tu veux, Tu
parviens à atteindre ce que Tu demandes, Tu es Reconnaissant lorsque Tu es
loué, Tu te rappelles, lorsqu’on T’appelle! C’est pourquoi je Te supplie en
tant que nécessiteux, je me réfugie auprès de Toi en tant que pauvre, j’ai
recours à Toi, lorsque j’ai peur, je pleure devant Toi, quand je suis affligé,
je cherche Ton secours, me sentant faible, je compte sur Toi, pour n’avoir
besoin de personne. Juge donc entre nous et les nôtres, lesquels nous ont
séduits, trompés, abandonnés, trahis et assassinés, alors que nous sommes la
progéniture de Ton Prophète et les fils de Ton bien-aimé, Mohammad Ibna
Abdullah que Tu as élu pour se charger de Ton Message et à qui Tu as confié la
Révélation. Sors-nous donc de notre épreuve, par Ta Miséricorde, O le Plus
Miséricordieux des miséricordieux !).
Les Trois Nuits
blanches du mois (la veille-la nuit-du 13, du 14 et du 15)
On appelle les
Nuits blanches les trois nuits du 12 au 13, du 13 au 14 et du 14 au 15 du mois
de Cha‘bân (ainsi que celles du mois de Rajab et du mois de Ramadhân). Elles
sont dénommées ainsi, parce que la lune y devient très blanche. Ces nuits sont
particulièrement bénies et les actes de piété y sont très recommandés. Parmi
ces actes de piété recommandés figure l’accomplissement de deux rakah de prière
dont chacune comporte la lecture de la sourate al-Hamd, la sourate Yâs-sîn, la
sourate al-Mulk et la sourate al-Tawhîd, pendant la nuit du 12 au 13, de 4
rak‘ah (2 fois 2 rak‘ah) pendant la nuit du 13 au 14, et de 6 rak‘ah (3 fois 2
rak‘ah) pendant la nuit du 14 au 15. Selon l’Imam Jafar al-Sâdiq, quiconque
accomplit ainsi ces prières obtiendra le thawâb (la récompense spirituelle) des
trois mois bénis (Rajab Cha‘bân et Ramadhân) et Allah lui pardonnera tous les
péchés, à l’exception de celui de polythéisme.
C’est une Nuit
très honorée, car, selon l’Imâm Ja‘far al-Sâdiq (S), l’Imam al-Bâqer (S),
parlant de la précellence de cette Nuit, dit : «Elle est la meilleure des nuits
après la Nuit du Destin, car Allah y accorde à Ses serviteurs Ses Faveurs et
leur pardonne par Sa Grâce. Efforcez-vous donc de vous approchez d’Allah
pendant cette Nuit, Lequel a promis de ne refuser aucune demande d’un
solliciteur, à moins que sa demande ne comporte un péché. C’est la Nuit
qu’Allah a accordée à nous les Ahl-ul-Bayt, au même titre qu’IL a accordé la
Nuit du Destin à notre Prophète, que la Paix soit sur lui. Appliquez-vous donc
à prier Allah et à faire Ses louanges pendant cette Nuit bénie».
Parmi les grandes
bénédictions de cette Nuit, il faut retenir surtout l’anniversaire de la
Naissance du « Sultan des Temps », « l’Imam du Temps », l’Imam al-Mahdi, né
avant l’aube, le 15 Cha‘bân de l’an 255 de l’hégire, à Sarra Man Ra’â
(Sammarrâ’ en Irak). Ce saint anniversaire ne fait que rajouter aux nombreuses
vertus de cette Nuit, soulignées par le Noble Prophète et les saints Imams des
Ahl-ul-Bayt.
Selon différents
hadith beaucoup d’actes d’adoration sont très recommandés pendant cette nuit.
En voici quelques-uns:
1- Accomplir un
ghusl (bain rituel), de préférence au coucher du soleil. Cet acte appelle
l’allégement des péchés inscrits dans le passif de la personne concernée.
2- Veiller cette
nuit en priant, en récitant des do‘â’, en accomplissant les différents actes
d’adoration recommandés pour cette nuit et implorant Allah qu’Il nous accorde
l’absolution de nos péchés, comme le faisait l’Imam Zayn al-‘Âbidine, le 4e
Imam d’Ahl-ul-Bayt. En effet, selon le Hadith « Quiconque veille cette nuit de
la sorte, son coeur ne mourra pas le Jour où les coeurs meurent ».
3- Accomplir la
Ziyârah (visite pieuse) de l’Imam al-Hussain (p), laquelle constitue le
meilleur des actes d’adoration attachés à cette nuit, et commande l’effacement
des péchés. En outre, selon le hadith, quiconque désirerait avoir sa main
serrée par 124 mille Prophètes, qu’il accomplisse cette ziyârah, laquelle peut
se faire comme suit: on commence par regarder à droite et à gauche, puis on
lève la tête vers le ciel en disant:
“As-salâmu ‘alayka yâ Abâ ‘Abdillah! As-salâmu ‘alayka wa Rahmatullâhi wa Barakâtuhu”
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
اَبا عَبْدِ
اللهِ السَّلامُ
عَلَيْكَ
وَرَحْمَةُ
اللهِ وَبَرَكاتُهُ
(Que la Paix soit
sur toi, ô Abâ Abdullâh (Imam Hussain)! Que la Paix soit sur toi, ainsi que la
Miséricorde et les Bénédictions d’Allah).
Il est dit aussi
que celui qui fait cette ziyârah, Allah inscrit à son actif la récompense d’un
Pèlerinage de la Mecque ( Pèlerinage majeur)et d’une ‘Omrah (pèlerinage
mineur).
5-Il est
recommandé de réciter le do‘â’ suivant qui équivaut à une ziyârah (visite
pieuse) de l’Imam et de prier pour qu’Allah hâte sa venue.
«Allâhumma
bi-haqqi laylatinâ hâthihi wa mawlûdihâ wa Hujjatika wa maw‘ûdihâ, allatî
qaranata ilâ fadhlihâ fadhlan, fatammat kalimatuka çidqan wa ‘adlan, lâ
mubaddila li-Kalimatika wa lâ mu‘aqqiba
li-âyâtika, Nûruka al-muta’alliqu wa dhiyâ’uk-al-muchriqu w-al-‘alamu-n-nûru fî
takhyâ’-il-dayjûri, al-ghâ’ib-ul-mastûru jalla mawliduhu wa karuma mahtiduhu
w-al-malâ’ikatu chuhhaduhu wallâhu nâçiruhu wa mu’ayyiduhu ithâ âna mî‘âduhu
wa-l-malâ’ikatu amdâduhu, sayf-ullâh-ullathî lâ yanbû wa nûruhu-l-lathî lâ
yakhbû, wa thû-l-hilmi-l-lathî lâ yaçbû madâr-ul-dahri wa nawâmîs-ul-‘açri wa
wulât-ul-amri wa-l-munazzalu ‘alayhim mâ yatanazzalu fî laylat-il-Qadri wa
açhâb-ul-hachri wa-n-nachri, tarâjimatu wahyihi wa wulâtu Amrihi wa Nahyihi.
Allâhumma fa-çalli ‘alâ Qâ’imihim-ul-mastûri ‘an ‘awâlimihim. Allâhuma wa-drik
binâ ayyâmahu wa dhuhûrahu wa qiyâmahu wa-j‘alnâ min ançârihi wa-qrin thârana
bi-thârihi wa-ktubnâ fî a‘wânihi wa khulaçâ’ihi wa ahyînâ fî dawlatihi nâ‘imîna
wa bi-çuhbatihi ghânimîna wa bi-haqqihi qâ’imîna wa min-as-sû’i sâlimîna yâ
arham-ar-râhimîn-a, wa-l-hamdu lillâhi Rabb-il-‘âlamîn-a wa çalawâtuhu ‘alâ
Sayyidinâ Muhammadin khâtam-in-nabiyyina wa-l-mursalîna wa ‘alâ ahli
baytihi-ç-çâdiqîna wa ‘itratihi-n-nâtiqîna wa-l‘an jamî‘a-dh-dhâlimîna wa-hkum
bananâ wa baynahum yâ ahkam-al-hâkimîn-a »
اَللّـهُمَّ
بِحَقِّ
لَيْلَتِناهَذِهِ
وَمَوْلُودِها
وَحُجَّتِكَ
وَمَوْعُودِها
الَّتي
قَرَنْتَ
اِلى
فَضْلِها
فَضْلاً فَتَمَّتْ
كَلِمَتُكَ
صِدْقاً
وَعَدْلاً لا مُبَدِّلَ
لِكَلِماتِكَ
وَلا
مُعَقِّبَ
ِلآياتِكَ
نُورُكَ
الْمُتَاَلِّقُ
وَضِيآؤُكَ
الْمُشْرِقُ
وَالْعَلَمُ
النُّورُ في
طَخْيآءِ
الدَّيْجُورِ
الْغائِبُ
الْمَسْتُورُ
جَلَّ
مَوْلِدُهُ
وَكَرَمَ
مَحْتِدُهُ
وَالْمَلائِكَةُ
شُهَّدُهُ
وَاللهُ
ناصِرُهُ
وَمُؤَيِّدُهُ
اِذا آن
ميعادُهُ
وَالْمَلائِكَةُ
اَمْدادُهُ
سَيْفُ الله
الَّذي لا
يَنْبُو
وَنُورُهُ
الَّذي لا
يَخْبُو وَذُو
الْحِلْمِ
الَّذي لا
يَصْبُو
مَدارُ الَّدهْرِ
وَنَواميسُ
الْعَصْرِ
وَوُلاةُ
الاَْمْرِ
وَالْمُنَزَّلُ
عَلَيْهِمْ ما
يَتَنَزَّلُ
في لَيْلَةِ
الْقَدْرِ
وَاَصْحابُ
الْحَشْرِ وَالنَّشْرِ
تَراجِمَةُ
وَحْيِهِ
وَوُلاةُ
اَمْرِهِ
وَنَهْيِهِ
اَللّـهُمَّ
فَصَلِّ عَلى
خاتِمِهْم
وَقائِمِهِمْ
الْمَسْتُورِ
عنَْ
عَوالِمِهِمْ
اَللّـهُمَّ
وَاَدْرِكَ
بِنا
أَيّامَهُ
وَظُهُورَهُ
وَقِيامَهُ
وَاجْعَلْنا
مِنْ
اَنْصارِهِ
وَاقْرِنْ
ثارَنا
بِثارِهِ وَاكْتُبْنا
في
اَعْوانِهِ
وَخُلَصآئِهِ
وَ أََحْيِنا
في
دَوْلَتِهِ
ناعِمينَ
وَبِصُحْبَتِهِ
غانِمينَ
وَبِحَقِّهِ
قائِمينَ
وَمِنَ
السُّوءِ
سالِمينَ يا
اَرْحَمَ الرّاحِمينَ
وَالْحَمْدُ
للهِ رَبِّ
الْعالَمينَ
وَصَلَواتُهُ
عَلى
سَيِّدِنا
مُحَمَّدٍ
خاتَمِ
النَّبِيّينَ
وَالْمُرْسَلينَ
وَعَلى
اَهْلِ بَيْتِهِ
الصّادِقينَ
وَعِتْرَتِهَ
النّاطِقينَ
وَالْعَنْ
جَميعَ
الظّالِمينَ
واحْكُمْ
بَيْنَنا
وَبَيْنَهُمْ
يا اَحْكَمِ
الْحاكِمينَ.
*Traduction:
(O Seigneur ! Par
cette nuit et celui qui y est né, lequel représente Ta Preuve (Hujjataka) et la
Promesse qu’elle incarne, et dont la naissance rajoute à la vertu de cette
nuit, et montre ainsi la Véridicité et la Justice de Ta Parole que rien ne peut
modifier ni ne commenter; celui qui constitue Ton Halo lumineux, Ta Lumière brillante
et le Phare illuminant dans les nuits ténébreuses, et qui est absent et
occulté, celui dont la naissance est auguste, dont le lignage est noble, celui
dont les assistants sont les Anges et dont le soutien et l’appui est Allah; et
lorsque l’Heure de sa réapparition arrivera les Anges seront ses renforts. Il
est l’épée frappante et indestructible d’Allah et Sa Lumière inextinguible. Il
fait partie de ceux dont la mansuétude
est sans duplicité; ceux qui savent ce que le Temps cache et constituent le plus
profond des secrets de la Vie; ceux qui détiennent l’autorité; ceux à qui est
révélé ce qui est est révélé la Nuit du Destin; ceux qui sont présents sur la
scène du Jour du Rassemblement et de la Résurrection, ceux qui sont les
traducteurs de Sa Révélation et l’autorité de Ses Ordres et de Ses interdits. O
Seigneur ! Prie donc sur le sceau et le résurrecteur caché de tous ceux qui
détiennent l’Autorité....O Seigneur ! Fais aussi que nous atteignions son
époque et sa réapparition, que nous soyons parmi ses partisans, que notre
vengeance se joigne à la sienne; et inscris-nous au nombre de ses adeptes et de
ses fidèles compagnons, accorde-nous le bonheur de vivre heureux dans son État,
fais-nous gagner sa compagnie et éloigne de nous par lui tout mal, O Toi, le
plus Miséricordieux des miséricordieux. Louanges à Allah, Seigneur de
l’Univers, et que Ses Prières soient sur Mohammad, le Sceau des Prophètes et
des Envoyés, ainsi que sur les membres pieux de sa Famille et sa Progéniture. O
Seigneur! Maudis d’autre part tous les tyrans et les injustes, et juge entre
nous et eux, o le plus Judicieux des juges.)
6- Cheikh Ismâ‘îl
Ibn Fadhl al-Hâchimî affirme que l’Imam al-Sâdiq (p) lui apprit le du‘â’
suivant pour qu’il le récite la Nuit de la mi-Cha‘bân:
«Allâhumma Anta-l-Hay-yul-Qayyûmu-l-‘Aliyyu-l-‘Adhîmu-l-Khâliqu-l-Râziqu-l-Muhy-yl-Mumîtu-l-Badî’u-l-Badî‘u.
Laka-l-Jalâlu wa laka-l-Fadhlu wa laka-l-Hamdu wa laka-l-Mannu wa laka-l-jûdu
wa laka-l-Karamu wa laka-l-Amru wa laka-l-Majdu wa laka-ch-Chukru. Wahduka lâ charîka
laka, yâ Wâhidu yâ Ahadu yâ Çamadu yâ Man lam yalid wa lam yûlad wa lam yakun
lahu kufwan ahadun ! Çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammadin wa-gh-fir lî
wa-r-hamnî wa-kfinî mâ ahammanî wa-q-dhi daynî wa wassi‘ ‘alayya fî rizqî,
fa-Innaka fî hâthihi-l-laylati kulla amrin hakîmin tafruqu, wa man tachâ’u min
khalqika tarzuqu; fa-r-zuqnî wa Anta Khayru-r-râziqîna qulta wa Anta
Khayru-l-qâ’ilîna-n-nâtiqîna : « Wa-s’alû-llâha min Fadhlihi »; famin Fadhlika
as’alu wa iyyâka qaçadtu wa-bna Nabiyyik-a‘tamadtu wa Laka rajawtu, fa-rhamnî
yâ Arham-ar-râhimîn-a. »
اَللّـهُمَّ
اَنْتَ
الْحَيُّ
الْقَيُّومُ
الْعَلِيُّ
الْعَظيمُ
الْخالِقُ
الرّازِقُ
الُْمُحْيِي
الْمُميتُ
الْبَديءُ
الْبَديعُ
لَكَ
الْجَلالُ
وَلَكَ
الْفَضْلُ وَلكَ
الْحَمْدُ
وَلَكَ
الْمَنُّ
وَلَكَ الْجُودُ
وَلَكَ
الْكَرَمُ
وَلَكَ
الاَْمْرُ
وَلَكَ
الَمجْدُ وَلَكَ
الْشُّكْرُ
وَحْدَكَ لا
شَريكَ لَكَ
يا واحِدُ يا
اَحَدُ يا
صَمَدُ يا
مَنْ لَمْ يَلِدْ
وَلَمْ
يُولَدْ
وَلَمْ
يَكُنْ لَهُ
كُفُواً
اَحَدٌ صَلِّ
عَلى
مُحَمَّدٍ
وَآلِ مُحَمَّدٍ
وَاْغفِرْ لي
وَارْحَمْني
وَاكْفِني ما
اَهَمَّني
وَاقْضِ
دَيْني
وَوَسِّعْ
عَلَيَّ في
رِزْقي
فَاِنَّكَ في
هذِهِ
اللَّيْلَةِ كُلَّ
اَمْر حَكيم
تَفْرُقُ
وَمَنْ
تَشآءُ مِنْ
خَلْقِكَ
تَرْزُقُ
فَارْزُقْني
وَاَنْتَ
خَيْرُ
الرّازِقينَ
فَاِنَّكَ
قُلْتَ
وَاَنْتَ
خَيْرُ
الْقآئِلينَ
النّاطِقينَ :
واسْئَلُو
اللهَ مِنْ
فَضْلِهِ
فَمِنْ فَضْلِكَ
وَاِيّاكَ
قَصَدْتُ
وابْنِ
نَبِيِّكَ
اعْتَمَدْتُ
وَلَكَ
رَجَوْتُ
فَارْحَمْني
يا اَرْحَمَ
الرّاحِمينَ.
*Traduction:
(Ô mon Dieu! Tu
es le Vivant, le Subsistant, le Très-Haut, le Grandiose, le Créateur, le
Dispensateur, Celui Qui fait revivre, Celui Qui fait mourir, Celui qui est au
commencement de tout, le Créateur ! A Toi appartient la Majesté, à Toi
appartient la Grâce, à Toi revient la louange, à Toi revient la gratitude, à
Toi appartient la Générosité, à Toi appartient la libéralité, à Toi appartient
l’Autorité, à Toi appartient la Gloire, à Toi revient la reconnaissance, à Toi
Seul Qui n’as pas d’associé, ô Toi le Un, ô Toi l’Unique, ô Toi l’Impénétrable,
ô Toi qui n’as pas engendré, ni n’es engendré et qui n’as pas d’égal ! Prie sur
Mohammad et la Famille de Mohammad,et pardonne-moi, couvre -moi de Ta
Miséricorde, débarrasse-moi de ce qui me donne des soucis, acquitte ma dette et
augmente ma subsistance, car c’est pendant cette nuit que Tu tries avec une
Sagesse absolue les affaires de Tes créatures et que Tu dispenses à qui tu
voudras parmi elles la subsistance. Accorde-moi donc la subsistance, car Tu es
certes le Meilleur des dispensateurs, Et puisque Tu as dit - et Tu es le
Meilleur de ceux qui promettent - : « Demandez à Allah qu’Il vous accorde de Sa
Grâce » , c’est de Ta Grâce que je demande, c’est vers Toi que je me suis
dirigé, c’est le fils de Ton Prophète
que j’ai adopté et c’est en Toi que j’ai placé mes espoirs. Couvre-moi donc de
Ta Miséricorde! Ô le plus Miséricordieux des miséricordieux.)
7- Lire le du‘â’
suivant que le Prophète (P) récitait pendant cette nuit:
«Allâhumma-qsim
lanâ min Khachyatika mâ yahûlu baynanâ wa bayna ma‘açiyatika, wa min tâ‘atika
mâ tuballighunâ bihi ridhwânaka, wa min-al-yaqîni mâ yahûnu ‘alaynâ bihi
muçîbâtu-d-duniyâ. Allâhumma amti‘nâ bi-asmâ‘inâ wa abçârinâ wa quwwatinâ mâ
ahyaytanâ, wa-j‘alhu-l-wâritha minnâ, wa-j‘al thâranâ ‘alâ man dhalamanâ
wa-nçurnâ ‘alâ man ‘âdânâ, wa lâ taj‘al muçîbatanâ fî dînanâ, wa lâ
taj‘al-id-dunyâ akbara hamminâ wa lâ mablagha ‘ilminâ, wa lâ tusallit ‘alaynâ
man lâ yarhamanâ, bi-Rahmatika yâ Arham-ar-râhimîn-a. »
اَللّـهُمَّ
اقْسِمْ مِنْ
خَشْيَتِكَ
ما يَحُولُ
بَيْنَنا
وَبَيْنَ
مَعْصِيَتِكَ
وَمِنْ
طْاعَتِكَ ما
تُبَلِّغْنا
بِهِ رِضْوانَكَ
وَمِنَ
الْيَقينِ ما
يَهُونُ
عَلَيْنا
بِهِ
مُصيباتُ
الدُّنْيا
اَللّـهُمَّ اَمْتِعْنا
بِاَسْماعِنا
وَاَبْصارِنا
وَقُوَّتِنا
ما اَحْيَيْتَنا
وَاجْعَلْهُ
الْوارِثَ
مِنّا واجْعَلْ
ثارَنا عَلى
مَنْ
ظَلَمَنا
وَانْصُرنا
عَلى مَنْ
عادانا وَلا
تَجْعَلْ
مُصيبَتَنا
في دينِنا
وَلا
تَجْعَلِ
الدُّنْيا
اَكْبَرَ
هَمِّنا وَلا
مَبْلَغَ
عِلْمِنا وَلا
تُسَلِّطْ
عَلَيْنا
مَنْ لا
يَرْحَمُنا بِرَحْمَتِكَ
يا اَرْحَمَ
الرّاحِمينَ.
*Traduction:
(O Seigneur !
Fais que nous Te craignions suffisamment pour ne pas Te désobéir, et que nous
T’obéissions suffisamment pour que Tu sois satisfait de nous, que nous ayons
suffisamment de certitude (relativement à la Vie future) pour que nous
puissions supporter les épreuves de la vie d’ici-bas. O Seigneur ! Fais que
nous jouissions de notre ouïe, de notre vue et de nos facultés tant que Tu nous
maintiendras en vie (...) Et fais-nous venger de ceux qui étaient injustes envers
nous et triompher de ceux qui se sont montrés hostiles envers nous, ne nous
laisse pas voir notre malheur dans notre Religion, ni ne nous conduis à voir
dans la vie d’ici-bas notre plus grand souci et le but final de notre savoir,
et ne nous fais pas dominer par quelqu’un qui soit impitoyable envers nous, par
Ta Miséricorde, ô le plus Miséricordieux des miséricordieux!)
Selon certains
hadiths, le Noble Prophète lisait ce du‘â’ n’importe quand et non seulement à
cette occasion, ce qui montre son importance.
7- Lorsqu’on a
demandé à l’Imam al-Sâdiq (p) quel est le meilleur des do‘â’ à réciter cette
Nuit, il a répondu: Lorsque vous aurez terminé la prière de ‘Ichâ’,
accomplissez deux rak‘ah de prière: dans la première rak’ah récitez Sourate
al-Hamd (ou Fâtihah) et Sourate al-Kâfirûn (Sourate 109); et dans la seconde,
Sourate al-Hamd et Sourate al-Tawhid (Sourate 112).Tout de suite après cette
prière, récitez :
• Subhân-Allâh
(Gloire à Dieu) (سبحان
اللَّه) 33 fois
• Al-Hamdu lillâh
(Louange à Dieu) (الحَمْدُ
لِلَّه) 33 fois
• Allâhu Akbar
(Dieu est le plus Grand) (اللَّهُ
اَكْبَر) 34 fois
Puis récitez le
du‘â’ suivant:
«Yâ man ilayhi
malja’-ul-‘ibâdi fî-l-muhimmâti wa ilayhi yafza‘u-l-khalqu fî-l-mulimmâti, yâ
‘Âlim-al-jahri wa-l-khafiyyâti, yâ man lâ takhfâ ‘alayhi khawâtir-ul-awhâmi wa
taçarruf-ul-khatarâti, yâ rabba-l-khalâ’iqi wa-l-bariyyâti, yâ man bi-yadihi
malakûta-l-ardhîna wa-s-samâwâti, Antallâhu lâ ilâha illâ Anta, amuttu ilayka
bi-lâ ilâha illâ Anta, fa-yâ lâ ilâha illâ Anta, ij‘alnî fî hâthihi-l-laylati
mimman nadharta ilayhi fa-rahimtahu wa sami‘ta du‘â’ahu fa’ajabtahu, wa
‘alimta-s-tiqâlatahu fa’aqaltahu, wa tajâwazta ‘an sâlifi khati’atihi wa
‘adhîmi jarîratihi, faqad-istajartu bika min thunûbî wa laja’tu ilayka fî satri
‘uyûbî. Allâhumma fa-jud ‘alayya bi-Karamika wa Fadhlika, wa-h-tut khatâyâya
bi-Hilmika wa ‘Afwika, wa taghammadnî fî hâthihi-l-laylati bi-sâbighi
Karâmatika, wa-j‘alnî fîhâ min awliyâ’ika-l-lathîna ajtabaytahum li-tâ‘atika,
wa-kh-tartahum li-‘ibâdatika, wa ja‘altahum khâliçataka wa çifwatika.
Allâhumma-j‘alnî mimman sa‘ada jadduhu wa tawaffara min-al-khayrâti hadh-dhuhu
wa-j‘alnî mimman salima fa-na‘ima wa fâza fa-ghanima wa-kfinî charra mâ aslaftu
wa-‘çimnî min-al-izdiyâdi fî ma‘çiyatika wa jannib ilayya tâ‘taka wa mâ yuqarribunî
Minka wa yuzlifunî ‘Indaka! Sayyidî, Ilayka yalja’u-l-hâribu wa Minka
yalatamisu-t-tâlibu wa ‘alâ karamika yu‘awwilu-l-mustaqîlu-t-tâ’ibu. Addabta
‘ibâdika bi-t-takarrumi wa Anta Akramu-l-akramîna, wa amarta bi-l-‘afwi
‘ibâdika wa Anta-l-Ghafûru-r-Rahîmu. Allâhumma fa-lâ tahrimnî mâ rajawtu min
Karamika wa lâ tu’yisnî min sâbighi Ni‘amika wa lâ tukhayyibnî min Jazîli
Qisamika fî hâthihi-l-laylati li-ahli tâ‘atika, wa-j‘alnî fî junnatin min
chirâri bariyyatika. Rabbi, innî lam akun min ahli thâlika, fa-Anta min
Ahl-ul-Karami wa-l-‘Afwi wa-l-Maghfirati ; wa jud ‘alayya bi-mâ anta Ahluhu lâ
bimâ astahiqquhu, faqad hasuna dhannî Bika wa tahaqqaq rajâ’î Laka wa ‘aliqat
nafsî bi-karamika, fa-Anta Arhamu-râhimîna wa Akramu-l-akramîna. Allâhumma
wa-khçuçnî min karamika bi-jazîli qisamika wa a‘ûthu bi-‘Afwika min ‘Uqûbatika,
wa-gh-fir lya-th-thanb-al-lathî yahbisu ‘alayya-l-khuluqa wa yudhayyiqu
‘alayya-r-rizqa, hattâ aqûma bi-çâlihi Ridhâka, wa an‘ama bi-jazîli ‘atâ’ika wa
as‘ada bi-sâbighi Na‘mâ’ika, faqad luth-tu bi-Haramika wa ta‘arradh-tu
li-Karamika wa-sta‘ath-tu bi-‘Afwika min ‘Uqûbatika wa bi-Hilmika min
Ghadhabika; fa-jud bi-mâ sa’altuka wa anil mâ-l-tamastu Minka! As’aluka Bika lâ
bi-chay’in huwa a‘dhamu Minka ».
يا مَنْ
اِلَيْهِ
مَلْجَأَ
الْعِبادِ في
الْمُهِمّاتِ
وَاِلَيْهِ
يَفْزَعُ الْخَلْقُ
في
الْمُلِمّاتِ
يا عالِمَ
الْجَهْرِ
وَالْخَفِيّاتِ
يا مَنْ لا
تَخْفى عَلَيْهِ
خَواطِرُ
الاَْوْهامِ
وَتَصَرُّفُ
الْخَطَراتِ
يا رَبَّ
الْخَلائِقِ
وَالْبَرِيّاتِ
يا مَنْ
بِيَدِهِ
مَلَكُوتُ
الاَْرَضينَ
وَالسَّمواتِ
اَنْتَ اللهُ
لا اِلـهَ
اِلاّ اَنْتَ
اَمُتُّ
اِلَيْكَ
بِلا اِلـهَ
اِلاّ اَنْتَ
فَيا لا
اِلـهَ اِلاّ
اَنْتَ
اجْعَلْني في
هَذِهِِ
اللَّيْلَةِ
مِمَّنْ
نَظَرْتَ
اِلَيْهِ
فَرَحِمْتَهُ
وَسَمِعْتَ
دُعآءَهُ
فَاَجَبْتَهُ
وَعَلِمْتَ
اسْتِقالَتَهُ
فَاَقَلْتَهُ
وَتَجاوَزْتَ
عَنْ سالِفِ
خَطيئَتِهِ
وَعَظيمِ جَريرَتِهِ
فَقَدِ
اسْتَجَرْتُ
بِكَ مِنْ ذُنُوبي
وَلَجَأْتُ
اِلَيْكَ في
سَتْرِ عُيُوبي
اَللّـهُمَّ
فَجُدْ
عَلَيَّ
بِكَرَمِكَ
وَفَضْلِكَ
وَاحْطُطْ
خَطايايَ
بِحِلْمَكَ
وَعَفْوِكَ
وَتَغَمَّدْني
في هذِهِ اللَّيْلَةِ
بِسابِغِ
كَرامَتِكَ
وَاجْعَلْني
فيها مِنْ
اَوْلِيآئِكَ
الَّذينَ
اجْتَبَيْتَهُمْ
لِطاعَتِكَ
واخْتَرْتَهُمْ
لِعِبادَتِكَ
وَجَعَلْتَهُمْ
خالِصَتَكَ
وَصِفْوَتَكَ
اَللّـهُمَّ
اجْعَلْني
مِمَّنْ
سَعَدَ جَدُّهُ
وَتَوَفَّرَ
مِنَ
الْخَيْراتِ
حَظُّهُ
وَاجْعَلْني
مِمَّنْ سَلِمَ
فَنَعِمَ
وَفازَ
فَغَنِمَ
وَاكْفِني شَرَّ
ما
اَسْلَفْتُ
وَاعْصِمْني
مِنَ الاِْزدِيادِ
في
مَعْصِيَتكَ
وَحَبِّبْ
اِلَيَّ
طاعَتَكَ
وَما
يُقَرِّبُني
مِنْكَ وَيُزْلِفُني
عِنْدَكَ
سَيِّدي
اِلَيْكَ يَلْجَأُ
الْهارِبُ
وَمِنْكَ
يَلْتَمِسُ
الطّالِبُ
وَعَلى كَرَمِكَ
يُعَوِّلُ
الْمُسْتَقْيِلُ
التّائِبُ
اَدَّبْتَ
عِبادَكَ
بالتَّكَرُّمِ
وَاَنْتَ
اَكْرَمُ
الاَْكْرَمينَ
وَاَمَرْتَ بِالْعَفْوِ
عِبادَكَ
وَاَنْتَ
الْغَفُورُ
الَّرحيمُ
اَللّـهُمَّ
فَلاتَحْرِمْني
ما رَجَوْتُ
مِنْ
كَرَمِكَ
وَلا
تُؤْيِسْني
مِنْ سابِغِ
نِعَمِكَ
وَلا
تُخَيِّبْني
مِنْ جَزيلِ
قِسَمِكَ في هذِهِ
اللَّيْلَةِ
لاَِهْلِ
طاعَتِكَ وَاجْعَلْني
في جُنَّةٍ
مِنْ شِرارِ
بَرِيَّتِكَ
رَبِّ اِنْ
لَمْ اَكُنْ
مِنْ اَهْلِ
ذلِكَ
فَاَنْتَ
اَهْلُ
الْكَرَمِ
وَالْعَفْوِ
وَالْمَغْفِرَةِ
وَجُدْ
عَلَيَّ بِما
اَنْتَ
اَهْلُهُ لا
بِما
اَسْتَحِقُّهُ
فَقَدْ
حَسُنَ ظَنّي
بِكَ
وَتَحَقَّقَ
رَجآئي لَكَ
وَعَلِقَتْ
نَفْسي
بِكَرَمِكَ
فَاَنْتَ
اَرْحَمُ الرّاحِمينَ
وَاَكْرَمُ
الاَْكْرَمينَ.
اَللّـهُمَّ
واخْصُصْني
مِنْ
كَرَمِكَ
بِجَزيلِ
قِسَمِكَ
وَاَعُوذُ
بِعَفْوِكَ
مِنْ عُقُوبَتِكَ
وَاغْفِر ليَ
الَّذنْبَ
الَّذي
يَحْبِسُ
عَلَيَّ الْخُلُقَ
وَيُضَيِّقُ
عَليَّ
الرِّزْقَ حَتى
اَقُومَ
بِصالِحِ
رِضاكَ
وَاَنْعَمَ بِجَزيلِ
عَطآئِكَ
وَاَسْعَدَ
بِسابِغِ نَعْمآئِكَ
فَقَدْ
لُذْتُ
بِحَرَمِكَ
وَتَعَرَّضْتُ
لِكَرَمِكَ
واَسْتَعَذْتُ
بِعَفْوِكَ
مِنْ
عُقُوبَتِكَ
وَبِحِلْمِكَ
مِنْ
غَضَبِكَ
فَجُدْ بِما
سَئَلْتُكَ
وَاَنِلْ مَا
الَْتمَسْتُ
مِنْكَ
اَساَلُكَ
بِكَ لا
بِشَيءٍ هُوَ
اَعْظَمُ
مِنْكَ.
*Traduction:
(O Toi auprès de
qui se réfugient les serviteurs en situations graves et vers qui se tournent
les créatures en difficulté. O Toi qui es au courant de tout ce qui est
apparent et de tout ce qui est caché. O Toi à qui n’échappent ni les idées des
illusions ni les conduites dictées par les caprices ! O Seigneur des créatures
et des créations. O Toi qui détiens entre ses Mains le royaume des terres et
des ciels. Tu es Allah ! Il n’y a de Dieu que Toi ! Je T’implore par (la
formule de) « il n’y a de Dieu que Toi ». O Toi donc en dehors de qui il n’y a
de Dieu que Toi, fais que je sois cette nuit au nombre de ceux que Tu as
regardés et à qui Tu as fait miséricorde, de ceux dont Tu as entendu et exaucé
le doâ’ (prière de demande), de ceux dont Tu as su et pardonné la faute, et
dont Tu as oublié les péchés passés et les graves délits, car je T’ai demandé
protection contre mes péchés et je me suis réfugié auprès de Toi pour cacher
mes défauts ! O Allah! Couvre-moi donc de Ta Largesse et de Ta Faveur et
décharge-moi de mes fautes par Ta Clémence et Ton Pardon, enveloppe-moi en
cette nuit de Ta Grande Noblesse et donne-moi-y (en cette nuit) d’être parmi
Tes serviteurs pieux que Tu as élus pour T’obéir, que Tu as choisis pour
T’adorer et dont Tu as fait Ton élite et Tes intimes. O Allah ! Fais que je
sois au nombre de ceux dont les efforts sont couronnés de succès et qui ont la
chance d’avoir leur part de Tes Bienfaits. Donne-moi de compter parmi ceux qui
ont joui en ayant une conduite saine et gagné en réussissant (à T’obéir).
Épargne-moi du mal de mes comportements passés et prémunis-moi contre la
tendance à Te désobéir encore plus; attire-moi vers Ton obéissance et vers tout
ce qui me rapproche de Toi et élève ma position auprès de Toi. O Seigneur !
C’est auprès de Toi que s’abrite le fuyard, c’est à Toi que s’adresse le
quémandeur et c’est sur Ta Largesse que compte le contrit et le pénitent. Tu as
façonné Tes serviteurs à la noblesse et Tu es le plus Noble des nobles, Tu leur
as commandé le pardon et Tu es le Pardonneur et le Clément. O mon Seigneur! Ne
me prive donc pas de l’espoir que j’ai placé en Toi, ni ne me fais désespérer
la largesse de Tes Bienfaits, ni ne me déçois dans ce que Tu alloues en cette
nuit aux gens qui T’obéissent. Fais que je sois à l’abri des méchants de Tes
créatures, et si je n’en suis pas digne, O mon Seigneur, Toi, Tu es Digne de
Largesse, de Pardon et d’Absolution. Octroie-moi donc ce dont Tu es Digne et
non ce dont je suis digne, car j’ai acquis une bonne foi en Toi, j’ai placé mon
espoir en Toi et je me suis attaché à Ta libéralité, sachant que Tu es le plus
Miséricordieux des miséricordieux et le plus Généreux des généreux. O mon
Seigneur! Réserve-moi de Ta générosité une grande part de Tes Bienfaits. Je me
protège près de Ton Pardon de Ton Châtiment. Pardonne-moi le péché qui
m’empêche d’accéder au bon caractère et qui amoindrit ma subsistance, afin que
j’accomplisse la bonne action qui Te satisfait, que j’obtienne généreusement
Ton Don, que je jouisse de la largesse de Tes Bienfaits, car je me suis abrité
dans Ton Sanctuaire, j’ai sollicité Ta Générosité, je me suis protégé près de
Ton Pardon contre Ton Châtiment, près de Ta Clémence contre Ton courroux.
Accorde-moi donc généreusement ce que je T’ai demandé et fais-moi obtenir ce
que j’ai sollicité. Je Te demande ceci, par ton seul intermédiaire, et non par
quelqu’un qui serait plus grand que Toi)
Après la lecture
de ce du‘â’ on se prosterne tout de suite pour dire:
• Yâ Rabb-u (يا
رَبُّ ) (Ô Seigneur!) : 20 fois
• Yâ Allâh-u (يا
اللَّهُ ) (Ô Allah!) : 7
fois
• Lâ hawla wa lâ
quwwata illâ billâh-i : 10 fois
(لا
حَوْلَ وَلا
قُوَّةَ إلاّ
بِاللهِ)
(Point de pouvoir
ni de force en dehors d’Allah)
• Mâ
châ’Allâh-u (ما شاءَ
اللَّهُ ) (Tout se fait selon la Volonté d’Allah
!) : 7 fois
• Lâ quwwata illa
billâh :10 fois
(Point de force
en dehors d’Allah) (لا قُوَّةَ
إلاّ بِاللهِ)
Enfin on doit
conclure le tout par la Prière sur le Prophète Mohammad (P) :
« Allâhummâ çalli
‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammadin » (اَللّـهُمَّ
صَلِّ عَلى
مُحَمَّد
وَآلِ مُحَمَّد)
(Ô Allah! Prie sur Muhammad et la Famille de Muhammad), pour demander ensuite à
Allah de répondre à tous nos besoins, de réaliser tous nos voeux et d’exaucer
tous les souhaits que nous formulons à Son Attention, avec la certitude,
d’après le hadith, d’obtenir satisfaction, par Sa Grâce et Sa Générosité.
8- Lire Du‘â’
Kumayl (Voir Livre 4, page 395)
9- Selon l’Imam
Mohammad al-Bâqer et l’Imam Ja‘far al-Sâdiq (p): Lors de la Nuit de la
mi-Cha‘bân accomplissez 4 rak‘ahs de prière. Dans chaque rak‘ah, récitez la
sourate al-Hamd et la Sourate al-Tawhîd (sourate 112) 100 fois (au lieu d’une
fois normalement). A la fin de la prière lisez le du‘â’ suivant:
Allâhumma innî
ilayka faqîrun wa min ‘athâbika khâ’ifun mustajîrun. Allâhumma lâ tubaddil ismî
wa lâ tughayyir jismî wa lâ tajhad balâ’î wa lâ tuch-mit biya a‘dâ’î. A‘ûthu
bi-‘Afwika min ‘Iqâbika wa a‘ûthu bi-Rahmatika min ‘athâbika wa a‘ûthu
bi-Ridhâka min Sakha-tika wa a‘ûthu Bika Minka. Jalla Thanâ’uka Anta kamâ
athnayta ‘alâ Nafsika wa fawqa mâ yaqûl-ul-qâ’ilûn-a.
اَللّـهُمَّ
اِنّي
اِلَيْكَ
فَقيرٌ وَمِنْ
عَذاِبكَ
خائِفٌ
مُسْتَجيرٌ
اَللّـهُمَّ
لا تُبَدِّلِ
اسمي وَلا
تُغَيِّر
جِسْمي وَلاتَجْهَدْ
بَلائي
وَلاتُشْمِتْ
بي اَعْدآئي
اَعُوذُ
بِعَفْوِكَ
مِنْ
عِقابِكَ وَاَعُوذُ
بِرَحْمَتِكَ
مِنْ
عَذابِكَ
وَاَعُوذُ
بِرِضاكَ مِنْ
سَخَطِكَ
وَاعُوذُ
بِكَ مِنْكَ
جَلَّ ثَنآؤُكَ
اَنْتَ كَما
اَثْنَيْتَ
عَلى نَفْسِكَ
وَفَوْقَ
مايَقُولُ
الْقائِلُونَ.
*Traduction:
(O Seigneur ! J’
ai besoin de Toi et je crains le tourment venant de Toi et je m’en protège
auprès de Toi. O Seigneur ! Ne change pas mon nom ni ne modifie mon corps, ni
ne pousse mon épreuve à l’extrême, ni ne laisse mes ennemis se venger de moi.
Je me protège près de Ton Pardon contre Ton Châtiment, près de Ta Miséricorde
contre Ton Supplice, près de Ton Contentement contre Ton Mécontentement, et je
me protège enfin auprès de Toi contre Toi. Tes Louanges sont aussi sublimes que
Tu les as faites pour Toi et au-dessus de ce que diraient les diseurs)
C’est le jour
anniversaire de la Naissance du Maître du Temps, l’Imam al-Hujjat-ibn-al-Hassan
al-Mahdi, qu’Allah hâte sa venue. Il est donc très opportun qu’on y accomplisse
sa Ziyârah et de réciter tous les du‘â’
dans lesquels on prie Allah de hâter sa réapparition
L’Imam al-Redhâ
(p) dit : “ Quiconque jeûne les trois derniers jours du mois de Cha‘bân et
relie ce jeûne à celui du mois de Ramadhân, Allah inscrit à son actif le jeûne
de deux mois consécutifs”.
Abû-l-Çalt
al-Harwî témoigne : «Un jour je suis allé chez l’Imam al-Redhâ (p). C’était le
dernier vendredi du mois de Chabân. L’Imam m’a dit :
«O Abû-l-Çalt !
La plus grande partie du mois de Cha‘bân s’est déjà écoulée. Nous sommes au
dernier vendredi de ce mois. Rattrape donc pendant ce qui en reste ce que tu as
raté au cours de la partie écoulée : multiplie la récitation du du‘â’, de
l’istighfâr et du Coran. Repens-toi auprès d’Allah de tes péchés passés afin
que tu accueilles le mois de Ramadhân en état de pureté devant Allah.
Acquitte-toi de tout dépôt qui te soit confié, débarrasse-toi de toute
animosité que tu garderais dans ton coeur envers un croyant, mets un terme à
tout péché que tu serais en train de commettre, crains Allah, confie-toi à Lui
dans ton intimité et ouvertement, car « Allah suffit à quiconque se confie en
Lui. Allah atteint toujours ce qu’Il s’est proposé. Allah a fixé un décret pour
chaque chose » . De même répète autant que tu pourras pendant le reste du mois
cette imploration : “ O Allah ! Si Tu ne nous avais pas pardonné nos péchés
pendant la partie écoulée du mois de Chabân, pardonne-nous nos péchés pour le
restant de ce mois ”, car Allah libère de l’Enfer beaucoup de serviteurs par
égard pour la sainteté de Cha‘bân.»
Cette prière consiste
en 2 rak‘ah. Dans chaque rak‘ah il faut réciter Sourate al-Fâtihah jusqu’au
verset no 5: « Iyyâka na‘budu wa Iyyâka nasta‘în » (C’est Toi que nous adorons, c’est Toi dont
nous implorons le secours) lequel doit être répété 100 fois ; puis on doit terminer
la récitation du reste de la sourate, suivie de la sourate al-Ikhlâç.
Tout de suite
après la prière, il faut lire le Du‘â’ suivant :
« Allâhuma
‘adhum-al-balâ’u wa barih-al-Khâfâ’u wa-nkachaf-al-ghitâ’-u wa dhâqat-il-ardhu
bi-mâ wasi‘at-is-samâ’u, wa ilayka.yâ rabbi al-Muchtakâ, wa ‘alayk-al-Mu‘awwalu
fî-ch-chiddati wa-r-rakhâ’i ».
اِللهمَّ
عَظُمَ
الْبَلاءُ،
وَبَرِحَ الْخَفاءُ،
وَانْكَشَفَ
الْغِطاءُ،
وَضاقَتِ
الاَْرْضُ
بِما
وَسِعَتُ
السَّماءُ
وَاِلَيْكَ
يا رَبِّ
الْمُشْتَكى
وَعَلَيْكَ الْمُعَوَّلُ
فِي
الشِّدَّةِ
وَالرَّخاءِ
( Ô mon Dieu!
L’épreuve s’est aggravée et ce qui était dissimulé ne l’est plus, le voile est
levé, la terre est encombrée par ce que l’étendue du Ciel peut contenir. C’est
à Toi que je me plains donc, Ô Seigneur, et c’est sur Toi que je compte dans la
difficulté comme dans l’aisance).
“Allâhumma Çalli
‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammadin, allathîna amartanâ bi-tâ‘atihim, wa ‘ajjil
Allâhumma farajahum bi-qâ’imihim, wa adh-hir i‘zâzahu”.
اَللّـهُمَّ
صَلِّ عَلى
مُحَمَّدٍ
وَآلِ مُحَمَّدٍ
الَّذينَ
اَمَرْتَنا
بِطاعَتِهِمْ
وَعَجِّل
اَللّـهُمَّ
فَرَجَهُمْ
بِقائِمِهِمْ
وَاَظْهِرْ
اِعْزازَهُ
(Ô mon Dieu! Prie
sur Mohammad et sur la Famille de Mohammad, à qui Tu nous as ordonné d’obéir.
Et hâte leur délivrance par la venue de leur annonciateur (Résurrecteur), et
fais apparaître sa puissance).
» Yâ Muhammadu,
yâ ‘Aliyyu, yâ ‘Aliyyu, yâ Muhammadu! Akfiyânî fa-innakumâ kâfiyâya,
يا
مُحَمَّدُ يا
عَليُّ يا
عَلِيُّ يا
مُحَمَّدُ
اِكْفِياني
فَاِنَّكُما
كافِيايَ
(Ô Muhammad! Ô
Ali! Ô Ali ! Ô Muhamad ! Contentez-moi, car vous êtes largement à même de me
contenter !)
» Yâ Muhammadu,
yâ ‘Aliyyu, yâ ‘Aliyyu, yâ Muhammadu! Unçurânî fa-innakumâ nâçirâyâ !
يا
مُحَمَّدُ يا
عَليُّ يا
عَلِيُّ يا
مُحَمَّدُ
اُنْصُراني
فَاِنَّكُما
ناصِرايَ
(Ô Muhammad! Ô
Ali! Ô Ali ! Ô Muhamad ! Soutenez-moi, car vous êtes mes appuis!)
» Yâ Muhammadu,
yâ ‘Aliyyu, yâ ‘Aliyyu, yâ Muhammadu ! Ih-fidhânî fa-innakuma hâfidhâya !
يا
مُحَمَّدُ يا
عَليُّ يا
عَلِيُّ يا
مُحَمَّدُ
اِحْفِظاني
فَاِنَّكُما
حافِظايَ
(Ô Muhammad! Ô
Ali! Ô Ali ! Ô Muhamad ! Protégez-moi, car vous êtes mes protecteurs!)
» Yâ Mawlâya, yâ
Çâhib-az-Zamâni ! Yâ Mawlâya yâ Çhahib-az-Zamâni ! Yâ Mawlaya, yâ
Çâhib-az-Zamâni !
يامَوْلايَ
يا صاحِبَ
الزَّمانِ يا
مَوْلايَ يا
صاحِبَ
الزَّمانِ يا
مَوْلايَ يا
صاحِبَ
الزَّمانِ
(Ô mon Maître, Ô
Maître des Temps! Ô mon Maître, Ô Maître du Temps! Ô mon Maître, Ô Maître du
Temps!)
» Al-ghuwth,
al-ghawth, al-ghawth ! Adriknî, adriknî, adriknî ! Al-amâna, al-amâna, al-amâna!»
الْغَوْثَ
الْغَوْثَ
الْغَوْثَ،
اَدْرِكْني
اَدْرِكْني
اَدْرِكْني،
الاَمانَ
الاَمانَ
الاَمانَ.
(Au secours! Au
secours! Au secours! À moi! À moi! À moi! Sécurité! Sécurité! Sécurité!)
1- Un petit du‘â’ à réciter chaque jour
lors de la rupture du jeûne :
Allâhumma laka
çumtu wa ‘alâ Rizqika aftartu wa ‘alayka tawakkaltu
اَللّـهُمَّ
لَكَ صُمْتُ،
وَعَلى
رِزْقِكَ
اَفْطَرْتُ،
وَعَلَيْكَ
تَوَكَّلْتُ
O mon Dieu !
C’est pour Toi que j’ai accompli le jeûne, c’est avec le moyen de subsistance que Tu m’as accordé que j’ai
rompu le jeûne, et c’est sur Toi que je compte.
2- Un autre petit du‘â’ à lire chaque
nuit de ce mois et dont la récitation commande l’effacement des péchés de
quarante ans :
Allâhumma Rabba
chahri Ramadhân-allathi anzalta fîfi-l-Qur’âna wa-ftaradhta ‘alâ ‘ibâdika
fîfi-ç-çiyâma, çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammadin wa-rzuqnî Hajja
Baytika-l-Harâmi fî ‘âmî hathâ wa fî kulli ‘âm, wa-gh-fir lî
tilka-th-thunuba-l-‘idhâma, fa-innahu lâ yagh-firuhâ ghayruka yâ Rahmânu yâ
‘Allâmu
اَللّـهُمَّ
رَبَّ شَهْرِ
رَمَضانَ
الَّذي
اَنْزَلْتَ
فيهِ
الْقُرْآنَ،
وَافْتَرَضْتَ
على عِبادِكَ
فيهِ
الصِّيامَ،
صَلِّ عَلى
مُحَمَّد
وَآلِ
مُحَمَّد،
وَارْزُقْني
حَجَّ
بَيْتِكَ
الْحَرامِ في
عامي هذا وَفي
كُلِّ عام،
وَاغْفِرْ لي
تِلْكَ
الذُّنُوبَ
الْعِظامَ،
فَاِنَّهُ لا
يَغْفِرُها
غَيْرُكَ يا
رَحْمنُ يا
عَلاّمُ
(O mon Dieu,
Seigneur du mois de Ramadhân dans lequel Tu as
fait descendre le Coran et rendu le jeûne obligatoire pour Tes
serviteurs. Prie sur Muhammad et sur la
Famille de Muhammad et accorde-moi l’opportunité d’accomplir le Pèlerinage de
Ta Maison sacrée, cette année-ci et chaque année. Pardonne-moi également les
(mes) grands péchés que nul autre ne peut pardonner, o Miséricordieux ! o
Grand-Connaisseur !)
3- Ci-après:
B- Trente
invocations dont chacune est destinée à un jour spécifique du mois de Ramadhân.
Il est recommandé de les lire après chaque Prière, pendant ce mois béni, comme
le faisait le Noble Prophète (P).
1er Du‘â’ :
Traduction:
O le Très-Haut, O
le Grand, O le Pardonneur, O le Miséricordieux, Tu es le Maître le plus Grand,
Celui à Qui rien ne peut ressembler, et Qui est Tout-Entendant, Tout-Voyant. Ce
mois est le mois que Tu a honoré, exalté, glorifié, et placé au-dessus des
autres mois. C’est le mois dans lequel Tu as prescrit le jeûne pour moi. C’est
le mois de Ramadhan, dans lequel Tu as fait descendre le Coran, comme guide
pour les gens, et les signes clairs de guidance et de ligne de démarcation
(Furqan : distinction entre le bien et le mal), et Tu as placé la Nuit du
Destin que Tu as rendue meilleure que mille mois. O Toi Qui combles de faveurs (les autres) sans que personne ne
puisse T’en combler, place-moi parmi ceux auxquels Tu as accordé Tes faveurs en
les sauvant de l’Enfer. Admets-moi au Paradis par Ta Miséricorde, o plus
Miséricordieux des miséricordieux.
Translittération:
Yâ ‘Aliyyu yâ
‘Adhîm-u, yâ Ghafûru yâ Rahîm-u, Anta-r-Rabb-ul-‘Adhîmu, Al-lathî laysa kamith-lihi chay’-un
wa-Huwa-s-Samî‘-ul-Baçîr-u. Wa hâthâ
chahrun Charraftahu wa ‘adh-dhamtahu wa karramtahu wa fadh-dhaltahu
‘alâ-ch-chuhûri, wa-huwa-ch-chahr-ul-lathî faradh-ta çiyâmahu ‘alayya, wa-huwa
chahru Ramadhân al-lathî anzalta fihî-l-Qur’âna Hudan li-n-nâsi wa
bayyinâtin min-al-hudâ wa-l-furqân, wa
ja‘alta fîhi Laylat-al-Qadri, wa ja‘altahâ khayran min alfi chahr-in. Fa-yâ
Tha-l-Manni wa lâ yumannu ‘alayka, munna ‘alayya bi-fikâki raqabati min-an-nâr,
fîman tamunnu ‘alayhi, wa adkhilnî-l-jannata, bi-Rahmatika yâ Arham-ar-Râhimîn
يا عَلِيُّ يا
عَظيمُ، يا
غَفُورُ يا رَحيمُ،
اَنْتَ
الرَّبُّ
الْعَظيمُ
الَّذي
لَيْسَ
كَمِثْلِهِ
شَيءٌ وَهُوَ
السَّميعُ
الْبَصيرُ،
وَهذا شَهْرٌ
عَظَّمْتَهُ
وَكَرَّمْتَهْ،
وَشَرَّفْتَهُ
وَفَضَّلْتَهُ
عَلَى
الشُّهُورِ،
وَهُوَ الشَّهْرُ
الَّذي
فَرَضْتَ
صِيامَهُ
عَلَيَّ،
وَهُوَ
شَهْرُ
رَمَضانَ،
الَّذي اَنْزَلْتَ
فيهِ
الْقُرْآنَ،
هُدىً
لِلنّاسِ وَبَيِّنات
مِنَ الْهُدى
وَالْفُرْقانَ،
وَجَعَلْتَ
فيهِ لَيْلَةَ
الْقَدْرِ،
وَجَعَلْتَها
خَيْراً مِنْ اَلْفِ
شَهْر، فَيا
ذَا الْمَنِّ
وَلا يُمَنُّ
عَلَيْكَ،
مُنَّ
عَلَيَّ
بِفَكاكِ رَقَبَتي
مِنَ النّارِ
فيمَنْ
تَمُنَّ
عَلَيْهِ،
وَاَدْخِلْنِي
الْجَنَّةَ
بِرَحْمَتِكَ
يا اَرْحَمَ
الرّاحِمينَ.
2e Du‘a’ :
Traduction:
O Allah, fais
entrer la joie chez ceux qui reposent dans les tombes :
O Allah, enrichis
tous les pauvres ;
O Allah,
rassasie tous les affamés ;
O Allah, habille
tous ceux qui sont dévêtus ;
O Allah, règle la
dette de tous les débiteurs;
O Allah, soulage
la souffrance de tous ceux qui sont dans la détresse ;
O Allah, aide
tous les gens dépaysés à retourner chez eux ;
O Allah, libère
tous les prisonniers ;
O Allah, réforme
tout ce qui est pervers dans les
affaires des Msulmans ;
O Allah, guéris
tous les malades ;
O Allah, colmate
notre pauvreté avec Ta Richesse;
O Allah, change
notre difficile situation par l’Excellence de Ton Etat.
O Allah,
aide-nous à payer nos dettes et libère-nous de la pauvreté.
Certes, Tu as
pouvoir sur toutes choses.
Translittération:
Allâhumma adkhil
‘alâ ahl-il-qubûr-as-surûra,
Allâhumma aghni kulla faqîr-in,
Allâhumma achbi‘ kulla jâ’i‘in,
Allâhumma-ksu kulla ‘aryân-in,
Allâhumma-qdhi dayna kulli madîn-in,
Allâhumma farrij ‘an kulli makrûb-in,
Allâhumma rudda kulla gharîb-in,
Allâhumma fukka kulla asîr-in,
Allâhumma açlih kulla fâsidin min umûr-il-muslimîn-a,
Allâhumma-chfi kulla marîdh-in,
Allâhumma sudda faqrinâ bi-ghinâk-a,
Allâhumma ghayyir sû’a hâlinâ bi-husni Hâlika,
Allâhumma-qdhi ‘anna-d-dayna, wa aghninâ min-al-faqri,
Innaka ‘alâ kulli
chay’in qadîr-un
اَللّـهُمَّ
اَدْخِلْ
عَلى اَهْلِ
الْقُبُورِ
السُّرُورَ
اَللّـهُمَّ
اَغْنِ كُلَّ
فَقير،
اَللّـهُمَّ
اَشْبِعْ
كُلَّ جائِع،
اَللّـهُمَّ
اكْسُ كُلَّ
عُرْيان،
اَللّـهُمَّ
اقْضِ دَيْنَ
كُلِّ مَدين،
اَللّـهُمَّ
فَرِّجْ عَنْ كُلِّ
مَكْرُوب،
اَللّـهُمَّ
رُدَّ كُلَّ غَريب،
اَللّـهُمَّ
فُكَّ كُلَّ
اَسير، اَللّـهُمَّ
اَصْلِحْ
كُلَّ فاسِد
مِنْ اُمُورِ
الْمُسْلِمينَ،
اَللّـهُمَّ
اشْفِ كُلَّ
مَريض،
اللّهُمَّ
سُدَّ
فَقْرَنا
بِغِناكَ،
اَللّـهُمَّ
غَيِّر سُوءَ
حالِنا
بِحُسْنِ
حالِكَ، اَللّـهُمَّ
اقْضِ عَنَّا
الدَّيْنَ
وَاَغْنِنا
مِنَ
الْفَقْرِ،
اِنَّكَ عَلى
كُلِّ شَيء
قَديرٌ.
■ Ensuite, lire chaque jour le du‘â’ spécifique de ce jour, comme suit :
Traduction:
O Allah, fais que
mon jeûne soit, en ce mois, accepté comme le jeûne de ceux dont le jeûne
est acceptable pour Toi, que mes actes
d’adoration soient acceptés comme les actes accomplis par les bons adorateurs.
Réveille-moi, en ce mois, du sommeil des oublieux, pardonnes-moi, en ce mois,
mes péchés, o Seigneur de l’univers et amnistie-moi, o Pardonneur des malfaiteurs.
Translittération
Allâhumma-j‘al
çiyâmî fîhi çiyâma-ç-çâ’imîna, wa qiyâmî fîhi qiyâm-al-qâ’imîna, wa nabbihnî
fîhi ‘an nawmat-il-ghâfilîna, wa hab lî jurmî fîhi yâ ilâh-al-‘âlamîna, wa-‘fu
‘annî yâ ‘âfiyan ‘an-il-mujrimîna.
دعاء اليوم
الاوّل:
اَللّـهُمَّ
اجْعَلْ صِيامي
فيهِ صِيامَ
الصّائِمينَ،
وَقِيامي فيهِ
قيامَ
الْقائِمينَ،
وَنَبِّهْني
فيهِ عَنْ نَوْمَةِ
الْغافِلينَ،
وَهَبْ لي
جُرْمي فيهِ
يا اِلـهَ
الْعالَمينَ،
وَاعْفُ
عَنّي يا عافِياً
عَنْ
الُْمجْرِمينَ.
Traduction:
O Allah,
rapproches-moi, durant ce mois, de Ta satisfaction et éloigne-moi de Ta colère
et de Ta Vengeance. Amène-moi à réciter Tes Versets (le Coran) par Ta
Miséricorde, O le plus Miséricordieux des miséricordieux.
Translittération
Allâhumma
qarribnî fîhi ilâ Mardhâtika, wa jannibnî fîhi min sakhatika wa naqimâtika, wa
waffiqnî fîhi li-qirâ’ti âyâtika ,
bi-Rahmatika yâ Arham-ar-râhimîn-a.
اليوم
الثّاني:
اَللّـهُمَّ
قَرِّبْني
فيهِ اِلى
مَرْضاتِكَ،
وَجَنِّبْني
فيهِ مِنْ سَخَطِكَ
وَنَقِماتِكَ،
وَوَفِّقْني
فيهِ
لِقِراءَةِ
آيـاتِكَ
بِرَحْمَتِكَ
يا اَرْحَمَ
الرّاحِمينَ.
Traduction:
O Allah,
pourvois-moi, en ce mois, de la sagesse et de la conscience. Eloigne-moi, en ce
mois, de l’ignorance et de la prétention. Accorde-moi, en ce mois, une part de
toutes les bénédictions que Tu pourvois ! O le plus Généreux des généreux.
Translittération
Allâhumma-rziqnî
fîhi-th-thihna wa-t-tanbîha, wa bâ‘idnî
fîhi min-as-safâhati wa-t-tamwîhi, wa-j‘al lî naçîban min kulli khayrin
tunziluhu fîhi, bi-Jûdika yâ Ajwad-al-ajwadîn.
اليوم
الثّالث:
اَللّـهُمَّ
ارْزُقْني
فيهِ
الذِّهْنَ
وَالتَّنْبيهَ،
وَباعِدْني فيهِ
مِنَ
السَّفاهَةِ
وَالَّتمْويهِ،
وَاجْعَلْ لي
نَصيباً مِنْ
كُلِّ خَيْر
تُنْزِلُ
فيهِ،
بِجُودِكَ يا
اَجْوَدَ
الاَْجْوَدينَ.
Traduction:
Au Nom d’Allah,
le Clément, le Miséricordieux. O Allah, donne-moi la force d’observer Tes
ordres, en ce mois. Fais-moi apprécier, en ce mois, Ton invocation.
Encourage-moi, par Ta Générosité, à Te remercier, en ce mois. Gardes-moi, en ce
mois, sous Ta protection et sous Ton Voile ; O Toi, le plus Perspicace des
voyants.
Translittération
(Bismillâh-ir-Ramân-ir-Rahîm.
Allâhumma qawwinî fîhi ‘alâ iqâmati amrika, wa athiqnî fîhi halâwati thikrika,
wa awzi‘nî fîhi li-adâ’i chukraka bi-Karamika, wa ahfidhnî fîhi bi-Hif-dhika wa Sitrika yâ
Abçar-an-nâdhirîn)
اليوم
الرّابع:
اَللّـهُمَّ
قَوِّني فيهِ
عَلى
اِقامَةِ
اَمْرِكَ،
وَاَذِقْني
فيهِ حَلاوَةَ
ذِكْرِكَ،
وَاَوْزِعْني
فيهِ لاَِداءِ
شُكْرِكَ
بِكَرَمِكَ،
وَاحْفَظْني فيهِ
بِحِفْظِكَ
وَسَتْرِكَ،
يا اَبْصَرَ النّاظِرينَ.
Traduction:
O Allah,
place-moi durant ce mois parmi ceux qui se repentent, fais de moi, durant ce
mois, un de Tes bons serviteurs assidus et fais de moi, durant ce mois, un de
Tes adorateurs dévots, par Ta Compassion, O le Plus Miséricordieux des miséricordieux.
Translittération
(Bismillâh-ir-Ramân-ir-Rahîm.
Allâhumma-j‘alnî fîhi min-al-mustaghfirîn, wa-j‘alnî fîhi min
‘ibâdika-ç-çâlihîn-al-qânitîna, wa-j‘alnî fîhi min awliyâ’ik-al-muttaqîna,
bi-Ra’fatika yâ Arham-ar-râhimîn-a)
اليوم
الخامس:
اَللّـهُمَّ
اجْعَلْني
فيهِ مِنْ
الْمُسْتَغْفِرينَ،
وَاجْعَلْني
فيهِ مِنْ
عِبادِكَ
الصّالِحينَ
اْلقانِتينَ،
وَاجْعَلني
فيهِ مِنْ
اَوْلِيائِكَ
الْمُقَرَّبينَ،
بِرَأْفَتِكَ
يا اَرْحَمَ الرّاحِمينَ
.
Traduction:
O Allah, ne m’abandonne
pas, durant ce mois, alors que je suis confronté à mes péchés. Ne me frappe
pas, durant ce mois, avec les fuets de Ta Vengeance. Mets-moi à l’abri des
motifs de Ton courroux. Je fais appel à Ta Faveur et à Ton Secours, o Sommet du
désir des désireux.
Translittération
(Bismillâh-ir-Ramân-ir-Rahîm.
Allâhumma lâ takh-thilnî fîhi
li-ta‘arrudhi ma‘çiyatika, wa lâ tadhribnî bi-siyâti Niqmatika, wa zahzihnî
fîhi min mûjibâti Sakhatika, bi-Mannika wa Ayâdika, yâ Muntahâ raghbat-ir-râghibîn-a)
اليوم
السّادس:
اَللّـهُمَّ
لا
تَخْذُلْني فيهِ
لِتَعَرُّضِ
مَعْصِيَتِكَ،
وَلاتَضْرِبْني
بِسِياطِ
نَقِمَتِكَ،
وَزَحْزِحْني
فيهِ مِنْ
مُوجِباتِ
سَخَطِكَ،
بِمَنِّكَ
وَاَياديكَ
يا مُنْتَهى
رَغْبَةِ
الرّاغِبينَ.
Traduction:
O Allah,
aide-moi, en ce mois, à en observer le jeûne et à en accomplir les actes de
piété. Evite-moi, durant ce mois, les erreurs et les péchés. Pourvois-moi, en
ce mois, de la faveur de T’invoquer et de Te remercier continuellement, par Ton
concours, o Guide des égarés.
Translittération
(Bismillâh-ir-Ramân-ir-Rahîm.
Allâhumma a‘innî fîhi ‘alâ çiyâmihi wa qiyâmihi, wa jannibnî fîhi min
hafawâtihi wa âthâmihi, wa-rzuqnî fîhi thikrika wa chukraka bi-dawâmihi,
bi-Tawfîqika, yâ Hâdiy-al-mudhillîn-a)
اليوم
السّابع:
اَللّـهُمَّ
اَعِنّي
فِيهِ عَلى
صِيامِهِ
وَقِيامِهِ،
وَجَنِّبْني
فيهِ مِنْ
هَفَواتِهِ
وَآثامِهِ،
وَارْزُقْني
فيهِ
ذِكْرَكَ
بِدَوامِهِ،
بِتَوْفيقِكَ
يا هادِيَ
الْمُضِلّينَ.
Traduction:
O Allah,
pourvois-moi, en ce mois, de la faveur d’être bon envers les orphelins,
généreux envers les affamés, répandeur de la paix et compagnon des vertueux,
par Ta bienveillance, o Refuge de ceux qui espèrent.
Translittération
(Bismillâh-ir-Ramân-ir-Rahîm.
Allâhumma-rzuqnî fîhi rahmat-il-aytâmi, wa it‘âm-it-ta‘âmi, wa
ifchâ’-is-salâmi, wa çuhbat-il-kirâmi, bi-Tawlika, yâ Malja’-al-âmilîn-a)
اليوم
الثّامن:
اَللّـهُمَّ
ارْزُقْني
فيهِ
رَحْمَةَ
الاَْيْتامِ،
وَاِطْعامَ
اَلطَّعامِ،
وَاِفْشاءَ
السَّلامِ،
وَصُحْبَةَ
الْكِرامِ،
بِطَولِكَ يا
مَلْجَاَ
الاْمِلينَ.
Traduction:
O Allah,
Réserve-moi, en ce mois, une part de Ta Grande Miséricorde. Guide-moi, en ce
mois, vers Tes preuves éclatantes et conduis-moi, en ce mois, vers Ta pleine
Satisfaction, par Ton amour, o Espoir des désireux.
Translittération
(Bismillâh-ir-Ramân-ir-Rahîm.
Allâhumma-j‘al lî fîhi naçîban min Rahmatik-al-wâsi‘ati, wa-hdinî fîhi
li-Barâhînak-as-sâti‘ati,, wa khuth bi-nâçiyatî ilâ mardhâtika-l-jâmi‘ati,
bi-mahabbatika yâ amal-al-muchtâqîn-a)
اليوم
التّاسع:
اَللّـهُمَّ
اجْعَلْ لي
فيهِ نَصيباً
مِنْ
رَحْمَتِكَ
الْواسِعَةِ،
وَاهْدِني
فيهِ
لِبَراهينِكَ
السّاطِعَةِ،
وَخُذْ
بِناصِيَتي
اِلى
مَرْضاتِكَ
الْجامِعَةِ،
بِمَحَبَّتِكَ
يا اَمَلَ
الْمُشْتاقينَ.
Traduction:
O Allah, fais que
je sois, en ce mois, au nombre de ceux qui se confient totalement à Toi, fais
que je sois parmi ceux qui gagnent Ton estime, fais que je sois parmi ceux qui
sont proches de Toi, par Ta Bienfaisance, o Refuge final des solliciteurs.
Translittération
(Allâhumma-j‘alnî
fîhi min-al-mutawakkilîna ‘alayka, wa-j‘alnî fîhi min-al-fâ’izîna ladayka,
wa-j‘alnî fîhi min-al-muqarrabîna ilayka, bi-Ihsânika yâ ghâyat-at-tâlibîn-a )
اليوم
العاشر:
اَللّـهُمَّ
اجْعَلْني
فيهِ مِنَ
الْمُتَوَكِّلينَ
عَلَيْكَ،
وَاجْعَلْني
فيهِ مِنَ
الْفائِزينَ
لَدَيْكَ، وَاجْعَلْني
فيهِ مِنَ
الْمُقَرَّبينَ
اِلَيْكَ،
بِاِحْسانِكَ
يا غايَةَ
الطّالِبينَ.
Traduction:
O Allah, fais-moi
aimer, en ce mois, les bonnes actions, fais-moi détester, en ce mois, la
transgression et la désobéissance. Epargne-moi, en ce mois, Ton courroux et les
Feux, par Ton pouvoir, o Secours de ceux
qui crient au secours.
Translittération
Allâhumma habbib
ilayya fîhi-l-ihsâna, wa karrih ilayya fîhi-l-fusûqa wa-l-‘içiyâna, wa harrim
‘alayya fîhi-l-sakhta wa-n-nîrana, bi-‘awnika, yâ Ghiyâth-al-mustaghîthîna
اليوم
الحادي عشر:
اَللّـهُمَّ
حَبِّبْ اِلَيَّ
فيهِ
الاِْحْسانَ،
وَكَرِّهْ
اِلَيَّ فيهِ
الْفُسُوقَ
وَالْعِصْيانَ،
وَحَرِّمْ
عَلَيَّ فيهِ
السَّخَطَ
وَالنّيرانَ
بِعَوْنِكَ
يا غِياثَ
الْمُسْتَغيثينَ.
Traduction:
O Allah,
orne-moi, en ce mois, de la discrétion et de la chasteté; enveloppe-moi, en ce
mois, de l’habit de la satisfaction et
de la suffisance; fais-moi porter, en ce mois, à la justice et à l’équité;
rassure-moi en ce mois de tout ce dont j’ai peur, par Ta protection, o Refuge
de ceux qui ont peur.
Translittération
Allâhumma zayyinnî fîhi bi-s-sitri wa-l-‘afâfi,
wa-sturnî fîhi bi-libâs-il-qunû‘i wa-l-kafâfi,wa-hmilnî fîhi ‘alâ-l-‘adli
wa-l-inçâfi, wa âminnî fîhi min kulli mâ akhâfu, bi-‘içmatika yâ
‘içmat-al-khâ’ifîn-a
اليوم
الثّاني عشر:
اَللّـهُمَّ
زَيِّنّي فيهِ
بِالسِّتْرِ
وَالْعَفافِ،
وَاسْتُرْني
فيهِ
بِلِباسِ
الْقُنُوعِ
وَالْكَفافِ،
وَاحْمِلْني
فيهِ عَلَى
الْعَدْلِ
وَالاِْنْصافِ،
وَآمِنّي
فيهِ مِنْ
كُلِّ ما اَخافُ،
بِعِصْمَتِكَ
يا عِصْمَةَ
الْخائِفينَ.
Traduction:
O Allah,
lave-moi, en ce mois, de toutes impuretés et de toutes pratiques impures;
donne-moi la force, en ce mois, de supporter toutes les manifestations des
destins; guide-moi, en ce mois, vers la piété et la compagnie des vérédiques,
par Ton Soutient. O objet de plaisir des indigents.
Translittération
Allâhumma
tahhirnî fîhi min-ad-danasi wa-l-aqthâri, wa çabbirnî fîhi ‘alâ
kâ’inât-il-aqdâri, wa waffiqnî fîhi li-t-tuqâ wa çuhbat-il-abrâri, bi-‘awnika
yâ qurrata ayn-il-masâkîn-a)
اليوم
الثّالث عشر:
اَللّـهُمَّ
طَهِّرْني فيهِ
مِنَ
الدَّنَسِ
وَالاَْقْذارِ،
وَصَبِّرْني
فيهِ عَلى
كائِناتِ
الأَقْدارِ،
وَوَفِّقْني
فيهِ
لِلتُّقى
وَصُحْبَةِ
الاَْبْرارِ،
بِعَوْنِكَ
يا قُرَّةَ
عَيْنِ الْمَساكينَ.
Traduction:
O Allah, ne tiens
pas vigueur, en ce mois, de mes trébuchements; pardonne-moi, en ce mois, mes
fautes et mes faux-pas; ne me laisse pas, en ce mois, être l’objet des maux et
des vicissitudes, par Ta Puissance, o Puissance des musulmans.
Translittération
Allâhumma lâ tu’âkhithnî
fîhi bi-l-‘tharâti, wa aqilnî fîhi min-al-khatâyâ wa-l-hafawâti, wa lâ taj‘alnî
fîhi gharadhan li-l-balâyâ wa-l-âfâti, bi-‘izzatika yâ ‘Izza-l-muslimîn-a
اليوم
الرّابع عشر:
اَللّـهُمَّ
لا تُؤاخِذْني
فيهِ
بِالْعَثَراتِ،
وَاَقِلْني
فيهِ مِنَ
الْخَطايا
وَالْهَفَواتِ،
وَلا تَجْعَلْني
فيهِ غَرَضاً
لِلْبَلايا
وَالاْفاتِ،
بِعِزَّتِكَ
يا عِزَّ
الْمُسْلِمينَ.
Traduction:
O Allah,
accorde-moi, en ce mois, la sincérité des adorateurs pieux; élargis ma
poitrine, en ce mois, au repentir sincère, par Ta Sécurité o Sécurité de ceux
qui ont peur.
Translittération
Allâhum-ma-r-zuqnî
fîhi tâ‘at-al-khâchi‘îna, wa-chrah fîhi çadrî bi-inâbat-il-mukh-bitîna,
bi-Amânika yâ Amân-al-khâ’ifîn-a
اليوم
الخامس عشر:
اَللّـهُمَّ
ارْزُقْني فيهِ
طاعَةَ
الْخاشِعينَ،
وَاشْرَحْ
فيهِ صَدْري
بِاِنابَةِالُْمخْبِتينَ،
بِاَمانِكَ
يا اَمانَ
الْخائِفينَ.
Traduction:
O Allah,
guide-moi, en ce mois, vers l’attitude des justes; éloigne-moi, en ce mois, de
la compagnie des méchants; admets-moi par Ta Miséricorde dans Ta Permanente
Demeure, par Ta Divinité, o Seigneur des mondes.
Translittération
Allâhumma
waffiqnî fîhi li-muwâfaqat-il-abrâri, wa jannibnî fîhi murâfaqat-il-achrâri, wa
âwinî finî bi-Rahmatika ilâ dâr-il-qarâri, bi-Ilâhiyyatika yâ Ilâh-al-‘âlamîn-a
اليوم
السّادس عشر:
اَللّـهُمَّ
وَفِّقْني فيهِ
لِمُوافَقَةِ
الاَْبْرارِ،
وَجَنِّبْني
فيهِ
مُرافَقَةَ
الاَْشْرارِ،
وَآوِني فيهِ
بِرَحْمَتِكَ
اِلى دارِ
الْقَـرارِ،
بِاِلهِيَّتِكَ
يا اِلـهَ
الْعالَمينَ.
Traduction:
O Allah,
Guide-moi, en ce mois, vers les bonnes actions. Satisfais, en ce mois, mes
besoins et et y réalise mes espoirs. O Toi Qui n’as pas besoin d’explication ni
de rappel ! O Toi, Celui Qui connaît ce qui se passe dans les cœurs des êtres !
Prie sur Mohammad et sur sa Famille pure.
Translittération
Allâhumma-hdinî
fîhi li-çâlih-il-a‘mâli, wa-qdhi lî fîhi-l-hawâ’ija wa-l-âmâli, yâ man lâ
yahtâju ilâ-t-tafsîri wa-s-su’âli, yâ ‘âliman bimâ fî çudûdr -il-‘âlamîna,
çalli ‘alâ Muhammadinwa âlihi-t-tâhirîn-a
اليوم
السّابع عشر:
اَللّـهُمَّ
اهْدِني فيهِ
لِصالِحِ
الاَْعْمالِ،
وَاقْضِ لي
فيهِ الْحَوائِجَ
وَالاْمالَ،
يا مَنْ لا
يَحْتاجُ
اِلَى
التَّفْسيرِ
وَالسُّؤالِ،
يا عالِماً
بِما في
صُدُورِ
الْعالَمينَ،
صَلِّ عَلى
مُحَمَّد
وَآلِهِ
الطّاهِرينَ.
Traduction:
O Allah, attire
mon attention, en ce mois, sur les bénédictions de ses repas de l’avant-aube
(suhûr); illumine mon cœur, en ce mois, par les lumières de sa clarté et fais
que tous mes membres suivent ses effets, par Ta Lumière, o Illuminateur des
coeurs des connaisseurs.
Translittération
Allâhumma
nabbihnî fîhi li-barâkâti as-hârihi, wa nawwir fîhi qalbî bi-dhiyâ’i anwârihi,
wa khuth bi-kulli a‘dhâ’î, ilâ-t-tibâ‘i âthârihi , bi-Nûrika yâ Munawwira
qulûb-il-‘ârifîn-a.
اليوم
الثّامن عشر:
اَللّـهُمَّ
نَبِّهْني فيهِ
لِبَرَكاتِ
اَسْحارِهِ،
وَنَوِّرْ فيهِ
قَلْبي
بِضياءِ
اَنْوارِهِ،
وَخُذْ بِكُلِّ
اَعْضائي
اِلَى
اتِّباعِ
آثارِهِ، بِنُورِكَ
يا مُنَوِّرَ
قُلُوبِ
الْعارِفينَ.
Traduction:
O Allah, réseve
ma part, en ce mois, dans les bénédictions qu’il porte, aplatis mon chemin vers
les bienfaits qu’il porte, et ne me prive pas de l’acceptation de ses
bienfaisances, o Toi Qui guides vers la Vérité évidente.
Translittération
Allâhumma waffir
fîhi hadh-dhî min barkâtihi, wa sahhil
sabîlî ilâ khayrâtihi, wa lâ tahrimnî qabûla hasanâtihi, yâ Hâdiyan
ilâ-l-Haqq-il mubîn-i.
اليوم
التّاسع عشر:
اَللّـهُمَّ
وَفِّرْ فيهِ
حَظّي مِنْ
بَرَكاتِهِ،
وَسَهِّلْ
سَبيلي اِلى
خَيْراتِهِ،
وَلا
تَحْرِمْني
قَبُولَ
حَسَناتِهِ،
يا هادِياً
اِلَى
الْحَقِّ
الْمُبينِ.
Traduction:
O Allah,
ouvre-moi, en ce mois, les Portes des Paradis, refermes-y devant moi les portes
de l’Enfer, et offre-moi l’opportunité d’y réciter le Coran, o Toi Qui suscites
la tranquillité dans les cœurs des croyants.
Translittération
Allâhumma-f-tah
lî fîhi abwâb-aj-jinâni, wa aghliq ‘annî fîhi
abâb-an-nîrâni, wa waffiqnî fîhi li-tilâwat-il-Qur’âni, yâ
Munzil-as-sakînati fî qulûb-il-mu’minîn-a.
اليوم
العشرين:
اَللّـهُمَّ
افْتَحْ لي
فيهِ
اَبْوابَ
الْجِنانِ،
وَاَغْلِقْ
عَنّي فيهِ
اَبْوابَ
النّيرانِ،
وَوَفِّقْني
فيهِ
لِتِلاوَةِ
الْقُرْآنِ،
يا مُنْزِلَ
السَّكينَةِ
في قُلُوبِ
الْمُؤْمِنينَ.
Traduction:
O Allah, Fais que
ce mois soit un guide pour moi vers Ta satisfaction; ne laisse pas le diable trouver le chemin
vers moi durant ce mois et fais que le Paradis soit pour moi une demeure et un
lieu de repos, o Toi Qui qui subviens aux besoins des necessiteux.
Translittération
Allâhumma-j‘al lî
fîhi ilâ mardhâtika dalîlan, wa lâ taj‘al li-ch-chaytâni fîhi ‘alayya sabîlan,
wa-j‘al-il-jannata lî manzilan wa maqîlan yâ qâdhiya hawâ’ij-it-tâlibîn-a
اليوم
الحادي
والعشرين:
اَللّـهُمَّ
اجْعَلْ لي
فيهِ اِلى
مَرْضاتِكَ
دَليلاً،
وَلا تَجْعَلْ
لِلشَّيْطانِ
فيهِ عَلَيَّ
سَبيلاً،
وَاجْعَلِ
الْجَنَّةَ
لي مَنْزِلاً
وَمَقيلاً،
يا قاضِيَ
حَوائِجِ
الطّالِبينَ.
Traduction:
O Allah,
ouvre-moi, en ce mois, les portes de ta Grâce ; fais-y descedre sur moi Tes
bénédictions ; fais-m’y (fais-y-moi) mériter les motifs de Ta satisfaction et
admets-m’y (admts-y-moi) aux centres de Tes paradis, o Toi Qui réponds aux
supplications des nécessiteux.
Translittération
Allâhumma-f-tah
lî fîhi abwâbi fadhlika wa anzil ‘alayya fîhi barakâtika, wa waffiqnî fîhi
li-mûjibâti mardhâtika, wa askinnî fîhi buhbûhâti jannâtika, yâ mujîba
da‘wat-il-mudh-tarrîn-a.
اليوم
الثّاني
والعشرين:
اَللّـهُمَّ
افْتَحْ لي
فيهِ
اَبْوابَ
فَضْلِكَ،
وَاَنْزِلْ
عَلَيَّ فيهِ
بَرَكاتِكَ،
وَوَفِّقْني
فيهِ
لِمُوجِباتِ
مَرْضاتِكَ،
وَاَسْكِنّي
فيهِ
بُحْبُوحاتِ
جَنّاتِكَ،
يا مُجيبَ دَعْوَةِ
الْمُضْطَرّينَ.
Traduction:
O Allah,
lave-moi, en ce mois, de tous mes péchés; purifies-y-moi de tous défauts;
éprouves-y mon cœur par la piété des cœurs, o Toi Qui effaces les trébuchements
des pécheurs.
Translittération
Allâhumma-gh-silnî
fîhi min-ath-thunûbi, wa tahhirnî fîhi min-al-‘uyûbi, wa-m-tahin qalbî fîhi
bi-taqwâ-l-qulûbi, yâ muqîla ‘atharât-il-muthnibîn-a
اليوم
الثّالث
والعشرين:
اَللّـهُمَّ
اغْسِلْني
فيهِ مِنَ
الذُّنُوبِ،
وَطَهِّرْني فيهِ
مِنَ
الْعُيُوبِ،
وَامْتَحِنْ
قَلْبي فيهِ
بِتَقْوَى
الْقُلُوبِ،
يا مُقيلَ عَثَراتِ
الْمُذْنِبينَ.
Traduction:
O Allah, je ne Te
demande, en ce mois, que ce qui Te contenterait ; je me protège auprès de Toi
contre ce qui Te déplaîrait et je Te
demande de m’y faire réussir à T’obéir et à ne pas Te désobéir, o Toi qui es si
Généreux envers tous les solliciteurs.
Translittération
Allâhmma innî
as’aluka fîhi mâ yurdhîka, wa a‘ûthu bika mimma yu’thîka, wa as’aluka-t-tawfîqa
fîhi li-’an utî‘aka wa lâ a‘çîka, yâ Jawâd-as-sâ’lîn-a.
اليوم
الرّابع
والعشرين:
اَللّـهُمَّ
اِنّي
اَسْأَلُكَ
فيهِ ما
يُرْضيكَ،
وَاَعُوذُ بِكَ
مِمّا
يُؤْذيكَ،
وَاَسْأَلُكَ
التَّوْفيقَ
فيهِ لاَِنْ
اُطيعَكَ
وَلا اَعْصيْكَ،
يا جَوادَ
السّائِلينَ.
Traduction:
O Allah, fais-moi
amoureux, en ce mois, de Tes serviteurs pieux et ennemi de Tes ennemis.
Amène-moi, en ce mois, à suivre les pas du Sceau de Tes Prophètes, o
“Immunisateur ” des coeurs des Prophètes.
Translittération
Allâhumma -j‘alnî
fîhi muhibban li-awliyâ’ika, wa mu‘âdiyan li-a‘dâ’ika, mustannan bi-sunnati
khâtami anbiyâ’ika, yâ ‘âçima qulûb-an-nabiyyîn-a.
اليوم
الخامس
والعشرين:
اَللّـهُمَّ
اجْعَلْني
فيهِ
مُحِبَّاً
لاَِوْلِيائِكَ،
وَمُعادِياً
لاَِعْدائِكَ،
مُسْتَنّاً
بِسُنَّةِ
خاتَمِ
اَنْبِيائِكَ،
يا عاصِمَ قُلُوبِ
النَّبِيّينَ.
Traduction:
O Allah, fais que
mes efforts soient, en ce mois, récompensés, mon péché absous, mes actes de
piété acceptés et mon défaut couvert, o le plus Entendant des entendants.
Translittération
Allâhumma-j‘al
sa‘yî fîhi mach-kûran, wa thanbî fîhi magh-fûran, wa ‘amalî fîhi maqbûlan, wa
‘aybî fîhi mastûran, yâ
Asma‘a-s-sâmi‘în-a.
اليوم
السّادس
والعشرين:
اَللّـهُمَّ
اجْعَلْ
سَعْيي فيهِ
مَشْكُوراً،
وَذَنْبي فيهِ
مَغْفُوراً
وَعَمَلي
فيهِ
مَقْبُولاً،
وَعَيْبي
فيهِ
مَسْتُوراً،
يا اَسْمَعَ
السّامِعينَ.
Traduction:
O Allah,
accorde-moi, en ce mois, la Grâce de la Nuit du Destin ; transformes-y mes
difficultés en facilité et aisance ; acceptes-y mes excuses, enraies-y mon
péché et ma faute, oToi, Celui Qui est tout Compatissant envers Ses bons
serviteurs.
Translittération
Allâhumma-r-zuqnî
fîhi fadhla laylati-l-qadri, wa çayyir
fîhi umûrî min al-‘usri ilâ-l-yusri, wa-qbal ma‘âthîrî, wa hutta ‘annî-th-thanba wa-l-wizra, yâ Ra’ûfan
bi-‘ibâdihi-ç-çâlihîn-a
اليوم
السّابع
والعشرين:
اَللّـهُمَّ
ارْزُقْني
فيهِ فَضْلَ
لَيْلَةِ
الْقَدْرِ،
وَصَيِّرْ
اُمُوري فيهِ
مِنَ
الْعُسْرِ
اِلَى
الْيُسْرِ،
وَاقْبَلْ
مَعاذيري،
وَحُطَّ
عَنّيِ
الذَّنْبَ
وَالْوِزْرَ،
يا رَؤوفاً
بِعِبادِهِ
الصّالِحينَ.
Traduction:
O Allah,
accorde-moi, en ce mois, la chance d’accomplir les actes surérogatoires,
favorise-m’y d’une présence de cœur concernant l’accomplissement de mes actes
de piété, trouve-moi un raccourci parmi les voies qui mènent vers Toi, o Toi,
Celui Qui n’est jamais rendu indisponible par l’insistance des solliciteurs.
Translittération
Allaâhumma waffir
hadh-dhî fîhi min-an-nawâfili, wa akrimni fîhi bi-ikhçâr-il-masâ’ili, wa qarrib
fîhi wasîlati ilayka min bayna-l-wasâ’ili, yâ man lâ yach-ghaluhu ilhâh-al-mulihhîn-a
اليوم
الثّامن
والعشرين:
اَللّـهُمَّ
وَفِّرْ
حَظّي فيهِ
مِنَ
النَّوافِلِ،
وَاَكْرِمْني
فيهِ
بِاِحْضارِ
الْمَسائِلِ،
وَقَرِّبْ
فيهِ
وَسيلَتي
اِلَيْكَ
مِنْ بَيْنِ الْوَسائِلِ،
يا مَنْ لا
يَشْغَلُهُ
اِلْحـاحُ
الْمُلِحّينَ.
Traduction:
O Allah,
couvre-moi, en ce mois, de Ta Miséricorde, pourvois-moi, en ce mois, de succès
(dans mes actes d’obéissance) et d’astinence, purifie mon coeur des ténèbres de
la suspicion, o To, Celui Qui est si clément envers Ses serviteurs pieux.
Translittération
Allâhumma
ghach-chinî fîhi bi-r-rahmati, wa-r-zuqnî fîhi-t-tawfîqa wa-l-‘içmati, wa
tahhir qalbî min gayâhib-t-tuhmati, yâ Rahîman bi-‘ibâdihi-l-mu’minîn-a.
اليوم
التّاسع
والعشرين:
اَللّـهُمَّ
غَشِّني فيهِ
بِالرَّحْمَةِ،
وَارْزُقْني
فيهِ
التَّوْفيقَ
وَالْعِصْمَةَ،
وَطَهِّرْ قَلْبي
مِنْ
غَياهِبِ
التُّهْمَةِ،
يا رَحيماً
بِعِبادِهِ
الْمُؤْمِنينَ.
Traduction:
O Allah, fais que
mon jeûne soit l’expression de mes remerciements et de mon acceptation de tout
ce qui te contente et contente le Prophète, aussi bien concernant les
Fondements de la Religion que ses Branches, par l’amour de notre Maître
Mohammad et de sa Famille pure, et louanges à Allah, Seigneur des mondes.
Translittération
Allâhumma-j‘al
çiyâmî fîhi bi-ch-chukri wa-l-qabûli, ‘alâ mâ tardhâhu wa yardhâhu-r-rasûlu
muhkamatan furû‘uhu bi-l-uçûli, bi-haqqi sayyidinâ Muhammadin wa âlihi-t-tâhirîna, wa-l-hamdu lillâhi
Rabbi-l-‘âlamîn-a
اليوم
الثّلاثين:
اَللّـهُمَّ
اجْعَلْ صِيامي
فيهِ
بِالشُّكْرِ
وَالْقَبُولِ
عَلى ما
تَرْضاهُ
وَيَرْضاهُ
الرَّسُولُ،
مُحْكَمَةً
فُرُوعُهُ
بِالاُْصُولِ،
بِحَقِّ سَيِّدِنا
مُحَمَّدٍ
وَآلِهِ
الطّاهِرينَ،
وَالْحَمْدُ
للهِ رَبِّ
الْعالَمينَ.
Ziyârah signifie
en arabe visite au sens propre et courant de ce mot. Mais en tant que terme
technique islamique on désigne sous ce vocable le fait de se rendre aux
mausolées ou tombes des saints de l’Islam (le noble Prophète et les membres
bénis de sa famille et de sa descendance, les Ahl-ul-Bayt) pour se rapprocher
d’Allah en présentant les salutations dues à Ses élus, en confirmant et
renouvellant la fidélité à leur cause (la Cause d’Allah) et l’hostilité envers
leurs ennemis et détracteurs (les ennemis d’Allah), et ce selon des rites
prescrits. Cette visite pieuse comporte entre autres et essentiellement la
lecture de textes prescrits par les Imams d’Ahl-ul-Bayt (p) eux-mêmes. Et
lorsque les fidèles ne peuvent se rendre aux mausolées de ces Saints, ils
peuvent effectuer la ziyârah de loin, à l’endroit où ils se trouvent, en lisant
le texte prescrit. De ce fait, le mot ziâyrah est devenu par extension la
lecture du texte saint prescrit, suivie de la formulation de vœux et de
doléances.
Ainsi la ziyârah
peut être accomplie n’importe quel jour, bien qu’il y ait des occasions
spécifiques pour son accomplissement, et n’importe où lors même qu’à l’origine
elle est prévue pour être faite auprès des mausolées des Saints de l’Islam, et
elle peut être effectuée individuellement, bien qu’il soit préférable de
l’effecteur en groupe.
La ziyârah occupe
une place de choix dans le système des rites (‘ibâdât = les actes cultuels)
chez les adeptes d’Ahl-ul-Bayt. Elle constitue avec le du‘â’ (la prière de
demande), et après les obligations (prières, jeûne etc.) l’un des actes
cultuels les plus importants et les plus méritoires. Les Imams d’Ahl-ul-Bayt
(p) l’ont recommandée avec insistance à leurs disciples et adeptes, en raison
de ses innombrables mérites. Très souvent ziyârah et du‘â’ se font l’office
l’un de l’autre, ont la même fonction, visent un même but, suscitent ou
appellent les mêmes récopenses spirituelles et comportent un même contenu ou la
lecture d’un même texte à quelques nuances près. Il y a dans tous les deux
glorifications d’Allah, des supplications, des doléances, des requêtes
adressées à Lui, et des salutations à l’Élite de Sa création, les Ahl-ul-Bayt
(p). La ziyârah a l’avantage de sous-tendre quelques facteurs ou conditions de
l’exaucement du du‘â’, du vœu ou de la prière de demande que le fidèle adresse
au Créateur. En effet, on sait qu’il y a des facteurs qui favorisent la
satisfaction de nos demandes et l’exaucement de nos prières, tels que l’aumône,
l’bsence de péché, la piété, les actes de bienfaisance, d’une part, l’attitude
(ou un état) de feveur, de recueillement, de contrition et de componction
assortie de pleurs, dans laquelle le solliciteur s’adresse à Allah pendant la
récitation du du‘â’ ou la formulation de ses vœux, d’autre part. En un mot,
tout ce qui est susceptible de témoigner de notre soumission et de notre
obéissance à Allah et tout ce qui peut contribuer à nous reprocher de Lui,
contribue à l’exaucement de notre du‘â’. Or dans la ziyârah nous sollicitons les
faveurs du Créateur en nous appuyant sur l’intercession des Ahl-ul-Bayt (p),
ceux-là mêmes qu’Allah aime le plus parmi Sa création, qu’Il a préférés à toute
l’Humanité, qu’Il a élus comme ses représentants sur la terre et qui occupent
la position la plus sublime auprès de Lui. Quelle meilleure façon de se
rapprocher d’Allah et de Lui obéir que de témoigner de notre amour à ceux qu’Il
aime et de notre allégeance et fidélité à ceux qu’Il a élus pour nous comme
autorité et maîtres ! D’autre part quelle meilleure situation qui prête au
versement de larmes, au recueillement et à la componction, attitudes très
recommandées pendant le du‘â’, que celle qu’évoque la visite des tombes et
l’évocation de la mémoire et des souffrances de ceux qui se sont sacrifiés et ont tant souffert pour le triomphe de la Cause
d’Allah !
Ceci dit, il est
utile de reproduire ici quelques extraits de ce que l’un des plus grands
savants chiites de l’époque contemporaine, Muhmmad Redhâ al-Mudhaffar, écrit
dans son célèbre ouvrage «Les Croyances du Chiisme» à propos de la ziyârah en
général :
L'un des traits distinctifs des Chiites est la
grande importance qu'ils accordent à la visite des Mausolées du saint Prophète
et de ses descendants, les Ahl-ul-Bayt, en raison de la révérence particulière
qu'ils vouent aux tombeaux. Les Chiites
dressent de magnifiques dômes sur les tombes et dépensent pour cela,
volontairement, beaucoup d'argent, selon la capacité individuelle de chacun,
afin d'exprimer leur amour et leur respect pour les personnages saints.
Les Chiites
agissent ainsi pour se confronter aux recommandations des saints Imams en ce
sens. En effet, les Imams d'Ahl-ul-Bayt
ont encouragé les Chiites à cette pratique parce que celle-ci constitue un
moyen sûr d'obtenir une bonne récompense d'Allah , puisqu'ils considèrent
qu'après la Prière et les autres actes obligatoires d'adoration d'Allah, la
visite des Tombeaux des Saints offre aux serviteurs une des meilleures
possibilités de se rapprocher d'Allah, et qu'un Tombeau est le meilleur lieu
pour l'acceptation des Supplications par Allah.
Les saints Imams sont allés jusqu'à affirmer que la visite de Tombeaux
confirme la Foi inébranlable des Chiites et leur fidélité incontestable aux
saints Imams. L'Imam al-Redhâ (p) dit à
ce propos:
«Il y a entre
chaque Imam et ses adeptes une convention qui doit être respectée. Elle comporte la visite des Tombeaux des
Imams. Quiconque visite les Tombeaux des
saints Imams avec beaucoup de ferveur et d'enthousiasme, et prête attention à
leurs objectifs, sera recommandé par les saints Imams pour obtenir les
Bénédictions divines le Jour du Jugement» .
La raison pour
laquelle les saints Imams ont vivement recommandé la visite des Tombeaux réside
dans le fait que cet acte comporte beaucoup d'avantages spirituels et sociaux,
qu'on peut énumérer comme suit:
1- Cette pratique
établit des liens profonds et des relations solides entre les Saints Imams et
les Chiites, et nous rappelle leurs hauts mérites, leur piété et leur esprit de
Jihâd et de sacrifice pour la Cause d'Allah.
2- Etant donné la
grande concentration de Tombeaux, les gens qui s'y rendent en visite ont
l'occasion de se rencontrer davantage, de se rapprocher plus les uns des
autres, de faire connaissance les uns avec les autres, et de parler de leurs problèmes
respectifs. La visite des Tombeaux
permet donc de cimenter les relations entre les gens et de renforcer leurs
liens intimes. De cette façon, l'esprit
d'obéissance aux Commandements divins et d'adoration d'Allah devient commun à
tous les visiteurs.
3- La récitation
de la Ziyârah (les salutations prescrites pendant la visite des Tombeaux des
saints Imams) qui comporte des formules éloquentes et riches d'enseignements
islamiques rapportées des saints Imams, nous permet de consolider notre Foi
dans le monothéisme, de reconnaître la sainteté de l'Islam et du Message du
Prophète, et de savoir nous armer d'une morale élevée, nous soumettre au
Créateur, et Le remercier pour Ses Bénédictions. Sous cet angle, la visite des Tombeaux des
Saints a la même fonction que les Supplications. On peut même dire que certaines récitations
prescrites pour la visite des tombeaux, telle la récitation de la visite
d'Amîn-ullâh, récitation attribuée à l'Imam Zayn-ul-Abidîne (p) lors de sa
visite du Tombeau de son grand-père, l'Imam Ali Ibn Abî Tâleb (p), contiennent
les meilleures et les plus sublimes des Supplications .
En fait, ces
Ziyârât des Tombeaux, qui nous sont rapportées des saints Imams, nous montrent
la soumission totale et la dévotion de ceux-ci à Allah, et leurs sacrifices
inégalables pour défendre la Vérité.
Ces récitations,
écrites dans un style arabe des plus éloquents sont très compréhensibles pour
les visiteurs. Elles expliquent
clairement les significations et la profondeur du monothéisme, et nous enseignent
comment nous dévouer à l'adoration d'Allah et à dire des Supplications.
Il n'y a pas de
doute que ces Ziyârât (pluriel de Ziyârah) sont des morceaux d’anthologie de la
littérature arabe, après le saint Coran et Nahj-ul-Balâghah, parce qu'elles
contiennent, en résumé, les Enseignements des Imams et font connaître leurs
principes spirituels et moraux.
Il y a également
dans les règles de conduite à observer lors de la visite des Tombeaux une
matière d'enseignement et d'orientation visant à inculquer aux Musulmans de
hautes qualités morales ou, en d'autres termes, à élever leur morale, à
développer l'esprit de solidarité avec les pauvres, à les inciter à la
sociabilité et à la bonne conduite. Ces
règles de bonne conduite indiquent au visiteur comment il doit se comporter
avant de pénétrer dans le saint Mausolée, pendant qu'il y accomplit sa visite,
et après l'avoir terminée.
Voici
quelques-unes de ces règles, que nous énumérons en indiquant leurs raisons
d'être:
1- Le visiteur
doit se purifier et faire l'ablution totale (ghusl) avant de commencer la visite. L'utilité de cette ablution est
évidente. En se lavant, le visiteur
débarrasse son corps de toutes les saletés, afin de prévenir de nombreuses
maladies, d'éviter d'incommoder la foule par une mauvaise odeur qui pourrait se
dégager du corps . L'ablution rituelle
sert aussi à se purifier des vices.
Selon les recommandations des saints Imams, le pèlerin (le visiteur)
doit réciter la Supplication suivante après l'ablution:
«O Seigneur! Fais que ce bain rituel (ghusl) soit une
lumière, une purification et une prévention contre toute maladie, tout mal,
toute calamité et toute tare. Purifie
par ce bain mon coeur, mon corps, mes os, ma chair, mon sang, mes cheveux, ma
peau, ma moelle, mes nerfs et mes effets, afin qu'ils soient mon témoin le jour
où je serai dans le besoin, pauvre et nécessiteux» .
2- Il doit porter
les meilleurs et les plus propres de ses vêtements , car s'habiller bien dans
de tels rassemblements publics marque le respect qu'on éprouve pour l'occasion,
constitue un signe de dignité et de respect de soi et des autres, ce qui ne
manque pas de susciter l'affection des gens les uns envers les autres et de les
rapprocher les uns des autres.
Il est à noter à
cet égard que la règle ne commande pas que l'on porte les meilleurs vêtements
qui puissent exister (ce qui est une charge onéreuse pour les gens de condition
économique modeste), mais les meilleurs habits dont on dispose. La règle concilie donc l'élégance et la
condition économique.
3- Il doit,
autant que faire se peut, se parfumer, pour les mêmes motifs précités.
4- Il doit, selon
ses possibilités, offrir l'aumône aux pauvres.
Or, l'utilité de l'aumône offerte dans de telles occasions, c'est de
subvenir aux besoins des nécessiteux et le développement de l'esprit de
solidarité avec les pauvres.
5- Il doit
marcher dignement et respectueusement, sans porter ses regards à gauche et à
droits . En cela, il fait preuve de
révérence pour le Lieu saint et pour les autres pèlerins. En outre, cette attitude digne et
respectueuse évite aux autres d'être incommodés par une mauvaise conduite et
des comportements inconvenants.
6- Pendant qu'il
effectue la Ziyârah, la règle est que le pèlerin glorifie constamment Allah en répétant : "Allah est le Plus
Grand". Selon certains hadith, il
est prescrit de répéter cent fois : "Allâh-u-Akbar". Ce faisant, le pèlerin prend conscience de la
Grandeur d'Allah, et se rappelle que personne ne peut être aussi grand
qu'Allah. En fait, le pèlerinage aux
saints Tombeaux n'a pour but que l'adoration d'Allah, les louanges adressées à
Allah, et la vénération d'Allah. Son
seul objectif est de raviver les Principes et les Signes d'Allah, et d'obéir
aux Commandements Divins.
7- Après avoir
rendu visite au saint Tombeau du Prophète (P) ou d'un Imam (p), le pèlerin doit
accomplir deux rak‘ah (unité) de Prière en signe de gratitude envers Allah qui
lui a donné l'occasion de faire le pèlerinage au saint Tombeau, et pour
demander à Allah que sa Prière soit dédiée à l'âme pieuse du saint Prophète ou
du saint Imam, selon le cas. Après les
deux rak‘ah de Prière, le pèlerin doit réciter la Supplication qui lui rappelle
que sa Prière et sa Supplication sont offertes à Allah Seul, et qu'il n'adore
personne d’autre qu'Allah, et que le seul but de son pèlerinage est la
recherche de la proximité d'allah. La
Supplication qu'il doit lire après la Prière est la suivante:
«O Seigneur! C'est à Toi Seul que j'ai offert cette
Prière, et c'est devant Toi Seul que je me suis incliné et prosterné. Tu es Un et Unique, et Tu n'as pas
d'associé. Mes Prières, mes inclinations
et mes prosternations sont uniquement pour Toi, et pour personne d'autre, car
Tu es Le Seigneur, et il n'y a pas d'autre seigneur. O Allah!
Prie sur Mohammad et sur les Saints Descendants de Mohammad! Accepte ma visite et exauce ma demande, pour
l'amour de Mohammad et de ses Descendants Purifiés» .
Cette
Supplication explique clairement les raisons réelles pour lesquelles les Imams
d'Ahl-ul-Bayt et leurs Chiites pratiquent la visite des Tombeaux, et montre
incontestablement, sinon la mauvaise foi, du moins l'ignorance de leurs
détracteurs, qui insinuent que cette pratique des Chiites serait une forme de
culte des tombeaux et une façon de les implorer et de les associer à Allah! Il
est fort probable que les détracteurs des Chiites veulent, par cette
insinuation perfide et dénuée de tout fondement, priver les adeptes des
Ahl-ul-Bayt des avantages sociaux et religieux que leur assure cette pratique
purement islamique, qui permet aux Chiites de se rassembler souvent pour
confirmer et consolider leur Foi en Allah et leur fidélité envers Ses
Serviteurs les plus pieux et les plus dévoués, car il est incroyable qu'ils
puissent ignorer les raisons de cette pratique recommandée par les Descendants
élus du saint Prophète ! Comment
pourrait-on, autrement, soupçonner les Membres pieux de la Famille du Prophète,
qui se sont dévoués à la piété et à la Cause d'Allah, et qui ont tout sacrifié
pour appeler à la Religion d'Allah, d'inciter en même temps les gens à
l'associationnisme et à une forme de polythéisme?
8- L'une des
stipulations des règles de la Ziyârah est que le pèlerin «doit être un bon
compagnon pour celui qui l'accompagne.
Il doit parler peu, sauf pour dire de bonnes choses. Il doit évoquer beaucoup Allah. Il doit avoir une attitude de
recueillement. Il doit faire beaucoup de
Prières et prier constamment sur Mohammad (P) et sur les Descendants de
Mohammad (p). Il doit baisser son
regard, accourir pour satisfaire les besoins de ses Frères quand l'occasion se
présente, et les consoler quand c'est nécessaire. Il doit s'abstenir de faire ce que le saint
Prophète et les saints Imams ont interdit de faire, de se disputer, de jurer
beaucoup, d'engager une discussion émaillée de jurements» .
Le principal
objectif du pèlerinage aux saints Tombeaux est de présenter les salutations au
Prophète d'Allah ou aux saints Imams.
Nous croyons qu'étant donné qu'ils sont «vivants et pourvus de moyens de
subsistance auprès de leur Seigneur» , ils entendent donc la parole du pèlerin
et répondent à ses salutations, et le pèlerin pourrait se contenter de dire
"As-salâmu `Alayka yâ Rasûl-Allâh" (Que la Paix soit sur toi, O
Messager d'Allah). Toutefois, il est
préférable que le pèlerin récite les salutations rapportées des Saints Imams,
en raison des buts sublimes qu'elles visent et des avantages religieux qu'elles
présentent, sans parler de leur éloquence, de leur beau style, et des
Supplications pieuses qu'elles contiennent et que le pèlerin adresse à Allah
Seul.
La visite des
lieux sacrés (tels les tombeaux des Saints) ou la participation à des
rassemblements de deuils, ne constituent pas une quelqconque recherche de la
proximité de quelqu'un d'autre qu'Allah, comme l'ont (mal) compris ou présenté
ceux qui voudraient dénigrer la voie des
Chiites imamites, ignorant (ou faisant semblant d’ignorer) la vraie
signification de ces pratiques qui sont, bien au contraire, une manière
adéquate de demander la proximité d'Allah par l'accomplissement de bonnes
actions, telles que la visite rendue à un malade, la participation à des
funérailles, la consolation apportée à un pauvre. Lorsque nous rendons visite à
un malade, nous accomplissons une bonne action dans la mesure où nous visons la
proximité d'Allah en essayant par cette bonne action de Lui faire plaisir, et
non pas de glorifier la personne malade, ni d'obtenir sa faveur, ni de lui
faire plaisir à titre d'adoration. La
même chose est vraie pour la visite des tombeaux ou la participation à des
processions de deuil ou la visite rendue à des Frères de Foi.
Donc notre
croyance selon laquelle la visite des tombes et la tenue de cérémonies de deuil
sont de bonnes actions légales, est établie par la Jurisprudence musulmane. La
nature de notre recherche ne nous permet pas d'en faire la démonstration ici .
Ce qui est
certain, la visite des mausolées des saints Imams ne s’apparente ni de loin ni
de près à aucune forme d'association dans l'adoration d'Allah, comme certains
le croient. Elle a pour seul but de rendre hommage à leur mémoire et de garder
vivant dans notre esprit leur souvenir et leurs mérites, et en cela nous nous
conformons à ce que dit le saint Coran : «Quiconque respecte les symboles
d'Allah, fait preuve d'un coeur pieux» (Sourate al-Hajj, 22:32).
Il a été établi
par le code religieux que les actes de ce genre sont, nobles et
recommandés. C'est pourquoi, la personne
qui les accomplit dans la seule intention de s'approcher d'Allah en sera
justement bien récompensée.
Nombreux et
concordants sont les hadith qui affirment le caractère très recommandé de la
visite de la tombe du Prophète (P). Il est même de hadith qui rendent cette
visite obligatoire lors du Pèlerinage pour quiconque est en mesure de
l’effectuer et indiquent que s’en abstenir équivaudrait à une attitude
d’arrogance envers le noble Prophète, donc à un acte illicite (harâm). D’autres
encore la considèrent comme un motif de l’entrée au Paradis. Ci-après
quelques-uns de ces hadith :
- L’Imam al-Sâdiq
(p) dit : “Quiconque accomplit le Pèlerinage, qu’il le conclue par notre
visite, car ce faisant, il aura complété son pèlerinage” .
- L’Imam Ali dit
(p) : “Lorsque vous vous rendez à la Maison d’Allah, parachevez votre
pèlerinage par la visite de la tombe du Messager d’Allah (P), et ce
conformément à l’ordre que vous avez reçu à cet égard. Faute de quoi, vous
aurez fait montre d’une attitude d’arrogance (vis-à-vis du Prophète-P).
Complétez votre Pèlerinage par la visite des tombes, qu’Allah vous a rendue
obligatoire. Demandez-y à Allah de vous accorder la satisfaction de vos
besoins”
- Selon l’Imam
Mohammad al-Bâqir (p), le Prophète (P) dit : “Quiconque me rend visite de mon
vivant ou après ma mort, je serai son intercesseur le Jour de la Résurrection”
.
- Lorsque l’Imam
al-Hassan Ibn Ali (p) demanda à son grand-père, le Messager d’Allah (P) : “Ô
mon père ! Quelle est la récompense de
celui qui te rend visite ?”, le Prophète (P) lui répondit : “Ô mon fils !
Quiconque me rend visite, vivant ou mort, ou rend visite à ton père, à ton
frère (l’Imam al-Hussayn) ou à toi, je me ferai un devoir de lui rendre visite
le Jour du Jugement pour le délivrer de ses péchés”
- Selon une autre
version de ce hadith rapporté par l’Imam al-Hussayn (p), le Prophète (P)dit :
“Quiconque me rendra visite après ma mort, gagnera le Paradis. Quiconque rendra
visite à ton père après sa mort, gagnera le paradis. Quiconque rendra visite à
ton frère après sa mort gagnera le Paradis. Quiconque te rendra visite après ta
mort gagnera le Paradis”
- Selon une autre
version encore, rapportée par l’Imam al-Redhâ (p), le Prophète (P) dit :
“Quiconque me rend visite, de mon vivant ou après ma mort, aura visité Allah” .
- Zayd rapporte :
“Lorsque j’ai demandé à l’Imam al-Sâdiq (p) : “Quel est le mérite de celui qui
rend visite au tombeau du Messager d’Allah?”, il m’a répondu : “C’est comme
s’il avait rendu visite à Allah sur Son Trône” .
- Lorsqu’on
demanda à l’Imam al-Sâdiq (p) “peut-on rendre visite à la tombe de votre père”,
il répondit “Oui”. Et lorsqu’on lui demanda ensuite : “Et quelle est la
récompense de celui qui lui rend visite?”, il dit : “Le Paradis, si on s’y met
en deuil”. Et à la question “Et si on s’abstient de sa visite par
indifférence?”, il répondit : “Le soupir du Jour du Soupir” .
- L’Imam al-Sâdiq
(p) dit aussi :“Quiconque me rend visite (dans ma tombe), sera absous et ne
mourra pas pauvre”
Il ressort de ces
hadith que la visite de la tombe du Prophète (P) est la plus importante des
visites pieuses et que celles de ses descendants, les Imams d’Ahl-ul-Bayt (p)
appellent autant de récompense spirituelle. En règle générale, la visite des
tombes des Infaillibles constitue l’un des rites auxquels les adeptes de
l’École d’Ahl-ul-Bayt sont particulièrement attachés, notamment pendant les
saison de Hajj (le grand pèlerinage) et de ‘Omrah (le pèlerinage mineur) et
pour l’accomplissement de laquelle ils subissent toutes sortes de persécutions
et de mesures vexatoires que leur infligent les autorités dont dépendent les
tombes du Prophètes et de quelques-uns de ses descendants.
La visite pieuse
de l’Imam al-Hussayn est très recommandée aussi bien lorsqu’elle est effectuée
sur place (le site du saint mausolée) que de loin (à n’importe quel endroit où
on se trouve) et n’importe quand, lors bien même qu’elle appelle une plus
grande récompense si on l’accomplit auprès de la tombe de l’Imam, ou dans le
sanctuaire de l’Imam Ali ou de tout autre Imam de ses descendants.
Bien que les
hadith mettent un accent particulier sur la ziyârah du Prophète (P) et sur
celle de l’Imam al-Hussayn, certains d’entre eux indiquent que la visite pieuse
de n’importe quel Imam d’Ahl-ul-Bayt (p) a le même mérite que les deux ziyârah
précitées.
Sans doute le
texte le plus célèbre destiné à la ziyârah de tous les Imams (p) est
“ziyârat-Amînullâh”, dont al-Allâmah al-Majlicî dit qu’elle est la meilleure
des ziyârat aussi bien par son texte (matn) que par sa chaîne de transmetteurs
et qu’il faut la lire assidûment dans tous les saints mausolées. Selon l’Imam
al-Bâqir (p), c’est avec ce texte que l’Imam Zayn al-Âbidine avait accompli la
ziyârah de l’Imam Ali (p) en ajoutant : “Il n’est pas un de nos adeptes qui
lise cette ziyârah auprès de la tombe du Commandeur des croyants (l’Imam Ali)
ou de l’un des Imams sans qu’Allah ne fasse monter son do‘â’ dans une caisse de
lumière qui porte le sceau de Muhammad (P) et qui sera ainsi gardée jusqu’à ce
qu’elle soit remise au Résurrecteur des Âle Muhammad (l’Imam al-Mahdi), lequel
accueillera cet adepte (qui a lu ladite ziyârah) avec courtoisie (sous de
riantes auspices), meilleure salutation et dignement, si Allah le veut” .
Cependant les
hadith qui soulignent les mérites de la ziyârah de l’Imam al-Hussayn sont
tellement nombreux et concordants qu’il est permis de les classer au-dessus des
autres ou de la qualifier comme étant plus méritoire que celle des Imams
postérieurs.
Il est à noter
qu’il y a plusieurs ziyârah de l’Imam al-Hussayn. Chacune comporte un texte
spécifique et est rattachée à une occasion spéciale. Ce sont selon l’ordre
chronologique de l’année hégirienne, d’après les différents corpus de visites
pieuses :
1-La Ziyârah de
‘Âchûrâ’ (le 10 Moharram)
2-La ziyârah
d’al-Arba‘în (le 20 Çafar, le 40e jour de l’anniversaire du martyre de l’Imam)
3- La ziyârah du
1er Rajab (le même texte que celui de la ziyârah du 15 Cha‘bân)
4-La ziyârah de
la mi-Rajab (la veille et le jour du 15 du mois- le même texte que le celui du
1er Rajab)
5- Visite pieuse
et prière spécifique le jour anniversaire de sa naissance, le 3 Cha‘bân
6-La visite de la
veille et du jour de la mi-Cha‘abân (le même texte que celui du 1er Rajab)
7-La visite des veilles
du 19, 21 et 23 Ramadhân (dites la nuit de Qadr : la nuit de la veille du
19,21,23)
8-La visite des
veilles des fêtes de Ramadhân et de Sacrifice
9-La visite du
jour des fêtes de Ramadhân et du Sacrifice
10- La visite du
Jour de ‘Arafah, le 9 Thu-l-Hajjah
Deux des ces
visites, celles de la mi-Cha‘abân et du Jour de ‘Arafah, se détachent par leur
importance et par la récompense spirituelle qu’elles appellent, selon les
différents hadith. Il apparaît même qu’elles ont plus de mérites spirituels que
le pèlerinage et la Omrah recommandés, et qu’Allah accorde Sa Miséricorde et Son absolution aux
visiteurs de l’Imam al-Hussayn (pendant ces deux occasions) avant de les
accorder aux fidèles présents à ‘Arafât (pendant le pèlerinage et la Omrah
recommandés).
Les adeptes
d’Ahl-ul-Bayt attachent également une importance et une attention particulières
aux visites de ‘Âchûrâ’ et du Jour de l’Arba‘în (le 40ème jour du martyre de
l’Imam). Ils y organisent différents rassemblements de deuil.
À part ces
ziyârah périodiques et spécifiques, il y en a d’autres à caractère général. On
peut les effectuer n’importe où et n’importe quand. Al-‘Allâmah al-Majlicî en
mentionne sept, dont la plus connue est la célèbre ziyârat Wârith.
Il y a des règles
de bonne conduite à observer pendant la ziyârah de l’Imam al-Hussayn. Elles
sont plus ou moins les mêmes que celles qu’on doit suivre pendant la ziyârah du
Prophète (P) ou des autres Imams (p). Les plus importantes d’entre elles sont :
la pureté rituelle (le wudhû’), la pureté du corps et des vêtements de toute
souillure, la ferveur et le recueillement, l’l’imploration d’Allah, ainsi que
toutes les politesses requises lors de la visite rendue à l’Imam (p) de son
vivant et en sa présence.
Nous avons eu
l’occasion d’entrevoir à travers de précédents hadith les grands mérites de la
ziyârah de l’Imam Ali (p). Ci-après d’autres hadith plus détaillés relativement
au même sujet. Ainsi, Abî Wahab al-Quçrî, cité par al-Kulaynî, témoigne : “Je
suis arrivé à Médine où je suis allé voir l’Imam al-Sâdiq (p) en lui disant
:“Je suis venu te voir sans avoir effectué la visite de la tombe du Commandeur
des croyants (l’Imam Ali)”. L’Imam al Sâdiq (p) m’a dit alors : “Que c’est
malheureux ce que tu as fait! Si tu n’étais pas de nos adeptes, je n’aurais
même pas posé mon regard sur toi! Comment omets-tu de rendre visite à celui
qu’Allah visite avec les Anges, de même que les Prophètes et les croyants!” Je
lui ai dit, en guise d’excuse :“Que je te sois sacrifié! Je ne le savais pas”.
Il m’a répondu : “Sache donc que le Commandeur des croyants (p) est préféré par
Allah à tous les autres Imams. Le mérite de leur action lui revient....”
Dans un autre
hadith, l’Imam al-Sâdiq (p) dit : “Allah n’a pas créé d’êtres qui soient plus
nombreux que les Anges. Or, Il en fait descendre chaque jour soixante-dix mille
(Anges) qui font le Tawâf (le tour) d’al-Bayt al-M‘mûr, puis de la K‘abah;
ensuite ils se rendent à la tombe du Prophète (P) et le saluent, puis à celle
du Commandeur des croyants (p) et le saluent, puis à la tombe de l’Imam
al-Hussayn (p) et le saluent, avant de retourner. Ceci se répétera jusqu’au
Jour de la Résurrection”. Et l’Imam al-Sâdiq (p) d’ajouter : “Quiconque rend
visite à la tombe du Commandeur des Croyants en s’humiliant devant ses grands
mérites, sans vanité ni orgueil, Allah lui décerne une récompense équivalente à celle de mille
martyrs, efface ses péchés passés et à venir, le ressuscitera avec les gens
rassurés, lui facilitera le jugement. Il est accueilli par les Anges lors de sa
visite, et sera raccompagné par eux à son retour chez lui. S’il venait à tomber
malade, ils lui rendront visite, et lorsqu’il mourra, ils suivront sa dépouille
jusqu’à la tombe en demandant à Allah de l’absoudre. Et quiconque rend visite à
la tombe de l’Imam al-Hussayn en s’humiliant devant ses grands mérites, Allah
le crédite de la récompense due à mille pèlerinage exaucés et mille ‘Omrah
exaucées, et effacera ses péchés passés et à venir”
L’Imam al-Sâdiq
(p) dit encore : “Allah a proposé notre Autorité aux peuples des différents
territoires. Seuls le peuple de Kûfa l’a acceptée. Or, il y a à côté de cette
contrée une tombe immunisée contre le malheur. Quiconque s’y rend et y
accomplit 4 rak‘ah de prière n’en retournera (chez lui)
que comblé de l’exaucement de son voeu”
S’adressant à Ibn
Mârid, l’Imam al-Sâdiq (p) affirme : “Ô Ibn Mârid! Quiconque rend visite à la
tombe de mon grand-père (l’Imam Ali), en connaissant ses mérites, Allah le
crédite pour chaque pas qu’il y fait de la récompense d’un pèlerinage exaucé et
d’une ‘Omrah exaucée. Ô Ibn Mârid ! Par Allah, Allah ne nourrira pas de feu un
pied poudré par la visite de la tombe du Commandeur des croyants, effectuée à
pied ou sur une monture. Ô Ibn Mârid ! Écris ce hadith avec de l’eau d’or” .
Les visites
pieuses de l’Imam Ali (p) sont de deux types : général et spécifique
(périodique)
a-Les Ziyârah
générales : Le Cheikh al-Qummî en a compté sept dans ses “Mafâtîh al-Jinân”,
dont la plus longue est la première et la plus importante la seconde
(ziyarat-Amîn-Allah), alors que l’auteur des “Bihâr al-Anwâr” en mentionne un
plus grand nombre .
b-Les ziyârah
périodiques : Elles sont à accomplir à des occasions spécifiques et elles sont
au nombre nombre de quatre :
Elle est la plus
longue des quatre et faite spécialement pour la commémoration d’un événement
capital qui eut lieu le 18 Thul-hajj où le Prophète (P) réunit tous les
pèlerins à une intersection dite Ghadîr Khum pour désigner l’Imam Ali (p) comme
Imam, Calife (successeur) et Autorité après lui. Elle exposa tous les mérites
et vertus du Commandeur des croyants. L’origine de cette ziyârah remonte à
l’Imam Ali al-Hâdî (al-Naqî), le Xe Imam d’Ahl-ul-Bayt (p), qui l’a effectuée
en ce jour anniversaire, alors qu’il se dirigeait vers Baghdad, à la demande du
calife abbasside, al-Mu‘taçim.
Concernant les
mérites de cette ziyârah, l’Imam al-Redhâ (p) s’adressant à un adepte, dit: “Où
que tu te trouves, arrange-toi pour que tu sois présent le Jour de Ghadîr près
du Commandeur des croyants (p), car, en ce jour Allah absout les péchés cumulés
de soixante ans de tout croyant et de toute croyante, et Il y libère de l’Enfer
le double du nombre des gens libérés pendant le mois de Ramadhân, la Nuit du
Destin (laylat al-Qadr) et la veille de la Fête d’al-Fitr” .
Elle a lieu le 17
Rabî‘ al-Awwal. Selon al-Cheikh al-Mufîd et Ibn Tâwûs l’Imam al-Sâdiq (p) a
effectué cette ziyârah en ce jour anniversaire du Prophète, auprès de son
“frère” et successeur légitime, l’Imam Ali (p), avec un texte spécifique qu’il
a appris à Muhammad Ibn Muslim al-Thaqafî. Ce texte est cité dans Mafâtîh al-Jinân.
Il s’adresse à l’Imam Ali et salue sa vertu, son savoir et son jihâd aux côtés
du Messager d’Allah .
On sait que
chronologiquement la Mission du Prophète a coïncidé avec la descente du Coran.
Or, il ne fait pas de doute que le Coran a été descendu au mois de Ramadhân,
puisqu’Allah dit dans le verset coranique suivant : “Le Coran a été révélé au
mois de Ramadhan” (Sourate al-Baqarah, 2/185), et plus précisément à la Nuit du
Destin : “Oui, Nous l’avons fait descendre durant la Nuit du Destin”(Sourate
al-Qadr, 97/1). De là on est en droit de s’interroger sur le pourquoi de la
date de 27 Rajab, retenue comme étant le jour anniversaire de la Mission prophétique!
La réponse pourrait être la suivante : le début de la révélation du Coran par
“échéances” (nujûm) était le 27 Rajab et sa révélation en tant qu’un ensemble
au mois de Ramadhân, car le Coran eut, en effet, deux révélations : la
première, progressive et détaillée, par échéances (fragments, parties) durant
23 ans (depuis le début de la Mission du Prophète (P) jusqu’à son décès), la
seconde (l’étape des statuts juridiques/ ahkâm) en une fois, au mois de
Ramadhân, durant la Nuit du Décret-Destin: “Un Livre dont les versets ont été
bien structurés, puis expliqués en détail, de la part d’un Sage parfaitement
informé” (Sourate Hûd, 1/11).
Selon al-Kulaynî dans “al-Kâfî” et al-Çadûq
dans “al-Amâlî” : “Le jour du décès du Commandeur des croyants, l’endroit fut
secoué par les lamentations des gens hébétés par l’événement, comme le jour du
décès du Prophète (P). Un homme pressé et en pleurs est venu en s’écriant : “La
succession de la Prophétie est rompue aujourd’hui”. Il s’arrêta à la porte de
la maison où se trouvait la sainte dépouille du Commandeur des croyants et dit
: “Qu’Allah t’entoure de Sa Miséricorde, ô Abu-l-Hassan. Tu étais le premier de
ce peuple à épouser l’Islam...” Les gens se turent jusqu’à ce qu’il terminât
son discours. Puis il se remit à pleurer. Les compagnons du Prophète firent de
même. Puis les gens voulaient lui parler. Mais il a disparu soudain”. On croit
qu’il s’agissait d’al-Khidhr (p) .
Outre les ziyârah
du Messager d’Allah, de l’Imam Ali (p) et de l’Imam al-Hussayn (p) auxquelles
les Imams d’Ahl-ul-Bayt (p) ont attaché une importance particulière, ces
derniers ont vivement recommandé la ziyârah des mausolées d’Ahl-ul-Bayt en
général, comme nous avons pu l’apercevoir à travers les divers hadith précités.
Ci-après d’autres hadith qui confirment cette recommandation :
Zayd al-Chahhâm
témoigne : “J’ai demandé à l’Imam al-Sâdiq (p) quelle mérite spirituel appelle
la visite du mausolée de l’Imam al-Hussayn?”. Il m’a dit : “C’est comme si on
avait visité Allah sur Son Trône”. J’ai demandé encore : “Et la visite de l’un
d’entre vous (les Imams successeurs de l’Imam al-Hussayn) ?”. Il m’a répondu :
“C’est comme si on avait visité le Messager d’Allah (P)”
‘Îsâ Ibn Râchid rapporte : “J’ai demandé à
l’Imam al-Sâdiq (p) : “Que je te sois sacrifié! À quelle récompense spirituelle
a droit celui qui effectue la ziyârah de la tombe de l’Imam al-Hyssayn (p) et y
accomplit deux rak‘ah de prière?” Il m’a dit : “C’est comme s’il avait accompli
un pèlerinage et une ‘Omrah”. Je lui ai demandé encore : “Est-ce la même
récompense pour la ziyârah de tout autre Imam à qui notre obéissance est
obligatoire?”. “Oui”, m’a-t-il répondu.
Abdul-Rahmân Ibn
Muslim rapport : J’ai demandé à l’Imam Mûsâ al-Kadhim (P) : “La ziyârah de quel
Imam est-elle la plus méritoire ? Celle du Commandeur du croyant ou de l’Imam
al-Sâdiq, ou de...” et j’ai cité nommément tous les Imams. Il m’a dit : “O
Abdul-Rahmân Ibn Muslim ! Quiconque visite le premier d’entre nous aura visité
le dernier d’entre nous, et quiconque visite le dernier d’entre nous aura
visité le premier d’entre nous. De même, quiconque fait allégeance au premier
d’entre nous aura fait allégeance au dernier d’entre nous, et quiconque
subvient au besoin de l’un de nos adeptes aura subvenu à notre besoin à nous
tous. Ö Abdul-Rahmân! Aime-nous, aime en nous et aime pour nous! Sois notre ami
et l’ami de nos amis, et déteste quiconque nous déteste. Sache que quiconque
nous contrarie aura contrarié notre grand-père le Messager d’Allah (P), et
quiconque contrarie le Messager d’Allah (P) aura contrarié Allah. Ô
Abdul-Rahmân ! Quiconque nous déteste aura détesté Muhammad (P), et quiconque
déteste Mohammad (P) aura détesté Allah. Or quiconque déteste Allah, le
très-Haut, Allah le fera subir, à juste titre, le feu de l’Enfer, où il n’aura
aucun secours”
Il y a beaucoup
d’autres hadith sur les mérites de la ziyârah des Imams d’Ahl-ul-Bayt en
général, mais c’est surtout la ziyârah de l’Imam al-Redhâ, après celles de
l’Imam Ali et de l’Imam al-Hussayn qui est nommément citée et soulignée. En
effet l’Imam al-Sâdiq (p) rapporte que le Prophète (P) dit : “L’un de mes
descendants sera enterré à Khorâsân. Il n’est pas un croyant qui lui rende
visite sans qu’Allah ne le destine obligatoirement au Paradis et ne rende
l’Enfer interdit à son corps”
Dans un hadith,
l’Imam al-Redhâ (p) affirme: “Il n’est pas l’un d’entre nous qui ne soit
assassiné et tombé en martyr (...) Celui qui me tuera est le plus méchant des
créatures de mon époque. Il m’empoisonnera, puis m’enterrera dans une maison
perdue à l’étranger. Quiconque donc me rendra visite dans cette contrée
étrangère Allah lui alloue la rétribution de cent mille martyrs, de cent mille
véridiques, de cent mille fidèles en pèlerinage ou en ‘omrah, et cent mille
mujâhid (combattant pour la Cause d’Allah). En outre, Allah le placera parmi
notre groupe le Jour de la Résurrection et en notre compagnie dans les
positions supérieures du Paradis” .
Selon un autre
hadith, l’Imam Ali (p) témoigne : “Le Messager d’Allah (P) dit : “L’un de mes
descendants sera enterré à Khorâsân. Il n’est pas un malheureux qui lui rende
visite sans qu’Allah ne le lui enlève son malheur, ni un pécheur sans qu’Allah
n’efface ses péchés”
Il convient de
conclure cet exposé sur la ziyârah des tombes des Imams (p) par deux remarques
importantes tirées de certains hadith:
La première
remarque : le visiteur doit éviter, lors de la visite des mausolées des Imams
tout ce qui pourrait faire croire à des gens non avertis ou malveillants qu’il
associe au culte d’Allah celui du Saint qui repose dans la tombe visitée. Il
doit par exemple faire en sorte que la tombe ne soit pas directement sur la ligne
de la qiblah (direction de la Mecque) lorsqu’il accomplit des prières dans le
mausolée de l’Imam (p). Ce sont nos Imams eux-mêmes qui nous ont mis en garde
contre les risques de telles méprises ou confusions pour que la visite du
tombeau préserve son caractère originel et essentiel en tant qu’acte cultuel
visant à se rapprocher d’Allah en présentant nos respects à Ses Signes et à Ses
élus et en leur témoignant notre fidélité et notre amour. Ainsi, l’Imam
al-Bâqir (p) dit : «Priez entre les tombes de telle sorte qu’elles ne
deviennent pas votre qiblah, car le Messager d’Allah l’a interdit en disant :
“Ne faites pas de ma tombe votre qiblah ni une mosquée, car Allah -Il est
Sublime- a maudit ceux qui avaient transformé les tombes de leurs prophètes en
mosquées” »
Selon al-Halabî,
l’Imam al-Sâdiq dit : “Ne bois pas en étant débout, ne fais pas le tawâf à la tombe, n’urine pas dans une eau
stagnante, autrement il t’arriverait un malheur dont tu ne pourras blâmer que
toi-même...”
Il ne fait pas de
doute que l’interdiction visée dans les expressions “faire des tombes une
qiblah ou une mosquée (masjid)”, “faire le tawâf à la tombe” concerne
l’adoption de la tombe elle-même comme qiblah et comme objet de la
prosternation (masjid) ou de culte, car en effet il est illégal de se
prosterner sur une tombe et de se tourner vers elle en tant que qiblah, et non
pas le fait que la tombe se situe sur la ligne de la direction de la Ka‘bah
lorsqu’on accomplit la Prière, ni que l’on construise des mosquées ou des
bâtiments sur les tombes, car ce sont là des actes tout à fait légaux. Le
hadith précité ont pour objet de préserver la pureté du culte d’Allah et
d’éviter la confusion.
La seconde
remarque : Lorsque nous rendons visite aux tombes du Prophète (P) et des Imams
(p), il faut que nous gardions présent à l’esprit le fait que ces endroits sont
des lieux saints, parce que, honorés par les Saints qu’Allah a honorés et qui y
ont été enterrés. Notre visite ne doit
donc pas revêtir l’aspect d’une pratique figée, consistant à sanctifier des
morts et des os, et ce d’autant plus que les Infaillibles (P) sont des êtres
“vivants auprès de leur Seigneur, bien pourvus” (Sourate Äle ‘Imrân, 3/169).
Nous devons donc faire comme si nous leur rendions visite de leur vivant pour
leur témoigner de notre amour, de notre respect, de notre fidélité et de notre
allégeance en leur qualité de représentants d’Allah auprès de l’Humanité. Il
est opportun à cet égard de citer le hadith suivant de l’Imam al-Sâdiq (p) :
“Il n’est pas un prophète ni un successeur désigné du prophète qui restent plus
de trois jours sur terre avant qu’Allah fasse monter leur âme, leurs os et leur
chair au ciel. Si on rend visite aux emplacements de leurs traces, c’est parce
qu’ils reçoivent de loin les salutations et font entendre leur réponse de près,
dans ces emplacements”
Tirant conclusion
des hadith précités et de bien d’autres hadith qui mettent en évidence les
mérites spirituels des visites des tombes en général, les adeptes d’Ahl-ul-Bayt
se sont appliqués à construire des édifices sur celles-ci et à s’y rendre
fréquemment dans l’intention de s’approcher d’Allah, de prier et de formuler
des voeux, et ce à tel point que beaucoup de villes ont vu le jour grâce à la
présence de l’une de ces tombes, comme c’est le cas de la ville de Najaf
(mausolée de l’Imam Ali), Karbalâ’ (où à part le mausolée de l’Imam al-Hussayn,
il y a celui de son frère al-Abbas, et
ceux de certains de leurs compagnons tombés en martyrs avec eux), la ville
d’al-Qâcim, d’al-Hamzah, de ‘Alî al-Charqî, ‘Alî al-Gharbî et bien d’autres
villes en Irak qui grouillent de centaines de mausolées de descendants des
Imams. De même il y a des milliers de tels mausolées en Iran et des dizaines d’autres
parsemés dans les différents pays musulmans.
Sans doute les
plus connus des mausolées des descendants des Imams sont-ils :
● En Irak : le mausolée d’al-Abbâs fils de Ali, celui de Muslim Ibn ‘Aqîl,
et celui d’al-Qâcim Ibn Mûsâ Ibn Ja‘far
● En Iran : celui d’al-Ma‘çûmah Fâtimah fille de Mûsâ Ibn Ja‘far (à Qom), celui de Ahmad Ibn Mûsâ Ibn Ja‘far
(à Chîraz), celui de Sayyid Abdul-‘Adhîm al-Hussaynî (à Ray)
● En Syrie : la tombe d’al-Sayyidah Zaynab à Damas .
● En Egypte : le mausolée du lieu du dépôt de la tête de l’Imam al-Hussayn (p) au Caire.
Bien que les
fidèles affluent presque quotidiennement vers les tombes des Prophètes, des
Imams et de leurs descendants, il y a des dates anniversaires qui retiennent
particulièrement l’attention des musulmans pour s’y rendre en grand nombre et
effectuer les ziyârah. Par exemple le jour anniversaire de la naissance ou de
la mort de chaque Imam constitue l’occasion principale de la visite de sa
tombe. De même la veille du vendredi, un jour saint pour les Musulmans,
attirent ceux-ci vers les tombes et les mausolées. Et comme ce jour coïncide
avec le congé hebdomadaire dans les pays musulmans, les lieux saints en
général, le mausolée de l’Imam al-Hussayn, en particulier, connaissent une
grande affluence. Par ailleurs, selon le Hadith, la ziyârah de l’Imam
al-Hussayn (p) est très recommandée la veille du vendredi (jeudi soir). Les
visites des mausolées les jours de fête appellent également une récompense
spirituelle certaine. Les grandes vacances sont des occasions propices pour les
fidèles, de pays lointains de se rendre nombreux à certains mausolées, tel
celui de l’Imam al-Redhâ (p), à Mach-had, en Iran, celui de l’Imam al-Hussayn
(Karbalâ’-Irak) et celui de l’Imam Ali (p) à Najaf, en Irak.
Nous avons
remarqué plus haut qu’il y a pour chaque infaillibles des ziyârah spécifiques à
accomplir à des dates précises, et
d’autres qu’on effectue à n’importe quel moment ou jour. Il y a un autre type
de ziyârah, dite al-Jâmi‘ah, qui concerne tous les Infaillibles et qu’on
accomplit invariablement auprès de chacun de leurs mausolées. Les plus célèbres
de ces ziyârah jami‘ah (collectives ou communes) sont :
elle est la plus
concise de ces longues ziyârah et comprend outre le texte de la visite pieuse,
la prière de demande personnelle et l’entretien intime avec Allah (munâjât).
Rapportée de
l’Imam Ali Ibn Mohammad al-Hâdî (p), elle est la plus volumineuse des ziyârah
commune, la plus sûre quant à sa chaîne de transmetteurs, la plus éloquente
dans son style et la plus méritoire. Beaucoup de uléma se sont appliqués à
l’expliquer, et à en éclaircir les passages qui pourraient prêter à la
confusion ou à une mauvaise interprétation.
3-Al-Ziyârah
al-Jâmi‘ah des Imams des croyants, rapporté par Ibn Tawûs; Al-Allâmah
al-Majlicî l’a également mentionnée sous le titre de “la cinquième Ziyârah”
Il y a bien
d’autres Ziyârah jâmi‘ah moins connues, rapportées dans Mafâtih al-Jinân
(102/126-209) et Bihâr al-Anwâr (p. 550).
(On formule
l’Intention «Niyyah» comme suit : Je récite ziyârat al-Imam Hussayn (AS) Qurbatan ilallâh - Se diriger vers la direction du Mausolée de
l’Imam Hussayn vers Karbalâ’ en Iraq ( si on l’effectue de loin).
Assalâmu ‘alayka
yâ wâritha Âdama, çifwat-illâh-i !
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
وارِثَ آدَمَ
صِفْوَةِ
اللهِ
Paix sur toi, o
Héritier d’Adam, l’Elu d’Allah !
Asslaâmu ‘alayka
yâ wâritha Nûhin, Nabiyy-illâh-i !
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
وارِثَ نُوح
نَبِيِّ
اللهِ
Paix sur toi, o
Héritier de Noé (Nûh), le Prophète d’Allah
Assalâmu ‘alayka
yâ wâritha Ibrâhima, Khalîl-illâh-i !
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
وارِثَ
اِبْراهيمَ
خَليلِ اللهِ
Paix sur toi, o
Héritier d’Ibrâhîm (Abraham), l’Ami privilégié d’Allah !
Assalâmu ‘alayka
yâ wâritha Mûsâ Kalîm-illâh-i!
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
وارِثَ مُوسى
كَليمِ اللهِ
Paix sur toi, o
Héritier de Mousâ (Moïse), Interlocuteur d’Allah!
Assalâmu ‘alayka
yâ wâritha ‘Îsâ, Rûh-illâh-i !
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
وارِثَ عيسى
رُوحِ اللهِ
Paix sur toi, o
Héritier de ‘Isâ (Jésus), l’Esprit d’Allah !
Assalâmu ‘alayka
yâ wâritha Muhammadin, Habîb-illâh-i !
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
وارِثَ
مُحَمَّد حَبيبِ
اللهِ
Paix sur toi, o
Héritier de Mohammad, le Bien-aimé d’Allah !
Assalâmu ‘alayka
yâ wâritha ‘Aliyy-in, Amîr-il-mu’minîna, Waliyy-illâh-i !
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
وارِثَ
عَلِيٍّ
اَميرِ الْمُؤْمِنينَ
وَلِيِّ
اللهِ
Paix sur toi, o
Héritier de ‘Alî, le Commandeur des Croyants, le Waliy ( ami, serviteur pieux
et dévoué) d’Allah!
Assalâmu ‘alayka
yâ wâritha -al-Hasan-ich-Chahîdi, Sibti Rasûl-illâh-i !
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
وارِثَ
الْحَسَنِ الشَّهيدِ
سِبْطِ
رَسُولِ
اللهِ
Paix sur toi, o
Héritier d’al-Hassan, le martyr, le petit-fils du Messager d’Allah!
Assalâmu ‘alayka
ya-bna Rasûl-illâh-i !
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يَا
بْنَ رَسُولِ
اللهِ
Paix sur toi, o
fils du Messager d’Allah!
Assalâmu ‘alayka
ya-bn-al-Bachîr-in-Nathîr wa-bna Sayyid-il-waçiyyîn-a !
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يَا
بْنَ
الْبَشيرِ النَّذيرِ
وَابْنَ
سَيِّدِ
الْوَصِيِّينَ
Paix sur toi, o
fils de l’annonciateur des bonnes nouvelles, l’avertisseur, et fils du Maître
des Héritiers présomptifs !
Assalâmu ‘alayka
ya-bna Fâtimata Sayyidati nisâ’-il-‘âlamîn-a!
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ
يَابْنَ
فاطِمَةَ سَيِّدَةِ
نِسآءِ
الْعالَمينَ
Paix sur toi, o
fils de Fâtimah al-Zahrâ’, la Maîtresse des femmes des mondes !
Assalâmu ‘alayka
yâ Abâ ‘Abdillâh-i !
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
اَبا عَبْدِ
اللهِ
Paix sur toi, o
Abû Abdullâh al-Hussain !
Assalâmu ‘alayka
yâ khiyarat-Allâh wa-bna Khiyaratihi !
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
خِيَرَةَ
اللهِ وَابْنَ
خِيَرَتِهِ
Paix sur toi, O élu
d’Allah et fils de Son élu !
Assalâmu ‘alayka
yâ Thâr-Allâhi wa-bna Thârih-i !
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
ثارَ اللهِ
وَابْنَ
ثارِهِ
Paix sur toi, o
Vengeance d’Allah et fils de Sa Vengeance !
Assalâmu ‘alayka ayyuh-al-witr-al-mawtûr-a !
اَلسَّلامُ عَلَيْكَ اَيُّهَا الْوِتْرَ الْمَوْتُورَ
Paix sur toi, o vengeance et revendicateur de vengeance !
Assalâmu ‘alayka ayyuh-al-Imâm-ul-Hâdiyy-uz-zakiyyu wa ‘alâ arwâhin hallat bi-fanâ’ika wa aqâmat fî jiwârika wa wafadat ma‘a zuwwârika !
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ اَيُّهَا
الاِْمامُ
الْهادِيُّ
الزَّكِيُّ
وَعَلى
اَرْواحٍ
حَلَّتْ
بِفِنآئِكَ
وَاَقامَتْ
في جِوارِكَ
وَوَفَدَتْ
مَعَ زُوّارِكَ
Paix sur toi, o
Imam guidant et pur, ainsi que sur les âmes qui se sont rendues dans ton
enclos, qui reposent dans ton voisinage, et qui sont venues avec tes visiteurs
(en pèlerins)!
Assalâmu ‘alayka
minnî mâ baqaytu wa baqiy-al-laylu wa-n-nahâr-u,
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ
مِنِّي ما
بَقيتُ وَبَقِيَ
اللَّيْلُ
وَالنَّهارُ
Paix sur toi, de
ma part, tant que je vivrais et tant que demeureront la nuit et le jour,
falaqad ‘adhumat
bik-ar-raziyyatu wa jalla-l-muçâbu fî-l-mu’minîna wa-l-muslimîna wa fî
ahl-is-samâwati ajma‘îna wa fî sukkân-il-ardhîna, fa-innâ lillâhi wa innâ
ilayhi râji‘ûn-a,
فَلَقَدْ
عَظُمَتِ
بِكَ
الرَّزِيَّةُ
وَجَلَّ
الْمُصابُ
فِى
الْمُؤْمِنينَ
وَالْمُسْلِمينَ
وَفي اَهْلِ
السَّمواتِ
اَجْمَعينَ
وَفي سُكّـانِ
الاَْرَضينَ
فَاِنّا للهِ
وَاِنّا اِلَيْهِ
راجِعُونَ
car ta perte est
un grand malheur et un préjudice grave pour les Croyants, les Musulmans, et
pour tous les habitants du Ciel et de la terre. Ainsi, nous sommes à Dieu et à
Lui nous retournerons!
wa Çalawât-ullâhi
wa Barakâtuhu wa Tahiyyâtuhu ‘alayka wa ‘alâ
âbâ’ik-at-tâhirîn-at-tayyibîn-al-muntajabîna wa ‘alâ
tharârîhim-ul-hudât-il-mahdiyyîn-a!
وَصَلَواتُ
اللهِ
وَبَرَكاتُهُ
وَتَحِيّاتُهُ
عَلَيْكَ
وَعَلى
آبآئِكَ
الطّاهِرينَ
الطَّيِّبينَ
الْمُنْتَجَبَينَ
وَعَلى
ذَراريهِمُ
الْهُداةِ
الْمَهْدِيّينَ
Et que la Prière
d’Allah, Ses Bénédictions et Ses Salutations soient sur toi, sur tes parents
purs, bons et nobles, et sur leurs descendants bons-guides et bien-guidés !
As-salâmu ‘alayka
yâ mawlâya wa ‘alayhim wa ‘alâ rûhika wa ‘alâ arwâhihim wa ‘alâ turbatika wa
‘alâ turbatihim. Allâhumma laqqihim rahmatan wa ridhwânan wa rûhan wa rayhânan
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
مَوْلايَ
وَعَلَيْهِمْ
وَعَلى
رُوحِكَ
وَعَلى
اَرْواحِهِمْ
وَعَلى
تُرْبَتِكَ
وَعَلى
تُرْبَتِهِمْ
اَللّـهُمَّ
لَقِّهِمْ
رَحْمَةً
وَرِضْواناً
وَرَوْحاً
وَرَيْحاناً
Que la paix soit
sur toi, o mon Maître, et sur eux, sur ton âme et sur leurs âmes, sur ta terre
et sur la leur! O mon Dieu! Fais-leur rencontrer Ta Miséricorde, Ta
Satisfaction, le repos et la grâce!
Assalamu ‘alayka
yâ Mawlâya yâ Abâ ‘Abdillâh-i ya-bna Khâtam-in-Nabiyyîna wa ya-bna
Sayyid-il-waçiyyîna wa ya-bna Sayyidati nisâ’-il-‘âlamîn-a !
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
مَوْلايَ يا
اَبا
عَبْدِاللهِ
يَا بْنَ خاتَمِ
النَّبِيّينَ
وَيَا بْنَ
سَيِّدِ الْوَصِيّينَ
وَيَا بْنَ
سَيِّدَةَ
نِسآءِ الْعالَمينَ
Paix sur toi, o
mon Maître Abû Abdullah (al-Hussain), o fils du Sceau des Prophètes, o fils du
Maître des Héritiers-présomptifs, o fils de la Maîtresse des femmes des mondes
!
Assalâmu ‘alayka
yâ chahîdu ya-bna-ch-chahîdi yâ akha-ch-chahîd yâ abâ-ch-chuhadâ’i.
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
شَهيدُ يَا
بْنَ الشَّهيدِ
يا اَخَ
الشَّهيدِ يا
اَبَا الشُّهَدآءِ
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
شَهيدُ يَا
بْنَ
الشَّهيدِ يا
اَخَ
الشَّهيدِ يا
اَبَا
الشُّهَدآءِ
Paix sur toi, o
martyr, o fils de martyr, o frère de martyr, o père des martyrs !
Allâhumma
balligh-hu ‘annî fî hâthih-is-sâ‘ati wa fî hâthâ-l-yawmi wa fî hâthâ-l-waqti wa
fî kulli waqtin tahiyyatan kathîratan wa salâman!
اَللّـهُمَّ
بَلِّغْهُ
عَنّي في
هذِهِ السّاعَةِ
وَفي هذَا
الْيَوْمِ
وَفي هذَا
الْوَقْتِ
وَفي كُلِّ
وَقْت
تَحِيَّةً
كَثيرَةً
وَسَلاماً
Transmets-lui de
ma part, O mon Dieu, à cette heure-ci, aujourd’hui même, maintenant et à tout temps,
mes meilleures salutations et mes sincères souhaits de paix!
Salâm-ullâhi
‘alayka wa Rahmat-ullâhi wa Barakâtuhu ya-bna Sayyid-il-‘âlamîna wa
‘alâ-l-mustach-hadîna ma‘aka, slâman mutaççilan mça-t-taçal-al-laylu
wa-n-nahâru!
سَلامُ
اللهِ
عَلَيْكِ وَرَحْمَةُ
اللهِ
وَبَرَكاتُهُ
يَا بْنَ سَيِّدِ
الْعالَمينَ
وَعَلَى
الْمُسْتَشْهَدينَ
مَعَكَ
سَلاماً
مُتَّصِلاً
مَا اتَّصَلَ
اللَّيْلُ
وَالنَّهارُ
Que la Paix, la
Miséricorde et les Bénédictions d’Allah soient sur toi, o fils du Maître des
mondes, ainsi que sur ceux qui sont tombés en martyrs avec toi, Paix
continuelle qui dure autant que le jour et la nuit continuent à se suivre!
As-salâmu ‘al-al-Husayn-ibna-‘Aliyyin-ich-chahîd-i !
السَّلامُ
عَلَى
الْحُسَيْنِ
بْنِ عَليٍّ الشَّهيدِ
Que la Paix soit
sur al-Hussain fils de ‘Ali, le martyr!
As-salâmu ‘alâ-l-‘Abbâs-ibna-Amîr-il-Mu’minîn-ach-chahîd-i !
اَلسَّلامُ
عَلَى
الْعَبّاسِ
بْنِ اَميرِ الْمُؤْمِنينَ
الشَّهيدِ
Que la Paix soit
sur ‘Ali fils d’al-Hussain, le martyr!
As-salâmu ‘alâ-ch-chuhadâ’i min wuldi Amîr- al-Mu’minîn-a !
السَّلامُ
عَلَى
الشُّهَدآءِ
مِنْ وُلْدِ اَمِيرِ
الْمُؤْمِنينَ
Que la Paix soit
sur les martyrs parmi les fils du Prince des Croyants !
As-salâmu
‘alâ-ch-chuhadâ’i min wuld-il-Hasan!
اَلسَّلامُ
عَلَى
الشُّهَدآءِ
مِنْ وُلْدِ
الْحَسَنِ
Que la Paix soit
sur les martyrs parmi les fils d’al-Hassan!
As-salâmu
‘alâ-ch-chuhadâ’i min wuld-il-Husayn !
اَلسَّلامُ
عَلَى
الشُّهَدآءِ
مِنْ وُلْدِ
الْحُسَيْنِ
Que la Paix soit
sur les martyrs parmi les fils d’al-Hussain!
As-salâmu ‘alâ-ch-chuhadâ’i min wuldi Ja‘far-in wa ‘Aqîl-in !
السَّلامُ
عَلَى
الشُّهَدآءِ
مِنْ وُلْدِ جَعْفَرٍ
وَعَقِيلٍ
Que la Paix soit
sur les martyrs parmi les fils de Ja’far et de ‘Aqîl !
As-salâmu ‘alâ kulli mustach-hidin ma’ahum min-al-mu’minîn-a !
اَلسَّلامُ
عَلى كُلِّ
مُسْتَشْهَدٍ
مَعَهُمْ
مِنَ
الْمُؤْمِنينَ
Que la Paix soit
sur tous les croyants tombés en martyrs avec eux !
Allâhumma çalli
‘alâ Muhammadin wa Âle Mohammadin wa balligh-hum ‘annî tahiyyatan kathîratan wa
salâman !
اَللّـهُمَّ
صَلِّ عَلى
مُحَمَّدٍ
وَآلِ
مُحَمَّدٍ
وَبَلِّغْهُمْ
عَنّي
تَحِيَّةً
كَثيرَةً
وَسَلاماً
O mon Dieu! Prie
sur Mohammad et sur la Famille et les descendants de Mohammad, et
transmets-leur, de ma part, mes meilleures salutations et mes sincères souhaits
de paix!
As-salâmu ‘alayka yâ Rasûl-Allâh-i! Ahsan-Allâhu lak-al-‘azâ’a fî waladik-al-Husayn-i!
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
رَسُولَ
اللهِ اَحْسَنَ
اللهُ لَكَ
الْعَزآءَ في
وَلَدِكَ الْحُسَيْنِ
Paix sur toi, o
Messager d’Allah ! Qu’Allah t’offre les meilleures consolations et condoléances
pour la perte de ton fils, al-Hussain !
As-salâmu ‘alayki
yâ Fâtimat-u! Ahsan-Allâhu lak-il-‘azâ’a fî waladik-il-Husayn-i!
اَلسَّلامُ
عَلَيْكِ يا
فاطِمَةُ
اَحْسَنَ
اللهُ لَكِ
الْعَزآءَ في
وَلَدِكَ
الْحُسَيْنِ
Paix sur toi, o
Fâtimah ! Qu’Allah t’offre les meilleures consolations et condoléances pour la
perte de ton fils al-Hussain !
As-salâmu ‘alayka yâ Amîr-al-Mu’minîn-a! Ahsan-Allâhu laka-l-‘azâ’a fî waladik-al-Husayn!
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
اَميرَ
الْمُؤْمِنينَ
اَحْسَنَ
اللهُ لَكَ
الْعَزآءَ
فِي وَلَدِكَ
الْحُسَيْنِ
Paix sur toi, o
Prince des Croyants (Imam Ali) ! Qu’Allah t’offre les meilleures consolations
et condoléances pour la perte de ton fils al-Hussain!
As-salâmu ‘alayka yâ Abâ Muhammad-in-al-Hasan! Ahsan-Allâhu lak-al-‘azâ’a fî akhûk-al-Husayn-i!
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
اَبا
مُحَمَّد الْحَسَنَ
اَحْسَنَ
اللهُ لَكَ
الْعَزآءِ في
اَخيكَ
الْحُسَيْنِ
Paix soit sur
toi, o Abû Mohammad al-Hassan ! Qu’Allah t’offre les meilleures consolations et
condoléances pour la perte de ton frère al-Hussain !
Yâ Mawlâya yâ Abâ
‘Abdillâh-i ! Anâ dhayf-ullâhi wa dhayfuka, wa jâr-ullâhi wa jâruka, wa
li-kulli dhayfin wa jârin qiran, wa qirâya fî hâthâ-l-waqti an tas’al-Allâha
Subhânahu wa ta‘âlâ an yarzuqanî fakâka raqabatî min-an-Nâr-i, Innahu
Samî‘-ud-du‘â’i, Qarîbun Mujîb-un !
يا مَوْلايَ
يا اَبا
عَبْدِاللهِ
اَنَا َضْيُفُ
اِللهِ
َوضَيْفُكَ
وَجارُ اللهِ
وَجارُكَ
وَلِكُلِّ
ضَيْفٍ
وَجارٍ قِرىً
وَقِرايَ في
هذَا
الْوَقْتِ
اَنْ
تَسْئَلَ
اللهَ سُبْحانَهُ
وَتَعالى
اَنْ
يَرْزُقَني
فَكاكَ
رَقَبَتي
مِنَ النّارِ
اِنَّهُ
سَميعُ الدُّعآءِ
قَريبُ
مُجيبُ.
O mon Maître ! O
Abû Abdullâh al-Hussain ! Je suis l’hôte d’Allah et ton hôte, le voisin d’Allah
et ton voisin; or tout hôte et tout voisin a droit à un geste (repas)
d’hospitalité, et mon droit (sur toi) à présent est que tu demandes à Allah -
Il est Glorifié et Sublime- de m’accorder la libération de mon cou de l’Enfer !
Il est celui qui entend la prière de demande (du‘â’), Il est Proche et Il est
celui qui exauce (le du‘â’)!
Allâhumma çalli
‘alâ Muhammad wa âlé Muhammad
Intention
«Niyyah» : Je récite ziyârat al-‘Abbâs ibna Ali qurbatan ilallâh
Assalâmu ‘alayka
yabna Amîr-il mu’minîn
السَّلامُ
عَلَيْكَ
يابْنَ
اَميرِالمُؤْمِنينَ
Que la paix soit
sur toi ô fils du Commandeur des croyants (l’Imam Ali - p)
Assalâmu ‘alayka
ayyuh-al-‘abd-uç-çâlih-ul-mutî‘u lillâhi wa li-Rasûlihi
السَّلامُ
عَلَيْكَ
ايُّهاالعَبْدُ
الصَّالِحُ
المُطيعُ
لَِِّلهِ
وَرَسولِهِ
Que la paix soit
sur toi ô bon adorateur, obéissant à
Allah et à Son Prophète
Ach-hadu annaka
qad jâhadta wa naçahta wa çabarta hattâ atâka-l-yakîn-u
اَشْهَدُ
اَنَّكَ قَدْ
جاهَدْتَ وَ
نَصَحْتَ
وَصَبَرْتَ
حَتّى اَتاكَ
اليَقينُ
J’atteste que tu
as accompli le jihâd, prêché et fait preuve de patience jusqu’à la fin
La‘anallâh-udh-dhâlimîna
lakum min-al-awwalîna wa-l-âkhirîna wa alhaqahum bi-darak-il-jahîm
لَعَنَ
اللهُ
الظّالِمينَ
لَكُمْ مِنَ
الاَْوَّلينَ
وَالاْخِرينَ
وَ
الحََقَهُم
بِدَرَكِ
الجَحيم
Que la
malédiction d’Allah soit sur vos premiers et derniers oppresseurs et qu’Allah les place au plus bas
étage de l’Enfer.
Allâhumma çalli
‘alâ Muhammad wa âle Muhammad
الَّهُمَّ
صَلِّ على
مُحَمَّدٍ
وَآل مُحَمَّدٍ
O mon Dieu, prie
sur Muhammad et sur la Famille de Muhammad
* * * * *
Assalâmu ‘alayka
yâ Abâl-l-Fadhl-il-‘Abbâsa-bna Amîr-il-Mu’minîn-a
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
اَبَا
الْفَضْلِ الْعَبّاسَ
ابْنَ اَميرِ
الْمُؤْمِنينَ،
Que la paix soit
sur toi ô Abâl-l-Fadhl-il-‘Abbâs, fils du Commandeur des croyants (Ali -p)
Assalâmu ‘alayka
yâ-bna Sayyid-il-Waçiyyîna
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يَا
بْنَ سَيِّدِ
الْوَصِيّينَ،
Que la paix soit
sur toi ô fils du Maître des Héritiers-prédésignés
Assalâmu ‘alayka
yâ-bna awwal-il-qawmi islâman wa aqdamahum îmânan wa aqwamihim bi-Dîn-illâhi,
wa ahwatihim ‘alâ-l-Islâmi.
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يَا
بْنَ اَوَّلِ
الْقَوْمِ
اِسْلاماً
وَاَقْدَمِهِمْ
ايماناً
وَاَقْوَمِهِمْ
بِدينِ
اللهِ،
وَاَحْوَطِهِمْ
عَلَى
الاِْسْلامِ،
Que la paix soit
sur toi ô fils du premier Musulman de la Communauté, du plus ancien d’entre
elle à avoir la Foi, du plus soucieux d’entre d’elle de la Religion d’Allah et
du plus protecteur de l’Islam parmi elle
!
Ach-hadu laqad
naçahta lillâhi wa li-Rasûlihi wa li-akhîka, fa-ni‘ma-l-akhu-l-muwâsî,
اَشْهَدُ
لَقَدْ
نَصَحْتَ
للهِ
وَلِرَسُولِهِ
وَلاَِخيكَ
فَنِعْمَ
الاَْخُ
الْمُواسي،
J’atteste que tu
as été sincère envers Allah, envers Son Messager et envers ton frère. Tu est
donc le meilleur frère-consolateur
Fa-la`an-Allâhu
ummatin qatalakatka wa la‘an-Allâhu ummatan dhalamtka wa la‘an-Allâhu
ummatan-istahallat minka-l-mahârima wa-ntahakat hurmat-il-Islâmi
فَلَعَنَ
اللهُ
اُمَّةً
قَتَلَتْكَ،
وَلَعَنَ
اللهُ
اُمَّةً
ظَلَمَتْكَ،
وَلَعَنَ اللهُ
اُمَّةً
اسْتَحَلَّتْ
مِنْكَ الَْمحارِمَ،
وَانْتَهَكَتْ
حُرْمَةَ
الاِْسْلامِ،
Que la
malédiction d’Allah soit sur la communauté qui t’a assassiné, que la
malédiction d’Allah soit sur la communauté qui s’est permis de toucher à tes
Interdits et qui a violé l’Interdit de l’Islam
Fa-ni‘ma-ç-çâbir-ul-mujâhid-ul-muhâm-iyu-n-nâçiru
wa-l-akh-ul-dâfi`u `an akhîhi,
فَنِعْمَ
الصّابِرُ
الُْمجاهِدُ
الُْمحامِي
النّاصِرُ
وَالاَْخُ
الدّافِعُ
عَنْ اَخيهِ،
Tu es le meilleur
homme patient, le meilleur combattant, le meilleur protecteur et soutien, et le
meilleur frère qui défend son frère
Al-mujîbu ilâ
tâ`ata Rabbihi, ar-râghibu fîmâ zahada fîhi ghayruhu min-ath-thawâb-il-jazîli
wa-th-thanâ’-il-jamîli
الُْمجيبُ
اِلى طاعَةِ
رَبِّهِ،
الرّاغِبُ
فيـما زَهِدَ
فيهِ
غَيْرُهُ
مِنَ الثَّوابِ
الْجَزيلِ
وَالثَّناءِ
الْجَميلِ،
qui est prompt à
obéir à Allah, qui désire ardemment ce que d’autres méprisent et qui appellent
une grande récompense et de belles louanges
wa Alhaqaka
bi-darajati âbâ’ika fî Jannât-il-Na‘îm.
وَاَلْحَقَكَ
اللهُ
بِدَرَجَةِ
آبائِكَ فِي
جَنّاتِ
النَّعيمِ،
Qu’Allah te fasse
rejoindre la haute position de tes ancêtres dans les Jardins de délice
Allâhumma innî
ta‘arradh-tu li-ziyârati awliyâ’ika ragh-batan fî thawâbika wa rajâ’an
li-magh-firatika wa jazîli ihsânika
اَللّـهُمَّ
اِنّي
تَعَرَّضْتُ
لِزِيارَةِ
اَوْلِيائِكَ
رَغْبَةً فِي
ثَوابِكَ
وَرَجاءً
لِمَغْفِرَتِكَ
وَجَزيلِ
اِحْسانِكَ،
O mon Dieu,
j’accomplis cette ziyârah de Tes serviteurs chéris par désir de Ta récopense
spirituelle et dans l’espoir d’obtenir Ton pardon et Ta généreuse bienfaisance
Fa-as’aluka an
tuçalliya ‘alâ Muhammadin wa Âlihi-t-tâhirîna
فَاَسْاَلُكَ
اَنْ
تُصَلِّيَ
عَلى مُحَمَّد
وَآلِهِ
الطّاهِرينَ،
Aussi Te
demande-je de prier sur Muhammad et sur sa Famille purifiée
Wa an taj‘al rizqî bihim dârran wa ‘aychî bihim qârran
وَاَنْ
تَجْعَلَ
رِزْقي
بِهِمْ
دارّاً وَعَيْشي
بِهِمْ
قارّاً،
et de rendre, par
amour pour eux, mes moyens de subsistance abondants et ma vie stable,
Wa ziyâratî bihim
maqbûlatan, wa hayâtî bihim tayyibatan
وَزِيارَتي
بِهِمْ
مَقْبُولَةً
وَحَياتي بِهِمْ
طَيِّبَةً،
ma ziyârah agréée
et ma vie agréable,
Wa adrijnî
idrâj-al-mukramîna,
وَاَدْرِجْني
اِدْراجَ
الْمُكْرَمينَ،
et de me classer
parmi ceux qui sont honorés
wa-j`alnî mimman
yanqalibu min ziyârati machâhidi ahibbâ’ika muflihan, munjihan, qad istawjaba
ghufrân-ith-thunûbi wa sitr-il-`uyûbi wa kach-f-il-kurûbi, Innaka Ahl-ut-taqwâ
wa Ahl-ul-magh-firah
وَاجْعَلْني
مِمَّنْ
يَنْقَلِبُ
مِنْ زِيارَةِ
مَشاهِدِ
اَحِبّائِكَ
مُفْلِحاً مُنْجِحاً،
قَدِ
اسْتَوْجَبَ
غُفْرانَ
الذُّنُوبِ
وَسَتْرَ
الْعُيُوبِ
وَكَشْفَ الْكُرُوبِ،
اِنَّكَ
اَهْلُ
التَّقْوى
وَاَهْلُ الْمَغْفِرَةِ.
Et de faire en
sorte que je sois au nombre de ceux qui retournent de la ziyârah des mausolées
de tes bien-aimé, gagnants et prospères, méritant le pardon de leurs péchés, la
dissimulation de leurs défauts, le soulagement de leurs afflictions ; Tu es
certes celui qui mérite crainte et qui détient le Pardon.
Formez
l’Intention «niyyah » : Je récite Ziyârat ‘Alî al-Akbar ibn-al-Husayn qurbatan
ilallâh ( pour me rapprocher d’Allah )
Assalâmu ‘alayka
yabna Rassûl-illâh
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يَا
بْنَ رَسُولِ
اللهِ،
Que la paix soit
sur toi ô fils du Prophète d’Allah
Assalâmu ‘alayka
yabna Nabiyy-illâh
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يَا
بْنَ نَبِيِّ
اللهِ،
Que la paix soit
sur toi ô fils de l’Envoyé d’Allah
Assalâmu ‘alayka yabna ‘Aliyy-in Amîr-il-mu’minîn-a
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يَا
بْنَ اَميرِ
الْمُؤْمِنينَ،
Que la paix soit
sur toi ô fils du Commandeur des croyants
Assalâmu ‘alayka yabn-al-Husayn-ich-chahîd
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يَا
بْنَ
الْحُسَيْنِ
الشَّهيدِ،
Que la paix soit
sur toi ô fils de Hussayn, le Martyr
Assalâmu ‘alayka
ayyuha-ch-chahîdu-bnu-ch-chahîd
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ
اَيُّهَا
الشَّهيدُ ابْنُ
الشَّهيدِ،
Que la paix soit
sur toi ô le Martyr fils du Martyr
Assalâmu ‘alayka
ayyuha-l-madhlûmu-bnu-l-madhlûm
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ اَيُّهَا
الْمَظْلُومُ
ابْنُ
الْمَظْلُومِ،
Que la paix soit
sur toi ô l’opprimé et fils de l’opprimé
La‘anallâhu
ummatan qatalatka, wa la‘anallâhu ummatan dhalamatka, wa la‘anallâhu ummatan
sami‘at bi-thâlika faradhiyat bihi
لَعَنَ
اللهُ
اُمَّةً
قَتَلَتْكَ، وَلَعَنَ
اللهُ
اُمَّةً
ظَلَمَتْكَ،
وَلَعَنَ
اللهُ
اُمَّةً
سَمِعَتْ
بِذلِكَ فَرَضِيَتْ
بِهِ،
Que la
malédiction d’Allah soit sur la communauté qui t’a assassiné, que la
malédiction d’Allah soit sur la communauté qui t’a topprimé et que la
malédiction d’Allah soit sur la communauté qui ayant eu l’écho de de cet
assassinat et de cette opression, les a approuvés
Allâhumma çalli
‘alâ Muhammad wa âle Muhammad
الَّهُمَّ
صَلِّ على
مُحَمَّدٍ
وَآل مُحَمَّد
Formez
l’Intention (niyyah) : Je récite la ziyârah de tous les Martyrs de Karbalâ’
qurbatan ilallâh
Assalâmu ‘alaykum
yâ awliyâ’-Allâhi wa ahibbâ’ahu
اَلسَّلامُ
عَلَيْكُمْ
يا
اَوْلِياءَ
اللهِ
وَاَحِبّائَهُ،
Que la paix soit
sur vous ô les serviteurs dévoués et amis d’Allah
Assalâmu ‘alaykum
yâ açfiyâ’-Allâhi wa awiddâ’ahu
اَلسَّلامُ
عَلَيْكُمْ
يا
اَصْفِياءَ
اللهِ
وَاَوِدّاءَهُ،
Que la paix soit
sur vous ô élus et bien-aimés d’Allah
Assalâmu ‘alaykum
yâ annçâra dîn-illâh-i
اَلسَّلامُ
عَلَيْكُمْ
يا اَنْصارَ
دينِ اللهِ،
Que la paix soit
sur vous ô partisans de la Religion
d’Allah
Assalâmu ‘alaykum
yâ ançâra Rassûlillâh-i
اَلسَّلامُ
عَلَيْكُمْ
يا اَنْصارَ
رَسُولِ
اللهِ،
Que la paix soit
sur vous ô partisans du Prophète d’Allah
Assalâmu ‘alaykum
yâ ançâra Amîr-il-mu’minîn
اَلسَّلامُ
عَلَيْكُمْ
يا اَنْصارَ
اَميرِ
الْمُؤْمِنينَ،
Que la paix soit
sur vous ô partisans du Commandeur des croyants
Assalâmu ‘alaykum
yâ ançâra Fatimata sayyidati nisâ’-ïl-‘âlamîn-a
اَلسَّلامُ
عَلَيْكُمْ
يا اَنْصارَ
فاطِمَةَ
سَيِّدَةِ
نِساءِ
الْعالَمينَ،
Que la paix soit
sur vous ô partisans de Fâtimah (as), la Maîtresse des femmes des mondes
Assalâmu ‘alaykum
yâ ançâra abî Muhammadin-il-Hassan-ibni ‘Aliyyin-iz-zakiyy-in-nâçih
اَلسَّلامُ
عَلَيْكُمْ
يا اَنْصارَ
أَبي مُحَمَّد
الْحَسَنِ
بْنِ عَلِيِّ
الْوَلِيِّ
النّاصِحِ،
Paix soit sur
vous ô partisans du Père de Muhammad, Al-Hassan (as), Fils de Ali (as), le pur,
le sincère
Assalâmu ‘alaykum
yâ ançâra abî ‘Abdillâh-il-Husayn,
اَلسَّلامُ
عَلَيْكُمْ
يا اَنْصارَ
اَبي عَبْدِاللهِ
الحُسَيْن،
Que la paix soit
sur vous ô partisans d’Abî Abdillâh, Al-Hussayn (p),
bi-abî antum wa
ummî tibtum wa tâbat-il-ardh-ul-latî fîhâ dufintum wa fuztum fawazan ‘adhimâ,
fayâ laytanî kuntu ma‘akum fa-afûza ma‘akum
بِاَبي
اَنْتُمْ
وَاُمّي
طِبْتُمْ
وَطابَتِ
الاَْرْضُ
الَّتي فيها
دُفِنْتُمْ،
وَفُزْتُمْ
فَوْزاً
عَظيماً،
فَيا
لَيْتَني كُنْتُ
مَعَكُمْ
فَاَفُوزَ
مَعَكُمْ.
que mes parents
vous soient sacrifiés; vous êtes bénis et est bénie la terre où vous êtes
inhumés. Vous avez ainsi gagné la plus grande félicité. J’aurais tellement aimé
être avec vous pour y atteindre!
Assalâmu ‘alaykum
yâ Qâsim-ibn-al-Hasan, wa Muslim ibna ‘Aqil, wa Hânî ibna ‘Urwah, wa Habîb ibna
Madhâhir, wa-l-Hur-ach-chahîd-ir-Riyâhî
اَلسَّلامُ
عَلَيْكُمْ
يا قاسِم
اِبْنَ الْحَسَن
و مُسْلِم اِبْنَ
عَقيل و هاني
ابْنَ
عُرْوَة وَ
حَبيب اِبْنَ
مَظاهِر
وَالحُرالشَّهيد
الرِّياحي
Que la paix soit
sur vous ô Kassim fils de Hassan, Muslim fils de ‘Aqîl, Hânî fils de ‘Urwah ,
et Habîb fils de Madhâhir et al-Hur al-Riyâhî, le Martyr
Assalâmu ‘alaykum
wa rahmatullâhi wa barakâtuh-u
وَاَلسَّلامُ
عَلَيْكُمْ
وَرَحْمَةُ
اللهِ
وَبَرَكاتُهُ
Que la paix soit
sur vous, ainsi que la Miséricorde et les bénédictions d’Allah
Allâhumma çalli
‘alâ Muhammad wa âle Muhammad
الَّهُمَّ
صَلِّ على
مُحَمَّدٍ
وَآل مُحَمَّد
(Accomplir deux
rak‘ah de prière de ziyârah)
Les mérites de la
visite pieuse de «l’Imam des humains et djins», l’Imam al-Redhâ (p) enterré
dans une terre étrangère (la vlle de Mach-had, province de Khorâsân, Iran)
Les mérites de la
ziyarah de notre maître, l’Imam Abû-l-Hassan, Ali Ibn Mûsâ al-Redhâ (p) sont
trop nombreux pour être mentionnés tous dans le cadre de cet exposé concis.
Cependant nous en citons quelques-uns ci-après :
1-Le Prophète (P)
dit : «Un morceau de moi (un de mes descendants) sera enterré à Khurâsân. Il
n’y a pas un croyant qui lui rende visite sans qu’Allah ne lui rende
obligatoire l’entrée au Paradis, et interdit le Feu de l’Enfer à son
cops.» Selon un autre Hadith, il (P) dit
: «Un morceau de moi sera enterré à Khorâsân. Il n’y a pas un affligé qui lui
rende visite sans qu’Allah ne dissipe son afflication, ni un pécheur sans
qu’Allah ne lui pardonne ses péchés.»
2- Selon l’Imam
al-Redhâ (p) lui-même : «Il y a à Khorâsân un endroit qui deviendra un jour le
lieu de descente des Anges : une fournée d’Anges y descend et une autre en remonte
contiuellement jusqu’au «Jour où l’on soufflera dans la Trompe» On lui demanda alors : «Et quel est cet
endroit ?» Il (p) répondit : «Il est à Tûs (Mach-had). Par Allah, c’est un
Jardin parmi les Jardins du Paradis. Quiconque m’y redra visite, aurait rendu
visite au Messager d’Allah (P) et Allah inscrira à son crédit mille hajjah
(pèleringe majeur) agréés et mille ‘umrah (pèlerinage mineur) agréées. De plus
mes ancêtres et moi, nous serons ses intercesseurs le Jour de la résurrection
»
3-Ibn Abî Naçr
témoigne : « J’ai lu la lettre d’Abî-l-Hassan al-Redhâ (p), dans laquelle il
dit : «J’informe mes Chiites que ma visite pieuse équivaut chez Allah – Il est
Puissant et Sublime - à mille pèlerinages. Lorsque j’ai rapporté ce hadith à
l’Imam Muhammad al-Taqî (p), il l’a plus que confirmé : « Oui, Par Allah !
Obtiendra la récompense spirituelle de Mille mille pèlerinages quiconque lui
rendra visite en sachant ses vrais mérites »
4- L’Imam
al-Redha (p) dit : «Quiconque me rendra visite malgré l’éloigement de ma
demeure, je viendrai auprès de lui le Jour de la Résurrection dans trois
situations difficiles pour le faire sortir de leurs terreurs : Lorsque les
livres s’envolent à gauche et à droite, auprès du Çirât et auprès de la
Balance.
5-Toujours selon
l’Imam al-Redhâ lui-même (p) : «Je mourrai assassiné injustement par
empoisonnement et serai enterré à côté de Hâroun (al-Rachîd, le calife
abbasside). Allah fera de la terre dans laquelle je serai enseveli le lieu de
visite de mes Chiites. Quiconque m’y rendra visite dans cette terre lointaine,
je lui rendrai obligatoirement visite le Jour de la Résurrection. Par Celui Qui
a honoré Muhammad (P) de la Prophétie et l’a préféré à toute la créature, pas
un d’entre vous, qui accomlirait deux rak‘ah de prière dans mon mausolée ne
serait privé du pardon d’Allah – Il est Puissant et Sublime - lorsqu’il Le
rencontrera. Par Celui Qui nous a honorés de l’Imamat après le Muhammad (P), et
nous a destinés à la Succession (du Prophète-P), les visiteurs de mon mausolée
seront les plus honorés des délégations auprès d’Allah le Jour de la
Résurrection. Et pas un croyant qui rendra visite à mon mausolée sans qu’Allah
n’interdise le Feu à son corps.»
Allâhumma çalli
‘alâ ‘aliyy-ibni Mûsâ-r-Ridhâ al-Murtadhâ, al-Imâm-it-taqy-yn-naqyyi wa
hujjatika ‘alâ man fawqa-l-ardhi wa man tah-ta-th-tharâ, aç-çiddiq-ich-chahîdi,
çalâtan kathîratan tâmmatan zâkiyatan mutawâçilatan mutawâtiratan mutarâdifatan
ka-afdhali mâ çallayta ‘alâ ahadin min awliyâ’ika.
اَللّـهُمَّ
صَلِّ عَلى
عَلِيِّ بْنِ
مُوسَى
الرِّضا
الْمُرْتَضَى
الاِْمامِ
التَّقِيِّ
النَّقِيِّ
وَحُجَّتِكَ
عَلى مَنْ فَوْقَ
الاَْرْضِ
وَمَنْ
تَحْتَ
الثَّرى، الصِّدّيقِ
الشَّهيدِ،
صَلاةً
كَثيرَةً
تامَّةً
زاكِيَةً
مُتَواصِلَةً
مُتَواتِرَةً
مُتَرادِفَةً،
كَاَفْضَلِ
ما صَلَّيْتَ
عَلى اَحَد مِنْ
اَوْلِيائِكَ.
O mon Dieu ! prie
sur Ali al-Redhâ, l’Agréé, l’Imam, le Pieux, le Pur – et Ton Argument auprès
tout ce qui se trouve sur la terre et sous la terre- le Véridique et le
Martyr, des prières nombreuses,
parfaites, bénies, continuelles, successives et consécutives, comme Tu ne l’ais
jamais fait (prié) mieux sur aucun autre de Tes serviteurs pieux.
Assalâmu ‘alyaka
yâ waliy-y-Allâhi wa-bna waliyyihi,
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
وَلِيَّ
اللهِ وَابْنَ
وَلِيِّهِ،
Que la paix soit
sir toi, ami d’Allah et fils de Son ami !
Assalâmu ‘alyaka
yâ hujjat-Allâhi wa-bna hujjatihi,
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
حُجَّةَ
اللهِ وَابْنَ
حُجَّتِهِ،
Que la paix soit
sur toi, O Preuve d’Allah et fils de Sa Preuve !
Assalâmu ‘alyaka
yâ Imâm-al-hudâ wa-l-‘Urwat-ul-wuthqâ wa Rahmat-ullâhi wa Barakâtuhu,
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
اِمامَ
الْهُدى وَاَلْعُرْوَةُ
الْوُثْقى
وَرَحْمَةُ
اللهِ
وَبَرَكاتُهُ،
Que la paix soit
sur toi - O Imam de la Guidance et
l’anse la plus solide - ainsi que la Miséricorde d’Allah et Ses
Bénédictions !
Ach-hadu annaka
madhayta ‘alâ mâ madhâ ‘alayhi âbâ’uka-t-tâhirûna, çalawât-ullâhi ‘alayhim, lam
tu’thir ‘aman ‘alâ hudan wa lam tamil min haqqin ilâ bâtilni,
اَشْهَدُ
اَنَّكَ
مَضَيْتَ
عَلى ما مَضى
عَلَيْهِ
آباؤُكَ
الطّاهِرُونَ
صَلَواتُ
اللهِ
عَلَيْهِمْ،
لَمْ
تُؤْثِرْ
عَمىً عَلى هُدىً
وَلَمْ
تَمِلْ مِنْ
حَقٍّ اِلى
باطِلٍ،
J’atteste que tu
as suivi les traces de tes ancêtres pures – que les prières d’Allah soient sur
eux - : tu n’as pas laissé l’égarement l’emporter sur la Guidance, ni dévié de
la Vérité vers le faux,
Wa innaka naçahta
lillâhi wa li-rasûlihi wa addayta-l-amânata,
وَاَنَّكَ
نَصَحْتَ
للهِ
وَلِرَسُولِهِ
وَاَدَّيْتَ
الاَْمانَةَ،
et que tu as cru
sincèrement à Allah et à Son Messager et appliqué minutieusement leurs
Enseignements, et que tu t’es acquitté impeccablement du Dépôt !
Fa-jazâk-Allâhu
‘an-il-Islâmi wa ahlihi khayr-al-jazâ’i,
فَجَزاكَ
اللهُ عَنِ
الاِْسْلامِ
وَاَهْلِهِ
خَيْرَ
الْجَزاءِ،
Qu’Allah te
récopense donc, pour ce que tu as fait pour l’Islam et ses adeptes, de la
meilleure récompense !
Ataytuka bi-abî
wa ummî zâ’iran, ‘ârifan bi-haqqika, muwâliyan li-awliyâ’ika, mu‘âdiyan
li-a‘dâ’ika, fa-ch-fa‘ lî ‘inda Rabbika.
اَتَيْتُكَ
بِاَبي وَاُمّي
زائراً
عارِفاً
بِحَقِّكَ
مُوالِياً
لاَِوْلِيائِكَ
مُعادِياً
لاَِعْدائِكَ
فَاشْفَعْ لي
عِنْدَ
رَبِّكَ.
Je suis venu – O
que mon père et ma mère te soient sacrifiés – en visiteur, connaissant
parfaitement ton bon droit, ami de tes amis et ennemi de tes ennemis !
Intercède donc en ma faveur auprès de Ton Seigneur !
Après quoi, le
visiteur se met contre le mausolée, l’embrasse et y pose les deux côtés de son visage. Puis il
avnce vers le côté de la tête du saint Imam et dit :
Assalâmu ‘alayka
yâ mawlâya yâ-bna Rasûl-illâhi wa Rahmat-ullâhi wa Barakâtuhu ! Ach-hadu
annaka-l-Imâm-ul-Hâdî wa-l-Waliy-yul-Murchidu, abra’u ilâ-llâhi min a‘dâ’ika wa
ataqarrabu ilâ-llâhi bi-Wilâyatika, çallâ-llâhu ‘alayka wa Rahmat-ullâhi wa
barakâtuh-u
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
مَوْلايَ يَا
بْنَ رَسُولِ
اللهِ
وَرَحْمَةُ
اللهِ
وَبَرَكاتُهُ،
اَشْهَدُ
اَنَّكَ
الاِْمامُ
الْهادي
وَالْوَلِيُّ
الْمُرْشِدُ،
اَبْرَأُ اِلَى
اللهِ مِنْ
اَعْدائِكَ،
وَاَتَقَرَّبُ
اِلَى اللهِ
بِوِلايَتِكَ
صَلَّى اللهُ
عَلَيْكَ
وَرَحْمَةُ
اللهِ
وَبَرَكاتُهُ.
Que la paix soit
sur toi - o mon maître, o fils du Messager d’Allah – ainsi que la Miséricorde
d’Allah et Ses Bénédictions ! J’atteste que tu es l’Imam qui oriente et le
maître qui guide ! Je désavoue devant Allah tes ennemis et je m’approche
d’Allah en me soumettant à ton autorité. Qu’Allah prie sur toi et que Sa
Miséricorde soit sur toi, ainsi que Ses Bénédictions !
Accomplissez
ensuite deux rak‘ah de prière de ziyârah et dirigez-vous après vers le côté des
pieds de la tombe pour former vos voeus et demander à Allah de les exaucer.
Il est recommandé
d’accomplir cette ziyârah pendant les heures et les dates prescrites à cet
effet, et notamment au mois de Rajab, le 23 et 25 Thil-Qa‘dah, et le 6
Ramadhân.
Lorsque vous
terminez la ziyârah et décidez de partir, faites-lui vos adieux de la même
manière que vous le faites pour le Prophète (P), soit dans les termes suivants
:
Lâ ja‘alahu-llâhu
âkhira taslîmî ‘alayka
لا جَعَلَهُ
اللهُ آخِرَ
تَسْليمي
عَلَيْكَ
Que Dieu ne fasse
pas que ce soit la dernière visite pieuse que je te rende !
Puis, dites :
Assalâmu ‘alayka
yâ waliy-y-ullâhi wa Rahmat-ullâhi wa Barakâtuh-u ! Allâhumma lâ taj‘alhu
âkhir-il-‘ahdi min ziyâratî Ibna nabiyyika wa hujjatika ‘alâ khalqika,
wa-jma‘nî wa iyyâhu fî jannatika wa-h-churnî
ma‘ahu wa fî hizbihi ma‘a-ch-chuhadâ’i wa-ç-çâlihîna, wa hasuna ulâ’ika
rafiqan, wa astawdi‘uk-Allâh wa astar‘îka wa aqra’u ‘alayka-s-salâmu, âmannâ
bi-llâhi wa bi-r-rasûli wa bi-mâ ji’ta wa dalalta ‘alayhi, fa-ktubnâ
ma‘a-ch-châhidîn-a
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
وَلِيَّ
اللهِ وَرَحْمَةُ
اللهِ
وَبَرَكاتُهُ،
اَللّـهُمَّ
لا
تَجْعَلْهُ
آخِرَ
الْعَهْدِ
مِنْ زِيارَتي
اِبْنَ
نَبِيِّكَ
وَحُجَّتِكَ
عَلى خَلْقِكَ،
وَاجْمَعْني
وَاِيّاهُ في
جَنَّتِكَ
وَاحْشُرْني
مَعَهُ وَفي
حِزْبِهِ مَعَ
الشُّهَداءِ
وَالصّالِحينَ
وَحَسُنَ
اُولئِكَ
رَفيقاً، وَاَسْتَوْدِعُكَ
اللهَ
وَاَسْتَرْعيكَ
وَاَقْرَأُ
عَلَيْكَ
اَلسَّلامَ،
آمَنّا بِاللهِ
وَبِالرَّسُولِ
وَبِما
جِئْتَ بِهِ
وَدَلَلْتَ
عَلَيْهِ
فَاكْتُبْنا
مَعَ الشّاهِدينَ.
Que la paix soit
sur toi, o Ami d’Allah, ainsi que la Miséricorde d’Allah et Ses Bénédictions! O
mon Dieu ! Fasse que ce ne soit la denière visite que je rende au fils de Ton
Prophète, et Ton Argument auprès de Ta créature. Réunis-moi avec lui dans Ton
Paradis et insère-moi avec lui et dans
son parti, aux côtés des martyrs et les serviteurs pieux – quelle bonne
compagnie !- Je te dis adieu, je sollicite tes bons soins et je te trnasmets
mes meilleures salutations. Nous croyons en Allah au Messager, ainsi qu’à ce
que tu a apporté, preuve à l’appui ! Inscris-nous donc parmi les Témoins !
Note : Selon
l’Imam Ali al-Naqî (le 10e Imam, et le petit-fils de l’Imam al-Redhâ-p) :
«Quiconque a un besoin dont il cherche à obtenir d’Allah la satisfaction, qu’il
rende visite au mausolée de mon grand-père, al-Redhâ (p), à Tûs (Mach-had,
Iran). Une fois sur place, qu’il accompisse le ghusl (ablution totale), puis
deux rak‘ah de prière du côté de la tête de l’Imam (p), pendant le qunût de
laquelle il peut mentionner son besoin et son vœu, lequel sera exaucé, à moins qu’il
(ce besoin) ne se rapporte à la perpétration d’un péché ou d’une rupture de
lien de parenté .
On peut, faute de
pouvoir se rendre à son mausolée en Iran, se contenter d’accomplir la ziyârah
de l’Imam al-Redhâ (p) de loin en récitant ce qui précède ou plus brièvement ce
qui suit :
(Se tourner vers
Mach-had – Iran et dire) :
Assalâmu ‘alayka
yâ mawalâya wa-bna mawlây-a
Assalâmu ‘alayka
yâ gharîb-al-gurabâ’
Assalâmu ‘alayka
yâ sultân yâ abâ-l-Hasan, Aliyyin-ibna Mûsâ-ar-Ridhâ wa rahmatullâhi wa
barakâtuh-u
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
مَوْلايَ
واْبنَ مَوْلايَ،
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
غَريبَ
الْغُرَباءِ،
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
سُلْطان يا
ابا الحَسَن
عَلِيٍ
اِبْنَ مًوسى
الرِّضا
وَرَحْمَةُ
اللَّهِ وَ
بَرَكاتُه
Que la paix soit
sur toi ô mon Maître et fils de mon Maître
Que la paix soit
sur toi ô expatrié des expatriés
Que la paix soit
sur toi ô souverain, ô Abal-Hassan (père de Hassan), Ali, fils de Mûsâ,
al-Redhâ
Que la paix
d’Allah, Sa Miséricorde et Ses béndictions soient sur toi
Allâhoumma çalli
‘alâ Muhammadin wa âle Muhammad
Se tourner vers
Samarrâ’ – Iraq - et dire :
Assalâmu ‘alayka
yâ Çâhib-az-zamân
Assalâmu ‘alayka
yâ Khalîfat-ar-Rahmân
Assalâmu ‘alayka
yâ charîk-al-Qur’ân
Assalâmu ‘alayka
yâ Imâm-al-insi wa-l-jânn.
‘ajjalallâhu
farajak wa sahhalallâhu makhrajak
Assalâmu ‘alayka
wa rahmatullâhi wa barakâtuh-u
Allâhoumma çalli ‘alâ Muhammad-in wa âle Muhammad-in
السَّلامُ
عَلَيْكَ َ يا
صاحِبَ
الزَّمانِ
السَّلامُ
عَلَيْكَ يا
خَليفَةَ الرَّحْمان
السَّلامُ
عَلَيْكَ يا
شَريكَ
القُران
السَّلامُ
عَلَيْكَ يا
اِمَامَ الِنْسِ
وَ الجان
عَجَّلَ
اللَّهُ
فَرَجَكَ وَ
سَهَّلَ مَخْرَجَكَ
السَّلامُ
وَ رَحْمَةُ
اللَّهِ وَ
بَرَكاتُهُ
اللَّهُمَّ
صَلِّ على
مُحَمَّدٍ
وَآل مُحَمَّدٍ
Que la paix soit
sur toi ô Maître du Temps !
Que la paix soit
sur toi ô lieutenant du Miséricodieux !
Que la paix soit
sur toi ô celui dont le nom est inséparable du Coran !
Que la paix soit
sur toi ô Imam des hommes et des Djinnes !
Qu’Allâh hâte ta
réapparition et facilite ta sortie !
Que la paix
d’Allah, Sa Miséricorde et Ses béndictions soient sur toi !
O mon Dieu ! Prie
sur Muhammad et sur la Famille de Muhammad
Selon un hadith
de l’Imâm Sâdiq (p) : "Chaque fois que vous avez un voeu que vous voulez
qu’Allah exauce, récitez la Ziyârat `Achourâ’ puis le Du‘â’ `Alqamah,et enfin,
demandez au Seigneur ce que vous voulez,
Incha’Allah cela vous sera donné de par sa Générosité et sa Gratitude".
Assalâmu ‘alayka
yâ Abâ ‘Abdillâh
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
اَبا عَبْدِاللهِ،
Que la paix soit
soit sur toi, ô Abâ ‘Abdillah
As- Assalâmu
‘alayka ya-bna Rasûlillâh
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يَا
بْنَ رَسُولِ
اللهِ
Que la paix soit
soit sur toi, ô fils de l’Envoyé d’Allah,
Assalâmu ‘alayka
ya-bna Amîr-ul-mu’minîn-a wa-bna
Sayyid-il-waçiyyîn-a
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يَا
بْنَ اَميرِ
الْمُؤْمِنينَ
وَابْنَ
سَيِّدِ
الْوَصِيّينَ،
Que la paix soit
soit sur toi, ô fils du Prince des croyants et du Maître des Héritiers
présomptifs,
Assalâmu ‘alayka
ya-bna Fâtimata, Sayyidati
nisâ’-il-‘âlamîn-a
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يَا
بْنَ
فاطِمَةَ سَيِّدَةِ
نِساءِ
الْعالَمينَ،
Que la paix soit
soit sur toi, ô fils de Fâtimah, Maîtresse des femmes des mondes,
Assalâmu ‘alayka
yâ thârallâh wa-bna
thârihi wa-l-witra-l-mawtûr-a
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
ثارَ اللهِ
وَابْنَ
ثارِهِ
وَالْوِتْرَ
الْمَوْتُورَ،
Que la paix soit
sur toi, ô «vengeance» d'Allah et fils de Sa «Vengeance»! Paix sur toi, o
vengeance et revendicateur de vengeance !
Assalâmu ‘alayka
wa ‘ala-l-arwâh-il-latî hallat bi-finâ’ika
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ
وَعَلَى
الاَْرْواحِ
الَّتي
حَلَّتْ
بِفِنائِكَ
Que la paix soit
sur toi et sur les âmes qui demeurent en ton seuil.
‘Alaykum
minnî jamî‘an salâmullâhi
abadan mâ baqîtu
wa baqiy-al-laylu wan-nahâr-u
عَلَيْكُمْ
مِنّي
جَميعاً
سَلامُ اللهِ
اَبَداً ما
بَقيتُ
وَبَقِيَ
اللَّيْلُ
وَالنَّهارُ،
Que la paix
d’Allah soit, de ma par,t sur vous tous pour toujours, tant que j’existe et que
durent la nuit et le jour.
Yâ Abâ ‘Abdillâh! laqad ‘adhumat-ir-raziyyatu wa
jallat wa ‘adhumat -il-muçibatu bika ‘alaynâ
wa ‘alâ jamî‘i ahl-il-islâm-i
يا اَبا
عَبْدِاللهِ
لَقَدْ
عَظُمَتِ
الرَّزِيَّةُ
وَجَلَّتْ
وَعَظُمَتِ
الْمُصيبَةُ
بِكَ
عَلَيْنا
وَعَلى
جَميعِ
اَهْلِ الاِْسْلامِ
O Abâ’Abdillah,
le malheur de ta perte est immense et cette épreuve est terrible et difficile à
supporter pour nous et pour tous les gens de l’Islam.
Wa jallat wa ‘adhumat muçîbatuka fi-s-samâwâti ‘alâ jamî‘i ahli-s-samâwât-i
وَجَلَّتْ
وَعَظُمَتْ
مُصيبَتُكَ
فِي السَّماواتِ
عَلى جَميعِ
اَهْلِ
السَّماواتِ،
le malheur de ta
perte est immense et cette épreuve est terrible et difficile à supporter
également pour les gens des cieux.
Fa-la‘an-Allâhu ummatan
assasat asâs-adh-dhulmi wa-l-jawri ‘alaykum Ahl-al-Bayt
فَلَعَنَ
اللهُ
اُمَّةً
اَسَّسَتْ
اَساسَ الظُّلْمِ
وَالْجَوْرِ
عَلَيْكُمْ
اَهْلَ
الْبَيْتِ،
Qu’Allah maudisse
donc un peuple qui a édifié les fondements de l’injustice et de l’oppression
sur vous, les Ahl-ul-Bayt.
Wa la‘an-Allâhu
ummatan dafa‘at-kum ‘an maqâmikum wa azâlat-kum ‘an marâtibikum-ullatî rattabakum-ullâhu fîhâ
وَلَعَنَ
اللهُ
اُمَّةً
دَفَعَتْكُمْ
عَنْ
مَقامِكُمْ
وَاَزالَتْكُمْ
عَنْ مَراتِبِكُمُ
الَّتي
رَتَّبَكُمُ
اللهُ فيها،
Qu’Allah maudisse
un peuple qui vous a écartés de votre position et vous a confisqué les rangs
dans lesquels Allah vous avait placés.
Wa
la‘an-Allâhu ummatan qatalatkum
wa
la‘ana-llâhu-l-mumahhidîna
lahum bi-t-tamkîni min qitâlikum
وَلَعَنَ
اللهُ
اُمَّةً
قَتَلَتْكُمْ
وَلَعَنَ
اللهُ
الْمُمَهِّدينَ
لَهُمْ بِالَّتمْكينِ
مِنْ
قِتالِكُمْ،
Qu’Allah maudisse
un peuple qui vous a assassinés et qu’Il maudisse ceux qui lui ont préparé le
terrain pour vous combattre.
Bari’tu ila-llâhi
wa ilaykum minhum
wa achyâ‘ihim wa
atbâ‘ihim wa awliyâ’ihim
بَرِئْتُ
اِلَى اللهِ وَاِلَيْكُمْ
مِنْهُمْ
وَمِنْ
اَشْياعِهِمْ
وَاَتْباعِهِمْ
وَاَوْلِيائِهِم،
Devant Allah et
devant vous je les désapprouve et avec eux leurs partisans, leurs adeptes et
leurs amis.
Yâ Abâ ‘Abdillâh, innî silmun
li-man sâlamakum wa harbun
li-man hârabakum ilâ
yawm-il-qiyâmah
يا اَبا
عَبْدِاللهِ
اِنّي سِلْمٌ
لِمَنْ سالَمَكُمْ
وَحَرْبٌ
لِمَنْ
حارَبَكُمْ
اِلى يَوْمِ
الْقِيامَةِ،
O Abâ ‘Abdillâh,
je suis en paix avec ceux qui sont en paix avec vous et en guerre contre ceux
qui sont en guerre contre vous, jusqu’au Jour de la Résurrection.
Wa
la‘an-Allâhu âla Ziyâd
wa âla Marwân
wa la‘an-Allâhu Banî
Umayyata qâtibatan
وَلَعَنَ
اللهُ آلَ
زِياد وَآلَ
مَرْوانَ، وَلَعَنَ
اللهُ بَني
اُمَيَّةَ
قاطِبَةً،
Qu’Allah maudisse
les Âle Ziyâd et les Âle Marwân. Qu’allah maudisse tous les Bani Omayyah sans
exception.
Wa
la‘an-Allâhu-bna Marjânata wa
la‘an-Allâhu ‘Umara-bna Sa‘d-in
wa la‘ana-llâhu Chimran
وَلَعَنَ
اللهُ ابْنَ
مَرْجانَةَ،
وَلَعَنَ
اللهُ عُمَرَ
بْنَ سَعْدٍ،
وَلَعَنَ اللهُ
شِمْراً،
Qu’Allah maudisse
Ibn Marjânah. Qu’Allah maudisse Omar Ibn Sa‘d. Qu’Allah maudisse Chimr.
Wa
la‘an-Allâhu ummatan asrajat
wa aljamat wa
tanaqqabat li-qitâlika
لَعَنَ
اللهُ
اُمَّةً
اَسْرَجَتْ
وَاَلْجَمَتْ
وَتَنَقَّبَتْ
لِقِتالِكَ،
Qu’Allah maudisse
un peuple qui est monté en selle, qui a bridé ses chevaux et qui s’est préparé
en vue de te combattre.
Bi-abî anta
wa ummî laqad ‘adhuma
muçâbî bika
بِاَبي
اَنْتَ
وَاُمّي
لَقَدْ
عَظُمَ مُصابي
بِكَ
Que mon père et
ma mère te soient sacrifiés! La peine que je ressens pour toi est immense.
Fa-as’al-ullâha-llathî
akrama maqâmaka wa
akramanî bika an
yarzuqanî talaba thârika
ma‘a imâmin mançûrin
min Ahli-Bayti Muhammadin
çallâ-Ilâhu ‘alayhi wa âlihi
فَاَسْأَلُ
اللهَ الَّذي
اَكْرَمَ مَقامَكَ
وَاَكْرَمَني
اَنْ
يَرْزُقَني
طَلَبَ
ثارِكَ مَعَ
اِمامٍ
مَنْصُورٍ
مِنْ اَهْلِ
بَيْتِ
مُحَمَّدٍ
صَلَّى اللهُ
عَلَيْهِ
وَآلِهِ،
Je demande donc à
Allah, qui t’a honoré de ton rang et par toi m’a honoré, qu’Il m’accorde la
chance de te venger aux côtés d’un Imâm victorieux descendant des Gens de la
Maison de Mohammad (p).
Allâhumma-j‘alnî ‘indaka wajîhan
bi-l-Husayni ‘alayhi-s-salâmu
fi-d-dunyâ wa-l- âkhira-ti
اَللّـهُمَّ
اجْعَلْني
عِنْدَكَ
وَجيهاً بِالْحُسَيْنِ
عَلَيْهِ
السَّلامُ
فِي الدُّنْيا
وَالاْخِرَةِ،
O mon Dieu !
fasse que par (la grâce d’) al-Hussain (p) je mérite Ta considération dans le
monde ici-bas et dans l’au-delà
Yâ Abâ ‘Abdillâh ! Innî ataqarrabu ilâ-llâhi
wa ilâ Rasûlihi
wa ilâ Amîr-il-mu’minîna wa
ilâ Fâtimata wa ilâ-l-Hasani wa
ilayka bi-muwâlâtika wa
bi-l- barâ’ati mimman assasa
asâsa thalik wa
banâ ‘alayhi bunyânahu wa
jarâ fi dhulmihi
wa jawrihi ‘alaykum wa ‘alâ
achyâ‘ikum.
يا اَبا
عَبْدِاللهِ
اِنّي
اَتَقَرَّبُ
اِلى اللهِ وَ
اِلى
رَسُولِهِ وَاِلى
اَميرِ
الْمُؤْمِنينَ
وَاِلى فاطِمَةَ
وَاِلَى
الْحَسَنِ
وَاِلَيْكَ
بِمُوالاتِكَ
وَبِالْبَراءَةِ
(مِمَّنْ
قاتَلَكَ
وَنَصَبَ
لَكَ
الْحَرْبَ
وَبِالْبَراءَةِ
مِمَّنْ
اَسَسَّ
اَساسَ
الظُّلْمِ
وَالْجَوْرِ
عَلَيْكُمْ
وَاَبْرَأُ
اِلَى اللهِ
وَاِلى
رَسُولِهِ) مِمَّنْ
اَسَسَّ
اَساسَ ذلِكَ
وَبَني عَلَيْهِ
بُنْيانَهُ
وَجَرى فِي
ظُلْمِهِ
وَجَوْرِهِ
عَلَيْكُمْ
وَعلى
اَشْياعِكُمْ،
O Abâ’Abdillah,
je demande à être rapproché d’Allah, de Son Envoyé, du Commandeur des croyants
(l’Imam Ali), de Fâtimah, d’al-Hassan et de toi par mon amour pour toi et par mon rejet et mon
désaveu de ceux qui ont posé la
fondation de votre tragédie et y ont bâti leur édifice et qui ont poursuivi
leur injustice et leur oppression contre vous et vos partisans
Bari’tu ilâ-llâhi
wa ilaykum minhum
wa ataqarrabu ilâ-llâh
thumma ilaykum bi- muwâlâtikum wa muwâlâti waliyyikum
wa bi-l-barâ’ati min
a‘dâ’ikum wa-n-nâçibîna lakumu-l-harba wa
bi-l-barâ’ati min achyâ‘ihim
wa atbâ‘ihim
بَرِئْتُ
اِلَى اللهِ
وَاِلَيْكُمْ
مِنْهُمْ وَاَتَقَرَّبُ
اِلَى اللهِ
ثُمَّ
اِلَيْكُمْ
بِمُوالاتِكُمْ
وَمُوالاةِ
وَلِيِّكُمْ
وَبِالْبَراءَةِ
مِنْ
اَعْدائِكُمْ
وَالنّاصِبينَ
لَكُمُ
الْحَرْبَ
وَبِالْبَراءَةِ
مِنْ
اَشْياعِهِمْ
وَاَتْباعِهِمْ،
Je les désavoue
devant Allah et devant vous et je cherche à me rapprocher d’Allah puis de vous
en vous aimant et en aimant celui que vous aimez, par mon rejet de vos ennemis
et de ceux qui sont en guerre contre vous, et par le rejet de leurs partisans
et de leurs adeptes.
Innî silmun
li-man sâlamakum wa harbun li-man
hârabakum wa waliyyun
li-man wâlâkum wa ‘aduwwun
li-man ‘âdâkum
اِنّي
سِلْمٌ
لِمَنْ
سالَمَكُمْ
وَحَرْبٌ لِمَنْ
حارَبَكُمْ
وَوَليٌّ
لِمَنْ والاكُمْ
وَعَدُوٌّ
لِمَنْ
عاداكُمْ
Je suis en paix
avec quiconque est en paix avec vous et je suis en guerre contre quiconque est
en guerre contre vous, je suis l’ami de quicoque est votre ami et l’ennemi de
quiconque est votre ennemi.
Fa-as’alu-llâha-llathî akramanî
bi-ma‘rifatikum wa ma‘rifati
awliyâ’ikum wa
razaqaniya-l-barâ’ata min a‘dâ’ikum
an yaj‘alanî ma‘akum
fi-d-duniyâ wa-l-âkhirati wa
an yuthabbita lî ‘indakum
qadama çidqin fi-d-dunyâ
wa-l-âkhira-ti
فَاَسْأَلُ
اللهَ الَّذي
أكْرَمَني
بِمَعْرِفَتِكُمْ
وَمَعْرِفَةِ
اَوْلِيائِكُمْ
وَرَزَقَنِي
الْبَراءَةَ
مِنْ
اَعْدائِكُمْ
اَنْ
يَجْعَلَني
مَعَكُمْ فِي
الدُّنْيا وَالاْخِرَةِ
وَاَنْ
يُثَبِّتَ لي
عِنْدَكُمْ
قَدَمَ
صِدْقٍ فِي
الدُّنْيا
وَالاْخِرَةِ
Je demande à
Allah, qui m’a honoré de votre connaissance et de la connaissance de vos amis
et m’a inspiré le désaveu de vos ennemis, de me permettre d’être avec vous dans
le monde d’ici-bas et dans l’autre monde et d’affermir ma sincérité fidèle
envers vous dans le monde d’ici-bas et dans l’autre monde.
Wa as’aluhu an
yuballighaniya-l-maqâm-al-mahmûda lakum ‘inda-llâh wa
an yarzuqani talaba
thârikum ma‘a imâmi hudan
dhâhirin nâtiqin bi-l-haqqi
minkum
وَاَسْأَلُهُ
اَنْ
يُبَلِّغَنِي
الْمَقامَ
الَْمحْمُودَ
لَكُمْ
عِنْدَ اللهِ
وَاَنْ
يَرْزُقَني
طَلَبَ ثاري
مَعَ اِمام
هُدىً ظاهِرٍ
ناطِقٍ
بِالْحَقِّ
مِنْكُمْ
Et je Lui demande
de me faire atteindre au rang méritoire que vous avez auprès d’Allah et de
m’accorder l’occasion de réclamer votre vengeance aux côtés d’un Imâm de
guidance, issu de vous, bien-guidé, réapparaissant et annonçant la vérité.
Wa as’alu-llâh
bi-haqqikum wa bi-ch-cha’ni-llathî lakum ‘indahu
an yu‘tiyanî bi-
muçâbî bikum af-dhala
mâ yu‘ti muçâban
bi-muçîbatihi muçîbatan mâ a‘dhamahâ
wa a‘dhama raziyyatahâ
fi-l-Islâmi wa fî
jamî‘i-s-samâwâti wa-l-ardh-i
وَاَسْألُ
اللهَ
بِحَقِّكُمْ
وَبِالشَّأنِ
الَّذي
لَكُمْ
عِنْدَهُ
اَنْ يُعْطِيَني
بِمُصابي
بِكُمْ
اَفْضَلَ ما
يُعْطي مُصاباً
بِمُصيبَتِهِ
مُصيبَةً ما
اَعْظَمَها
وَاَعْظَمَ
رَزِيَّتَها
فِي الاِْسْلامِ
وَفِي جَميعِ
السَّماواتِ
وَالاْرْضِ
Et je demande à
Allah, par votre droit et par la haute position dont vous jouissez auprès de
Lui, de me récompenser de mon deuil de vous, la meilleure récompense qu’Il
puisse accorder à quelqu’un en deuil,
car il s’agit là d’un deuil on ne peut plus immense et dont l’affliction on ne
peut plus immense pour l’Islam et pour tous les cieux et la terre.
Allâhumma-j‘alnî fî
maqâmî hâthâ mimman
tanâluhu minka çalawâtun
wa rahmatun wa magh-firatun
اَللّـهُمَّ
اجْعَلْني
فِي مَقامي
هذا مِمَّنْ
تَنالُهُ
مِنْكَ
صَلَواتٌ
وَرَحْمَةٌ
وَمَغْفِرَةٌ،
Ô mon Dieu ! Fais
que je sois, là où je me trouve ici (en visite pieuse «ziyârah), au nombre de
ceux dont Tu combles de Prières, de Miséricorde et de Pardon.
Allâhumma-j‘al
mahyâya mahyâ Muhammadin wa
âle Muhammad-in wa mamâtî
mamâta Muhammadin wa
âle Muhammad-in
اَللّـهُمَّ
اجْعَلْ
مَحْيايَ
مَحْيا مُحَمَّدٍ
وَآلِ
مُحَمَّدٍ
وَمَماتي
مَماتَ مُحَمَّدٍ
وَآلِ
مُحَمَّدٍ،
Ô mon Dieu !
fais-moi vivre et mourir de la même façon dont ont vécu et sont morts Mohammad
et la famille de Mohammad.
Allâhumma inna
hâthâ yawmun tabarrakat
bihi Banû Umayyata
wa-bnu
âkilat-il-akbâd-al-la‘înu-bnu-l-la‘îni ‘alâ lisânika
wa lisâni Nabiyyika
çalla-llâhu ‘alayhi wa âlihi
fi kulli mawtinin
wa mawqifin waqafa
fîhi Nabiyyuka çallâ-llâhu ‘alayhi wa
âlihi
اَللّـهُمَّ
اِنَّ هذا
يَوْمٌ
تَبَرَّكَتْ
بِهِ بَنُو
اُمَيَّةَ
وَابْنُ
آكِلَةِ الاَْكبادِ
اللَّعينُ
ابْنُ
اللَّعينِ
عَلى لِسانِكَ
وَلِسانِ
نَبِيِّكَ
صَلَّى اللهُ
عَلَيْهِ
وَآلِهِ فِي
كُلِّ
مَوْطِن
وَمَوْقِف
وَقَفَ فيهِ
نَبِيُّكَ
صَلَّى اللهُ
عَلَيْهِ
وَآلِهِ،
Ô mon Dieu! c’est
un jour dont se sont félicités les Banû Omayyah et le fils de la Dévoreuse de
foies, le maudit fils du maudit, maudit par Ta bouche et par la bouchne de Ton
Prophète (P) dans chaque endroit et dans chaque demeure où s’est arrêté Ton Prophète
(P).
Allâhumma-l‘an Abâ
Sufiyâna wa Mu‘âwiya-ta
wa Yazîda-bna Mu‘âwiya-ta ‘alayhim minka-l-la‘natu abada-l-âbidîn-a
اَللّـهُمَّ
الْعَنْ اَبا
سُفْيانَ
وَمُعاوِيَةَ
وَيَزيدَ
ابْنَ
مُعاوِيَةَ
عَلَيْهِمْ
مِنْكَ
اللَّعْنَةُ
اَبَدَ
الآبِدينَ،
Ô mon Dieu !
maudis Abâ Sufyân, Mu ‘âwiyah et Yazîd, fils de Mu ‘âwiyah ; que Ta malédiction
soit sur eux pour l’éternité.
Wa hâthâ
yawmun farihat bihi
âlu Ziyâd wa
âlu Marwân bi-qatlihimu-l-Husayn çalawâtu-llâh ‘alayhi
وَهذا
يَوْمٌ
فَرِحَتْ بِهِ
آلُ زِياد
وَآلُ
مَرْوانَ
بِقَتْلِهِمُ
الْحُسَيْنَ
صَلَواتُ
اللهِ
عَلَيْهِ،
C’est un jour où
les Âle Ziyâd et les Âle Marwân se sont réjouis d’avoir assassiné al-Hussayn,
que les Prières d’Allah soient sur lui.
Allâhumma fa-dhâ‘if ‘alayhimu-l-la‘na minka
wa-l-‘athâb-al-alîm
اَللّـهُمَّ
فَضاعِفْ
عَلَيْهِمُ
اللَّعْنَ
مِنْكَ
وَالْعَذابَ
(الاَْليمَ)
Ö mon Dieu!
double donc sur eux la malédiction venant de toi et le châtiment terrible.
Allâhumma innî
ataqarrabu ilayka fî
hâthâ-l-yawmi wa fî
mawqifî hâthâ wa
ayyâmi hayâtî bi-l-barâ’ati
minhum wa-l-la‘nati ‘alayhim wa
bi-l-muwâlâti li- Nabbiyyika
wa âle Nabiyyika ‘alayhi wa ‘alayhimu-s-salâm
اَللّـهُمَّ
اِنّي
اَتَقَرَّبُ
اِلَيْكَ فِي
هذَا
الْيَوْمِ
وَفِي
مَوْقِفي هذا
وَاَيّامِ
حَياتي
بِالْبَراءَةِ
مِنْهُمْ
وَاللَّعْنَةِ
عَلَيْهِمْ
وَبِالْمُوالاةِ
لِنَبِيِّكَ وَآلِ
نَبِيِّكَ
عَلَيْهِ
وَعَلَيْهِمُ
اَلسَّلامُ
Ô mon Dieu ! je
recherche Ta proximité en ce jour, dans cet endroit et pour tous les jours de
ma vie, en les désavouant, en les maudissant, et en éprouvant de l’amour pour
Ton Prophète et pour les membres de la famille de Ton Prophète, que la paix
soit sur lui et sur eux.
Puis réciter cent
fois ثمّ
تقول مائة
مرّة :
Allâhumma-l‘an awwala
dhâlimin dhalama haqqa
Muhammadin wa âle
Muhammad wa âkhira
tâbi‘in lahu ‘alâ thâlika
ذلِكَ،
اَللّـهُمَّ
الْعَنْ
اَوَّلَ ظالِم
ظَلَمَ حَقَّ
مُحَمَّد
وَآلِ
مُحَمَّدٍ وَآخِرَ
تابِعٍ لَهُ
عَلى ذلك
Ô mon Dieu!
maudis le premier oppresseur qui a opprimé le bon droit de Muhammad et des Âle
Muhammad et le dernier qui l’a suivi en cela.
Allâhumma-l‘ani-l-‘içâbat-al-latî
jâhadati-l-Husayn wa châya‘at wa bâya‘at
wa tâba‘at ‘alâ qatlihi
اَللّـهُمَّ
الْعَنِ
الْعِصابَةَ
الَّتي جاهَدَتِ
الْحُسَيْنَ
(عليه السلام)
وَشايَعَتْ
وَبايَعَتْ
وَتابَعَتْ
عَلى
قَتْلِهِ،
Ô mon Dieu! maudis la bande qui a combattu al-Husayn, qui
s’est liguée, qui a pactisé et qui s’est compromise en vue de son assassinat.
Allâhumma-l‘anhum jamî‘an
اَللّـهُمَّ
الْعَنْهُمْ
جَميعاً
Ô mon Dieu! maudis-les tous.
Puis réciter cent
fois ce qui suit (Les cent bénédictions) :
As-salâmu
‘alayka yâ Abâ
‘Abdillâh-i wa
‘alâ-l-arwâh-il-latî hallat bi-finâ’ika ‘alayka minnî
salâmu-llâhi abadan mâ
baqîtu wa baqiya-l-laylu wan-nahâr-u
ثمّ تقول
مائة مرّة:
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
اَبا
عَبْدِاللهِ
وَعَلَى
الاَْرْواحِ
الَّتي
حَلَّتْ
بِفِنائِكَ
عَلَيْكَ
مِنّي سَلامُ
اللهِ
اَبَداً ما
بَقيتُ وَبَقِيَ
اللَّيْلُ
وَالنَّهارُ
Que la paix soit
sur toi, ô Abâ Abdillâh, ainsi que sur les âmes qui demeurent en ton seuil. Sur
toi, de ma part, le salâm d’Allah pour toujours tant que j’existe et que durent
la nuit et le jour.
Wa lâ
ja‘alahu-llâh âkhira-l-‘ahdi minnî
li-ziyâratikum
وَلا
جَعَلَهُ
اللهُ آخِرَ
الْعَهْدِ
مِنّي
لِزِيارَتِكُمْ،
Qu’Allah ne fasse
pas que ce soit mon dernier engagement à vous rendre visite.
As-salâmu
‘alâ-l-Husayn wa ‘alâ
‘Aliyy-ibn-il-Husayn-i wa ‘alâ awlâdi-l-Husayn-i wa ‘alâ
açhâbi-l-Husayn-i
اَلسَّلامُ
عَلَى
الْحُسَيْنِ
وَعَلى عَلِيِّ
بْنِ
الْحُسَيْنِ
وَعَلى
اَوْلادِ الْحُسَيْنِ
وَعَلى
اَصْحابِ
الْحُسَيْنِ،
Que la paix soit
sur al-Husayn, sur Ali fils d’al-Husayn, sur les enfants d’al-Husayn et sur les
compagnons d’al-Husayn.
Ensuite réciter :
Allâhumma khuçça
anta awwala dhâlimin
bi-l-la‘ni minnî wa-bda’ bihi
awwalan thumma-th-thâniya wa-th-thâlitha wa-r-râbi‘a Allâhumma-l‘an Yazîda khâmisan
wa-l‘an ‘Ubayda-llâhi-bna
Ziyâd wa-bna Marjâna
wa ‘Umara-bna Sa‘d wa
Chimran wa âla
Abî Sufiyâna wa
âla Ziyâd wa âla Marwâna
ilâ yawmi-l-qiyâmah
ثمّ تقول:
اَللّـهُمَّ
خُصَّ اَنْتَ
اَوَّلَ
ظالِم
بِاللَّعْنِ
مِنّي وَابْدَأْ
بِهِ
اَوَّلاً
ثُمَّ
(الْعَنِ) الثّانيَ
وَالثّالِثَ
وَالرّابِعَ
اَللّـهُمَّ
الْعَنْ
يَزيدَ
خامِساً
وَالْعَنْ
عُبَيْدَ
اللهِ بْنَ
زِياد
وَابْنَ
مَرْجانَةَ
وَعُمَرَ
بْنَ سَعْد
وَشِمْراً
وَآلَ اَبي
سُفْيانَ
وَآلَ زِياد
وَآلَ
مَرْوانَ
اِلى يَوْمِ
الْقِيامَةِ
Ô mon Dieu !
Destine de ma part la malédiction sur le premier des oppresseurs et commence
par lui en premier. Puis maudis le deuxième, le troisième et le quatrième. Ô
mon Dieu !, maudis Yazîd en cinquième puis maudis ‘Ubaydallâh Ibn Ziyâd, Ibn
Marjânah, ‘Omar Ibn Sa‘d, Chimr, les Âle Abû Sufiyân, les Âle Ziyâd et les Âle
Marwân jusqu’au Jour de la Résurrection.
Puis se
prosterner (sujûd) et réciter :
Allâhumma laka-l-hamdu
hamda-ch-châkirîna laka ‘alâ muçâbihim, al-hamdu
li-llâhi ‘alâ ‘adhimi raziyyatî
ثمّ تسجد
وتقُول:
اَللّـهُمَّ
لَكَ الْحَمْدُ
حَمْدَ
الشّاكِرينَ
لَكَ عَلى
مُصابِهِمْ
اَلْحَمْدُ
للهِ عَلى
عَظيمِ
رَزِيَّتي
Ô mon Dieu!
louange à Toi, pareille à la louange de ceux qui Te remercient de leur deuil.
Louange à Toi pour l’immensité de mon affliction.
Allâhum-mar-zuqnî
chafâ‘ati-l-Husayn-i yawma-l-wurûdi wa
thabbit lî qadama
çidqin ‘indaka
ma‘a-l-Husayni wa açhâbi-l-Husayni allathîna bathalû muhajahum dûna-l-Husayni ‘alayhi-s-salâm-u
اَللّـهُمَّ
ارْزُقْني
شَفاعَةَ
الْحُسَيْنِ
يَوْمَ
الْوُرُودِ
وَثَبِّتْ لي
قَدَمَ صِدْق
عِنْدَكَ
مَعَ
الْحُسَيْنِ
وَاَصْحابِ
الْحُسَيْنِ
اَلَّذينَ
بَذَلُوا
مُهَجَهُمْ
دُونَ
الْحُسَيْنِ
عَلَيْهِ
السَّلامُ.
Ô mon Dieu!
gratifie-moi de l’intercession d’al-Husayn le jour de l’Entrée (auprès de Toi)
et affermis ma sincérité fidèle envers Toi aux côtés d’al-Husayn et des
compagnons d’al-Husayn, qui ont sacrifié leur vie pour d’al-Hussayn, que la
paix soit sur lui.
Enfin, après la
ziyârah faire une prière de deux rak‘ah, suivie du Du‘â’ ‘Alqamah ci-après :
(on le récite après la prière de la ziyârah de
‘Âchûrâ’)
Yâ
Allâhu Yâ Allâhu
Yâ Allâh-u
يا اَللهُ يا
اَللهُ يا
اَللهُ،
O Allah ! Oh Allah : O Allah :
Yâ mujîba da‘wati-l-mudh-tarrîn-a
يا مُجيبَ
دَعْوَةِ
الْمُضْطَرِّينَ،
Ô Toi qui réponds
aux prières des désemparés
Yâ kâchifa
kurabi-l-makrûbîn-a
يا كاشِفَ
كُرَبِ
الْمَكْرُوبينَ،
Ô Toi qui
soulages la peine des affligés
Yâ ghiyâth-al-mustaghîthîn-a
يا غِياثَ
الْمُسْتَغيثينَ،
Ô Toi qui viens
au secours de ceux qui appellent au secours
Yâ çarîkh-al-mustaçrikhîn-a
يا صَريخَ
الْمُسْتَصْرِخينَ،
Ô Toi qui viens à
l’aide de ceux qui appellent à l’aide
Wa yâ man huwa aqrabu ilayya min habli-l-warîd-i
وَيا مَنْ
هُوَ
اَقْرَبُ اِلَيَّ
مِنْ حَبْلِ
الْوَريدِ،
Ô Toi qui es plus
proche de moi que ma veine jugulaire,
Wa yâ
man yahûlu bayna-l-mar’i
wa qalbihi
وَيا مَنْ
يَحُولُ
بَيْنَ
الْمَرْءِ
وَقَلْبِهِ،
Ô Toi qui Te
places entre l’homme et son coeur
Wa yâ man huwa bi-l-mandhari-l-a‘lâ wa bi-l-ufuqi-l-mubîn-a
وَيا مَنْ
هُوَ
بِالْمَنْظَرِ
الاَْعْلى وَ
بِالاُْفـُقِ
الْمُبينِ،
Ô Toi qui Te
trouves au site le plus élevé et à la séparation de l’horizon
Wa yâ man
huwa-r-Rahmânu-r-Rahîmu ‘ala-l-‘arch-istawâ
وَيا مَنْ هُوَ
الرَّحْمنُ
الرَّحيمُ
عَلَى
الْعَرْشِ
اسْتَوى،
Ô Toi qui es le
Clément, le Miséricordieux dominant le Trône.
Wa yâ
man ya‘lamu khâ’inata-l-a‘yuni wa
mâ tukhfi-ç-çudûr-u
وَيا مَنْ
يَعْلَمُ
خائِنَةَ
الاَْعْيُنِ وَما
تُخْفِي
الصُّدُورُ،
Ô Toi qui
reconnais la traîtrise dans les regards et ce qui est caché dans les poitrines
Wa yâ
man lâ yakhfâ ‘alayhi khâfiya-tun
وَيا مَنْ لا
تَخْفى
عَلَيْهِ
خافِيَهٌ،
Ô Toi à qui on ne
peut rien cacher.
Yâ man
lâ tachtabihu ‘alayhi-l-açwât-u
يا مَنْ لا
تَشْتَبِهُ
عَلَيْهِ
الاَْصْواتُ،
Ô Toi pour qui
aucune voix ne ressemble à une autre
Wa yâ man lâ tughallituhu-l-hâjât-u
وَيا مَنْ لا
تُغَلِّطُهُ
الْحاجاتُ،
Ô Toi pour qui
aucun besoin ne se confond avec un autre
Wa yâ man lâ yubrimuhu ilhâh-ul-mulihhîn-a
وَيا مَنْ لا
يُبْرِمُهُ
اِلْحاحُ
الْمُلِحّينَ،
Ô Toi qui n’es
jamais importuné par l’insistance des solliciteurs.
Yâ mudrika kulli fawtin wa yâ jâmi‘a kulli chaml-in
يا مُدْرِكَ
كُلِّ
فَوْتٍ، وَيا
جامِعَ كُلِّ
شَمْلٍ،
Ô Toi à qui rien
n’échappe, qui peux atteindre tout ce qui échappe et qui réunis tout ce qui est
épars,
Wa yâ bâri’-an-nufûsi ba‘d-al-mawt-i
وَيا بارِئَ
النُّفُوسِ
بَعْدَ
الْمَوْتِ،
Ô Toi qui donnes
une nouvelle vie aux âmes après la mort,
Yâ man huwa kulla yawmin fî cha’n-in
يا مَنْ هُوَ
كُلَّ يَوْم
فِي شَأن،
Ö Toi qui es
Celui qui chaque jour accomplit une œuvre nouvelle
Yâ qâdhiya-l-hâjâti ! Yâ munaffis-al-kurubâti ! Yâ mu‘tiy-as-su’ulât-i !
يا قاضِيَ
الْحاجاتِ،
يا مُنَفِّسَ
الْكُرُباتِ،
يا مُعْطِيَ
السُّؤُلاتِ،
Ô pourvoyeur des
besoins ! Ô Toi qui soulages les peines ! Ô Toi qui accèdes aux demandes !
Yâ waliyya-r-raghabâti ! Yâ kâfiyya-l-muhimmâti ! Yâ man
yakfî min kulli
chay’in wa lâ yakfî
minhu chay’un fi-s-samâwâti
wa-l-ardhi !
يا وَلِيَّ
الرَّغَباتِ،
يا كافِيَ
الْمُهِمّاتِ،
يا مَنْ
يَكْفي مِنْ
كُلِّ شَىْءٍ
وَلا يَكْفي
مِنْهُ شَيءٌ
فِي
السَّماواتِ
وَالاَْرْضِ،
Ô Toi qui
satisfaits les désirs ! Ô Toi qui subviens aux besoins ! Ô Toi qui se passes de
toute chose alors que rien dans les cieux et sur la terre ne peut se passer de
Lui.
As’aluka bi-haqqi
Muhammadin
Khâtim-in-nabiyyîna wa
‘Aliyyin Amîr-il-mu’minîna wa
bi-haqqi Fâtimata binti
Nabiyyika wa bi-haqqi-l-Hasani wa-l-Husayn-i
اَسْاَلُكَ
بِحَقِّ
مُحَمَّدٍ
خاتَمِ
النَّبِيّينَ
وَعَلِيِّ
اَميرِ
الْمُؤْمِنينَ،
وَبِحَقِّ
فاطِمَةَ
بِنْتِ نَبِيِّكَ،
وَبِحَقِّ
الْحَسَنِ
وَالْحُسَيْنِ
Je Te demande par
le droit de Mohammad, Sceau des prophètes, et de ‘Ali, Prince des croyants, par
le droit de Fâtimah, fille de Ton Prophète, et par le droit d’al-Hasan et
d’al-Husayn.
Fa-innî bihim
atawajjahu ilayka fî
maqâmî hâthâ wa
bihim atawassalu wa bihim
atachaffa‘u ilayka
فَاِنّي
بِهِمْ
اَتَوَجَّهُ
اِلَيْكَ فِي مَقامي
هذا وَبِهِمْ
اَتَوَسَّلُ
وَبِهِمْ
اَتَشَفَّعُ
اِلَيْكَ،
Par eux je me
tourne vers Toi depuis cet endroit (Haram Moqaddas), par eux je Te supplie, et
par eux je demande intercession auprès de Toi.
Wa bi-haqqihim
as’aluka wa uqsimu
wa a‘zimu ‘alayka wa
bi-ch-cha’ni-l-lathî lahum
‘indaka wa bi-l-qadri-l-lathî lahum ‘indaka
wa bi-l-lathî fadh-dhaltahum ‘alâ-l-‘âlamîn
وَبِحَقِّهِمْ
اَسْأَلُكَ
وَاُقْسِمُ
وَاَعْزِمُ
عَلَيْكَ،
وَبِالشَّأنِ
الَّذي لَهُمْ
عِنْدَكَ
وَبِالْقَدْرِ
الَّذي لَهُمْ
عِنْدَكَ،
وَبِالَّذي
فَضَّلْتَهُمْ
عَلَى
الْعالَمينَ،
Par leur droit,
je Te demande et Te conjure avec force et détermination, par le haut statut
dont ils jouissent auprès de Toi et par la valeur qu’ils ont auprès de toi et
par laquelle Tu leur as donné la préséance sur les mondes !
Wa bi-smika-llathî ja‘altahu ‘indahum wa
bihi khaçaçtahum dûn-al-‘âlamîna wa bihi
abantahum wa abanta
fadhlahum min fadhl-il-‘âlamîna hattâ
fâqa fadhluhum fadhl-al-‘âlamîna jamî‘an.
وَبِاسْمِكَ
الَّذي
جَعَلْتَهُ
عِنْدَهُمْ
وَبِهِ
خَصَصْتَهُمْ
دُونَ
الْعالَمينَ،
وَبِهِ
اَبَنْتَهُمْ
وَاَبَنْتَ
فَضْلَهُمْ
مِنْ فَضْلِ
الْعالَمينَ،
حَتّى فاقَ فَضْلُهُمْ
فَضْلَ
الْعالَمينَ
جَميعاً،
Et par Ton Nom
que Tu as placé auprès d’eux et que Tu leur as particulièrement attribué à
l’exclusion des mondes et par lequel Tu les as distingués et Tu as distingué
nettement leur mérite de celui des mondes au point qu’il a surpassé le mérite
de (tous) les mondes réunis !
As’aluka an
tuçalliyya ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammadin
wa an takchifa ‘annî ghammî
wa hammî wa
karbî wa takfiyanî-l-muhimma min
umûrî wa taqdhiya ‘annî daynî
اَسْاَلُكَ
اَنْ
تُصَلِّيَ
عَلى
مُحَمَّد وَآلِ
مُحَمَّد
وَاَنْ
تَكْشِفَ
عَنّي غَمّي
وَهَمّي
وَكَرْبي،
وَتَكْفِيَنِي
الْمُهِمَّ
مِنْ
اُمُوري،
وَتَقْضِيَ
عَنّي دَيْني
Je Te demande de
prier sur Muhammad et la famille de Muhammad et d’enlever mes soucis, mon
angoisse et mon désarroi, de subvenir au plus important de mes affaires, et de
régler ma dette,
Wa tujîranî
min-al-faqri wa tujîranî
min-al-fâqati
وَ تُجيرَني
مِنَ
الْفَقْرِ
وَتُجيرَني
مِنَ
الْفاقَةِ
de me protéger de
la pauvreté, de me protéger de l’indigence,
Wa tughniyanî ‘an-il-mas’alati ilâ-l-makhlûqîna
وَتُغْنِيَني
عَنِ
الْمَسْأَلَةِ
اِلَى الَْمخْلُوقينَ،
de me dispenser
d’avoir à demander aux créatures
Wa takfiyani
hamma man akhâfu
hammahu wa ‘usra man
akhâfu ‘usrahu wa huzûnata
man akhâfu huzûnatahu
wa charra man
akhâfu charrahu wa
makra man akhâfu
makrahu wa baghya
man akhâfu baghyahu
wa jawra man
akhâfu jawrahu wa
sultâna man akhâfu
sultânahu wa kayda
man akhâfu kaydahu
wa maqdurata man
akhâfu maqduratahu ‘alayya
وَتَكْفِيَني
هَمَّ مَنْ
اَخافُ
هَمَّهُ، وَعُسْرَ
مَنْ اَخافُ
عُسْرَهُ،
وَحُزُونَةَ
مَنْ اَخافُ
حُزُونَتَهُ،
وَشَرَّ مَنْ
اَخافُ
شَرَّهُ،
وَمَكْرَ
مَنْ اَخافُ
مَكْرَهُ،
وَبَغْيَ
مَنْ اَخافُ
بَغْيَهُ، وَ
جَوْرَ مَنْ
اَخافُ
جَوْرَهُ،
وَسُلْطانَ
مَنْ اَخافُ
سُلْطانَهُ،
وَكَيْدَ
مَنْ اَخافُ
كَيْدَهُ،
وَمَقْدُرَةَ
مَنْ اَخافُ
مَقْدُرَتَهُ
عَلَيَّ،
D’écarter de moi
le souci de celui dont je crains le souci, la rigueur de celui dont je crains
la rigueur, la peine de celui dont je crains la peine, le mal de celui dont je
crains le mal, la ruse de celui dont je crains la ruse, l’injustice de celui
dont je crains l’injustice, l’oppression de celui dont je crains l’oppression,
le pouvoir de celui dont je crains le pouvoir, la fourberie de celui dont je
crains la fourberie, la puissance de celui dont je crains la puissance sur moi.
Wa tarudda ‘annî kayd-al-kayadati wa makr-al-makara-ti
وَتَرُدَّ
عَنّي كَيْدَ
الْكَيَدَةِ
وَمَكْرَ
الْمَكَرَةِ،
Et de détourner
de moi la ruse des rusés et la fourberie des fourbes.
Allâhumma man arâdanî fa-arid-hu wa man kâdani fa-kid-hu
اَللّـهُمَّ
مَنْ
اَرادَني
فَاَرِدْهُ،
وَمَنْ
كادَني
فَكِدْهُ،
Ô mon Dieu, à
celui qui me veut du mal retourne-le-lui, et celui qui veut me tromper
retourne-lui sa tromperie
Wa-çrif
‘annî kaydahu wa
makrahu wa ba’sahu
wa amâniyyahu
وَاصْرِفْ
عَنّي
كَيْدَهُ
وَمَكْرَهُ
وَبَأسَهُ
وَاَمانِيَّهُ،
et détourne de
moi sa ruse, sa fourberie, son adversité et ses machinations.
Wa-mna‘hu
‘annî kayfa chi’ta
wa annâ chi’ta
وَامْنَعْهُ
عَنّي كَيْفَ
شِئْتَ
وَاَنّى شِئْتَ،
Écarte-le de moi
comme Tu veux et quand Tu veux.
Allâhumma-ch-ghalhu
‘annî bi-faqrin lâ
tajburuhu wa bi-balâ’in
lâ tasturuhu wa bi-fâqatin
lâ tusudduha wa
bi-suqmin lâ tu‘âfîhi
wa thullin lâ tu‘izzuhu wa
bi-maskanatin lâ tajburuhâ
اَللّـهُمَّ
اشْغَلْهُ
عَنّي
بِفَقْر لا تَجْبُرُهُ،
وَبِبَلاء لا
تَسْتُرُهُ،
وَبِفاقَة لا
تَسُدّها،
وَبِسُقْم لا
تُعافيهِ،
وَذُلٍّ لا
تُعِزُّهُ،
وَبِمَسْكَنَة
لا
تَجْبُرُها،
Ô mon Dieu!
Détourne-le de moi en l’accablant d’une pauvreté que Tu ne colmateras pas,
d’une tare que Tu ne pallieras pas, d’un dénuement que Tu ne combleras pas,
d’une maladie dont Tu ne le guériras pas, d’une humiliation dont Tu ne le
remettras pas et d’une indigence dont Tu ne le sortiras pas.
Allâhumm-adhrib bi-th-thulli naçba ‘aynayhi wa-d-khil
‘alayhi-l-faqra fî manzilihi wa-l-‘illata wa-s-suqma fî badanihi hattâ tach-ghalahu ‘annî bi-
chughlin châghilin lâ
farâgha lahu
اَللّـهُمَّ
اضْرِبْ
بِالذُّلِّ
نَصْبَ عَيْنَيْهِ،
وَاَدْخِلْ
عَلَيْهِ
الْفَقْرَ
فِي
مَنْزِلِهِ،
وَالْعِلَّةَ
وَالسُّقْمَ
فِي
بَدَنِهِ،
حَتّى
تَشْغَلَهُ
عَنّي
بِشُغْل
شاغِل لا
فَراغَ لَهُ،
Ô mon Dieu!
mets-le face à l’humiliation et fais entrer la pauvreté dans sa maison, la
maladie et le mal dans son corps afin que Tu le détournes de moi en l’accablant
d’une préoccupation obsédante et sans répit.
Wa ansihi thikrî kamâ
ansaytahu thikraka wa-khuth ‘annî bi-sam‘ihi
wa baçarihi wa lisânihi
wa yadihi wa
rijlihi wa qalbihi
wa jamî‘i jawârihihi
وَاَنْسِهِ
ذِكْري كَما
اَنْسَيْتَهُ
ذِكْرَكَ،
وَخُذْ عَنّي
بِسَمْعِهِ
وَبَصَرِهِ
وَلِسانِهِ
وَيَدِهِ
وَرِجْلِهِ
وَقَلْبِهِ
وَجَميعِ
جَوارِحِهِ،
Fais-lui oublier
mon souvenir comme Tu lui as fait oublier le Tien. Éloigne de moi son ouïe, sa
vue, sa langue, sa main, son pas, son coeur et tous ses membres,
Wa-d-khil
‘alayhi fî jamî‘i
thâlika-s-suqma wa lâ tuchfihi
hattâ taj‘ala thâlika
lahu chughlan châghilan
bihi ‘annî wa ‘an thikrî
وَاَدْخِلْ
عَلَيْهِ فِي
جَميعِ ذلِكَ
الْسُّقْمَ
وَلا
تَشْفِهِ
حَتّى
تَجْعَلَ ذلِكَ
لَهُ شُغْلاً
شاغِلاً بِهِ
عَنّي وَعَنْ ذِكْري،
fais pénétrer la
maladie dans chacun d’eux, et ne le guéris pas afin que ce soit pour lui une
préoccupation qui le détourne de moi et de mon souvenir.
Wa-kfinî yâ
kâfiya mâ lâ
yakfî siwâka fa-innaka-l-kâfî lâ
kâfiya siwâka wa
mufarrijun lâ mufarrija
siwâka wa mughithun
lâ mughitha siwâka
wa jârun lâ
jâra siwâka
وَاكْفِني
يا كافِيَ
مالا يَكْفي
سِواكَ،
فَاِنَّكَ
الْكافِي لا
كافِيَ
سِواكَ، وَمُفَرِّجٌ
لا مُفَرِّجَ
سِواكَ،
وَمُغيثٌ لا
مُغيثَ
سِواكَ،
وَجارٌ لا
جارَ سِواكَ،
Et protège-moi,
Toi qui protèges de ce que nul autre que Toi ne protège, car Tu es le
Protecteur et nul autre protecteur que Toi, Tu es le Libérateur et nul autre
libérateur que Toi, Tu es le Secoureur et nul autre secoureur que Toi, Tu es le
Défenseur et nul autre défenseur que Toi.
Khâba man
kâna jâruhu siwâka
wa mughîthuhu siwâka
wa mafza‘uhu ilâ
siwâka wa mahrabuhu
ilâ siwâka wa
malja’ahu ilâ ghayrika
wa manjâhu min
makhlûqin ghayrika
خابَ مَنْ
كانَ جارُهُ
سِواكَ،
وَمُغيثُهُ سِواكَ،
وَمَفْزَعُهُ
اِلى سِواكَ،
وَمَهْرَبُهُ
اِلى سِواكَ،
وَمَلْجَأُهُ
اِلى غَيْرِكَ،
وَمَنْجاهُ
مِنْ
مَخْلُوقٍ
غَيْرِكَ،
Est perdant celui
qui prend pour protecteur autre que Toi, pour secours autre que Toi, pour
refuge autre que Toi, pour abri autre que Toi, pour asile autre que Toi et pour
sauveur une créature au lieu de Toi.
Fa-anta thiqatî
wa rajâ’î wa
mafza‘î wa mahrabî
wa malja’î wa manjâya
فَاَنْتَ
ثِقَتي
وَرَجائي
وَمَفْزَعي
وَمَهْرَبي
وَمَلْجَئي
وَمَنْجايَ
Tu es ma
confiance, mon espoir, mon refuge, mon abri, mon asile et mon salut.
Fa- bika astaftihu
wa bika astanjihu
wa bi-Muhammadin wa âle
Muhammadin atawajjahu ilayka
wa atawassalu wa
atachaffa‘u
فَبِكَ
اَسْتَفْتِحُ
وَبِكَ
اَسْتَنْجِحُ،
وَبِمُحَمَّدٍ
وَآلِ
مُحَمَّدٍ
اَتَوَجَّهُ
اِلَيْكَ
وَاَتَوَسَّلُ
وَاَتَشَفَّعُ،
C’est par Toi que
je commence, c’est par Toi que je recherche le succès, et c’est par Muhammad et
les Âle Muhammad que je me dirige vers Toi, c’est par eux que je Te supplie et c’est leur
intercession auprès de Toi que j’invoque
Fa as’aluka Yâ Allâhu Yâ Allâhu Yâ Allâh-u! Fa-laka-l-hamdu wa laka-ch-chukru wa ilayk-al-much-takâ wa anta-l-musta‘ân
فَاَسْاَلُكَ
يا اَللهُ يا
اَللهُ يا
اَللهُ،
فَلَكَ
الْحَمْدُ
وَلَكَ
الشُّكْرُ
وَاِلَيْكَ
الْمُشْتَكى
وَاَنْتَ
الْمُسْتَعانُ
Aussi Te
demande-je, O Allah, O Allah, O Allah!à Qui reviennent la louange et le
remerciement, vers Qui se dirigent les plaintes et à Qui on adresse la demande
d’aide
Fa-as’aluka Yâ
Allâhu Yâ Allâhu
Yâ Allâh-u ! bi-haqqi
Muhammadin wa âle
Muhammadin an tuçalliya ‘alâ Muhammad
wa âle Muhammadin
فَاَسْاَلُكَ
يا اَللهُ يا
اَللهُ يا
اَللهُ بِحَقِّ
مُحَمَّدٍ
وَآلِ
مُحَمَّدٍ
اَنْ تُصَلِّيَ
عَلى
مُحَمَّدٍ
وَآلِ
مُحَمَّدٍ،
Je Te demande
donc, O Allah, O Allah, O Allah ! par le droit de Muhammad et des Âle Muhammad,
de prier sur Muhammad et les Âle Muhammad
Wa an
tak-chifa ‘annî ghammî wa hammî wa
karbî fî maqâmî
hâthâ kamâ kachafta ‘an
Nabiyyika hammahu wa
ghammahu wa karbahu
wa kafaytahu hawla ‘aduwwihi
وَاَنْ
تَكْشِفَ
عَنّي غَمّي
وَهَمّي وَكَرْبي
فِي مَقامي
هذا كَما
كَشَفْتَ
عَنْ نَبِيِّكَ
هَمَّهُ
وَغَمَّهُ وَ
كَرْبَهُ وَكَفَيْتَهُ
هَوْلَ
عَدُوِّهِ،
et d’effacer mon
chagrin, mon souci et mon adversité dans cet endroit même comme Tu as effacé le
chagrin, le souci et l’adversité de Ton Prophète et comme Tu l’as protégé de la
terreur de son ennemi.
Fa-k-chif ‘annî
kamâ kachafta ‘anhu wa
farrij ‘annî kamâ farrajta ‘anhu wa-kfinî kamâ
kafaytahu
فَاكْشِفْ
عَنّي كَما
كَشَفْتَ
عَنْهُ وَفَرِّجْ
عَنّي كَما
فَرَّجْتَ
عَنْهُ وَاكْفِني
كَما
كَفَيْتَهُ،
Soulage-moi donc
comme Tu l’as soulagé, délivre-moi comme Tu l’as délivré, et protège-moi comme
Tu l’as protégé,
Wa-çrif
‘annî hawla mâ
akhâfu hawlahu wa
ma’ûnata mâ akhâfu
ma’ûnatahu wa hamma
mâ akhâfu hammahu
bi-lâ ma’ûnatin ‘alâ nafsî min
thâlika
وَاصْرِفْ
عَنّي هَوْلَ
ما اَخافُ
هَوْلَهُ،
وَمَؤُونَةَ
ما اَخافُ
مَؤُونَتَهُ،
وَهَمَّ ما
اَخافُ هَمَّهُ
بِلا
مَؤونَةٍ
عَلى نَفْسي
مِنْ ذلِكَ،
Écarte de moi la
terreur de ce dont je crains la terreur, la difficulté de ce dont je crains la
difficulté et le souci de ce dont je crains le souci, sans que cela ne me cause
de peine.
Wa-çrifnî bi-qadhâ’i
hawâ’ijî wa kifâyati
mâ ahammanî hammuhu
min amri âkhiratî
wa dunyâya.
وَاصْرِفْني
بِقَضاءِ
حَوائِجي،
وَكِفايَةِ
ما اَهَمَّني
هَمُّهُ مِنْ
اَمْرِ آخِرَتي
وَدُنْيايَ،
Fais que je
reparte d’ici avec mes demandes exaucées et ayant obtenu la résolution de ce
qui me cause peine et souci pour ma vie dans l’au-delà et ici-bas.
Yâ amîra-l-mu’minîna wa
yâ Abâ ‘Abdillâh ‘alaykumâ
minnî salâmu-llâhi abadan
mâ baqîtu wa
baqiya-l-laylu wa-n-nahâru
يا اَميرَ
الْمُؤْمِنينَ
وَيا اَبا
عَبْدِاللهِ،
عَلَيْكُما
مِنّي سَلامُ
اللهِ
اَبَداً ما بَقيتُ
وَبَقِيَ
اللَّيْلُ
وَالنَّهارُ
O Commandeur des
croyants, O Abâ ‘Abdillâh, sur vous le salâm d’Allah pour toujours, tant que
j’existe et que durent la nuit et le jour.
Wa lâ ja‘alahu-llâhu âkhira-l-‘ahdi min
ziyâratikumâ wa lâ
farraq-Allâhu baynî wa
baynakumâ.
وَلا
جَعَلَهُ
اللهُ آخِرَ
الْعَهْدِ
مِنْ زِيارَتِكُما،
وَلا فَرَّقَ
اللهُ بَيْني وَبَيْنَكُما،
Qu’Allah ne fasse
pas que ce soit mon dernier engagement à venir vous rendre visite et qu’Allah
ne me sépare pas de vous.
Allâhumma ahyinî
hayâta Muhammadin wa
thuriyyatihi wa amitnî
mamâtahum wa tawaffanî ‘alâ millatihim
wa-h-churnî fî zumratihim
اَللّـهُمَّ
اَحْيِني
حَياةَ
مُحَمَّدٍ وَذُرِّيَّتِهِ
وَاَمِتْني
مَماتَهُمْ
وَتَوَفَّني
عَلى
مِلَّتِهِمْ،
Ô mon Dieu!
fais-moi vivre comme ont vécu Muhammad et sa descendance et fais-moi mourir
comme ils sont morts. Fais que je décède en membre de leur communauté et que je
sois ressuscité parmi leur groupe.
Wa lâ
tufarriq baynî wa
baynahum tarfata ‘aynin abadan
fi-d-dunyâ wa-l-âkhira-ti.
وَاحْشُرْني
فِي
زُمْرَتِهِمْ
وَلا تُفَرِّقْ
بَيْني
وَبَيْنَهُمْ
طَرْفَةَ
عَيْنٍ
اَبَداً فِي
الدُّنْيا
وَالاْخِرَةِ،
Ne me sépare
jamais d’eux un seul instant dans le monde d’ici-bas et dans l’autre monde.
Yâ amîra-l-mu’minîna wa
yâ Abâ ‘Abdillâh! ataytukumâ
zâ’iran wa mutawassilan
ila-llâh rabbî wa
rabbikumâ
يا اَميرَ
الْمُؤْمِنينَ
وَيا اَبا
عَبْدِاللهِ
اَتَيْتُكُما
زائِراً
وَمُتَوَسِّلاً
اِلَى اللهِ
رَبّي
وَرَبِّكُما،
Ô Commandeur des
croyants!, Ô Abâ ‘Abdillâh, je suis venu vous rendre visite et implorer Allah,
votre Seigneur et le mien,
wa mutawajjihan
ilayhi bikumâ wa
mustachfi‘an bikumâ ilâ-llâhi
fî hâjatî hâthihi.
وَمُتَوَجِّهاً
اِلَيْهِ
بِكُما
وَمُسْتَشْفِعاً
بِكُما اِلَى
اللهِ
(تَعالى) فِي
حاجَتي هذِهِ
me tournant vers
Lui par votre intermédiaire et requérant votre intercession auprès d’Allah pour
la satisfaction de mon besoin.
Fa-chfa‘â lî fa-inna
lakumâ ‘inda-llâhi-l-maqâma-l-mahmûda
wa-l-jâha-l-wajîha
wa-l-manzil-ar-rafî‘a
wa-l-wassîla-ta
فَاشْفَعا
لي فَاِنَّ
لَكُما
عِنْدَ اللهِ الْمَقامَ
الَْمحْمُودَ،
وَالْجاهَ
الْوَجيهَ،
وَالْمَنْزِلَ
الرَّفيعَ
وَالْوَسيلَةَ،
Alors intercédez
pour moi car vous avez auprès d’Allah rang louable, honneur, considération,
degré élevé et crédit.
Innî anqalibu ‘ankumâ muntadhiran
li-tanajjuzi-l-hâjati wa qadhâ’iha
wa najâhiha min-Allâhi
bi-chafâ‘atikumâ ilâ-llâh fî
thâlika
اِنّي
اَنْقَلِبُ
عَنْكُما
مُنْتَظِراً
لِتَنَجُّزِ
الْحاجَةِ
وَقَضائِها
وَنَجاحِها
مِنَ اللهِ
بِشَفاعَتِكُما
لي اِلَى
اللهِ فِي
ذلِكَ،
Je prends congé
de vous en m’attendant que mon voeu soit exaucé, satisfait et réalisé par Allah
grâce à votre intercession pour moi auprès de Lui.
Fa-lâ akhîbu
wa lâ yakûnu munqalabî munqalaban
khâ’iban khâsiran bal
yakûnu munqalabî munqalaban
râjihan muflihan munjihan
mustajâban bi-qadhâ’i jamî‘i
hawâ’ijî wa tachaffa‘â lî
ilâ-llâh-i.
فَلا اَخيبُ
وَلا يَكُونُ
مُنْقَلَبي
مُنْقَلَباً
خائِباً
خاسِراً،
بَلْ يَكُونُ
مُنْقَلَبي
مُنْقَلَباً
راجِحاً (راجِياً)
مُفْلِحاً
مُنْجِحاً
مُسْتَجاباً
بِقَضاءِ
جَميعِ
حَوائِجي
وَتَشَفَّعا
لي اِلَى
اللهِ،
Que je ne sois
pas déçu et que je ne reparte pas avec perte et dommage, mais que je reparte
avec l’espoir du succès, de la réussite et de l’accomplissement favorable de
toutes mes demandes. Intercédez donc en ma faveur auprès d’Allah.
Inqalabtu
‘alâ mâ
châ’a-llâhu wa lâ
hawla wa lâ
quwwata illâ bi-llâhi
mufawwidhan amrî ila-llâhi
mulji’an dhahrî ila-llâhi
mutawakkilan ‘ala-llâhi
انْقَلَبْتُ
عَلى ما شاءَ
اللهُ وَلا
حَوْلَ وَلا
قُوَّةَ
اِلاّ
بِاللهِ،
مُفَوِّضاً اَمْري
اِلَى اللهِ
مُلْجِأً
ظَهْري اِلَى اللهِ،
مُتَوَكِّلاً
عَلَى اللهِ
Je repars avec ce
qu’Allah veut et décide, il n’y a de puissance et de force qu’en Allah, m’en
remettant à Allah, prenant refuge en Lui, plaçant ma confiance en Allah.
Wa aqûlu
hasbiya-llâhu wa kafâ
sami‘a-llâhu li-man da‘â laysa
lî warâ’a-llâh wa
warâ’akum yâ sâdatî
muntahâ mâ châ’a
rabbî kâna wa
mâ lam ycha’ lam
yakun wa lâ
hawla wa lâ
quwwata illâ bi-llâhi.
وَاَقُولُ
حَسْبِيَ
اللهُ وَكَفى
سَمِعَ اللهُ
لِمَنْ دَعا
لَيْسَ لي
وَراءَ اللهِ
وَوَراءَكُمْ
يا سادَتي
مُنْتَهى، ما
شاءَ رَبّي
كانَ
وَمالَمْ
يَشَأْ لَمْ
يَكُنْ، وَلا
حَوْلَ وَلا
قُوَّةَ
اِلاّ
بِاللهِ،
Et je dis :
“Allah me suffit, Allah entend celui qui L’invoque, je n’ai en dehors d’Allah
et de vous, O mes maîtres, d’autre but final. Ce qu’Allah veut est et ce qu’Il
ne veut pas n’est pas. Il n’y a de puissance et de force qu’en Allah!”
Astawadi‘ukumâ-llâha wa
lâ ja‘alahu-llâhu âkhira-l-‘ahdi minnî
ilaykumâ.
اَسْتَوْدِعُكُمَا
اللهَ وَلا
جَعَلَهُ اللهُ
آخِرَ
الْعَهْدِ
مِنّي
اِلَيْكُما،
Je vous fais mes
adieux et qu’Allah n’en fasse pas mon dernier engagement envers vous.
Inçaraftu yâ
sayyidî yâ Amîra-l-mu’minîna wa
mawlâya wa anta
yâ Abâ ‘Adbillâh yâ
sayyidî wa salâmî
‘alaykumâ mutaççilun mâ-t-taçala-l-laylu wa-n-nahâru
wâçilun thâlika ilaykumâ
ghayru mahjûbin ‘ankumâ salâmî
inchâ’-Allâh.
اِنْصَرَفْتُ
يا سَيِّدي يا
اَميرَ
الْمُؤْمِنينَ
وَمَوْلايَ وَاَنْتَ
يا اَبا
عَبْدِاللهِ
يا سَيِّدي وَسَلامي
عَلَيْكُما
مُتَّصِلٌ
مَا اتَّصَلَ
اللَّيْلُ
وَالنَّهارُ
واصِلٌ ذلِكَ
اِلَيْكُما
غَيْرُ
مَحْجُوبٍ
عَنْكُما
سَلامي اِنْ
شاءَ اللهُ،
Je prends congé,
ô mon Maître, ô Commandeur des croyants, et toi, O Abâ ‘Abdillâh, sur vous mon
salâm tant que se suivent la nuit et le jour. Que mon salâm soit
perpétuellement sur vous et qu’il soit, si Allah le veut, l’objet de votre
agrément,
Wa as’aluhu
bi-haqqikumâ an yachâ’a
thâlika wa yaf‘ala
fa-innahu hamîdun majîd.
وَاَسْأَلُهُ
بِحَقِّكُما
اَنْ يَشاءَ
ذلِكَ
وَيَفْعَلَ
فَاِنَّهُ
حَميدٌ
مَجيدٌ،
et je Lui demande
par votre droit de vouloir cela et de l’accomplir car Il est digne d’éloges et
Glorieux.
Inqalabtu yâ
sayyidayya ‘ankumâ tâ’iban hâmidan
li-llâh châkiran râjiyan
li-l-ijâbati ghayra âyisin
wa lâ qânitin,
tâ’iban ‘â’idan râji‘an ilâ
ziyâratikumâ ghayra râghibin ‘ankumâ wa
lâ min ziyâratikumâ
bal râji‘un ‘â’idun inchâ’-Allâh
wa lâ hawla
wa lâ quwwata
illâ bi-llâh-i.
اِنْقَلَبْتُ
يا
سَيِّدَيَّ
عَنْكُما تائِباً
حامِداً للهِ
شاكِراً
راجِياً
لِلاِْجابَةِ
غَيْرَ آيِسٍ
وَلا قانِطٍ
تائِباً عائِداً
راجِعاً اِلى
زِيارَتِكُما
غَيْرَ راغِب
عَنْكُما
وَلا مِنْ
زِيارَتِكُما
بَلْ راجِعٌ
عائِدٌ اِنْ
شاءَ اللهُ
وَلا حَوْلَ
وَلا قُوَّةَ
اِلاّ بِاللهِ،
Je prends congé
de vous, O mes Maîtres, ayant fait acte de repentir, louant et remerciant Allah
et espérant l’exaucement. Sans être désespéré ni découragé, de nouveau, je
reviendrai vous rendre visite sans me lasser de vous ni de vous visiter. Si
Allah veut, je reviendrais vous voir. Il n’y a de puissance et de force qu’en
Allah.
Yâ sâdâtî
raghibtu ilaykumâ wa ilâ ziyâratikumâ
ba‘da an zahida
fîkumâ wa fî
zitâratikumâ ahlu-d-dunyâ.
يا سادَتي رَغِبْتُ
اِلَيْكُما
وَاِلى
زِيارَتِكُما
بَعْدَ اَنْ
زَهِدَ
فيكُما وَفِي
زِيارَتِكُما
اَهْلُ
الدُّنْيا
O mes Maîtres, je
suis venu pour vous et pour vous rendre visite avec désir et empressement après
que les gens du monde d’ici-bas ont renoncé à votre visite
Fa-lâ khayyabaniya-llâhu mâ
rajawtu wa mâ
ammaltu fî ziyâratikumâ innahu
qarîbun mujîb.
فَلا
خَيَّبَنِيَ
اللهُ ما
رَجَوْتُ
وَما اَمَّلْتُ
فِي
زِيارَتِكُما
اِنَّهُ
قَريبٌ
مُجيبٌ.
Qu’Allah ne me
prive donc pas de ce que j’espère ni de ce que je souhaite en vous rendant
visite car Il est proche et Il exauce les demandes.
Cette Ziyârah est
considérée comme étant la meilleure des ziyârah quant à son contenu et à sa
source (la chaîne de transmetteurs). Il est fortement recommandé de la réciter
avec assiduité dans tous les saints mausolées. Selon une source digne de foi
remontant à l’Imam al-Bâqer (p), son père l’Imam Ali Ibn Al-Hussayn al-Sajjâd
(p) s’était rendu un jour auprès de la tombe du Commandeur des Croyants, l’Imam
Ali (p), et se fondant en larmes, se mit à réciter :
Assalâmu ‘alayka
yâ Amîn-Allâh fî ardhihi wa hujjatihi ‘alâ ‘ibâdihi. Assalâmu ‘alayka yâ
Amîr-al-Mu’minîna
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
اَمينَ اللهِ
في اَرْضِهِ
وَحُجَّتَهُ
عَلى
عِبادِهِ
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
اَميرَ
الْمُؤْمِنينَ
Que la paix soit
sur toi, ô lieutenant d’Allah sur Sa terre et Son Argument auprès de Ses
serviteur ! Que la paix soit sur toi, ô Commandeurs des croyants!
Ach-hadu annaka
jâhadta fî-llâhi haqqa jihâdihi wa ‘amilta bi-kitâbihi wa-t-taba‘ta sunana
nabiyyihi çallâllâhu ‘alayhi wa âlihi hatta da‘âka ilâ jawârihi fa-qabadhaka
ilayhi bi-kh-tiyârihi wa alzama a‘dâ’ika al-hujjata ma‘a mâ laka
min-al-hujaj-il-bâlighati ‘alâ jamî‘i khalqihi.
اَشْهَدُ
اَنَّكَ
جاهَدْتَ فِي
اللهِ حَقَّ
جِهادِهِ
وَعَمِلْتَ
بِكِتابِهِ
وَاتَّبَعْتَ
سُنَنَ
نَبِيِّهِ
صَلَّى اللهُ
عَلَيْهِ وَآلِهِ
حَتّى دَعاكَ
اللهُ اِلى
جِوارِهِ فَقَبَضَكَ
اِلَيْهِ
بِاخْتِيارِهِ
وَاَلْزَمَ
اَعْدآئَكَ
الْحُجَّةَ
مَعَ مالَكَ
مِنَ
الْحُجَجِ
الْبالِغَةِ
عَلى جَميعِ
خَلْقِهِ
J’atteste que tu
as combattu pour la cause d’Allah de la meilleure façon, que tu t’es conformé
scrupuleusement à Son Livre, et que tu as suivi les Traditions (sunan) de Son
Prophète (P), jusqu’à ce qu’Il t’ait rappelé auprès de Lui et ait choisi de
reprendre ton âme, ayant présenté (par toi) la preuve à tes ennemis, malgré
toutes les preuves éloquentes que tu possèdes face à toute Sa créature.
Allâhumma fa-j‘al
nafsî mutma’innatan bi-qadarika râdhiyatan bi-qadhâ’ika muli‘atan bi-thikrika
wa du‘â’ika muhibbatan li-çafwati awliyâ’ika, mahbûbatan fî ardhika wa
samâ’ika, çâbiratan ‘alâ nuzûli balâ’ika châkiratan li-fawâdhili na‘amâ’ika,
اَللّـهُمَّ
فَاجْعَلْ
نَفْسي
مُطْمَئِنَّةً
بِقَدَرِكَ
راضِيَةً
ِقَضآئِكَ
مُولَعَةً
بِذِكْرِكَ
وَدُعآئِكَ
مُحِبَّةً لِصَفْوَةِاَوْلِيآئِكَ
مَحْبُوبَةً
في اَرْضِكَ
وَسَمآئِكَ
صابِرَةً
عَلى نُزُولِ
بَلائِكَ
شاكِرَةً
لِفَواضِلِ
نَعْمآئِكَ
Ô mon Dieu ! fais
donc que mon âme soit tranquille quant au destin que Tu lui choisis, satisfaite
de Ton décret, passionnée de Ton invocation, affectueuse de l’élite pure de Tes
serviteurs pieux, bien-aimée sur Ta terre et dans Ton ciel, patiente face à la
venue de Ton épreuve, reconnaissante de la surabondance de Tes bienfaits,
thâkiratan
li-sawâbighi âlâ’ika, much-tâqatan ilâ farhati liqâ’ika, mutazawwidatan-at-taqwâ
li-yawmi jazâ’ika, mustannatan bi-sunani awliyâ’ika, mufâriqatan li-akhlâqi
a‘dâ’ika, mach-ghûlatan ‘an-id-duniyâ bi-hamdika wa thanâ’ika
ذاكِرَةً
لِسَوابِغِ
آلائِكَ
مُشْتاقَةً اِلى
فَرْحَةِ
لِقآئِكَ
مُتَزَوِّدَةً
التَّقْوى
لِيَوْمِ
جَزآئِكَ
مُسْتَنَّةً
بِسُنَنِاَوْلِيآئِكَ
مُفارِقَةً
لاَِخْلاقِ
اَعْدائِكَ
مَشْغُولَةً
عَنِ الدُّنْيا
بِحَمْدِكَ
وَثَنآئِكَ.
consciente des
largesses de Tes Signes, ardemment désireuse de la joie de Ta rencontre,
approvisionnée en piété dans la perspective du Jour de Ton jugement,
respectueuse des Traditions de Tes proches serviteurs, éloignée des moeurs de
Tes ennemis, oublieuse de ce monde et occupée à faire ton éloge et Tes
louanges.
(puis il appliqua
sa joue contre la tombe et poursuivit).
Allâhumma inna
qulûb-al-mukhbitîna ilayka wâlihatun, wa subul-ar-râghibîna ilyaka châri‘atun,
wa a‘lâm-ul-qâçidîna ilayka wâdhihatun, wa af’idat-al-‘ârifîna minka
fârighatun, wa açwât-ad-dâ‘îna ilyka çâ‘idatun, wa abwâb-al-ijâbati lahum
mufattahatun,
ثمّ وَضع
خدّه على
القبر وَقال:
اَللّـهُمَّ
اِنَّ
قُلُوبَ
الْمُخْبِتينَ
اِلَيْكَ
والِهَةٌ
وَسُبُلَ
الرّاغِبينَ
اِلَيْكَ
شارِعَةٌ
وَاَعْلامَ
الْقاصِدينَ
اِلَيْكَ
واضِحَةٌ
وَاَفْئِدَةَ
الْعارِفينَ
مِنْكَ
فازِعَةٌ
وَاَصْواتَ
الدّاعينَ
اِلَيْكَ
صاعِدَةٌ
وَاَبْوابَ
الاِْجابَةِ
لَهُمْ
مُفَتَّحَةٌ
Ô mon Dieu ! Les
coeurs des humbles Te désirent ardemment, les chemins de ceux qui s’éprennent de Toi sont mis en évidence,
les drapeaux de ceux qui se dirigent vers Toi sont clairement visibles, les
coeurs de Tes connaisseurs sont impatients de Toi, les voix de ceux qui
T’implorent montent vers Toi, les portes de l’exaucement leur sont ouvertes,
wa da‘wata man
nâjâka mustajâbatun, wa tawbata man anâba ilayka maqbûlatun, wa ‘ibrata man
bakâ min khawfika marhumatun, wa-l-ighâthata li-man-istaghâtha bika mawjûdatun,
wa-l-i‘ânata li-man-ista‘âna bika mabthûlatun,
وَدَعْوَةَ
مَنْ ناجاكَ
مُسْتَجابَةٌ
وَتَوْبَةَ
مَنْ اَنابَ
اِلَيْكَ
مَقْبُولَةٌ
وَعَبْرَةَ
مَنْ بَكى
مِنْ
خَوْفِكَ
مَرْحُومَةٌ
وَالاِْغاثَهَ
لِمَنِ
اسْتَغاثَ بِكَ
مَوْجُودةٌ
وَالاِْعانَةَ
لِمَنِ
اسْتَعانَ
بِكَ
مَبْذُولَةٌ
la prière de
celui qui s’entretient intimement avec
Toi est exaucée, la repentance de celui qui retourne vers Toi est
acceptée, les larmes de celui qui pleure de Ta crainte appellent Ta compassion,
le secours de celui qui T’appelle au secours ne tarde pas, l’aide de celui qui
sollicite Ton aide ne manque pas,
wa ‘idâtika
li-‘ibâdika munjazatun, wa zalala man-istaqâlaka muqâlatun, wa
a‘mâl-al-‘âmilîna ladayka mahfûdhatun, wa arzâqaka ilâ-l-khalâ’iqi min ladunka
nâzilatun, wa ‘awâ’da-l-mazîdi ilayhim wâçilatun,
وَعِداتِكَ
لِعِبادِكَ
مُنْجَزَةٌ
وَزَلَلَ
مَنِ
اسْتَقالَكَ
مُقالَةٌ
وَاَعْمالَ
الْعامِلينَ
لَدَيْكَ
مَحْفُوظَةٌ
وَاَرْزاقَكَ
اِلَى
الْخَلائِقِ
مِنْ لَدُنْكَ
نازِلَةٌ
وَعَوآئِدَ
الْمَزيدِ
اِلَيْهِمْ
واصِلَةٌ
Tes promesses à
Tes serviteurs sont tenues, le péché de celui qui sollicite Ton pardon est
effacé, les bonnes actions de ceux qui en accomplissent sont prises en
considération par Toi, Tes bienfaits envers Tes créatures arrivent à destination, la profusion de bienfaisance
leur parviennent,
wa
thunûb-al-mustagh-firîna maghfûratun, wa hawâ’ija khalqika ‘indaka
maq-dhiyyatun, wa jawâ’iz-as-sâ’ilîna ‘indaka muwaffaratun, wa
‘awâ’id-al-mazîdi mutawâtiratun, wa mawâ’id-al-mustat‘imîna mu‘iddatun, wa
manâhil-adh-dhamâ’i mutra‘atun.
وَذُنُوبَ
الْمُسْتَغْفِرينَ
مَغْفُورَةٌ
وَحَوآئِجَ
خَلْقِكَ
عِنْدَكَ
مَقْضِيَّةٌ
وَجَوآئِزَ
السّائِلينَ
عِنْدَكَ مُوَفَّرَةٌ
وَ عَوآئِدَ
الْمَزيدِ
مُتَواتِرَةٌ
وَمَوآئِدَ
الْمُسْتَطْعِمينَ
مُعَدَّةٌ
وَمَناهِلَ
الظِّمآءِ
مُتْرَعَةٌ
Les péchés de ceux
qui demandent pardon sont absous, les besoins de Ta créature auprès de Toi sont
satisfaits, les objets des sollicitations des solliciteurs sont disponibles
auprès de Toi, la profusion de bienfaisance est intarissable, les tables sont
servies pour ceux qui demandent à manger, les sources d’étanchement de la soif
sont ouverte auprès de Toi.
Allâhumma
fa-stajib du‘â’î, wa-qbal thanâ’î, wa-jma‘ baynî wa bayna awliyâ’î, bi-haqqi
Muhammadin wa ‘Aliyyin wa Fâtimata wa-l-Hasani wa-l-Husayni, innaka waliyyu
na‘mâ’î wa muntahâ munâya wa ghâyata rajâ’î fî munqalabî wa mathwâya.
اَللّـهُمَّ
فَاسْتَجِبْ
دُعآئي
وَاقْبَلْ
ثَنآئي
وَاجْمَعْ
بَيْني
وَبَيْنَ
اَوْلِيآئي
بِحَقِّ
مُحَمَّدٍ
وَعَلِيٍّ
وَفاطِمَةَ
وَالْحَسَنِ
وَالْحُسَيْنِ
اِنَّكَ
وَلِيُّ
نَعْمآئي
وَمُنْتَهى
مُنايَ
وَغايَةُ
رَجائي في
مُنْقَلَبي
وَمَثْوايَ.
O Mon Dieu!
Exauce donc ma prière de demande, agrée mes louanges, réunis-moi à mes amis,
(je te conjure de le faire) par (l’amour de) Muhammad, Ali, Fâtimah, Al-Hassan
et al-Hussayn. Tu es en effet le Maître
de tous les bienfaits dont je jouis, le sommet de mes voeux, la destination
finale de mon espoir dans mes mouvements et mon immobilité, lors de mon retour
et de mon séjour.
(Dans « Kâmil
al-Ziyârah », il est dit que cette ziyârah se termine comme suit) :
Anta Ilâhî wa
Sayyidî wa Mawlâya. Aghfir li-awliyâ’ina wa kuffa ‘annâ a‘dâ’anâ, wa-ch-ghilhum
‘an athânâ wa adh-hir kalimat-al-haqqi wa-j‘alhâ al-‘ulyâ wa-d-hidh
kalimat-al-bâtili waj‘alhâ-s-suflâ innaka ‘alâ kulli chay’in qadîr-un.
اَنْتَ
اِلهي وَسَيِّدي
وَمَوْلايَ
اغْفِرْ
لاَِوْلِيآئِنا
وَكُفَّ
عَنّا
اَعْدآئَنا
وَاشْغَلْهُمْ
عَنْ اَذانا
وَاَظْهِرْ
كَلِمَةَ
الْحَقِّ وَاجْعَلْهَا
الْعُلْيا
وَاَدْحِضْ
كَلِمَةَ
الْباطِلَ
وَاجْعَلْهَا
السُّفْلى اِنَّكَ
عَلى كُلِّ
شَيءٍ قَديرٌ.
Mon Dieu, mon
Seigneur et mon Maître! Pardonne à nos amis, éloigne de nous nos ennemis et
occupe-les pour qu’ils cessent de nous nuire, mets en évidence la parole de la
Vérité et place-la au-dessus de tout, et mets en échec le mot du faux et
place-le au-dessous de tout; Tu as
certes, Pouvoir sur toute chose.
N.B
Cette ziyârah est
classée à la fois parmi les ziyârah générales de l’Imam Ali (p), ses ziyârah
spécifiques du Jour d’al-Ghadîr, et les ziyârah communes (jâmi‘ah) à tous les
Imams d’Ahl-ul-Bayt (p).
La lecture de la
Ziyârah du Prophète (P) et des Imams d’Ahl-ul-Bayt (p) est recommandée le
vendredi, même de loin. En effet selon l’Imam al-Sâdiq (p) : “Celui qui désire
rendre visite aux tombeaux du Prophète (P),
de l’Imam Ali (p), de Fâtimah, d’al-Hassan, d’al-Hussain et de tous les
Imams (p) tout en restant dans son pays, qu’il accomplisse le ghusl (ablution
totale) le vendredi, qu’il porte des vêtements propres et qu’il accomplisse 4
rak‘ah de prière, suivies de la lecture de la ziyârah suivante (en se mettant
debout en direction de la Mecque) :
Assalâmu ‘alyka
ayyuha-n-nabiyyu wa Rahmat-ullâhi wa barakâtuh-u
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ
اَيُّهَا
النَّبِيُّ
وَرَحْمَةُ
اللهِ
وَبَرَكاتُهُ،
Que la Paix, la
Miséricorde et les Bénédictions d’Allah soient sur toi, ô Prophète !
Assalâmu ‘alayka
ayyuhâ-l-nabiyyu-l-mursalu wa-l-waçiyy-ul-Murtadhâ wa-l-Sayyidatu-l-Kubrâ
wa-l-Sayyidatu-z-Zahrâ’-u wa-s-Sibtân-il-muntajabâni wa-l-awlâdu-l-a‘lâmu
wa-l-umanâ’u-l-muntajabûn-a.
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ
اَيُّهَا
النَّبِيُّ
الْمُرْسَلُ،
وَالْوَصيُّ
الْمُرْتَضى،
وَالسَّيِّدَةُ
الْكُبْرى،
وَالسَّيِّدَةُ
الزَّهْراءُ،
وَالسِّبْطانِ
الْمُنْتَجَبانِ،
وَالاَْوْلادُ
الاَْعْلامُ،
وَالاُُمَناءُ
الْمُنْتَجَبُونَ،
Que la paix soit
sur vous, ô Prophète envoyé, ô l’héritier présomptif (l’Imam Ali), ô la Dame
Khadîjah la Grande, ô la Dame Fâtimah al-Zahrâ’, ô les deux nobles petits-fils
du Prophète (al-Hassan et al-Hussayn), ô leurs descendants savants et
confidents élus
Ji’tu inqitâ‘an
ilaykum wa ilâ âbâ’ikum wa waladikum-ul-khalafi ‘alâ barakat-il-haqqi,
جِئْتُ
اِنْقِطاعاً
اِلَيْكُمْ
وَاِلى آبائِكُمْ
وَوَلَدِكُمُ
الْخَلَفِ،
عَلى بَرَكَةِ
الْحَقِّ،
Je suis venu
exclusivement à vous, à vos pères et à votre
fils, l’Héritier, par la bénédiction de la Vérité
fa-qalbî lakum
musallimun wa nuçratî lakum mu‘addatun hattâ yah-kum-Allâhu bi-dînihi.
فَقَلْبي
لَكُمْ
مُسَلِّمٌ
وَنُصْرَتي
لَكُمْ
مُعَدَّةٌ،
حَتّى
يَحْكُمَ
اللهُ بِدينِهِ،
Mon coeur est
soumis à vous et mon soutien vous est acquis et ce jusqu’à ce qu’Allah
rétablisse sa Religion
Fa-ma‘akum lâ
ma‘a a‘aduwwikum.
فَمَعَكُمْ
مَعَكُمْ لا
مَعَ
عَدُوِّكُمْ،
Je suis donc avec
vous et contre vos ennemis
Innî li-man
al-qâ’ilîna bi-fadh-likum, muqirrun bi-raj‘atikum,
اِنّي
لَمِنَ
الْقائِلينَ
بِفَضْلِكُمْ،
مُقِرٌّ
بِرَجْعَتِكُمْ،
Je suis au nombre
de ceux qui affirment votre préséance, et reconnaissent votre retour
lâ unkir lillâhi
qudratan wa lâ az‘umu illâ mâ châ’-Allâhu,
لا اُنْكِرُ
للهِ
قُدْرَةً
وَلا
اَزْعُمُ إلاّ
ماشاءَ اللهُ
Je ne nie rien du
Pouvoir d’Allah et je ne prétends qu’à ce qu’Allah veut
subhân-Allâhi
thîl-mulki wa-l-malakûti, yusabbihu-llâha bi-asmâ’ihi jamî‘u khalqihi
سُبْحانَ
اللهِ ذِي
الْمُلْكِ
وَالْمَلَكُوتِ،
يُسَبِّحُ
اللهَ
بِاَسْمائِهِ
جَميعُ
خَلْقِهِ،
Gloire à Allah
qui détient la Royauté et le Royaume et dont les Noms sont glorifiés par toute
Sa créature.
wa-s-salâmu ‘alâ
arwâhikum wa ajsâdikum wa-s-salâmu ‘alaykum wa rahmat-ullâhi wa barakâtuhu
وَالسَّلامُ
عَلى
اَرْواحِكُمْ
وَاَجْسادِكُمْ،
وَالسَّلامُ
عَلَيْكُمْ
وَرَحْمَةُ
اللهِ
وَبَرَكاتُهُ.
Que la Paix, soit
sur vos âmes et vos corps. Que la Paix, la Miséricorde et les Bénédictions
d’Allah soient sur vous.
Selon différents
hadiths, où qu’ils se trouvent, les Musulmans, leurs salutations et
prières sur le Prophète (P) lui
parviennent. Selon un autre hadith un Ange est spécialement affecté pour
recevoir ces salutations et prières, les communiquer et y répondre. Ainsi,
chaque fois qu’un Musulman dit “Que la prière et la paix d’Allah soient sur
Mohammad et les Ale Mohammad”, il répond: “et sur toi”, avant de s’adresser au
Prophète (P) pour lui dire :“O Messager d’Allah ! Untel t’adresse ses
salutations”, et le prophète de répondre : “et sur lui”. D’après un autre
hadith digne de foi, le Prophète (P) dit : “Quiconque visite ma tombe après ma
mort, aura fait comme s’il eût émigré auprès de moi de mon vivant. Et si vous
ne pouvez pas vous rendre auprès de ma tombe, envoyez-moi vos salutations,
elles me parviendront” .
Du`â’ Kumayl
Du`â’ Makârim
al-Akhlâq
Du`â’ al-Iftitâh
Du`â’ al-Tawassul
Du`â’ al-Bahâ’
Le Du`â’ est une
imploration, une prière de demande, une supplication que nous adressons à Dieu
pour qu’il satisfasse nos besoins, nous accorde Ses Bienfaits, pardonne nos
péchés, nous aide à surmonter nos difficultés, à résoudre nos problèmes, à
corriger nos défauts, à nous rapprocher de Lui, à trouver le droit chemin et la
paix intérieure. La portée du Du`â’ a toujours été, depuis Adam, l’arme
favorite à laquelle recouraient les Prophètes, les Imams et les Croyants pieux
pour mener à bien les tâches difficiles qui leur avaient été assignées, et à
supporter les calvaires qu’ils ont souvent subis. C’est pourquoi, l’Islam a
vivement reocmmandé aux Croyants d’emprunter ce moyen de communication avec
Dieu pour arriver à bon port. Ainsi, le Coran nous informe que Noé,
Abraham, Moise, Ayyoub,
Zakariyyâ et d’autres messagers pratiquaient le Du`â’
surtout pendant les moments difficiles de leur vie, et il nous suggère par
là-même de prendre conscience de la valeur du Du`â’ et de l’importance de cette
forme d’adoration dans la relation entre l’homme et le Seigneur, ainsi que de
son enracinement dans la notion de la Foi, puisque même les Prophètes qui
représentent le sommet de l’humanité quant à leur proximité de Dieu et leur lien
avec Lui, y recouraient.
Le Prophète
Mohammad (ç) a dit:
“Le meilleur acte d’adoration est, après la
lecture du Coran, le Du`â’ ”.
Cette
recommandation trouve sa confirmation dans divers versets coraniques à travers
lesquels Dieu Lui-même exhorte les croyants à Lui adresser leurs prières de
demande pour qu’Il les exacuce: “ Et quand Mes serviteurs t’interrogent sur
Moi! Alors que Je suis tout proche! Je
réponds à l’appel de qui fait appelle quand il M’appelle. Qu’ils cherchent donc
à répondre à Mon appel, et qu’ils croient en Moi. Peut-être seraient-ils bien
dirigés!” (Coran, II, 186)
Et:
« “Votre Seigneur
a dit : “Interrogez-moi et Je vous exaucerai. Ceux qui, par orgueil, refusent
de M’adorer entreront bientôt, humiliés, dans la Géhenne” ». (Coran XL, 60)
Ces deux versets
montrent deux aspects de l’importance de Du`â’. Dans le premier verset, Dieu
compatit à la détresse des serviteurs et les encourage à faire appel à Lui, et
II leur promet qu’II leur viendra en aide et qu’II satisfera leurs besoins.
Dans le second verset, le Du`â’ est présenté comme un acte d’adoration par
lequel les hommes doivent témoigner de leur servitude envers Dieu, sous peine
de paraître hautains envers Lui et de mériter donc Son Châtiment terrible.
Le Du‘â’ apparaît
ainsi comme un moyen d’atteindre le salut dans ce bas-monde et dans l’Au-delà,
et une ligne de démarcation entre la croyance et l’incroyance, le Paradis et
l’Enfer.
Sans doute, le
Du‘â’ trouve-t-il sa pleine signification dans le verset suivant : “Dis: Mon Seigneur ne se soucie pas de vous
parce que vous ne L’invoquez pas et que vous avez crié au mensonge. Vous en
verrez bientôt la conséquence inéluctable”. (Coran XXV, 77)
II ressort de ce
verset que Dieu prend soin de Ses serviteurs proportionnellement au degré de
lien qu’ils établissent avec Lui par le
Du‘â’. La question qui se pose est comment un rite religieux acquiert une telle
importance et comment il détermine, par son accomplissemnt, le rapport de
l’homme avec son Seigneur ? Pour tenter
d’esquisser un élément de réponse à cette interrogation, il faut concevoir que
le Du`â’ n’est pas un simple acte d’adoration ou une simple tradition
religieuse formelle, mais l’expression vivante du sentiment de l’homme de son
besoin constant de Dieu dans toutes ses affaires, et de la reconnaissance
profonde de sa servitude, incarnée par sa convication intime de son attachement
à Dieu et de la subordination totale de son existence à Lui.
II va de soi
qu’on ne saurait atteindre à une Foi vivante en Dieu sans ce sentiment et sans
cette conviction, car la Foi n’a de sens que lorsqu’on a la conviction intime
de l’existence d’une Toute-Puissance Illimitée et d’une Force Absolue et
Infinie devant Laquelle l’homme apparaît faible, impuissant et incapable de
justifier son existence autrement que par la Volonté divine.
Notre besoin de
Du`â’, c’est donc notre besoin d’exprimer cette foi en Dieu, et d’oeuvrer en
vue de la maintenir vivante à l’intérieur de nous-mêmes, de la renouveler à
tout moment, et de la consolider constamment.
C’est pourquoi,
il est dit dans le Hadith que le Du`â’ est “la moelle de l’adoration”, car il
exprime la signification profonde de la servitude, de la soumission et du
recueillement qu’incarme l’adoration, et sans lui, celle-ci équivaudrait à un
corps sans âme; c’est pourquoi aussi, le Du`â’ sort du cadre d’un simple rite
traditionnel que l’homme pratique par pure habitude, sans compréhension et sans
conscience. Pour que le Du`â’ produise les effets escomptés et que les demandes
qui y sont formulées soient exaucées, il est vivement recommandé que le
solliciteur sache le sens des mots qu’il prononce et soit conscient de
l’importance du Du`â’ et de sa signification générale. Selon l’Imam Ali, “ il
n’y a rien à espérer d’un acte d’adoration sans une connaissance profonde, ni
d’une lecture (récitation) sans un esprit de suite”. De même, on peut lire dans
le Du`â’ quotidien du mois de Rajab : “O Mon Dieu! Je te demande par le sens de
tout ce par quoi Tes représentants Te prient...”, ce qui montre que la
compréhension du sens de ce qu’on lit dans le Du`â’, est en soi, un factuer
d’exaucement des demandes qui y sont formulées.
Toutefois, cela
ne doit nullement nous décourager de lire le Du`â’, lorsque nous ne pouvons pas
en comprendre la signification. Lire le Du‘â’ est en soi, une prise de
conscience de notre besoin constant de Dieu, de l’importance du Du`â’ pour
nous, et un premier pas vers la compréhension de son contenu.
Le Du‘â’ est un
moyen d’obtenir de Dieu qu’II exauce et satisfasse nos besoins au sens le plus
large du terme. C’est donc un facteur susceptible d’influer même sur notre sort
et de modifier notre destinée. La raison en est que, plus les croyants
s’approchent de Dieu, plus ils méritent Sa Bonté et Sa Miséricorde. Or, le Du`â’
c’est ce qui rapproche le plus l’homme de son Seigneur.
Certes, Dieu est
toujours “ plus proche de l’homme que la veine de son cou” mais l’homme se laisee souvent distraire de
Dieu et perd ainsi l’avantage de cette proximtité. Pour pallier à cette distraction,
la Charî`ah a pris un soin particulier du Du`â’ et elle a désigné pour les
différents moments et circonstances de la vie du croyant des Du`â’ spéciaux,
afin que ce dernier reste plus souvent en contact conscient avec Dieu. Ainsi,
il y a un Du`â’ pour chaque jour du mois, d’autres encore pour chacun des
besoins de l’homme dans ce monde et dans l’Autre monde.
Tout en
encourageant le croyant à L’invoquer par “crainte révérencielle” ou pour les
besoins personnels, Dieu lui demande de L’invoquer aussi par pur esprit
religieux et d’une façon désintéressée. II désigne du doignt ceux qui se
contentent de L’implorer lorsqu’ils se trouvent dans l’adversité, mais qui
L’oublient, dès qu’II les en sort: “Quand un malheur atteint un homme, il
invoque son Seigneur, il revient reprentant vers Lui. Quand ensuite, Dieu lui
accorde un bienfait, il oublie le mal dont il avait auparavant demandé d’être
délivré...”
(Coran XXXIX, 8)
Partant de là, la
Sunnah du Prophète et les Hadith des Imams d’Ahl-ul-Bayt ont appelé les
Musulmans à invoquer Dieu non seulement pour eux-mêmes, mais également en
faveur de leurs frères de religion, afin qu’ils obtiennent de Lui plus qu’ils
n’en obtiennent lorsqu’ils L’invoquent uniquement pour eux-mêmes. Ce faisant,
I’Islam cherche à faire naître chez le Musulman un sentiment fraternel intime
qui le conduit à ressentir devant Dieu et intimement les besoins de ses frères
avant de penser à ses propres besoins. En témoigne cette parole de I’Imam Zayn
al-`Abidine: “ Lorsque les Anges entendent le croyant prier intimement pour son
frére ou qu’il lui souhaite du bien, ils disent: “Quel bon frère tu es pour ton
frère! Tu lui souhaites le bien (en invoquant Dieu), alors qu’il est absent et
tu l’évoques en bien! Dieu te donnera le double de ce que tu as demandé pour
ton frère et le bien qu’II dira de toi sera le double du bien que tu as dit de
lui. Tu lui auras rendu en outre une faveur qu’il te devra...”.
Cette façon de
prier pendant le Du`â’, pour autrui peut permettre au Croyant de transcender
son égo et d’atteindre à un altruisme absolu qui le conduit à s’occuper des
autres plus qu'il ne s’occupe de lui-même. L’exemple le plus touchant fut celui
de Fâtimah al-Zahrâ’ dont son fils, l’Imam al-Hassan Ibn Ali a dit: « Elle
passait la nuit à adorer Dieu et à prier pour les croyants et les Croyantes,
sans prier pour elle-même. Lorsque je lui ai demandé “pourquoi ne pries-tu pour
toi-même?”, elle m’a répondu : “Le prochain (le voisin) avant soi-même”.»
Pourquoi Dieu demande-t-Il
au croyant de prier pour ses frères, alors qu’Il peut tout naturellement venir
de Lui-même à l'aide de ces derniers, sans l’intervention de la prière d’un
serviteur? Sans doute, l’Islam vise-t-il, par ce moyen, à développer chez le
Musulman le sens des valeurs, un sens des valeurs plus fort et plus profond,
lorsqu’il naît de l’intérieur de l’homme que lorsqu’il est inculqué par les
prédications, donc difficilement assimilable, parce que venant de l’extérieur.
Le Du‘â’ ne
remplace pas l’effort et l’action
Au vours de la
récitation du Du`â’, le Croyant qui prend conscience de sa dépendance totale à
l’égard de Dieu et reconnaît son impuissance devant Sa Toute-Puissance, implore
le Seigneur pour qu’II satisfasse ses besoins les plus immédiats et les plus
lointains, ses aspirations matérielles et morales et pour qu’II lui accorde le
salut dans ce monde et dans l’Autre monde. Ainsi, il est courant que le croyant
implore Dieu, dans son Du`â’, de lui assurer ses moyens de subsistance, la
bonne santé, la prospérité, la bonne conduite etc... et il s’attend
légitimement que Dieu exauce ses voeux et subvienne à ses besoins. Mais le
recours au Du`â’, ne doit nullement nous conduire à croire que nous pouvons
nous cantonner dans un attentisme passif et dans l’inaction totale en comptant
sur Dieu pour résoudre nos problèmes et satisfaire nos besoins. Une telle
conception du Du`â’ est tout à fait erronée, car l’Islam ne croit pas au
miracle dand la vie générale de l’homme,
mais à la loi de causalité dont Dieu a doté les choses. En effet, Dieu a mis
une cause à l’origine de toutes choses: la vie, la mort, la santé et la
maladie, la pauvreté et la richesse, la
victoire et la défaite. II a appelé l’homme à tenir compte des causes de ces
choses et à compter ensuite sur Lui pour qu’II écarte les obstacles accidentels
et imprévisibles qui entraveraient ses efforts ou qui les dévieraient de la
direction dans laquelle ils sont déployés. L’homme doit tout d’abord utiliser à
fond les capacités intellectuelles et physiques dont Dieu l’a dotées, lorsqu’il
désire obtenir ou atteindre quelque chose, et ce faisant, il peut demander à
Dieu de s’occuper de ce qui dépasse ses capacités: “ Mon Dieu! J’ai fait tout
ce que je pouvais ! Aide-moi donc pour ce qui n’est pas en mon pouvoir” . Cette
façon de se fier à Dieu aide le Croyant à faire face à son sentiment
d’impuissance devant les forces occultes de l’inconnu. Donc le recours au
Du`â’, loin de nous inciter à l’inaction, doit nous éviter de tomber dans le
désespoir et dans le sentiment d’impuissance devant les forces qui nous
dépassent. Car, dès lors que nous sentons la Toute-Puissance de Dieu avec nous
et que nous avons le sentiment qu’Elle pallie à notre impuissance, nous pouvons
entreprendre, agir et déployer tous nos efforts sans craindre l’échec et sans être découragés préalablement par
les menaces de l’inconnu.
Pour conclure,
rappelons que beaucoup de hadith nous disent que le Du`â’ de celui qui ne tient
pas compte des causes naturelles des choses (le travail pour gagner sa vie, le
médicament pour guérir une maladie, la force pour réaliser la victoire) ne sera
généralement pas exaucé.
Abstraction faite
de tous les besoins que nous demandons à Dieu de satisfaire pendant que nous
faisons le Du‘â’, celui-ci est en soi, un besoin intérieur et naturel du
Croyant. En effet, le Croyant qui récuse toute forme de servitude en dehors de
sa servitude à Dieu, éprouve parfois ce besoin de Du`â’ à l’intérieur de
lui-même, tout comme il ressent le picotement de la faim lorsque son organisme
a besoin de nourriture. Le Du`â’ est pour ainsi dire la faim (du croyant) de
tendresse et de paix dont ont souvent besoin le coeur et l’âme. Dans l’adversité, devant la pression des
problèmes qui l’accablent et lors de l`accumulation des crises intérieures et
extérieures, l’homme a besoin d’exprimer et d’extérioriser les douleurs qui le
rongent et le déchirent, et les sentiments effervescents qui l’agitent, sans
entamer sa fierté, ni blesser sa dignité. Pour se soulager et se défouler, tout
en préservant sa dignité, le Croyant touve dans le Du`â’ un milieu naturel et
un climat sain qui lui permet de se présenter devant Dieu avec une âme
d’enfant, une âme limpide, pure, simple, spontanée, innocemment révoltée. II
pleure et implore, se plaint et se complaint, sollicite et insiste. II
n’épargne aucun effort pour montrer l’étendue de sa faiblesse, une faiblesse
dont il se réjouit, et se veut fier, étant convaincu qu’elle le rapproche de la
Source du Pouvoir Absolu dont il peut tirer la force de faire face aux difficultés
inépuisables de la vie. Si la nature de l’homme est faite de telle sorte
qu’elle a besoin souvent de montrer sa faiblesse, il est rare que faiblesse
rime avec fierté. La seule faiblesse dont on peut être fier est celle dont fait
montre la créature devant le Créateur.
Ainsi, le Du‘â’
est, en dernière analyse, un facteur de renouvellement de la force de vivre
chez l’homme. II évite à ce dernier de sombrer dans l’angoisse, de s’étouffer
sous le fardeau de ses problèmes et la
pression de sa fierté et de devenir un homme démoralisé et comlpexé.
C’est
l’invocation auguste que l’Imam Ali a apprise à Kumayl ibn Ziyâd
al-Nakh`î (que la Miséricorde de Dieu soit sur lui)
دُعاء
كُمَيْل
وهو الدّعاء
الجليل الذي
علمه الإمام
أمير
المؤمنين على
بن أبي طالب
عليه السلام
كميل بن زياد
النخعي
رَحمَه الله
Du‘â’ Kumayl tire
son nom de Kumayl Ibn Ziyâd al-Nakh`î à qui I’Imam Ali avait appris cette
Prière de demande.
Du‘â’ Kumayl est
l’un des plus célèbres Du`â’ en Islam. De nombreux uléma l’ont mentionné dans
leurs écrits. Citons quelques-uns d’entre eux:
1. Muhammad Ibn
al-Hassan al-Tûsî (385-460 H.) dans “Miçbâh al-Mutahajjid” .
2. Ali Ibn Tâwûs
(589-664 H.) dans “Al-Iqbâl”.
3. Ibrâhim Ibn
Ali al-Kaf`amî dans “Al-Miçbâh” et dans “Al-Balad al-Amîn”.
4. Al-Majlicî
(1037-1111 H.) écrit, dans “Zâd
al-Ma`âd”, que ce Du`â’ est l’une des meilleures supplications. Cette “Prière
de demande“ figure également dans les
principaux recueils et livres de Du`â’. La lecture de ce Du`â’ a lieu surtout
le soir de la veille de la mi-mois de Cha`bân, ainsi qu’à la veille au soir de
chaque vendredi (jeudi soir).
Dans de nombreux
pays, des groupes de Muslmans se réunissent spécialement dans des assemblées de
lecture de Du‘â’ Kumayl tous les jeudis soir.
II est dit que
quiconque lit le Du‘â’ Kumayl, Dieu exaucera ses voeux, le soustraira à la
malveillance de ses ennemis, augmentera ses moyens de subsistance et absoudra
ses péchés.
On rapporte que
I’Imam Ali (p) a dit à Kumayl Ibn ziyâd: “ Si tu apprends ce Du‘â’, et que tu
le récites une fois tous les jeudis soir, ou une fois par mois, ou une fois par
an ou, à défaut, une fois dans la vie, tu seras satisfait, pourvu de moyens de
subsistance, triophant et pardonnable”.
( Bism-illâh-ir-Rahmân-ir-Rahîm)
بسم اللَّهِ الرَّحْمنِ الرَّحيم
Au Nom de Dieu, Le Clément, Le Miséricordieux
(Allâhumma innî as’aluka bi-Rahmatik-al-latî wasi‘at kulla chay’-in)
اللّهُمَّ
اَنّي
اَسئَلُكَ
بِرَحْمَتِكَ
الَّتِي
وَسِعَتْ
كُلَّ شَيءٍ
Mon Dieu ! je te
prie : Par Ta Miséricorde qui a entouré toute chose,
(Wa
bi-quwwatik-al-latî qaharta bihâ kulla chay’-in wa khadha‘a lahâ kullu chay’-in
wa thalla lahâ kullu chay’-in),
وَبِقُوَّتِكَ
الَّتي
قَهَرْتَ
بِها كُلَّ
شَيءٍ
وَخَضَعَ
لَهاَ كُلُّ
شَيءٍ
وَذّلَّ لَها
كُلُّ شَيءٍ
par Ta Force avec
laquelle Tu as vaincu toute chose et devant laquelle toute chose s’est soumise
et s'est humiliée,
(Wa
bi-jabarûtika-l-latî ghalabta bihâ kulla chay’-in),
وبِجَبَروتِكَ
الَّتي
غَلَبْتَ
بِها كُلَّ
شَيءٍ
et par Ta
Toute-Puissance grâce à la quelle Tu as triomphé de toute chose,
(Wa
bi-‘izzatik-al-latî lâ yaqûmu lahâ chay’-un),
وبِعــِزَّتِكَ
الَّتـي لاَ
يـَقـُومُ لَهَـا
شَـــيءٌ
et par Ta Gloire
devant laquelle aucune chose ne peut se dresser,
(Wa
bi-‘adhamatika-l-latî mala’at kulla chay'-in),
وبِعَظَـمَتِكَ
الَّتي مَلأَ
تْ كُلَّ شَيءٍ
et par Ta
Grandeur qui a rempli toute chose,
(Wa bi-
Sultânika-al-lathî ‘alâ Kulla chay’-in),
وَبِسُلطانِكَ
الَّذي عَلاَ
كُلَّ شَيءٍ
et par Ta
Souveraineté qui s’est hissée au-dessus
de toute chose,
(wa bi-wajhik-al-bâqî ba‘da
fana’i kulli chay’-in),
وَ
بِـوَجْهِكَ
الباقي بَعدَ
فَناءِ كُلِّ شَيءٍ
et par Ta Face
qui se perpétue après l’anéantis-sement de toute chose,
(wa
bi-asmâ’ik-al-latî mala’at arkâna kulli chay’-in),
وبِأَسمَآئِكَ
الَّتي
مَلأَتْ
اَركانَ
كُلِّ
شَيءٍ
et par Tes Noms
qui ont rempli les piliers de toute
chose,
(wa
bi-‘ilmik-al-lathî ahâta bi-kulli chay’-in),
وَ
بِعِلْمِكَ
الَّذي
اَحاطَ
بكُلِّ
شَيءٍ
et par Ta Science
qui est au fait de toute chose,
(wa bi-nûri wajhik-al-lathî
adhâ’a lahu kullu chay’-in),
وبِنُورِ
وَجْهِكَ
الَّذي
اَضَآءَ لَهُ
كُلُّ شَيءٍ
et par la Lumière
de Ta Face qui a illuminé toute chose!
(yâ nûru, yâ quddûs-u, yâ awwal-al-awwâlîn-a, wa
yâ âkhir-al-âkhirîn- a)
يا نُورُ يا
قُدُّوسُ يا
اَوَّلَ الاَوَّلينَ
ويااَخِرَ
الاخرِينَ
O Lumière! O
Saint! O Premier des premiers et le plus Eternel des éternels.
(Allâhum-m-aghfir liya-th-thunûb-al-latî tahtik-ul-‘içam-a)
اللّهُمَّ
اغفِر لِيَ
الذُّنُوبَ
الَّتي تَهتِكُ
العِصَمَ
O Mon Dieu !
Pardonne-moi les péchés qui déshonorent les chastetés,
(Allâhum-m-aghfir liya- th- thunûb- al- latî tunzil-un- niqam-a)
اَللّهُمَّ
اغفِر لِيَ
الذُّنُوبَ
الَّتي تُنزِلُ
النِّقَمَ
O Mon Dieu!
padonne-moi les péchés qui appellent les vengeances.
(Allâhum-m-aghfir liy- a- th-thunûb-al- latî tughayyer-un-ni‘am-a)
اَللّهُمَّ
اغْفِر لِيَ
الذُّنُوبَ
الَّتي
تُغَيِّرُ
النَّعَمَ
O Mon Dieu!
pardonne-moi les péchés qui modifient Tes Bienfaits.
(Allâhum-m-aghfir liya-th-thunûb-al-latî tuhbis-ud-du‘â’-a)
اَللّهُمَّ
اغفِر لِيَ
الذُّنُوبَ
الَّتي
تَحبِسُ
الدُّعآءَ
O Mon Dieu!
Pardonne-moi les péchés qui empêchent l’Invocation.
(Allâhum-m-aghfir liya-th-thunûb-al-latîi tunzil- ul-balâ’-a)
اَللّهُمَّ
اغْفِر لِيَ
الذُّنُوبَ
التَّي
تُنزِلُ
البَلآء
O Mon Dieu !
Pardonne-moi les péchés qui apportent le malheur.
(Allâhum- m-aghfir liya- th-thunûb- al-latî taqta‘-ur-rajâ’- a)
اَللّهُمَّ
اغفِر لِيَ
الذُّنُوبَ
التِّي تَقطَعُ
الرَّجَآءَ
O Mon Dieu!
pardonne-moi les péchés qui dissipent l’espoir.
(Allâhum-m-aghfir
liya kulla thanbin athnabtuhu wa kulla khatî’atin akhta’tuhâ)
اَللّهُمَّ
اغفِر لِيَ
كُلَّ ذَنْبٍ
اَذْ نَبْتُهُ
وَكُلَّ
خَطِيئَةٍ
اَخطَأتُها
O Mon Dieu !
Pardonne-moi tout péché que j’eusse pu commettre et toute faute que j’eusse pu
faire.
(Allâhumma innî
ataqarrabu ilayka bi-thikrika wa astachfi‘u
bika ilâ nafsika)
اَللّهُمَّ
اِنّي
اَتَقَرَّبُ
اِلَيكَ بِذِكرِكَ
وَاَستَشفِعُ
بِكَ اِلَى
نَفسِكَ
Mon Dieu! je
m’approche de Toi en invoquant Ton Nom et j’intercède auprès de Toi en ma
propre faveur,
(wa as’aluka
bi-jûdika ann tudnînî min qurbika)
وَاَسئَلُكَ
بِجُودِكَ
اَن
تُدِنَيني
مِن قُربِكَ
et je Te prie,
par Ta Générosité, de me rapprocher de Toi,
(wa ann tûzi`anî chukraka wa an tulhimanî thikruka)
وَاَن
تُوزِعَني
شُكرَكَ
وَاَن
تُلهِمَني ذِكرَكَ
et de m’inciter à
Te remercier et de m’inspirer Ton invocation.
(Allâhumma innî
as’aluka su’âla khâdhi‘in)
اَللّهُمَّ
اِنّي
اَسئَلُكَ
سُؤَاالَ خاضِعٍ
O Mon Dieu! Je Te
prie en toute soumission
(mutathallilin khâchi‘in ann tusâmihanî wa tarhamanî )
مُتَذَلِلٍ
خاشِعٍ اَن
تُسامِحَني وَتَرْ
حَمَني
en toute humilité
et très humblement d’être Indulgent avec
moi et d’avoir pitié de moi,
(wa taj‘alanî
bi-qismika râdhiyan, qâni‘an, wa fî jamî‘-il-ahwâli mutawâdhi‘an)
وَتَجعَلَني
بِقِسمِكَ
رَاضِياً
قانِعاً وَفي
جَمِيعِ
الاَحوالِ
مُتَوَاضِعاً
et de me rendre
content et satisfait de ce que Tu m’as imparti et (de me rendre) humble dans
tous les cas;
(Allâhuma wa
as’aluka su'âla man-ichtaddat fâqatuh- u)
اَللّهُمَّ
وَاَسئَلُكَ
سُؤاالَ مِنِ
اشتَدَّت فا
قَتُهُ
et je Te prie à
la manière de quelqu’un dont l’indigence s’est aggravée,
(wa anzala
bika ‘ind-ach-chadâ’idi hâjatahu wa
‘adhuma fî mâ ‘indaka raghbatuh- u)
وَاَنزَلَ
بِكَ عِندَ
الشَّدآئِدِ
حاجَتَهُ
وَعظُمَ فِي
ما عِندَكَ
رَغْبَتُهُ
dont Tu es le
seul recours lorsqu’il se trouve dans l’adversité et dont le désir de ce que Tu
possèdes a grandi !
(Allâhumma
‘adhuma sultânuka wa ‘alâ makânuka wa khafiya makruka wa dhahara amruka )
اَللّهُمَّ
عَظُمَ
سُلطانُكَ
وَعَلا مَكانُك
َ وَخَفِيَ
مَكرُكَ
وَظَهَرَ
اَمرُكَ
O Mon Dieu! Ton
Royaume est Grandiose, Ta Position est Transcendante, Tes Voies sont
Impénétrables, Ton Autorité est Evidente,
(wa ghalaba qahruka wa jarat quratuka wa lâ
yumkin-ul-firâru min hukûmatika)
وَغَلَبَ
قَهرُكَ
وَجَرَتْ
قُدرَتُكَ
وَلاَيُمكنُ
الفِرارُ مِن
حُكُـَومَتِكَ
Ta Coercition est
Imposante, Ton Pouvoir Omniprésen,t et personne ne peut se soustraire à Ta
Souveraineté.
(Allâhumma lâ
ajidu li-thunûbî ghâfiran wa lâ li -qabâ’ihî
sâtiran wa lâ li-chay’in min
‘amalî-l-qabîhi bi-l-hasani mubaddilan ghayraka)
اَلّلهُمَّ
لا اَجِدُ
لِذُنُوبي
غافِراً وَلا
لِقَبائِحي
ساتِراً وَلا
لِشَئٍ
مِن عَمَلي
القَبِيحِ
بِالحَسَنِ
مُبَدِّلاً
غَيرَك
O Mon Dieu! je ne
vois personne d’autre que Toi pardonner mes péchés, dissimuler mes vilenies et
transformer ma mauvaise action en bon acte,
(lâ ilâha illâ
anta subhânaka wa bi-hamdika)
لااِلهَ
اِلاّ اَنتَ
سُبحانَكَ
وَبِحَمدِكَ
Point de
divinité, si ce n’est Toi! Gloire et Louange à To i!
(dhalamtu nafsî
wa tajarra’tu bi-jahlî)
ظَلَمْتُ
نَفسي
وَتَجَرَّاتُ
بِجَهلي
Je me suis rendu
injuste envers moi-même et j’ai osé (transgresser Ta Loi) par mon ignorance;
(wa sakantu ilâ
qadîmi thikrika lî wa mannika `alayya.)
وَسَكَنْتُ
اِلى قَدِيمِ
ذِكرِكَ لي
ومَـنِّكَ
عَلَيَّ
et j’ai fait
appel au souvenir que Tu avais de moi et à la faveur que Tu m’avais toujours
accordée (pour mon pardon).
(Allâhumma, Mawlâya ! Kam min qabîhin satartahu !)
اَلّلهُمَّ
مَولايَ كَم
مِن قَبِيحٍ سَتَـرْ
تَهُ
O mon Dieu ! O
mon Maître ! Combien de mes actes détestables Tu as couverts !
(wa kam min fâdihin min-al-balâ’i aqaltahu)
وَكَمْ
مِنْ فادِحٍ
مِنَ
البَلآءِ
اَقَـلْتَهُ
et combien de
calamités Tu m’as épargnées !
(wa kam min ‘ithârin waqaytahu wa kam min makrûhin dafa‘tahu !)
وَكَمْ مِنْ
عِثارٍ
وَقَيـْتَهُ
وَكَمْ مِن
مَكرُوهٍ
دَفَعْتَهُ
et combien de
trébuchements Tu m’as évités, et combien de malheurs Tu as éloignés de moi !,
(wa kam min thanâ’in jamîlin lastu ahlan lahu nachartahu !)
وَكَمْ مِنْ
ثَناءٍ
جَميلٍ لَستُ
اَهلاً لَهُ نَشَرْ
تَـهُ
et combien de
belles louanges ( à mon égard) Tu as propagées !
(Allâhumma
‘adhuma balâ’î, wa afrata bî sû’u hâlî),
اَلّلهُمَّ
عَظُمَ
بَلآئي
وَاَفرَطَ بي
سُوءُ حالي
O Mon Dieu! mon
malheur s’est aggravé mon état s’est empiré
(wa qaçurat
bî a`mâlî, wa qa`adat
bî aghlâlî)
وَقَصُرَتْ
بي اَعمالي
وَقَعَدَتْ
بي اَغلالِي
mes bonnes
actions se sont réduites, mes chaînes
m’ont entravé
(wa habasanî
‘an naf`î bu‘du
âmâlî),
وَحَبَسَني
عَن نَفعي
بُعْـدُ
آمالي
mes espérances
démesurées m’empêchent de me rendre utile,
(wa
khada‘atnî-d-dunyâ bi-ghurûrihâ wa nafsî bi-khiyânatihâ wa matâlî),
وَخَدَعَتْـنِي
الدُّنيا
بِغُرُورِها
وَنَفسي
بِخِيانَتِها
وَمِطالي
ce bas-monde m’a
trompé par sa vanité, et mon âme, par sa trahison et mes atermoiements.
(yâ sayyidî
fa'as'aluka bi-‘izzatika),
ياسَيِّدِي
فَاَسْـئَلُكَ
بِعِزَّتِكَ
C’est pourquoi,
je Te demande, O Mon Maître, par Ta Gloire,
(an lâ yahjuba
‘anka du‘â’î sû’u
‘amalî wa fi‘âlî),
اَن لا
يَحجُبَ
عَنكَ دُعآئي
سُوءُ عَمَلي
وَفِعالي
de faire en sorte
que mes mauvaises actions et mes péchés n’empêchent pas mon invocation de
parvenir à Toi,
(wa lâ taf-dhahanî bi-khafiyyi ma-t-tala‘ta ‘alayhi
min sirrî)
وَلا
تَفْضَحْني
بِخَِفِيِّ
مَا اطَّلَعتَ
عَلَيهِ مِن
سِرّي
et de ne pas
dévoiler ce que Tu connais de mes secrets,
(wa lâ tu‘âjilnî
bi-l-‘uqûbati ‘alâ mâ ‘amiltuhu fî khalawâtî),
وَلا
تُعاجِلْني
بِالعُقُوبَةِ
عَلى ما عَمِلتُهُ
في خَلَواتي
de ne pas
T’empresser de me punir des agissements auxquels je me suis livré lors de mes
moments d’insouciance :
(min sû’i fi‘lî
wa isâ’atî wa
dawâmi tafrîtî wa jahâlatî ),
مِنْ سُوءِ
فِعلي
وَاِسآئَتي
وَدَوامِ تَفرِيطي
وَجَهالَتي
mes mauvaises
actions, ma nuisance, mes excès, mon ignorance,
(wa kathrati
chahawâtî wa ghaflatî)
وَكَثرَةِ
شَهَواتي
وَغَفلَتي
mes lascivités
exéssives et ma négligence.
(wa
kun-allâhumma, bi-‘izzatatika, lî, fî-l-ahwâli kullihâ ra’ûfa-n)
وَكُنِ
اللّهُمَّ بِعِزَّتــِكَ
لي فِي
الأحوالِ
كُلِّها رَؤُفاً
O Mon Dieu! Par
Ta Puissance! Sois envers moi compatissant dans tous les cas,
(wa ‘alayya
fî jamî‘-il-umûri ‘atûfan)
وَعَلَيَّ
في جَميع
الأُمُورِ
عَطُوفاً
et bienveillant
pour tout ce que je fais.
(ilâhî wa rabbî
! Man lî ghyruka as’aluhu kachfa
dhurrî wa-n-nadhara fî amrî)
اِلهـــي
وَرَبـــيِّ
مِن لي
غَيرُكَ اَسئَلُهُ
كَشـْفَ
ضُرِّي
وَالنَّظَرَ
في اَمري
Mon Dieu et Mon
Seigneur ! A qui, si ce n’est à Toi, puis-je demander de remédier au préjudice
que je subis et d’examiner mon état ?
(Ilâhî wa
Mawlâya! )
اِلهي
وَمَولايَ
Mon Dieu et Mon
Souverain !
(ajrayta ‘alayya
hukman ittab‘tu fîhi hawâ nafsî)
اَجَريتَ
عَلَيَّ
حُكماً
اَتَّبَعتُ
فيهِ هَوى
نَفسي
Tu m’as fait
parvenir un Commandement auquel je n’ai pas obéi, ayant suivi mon caprice,
(wa lam ahtaris
fîhi min tazyîni ‘aduwwî)
وَلَمْ
اَحْـتَرِس
فِيهِ مِن
تَزييِن عَدُوّي
et ayant omis de
prendre des précautions face à la séduction de mon ennemi,
(fa-gharranî
bi-mâ ahwâ wa as‘adahu ‘alâ thâlik-al-qadhâ’u)
فَغَرَّني
بِما اَهوى
وَاَسعَدَهُ
عَلى ذلِكَ
القَضآءُ
lequel a pu me
séduire par ce que je désirais, en s’aidant du destin;
(fa-tajâwaztu
bi-mâ jarâ ‘alayya min thâlika ba`dha hudûdika)
فَتَجاوَزْتَ
بِما جَرى
عَلَىَّ مِن
ذلِكَ بَعْـضَ
حُدُودِكَ
ce qui m’avait
conduit à transgresser un peu Tes prescriptions
( wa
khâlaftu ba‘dha awâmirika)
وخالَفتُ
بَعضَ
اَوامِرِكَ
et à contrevenir
à certaines de Tes Instructions.
(falaka-l-hamdu
‘alayya fî jamî‘i thâlika)
فَلَكَ
الحَمْـدُ
عَلَيَّ في
جَمِيع ذلِكَ
Louange à Toi
pour ce que Tu en as décidé,
(wa lâ
hujjata lî fî mâ jarâ
‘alayya fîhi qadhâ’uka )
وَلا
حُجَّةَ لي
فِي ماجَرى
عَلَيَّ فيهِ
قَضآؤُكَ
car je n’ai aucun
argument contre Ta Sentence,
(wa alzamanî hukmuka wa balâ’uk-a)
واَلزَمَني حُكمُكَ وَبَلآؤُكَ
contre Ton Jugement et contre la Peine que Tu m’as infligée.
(wa qad ataytuka yâ ilâhî ba‘da taqçîrî wa isrâfî ‘alâ nafsî)
وَقَد
اَتَيْـتُكَ
يا اِلِهِي
بَعدَ تَقصيري
وَاِسرافي
عَلى نَفسي
Je reviens à Toi
Mon Dieu, après avoir manqué à mon devoir et commis des péchés :
(mu‘tathiran,
nâdiman, munkasiran, mustaqîlan, mustaghfiran, munîban, muqirran
muth‘inan, mu‘tarifan )
مُعتِذراً
نادِماً
مُنكَسِراً
مُستَقِيلاً
مُستَغْـفِراً
مُنيباً
مُقِراً
مُذعِناً
مُعْـتَرِفاً
(Te) présentant
mes excuses, repenetant, la tête baissée, renonçant (au péché), implorant Ton
Pardon, annonçant mon retour (au droit chemin), reconnasissant (mes erreurs),
soumis (à Toi) et
(me) confessant,
(lâ ajidu
mafarran mimmâ kâna minnî)
لا اَجِدُ
مَفَرّاً
مِمّا كانَ مِنّي
ayant constaté
que je ne peux échapper à ce que j’ai
commis,
(wa lâ mafza`an atawajjahu ilayhi fî amrî)
وَلا
مَفزَعاً
اَتَوَجَّهُ
اِلَيهِ في
اَمري
ni avoir d’autre
refuge vers lequel je puisse me rendre,
(ghayra qabûlika
‘uthrî wa id-khâlika iyyâya fî sa‘atin
min rahmatik-a)
غَيْرَ
قَبُوِلكَ
عُذري
وَاِدخالِكَ
اِيّايَ في
سَعَةٍ مِنْ
رَحْمَتِكَ
que Ton
acceptation de mon excuse, et mon admission dans l’étendue de Ta Miséricorde.
(Allâhumma
f-aqbal ‘uthrî wa-rham chiddata dhurrî, wa fukkanî min chaddi wathâqî)
اَللّهُمَّ
فَاقبَل
عُذْري
وَارحَمْ
شِدَّةَ
ضُرّي
وَفُكَّني
مِن شَدِّ
وَثاقي
O Mon Dieu!
accepte donc mon excuse, aie pitié de la gravité du préjudice que je subis,
délie mes chaînes qui pèsent lourd sur moi.
(yâ Rab-b-irham
dhu‘fa badanî wa riqqata jildî wa diqqata ‘adhmî)
يارَبِّ
ارْحَمْ
ضَعْفَ
بَدَني
وَرِقَّةَ جِلْدي
وَدِقَّةَ
عَظْمي
O Seigneur ! Aie
pitié de la faiblesse de mon corps, de la minceur de ma peau et de la fragilié
de mes os.
(yâ man bada’a
khalaqî wa thikrî wa tarbiyatî wa birrî wa tagh-thiyatî)
يامَن
بَدَءَ خَلقي
وَذِكري
وَتَربِيَتي
وَبِرِّي
وَتَغْذِيَتي
O Toi, qui es
à l’origine de ma création, de ma renommée, de mon éducation, de mon
bien-être et de ma nutrition,
(habnî l-ibtidâ’i karamika wa sâlifi birrika
bî)
هَبْني
لاِبْـتِداءِ
كَرَمِكَ
وَسالِفِ
بِرّكَ بي
recouvre-moi de
Ta Générosité et du Bienfait dont Tu me couvrais jadis.
(yâ ilâhî wa
sayyidî wa rabbî)
ياالهي
وَسَيِّدي
وَرَبّي
O Mon Dieu, Mon
Maître et Mon Seigneur !
(aturâka
mu‘ath-thibî bi-nârika ba‘da
tawhîdika)
اَتُراكَ
مُعَذَِبي
بِنارِكَ
بَعدَ تَوحيدِكَ
me ferais-tu
subir Ton enfer, alors que j’ai prononcé Ton Unicité !
(wa ba‘da mâ-ntawâ
‘alayhî min ma‘rifatika)
وَبَعدَمَا
انْطَوى
عَلَيهِ
قَلبي مِن مَعرِفَتِكَ
et alors que mon
coeur s’est empli de Ta connaissance !
(wa lahija bihi
lisânî min thikrika)
وَلَهِجَ
بِه لِساني
مِن ذِكرِكَ
et alors que ma
langue a répété Ton Invocation !
(wa-‘taqadahu
dhamîrî min hubbika)
وَاعتَقَدَهُ
ضَميري مِنْ
حُبِّكَ
et alors que ma
conscience a cru à Ton Amour !
(wa ba‘da
çidq-i‘tirâfî wa du‘â’î, khâdhi‘an li-rubûbiyyatika)
وَبَعدَ
صِدقِ
اعتِرافي
وَدُعآئي
خاضِعاً لِرُبُوبِيَّتِكَ
et alors que j’ai
confessé sincèrement et fait mon Invocation en me soumettant à Ta Seigneurie?
!,
(hayhâta, anta akramu
min ann tudhayyi‘a man
rabbaytahu aw tub‘ida man
adnaytahu, aw tucharrida man âwaytahu aw
tusallima ilâ-l-balâ’i man
kafaytahu wa rahimtahu)
هَيهاتَ
اَنتَ
اَكرَمُ مِنْ
أَن تُضِيِّع
مَنْ
رَبَّيتَهُ
اَو
تُبَعِـّدَ
مَنْ اَدنَيتَهُ
اَو
تُشَرِّدَ
مَنْ
آوَيْـتَهُ
اَو تُسَلِمَّ
اِلَى
البَلآءِ مَن
كَفَيتَهُ وَرَحِمْتَهُ
Non jamais ! Car
Ta Noblesse est telle que Tu ne saurais
sacrifier celui que Tu as élevé, ni éloigner celui que Tu as rapproché, ni faire vagabonder celui auquel Tu as donné
refuge, ni livrer au malheur celui dont
Tu l’as protégé et que Tu as couvert de Ta Compassion.
(wa layta
chi‘rî yâ sayyidî wa ilâhî wa mawlâya)
وَلَيتَ
شِعري
ياسَيِـّدي
وَأِلهي
وَمَولايَ
O Mon Maître,
mon Dieu et mon Seigneur!
(atusallit-un-nâra
‘alâ wujûhin kharrat li-‘adhamatika sâjida-tan)
اَتُسَـَلِّطُ
النّارَ عَلى
وُجُوٍه خَرَّتْ
لِعَظَمَتِكَ
ساجِدَةً
Serait-il
possible que Tu projettes le feu sur des visages qui se sont prosternés devant
Ton Immensité ?!
(wa ‘alâ alsunin nataqat bi- tawhidika
çâdiqah wa bi-chukrika mâdiha-tan)
وَعَلى
اَلسُنٍ
نَطَقَتْ
بِتَوْحيدِكَ
صِادقَةً
وَبِشُكْرِكَ
مادِحَةً
et sur des
langues qui ont prononcé sincèrement Ton Unicité en Te remerciant et en faisant
Ton éloge !?
(wa ‘alâ
qulûbin i‘tarafat bi-ilâhiyyatika
muhaqqiqa-tan)
وَعَلى قُلُوبٍ
اعتَرَفَت
بِالهِـَّيِتكَ
مُحَقِـّقَةً
et sur des coeurs
qui ont reconnu avec conviction Ta Divinité !?
(wa ‘alâ
dhamâ’irin hawat min-al-‘ilmi bika hattâ
çârat khâchi‘a-tan)
وَعَلى
ضَمآئِرَ
حَوَت مِنَ
العِلمِ بِكَ
حَتّى صارَت
خاشِعَةً
et sur des consciences
qui ont été tellement imbues de Ta Science qu’elles sont devenues humbles !?
(wa ‘alâ jawârihin
sa‘at ilâ awtâni
ta‘abbudika tâ’i‘a-tan)
وَعَلى
جَوِارحَ
سَعَتْ إِلى
اَوطانِ تَعَبُّدِكَ
طآئِعَةً
et sur des
membres qui se sont rendus à Tes sanctuaires pour témoigner de leur obéissance
!?
( wa achârat b-istighfârika muth‘ina-tan)
وَاَشارَت بِاستِغفارِكَ مُذعِنَةً
et pour demander Ton Pardon en toute soumission ?!
(Mâ hâkathâ-dh-dhannu bika )
مَا هكَذَا الظَّنُّ بِكَ
Non! On ne Te
croira pas ainsi;
(wa lâ ukhbirnâ
bi-fadhlika ‘anka yâ karîm-u)
وَلا
اُخبِرْنا
بِفَضلِكَ
عَنكَ
ياكرِيمُ
ni Ta Grâce, ni
Ta Générosité ne permettent de le croire.
(yâ rabbi wa
anta ta‘lamu dha‘fî
‘an qalîlin min
balâ’-id-duniyâ wa ‘uqûbâtihâ)
يارَبِّ
وَاَنتَ تَعلَمُ
ضَعفي عَن
قَلِيلٍ مِن
بَلآءِ
الدُّنيا
وَعُقٌوباتِها
O seigneur! Tu
sais combien je suis faible devant le peu de malheur de ce bas-monde,
(wa mâ yajrî
fîhâ min-al-makârihi `alâ
ahlihâ)
وَمايَجري
فِيها مِنَ
المَكارِهِ
عَلى اَهِلها
de ses peines et
des calamités dont souffrent ses habitants!
( ‘alâ anna
thalika balâ’un wa makrûhun qalîlun
makthuhu, yasîrun baqâ’uhu, qaçîrun muddatuhu)
عَلى اَنَّ
ذلِكَ بَلآءٌ
وَمَكرُوهٌ
قَلِيلٌ
مَكثُهُ
يَسِيرٌ
بَقآؤُهُ
قَصِيرٌ مُدَّتُهُ
Pourtan, il ne
s’agit là que d’un malheur éphémère, provisoire et de courte durée.
(fakayf-a-htimâli
li-balâ’-il-âkhirati wa jalîli
wuqû‘-il-makârihi fîhâ)
فَكَيفَ
احْتمالي
لِبلآءِ
الآخِرَةِ
وَجَليلِ
وَقَوعِ
المَكارِهِ
فيها
comment
pourrais-je alors supporter le malheur de l’Au-delà et la gravité de ses
calamités,
(wa-huwa balâ’un
tatûlu muddatuhu wa yadûmu maqâmuhu wa lâ yukhaffafu ‘an
ahlihi)
وَهُوَ
بَلآءٌ
تَطُولُ
مُدَّتُهُ
وَيَدُومُ
مَقامُهُ
وَلايُخَفَّفُ
عَن اَهلِهِ
qui sont de
longue durée, continuelles et que ceux qui les subissent n’en seront jamais
soulagés,
(la-annahu lâ
yakûnu illâ ‘an ghadhabika w-anti-qâmika wa sakhatik-a)
لاَنَّهُ لا
يَكُونُ
اِلاّ عَن
غَضَبِكَ وانْتِقامِكَ
وَسَخَطِكَ
car c’est un
malheur qui émane de Ta Colère de Ta Vengeance et de Ton Courroux;
(wa hâthâ mâ lâ
taqûmu lahu-s-samâwâtu wa-l-ardh-u)
وَهذا مالا
تَقُومُ لَهُ
السَّمواتُ
وَالأَرضُ
ce que ni le ciel
ni la terre ne peuvent supporter.
(yâ sayyidî,
fa-kayfa bî wa anâ ‘abduk-adh-dha‘îf-uth-thalîl-ul-haqîr
ul-miskîn-ul-mustakîn-u)
ياسَيِّدي
فَكَيْفَ بي
وَاَناَ
عَبدُكَ
الضَّعيفُ
الذَّليلُ
الحَقيرُالمِسكينُ
المُستَكين
O Seigneur!
Comment pourrais-je alors le supporter, moi, qui suis Ton serviteur, faible,
humble, vulgaire, pauvre et appauvri ?!
(yâ Ilâhî
wa Rabbî wa Sayyidî wa Mawlâya)
يااِلهي وَرَبيّ
وَسَيِـّدي
وَمَولايَ
O Mon Dieu,
Seigneur, Mon Maîre et Mon Souverain !
(li-ayy-il-umûri ilayka
achkû, wa li-mâ minhâ adhijju wa
abkî)
لأَيِّ
الاُمُورِ
اِلَيكَ اَشكُو
وَلِما منها
اَضِجُّ
وَاَبكي
Duquel de mes
malheurs je me plaindrais auprès de Toi et pour lequel d’entre eux je crierais
et pleurerais?
(li-alîm-il
‘athâbi wa chiddatihi, am li-tûl-il-balâ’i wa muddatihi)
لأَليمِ
العَذابِ
وَشِدَّتِهِ
اَم لِطُولِ
البَلآءِ
ومُدَّتِهِ
De la dureté et
de la sévérité du supplice? ou de la continuité et de la longue durée du
malheur ?
(fala’in
çayyartanî li-l-‘uqûbâti ma‘a a‘dâ’ika)
فَلَئِنْ
صَيرَّتَني
لِلعُقُوباتِ
مَعَ اَعدآئِكَ
Si Tu m’infigeais
les mêmes peines que Tu infliges à Tes ennemis
(wa jama‘ta baynî wa bayna ahli balâ’ika)
وَجَمَعتَ
َبيني وَبينَ
اَهِل
بَلآئِكَ
et que Tu me
mettes avec ceux qui subissent le malheur auquel Tu les as condamnés
(wa farraqta
baynî wa bayna ahibbâ’ika wa awliyâ’ika)
وَفَرَّقْتَ
بَيني وَبينَ
اَحِبّآئِكَ
وَاَوِْليآئِكَ
et si Tu me
séparais de ceux qui T’aimernt et Te sont fidèles,
(fa-habnî, yâ
Ilâhî wa Sayyidî wa Mawlâya wa Rabbî,
çabartu ‘alâ ‘athâbika)
فَهَبني
يااِلهي
وَسَيِـّدي
وَمَولايَ وَرَبّي
صَبَرتُ عَلى
عَذابِكَ
(à supposer, O
Mon Dieu, Mon Maître, Mon Souverain et Mon Seigneur, que je puisse supporter le
supplice que Tu m’infligerais )
(fakayfa açbiru
‘alâ firâqika)
فَكَيفَ
اَصْـبِرُ
عَلى
فِراقِكَ
comment
pourrais-je endurer ma séparation de Toi ?
( wa habnî
çabartu ‘alâ harri nârika)
وَهَبني
صَبَرتُ عَلى
حَرِّ نارِكَ
(et à supposer que je puisse endurer la chaleur
de Ton enfer)
(fakayfa açbiru
‘an-in-nadhari ilâ karâmatika)
فَكَيفَ
اَصْـبِرُ
عَنِ
النَّظَرِ
إلى كَرامَتِكَ
Et comment
pourrais-je supporter l’idée de ne plus aspirer à Ta Générosité ?
(am kayfa askunu
fî-n-nâri wa rajâ’î ‘afwuka)
اَم كَيفَ
اَسكُنُ في
النّارِ
وَرَجآئي
عَفوُكَ
Et comment
pourrais-je habiter l’enfer alors que j’aspire à Ton Pardon?
(fa-bi-‘izzatika,
yâ Sayyidî wa Mawlâya, uqsimu çâdiqan)
فَبِعِزَّتِكَ
ياسَيِّدي
وَمَولايَ
اُقسِمُ
صادِقاً
C’est pourquoi, O
Mon Maître et Mon Souverain, je jure sincèrement, par Ton Autorité,
(la’in taraktanî nâtiqan la-adhijjanna bayna
ahlihâ dhajîj-al-âmilîn-a
لَئِن
تَرَكتَني
ناطِقاً
لأََِضجَّنَّ
اِلَيكَ
بَينَ
اَهلِها
ضَجِيجَ
الآمِلينَ
que si Tu me
laissais y parler, j’y soulèverais auprès de ses habitants, un vacarme semblabe
au vacarme de ceux qui vivent dans l’espoir,
(wa la-açrukhanna ilayka çurâkh-al-mustaçrikhîn-a)
وَلاَصْـرُخَنَّ اِلَيـْكَ صُراخَ المُستَصرِخَينَّ
et j’y lancerais vers Toi les cris de ceux qui crient au secours,
(wa la-abkiyyna ‘alayka bukâ’-al-fâqidîn-a)
وَلأَبْكِيَنَّ عَلَيكَ بُكآءَ الفَاقِدينَ
et j’y pleurerais sur Toi comme ceux qui pleurent leurs disparus.
(wa la-unâdiyannaka ayna kunta yâ waliyy-al-mu’minîn-a)
وَلاَُنَاديَنَّكَ اَينَ كُنتَ ياوَلِيَّ المُؤمِنينَ
et je T’appellerais, où que Tu sois, O Seigneur des fidèles!
(yâ ghâyata âmâl-il-‘ârifîn-a)
ياغايَةَ آمالِ العارِفينَ
O Sommet des espoirs des connaisseurs!
( yâ ghiyâth-al-mustaghîthîn-a)
ياغِياثَ المُستَغيثينَ
O Secours de ceux qui crient au secours !
(yâ habîba qulûb-iç-çâdiqîn-a)
ياحَبيبَ
قُلُوبِ
الصَّادِقينَ
O Aimé des coeurs
des véridiques !
(wa yâ ilâh-al-‘âlamîn-a)
وَيا
اِلهَ
العالَمِينَ
O Dieu des
mondes!
(afaturâka,
subhânaka, yâ Ilâhî, wa bi-hamdika)
اَفَتُراك
سُبْحانَكَ يااِلهي
وَبِحَمْدِكَ
Gloire et louange
à Toi!
(tasm‘u fîhâ
çawta ‘abdin muslimin sujina fîhâ bi-mukhâlafatih-i)
تَسمَعُ
فيها صَوْتَ
عَبدٍ
مُسِلمٍ
سُجِنَ فيها
بِمُخالَفَتِهِ
Accepterais-tu
donc d’y entendre (en enfer) la vois d’un serviteur musulman qui y serait
emprisonné pour avoir commis une faute?
(wa thâqa ta`ma
`athâbihâ bi-ma‘çiyatih-i)
وَذاقَ
طَعْمَ
عَذابِها
بِمَعـصيَتِهِ
et qui en
subirait la torture pour T’avoir désobéi
(wa hubisa bayna
atbâqihâ bi-jurmihi wa jarîratih-i)
وَحُبِسَ
بَينَ
اَطباقِها
بِجُرْمِهِ
وَجَرِيَرتِهِ
et qui serait
enfermé entre ses étages pour son crime et son péché,
(wa-huwa yadhijju
ilayka dhajîja mu’ammilin li-Rahmatik-a)
وهُوَ
يَضِجُّ
اِلَيكَ
ضَجيجَ
مُوَمِّلٍ لِرَحَمتِكَ
et qui crierait à
Ton intention comme quelqu’un qui vit dans l’espoir de Ta Miséricorde,
(wa yunâdîka
bi-lisâni ahli tawhîdik-a)
وَيُناديكَ
بِلِسانِ
اَهلِ
تَوحيدِكَ
et qui
T’appellerait en usant du langage monothéiste !
( wa yatawassalu ilayka bi-Rubûbiyyatik-a)
وَيَتَوَسَّلُ
اِلَيكَ
بِرُبُوبِيَّتِكَ
et qui T’implorerait par Ta Seigneurie ?!
( yâ Mawlâya
fakayfa yabqâ fî-l-‘athâbi wa-huwa yarjû mâ salafa min hilmika) [wa
Ra’fatika wa Rahmatika)
يامَولايَ
فَكَيفَ
يَبقى في
العَذابِ
وَهُوَ
يَـْرَجُو
ماسَلَفَ مِن
(حِلمِكَ
وَرَافَتِكَ
وَرَحَمتِك)َ
O Mon Souverain!
Comment laisser aux supplices celui qui
aspire à Ta Clémence d’antan (ainsi qu’il espère obtenir [Ta Grâce et Ta
Miséricorde] !
(am kyfa
tu’limuhu-n-nâru wa-huwa ya’malu fadhlaka wa
Rahmatak-a)
اَم كَيفَ
تُؤِلمُهُ
النّارُ
وَهُوَ يَأمَلُ
فَضلَكَ وَرَحْمَتَكَ
Comment le
laisser souffrir de Ton enfer alors qu’il espère obtenir Ta Grâce et Ta
Miséricorde !?
(am kayfa
yuhriquhu lahîbuhâ wa anta tasma`u çawtahu
wa tarâ makânah-u)
اَم كَيفَ
يُحرِقُهُ
لَهيبُها
وَاَنْتَ تَسمَعُ
صَوْتَهُ
وَتَرى
مَكانَهُ
Comment le
laisser brûler par ses flammes (de l’enfer) alors que Tu entends sa voix et que
Tu le vois là-bas !
(am kayfa
yachtamilu ‘alayhî zafîruhâ wa anta ta`lamu dha`fah-u)
اَم كَيفَ
يَشتَمِلُ
عَلَيهِ
زِفِيرُها وَاَنتَ
تَعلَمُ
ضـَعْـفَهُ
Comment le laisser
vivre sous sa chaleur (de l’enfer) alors que Tu connais sa faiblesse !
(am kayfa
yataqalqalo bayna atbâqihâ wa anta ta`lamu çidqah-u)
اَم كَيفَ
يَتَقَلْقَلُ
بَينَ
اَطباقِها وَاَنْتَ
تَعلَمُ
صِدْقَهُ
Comment le
laisser se tordre entre ses étages alors que Tu connais sa sincérité !?
(am kayfa
tazjuruhu zabâniyatuhâ wa-huwa yunâdîka yâ Rabbah)
اَم كَيفَ
تَزجُرُهُ
زَباِنيَتُها
وَهُوَ يُناديكَ
يارَبَّهْ
Comment le
laisser subir le mauvais traitement de ses habitants, alors qu’il T’appelle “O
Mon Seigneur” !?
(am kayfa yarjû
fadhlaka fî `itqihi minhâ fatatrukahu
fîhâ)
اَم كَيفَ
يَرجُو
فَضلَكَ في
عِتْقِهِ
مِنها
فَتَتْرُكَهُ
فيها
Comment l’y
laisserais-Tu, alors qu’il attend Ta Grâce pour en être libéré !?
(hayhâta, mâ thâlika-dh-dhannu bika wa lâ-I-ma`rûfu min
fadhlika)
هَيهاتَ
ماذلِكَ
الظَّنُّ
بِكَ وَلاَ
المعَرُوفُ
مِن فَضلِكَ
Non, jamais
personne ne Te croirais ainsi ! car, ni ce qu’on sait de Ta grâce,
(wa lâ muchbihun
limâ ‘âmalta bihi-I-muwah-hidîna min birrika wa Ihsânika)
وَلا
مُشْبِهٌ
لِما عامَلتَ
بِهِ
المُوَحِّدينَ
مِن بِرِّكَ
وَاِحسانِكَ
ni la façon dont
Tu as traité les monothéistes en leur accordant Ta Bienfaisance et Tes
Bienfaits, ne permettent de le penser,
(fa-bi-l-yaqîni
aqta‘u lawlâ mâ hakamta bihi min ta‘thîbi jâhidîk-a)
فَبِاليَقينِ
اَقطَعُ لَولا
ماحَكَمتَ
بِهِ مِن
تَعذيبِ
جاحِديكَ
Ainsi, j’affirme
avec certitude que : si Tu n’avais pas ordonné le supplice aux renégats,
(wa qadhayta bihi
min ikhlâdi mu‘nidîk-a)
وَقَضَيْتَ
بِهِ مِن
اِخلادِ
مُعانِديكَ
et que Tu n’avais
pas condamné ceux qui T’ont désobéi à subir l’enfer,
(laja‘lata-n-nâra
kullahâ bardan wa salâman, wa mâ kânat li-ahadin fîhâ maqarran wa lâ muqâma-n)
لَجَعَلْتَ
النَارَ
كُـلَّها
بَرداً وَسَلاماٍ
وَما كانَت
لاَِحَدٍ
فيها مَقَراً
وَلا مُقاماً
Tu aurais
transformé celui-ci (l’Enfer) en un lieu frais et paisible, et personne n’y
aurait trouvé demeure, ni lieu de détention.
(lâkinnaka,
taqaddast Asmâ’uka, aqsamta ann
tamla’ahâ min-al-kâfirîn-a)
لكِنَّكَ
تَقَدَّسَت
اَسمآؤُكَ
اَقسَمْتَ
اَن
تَمْلأََها
مِنَ
الكافِرينَ
Mais Tu as - que
Tes noms soient sacrés - juré de le remplir (l’enfer) de tous les mécréants,
(min-al-jinnati
wa-n-nâsi ajma‘în-a)
مِنَ
الجِنَّةِ
وَالنّاسِ
اَجمَعينَ
des djinns et des
humains confondus
(wa an
tukhallida fîhâ-I-mu‘ânidîn-a)
وَاَن
تُخَلّـِدَ
فيهاَ
المعُانِدينَ
et d’y garder
perpétuellement les récalcitrants.
(wa anta, jalla
thanâ'uka qulta mubtadi’an wa tatawwalta bi-I-in‘âmi mutakarriman)
وَاَنتَ
جَلَّ
ثَنآؤُكَ
قُلْتَ
مُبْتَدِئاً
وَتَطَوَّلْتَ
بِالاِنعامِ
مُتَكَرِّماً
Et Tu - dont les
Louanges sont au-dessus de toute description - as dit, en voulant bien étendre Ta Générosité :
(Afaman kâna
mu'minan kaman kâna fâsiqan lâ yastawûn)
اَفَمَنْ
كانَ
مُؤمِناً
كَمَنْ كانَ
فاسِقاً
لايَستَوُونَ
Le croyant et le
pervers ne subiront pas le même traitement.
(Ilâhî wa
Sayyidî, fa-as’aluka bi-I-qudrat-il-latî qaddartahâ)
اِلهي
وَسَيِّدي
فَاَسئَلُكَ
بِالقُدْرَةِ
الَّتي
قَدَّرْتَها
O Mon Dieu, Mon
Maître ! Je Te demande donc, par la
Puissance que Tu possèdes,
(wa
bi-I-qadhiyyat-il-latî hattamtahâ wa hakamtahâ)
وَبِالقَضِيَّةِ
الَّتي
حَتَمْتَها
وَحَكمْتَها
et par la
Décision que Tu as imposée et prise,
(wa ghalabta man
‘alayhi ajraytahâ)
وَغَلَبتَ
مَنْ
عَلَيْهِ
اَجرَْيتَها
et par laquelle
Tu as vaincu celui sur lequel Tu l’as appliquée-,
(ann tahaba lî fî
hâthihi-I-laylati, wa fî hâthih-is-sâ‘ati kulla jurmin ajramtuhu)
اَنْ تَهَبَ
لي في هِذِه
اللَّيلَةِ
وَفي هذِهِ
السّاعَةِ
كُلَّ جُرمٍ
اَجْرَمتُهُ
de me pardonner,
cette nuit et à cette heure-ci, tout crime dont je me serais rendu coupable,
(wa kulla thanbîn
athnabtuhu wa kulla qabîhin asrartuhu)
وَكُلَّ
ذَنْبٍ
اَذنَبْتُهُ
وَكُلَّ قَبيحٍ
اَسرَرتُهُ
et tout péché que j’aurais commis, tout acte honteux
que j’aurais caché,
(wa kulla jahlin
‘amiltuhu, katamtuhu aw a‘lantuhu, akhfaytuhu aw adh-hartuhu)
وَكُلَّ
جَهْـلٍ
عَمِلتُهُ
كَتَمتُهُ
اَو
اَعلَـْنتُهُ
اَخفَيتُهُ
اَو
اَظْهَرْتُهُ
tout acte
d’ignorance que j’aurais fait, en le dissimulant ou en le divulguant,
(wa kulla sayyi’atin amarta bi-ith-bâtihâ-I-kirâm-al-kâtibîn-a)
وَكلَّ
سَيِّئةٍ
أَمَرْتَ
بِاثْباتِها
الكِرامَ
الكاتِبينَ
et toute mauvaise
action de ma part, dont Tu as demandé la preuve aux Anges Scribes,
(allathîna
wakkaltahum bi-hifdhi mâ yakûnu minnî)
الَّذينَ
وَكَّلتَهُم
بِحِفظِ
مايَكُونُ مِنّي
que Tu avais
chargé d’enregistrer mes actes.
(wa ja‘altahum
chuhûdan ‘alayya ma‘a
jawârihî)
وَجَعَلتَهُم
شُهُوداً
عَلَىَّ مَعَ
جَوارِحي
et d’être les
témoins à charge de tous mes sens,
(wa kunta
Anta-r-Raqîba ‘alayya min warâ’ihim)
وَكُنْتَ
اَنْتَ
الرَّقيبَ
عَلَيَّ مِن
وَرائِهِم
tout en demeurant
Toi-même, derrière eux, le Surveillant de mes actes
(wa-ch-châhida
limâ khafiya ‘anhum)
وَالشّاهِدَ
لِما خَفِيَ
عَنهُم
et le Témoin de
ce qui leur aurait échappé
(wa bi-Rahmatika
akhfaytahu wa bi-fadhlika satartahu)
وَبِرَحَمتِكَ
اَخفَيتَهُ
وَبِفَضْلِكَ
سَتَرتَهُ
et que j’aurais
pu cacher grâce à Ta Miséricorde, et voilé par Ta Grâce;
(wa an tuwaffira
hadh-dhî min kulli khayrin tunziluhu)
وَاَن
تُوَفّرَ
حَظّي مِن
كُلِّ خَيرٍ
تُنزِلُهُ
et de réserver ma
part dans tout bienfait que Tu offres
(aw ihsânin
tufadh-dhiluhu)
اَو اِحسَانٍ
تُفَضِّـلُهُ
et dans toute
bienfaisance que Tu accordes,
(aw birrin
tanchuruhu)
اَو بِرٍّ
تَنشُرُهُ
et dans toute
bonne action que Tu répands,
(aw rizqin
tabsutuhu)
اَو رِزقٍ
تَبسُطُهُ
et dans tout gain
que Tu attribues,
(aw thanbîn
taghfiruhu)
اَو ذَنبٍ
تَغفِرُهُ
et dans toute
absolution de péchés que Tu accordes,
(aw khata’in
tasturuhu)
اَو خَطَأٍ
تَستُرُهُ
et dans
toute erreur que Tu couvres.
(Yâ Rabbi! Yâ
Rabbi! Yâ Rabbi !)
يارَبِّ
يارَبِّ
يارَبِّ
O Seigneur! O
Seigneur! O Seigneur !
(yâ Ilâhî wa
Sayyidî wa Mawlâya wa Mâliki riqqî !)
يا اِلهي
وَسَيِّدي
وَمَولايَ
وَمالِكَ رِقّي
O mon Dieu! O mon
Maître! O mon Souverain! O Détenteur de mes chaînes !
(yâ man bi-yadihi nâçiyatî !)
يامَن بِيَدِهِ ناصِيَتي
O Toi Qui tiens entre Tes mains mon destin!
(yâ ‘Alîman bi-dhurrî wa maskanatî !)
ياعَليماً بِضُرّيَ وَمَسْـكَنَتي
O Toi qui connais
mon malheur et mon humilité,
(yâ khabîran bi-faqrî wa fâqatî !)
يَا خَبيراً
بِفَقري
وَفاقَتي
et qui sais
combien je suis pauvre et indigent !
(yâ Rabbi! yâ
Rabbi! yâ Rabbi !)
يارَبِّ
يارَبِّ
يارَبَّ
O Seigneur! O
Seigneur! O Seigneur !
(As’aluka,
bi-Haqqika wa Qudsika wa A’dhami
Çifâ-tika wa Asmâ’ika)
اَسئَلُكَ
بِحَقِـّكَ
وَقُدسِكَ
وَاَعظَمِ
صِفاتِكَ
وَاَسْمآئِكَ
Je Te demande par
Ta droiture, par Ta Sainteté et par les plus grands de Tes Attributs et de Tes
Noms,
(ann taj ‘ala awqâtî fî-I-Iayli wan-nahâri )
اَن
تَجْعَلَ
اَوقاتي فِي
اللَّيلِ
وَالنَّهارِ
de faire en sorte
que je passe mes nuits et jours
(bithikrika
ma‘mûratan wa bi-khidmatika maw-çûlatan)
بِذِكرِكَ
مَعمُورَةً
وَبِخِدمَتِكَ
مَوصُولَةً
en T’invoquant et
en Te servant sans discontinuité,
(wa a ‘mâlî ‘indaka
maqbûlatan)
وَاَعمالي
عِندَكَ
مَقبُولَةً
et que mes
actions soient acceptées par Toi,
(hattâ
takûna a‘mâlî wa awrâdî kulluhâ wirdan
wâhidan)
حَتَّى
تَكونَ
اَعمالي
وَاَوْرادي
كُلُّها
وِرْداً
واحِداً
afin que mes
actes et mes invocations de Ton Nom se transforment en un seul effort soutenu et contenu,
( wa hâlî fî
khidmatika sarmadan)
وَحالي في
خِدْمَتِكَ
سَرْمَداً
et que je sois
éternellement à Ton service.
(yâ Sayyidî ! yâ
Man ‘alayhi mu‘awwalî ! yâ man ilayhi chakawtu ahwâlî !)
ياسَيـِّدي
يامَنْ
عَلَيْهِ
مُعَوَّلي يامَنْ
اِلَيهِ
شكَوَتُ
اَحوالي
O Mon Maître! O
mon Soutien! O Toi à Qui je me suis plaint de mon état !
(yâ Rabbi ! yâ
Rabbi ! yâ Rabbi !)
يارَبِّ
يارَبِّ
يارَبِّ
O Seigneur! O
Seigneur! O Seigneur!
(Qawwi ‘alâ
khidmatika jawârihi wach-dud ‘alâ-l-
‘azîmati jawânihî)
قَوِّ عَلى
خِدْمَتِكَ
جَوارِحي
وَاشدُد عَلَى
العَزِيمَةِ
جَوانِحي
Fortifie mes sens
pour qu’ils puissent mieux Te servir, et consolide mes côtes pour que je sois
plus déterminé (à me mettre à Ta disposition).
(wa-hab
liya-I-jidda fî khachyatika, wad-dawâma fîl-ittiçâli bi-khidmatika)
وَهَب لِيَ
الجِدَّ في
خَشـْيَتِكَ
وَالدَّوامَ
في
الاِتِصالِ
بِخِدْمَتِكَ
Donne-moi la
possiblilité de Te craindre révérenciellement, et d’être à Ta disposition
continuellement,
( hattâ asraha ilayka fî mayâdîn-as-sâbiqîn-a)
حَتّي
اَسْرَحَ
اِلَيْكَ في
مَيادينِ
السّابِقينَ
afin que je sois
parmi ceux qui rivalisent dans leur course vers Toi,
(wa usri‘a ilayka fil-mubâdirîn-a)
وَاُسرِعَ اِلَيْكَ في المُبادِرينَ
et le plus rapide de ceux qui accourent pour s’approcher de Toi
(wa akhâfaka makhâfat-al-mûqinîn-a).
وَاَخافَكَ مَخافَةَ الموُقِنينَ
et que je Te craigne comme tous les croyants convaincus
(wa ajtami‘a fî jawârika ma‘al-muminîn-a)
وَاَجْتَمِعَ في جِوارِكَ مَعَ المؤُمِنينَ
et afin que je rejoigne auprès de Toi, les gens pieux.
(Allâhumma wa man arâdanî bi-sû’in fa’arid-hu)
اَللّهُمَّ وَمَن اَرادَني بِسُوءٍ فَاَرِدهُ
O Mon Dieu, si quelqu’un me voulait du mal, rends-le-lui,
(wa man kâdanî fa-kid-hu)
وَمَن
كَادَني
فَكِدهُ
et si quelqu’un
cherchait à me nuire, nuis-lui.
(waj‘alnî min
ahsani ‘abîdika naçîban
‘indaka)
واجْعَلْني
مِن اَحْسَنِ
عَبيدِكَ
نَصيباً
عِندَكَ
Donne que mon lot
auprès de Toi soit le meilleur des lots de Tes serviteurs,
(wa aqrabihim
manzilatan minka wa akhaççihim zulfatan ladayka)
وَاَقرَبِهِمْ
مَنزِلَةً
مِنكَ
وَاَخَصِّهِم
زُلْفَةً
لَدَيـْكَ
le plus proche de
Toi et Ton fidèle le plus dévoué.
(fa-innahu lâ yunâlu
thâlika illâ bi-fadhlika)
فَاِنَّهُ
لايُنالُ
ذلِكَ اِلاّ
بِفَضْلِكَ
Car une telle
faveur, on ne peut l’obtenir que grâce à Toi.
(wa jud lî
bi-Jûdika wa-‘tif ‘alayyâ bi- Majdika
wa-hfidhnî bi-Rahmatika)
وَجُد لي
بِجُودِكَ
وَاعْطِفْ
عَلَيَّ بِمَجدِكَ
وَاحْفَظْني
بِرَحْمَتِكَ
Fais-moi
bénéficier de Ta Générosité, et par Ta Gloire! aie pitié de moi et protège-moi
par Ta Miséricorde.
(wa-j‘al lisânî
bi-thikrika lahijan, wa qalbî bi-hubbika mutayyman)
وَاجْعَل
لِساني
بِذِكْرِكَ
لَهِجاً وَقَلبي
بِحُبِّكَ
مُتَيَّماً
amène ma langue à
T’invoquer continuellement et mon coeur à T’aimer ardemment.
(wa munna ‘alayya bi-husni ijâbatika)
وَمُنَّ عَلَيَّ بِحُسنِ اِجابَتِكَ
fais-moi la faveur de répondre à mes sollicitations,
(wa aqilnî ‘athratî wa-ghfir lî zallatî)
وَاَقِلني عَثْرَتي وَاغِـْفر لي زَلَّتي
d’atténuer ma faute et de me pardonner mon péché.
(fa-innaka qadhayta ‘alâ ‘ibâdika bi-‘ibâdatika)
فَاِنَّكَ قَضَـْيتَ عَلى عِبادِكَ بِعِبادَتِكَ
Car Tu as imposé à Tes serviteurs l’obligation de T’adorer
(wa amartahum bi-du‘â’ika wa dhaminta lahum-ul-ijâbata)
وَاَمَرْتَهُم بِدُعآئِكَ وَضَمِنْتَ لَهُمُ الأِجابَةَ
et le devoir de s’adonner à Ton imploration, et Tu as promis d’y répondre,
(fa-ilayka yâ Rabbî naçabtu wajhî)
فَاَلَيْكَ
يارَبِّ
نَصَبْتُ
وَجهي
O Mon Seigneur !
C’est vers Toi que j’ai dirigé ma face,
(wa ilyka yâ Rabbi
madadtu yadî)
وَاِلَيكَ
يارَبِّ
مَدَدتُ يَدي
O Mon
Seigneur! C’est vers Toi que j’ai tendu
ma main.
(Fa-bi-‘izzatik-astajib lî
du‘â’î wa ballighnî munâya)
فَبِعِزَّتِكَ
اسْتَجِبْ لي
دُعآئي
وَبَلِّغْني
مُنايَ
Par Ton Autorité!
Réponds favorablement et excauce mon voeu,
(wa lâ taqta‘
min fadhlika rajâ’î)
وَلاتَقْطَعْ
مِن فَضْلِكَ
رَجآئي
ne coupe pas mon
espérance en Ta Grâce,
(wa-kfinî
charr-al-jinni wa-l-insi min a‘dâ’î)
وَاكْفِني
شَرَّ
الجِنِّ
وَالاِنسِ مِنْ
اَعدآئي
évite-moi la
malveillance de mes ennemis, qu’ils soient au nombre des djinns ou des humains,
(yâ
Sarî‘-ar-Ridhâ! Ighfir li-man lâ yamliku
illâ-d-du‘â’-u)
ياسَريعَ
الرِّضا
اِغفِرْ
لِمَنْ
لايمْلِكُ اِلاَّ
الدُّعاءٌ
O Toi Qui
pardonne vite! Accorde Ton Pardon à celui qui ne possède que l’Invocation,
(fa-innaka
fa‘-‘âlun limâ tachâ’-u)
فَاِنَّكَ
فَعّالٌ لِما
تَشاءُ
car Tu peux faire
ce que Tu veux.
(yâ man-Ismuhu
dawâ’-un wa thikruhu chifâ’-un wa Tâ‘atutu
ghinan!)
يا مَنِ
اسمُهُ
دَوآءٌ
وَذِكْرُهُ
شِفاءٌ وَطاعَتُهُ
غِنىً
O Toi dont le Nom
est remède, dont l’Invocation est guérison, dont l’obéissance est richesse !
(Irham man ra’su
mâlihi-r-rajâ’-u wa silâ-huh-ul-bukâ’-u)
اِرْحَمْ
مَنْ رَاسُ
مِالهِ الرَّجآءُ
وَسِلاحُهُ
البُكآءُ
Apitoie-Toi de
celui dont le seul capital est l’espérance et dont la seule arme est le pleur.
(Yâ Sâbigh-an-ni‘am-i! yâ Dâfi‘-an-niqami!)
ياسابِغَ النِّعَمِ يادافِعَ النّـِقَمِ
O Toi Qui dispenses les bienfaits et Qui conjures les vengeances !
(yâ Nûr-al-mustawhichîna fî-dh-dhulam-i ! yâ ‘âliman lâ yu‘allam-u)!
يانُورَ
المُـْستَوحِشينَ
فِي
الظُّلَمِ يَا
عالِماً
لايُعَلَّمُ
O Toi Lumière de
ceux qui sont perdus dans les Ténébres! O Toi, l’Omniscient à Qui on ne peut
rien apprendre !
(çalli ‘alâ Muhammadin wa âli Muhammad-in wa-f ‘al bî mâ Anta Ahluhu)
صَلِّ عَلى
مُحَمَّدٍ
وَآلِ
مُحَمَّدٍ
وافْعَلْ بي
ما اَنتَ
اَهلُهُ
Prie sur Mohammad
et sur sa famille et fais de moi ce dont Tu es Digne.
(wa çallâ-Allâhu
‘alâ Rasûlihi wa-l-A’immat-il-mayâmîna
min âlihi wa sallama taslîman kathîrâ)
وَصَلَّى
اللهُ عَلى
رَسُولِهِ
وَالاَئِمَّةِ
المَيامينَ
مِنْ آلِهِ
وَسَلَّمَ
تَسليماً
كَثِيراً
Dieu a prié sur
Son Messager et sur les Imams Bénis de
sa famille, en leur accordant pleinement la Paix.
Fin
تم بحمد الله
Enseignée par
l'Imam ‘Ali ibn al-Hussayn Zayn al-‘Âbidîn
Que la Paix soit
sur lui !
دُعاء
مَكارِم
اللأَخلاق
Du`â’ Makârim al-Akhlâq
Bism-illâh-ir-Rahmân-ir-Rahîm
بِسـمِ الَّلهِ الرَّحْمنِ الرَّحيـم
Au Nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux
(Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa âlihi, wa balligh bi-îmânî akmal-al-îmâni, wa-j‘al yaqînî af-dhal-al-yaqîn-i, wa-ntahi bi-niyyatî ilâ ahsan-il‘amal-i ).
اَللَّهُـمَّ
صَلِّ عَلى
مُحَمَّدٍ وَ
آلِ مُحَــمَّدٍ
وَبَلِّغْ
بِايماني
اكْمَلَ الاِيمانِ
واجْـعــَلْ
يَـقـيـني
افْـضَـلَ
الـيَقـيـنِ
وانـْتـَهِ
بـِنِـيَّـَتي
اِلى احْسَنِ
الأَعْمـالِ
O Seigneur ! Prie
sur Mohammad et sur sa sainte Famille, et fais que ma Foi atteigne le plus haut
degré de la perfection, et que ma croyance soit la meilleure croyance. Et fais
que mon intention soit la meilleure des intentions et que ma conduite soit la
meilleure des actions.
Allâhumma waffir
bi-lutfika niyyatî, wa çah-hih bi-mâ ‘indaka yaqînî, wa-staçlih bi-qudratika mâ
fasada minnî
اللَّهُمَّ
وَفِّرْ
بِلُطْـفِكَ
نِيَّـتـي
وَصَحِّحْ
بِماعـِنْدَك
يَقيني
واسْتصْحِحْ
بِقُدْرَتِكَ
ما فَسَدَ
مِنّـي
O Seigneur !
Bonifie par Ta Grâce mon intention, et rectifie, par ce que Tu possèdes, ma
croyance, et corrige par Ton Pouvoir ce qui est devenu corrompu en moi.
Allâhumma çalli
‘alâ Muhammadin wa âlihi, wakfinî mâ yach-ghalunî-l-ihtimâmu bihi,
اَللَّهُـمَّ
صَـلِّ عَلى
مُحَمَّـدٍ
وَ آلِهِ وَ
اكْفِني ما
يَشْغَلُني
الاِهْتِمامَ
بِهِ
O Seigneur ! Prie
sur Mohammad et sur sa Sainte Famille, et rends-moi indifférent à ce qui
pourrait me distraire de Ton adoration;
was-ta‘milnî
bi-mâ tas’alunî ghadan ‘anhu was-tafrigh ayyâmî fîmâ khalaqtanî lahu,
وَاسْـتَعْمِلْني
بِما
تَسْآَلُني
غَدَاً
عَنْهُ
وَاسْتَفْرِغ
اَيَّامي
فيما
خَلَقْتَني
لَهُ
Fais que
j’accomplisse les actions à propos desquelles Tu m’interrogeras demain, et que
je passe mes jours dans l’accomplissement de ce pour quoi Tu m’as créé.
Wa aghninî wa
awsi‘ ‘alayya fî rizqika wa lâ taftinnî
bi-n-nadhari
وَاَغْنِني
وَاَوْسِعْ
عَلَيَّ في
رِزْقِكَ
وَلا
تَفْتِنّي
بِالنَّظَرِ
Mets-moi à l’abri
du besoin et élargis ma part de Ta subsistance, mais ne me laisse pas être
tenté, pour cela, par l’insolence;
wa a‘izzanî wa lâ
tabtaliyannî bi-l-kibri,
وَ
اَعِزَّني
وَلا
تَبْتَلِيَنّي
بِالْكِبْرِ,
rends-moi
respectable, mais sans me faire tomber en proie à l’orgueil;
wa ‘abbidnî laka
wa lâ tufsid ‘ibâdatî bi-l-‘ujbi
وَعَبِّدْنـي
لَكَ وَلا
تُفْسِدْ
عِبادَتـي
بِالعُجْبِ
fais que je me
dévoue à Ton adoration et ne laisse pas ma vanité effacer l’effet de mon culte
wa ajri lin-nâsi
‘alâ yadayya-l-khayra wa lâ tamhaq-hu bi-l-manni,
وَاَجْرِلِلْنّاسِ
عَلى يَدَيَّ
اْلْخَيْرَ
وَلاتَمْحَقْهُ
بِاْلمَنِِّ
fais que mes
mains fassent du bien aux gens, mais sans que je gâche cette bonne action en la
leur rappelant;
wa hab lî
ma‘âliya-l-akhlâqi wa-`çimnî min-al-fakhri.
وَهَبْ لي
مَعاليَ
اْلاَخْلاقِ
وَاعْصِمْني
مِنْ
اْلفَخْرِ.
accorde-moi une
morale sublime tout en m’évitant d’en faire un objet de vantardise.
Allâhumma çalli
‘alâ Muhammadin wa âlihi wa lâ tarfa‘nî fî-n-nâsi darajatan illâ hatat-tanî
‘inda nafsî mithlahâ,
اَللَّهُمَّ
صَـلِّ عَلى
مُحَمَّـــدٍ
وَ آلِهِ وَلا
تَرْفَعَني
في نَفْسي
دَرَجَةً اِلاّ
حَطَطْتَني
عِنْدَ نَفْسي
مِثْلَها
O Seigneur ! Prie
sur Mohammad et sur sa sainte Famille, et ne relève pas d'un degré ma position
auprès des autres sans la rabaisser en même temps d'un degré à mes propres
yeux,
wa lâ tuhdith lî
‘izzan dhâhiran illâ ahdath-ta lî thillatan bâtinatan ‘inda nafsî bi-qadarihâ.
وَلا
تُحْدِثْ لي
عِزّاً
ظاهِراً الاّ
اَحْدَثْتَ
لي ذِلَّةً
باطِنَةً
عِنْدَ
نَفْسي بِقَدَرِها
et ne me confère
pas un respect extérieur sans susciter dans mon esprit autant d'humiliation
intérieure.
Allâhumma çalli
`alâ Muhammadin wa Âle Muhammadin wa matti‘nî bi-hudan çâlihin lâ astabdilu
bihi wa tariqati haqqin lâ azîghu ‘anhâ wa niyyati ruch-din lâ achukku fîhâ
اَللَّهُــمَّ
صَـلِّ عَلى
مُحَمَّـــدٍ
وَ آلِهِ
وَمَتِّعْني
بِهُدىً
صالِحٍ لا اَستَبْدِلُ
بِهِ وَ
طَريقَةِ
حَقٍّ لا
اَزيغُ
عَنْها
وَنِيَّةِ
رُشْدٍ لا
اَشُكُّ فيها
O Seigneur ! Prie
sur Mohammad et sur sa sainte Famille, et favorise-moi d'une Bonne Direction
(que je ne changerai pas pour une autre) et d'un Droit Chemin dont je ne
dévierai pas, ainsi que d'une intention bien dirigée à propos de laquelle je
n'aurai pas de doute.
Wa ‘ammirnî mâ
kâna ‘umrî bathlatan fî tâ‘atika ; fa-ithâ kâna ‘umrî marta‘an li-ch-chaytâni,
fa-qbidhnî ilayka qabla an yasbiqu maqtuka ilyya aw yastah-kima ghadhabuka
`alayya.
وَعَمِّرْني
ما كانَ
عُمْري
بَذْلَةً في
طاعَتِكَ،
فَاِذا كانَ
عُمْري
مَرْتَعاً
لِلشَّيْطانِ
فَاقْبِضْني
اِلَيْكَ
قَبْلَ اَنْ
يَسْبِقُ
مَقْتُكَ
اِلَيَّ اَوْ
يَسْتَحْكِمَ
غَضَبُكَ عَلَيَّ.
Permets-moi de
vivre aussi longtemps que ma vie sera dévouée à Ton obéissance, et si ma vie
devenait un pâturage pour Satan, rappelle-moi auprès de Toi avant que Ton
Courroux ne m'atteigne, ou avant que Ta Colère ne tombe sur moi.
Allâhumma lâ
tada‘ khaçlatan tu‘âbu minni illâ açlahtahâ wa lâ ‘â’ibatan u-annabu bihâ illâ
hassantahâ, wa lâ ukrûmatan fiyya nâqiçatin illâ atmamtahâ.
اَللَّهُـمَّ
لا تَدَعْ
خَصْلَةً
تُعابُ مِنّي
اِلاّ
اَصْلَحْتَها
وَلا
عائِبَةً اُؤَنَّبُ
بِها اِلاّ
حَسَّنْتَها
وَ لا اُكْرومَةً
فيَّ
ناقِصَةً
اِلاّ
اَتْمَمْتَها
O Seigneur ! Ne
laisse pas en moi une habitude répréhensible sans la corriger, ni un défaut
sans le réparer, ni un bon trait de caractère imparfait sans le perfectionner.
Allâhumma çalli
‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammadin wa abdilnî min bigh-dhata
ahl-ich-chanân-il-mahabbata, wa min hasadi ahl-il-baghy-il-mawaddata
اَللَّهُـمَّ
صَـلِّ عَلى
مُحَمَّـدٍ
وَ آلِ
مُحَمَّـــدٍ
وَاَبْدِلْني
مِنْ بِغْضَةَ
اَهْلِ
اْلشَّنانِ
اْلمَحَبَّة
َوَ مِنْ
حَسَدِ
اَهْلِ
اْلبَغيِ
اْلمَوَدَّةَ
O Seigneur ! Prie
sur Mohammad et sur sa sainte Famille, et remplace pour moi l'inimitié des gens
hostiles par l'amour, et l'envie des gens rebelles par l'affection,
wa min dhinnati
ahl-iç-çalâh-ith-thiqata, wa min `adâwat-il-adnayn-al-wilâyata, wa min `uqûqi
thaw-il-arhâm-il-mabarrata, wa min khuthlân-il-aqrabîn-an-nuçrata,
وَ مِنْ
ظِنَّةِ اَهْلِ
اْلصَّلاحِ
اَلثِّقَةَ و
مِنْ عَداوَةِِ
الاَدنيْنَ
الوِلايَةَ
وَ مِنْ عُقوقِ
ذَوي
اْلاَرْحامِ
اْلمَبَرَّةَ
وَ مِنْ
خُذْلانِ
اْلاقْرَبينَ
اْلنُصْرَةَ
et la conjecture
des gens vertueux par la confiance, et l’hostilité des prochains par l’amitié,
et la désobéissance des prochains par la bienveillance, et la désaffection des
proches parents par le soutien
wa min
hubb-il-mudârîna taç-hih-il-miqati, wa min rad-dil-mulâbisîna
karam-al-‘ichrati, wa min marârati khawf-idh-dhâlimîna halâwat-al-amanati
وَمِنْ حُبِّ
اْلمُدارينَ
تَصْحيحِ
اْلمِقَةِ و مِنْ
رَدِّ
المُلابِسينَ
كَرَمَ
العِشْرَةِ
وَ مِنْ
مَرارةِ
خَوفِ
الظّالِمين
حَلاوَةَ
الأَمَنَةِ.
et l'amour des
flatteurs par la sincérité du respect, et le rejet des associés par la bonne
conduite, et l'amertume de la peur des tyrans par la douceur de la sécurité.
Allâhumma çalli
`alâ Muhammadin wa âlihi wa-j‘al lî yadan ‘alâ man dhalamanî wa lisânan ‘alâ
man khâçamanî wa dhafran bi-man ‘ânadanî
اَللَّهُــمَّ
صَـلِّ عَلى
مُحَمَّـــدٍ
وَ آلِهِ
وَاجعَلْ لي
يداً على من ظَلَمَني
وَ لِسانَاً
على مَنْ
خاصَمَني وَظَفْراً
بِمَنْ
عانَدَني
O Seigneur ! Prie
sur Mohammad et sur sa Sainte Famille, et accorde-moi une défense contre celui
qui m'a opprimé, et un argument contre celui qui m'a cherché querelle, et une
victoire sur celui qui a fait montre de mauvaise foi à mon égard.
wa hib lî makran
‘alâ man kâyadanî, wa qudratan ‘alâ man-idh-tahadanî, wa tak-thîban li-man
qaçabanî, wa salâmatan mimman tawa‘-‘adanî,
وَ هِبْ لي
مَكْراً عَلى
مَنْ
كايَدَني وَ
قُدْرَةً
عَلى مَن
اِضْطَهَدَني
وَ تَكْذيباً
لٍمَنْ
قَصَبَني
وَسَلامَةً
مَمَّنْ
تَوَعَّدَني
Et assure-moi un
stratagème contre celui qui m’a trompé, et un pouvoir sur celui qui m’a
persécuté, et la possibilité de démentir celui qui a porté contre moi une
fausse accusation, et une protection contre celui qui m’a menacé.
wa waffiqnî li-tâ‘ati man saddadanî wa mutâba‘ati man archadanî
وَ
وَفِّقْني
لِطاعَةِ
مَنْ
سَدَّدَني وَ
مُتابَعَةِ
مَنْ
اَرْشَدَني
Et accorde-moi la
grâce d'obéir à celui qui m'a dirigé dans le Droit Chemin et de suivre celui
qui m'y a bien orienté.
Allâhumma çalli
‘alâ Muhammadin wa Âlihi wa saddidnî li-an u‘âridha man ghach-chanî bi-n-nuçhi
wa ajziya man hajaranî bi-l-birri wa uthîba man haramanî bi-l-bathli wa ukâfi’a
man qata‘anî bi-ç-çilati wa ukhâlifa man-ightâbanî ilâ husn-ith-thikri wa an
ach-kur-al-hasanata wa ugh-dhî ‘an-is-sayyi’ati
اَللَّهُــمَّ
صَـلِّ عَلى
مُحَمَّـــدٍ
وَ آلِهِ وَ
سَدِّدْني
لِأَنْ
اُعارِضَ مَنْ
غَشَّني
بِالنُّصْحِ
وَ اَجْزيَ
مَنْ هَجَرَني
بِالبِرِّ وَ
اُثيبُ مَنْ
حَرَمَني بِالبَذْلِ
وَ اُكافِىءَ
مَنْ
قَطَعَني
بِالصِّلَةِ
وَ اُخالِفَ
مَنِ
اْغْتابَني
اِلى حُسنِ
الذِّكْرِ وَ
اَنْ
اَشْكُرَ
الحَسَنَةَ
وَ اُغْضي
عَنِ السَّـيـّـِئَـةِ
O Seigneur ! Prie
sur Mohammad et sur sa sainte Famille, et accorde-moi le bon sens pour que je
puisse donner de bons conseils à celui qui m'en a donné de mauvais, et
récompenser par une bonté celui qui m’a délaissé, et être généreux envers celui
qui m’a privé, et compenser par une initiative de contact de ma part, celui qui
s’est séparé de moi, et différer de celui qui a médit de moi en disant du bien
de lui, et faire preuve de gratitude pour toute bonne action dont j'ai fait
l'objet, et fermer les yeux sur toute malfaisance dont j'ai été victime.
Allâhumma çalli
`alâ Muhammadin wa âlihi wa hallini bi-hulyat-iç-çâlihîna wa albisnî
zînat-al-muttaqîna fî bast-il-‘adli wa kadh-m-il-ghaydhi wa itfâ’-in-nâ’irati
wa dhammi ahl-il-furqati wa içlâhi thât-il-bayni wa if-châ’-il-`ârifati wa
sitr-il-‘â’ibati wa lîn-il-‘arikati wa khaf-dh-il-jinâhi wa husn-is-sîrati wa
sukûn-ir-rihi wa tîb-il-mukhâlafati
اَللَّهُــمَّ
صَـلِّ عَلى
مُحَمَّـــدٍ
وَ آلِهِ وَ
حَلِّني
بِحِلْيَةِ
الصَّالِحينَ
وَ
اَلْبِسْني
زينَةَ
المُتَّقينَ
في بَسْطِ
العَدْلِ
وَكَظْمِ
الغَيْظِ
وَاِطْفاءِ
النَّائِرَةِ
وَ ضَمِّ
اَهْلِ
الفُرْقَةِ
وَاِصْلاحِ
ذاتَ
البَيْنِ وَاِفْشاءَ
العارِفَةِ
وَسِتْرِ
العائِبَةِ
وَلينَ
العَريكَةِ
وَخَفْضِ
الجِّناحِ وَحُسْنِ
السّيرَةِ
وَسُكونِ
الرّيحِ وَطيبِ
المُخالَفَةِ
O Seigneur ! Prie
sur Mohammad et sur sa sainte Famille, et revêts-moi de l'habit des gens bons,
et orne-moi avec l'ornement des gens pieux en me faisant faire régner la
Justice, retenir ma colère, éteindre le feu de la mauvaise volonté, réunir les
gens dispersés, réconcilier les gens entre eux, diffuser les bonnes oeuvres des
autres et cacher leurs défauts, et en me dotant d'un tempérament souple, d'une
attitude humble, d'une bonne conduite, d'une disposition douce, en me faisant
gréable à fréquenter,
wa-s-sibqi
ilâ-l-fadhîlati wa ithâr-it-tafadh-dhuli wa tark-il-ta‘yîri wa-l-if-dhâli ‘alâ
ghayr-il-mustahiqi wa-l-qawli bi-l-haqqi wa in ‘azza, wa-stiqlâl-il-khayri wa
in kathura min qawlî wa fi‘lî
wa-stik-thâr-ich-charri wa in qalla min qawlî wa fi‘lî
وَالسِّبْقِ
اِلى
الفَضيلَةِ
وَايثارِ التَّفَضُّلِ
وَتَرْكِ
التَّعْييرِ
وَالاِفْضالِ
عَلى
غَيْرِالمُسْتَحِقِّ
وَاِنْ عَزَّ
وَاسْتِقْلالِ
الخَيْرِ
وِاِنْ
كَثُرَ مِنْ
قَوْلي وَ
فِعلي
وَاسْتِكثارِ
الشَّرِ وَ
اِنْ قَلَّ
مِنْ قَوْلي
وَفِعْلي
devancier dans la
Vertu, serviable, supportant le blâme et faisant preuve de bonté envers les
gens indignes, disant la Vérité même si cela est difficile, sous-estimant mes
bonnes actions, en actes et en paroles, même si elles sont grandes, et
surestimant mes mauvaises actions, en actes et en paroles, même si elles sont
insignifiantes.
wa akmil thâlika
lî bi-dawâm-it-tâ‘ati wa luzûm-ij-jamâ‘ati wa raf-dhi ahl-il-bida‘i wa
musta‘milî-r-ra’y-il-mukh-tara‘i
وَاَكْمِلْ
ذلِكَ لي
بِدَوامِ
الطَّاعَةِ وَ
لُزومِ
الْجَماعَةِ
وَرَفْضِ
اَهْلِ البِدَعٍ
وَ
مُسْتَعْمِلي
الرَّأْيِ
المُخْتَرَعِ
Et complète pour
moi tous ces souhaits pieux en me faisant T'obéir continuellement, et en me
rendant attaché à la Communauté des Croyants, imperméable aux hérétiques et aux
tenants de jugements inventés.
Allâhumma çalli
‘alâ Muhammadin wa âlihi wa-j‘al awsa‘a rizqaka ‘alayya ithâ kabirtu wa aqwâ
quwwatika fiyya ithâ naçibtu
اَللَّهُــمَّ
صَـلِّ عَلى
مُحَمَّـــدٍ
وَ آلِهِ
وَاجْعَلْ
اوْسَعَ
رِزْقَكَ
عَلَيَّ اِذا
كَبِرْتُ وَ
اَقْوى
قُوَّتِكَ
فيَّ اِذا
نَصِبْتُ
O Seigneur ! Prie
sur Mohammad et sur sa sainte Famille, et accorde-moi Ta plus abondante
subsistance lorsque je vieillis, et infuse-moi le meilleur de Ta Force lorsque
je m’affaiblis.
Wa lâ tabtalinî
bi-l-kasali ‘an ‘ibâdatika wa lâ-l-‘amâ
‘an sabilika wa lâ bi-t-ta‘rrudhi li-khilâfi mahabbatika wa lâ mujâma‘ati man tafarraqa ‘anka wa lâ
mufâraqati man-ijtama‘a ilayka
وَلا
تَبْتَليني
بِالكَسَلِ
عَنْ
عِبادَتِكَ
وَلا العَمى
عَنْ
سَبيلَكَ
وَلا
بِالتَّعَرُّضِ
لِخِلافِ
مَحَبَّتِكِ
وَلا مُجامَعَةِ
مَنْ
تَفَرَّقَ
عَنْكَ وَلا
مُفارَقَةِ
مَنْ
اِجْتَمَعَ
اِلَيْكَ
Et ne me laisse
pas être gagné par la paresse qui m'empêcherait de T'adorer, ni aveuglé devant
Ta Voie, ni indulgent vis-à-vis de tout ce qui est contraire à Ton Amour, ni ne
me laisse rejoindre celui qui se sépare de Toi, ni m'éloigner de celui qui
s'est joint à Toi.
Allâhum-maj‘alnî
açûlu bika ‘ind-adh-dharûrati wa as’aluka ‘ind-al-hâjati wa atadharra‘u ilayka
‘ind-al-maskanti
اَللَّهُــمَّ
اجْعَلْني
اصولُ بِكَ
عِنْدَ
الضَّرورَةِ
وَاَسْاَلُكَ
عِنْدَ الْحاجَةِ
وَاَتَضَرَّعُ
اِلَيْكَ
عِنْدَ الْمَسْكَنَةِ
O Seigneur !
Permets-moi de puiser en Toi ma force lorsque cela est nécessaire, de Te
demander de m’aider lorsque je suis dans le besoin, de T’implorer au moment de
l’indigence,
wa lâ taftinnî
bi-l-isti‘ânati bi-ghayrika ithâ-dh-turirtu wa lâ bi-l-khudhû‘i li-su’âli
ghayrika ithâ-f-taqartu wa lâ bi-t-tadharru‘i ilâ man dûnika ithâ rahibtu,
fa-astah-hiqa bi-thâlika khithlânaka wa man‘aka
wa i‘râdhaka yâ arham ar-râhimîn
وَلا
تَفْتِنّي
بِالأِسْتِعانَةِ
بِغَيْرِكَ
اِذا
اضْطُرِرْتُ
وَ لا
بِالخُضوعِ
لِسُؤَالِ
غَيْرِكَ
اِذا
افْتَقَرْتُ
وَ لا بِالتَّضَرُّعِ
اِلى مَنْ
دُونَكَ اِذا
رَهِبْتُ
فَاَسْتَحٍقَّ
بِذلِكَ
خِذْلانَكَ
وَ مَنْعَكَ
وَاِعْراضِكَ
يا اَرْحَمَ
الرَّاحِمين
et ne me laisse
être tenté par la demande de secours à quelqu’un d'autre que Toi lorsque je
suis affligé, ni ne me laisse m'humilier devant quiconque autre que Toi pour
l’appeler à l'aide lorsque je tomberais dans la pauvreté, ni implorer aucun
autre que Toi lorsque je suis effrayé, m'évitant ainsi de mériter Ton abandon,
Ton rejet et Ton mépris, O Toi Le Plus Miséricordieux des miséricordieux !
Allâhum-m-aj‘al
mâ yulqî-ch-chaytânu fî ruw‘î
min-at-tamannî wa-t-tadhannî wa-l-hasadi thikran li-‘adhamatika wa
tafakkuran fî qudratika wa tadbîran ‘alâ ‘aduwwika wa mâ ajrâ ‘alâ lisânî min
laf-dhati fuh-chin aw hujrin aw chatmi-‘irdhin aw chahâdati-bâtilin
aw-ightiyâbi mu’minin ghâ’ibin aw sabbi hâdhirin wa mâ ach-baha thâlika nutqan
bi-l-hamdi laka wa ighrâqan fî-th-thanâ’i ‘alayka wa thihâban fî tamjîdika wa
chukran li-ni‘matika wa-‘tirâfan bi-ihsânika wa ihçâ’an li-minanika
اَللَّهُــمَّ
اجْعَلْ ما
يُلْقي
الشَّيْطانَ
في رُوْعي
مِنْ
التَّمَنّي
وَالتَّظَنّي
وَالحَسَدِ
ذِكْراً
لِعَظَمَتِكَ
وَتَفَكُّراً
في
قُدْرَتِكَ
وَتَدْبيراً
عَلى عَدُوِّكَ
وَ ما اَجْرى
عَلى لِساني
مِنْ لَفْظَةِ
فُحْشٍ اوْ
هُجْرٍ
اَوْ شَتْمِ عِرْضٍ
اَوْ
شَهادَةِ
باطِلٍ اَوْ
اِغْتيابِ
مُؤْمِنٍ
غائِبٍ اَوْ
سَبِّ حاضِرٍ
وَ ما
اَشْبَهَ
ذلِكَ نُطْقاً
بْالْحَمْدِ
لَكَ
وَاِغْراقاً
في الثَّناءِ
عَلَيْكَ وَ
ذَهاباً في
تَمْجيدِكَ وَ
شُكْراً
لِنِعْمَتِكَ
وَاعْتِرافاً
بِاِحْسانِكَ
وَاِحْصاءً
لِمِنَنِكَ
O Seigneur ! Fais
que tout ce que Satan introduit dans mon coeur d'avidité, de suspicion et
d'envie, soit un motif pour moi de me rappeler Ta Grandeur, de contempler Ton
Pouvoir, et de me préparer pour riposter à Ton ennemi ; et que tout ce que
Satan fait prononcer à ma langue de mots indécents, de paroles insensées,
d'injures à l'honneur, de faux témoignages, de médisance d'un Croyant absent,
d'insultes contre un présent, etc. soit une parole de louanges envers Toi, un
discours d'éloge à Ton adresse, un départ vers Ta Gloire, un remerciement de
Ton Bienfait, une reconnaissance de Ta Bienfaisance, et une énumération de Tes
Faveurs.
Allâhumma çalli
‘alâ Muhammadin wa âlihi wa lâ udhlammana wa Anta mutîqun l-id-daf‘i ‘annî wa
lâ adhlimanna wa anta-l-qâdiru ‘alâ-l-qab-dhi minnî wa lâ adhillanna wa qad
amkanat-ka hidâyatî wa lâ aftiqaranna wa min ‘indaka wus‘î wa lâ at-ghiyanna wa
min ‘indaka wujdî
اَللَّهُــمَّ
صَـلِّ عَلى
مُحَمَّـــدٍ
وَ آلِهِ وَلا
اُظْلَمَنَّ وَ
انْتَ مُطيقٌ
لِلدَّفْعِ
عَنّي وَلا
اَظْلِمَنَّ
وَاَنْتَ
الْقادِرُ
على
الْقَبْضِ
مِنّي وَلا
اَضِلَّنَّ
وَقَدْ
اَمْكَنَتْكَ
هِدايَتي
وَلا
اَفْتِقَرَنَّ
وَ مِنْ
عِنْدِكَ وُسْعي
وَلا اَطْغَيَنَّ
وَ مِنْ
عِنْدِكَ
وُجْدي
O Seigneur ! Prie
sur Mohammad et sur sa Sainte Famille, et empêche que je sois opprimé puisque
Tu as le pouvoir de me défendre, et empêche que j'opprime quelqu'un puisque Tu
as l'autorité de m'en retenir, et empêche que je sois égaré puisque Tu as la
possibilité de me guider, et empêche que je tombe dans la pauvreté puisque Tu
es capable de me faire prospérer, et empêche que je me rebelle puisque mon
indépendance découle de Toi
Allâhumma ilâ
magh-firatika wafadtu wa ilâ ‘afwika
qaçadtu wa ilâ tajâwuzik-a-ch-tiqtu wa bi-fadhlika wathiqtu, wa laysa ‘indî mâ
yûjibu lî magh-firatika wa lâ fî ‘amalî mâ astahiqqu bihi ‘afwaka wa mâ lî
ba‘da an hakamtu ‘alâ nafsî illâ fadhluka
اَللَّهُــمَّ
اِلى
مَغْفِرَتِكَ
وَفَدْتُ وَ
اِلى
عَفْوِكَ
قَصَدْتُ وَ
اِلى تَجاوُزِكَ
اشْتِقْتُ
وَبِفَضْلِكَ
وَثِقْتُ وَلَيْسَ
عِنْدي
مايوجِبُ لي
مَغْفِرَتِكَ
وَلا في
اَعْمالي ما
اَسْتَحِقُّ
بِهِ عَفْوَكَ
وَ ما لي
بَعْدَ اَنْ
حَكَمْتُ
عَلى نَفْسي
اِلاّ
فَضْلُكَ
O Seigneur !
C’est vers Ton Pardon que je suis venu, et c’est à Ton acquittement que j’ai
aspiré, et c’est auprès de Ta Patience que j’ai soupiré, et c’est à Ta Bonté
que je me suis confié, alors qu’en fait je n’ai rien qui puisse me faire
mériter Ton Pardon, et qu’il n’y a rien dans mon action qui me donne le droit
de réclamer Ton acquittement ; et en me jugeant, je constate que je n’ai rien
d’autre que Ta Grâce.
Fa-çalli ‘alâ
Muhammadin wa âlihi wa tafadh-dhal ‘alayya Allâmumma
فَصَـلِّ
عَلى
مُحَمَّـــدٍ
وَ آلِه وَ
تَفَضَّل
عَلَيَّ
اَللَّهُــمَّ
C'est pourquoi,
Prie O Seigneur ! sur Mohammad etsur sa sainte Famille, et couvre-moi de Ta
Grâce,
wa antiqnî
bil-hudâ wa alhimnî-t-taqwâ wa waffiqnî li-latî hiya azkâ wa-sta‘milnî bi-mâ
huwa ardhâ
وَاَنْطِقْني
بِالهُدى
وَاَلْهِمْني
التَّقْوَى
وَوَفِّقْني
لِلَّتي هِيَ
اَزْكى وَاسْتَعْمِلْني
بِما هُوَ
اَرْضى
et fais-moi dire
des choses justes, inspire-moi la piété, fais-moi obtenir ce qui est le plus
pur et fais-moi faire ce qui Te satisfait le plus.
Allâhumma asluk
biya-t-tarîqata-l-muthlâ wa-j‘alnî ‘alâ millatika amûtu wa ahyâ
اَللَّهُــمَّ
اَسْلُكْ بيَ
الطَّريقَةُ المُثْلى
وَاجْعَلْني
عَلى
مِلَّتِكَ
اَموتُ وَ
اَحْيى
O Seigneur !
Fais-moi emprunter la voie la plus exemplaire, et fais-moi vivre et mourir
suivant Ta Religion.
Allâhumma çalli
‘alâ Muhammadin wa âlihi wa matti‘nî bi-l-iqtiçâdi wa-j‘alnî min ahl-is-sadâdi
wa min adillat-ir-rachâdi wa min çâlihî-l-‘ibâdi wa arzuqnî fawûz-al-ma‘âdi wa
salâmat-al-mirçâdi
اَللَّهُــمَّ
صَـلِّ عَلى
مُحَمَّـــدٍ
وَ آلِهِ
وَمَتِّعْني بِالاِقْتِصادِ
وَاجْعَلْني
مِنْ اَهْلِ السِّدادِ
وَ مِنْ
اَدِلَّةِ
الرَّشادِ وَمِنْ
صالِحي
الاِبْداعِ
وَاَرْزُقْني
فَوْزَ
المَعادِ
وَسَلامَةَ
المِرصادِ
O Seigneur ! Prie
sur Mohammad et sur sa sainte Famille, et accorde-moi la frugalité, et
place-moi au nombre des gens droits, des guides vers la Vertu et des serviteurs
pieux, et assure-moi le Salut au Jour Dernier et la Sûreté le Jour du Jugement
attendu.
Allâhumma khuth
li-nafsika min nafsî mâ yukhalliçuhâ wa abqi li-nafsi min nafsî mâ yuçlihuhâ,
fa-inna nafsî hâlikatun aw ta‘çimahâ
اَللَّهُمَّ
خُذْ
لِنَفْسِكَ
مِنِ نَفْسي ما
يُخَلِّصُها
وَ اَبْقي
لِنَفْسي
مِنْ نَفْسي
ما يُصلِحُها
فَاِنَّ
نَفْسي
هالِكَةٌ
اَوْ
تَعْصِمَها
O Seigneur !
Prends de mon âme pour Toi-même ce qui pourrait la purifier, et préserve en
elle ce qui pourrait la perfectionner, car mon âme est sûrement en train de
périr, à moins que Tu ne la préserves.
Allâhumma Anta
‘uddatî in hazintu wa anta muntaja‘î in hurimtu wa bika-stighâthatî in
karith-tu wa ‘indaka mimmâ fâta khalafun wa li-mâ fasada çalâhun wa fîmâ
ankarta taghyîrun
اَللَّهُــمَّ
اَنْتَ
عُدَّتي اِنْ
حَزِنْتُ
وَاَنْتَ
مُنْتَجَعي
اِنْ
حُرِمْتُ وَبِكَ
اسْتِغاثَتي
اِنْ
كَرِثْتُ وَ
عِنْدَكَ
مِمَّا فاتَ
خَلَفٌ وَ
لِما فَسَدَ
صَلاحٌ وَ
فيما اَنْكَرتَ
تَغْييرٌ
O Seigneur ! Tu
es mon refuge si je suis affligé, et Tu es ma source si je suis démuni, et
c’est à Ton adresse que je crie au secours si je suis éprouvé, et c’est chez
Toi que je trouve la compensation de ce que j’ai perdu, et la réforme de ce que
j’ai corrompu, et le changement de ce que Tu désapprouves en moi.
Fa-m-nun ‘alayya
qabl-al-balâ’i bi-l-‘âfiyati wa qabl-at-talabi bil-jiddati wa qabl-adh-dhalâli
bi-r-rachâdi wa-kfinî ma’ûnata ma‘arrat-il-‘ibâdi wa hab lî amna
yawm-i-l-ma‘âdi wa-m-nihnî husn-al-irchâdi
فَامْنُنْ
عَلَيَّ
قَبْلَ
البَلاءِ
بِالعافِيَةِ
وَ قَبْلَ
الطَّلَبِ
بِالجِدَّةِ وَقَبْلَ
الضَّلالِ
بِالرَّشادِ
وَاكفِني
مَؤونَةَ
مَعَرَّةِ
العِبادِ وَ
هَبْ لي أَمْنَ
يَوْمِ
المَعادِ
وامْنِحْني
حُسْنَ الأِرْشادِ
C'est pourquoi je
T'implore de me favoriser par la Sécurité avant la calamité, et par la Bonté
avant la requête, et par la Bonne Direction avant l'égarement, et de me rendre
capable d'endurer les actes déplaisants de Tes créatures, et de m'assurer la
Paix le Jour de la Résurrection, et de m'accorder la Bonne Guidance.
Allâhumma çalli
‘alâ Muhammadin wa âlihi wa-dra’ ‘annî
bi-lutfika wa-gh-thunî bi-ni‘matika wa açlihni bi-karamika wa dâwinî
bi-çun‘ika wa adhillanî fî tharâka wa jallilnî ridhâka wa waffiqnî
ithâ-ch-takalat ‘alayya-l-umûru li-ahdâhâ wa ithâ tachâbahat-il-a‘mâlu
li-azkâhâ wa ithâ tanâqadhat-il-milalu li-ardhâhâ
اَللَّهُــمَّ
صَـلِّ عَلى
مُحَمَّـــدٍ
وَ آلِهِ وَ
ادْرأْ عَنّي
بِلُطْفِكَ
وَاغْذُني
بِنِعْمَتِكَ
وَ
اَصْلِحْني
بِكَرَمِكَ
وَ داوِني
بِصُنْعِكَ
وَاَظِلَّني
في ذَراكَ
وَجَلِّلْني
رِضاكَ
وَوَفِّقْني اِذا
اشْتَكَلَتْ
عَلَيَّ
الاُمورُ
لاَِهْداها
وَاِذا
تَشابَهَـتْ
الأَعْمالُ
لاَِزْكاها
وَ اِذا
تَناقَضَتِ
المِلَلُ
لاَِرْضاها
O Seigneur ! Prie
sur Mohammad et sur sa sainte Famille, et éloigne de moi le mal, par Ta Grâce,
et nourris-moi avec Ta Bénédiction, et réforme-moi par Ta Bonté, et guéris-moi
avec Ta Bienfaisance, et cache-moi dans le refuge de Ta Miséricorde, et
revêts-moi de Ton Approbation, et aide-moi, lorsque les choses vont mal pour
moi, afin que je puisse en choisir la meilleure, et lorsque les actions
deviennent équivoques, afin que je puisse opter pour la plus pure d'entre
elles, et lorsque les credos entrent en conflit, pour que je puisse adopter le
plus satisfaisant.
Allâhumma çalli
‘alâ Muhammadin wa âlihi wa tawwijnî bi-l-kifâyati wa sumnî husn-al-wilayati wa
hab lî çidq-al-hidâyati wa lâ taftinnî bi-s-si‘ati wa-m-nahnî husn-ad-di‘atî wa
lâ taj‘al ‘aychî kaddan kaddan wa lâ tarudda du‘â’î ‘alayya raddan fa-innî lâ
aj‘alu laka dhiddan wa lâ ad‘û ma‘aka niddan
اَللَّهُــمَّ
صَـلِّ عَلى
مُحَمَّـــدٍ
وَ آلِهِ وَ
تَوِّجْني
بِالكِفايَةِ
وَسُمْني
حُسْنَ
الوِلايَةِ
وَ هَبْ لي
صِدْقَ الهِدايَةِ
وَلا
تَفْتِنّي
بِالسِّعَةِ
وَامْنَحْني
حُسْنَ
الدِّعَةِ
وَلا تَجْعَلْ
عَيْشي
كَدّاً
كَدّاً وَ لا
تَرُدَّ دُعائي
عَلَيَّ
رَدَّاً
فَاِنّي لا
اَجْعَلُ
لَكَ ضِداً وَ
لا اَدْعو
مَعَكَ
نِدّاً
O Seigneur ! Prie
sur Mohammad et sur sa sainte Famille, et couronne-moi de contentement de ce
que Tu m'as accordé, orne-moi de la grâce de Ton Amour, assure-moi une Vraie
Guidance, ne me laisse pas être séduit par la prospérité, accorde-moi la beauté
de la tranquillité, et ne fais pas de ma vie une succession d'épreuves, ni ne
rejette ma supplication avec répulsion, car je ne reconnais personne comme
étant Ton rival, ni n'appelle personne Ton égal.
Allâhumma çalli
‘alâ Muhammadin wa âlihi wa-mna‘nî min-as-sarafi wa haççin rizqî min-at-talafi
wa waffir malakatî bi-l-barakati fîhi wa açib bî sabîl-al-hidâyati li-l-birri
fîmâ unfiqa fîhi
اَللَّهُــمَّ
صَـلِّ عَلى
مُحَمَّـــدٍ
وَ آلِهِ وَامْنَعْني
مِنْ
السَّرَفِ
وَحَصِّنْ
رِزْقي مِن
التَّلَفِ
وَوَفِّرْ
مَلَكَتي
بِالبَرَكَةِ
بِالبَرَكَةِ
فيهِ
وَاَصِبْ بي
سَبيلَ
الهِدايَةِ
لِلْبِرِّ
فيما
اُنْفِقُ فيهِ
O Seigneur ! Prie
sur Mohammad et sur sa sainte Famille, et empêche-moi de me livrer à l'extravagance,
protège mes moyens de subsistance contre la perte, augmente mon bien en le
bénissant, et permets-moi de marcher le long de la Voie de la Bienveillance
dans tout ce que je dépense de ma fortune.
Allâhumma çalli
`alâ Muhammadin wa âlihi wa-kfinî ma’ûnat-il-iktisâbi
اَللَّهُــمَّ
صَـلِّ عَلى
مُحَمَّـــدٍ
وَ آلِهِ
وَاكْفِني
مَؤونَةِ
الاِكْتِسابِ
O Seigneur ! Prie
sur Mohammad et sur sa Sainte Famille, et épargne-moi les difficultée du gain,
wa-r-zuqnî min
ghayr-ihtisâbin falâ achtaghila ‘an ‘ibâdatika bi-t-talabi wa lâ ahtamila içra
tabi‘ât-il-maksabi
وَ
ارْزُقْني
مِنْ غَيْرِ
احْتِسابٍ
فَلا اَشْتَغِلَ
عَنْ
عَبادَتِكَ
بِالطَّلَبِ
وَلا
أَحْتَمِلَ
اِصْرَ
تَبِعاتِ
المَكْسَبِ
assure-moi les
moyens de subsistance abondamment afin que la recherche de ces moyens ne me
détourne pas de Ton adoration, ni ne ne me fasse supporter les mauvaises
conséquences d'un gain obtenu par des moyens déloyaux.
Allâhumma
fa-atlibnî bi-qudratika mâ atlubu wa ajirnî bi-`izzatika mimmâ arhabu
اَللَّهُــمَّ
فَاَطْلِبْني
بِقُدْرَتِكَ
ما اَطْلُبُ
وَ اَجْريني
بِعِزَّتِكَ
مِمّا
اَرْهَبُ
O Seigneur !
C'est pourquoi je T'implore d'assurer pour moi, par Ton Pouvoir, ce que je
désire, et de me protéger, avec Ta Gloire, contre ce que je crains.
Allâhumma çalli
‘alâ Muhammadin wa âlihi wa çun wajhî
bi-l-yasâri wa lâ tabtathil jâhî bi-l-iqtâri, fa-astarziqu ahli rizqika
wa asta‘tî chirâri khalqika fa-aftatina bi-hamdi man a‘tânî wa ubtalâ
bi-thammi man mana‘anî wa anta min
dûnihim walyyu-l-i‘tâ’i wa-l-man‘i
اَللَّهُــمَّ
صَـلِّ عَلى
مُحَمَّـــدٍ
وَ آلِهِ وَ
صُنْ وَجْهي
بَاليَسارِ
وَلا
تَبْتَذِلْ
جاهي
بِالاِقْتارِ
فَاَسْتَرْزِقَ
اَهْلِ
رِزْقِكَ وَ
اَسْتَعْطي
شِرارِ
خَلْقِكَ
فَاَفْتَتِنَ
بِحَمْدِ
مَنْ
اَعْطاني
وَاُبْتَلى
بِذَمِّ مَنْ
مَنَعَني وَ
اَنْتَ مِنْ
دُونِهِمْ
وَليُّ
الاِعْطاءِ
وَالمَنْعِ
O Seigneur ! Prie
sur Mohammad et sur sa sainte Famille, et préserve mon honneur par la
prospérité, ne rabaisse pas ma dignité par la pauvreté, afin de m’éviter de
demander à ceux qui reçoivent de Toi leur subsistance, et d'implorer la faveur
des méchants parmi Tes serviteurs, ce qui me vaudrait de faire l'éloge de celui
qui m’a donné, et de dire du mal de celui qui m'a éconduit, alors que Tu es,
au-dessus d'eux tous, le Maître du Don et du Refus.
Allâhumma çalli
‘alâ Muhammadin wa âlihi wa-rzuqnî çih-hatan fî ‘ibâdatin wa farâghan fî
zahâdatin wa ‘ilman fî-s-ti‘mâlin wa
wara‘an fî ijmâlin
اَللَّهُــمَّ
صَـلِّ عَلى
مُحَمَّـــدٍ
وَ آلِهِ
وَارْزُقْني
صِحَّةً في
عَبادَةٍ وَ
فَراغاً في
زَهادَةٍ وَ
عِلْماً في
اسْتِعْمالٍ
وَ وَرَعاً في
اِجمالٍ
O Seigneur ! Prie
sur Mohammad et sur sa sainte Famille, et confère-moi la justesse dans
l'adoration, le bonheur dans la Piété, la Connaissance dans la pratique, et la
chasteté dans la bienfaisance.
Allâhum-ma-kh-tim
bi-‘afwika ajalî wa haqqiq fî rajâ’i rahmatika amalî wa sahhil ilâ bulûghi
ridhâka subulî wa hassin fî jamî‘i ahwâlî ‘amalî
اَللَّهُــمَّ
اخْتِمْ
بِعَفْوِكَ
اَجَلي
وَحَقِّقْ في
رَجاءِ
رَحِمَتِكَ
اَمَلي وَ
سَهِّل اِلى
بُلوغِ
رَحْمَتِكَ
سُبُلي وَ حَسِّنْ
في جَميعِ
اَحوالي
عَمَلي
O Seigneur !
Boucle de Ton Pardon le terme de mon existence, et exauce mon espoir en tenant
compte de Ta Miséricorde, et facilite pour moi l'obtention de Ton Approbation,
et fais que dans toutes les circonstances mon action soit bonne.
Allâhumma çalli
‘alâ Muhammadin wa âlihi wa nabbihnî li-thikrika fî awqât-il-ghaflati
wa-s-ta‘milnî bi-tâ‘atika fî ayyâm-il-muhlati wa-n-haj lî ilâ mahabbatika
sabîlan sahlatan akmil lî bihâ khayr-ad-duniyâ wa-l-âkhirati
اَللَّهُــمَّ
صَـلِّ عَلى
مُحَمَّـــدٍ
وَ آلِهِ
وَنَبِّهْني
لِذِكْرِكَ
في اوْقاتِ
الْغَفْلَةِ
وَاسْتَعْمِلني
بِطاعَتِكَ
في ايَّامِ
المُهْلَةِ
وَانْهَجْ لي
اِلى
مَحَبَّتِكِ
سَبيلاً
سَهْلَةً اَكْمِلْ
لي بِها
خَيْرَ
الدُّنْيا
وَالآخِرَةِ
O Seigneur ! Prie sur Mohammad et sur sa
sainte Famille, et rappelle-moi à Ton adoration aux moments de ma négligence,
emploie-moi à Ton service les jours de loisir, et indique-moi une voie facile
vers Ton Amour, afin que je puisse obtenir le Bien de ce monde et celui de
l'Au-delà.
Allâhumma çalli
‘alâ Muhammadin wa âlihi ka-af-dhala mâ çallayta ‘alâ ahadin min khalqika qablahu wa Anta
muçallin ‘alâ ahadin ba‘dahu wa âtinâ fî-d-duniyâ hasanatan wa fî-l-âkhirati
hasanatan wa qinâ bi-rahmatika ‘athâb-an-nâri.
اَللَّهُــمَّ
صَـلِّ عَلى
مُحَمَّـــدٍ
وَ آلِهِ
كَأَفْضَلَ
ما صَلَّيْتَ
عَلى اَحَدٍ
مِنْ خَلْقِكَ
قَبْلَهُ وَ
اَنْتَ
مُصَلٍّ عَلى
اَحَدٍ
بَعْدَهُ
وَآتِنا في
الدُّنْيا
حَسَنَةً
وَفي الآ
خِرَةِ
حَسَنَةً
وَقِنى عَذاب
النّارِ
O Seigneur ! Prie
sur Mohammad et sur sa sainte Famille de la meilleure façon dont Tu as prié sur
n'importe laquelle de Tes créatures avant lui, et de la meilleure façon que Tu
prieras sur quiconque après lui, et accorde-nous ce qui est Bien dans ce monde
et dans l'Autre, et protège-moi par Ta Grâce du Tourment du Feu.
(Bism-illâh-ir-Rahmân-ir-Rahîm)
بِسْمِ اللهِ الرَّحمْنِ الرَّحيم
Au Nom d’Allah, le Clément, le Miséricordieux
(Allâhumma innî aftatih-uth-thanâ’a bi-hamdik-a wa Anta musaddidun li-ç-çawâbi bi-mannik-a)
أللَّهُمَّ
إنِّي
أَفْتَتِحُ
الثَّناءَ بِحَمْدِكَ
وَأَنْتَ
مُسَدِّدٌ لِلْصَوابِ
بِمَنِّكَ
O mon Dieu! Je
commence l’éloge par Ta louange, car c’est Toi qui conduis imman-quablement et
par Ta faveur, vers la Vérité,
(wa ayqantu
Annaka Anta arham-ur-râhimîn-a fî mawdhi‘-il-‘afwi wa-r-rahma-ti,
وَأَيْقَنْتُ
أَنَّكَ
أَنْتَ أَرْحَمُ
الرَّاحِمِينَ
فِي مَوْضِعِ
الْعَفْوِ
وَالرَّحْمَةِ
et parce que j'ai
acquis la conviction que Tu es le plus Clément des cléments quand il s’agit de
pardon et de Miséricorde,
(wa
achad-dul-mu‘âqibîna fî mawdhi‘-in-nikâli wan-naqima-ti, wa a‘dham-ul-mutajabbirîna
fî mawdhi‘-il-kibriyâ’i wa-l-‘adhama-ti)
وَأَشَدُّ
المُعاقِبِينَ
فِي مَوْضِعِ
النَّكالِ
وَالنَّقِمَةِ
وَأَعْظَمُ
المُتَجَبِّرِينَ
فِي مَوْضِعِ
الكِبْرِياءِ
وَالعَظَمَةِ
le plus ferme de
ceux qui punissent, lorsqu'il s'agit de Châtiment et de Vengeance, et le plus
Grand des grands, lorsqu'il s’agit de Gloire et de Majesté.
(Allâhumma
athinta lî fî du‘â’ika wa mas’alatika : f-asma‘ yâ Samî‘u mid-hatî, wa ajib yâ Rahîmu da‘watî, wa aqil
yâ Ghafûru ‘athratî)
اللَّهُمَّ
أَذِنْتَ لِي
فِي دُعائِكَ
وَمَسْألَتِكَ
فَـاسْمَعْ
ياسَمِيعُ مِدْحَتِي
وَأَجِبْ يَا
رَحِيمُ
دَعْوَتِي وَأَقِلْ
يا غَفُورُ
عَثْرَتِي
O mon Dieu! Tu
m'as autorisé à T'invoquer et à Te solliciter; entends donc, ô Toi qui écoutes,
mon éloge! Réponds donc, ô Clé¬ment, à mon invocation; et pardonne donc, ô
continuel Pardonneur, mes trébuchements !
(fakam, yâ Ilâhî,
min kurbatin qad farajtahâ, wa humûmin qad
kachaftahâ, wa ‘athratin qad aqaltahâ, wa rahmatin qad nachartahâ, wa
halaqata balâ’in qad fakaktahâ.)
فَكَمْ يا
إِلـهِي مِنْ
كُرْبَةٍ
قَدْ
فَرَّجْتَهَا
وَغُمُومٍ
قَدْ كَشَفْتَها
وَعَثْرَةٍ
قَدْ
أَقَلْتَها
وَرَحْمَةٍ
قَدْ
نَشَرْتَها
وَحَلْقَةِ
بَلاءٍ قَدْ
فَكَكْتَها
Car combien de
peines, ô mon Dieu, n’as Tu pas soulagées ? et combien de soucis, n'as Tu pas
enlevés ? et combien de trébuchements n’as-tu pas absous ? et combien de
miséricordes n'as-Tu pas répandues ? et combien de cercles de malheur n’as-tu
pas dénoués ?
(alhamdu
lil-Lâh-il-lathî lam yattakhith çâhibatain wa lâ walada-n, wa lam yakun lahu
charîkan fi-l-mulki, wa lam yakun lahu waliyy-un min-ath-thulli, wa kabbirhu
takbîra-n).
الْحَمْدُ
لِلَّهِ
الَّذِي لَمْ
يَتَّخِذْ
صاحِبَةً
وَلا وَلَداً
وَلَمْ
يَكُنْ لَهُ
شَرِيكٌ فِي
الْمُلْكِ
وَلمْ يَكُنْ
لَهُ وَلِيٌّ
مِنَ
الذُّلِّ
وَكَبِّرْهُ
تَكْبِيراً
Louange à Dieu
qui ne s’est donné ni com¬pagne ni enfant, qui n'a pas d'associé dans la
Royauté, qui n’a besoin de protecteur pour Le défendre contre l’humiliation, et
dont on doit donc proclamer hautement la Grandeur.
(alhamdu lillâhi
bi-jamî‘i mahâmidihi kullihâ, ‘alâ
jamî‘i ni‘amihi kullihâ)
الْحَمْدُ
لِلَّهِ
بِجَمِيعِ
مَحَامِدِهِ
كُلِّها
عَلَى
جَمِيعِ
نِعَمِهِ
كُلِّها
Louange à Dieu
avec l’ensemble de toutes Ses Qualités louables et pour l'ensemble de tous Ses
Bienfaits.
(alhamdu
lillâh-illathî lâ mudhâdda lahu fî mulkihi wa lâ munâzi‘a lahu fî amrihi)
الْحَمْدُ
لِلَّهِ
الَّذِي لا
مُضَادَ لَهُ
فِي مَلْكِهِ
وَلا
مُنَازِعَ
لَهُ فِي أمْرِهِ
Louange à Dieu
qui n’a pas d’opposant dans Sa Royauté, ni de rival dans Son Commandement.
(alhamdu
lillâh-illathî lâ charîka lahu fî khalqihi, wa lâ chabîha lahu fî ‘adhamatihi.)
الْحَمْدُ
لِلَّهِ
الَّذِي لا
شَرِيكَ لَهُ
فِي خَلْقِهِ
وَلا شَبِيهَ
لَهُ فِي
عَظَمَتِهِ
Louange à Dieu
qui n’a pas d’associé dans Sa Création, ni de semblable dans Son Immensité.
(alhamdu
lillâh-il-fâchî fî-l-khalqi amruhu wa hamduhu, adh-dhâhiri bi-l-karami majduhu,
al-bâsiti bi-l-jûdi yadahu allathî lâ tanquçu khazâ’inuhu wa lâ tazîduhu
kathrat-ul-‘atâ’i illâ jûdan wa karaman : innahu huwa-l-‘Azîz-ul-Wahhâb-u.)
الْحَمْدُ
لِلَّهِ
الْفاشِي فِي
الْخَلْقِ
أَمْرُهُ
وَحَمْدُهُ
الظَّاهِرِ
بِالْكَرَمِ
مَجْدُهُ الْباسِطِ
بِالْجُودِ
يَدَه ُ
الَّذِي لا
تَنْقُصُ
خَزَائِنُهُ
وَلا
تَزِيدُهُ
كَثْرَةُ
الْعَطَاءِ
إلاَّ جُوداً
وَكَرَماً
إِنَّهُ هُوَ
الْعَزِيزُ
الْوَهَّابُ
Louange à Diequi
répand Son Commande¬ment et Son Eloge dans la Création; qui fait apparaître Sa
Gloire par Sa Générosité; qui tend Sa main par Sa Largesse, Celui dont les
trésors ne diminuent pas, et dont les dons généreux ne font qu’augmenter la
Gé¬nérosité et la Munificence; IL est le Puissant, le Continuel Donateur.
(Allâhumma innî
as’aluka qalîlan min kathîrin, ma‘a hâjatin bî ilayhi ‘adhîma-tin wa ghinâka
‘anhu qadîm-un, wa-huwa ‘indî kathîr-un, wa-huwa ‘alayka sahlun yasîr-un ),
اللَّهُمَّ
إِنِّي
أَسْألُكَ
قَلِيلاً مِنْ
كَثِيرٍ مَعَ
حاجَةٍ بِي
إِلَيْهِ
عَظِيمَةٍ وَغِنَاكَ
عَنْهُ
قَدِيمٌ
وَهُوَ
عِنْدِي كَثِيرٌ
وَهُوَ
عَلَيْكَ
سَهْلٌ
يَسِيرٌ
O mon Dieu! Je Te
demande peu (de choses) par rapport à l'immensité (de ce que Tu possèdes, alors
que mon besoin en est grand, Ton non besoin en est avéré; et alors que pour moi
c'est beaucoup, pour Toi, c’est facile et aisé
(Allâhumma
inna ‘afwaka ‘an thanbî, wa tajâwuzaka
‘an khatî’atî, wa çafhaka ‘an dhulmî, wa sitraka ‘alâ qabîhi
‘amalî wa hilmaka ‘an kathîri jurmî, ‘indamâ kâna min khata’î
wa ‘amdî
اللَّهُمَّ
إِنَّ عَفْوَكَ
عَنْ ذَنْبِي
وَتَجاوُزَكَ
عَنْ خَطِيئَتِي
وَصَفْحَكَ
عَنْ ظُلْمِي
وَسَتْرَكَ
عَلَى
قَبِيحِ
عَمَلِي
وَحِلْمَكَ
عَنْ كَثِيرِ
جُرْمِي
عِنْدَمَا
كَانَ مِنْ خطأي
وَعَمْدِي
O mon Dieu! Le
fait que Tu aies pardonné mon péché, oublié ma faute, absous mon injustice,
couvert mon action détestable, fait preuve d'indulgence envers les nombreux
crimes que j’ai commis délibérément et dont je suis pleinement coupable,
atma‘anî fî an
as’aluka mâ lâ astawjibahu minka al-lathî razaqtanî min rahmatika, wa araytanî
min qudratika wa ‘arraftanî min ijâbatika
أَطْمَعَنِي
فِي أَنْ
أَسْألَكَ
مَا لا أَسْتَوْجِبُهُ
مِنْكَ
الَّذِي
رَزَقْتَنِي مِنْ
رَحْمَتِكَ
وَأَرَيْتَنِي
مِنْ قُدْرَتِكَ
وَعَرَّفْتَنِي
مِنْ
إِجَابَتِكَ
(tout cela) m’a
encouragé à Te demander ce que je ne mérite pas, de Toi qui m’as accordé les
moyens d'existence par Ta Miséricorde, qui m’as fait entrevoir (une partie de)
Ta Puissance et connaître (une partie de) Ta réponse.
(fa-çirtu ad‘ûka
âminan, wa as’aluka musta’nisan, lâ khâ’ifan wa
lâ wajilan, mudillan ‘alayka fîmâ qaçadtu fîhi ilayka),
فَصِرْتُ
أَدْعُوكَ
آمِناً
وَأَسْأَلُكَ
مُسْتَأْنِساً
لا خَائِفاً
وَلا وَجِلاً
مُدِلاًّ
عَلَيْكَ
فِيما
قَصَدْتُ
فِيهِ إِلَيْكَ
Aussi me suis-je
permis à T'appeler en toute confiance, et à Te solliciter avec gaieté, sans peur
ni crainte, exigeant de Toi avec familiarité ce pour quoi j'étais venu vers
Toi.
(fa-in abta’a
‘annî ‘atabtu bi-jahlî ‘alayka, wa
la‘alla-l-lathî abta’a ‘annî huwa
khayran lî, li-‘ilmika bi-‘âqibat-il-umûr-i)
فَإِنْ
أَبْطَأَ
عَنِّي
عَتِبْتُ
بِجَهْلِي
عَلَيْكَ
وَلَعَلَّ
الَّذِي
أَبْطَأَ عَنِّي
هُوَ خَيْرٌ
لِي
لِعِلْمِكَ
بِعَاقِبَةِ
الأُمُورِ
Si cela (ce que
je voulais de Toi) tardait à me parvenir, je Te blâmerais par mon ignorance;
car peut être ce retard vaut il mieux pour moi, pour la simple raison que Tu
connais préalablement le résultat des choses ...
(fa-lam ara
mawlan karîman açbara `alâ `abdin la’îmin minka `alayya)
فَلَمْ أرَ
مَوْلَىً
كَرِيمَاً
أَصْبَرَ عَلَى
عَبْدٍ
لَئِيمٍ
مِنْكَ
عَلَيَّ
Ainsi, je n’ai
jamais vu un Maître plus généreux et plus patient que Toi envers un serviteur
aussi mesquin que moi.
(yâ Rabbi !
Innaka tad`ûnî fa-’uwallî `anka, wa tatahabbabu ilayya fa-atabagh-ghadhu
ilayk(a)
يَا رَبِّ
إِنَّكَ
تَدْعُونِي
فَأُوَلِّي عَنْكَ
وَتَتَحَبَّبُ
إِلَيَّ
فَأَتَبَغَّضُ
إِلَيْكَ
O mon Dieu! Alors
que Tu m'appelles, je Te tourne le dos, et alors que Tu Te montres aimable
envers moi, je Te boude;
(wa tatawaddadu
ilayya falâ aqbalu minka, ka-anna liya-t-tattawula `alayka)
وَتَتَوَدَّدُ
إِلَيَّ فَلا
أَقْبَلُ مِنْكَ
كَأَنَّ لِيَ
التَّطَوُّلَ
عَلَيْكَ
et alors que Tu
me témoignes de l'affection, je la refuse de Ta part, comme si Tu m’étais
redevable de quelque chose;
(fa-lam yamna‘aka
thâlika min-ar-rahmati bî wa-l-ihsâni ilayya wat-tafadh-dhuli ‘alayya bi-jûdika
wa karamika )
فَلَمْ
يَمْنَعْكَ ذَلِكَ
مِنَ
الرَّحْمَةِ
لِي
وَالإِحْسَانِ
إِلَيَّ
وَالتَّفَضُّلِ
عَلَيَّ
بِجُودِكَ
وَكَرَمِكَ
et malgré tout,
cela ne T’a pas empêché d’être Miséricordieux envers moi, Bienfaisant à mon
égard, et de me couvrir de la faveur de Ta Lar-gesse.
(fa-rham ‘abdaka-l-jâhila,
wajud ‘alayhi bi-fadhl ihsânika innaka
Jawâdun Karîm).
فَارْحَمْ
عَبْدَكَ
الْجَاهِلَ
وَجُدْ عَلَيْهِ
بِفَضْلِ
إِحْسَانِكَ
إِنَّكَ جَوَادٌ
كَرِيمٌ .
Sois donc
Miséricordieux envers Ton serviteur ignorant, et offre-lui généreusement la
faveur de Ta Bienfaisance; car Tu es le continuel Do¬nateur, le Généreux.
(al-hamdu lillâhi
Mâlik-il-mulki, Mujrî-l-fulki, Musakh-khir-ir-riyâhi, Fâliq-il-içbâhi,
Dayyân-id-dîni, Rab-bi-l-‘âlamîn-a)
الْحَمْدُ
لِلَّهِ
مَالِكِ
الْمُلْكِ
مُجْرِي
الْفُلْكِ
مُسَخِّرٍ
الرِّياحِ
فَالِقِ
الإِصْبَاحِ
دَيَّانِ
الدِّينِ
رَبِّ
الْعَالَمِينَ
Louange à Dieu,
Maître de la Royauté, Celui qui fait voguer les vaisseaux, qui asservit les
vents, qui fait revenir l'aube, le Juge du Jour du Jugement, le Seigneur des
Mondes.
(al-hamdu lillâhi ‘alâ hilmihi
ba‘da ‘ilmihi, wa-l-hamdu lillâhi
‘alâ ‘afwihi ba‘da
qudratih-i)
الْحَمْدُ
لِلَّهِ
عَلَى
حِلْمِهِ
بَعْدَ عِلْمِهِ
وَالْحَمْدُ
لِلَّهِ
عَلَى عَفْوِهِ
بَعْدَ
قُدْرَتِه
Louange à Dieu
qui a fait preuve de Clémence, bien qu'IL sache; louange à Dieu qui a gracié
bien qu'il soit Puissant ;
(wa-l-hamdu
lillâhi ‘alâ tûli anâtihi fî ghadhabihi, wa-huwa qâdirun ‘alâ mâ yurîd-u)
وَالْحَمْدُ
لِلَّهِ
عَلَى طُولِ
أَنَاتِهِ
فِي غَضَبِهِ
وَهُوَ
قَادِرٌ
عَلَى مَا يُرِيدُ
Louange à Dieu
pour Sa Grande Patience dans Sa Colère, alors qu'Il a tout pouvoir sur tout ce
qu’IL veut.
(al-hamdu lillâhi
Khâliq-il-khalqi, Bâsit-ir-rizqi, Fâliq-il-açbâhi, thî-l-jalâli wa-l-ikrâm-i
wa-l-fadhli wa-l-in`âm-i),
الْحَمْدُ
لِلَّهِ
خَالِقِ
الْخَلْقِ
بَاسِطِ
الرِّزْقِ فَالِقِ
الإِصْبَاحِ
ذِي
الْجَلالِ
وَالإِكْرَامِ
وَالْفَضْلِ
وَالإِنْعَامِ
Louange à Dieu,
Créateur des univers, Pourvoyeur des moyens de subsistance, plein de Majesté et
de Munificence, de Grâce et de Bienfaisance,
(allathî ba‘uda
falâ yurâ, wa qaruba fa-chahid-an-najwâ, tabâraka wa ta‘âlâ),
الَّذِي
بَعُدَ فَلا
يُرَى
وَقَرُبَ
فَشَهِدَ
النَّجْوَى
تَبَارَكَ
وَتَعَالَى
Celui qui est si
loin qu'Il n'est pas visible, et si proche qu'Il entend les conciliabules. IL
est Béni et Très Élevé.
(al-hamdu
lillâh-illathî laysa lahu munâzi‘un
yu‘âdiluh-u, wa lâ chabîhun yuchâkiluh-u, wa lâ dhahîrun yu‘âdhiduh-u)
الْحَمْدُ
لِلَّهِ
الَّذِي
لَيْسَ لَهُ
مُنَازِعٌ
يُعَادِلُهُ
وَلا شَبِيهٌ
يُشَاكِلُهُ
وَلا ظَهِيرٌ
يُعَاضِدُهُ
Louange à Dieu
qui n'a pas de rival égal à LUI, ni de semblable de Son niveau, ni de soutien
qui L'appuie;
(qahra
bi-‘izzatih-il-a‘izzâ’-i, wa tawâdha‘a li-‘adhamatih-il-‘udhamâ’-u, fa-balagha
bi-qudratihi mâ yachâ’-u),
قَهَرَ
بِعِزَّتِهِ
الأَعِزَّاءَ
وَتَوَاضَعَ
لِعَظَمَتِهِ
الْعُظَمَاءُ
فَبَلَغَ
بِقُدْرَتِهِ
ما يَشَاءُ
IL a vaincu par
Sa Puissance les puissants, et devant Sa Grandeur, les grands se sont humiliés.
IL atteint par Son pouvoir tout ce qu'il veut
(al-hamdu
lillâh-illathî yujîbunî hîna unâdîh-i, wa yasturu ‘alayya kulla ‘awratin wa anâ
a‘çîh-i, wa yu‘adh-dhim-un-ni‘mata
‘alayya (ou ladayya) falâ ujâzîh-i)
الْحمْدُ
لِلَّهِ
الَّذِي
يُجِيبُنِي
حِينَ
أُنَادِيهِ
وَيَسْتُرُ
عَلَيَّ
كُلَّ عَوْرَةٍ
وَأَنَا
أَعْصِيهِ
وَيُعَظِّمُ
النِّعْمَةَ
عَلَيَّ فَلا
أُجَازِيهِ.
Louange à Dieu
qui me répond, lorsque je L’appelle, (et) qui couvre tous mes défauts alors que
je LUI désobéis, (et) IL augmente pour moi Ses Bienfaits sans que je l'en
récompense.
(fa-kam min
mawhaibatin hanî’atin qad a‘tânî, wa makhûfatin ‘adhîmatin3 qad kafânî, wa
bahjatin mûniqatin qad arânî)
فَكَمْ
مِنْ
مَوْهِبَةٍ
هَنِيئَةٍ
قَدْ أَعْطَانِي
وَعَظِيمَةٍ
مَخُوفَةٍ
قَدْ كَفَانِي
وَبَهْجَةٍ
مُونِقَةٍ
قَدْ أَرَانِي
Combien de bons
Dons ne m’a t Il pas faits, (et) combien de catastrophes terrifiantes ne m’a t
Il pas évitées? (Et) combien de splendeurs ne m’a-t Il pas fait voir ?
(fa-uthnî
‘alayhi hâmidan, wa ath-kuruhu
musabbihan)
فَأُثْنِي
عَلَيْهِ
حَامِداً
وَأَذْكُرُهُ
مُسَبِّحاً
Aussi fais-je Son
éloge en chantant Sa louange, et L’invoqué-je en LE glorifiant.
(al-hamdu
lillâh-illathî lâ yuhtaku hijâbuhu, wa lâ yughlaqu bâbuhu, wa lâ yuraddu
sâ’iluhu, wa lâ yukhayyabu4 âmiluhu)
الْحَمْدُ
لِلَّهِ
الَّذِي لا
يُهْتَكُ حِجَابُهُ
وَلا
يُغْلَقُ
بَابُهُ وَلا
يُرَدُّ
سَائِلُهُ
وَلا
يُخَيَّبُ
آمِلُهُ
Louange à Dieu
dont le Voile est inviolable, dont la Porte ne se ferme pas, qui ne repousse
pas celui qui Le sollicite, ni ne déçoit jamais celui qui a placé son espoir en
LUI.
(al-hamdu
lillâh-illathî yu’ammin-ul-khâ’ifîn-a),
الْحَمْدُ
لِلَّهِ
الَّذِي
يُؤْمِنُ
الْخَائِفِينَ
Louange à Dieu
qui rassure ceux qui ont peur,
(wa
yunajjî-ç-çâlihîn(a)5, wa yarfa‘-ul-mustadh‘afîna, wa yadha‘-ul-mustakbirîna,
wa yuhliku mulûkan wa yastakhlifu âkharîn-a)
وَيُنَجِّي
الصَّالِحِينَ
وَيَرْفَعُ
الْمُسْتَضْعَفِينَ
وَيَضَعُ
الْمُسْتَكْبِرِينَ
وَيُهْلِكُ
مُلُوكاً
وَيَسْتَخْلِفُ
آخَرِينَ
qui sauve les
véridiques, qui relève les opprimés, qui rabaisse les orgueilleux, qui fait
périr les rois et les remplace par d'autres.
(al-hamdu lillâhi
qaçim-il-jabbârîn-a, mubîr-idh-dhâlimîn-a)6,
وَالْحَمْدُ
لِلَّهِ
قَاصِمِ الْجَبَّارِينَ
مُبِيرِ
الظَالِمِينَ
Louange à Dieu
qui foudroie les tyrans, qui anéantit les oppresseurs
(mudrik-il-hâribîn-a,nakâl-idh-hâlimîn-a),
مُدْرِكِ
الْهَارِبِينَ
نَكَالِ
الظَّالِمِينَ
qui atteint les
fuyards, qui inflige un châtiment exemplaire aux injustes ;
(çarîkh-al-mustaçrikhîn-a,
mawdhi‘i hâjât-it-tâlibîn-a, mu‘tamad-il-mu’minîn-a)
صَرِيخَ
الْمُسْتَصْرِخِينَ
مَوْضِعِ حَاجَاتِ
الطَالِبِينَ
مُعْتَمَدِ
الْمُؤْمِنِينَ
Secours de ceux
qui appellent à l'aide, Objet des besoins des solliciteurs, Celui sur qui
comptent les serviteurs pieux.
(al-hamdu
lillâh-illathî min khachyatihi tar‘ad-us-samâ’ wa sukkânuhâ wa tarjuf-ul-ardhu
wa ‘ummâruhâ, wa tamûj-ul-bihâru wa man yasbahu fî ghamarâtihâ)
الْحَمْدُ
لِلَّهِ
الَّذِي مِنْ
خَشْيَتِهِ
تَرْعَدُ
السَّمَاءُ
وَسُكَّانُها
وَتَرْجُفُ
الأَرْضُ
وَعُمَّارُهَا
وَتَرْجُفُ
الأَرْضُ
وَعُمَّارُهَا
وَتَمُوجُ
الْبِحَارُ
وَمَنْ
يَسْبَحُ فِي
غَمَرَاتِهَا
Louange à Dieu
dont la crainte fait tonner tant les cieux que leurs habitants, frémir tant la
terre que ses résidents, et voguer les
mers et toute créature nageant dans leurs profondeurs
(al-hamdu
lillâh-illathî hadânâ li-hâthâ wa mâ kunnâ li-nahtadî lawlâ an hadânâ-llâh-u)
الْحَمْدُ
لِلَّهِ
الَّذِي
هَدَانَا
لِهَذَا
وَمَا كُنَّا
لِنَهْتَدِيَ
لَوْلا أَنْ
هَدَانَا
اللهُ
Louange à Dieu
qui nous a bien dirigés vers tout cela alors que nous n'y serions pas conduits
sans LUI.
(al-hamdu
lillâh-illathî yakhluqu wa lam yukhlaq-u, wa yarzuqu wa lâ yurzaq-u, wa yut`imu
wa lâ yut‘am-u)
الْحَمْدُ
لِلَّهِ
الَّذِي
يَخْلُقُ
وَلَمْ
يُخْلَقْ وَيَرْزُقُ
وَلا
يُرْزَقُ
وَيُطْعِمُ
وَلا
يُطْعَمُ
Louange à Dieu
Qui crée et qui n’est pas créé; Qui dispense les moyens d'existence sans que
nul ne les LUI fournisse, Qui nourrit et n’a point besoin de nourriture,
(wa
yumît-ul-ahyâ’a wa yuhy-il-mawtâ wa-huwa Hay-yun lâ yamût-u, bi-yadihi-l-khayru
wa-huwa ‘alâ kulli chay’in qadîr-un)
وَيُمِيتُ
الأَحْيَاءَ
وَيُحْيِي
الْمَوْتَى
وَهُوَ حَيٌّ
لا يَمُوتُ
بِيَدِهِ الْخَيْرُ
وَهُوَ عَلَى
كُلِّ شَيْءٍ
قَدِيرٌ
Qui fait mourir
les vivants et ressuscite les morts, alors qu'IL est LE Vivant et qu'Il ne
meurt Jamais. IL tient entre Ses mains le Bien, et IL est Puissant sur toute
chose.
(Allâhumma çalli
‘alâ Muhammadin, ‘abdika wa rasûlika wa amînika wa çafy-yika)
اللَّهُمَّ
صَلِّ عَلَى
مُحَمَّدٍ
عَبْدِكَ
وَرَسُولِكَ
وَأَمِينِكَ
وَصَفِيِّكَ
O mon Dieu! Prie
sur Muhammad, Ton serviteur et Ton prophète, Ton confident, Ton élu,
(wa habîbika wa
khîratika min khalqika wa hâfidhi sirrika wa muballighi risâlâtik-a)
وَحَبِيبِكَ
وَخِيرَتِكَ
مِنْ
خَلْقِكَ وَحَافِظِ
سِرِّكَ
وَمُبَلِّغِ
رِسَالاتِكَ
Ton bien aimé et
la meilleure de Tes créatures, le gardien de Ton Secret, celui qui communique
Tes Messages.
(afdhala wa
ahsana wa ajmala wa akmala wa azkâ wa anmâ wa atyaba wa at-hara wa asnâ wa
ak-thara7 mâ çallaytâ wa bârakta wa tarah-hamta wa tahan-nanta wa sallamta ‘alâ
ahadin min ‘ibâdika wa anbiyâ’ika wa rusulika wa çafwatika wa ahl-il-karâmati
‘alayka min khalqika),
أَفْضَلَ
وَأَحْسَنَ
وَأَجْمَلَ
وَأَكْمَلَ
وَأَزْكَى
وَأَنْمَى
وَأَطْيَبَ
وَأَطْهَرَ
وَأَسْنَى
وَأَكْثَرَ
مَا صَلَّيْتَ
وَبَارَكْتَ
وَتَرَحَّمْتَ
وَتَحَنَّنْتَ
وَسَلَّمْتَ
عَلَى أَحَدٍ
مِنْ عِبَادِكَ
وَأَنْبِيَائِكَ
وَرُسُلِكَ
وَصَفْوَتِكَ
وَأَهْلِ
الْكَرَامَةِ
عَلَيْكَ مِنْ
خَلْقِكَ
Il est le
préféré, le meilleur, le plus beau, le plus vertueux, le plus développé, le plus
magnanime, le plus pur, le plus sublime
et le plus avantagé (par Tes prières) de tous
ceux - parmi Tes servi¬teurs, Tes prophètes, Tes messagers, Ton élite et
toutes Tes créatures que Tu as
honorés, sur qui Tu as prié, que Tu as Bénis, que
Tu as couverts de Ta Miséricorde, sur qui Tu t’es attendri,
et que Tu as salués.
(Allâhomma wa
çalli ‘alâ ‘abdika, ‘Aliy-yun Amîr-il-Mu’minîn, wa Waçiy-yi Rasûli
Rab-bil-‘âlamîn, ‘abdika wa waliy-yika, wa akhî rasûlika, wa Hujjatika ‘alâ
khalqika wa Âyatik-al-Kubrâ wa-n-Naba’-il-‘Adhîm-i)
للَّهُمَّ
وَصَلِّ
عَلَى
عَلِيٍّ
أَمِيرِ الْمُؤْمِنِينَ
وَوَصِيِّ
رَسُولِ
رَبِّ الْعَالَمِينَ
عَبْدِكَ
وَوَلِيِّكَ
وَأَخِي
رَسُولِكَ
وَحُجَّتِكَ
عَلَى خَلْقِكَ
وَآيَتِكَ
الْكُبْرَى
وَالنَّبَإِ
الْعَظِيمِ
Mon Dieu! Prie également
sur Ton serviteur Ali : le Commandeur des croyants, l’héritier présomptif du
Messager du Seigneur des mondes, le frère de Ton Messager, Ton argument auprès
de Ta créature et la Grande Nouvelle.
(wa çalli
‘alâ-ç-çiddîqat-it-Tâhirati, Fâtimat-iz-Zahrâ’i, Sayyidati nisâ’-il-‘âlamîna)
وَصَلِّ
عَلَى
الصِّدِّيقَةِ
الطَاهِرَةِ
فَاطِمَةَ
الزَّهْراءِ
سَيِّدَةِ
نِسَاءِ
الْعَالَمِينَ
Prie aussi sur la
véridique et pure, Fatimah Zahrâ’, Maîtresse des femmes des mondes.
(wa çalli ‘alâ
Sibtay-ir-Rahmati wa Imâmay-il-Hudâ, al-Hasani wa-l-Husayni, Say-yiday Chabâbi
Ahl-il-Jannati),
وَصَلِّ
عَلَى
سِبْطَيِ
الرَّحْمَةِ
وَإِمَامَيِ
الْهُدَى
الْحَسَنِ
وَالْحُسَيْنِ
سَيِّدَيْ
شَبَابِ
أَهْلِ
الْجَنَّةِ
Prie aussi sur
les deux petits fils de la “Miséricorde”
, les deux Imams du Droit Chemin :
al-Hassan et al Hussain, les
deux Maîtres de jeunesse du Paradis.
(wa çalli ‘alâ
A’immat-il-Muslimîn-a : ‘Aliy-yin-ibn-al-Husayni, wa Muhammad(in) al-Bâqir, wa
Ja‘far(in) as-Sâdiq, wa Mûsâ-al-Kâdhim, wa ‘Aliy(in) ar-Ridhâ, wa Muhammad(in)
al-Jawâd,
وَصَلِّ
عَلَى
أَئِمَّةِ
الْمُسْلِمِينَ
عَلِيِّ بْنِ
الْحُسَيْنِ
وَمُحَمَّدٍ
الباقِر
وَجَعْفَرٍ
الصادِق وَ
موسى الكاظِم وَ
عَليٍ
الرِّضا
وَمُحَمَّدٍ
الجَواد
Prie également
beaucoup et toujours sur les Imams des Musulmans : Ali Ibn al Hussain, Mohammad
al Bâqer, Ja`far al Sâdiq, Moussâ al-Kâdhim, Ali al Redhâ, Muhammad al Jawâd,
wa ‘Aliy(in)
al-Hâdî, wa-l-Hasan-il-‘Askarî, wa-l-Khalaf-il-Hâdi-y al-Mahdi-y : Hujjajika
‘alâ ‘ibâdika, wa Umanâ’ika fî bilâdika, çalâtan kathîratan dâ’imatan)
وَعَليٍّ
الهادي
وَالحَسَنِ
العَسكَري
وَالْخَلَفِ
الْهَادِي
الْمَهْدِيِّ
حُجَجِكَ
عَلَى
عِبَادِكَ
وَأُمَنَائِكَ
فَي بِلادِكَ
صَلاةً
كَثِيرَةً
دَائِمَةً
et Ali al Hâdi,
al Hassan al ‘Askari ainsi que le Successeur «guidant» et «bien-guidé». Ce sont
Tes preuves auprès de Tes serviteurs et Tes confidents dan Ta patrie (la
Terre).
(Allâhumma wa
çalli ‘alâ Waliyyi Amrika al-Qâ’im-il-Mu’ammal wa-l-‘Adl-il-Muntadhar-i wa
huffahu bi-malâ’ikatik-al-muqarrabîn, wa ayyid-hu bi-rûh-il-qudsi yâ
Rab-bal-‘âlamîn)
اللَّهُمَّ
وَصَلِّ
عَلَى
وَلِيِّ
أَمْرِكَ
الْقَائِمِ
الْمُؤَمَّلِ
وَالْعَدْلِ الْمُنْتَظَرِ
وَحُفَّهُ
بِمَلائِكَتِكَ
الْمُقَرَّبِينَ
وَأَيِّدْهُ
بِرُوحِ الْقُدْسِ
يَا رَبَّ
الْعَالَمِينَ
O Mon Dieu! Prie
également sur le Tuteur de Ton Commandement, le Redresseur espéré et la Justice
attendue. Entoure le de Tes anges les plus proches de Ta Gloire, et soutiens le
par l'Esprit Saint, ô Seigneur des mondes !
(Allâhumma-j‘alhu-d-dâ‘î
ilâ kitâbika wa-l-qâ’ima bi-dînika)
اللَّهُمَّ
اجْعَلْهُ
الدَّاعِيَ
إِلَى كِتَابِكَ
وَالْقَائِمَ
بِدِينِكَ
O mon Dieu! Fais
de lui celui qui appelle à Ton Livre et qui redresse Ta Religion;
(istakhlifhu
fî-l-ardhi kamâ-stakhlaft-allathîna min
qablihi, wa makkin lahu dînahu-llathî irtadhaytahu lahu)
اسْتَخْلِفْهُ
فِي الأَرْضِ
كَمَا
اسْتَخْلَفْتَ
الَّذِينَ
مِنْ قَبْلِهِ
مَكِّنْ لَهُ
دِينَهُ
الِّذِي
ارْتَضَيْتَهُ
لَهُ
fais de lui Ton
Lieutenant sur la Terre, comme Tu le fis pour ceux qui vécurent auparavant.
Établis fermement la Religion que Tu as agréée pour lui!
(abdilhu min b‘ada
khawfihi amnan ya‘buduka wa lâ yuchriku bi-ka chay’an)
أَبْدِلْهُ
مِنْ بَعْدِ
خَوْفِهِ
أَمْنَاً
يَعْبُدْكَ
لا يُشْرِكُ
بِكَ شَيْئاً
Change son
inquiétude en sécurité; il T’adorera et ne T’associera rien.
(Allâhumma
a‘izzahu wa-a‘ziz bihi, wa-nçurhu wa-ntaçir bihi, wa-nçurhu naçran ‘azîzan,
wa-f-tah lahu fat-han mubînan)
اللَّهُمَّ
أَعِزَّهُ
وَأعْزِزْ
بِهِ وَانْصُرْهُ
وَانْتَصِرْ
بِهِ
وَانْصُرْهُ
نَصْراً
عَزِيزاً
وَافْتَحْ
لَهُ فَتْحاً
يَسِيراً
وَاجْعَلْ
لَهُ مِنْ
لَدُنْكَ سُلْطَاناً
نَصِيراً
O mon Dieu! Rends
le puissant et donne la Puissance par lui (à ceux qui vont avec lui); rends le
victorieux et donne la Victoire par lui. Accorde-lui une victoire décisive et
une conquête évidente.
(allâhumma
adh-hir bihi dînaka wa sunnati nabiyyika, hattâ lâ yastakhfî bi-chay’in
min-al-haqqi makhâfata ahadin min-al-khalq(i)
اللَّهُمَّ
أَظْهِرْ
بِهِ دِينَكَ
وَسُنَّةَ
نَبِيِّكَ
حَتَى لا
يَسْتَخْفِيَ
بِشَيْءٍ
مِنَ
الْحَقِّ
مَخَافَةَ
أَحَدٍ مِنَ الْخَلْقِ
O mon Dieu! Rends
par lui évidentes Ta Religion et la Sunna (la Tradition) de Ton prophète afin
qu'il ne cache rien de la vérité par crainte de l'une de Tes créatures.
(Allâhumma innâ
narghabu ilayka fî dawlatin karîmatin tu‘izzu bihâ-l-Islama wa ahlahu wa
tuthillu bihâ-n-nifâqa wa ahlahu)
اللَّهُمَّ
إِنَّا
نَرْغَبُ إِلَيْكَ
فِي دَوْلَةٍ
كَرِيمَةٍ
تُعِزُّ بِهَا
الإِسْلامَ
وَأَهْلَهُ
وَتُذِلُّ بِهَا
النِّفَاقَ
وَأهْلَهُ
O mon Dieu! Nous
désirons de Ta part, un Etat honorable par lequel Tu rends puissants l'Islam et
ses adeptes, humiliés l'hypocrisie et ses adeptes,
(wa taj`alanâ
fîhâ min-ad-du`âti ilâ tâ`atika wa-l-qâdati ilâ sabîlika, wa tarzuqna bihâ
karamat-aduniyâ wa-l-âkhirat(i)
وَتَجْعَلُنَا
فِيهَا مِنَ
الدُّعَاةِ
إِلَى
طَاعَتِكَ
وَالْقَادةِ
إِلَى
سَبِيلِكَ
وَتَرْزُقُنَا
بِهَا
كَرَامَةَ
الدُّنْيَا
وَالآخِرَةِ
et dans lequel Tu
nous places parmi ceux qui appellent à
Ton obéissance, qui conduisent vers Ta Voie; et grâce auquel Tu nous accordes
l'Honneur de ce bas monde et de l'Au delà.
(Allâhumma mâ
‘arraftana min-al-haqqi fa-hammilnâhu, wa mâ qaçurnâ ‘anhu faballighnâhu)
اللَّهُمَّ
مَا
عَرَّفْتَنَا
مِنَ الْحَقِّ
فَحَمِّلْنَاهُ
وَمَا
قَصُرْنَا
عَنْهُ
فَبَلِّغْنَاهُ
O mon Dieu! Ce
que Tu nous as fait savoir de la Vérité, fais nous l'appliquer, et ce qui nous
en a échappé, veuillez nous l’indiquer.
(Allâhumma almum
bihi cha‘thanâ wa-ch‘ab bihi çad‘anâ)
اللَّهُمَّ
الْمُمْ بِهِ
شَعَثَنَا
وَاشْعَبْ
بِهِ
صَدْعَنَا
O mon Dieu!
Rassemble-nous par lui (l'Imam Caché) et mets par lui un terme à notre
disper-sion, colmate par lui notre brèche;
(wa-rtuq bihi
fatqanâ, wa kath-thir bihi qillatanâ)
وَارْتُقْ
بِه
فَتْقَنَا
وَكَثِّرْ
بِهِ قِلَّتَنَا
rétablis par lui
notre intégrité, accrois par lui notre petit nombre;
(wa a‘izza bihi
thillatanâ, wa-ghni bihi ‘â’ilanâ)
وَأَعْزِزْ
بِهِ
ذِلَّتَنَا
وَأَغْنِ بِهِ
عَائِلَنَا
transforme par lui
notre humiliation en puissance; et assure par lui nos moyens de subsistance;
(wa-q-dhi bihi
‘an maghraminâ, wa-jbur bihi faqranâ)
وَاقْضِ
بِهِ عَنْ
مُغْرَمِنَا
وَاجْبُرْ بِهِ
فَقْرَنَا
acquitte par lui
notre obligation; mets fin par lui à notre pauvreté;
(wa sudda bihi
khillatanâ, wa yassir bihi ‘usranâ)
وَسُدَّ
بِهِ
خِلَّتَنَا
وَيَسِّرْ
بِهِ عُسْرَنَا
subviens par lui
à ce qui nous manque, simplifie par lui nos difficultés,
(wa bayyidh bihi
wujûhanâ, wa fukka bihi asranâ)
وَبَيِّضْ
بِهِ
وَجُوهَنَا وَفُكَّ
بِهِ
أَسْرَنَا
purifie par lui
nos faces; affranchis nous par lui de notre captivité;
(wa anjih bihi
talabatinâ wa anjiz bihi mawâ‘îdanâ)
وَأَنْجِحْ
بِهِ
طَلِبَتَنَا
وَأَنْجِزْ بِهِ
مَوَاعِيدَنَا
fais aboutir par
lui notre demande; fais nous tenir, par lui, nos promesses;
(wa-astajib bihi
da‘watanâ wa a‘tinâ bihi s’ulanâ; wa ballighnâ bihi min-ad-dunyâ wa-l-âkhirati
âmâlanâ
وَاسْتَجِبْ
بِهِ
دَعْوَتَنَا
وَأَعْطِنَا
بِهِ
سُؤْلَنَا
وَبَلِّغْنَا
بِهِ مِنَ الدُّنْيَا
وَالآخِرَةِ
آمَالَنَا
réponds, par lui,
à notre appel; et accède, par lui, à
notre demande; et fais réaliser, par lui, nous nos espoirs dans ce monde et
dans l’Au-delà;
wa a‘tinâ bihi
fawqa raghbatinâ, yâ Khayr-al-mas’ûlîna wa Awsa‘-al-mu‘tîn(a)
وَأَعْطِنَا
بِهِ فَوْقِ
رَغْبَتِنَا
يَا خَيْرَ
الْمَسْؤُولِينَ
وَأَوْسَعَ
الْمُعْطِينَ
et donne nous,
par lui, plus que nous ne
pourrions désirer! O Toi, le
Meilleur des responsables, le plus
Généreux des donateurs!
(achfi bihi
çudûranâ, wa-th-hib bihi ghaydha qulûbina)
اشْفِ بِهِ
صُدُورَنَا
وَأَذْهِبْ
بِهِ غَيْظَ
قُلُوبِنَا
Et guéris, par
lui, nos poitrines; éloigne, par lui la haine qui ronge nos cœurs;
(wa-hdinâ bihi
limâ-khtalafa fîhi min-al-haqqi bi-ithnika, Innaka tahdî man tachâ’u ilâ
çirâtin mustaqîm(in)
وَاهْدِنَا
بِهِ لِمَا
اخْتُلِفَ
فِيهِ مِنَ
الْحَقِّ
بِإِذْنِكَ
إِنَّكَ تَهْدِي
مَنْ تَشَاءُ
إِلَى
صِرَاطٍ
مُسْتَقِيمٍ
et guide nous,
par lui, si Tu le permets, vers la Vérité lorsque le bon droit est controversé,
car Tu conduis qui Tu veux, vers le droit chemin
(wan-çurnâ bihi
‘alâ ‘aduwwika wa ‘aduwwinâ, Ilâh-il-Haqqi, Âmîn)
وَانْصُرْنَا
بِهِ عَلَى
عَدُوِّكَ
وَعَدُوِّنَا
إِلَهَ
الْحَقِّ
آمِينَ
Et fais nous
triompher, par lui, de Ton ennemi et notre ennemi, Ô Dieu de Vérité! Amen!
(Allâhumma innâ
nachkû ilayka faqda nabiyyinâ - çalawâtika `Alayhi wa Älihi- wa ghaybati
Imâmina)
اللَّهُمَّ
إِنَّا
نَشْكُو
إِلَيْكَ
فَقْدَ
نَبِيِّنَا
صَلَوَاتُكَ
عَلَيْهِ
وَآلِهِ
وَغَيْبَةَ
وَلِيِّنَا
O mon Dieu! Nous
nous plaignons auprès de Toi, de la
perte de notre Prophète, de l'occultation de notre Imam,
(wa kathrata
‘aduwwinâ wa qillata ‘addadinâ),
وَكَثْرَةَ
عَدُوِّنَا
وَقِلَّةَ
عَدَدِنَا
du grand no¬mbre
dde nos ennemis, et de la petitesse de notre nombre,
(wa
chiddat-il-fitani binâ, wa tadhâhur-az-zamâni ‘alaynâ),
وَشِدَّةَ
الْفِتَنِ
بِنَا
وَتَظَاهُرَ
الزَّمَانِ
عَلَيْنَا
de la difficulté
de nos épreuves, de l'hostilité de notre époque à notre égard.
(fa-çalli ‘alâ
Muhammadin wa Âle Muhammadin, wa a‘inna ‘alâ thâlika kullihi bi-fat-hin minka
tu‘ajjiluhu)
فَصَلِّ
عَلَى
مُحَمَّدٍ
وَآلِهِ
وَأَعِنَّا
عَلَى ذَلِكَ
بِفَتْحٍ
مِنْكَ
تُعَجِّلُهُ
Prie donc sur
Muhammad et sur la famille de Muham¬mad, et aide nous contre tout ceci par une
conquête que Tu nous accorderas rapidement
(wa bi-dhurrin
tuk-chifuhu, wa naçrin tu‘izzuhu, wa sultâni haqqin tudh-hiruhu)
وَبِضُرٍّ
تَكْشِفُهُ
وَنَصْرٍ
تُعِزُّهُ
وَسُلْطَانِ
حَقٍّ
تُظْهِرُهُ
et par la
dissipation du mal dont nous souffrons, et par une victoire que Tu rendras
éclatante, et par un gouvernant juste que Tu feras appa¬raître,
(wa rahmatin
Minka tujallilunâhâ, wa ‘âfiyatin Minka tulabisunâhâ , bi-Rahmatika yâ
Arham-ar-râhimîn-a)
وَرَحْمَةٍ
مِنْكَ
تُجَلِّلُنَاهَا
وَعَافِيَةٍ
مِنْكَ
تُلْبِسُنَاهَا
بِرَحْمَتِكَ
يَا أَرْحَمَ
الرَّاحِمِينَ
.
et par une
Miséricorde de Ta part, dont Tu nous couvriras, et par une bonne santé dont Tu
nous habilleras. Par Toi,O le plus Miséricordieux des miséricordieux !
بِسْم الله
الرَّحمن
الرَّحيم
Bism-illâh-ir-Rahmân-ir-Rahîm
Allâhumma innî
asa’luka wa atawajjahu ilayka bi-Nabiyyika, Nabiyy-ir-Rahmati Muhammadin
çallâ-llahu ‘alayhi wa Âlihi!
اَللّـهُمَّ
اِنّي
اَسْاَلُكَ
وَاَتَوَجَّهُ
اِلَيْكَ
بِنَبِيِّكَ
نَبِيِّ
الرَّحْمَةِ
مُحَمَّد
صَلَّى اللهُ
عَلَيْهِ وَآلِهِ،
O mon Dieu ! Je
Te demande et je me dirige vers Toi par l’amour de Ton Prophète, le Prophète de
la Miséricorde, Muhammad, que la Paix d’Allah soit sur lui et sur les membres
de sa Famille !
Yâ Abâ-l-Qâcim,
yâ Rasûl-Allâh-i, yâ Imâm-ar-Rahmati, yâ sayyidanâ wa mawlânâ ! innâ tawajjahnâ
wa-s-tach-fa‘nâ wa tawassalnâ bika ilâ-llâh-i wa qaddamnâka bayna yaday
hâjâtinâ, yâ wajîhan ‘inda-llâh-i, ichfa‘ lanâ ‘inda-llâh-i !
يا اَبَا
الْقاسِمِ يا
رَسُولَ
اللهِ يا اِمامَ
الرَّحْمَةِ
يا سَيِّدَنا
وَمَوْلانا اِنّا
تَوَجَّهْنا
وَاسْتَشْفَعْنا
وَتَوَسَّلْنا
بِكَ اِلَى
اللهِ
وَقَدَّمْناكَ
بَيْنَ
يَدَيْ حاجاتِنا
يا وَجيهاً
عِنْدَ اللهِ
اِشْفَعْ
لَنا عِنْدَ
اللهِ،
O Abâl-Qâcim, o
Messager d’Allah, o Imam de la Miséricorde, o notre Maître et notre Tuteur obéi
(mawlânâ) ! C’est par ta haute position (auprès d’Allah) que nous nous sommes
dirigés vers Allah, que nous avons demandé ton intercession auprès de Lui, que
nous L’avons supplié, et que nous t’avons mis en avant pour solliciter la
satisfaction de nos besoins ! O honrable auprès d’Allah, intercède donc pour nous auprès d’Allah !
Yâ Abâ-l-Hasan,
yâ Amîr-al-Mu’minîn-a, yâ ‘Aliyy-abna Abî Tâlib-in, ya Hujjat-Allâh-i ‘alâ
khalqihi, yâ sayyidanâ wa mawlânâ ! innâ tawajjahnâ wa-s-tach-fa‘nâ wa
tawassalnâ bika ilâ-llâh-i wa qaddamnâka bayna yaday hâjâtinâ, yâ wajîhan
‘inda-llâh-i, ichfa‘ lanâ ‘inda-llâh-i !
يا اَبَا
الْحَسَنِ يا
اَميرَ
الْمُؤْمِنينَ
يا عَلِيَّ
بْنَ اَبي
طالِب، يا
حُجَّةَ اللهِ
عَلى
خَلْقِهِ يا
سَيِّدَنا
وَمَوْلانا
اِنّا
تَوَجَّهْنا
وَاسْتَشْفَعْنا
وَتَوَسَّلْنا
بِكَ اِلَى
اللهِ
وَقَدَّمْناكَ
بَيْنَ
يَدَيْ
حاجاتِنا، يا
وَجيهاً عِنْدَ
اللهِ اِشْفَعْ
لَنا عِنْدَ
اللهِ،
O Père
d’Al-Hassan! O Commandeur des Croyants ! O Alî fils d’Abû Talib ! O Argument
d’Allah contre ses créatures ! O notre Maître et notre Tuteur obéi (mawlânâ) !
C’est par ta haute position (auprès d’Allah) que nous nous sommes dirigés vers
Allah, que nous avons demandé ton intercession auprès de Lui, que nous L’avons
supplié, et que nous t’avons mis en avant pour solliciter la satisfaction de
nos besoins ! O honrable auprès d’Allah, intercède donc pour nous auprès d’Allah !
Yâ
Fâtimatu-z-Zahrâ’, yâ binta Muhammadin, yâ qurrata ‘ayn ar-Rasûl-i, yâ
sayyidatanâ wa mawlâtanâ ! innâ tawajjahnâ wa-s-tach-fa‘nâ wa tawassalnâ biki
ilâ-llâh-i wa qaddamnâki bayna yaday hâjâtinâ, yâ wajîhatan ‘inda-llâh-i,
ichfa‘î lanâ ‘inda-llâh-i!
يا فاطِمَةَ
الزَّهْراءُ
يا بِنْتَ
مُحَمَّد يا
قُرَّةَ
عَيْنِ
الرَّسُولِ،
يا سَيِّدَتَنا
اِنّا
تَوَجَّهْنا
وَاسْتَشْفَعْنا
وَتَوَسَّلْنا
بِكِ اِلَى
اللهِ
وَقَدَّمْناكِ
بَيْنَ
يَدَيْ
حاجاتِنا، يا
وَجيهَةً
عِنْدَ اللهِ
اِشْفَعي
لَنا عِنْدَ
اللهِ،
O Fatimah la Fleurie!
O fille de Muhammad ! O plaisir de l’œil du Messager (d’Allah) ! O notre
Maîtrssee et notre Tutrice obéie (mawlâtanâ) ! C’est par ta haute position
(auprès d’Allah) que nous nous sommes dirigés vers Allah, que nous avons
demandé ton intercession auprès de Lui, que nous L’avons supplié, et que nous
t’avons mis en avant pour solliciter la satisfaction de nos besoins ! O
honrable auprès d’Allah, intercède donc
pour nous auprès d’Allah!
Yâ Abâ
Muhammadin, yâ Hasana-bni ‘Alyy-in, Ayyuhâ-l-Mujtabâ, yâ-bna Rasûl-illâh-i, yâ
Hujjat-Allâhi ‘alâ khalqihi, yâ sayyidanâ wa mawlânâ ! innâ tawajjahnâ
wa-s-tach-fa‘nâ wa tawassalnâ bika ilâ-llâh-i wa qaddamnâka bayna yaday
hâjâtinâ, yâ wajîhan ‘inda-llâh-i, ichfa‘ lanâ ‘inda-llâh-i !
يا اَبا
مُحَمَّد يا
حَسَنَ بْنَ
عَلِيٍّ
اَيُّهَا
الُْمجْتَبى
يَا بْنَ رَسُولِ
اللهِ، يا
حُجَّةَ
اللهِ عَلى
خَلْقِهِ يا
سَيِّدَنا
وَمَوْلانا
اِنّا تَوَجَّهْنا
وَاسْتَشْفَعْنا
وَتَوَسَّلْنا
بِكَ اِلَى
اللهِ
وَقَدَّمْناكَ
بَيْنَ يَدَيْ
حاجاتِنا يا
وَجيهاً
عِنْدَ اللهِ
اِشْفَعْ
لَنا عِنْدَ
اللهِ،
O Père de
Muhammad ! O Hassan fils de Ali ! O Élu ! O Fils du Messager d’Allah ! O
Argument d’Allah contre ses créatures! O notre Maître et notre Tuteur obéi
(mawlânâ) ! C’est par ta haute position (auprès d’Allah) que nous nous sommes
dirigés vers Allah, que nous avons demandé ton intercession auprès de Lui, que
nous L’avons supplié, et que nous t’avons mis en avant pour solliciter la
satisfaction de nos besoins ! O honrable auprès d’Allah, intercède donc pour nous auprès d’Allah !
Yâ Abâ ‘Abdillâh-i,
yâ Husayna-bna ‘Alyy-in, Ayyuhâ-ch-Chahîdu, yâ-bna Rasûl-illâh-i, yâ
Hujjat-Allâhi ‘alâ khalqihi, yâ sayyidanâ wa mawlânâ ! innâ tawajjahnâ
wa-s-tach-fa‘nâ wa tawassalnâ bika ilâ-llâh-i wa qaddamnâka bayna yaday
hâjâtinâ, yâ wajîhan ‘inda-llâh-i, ichfa‘ lanâ ‘inda-llâh-i !
يا اَبا
عَبْدِاللهِ
يا حُسَيْنَ
بْنَ عَلِيٍّ،
اَيُّهَا
الشَّهيدُ
يَا بْنَ
رَسُولِ اللهِ
يا حُجَّةَ
اللهِ عَلى
خَلْقِهِ يا
سَيِّدَنا
وَمَوْلانا
اِنّا
تَوَجَّهْنا
وَاسْتَشْفَعْنا
وَتَوَسَّلْنا
بِكَ اِلَى اللهِ
وَقَدَّمْناكَ
بَيْنَ يَدَيْ
حاجاتِنا يا
وَجيهاً
عِنْدَ اللهِ
اِشْفَعْ
لَنا عِنْدَ
اللهِ،
O Père d’Abdallah
! O Hussain Fils de Ali ! O Martyr ! Ofils du Messager d’Allah ! O Argument
d’Allah contre ses créatures ! O notre Maître et notre Tuteur obéi (mawlânâ) !
C’est par ta haute position (auprès d’Allah) que nous nous sommes dirigés vers
Allah, que nous avons demandé ton intercession auprès de Lui, que nous L’avons
supplié, et que nous t’avons mis en avant pour solliciter la satisfaction de
nos besoins ! O honrable auprès d’Allah, intercède donc pour nous auprès d’Allah !
Yâ Abâ-l-Hasan-i,
yâ ‘Aliyy-abna-l-Husayn, ya Zayn-al-‘Âbidîn-a, yâ-bna Rasûl-illâh-i, yâ
Hujjat-Allâh-i ‘alâ khalqihi, yâ sayyidanâ wa mawlânâ ! innâ tawajjahnâ
wa-s-tach-fa‘nâ wa tawassalnâ bika ilâ-llâh-i wa qaddamnâka bayna yaday
hâjâtinâ, yâ wajîhan ‘inda-llâh-i, ichfa‘ lanâ ‘inda-llâh-i !
يا اَبَا
الْحَسَنِ يا
عَلِيَّ بْنَ
الْحُسَيْنِ،
يا زَيْنَ
الْعابِدينَ
يَا بْنَ رَسُولِ
اللهِ يا
حُجَّةَ
اللهِ عَلى
خَلْقِهِ يا
سَيِّدَنا
وَمَوْلانا
اِنّا
تَوَجَّهْنا
وَاسْتَشْفَعْنا
وَتَوَسَّلْنا
بِكَ اِلَى
اللهِ،
وَقَدَّمْناكَ
بَيْنَ
يَدَيْ حاجاتِنا،
يا وَجيهاً
عِنْدَ اللهِ
اِشْفَعْ لَنا
عِنْدَ
اللهِ،
O Père
d’al-Hassan ! O Ornement des adorateurs ! O fils du Messager d’Allah ! O
Argument d’Allah contre ses créatures ! O notre Maître et notre Tuteur obéi
(mawlânâ) ! C’est par ta haute position (auprès d’Allah) que nous nous sommes
dirigés vers Allah, que nous avons demandé ton intercession auprès de Lui, que
nous L’avons supplié, et que nous t’avons mis en avant pour solliciter la
satisfaction de nos besoins ! O honrable auprès d’Allah, intercède donc pour nous auprès d’Allah !
Yâ Abâ Ja‘far-in,
yâ Muhammada-bna ‘Aliyy-in, ayyuhâ-l-Bâqir-u, yâ-bna Rasûl-illâh-i, yâ
Hujjat-Allâh-i ‘alâ khalqihi, yâ sayyidanâ wa mawlânâ ! innâ tawajjahnâ
wa-s-tach-fa‘nâ wa tawassalnâ bika ilâ-llâh-i wa qaddamnâka bayna yaday
hâjâtinâ, yâ wajîhan ‘inda-llâh-i, ichfa‘ lanâ ‘inda-llâh-i !
يا اَبا
جَعْفَر يا
مُحَمَّدَ
بْنَ عَلِيٍّ اَيُّهَا
الْباقِرُ
يَا بْنَ
رَسُولِ اللهِ
يا حُجَّةَ
اللهِ عَلى
خَلْقِهِ يا
سَيِّدَنا
وَمَوْلانا
اِنّا
تَوَجَّهْنا
وَاسْتَشْفَعْنا
وَتَوَسَّلْنا
بِكَ اِلَى
اللهِ،
وَقَدَّمْناكَ
بَيْنَ
يَدَيْ
حاجاتِنا، يا
وَجيهاً
عِنْدَ اللهِ
اِشْفَعْ
لَنا عِنْدَ
اللهِ،
O Père de Ja‘far
! O Muhammad Fils de Ali ! O Érudit perçant (la science) ! O fils du Messager
d’Allah ! O Argument d’Allah contre ses créatures ! O notre Maître et notre
Tuteur obéi (mawlânâ) ! C’est par ta haute position (auprès d’Allah) que nous
nous sommes dirigés vers Allah, que nous avons demandé ton intercession auprès
de Lui, que nous L’avons supplié, et que nous t’avons mis en avant pour
solliciter la satisfaction de nos besoins ! O honrable auprès d’Allah,
intercède donc pour nous auprès d’Allah!
Yâ Abâ
‘Abdillâh-i, yâ Ja‘far-a-bna Muhammad-in, ayyuhâ-ç-Çâdiq-u, yâ-bna
Rasûl-illâh-i, yâ Hujjat-Allâh-i ‘alâ khalqihi, yâ sayyidanâ wa mawlânâ ! innâ
tawajjahnâ wa-s-tach-fa‘nâ wa tawassalnâ bika ilâ-llâh-i wa qaddamnâka bayna
yaday hâjâtinâ, yâ wajîhan ‘inda-llâh-i, ichfa‘ lanâ ‘inda-llâh-i !
يا اَبا
عَبْدِ اللهِ
يا جَعْفَرَ
بْنَ
مُحَمَّدٍ،
اَيُّهَا
الصّادِقُ
يَا بْنَ
رَسُولِ
اللهِ يا حُجَّةَ
اللهِ عَلى
خَلْقِهِ يا
سَيِّدَنا
وَمَوْلانا
اِنّا
تَوَجَّهْنا
وَاسْتَشْفَعْنا
وَتَوَسَّلْنا
بِكَ اِلَى
اللهِ وَقَدَّمْناكَ
بَيْنَ
يَدَيْ
حاجاتِنا، يا
وَجيهاً
عِنْدَ اللهِ
اِشْفَعْ
لَنا عِنْدَ
اللهِ،
O Père de
Abdullâh ! O Ja‘far Fils de Muhammad! O Véridique ! O fils du Messager d’Allah
! O Argument d’Allah contre ses créatures ! O notre Maître et notre Tuteur obéi
(mawlânâ) ! C’est par ta haute position (auprès d’Allah) que nous nous sommes
dirigés vers Allah, que nous avons demandé ton intercession auprès de Lui, que
nous L’avons supplié, et que nous t’avons mis en avant pour solliciter la
satisfaction de nos besoins ! O honrable auprès d’Allah, intercède donc pour nous auprès d’Allah!
Yâ Abâ-l-Hasan-i,
yâ Mûsâ-bna Ja‘far-in, ayyuhâ-l-Kâdhim-i, yâ-bna Rasûl-illâh-i, yâ
Hujjat-Allâh-i ‘alâ khalqihi, yâ sayyidanâ wa mawlânâ ! innâ tawajjahnâ
wa-s-tach-fa‘nâ wa tawassalnâ bika ilâ-llâh-i wa qaddamnâka bayna yaday
hâjâtinâ, yâ wajîhan ‘inda-llâh-i, ichfa‘ lanâ ‘inda-llâh-i !
يا اَبَا
الْحَسَنِ يا
مُوسَى بْنَ
جَعْفَر،
اَيُّهَا
الْكاظِمُ
يَا بْنَ
رَسُولِ اللهِ
يا حُجَّةَ
اللهِ عَلى
خَلْقِهِ يا
سَيِّدَنا
وَمَوْلانا
اِنّا
تَوَجَّهْنا
وَاسْتَشْفَعْنا
وَتَوَسَّلْنا
بِكَ اِلَى اللهِ
وَقَدَّمْناكَ
بَيْنَ
يَدَيْ
حاجاتِنا، يا
وَجيهاً
عِنْدَ اللهِ
اِشْفَعْ
لَنا عِنْدَ
اللهِ،
O Père
d’al-Hassan ! O Mûssâ Fils de Ja‘far ! O
le Kâdhim (celui qui se contient) ! O fils du Messager d’Allah ! O
Argument d’Allah contre ses créatures ! O notre Maître et notre Tuteur obéi
(mawlânâ) ! C’est par ta haute position (auprès d’Allah) que nous nous sommes
dirigés vers Allah, que nous avons demandé ton intercession auprès de Lui, que
nous L’avons supplié, et que nous t’avons mis en avant pour solliciter la
satisfaction de nos besoins ! O honrable auprès d’Allah, intercède donc pour nous auprès d’Allah!
Yâ Abâ-l-Hasan-i,
yâ ‘Aliyy-a-bna Mûsâ, ayyuhâ-r-Ridhâ, yâ-bna Rasûl-illâh-i, yâ Hujjat-Allâh-i
‘alâ khalqihi, yâ sayyidanâ wa mawlânâ ! innâ tawajjahnâ wa-s-tach-fa‘nâ wa
tawassalnâ bika ilâ-llâh-i wa qaddamnâka bayna yaday hâjâtinâ, yâ wajîhan
‘inda-llâh-i, ichfa‘ lanâ ‘inda-llâh-i !
يا اَبَا
الْحَسَنِ يا
عَلِيَّ بْنَ
مُوسى اَيُّهَا
الرِّضا يَا
بْنَ رَسُولِ
اللهِ يا حُجَّةَ
اللهِ عَلى
خَلْقِهِ يا
سَيِّدَنا
وَمَوْلانا
اِنّا
تَوَجَّهْنا
وَاسْتشْفَعْنا
وَتَوَسَّلْنا
بِكَ اِلَى اللهِ
وَقَدَّمْناكَ
بَيْنَ
يَدَيْ
حاجاتِنا، يا
وَجيهاً
عِنْدَ اللهِ
اِشْفَعْ
لَنا عِنْدَ
اللهِ،
O Père
d’al-Hassan ! O Ali Fils d’al-Hassan! O le Ridhâ (celui en qui est la Complaisance
divine) ! O fils du Messager d’Allah ! O Argument d’Allah contre ses créatures
! O notre Maître et notre Tuteur obéi (mawlânâ) ! C’est par ta haute position
(auprès d’Allah) que nous nous sommes dirigés vers
Allah, que nous avons demandé ton intercession auprès de Lui, que nous L’avons
supplié, et que nous t’avons mis en avant pour solliciter la satisfaction de
nos besoins ! O honrable auprès d’Allah, intercède donc pour nous auprès d’Allah !
Yâ Abâ Ja‘far-in,
yâ Muhammada-bna ‘Aliyy-in, ayyuhâ-t-Taqiyy-ul-Jawâdu, yâ-bna Rasûl-illâh-i, yâ
Hujjat-Allâh-i ‘alâ khalqihi, yâ sayyidanâ wa mawlânâ ! innâ tawajjahnâ
wa-s-tach-fa‘nâ wa tawassalnâ bika ilâ-llâh-i wa qaddamnâka bayna yaday
hâjâtinâ, yâ wajîhan ‘inda-llâh-i, ichfa‘ lanâ ‘inda-llâh-i !
يا اَبا جَعْفَر
يا مُحَمَّدَ
بْنَ عَلِيٍّ
اَيُّهَا
التَّقِيُّ
الْجَوادُ
يَا بْنَ
رَسُولِ اللهِ
يا حُجَّةَ
اللهِ عَلى
خَلْقِهِ يا
سَيِّدَنا
وَمَوْلانا
اِنّا
تَوَجَّهْنا
وَاسْتَشْفَعْنا
وَتَوَسَّلْنا
بِكَ اِلَى اللهِ
وَقَدَّمْناكَ
بَيْنَ
يَدَيْ حاجاتِنا،
يا وَجيهاً عِنْدَ
اللهِ
اِشْفَعْ
لَنا عِنْدَ
اللهِ،
O Père de Ja‘far
! O Muhammad Fils de Ali ! O le Magnanime, le peiux ! O fils du Messager
d’Allah ! O Argument d’Allah contre ses créatures ! O notre Maître et notre
Tuteur obéi (mawlânâ) ! C’est par ta haute position (auprès d’Allah) que nous
nous sommes dirigés vers Allah, que nous avons demandé ton intercession auprès
de Lui, que nous L’avons supplié, et que nous t’avons mis en avant pour
solliciter la satisfaction de nos besoins ! O honrable auprès d’Allah, intercède
donc pour nous auprès d’Allah!
Yâ Abâ-l-Hasan-i,
yâ ‘Aliyy-a-bna Muhammad-in, ayyuhâ-l-Hâdiyyu-n-Naqiyyu, yâ-bna Rasûl-illâh-i,
yâ Hujjat-Allâh-i ‘alâ khalqihi, yâ sayyidanâ wa mawlânâ ! innâ tawajjahnâ
wa-s-tach-fa‘nâ wa tawassalnâ bika ilâ-llâh-i wa qaddamnâka bayna yaday
hâjâtinâ, yâ wajîhan ‘inda-llâh-i, ichfa‘ lanâ ‘inda-llâh-i !
يا اَبَا
الْحَسَنِ يا
عَلِيَّ بْنَ
مُحَمَّد
اَيُّهَا
الْهادِيُّ
النَّقِيُّ
يَا بْنَ
رَسُولِ
اللهِ يا
حُجَّةَ
اللهِ عَلى
خَلْقِهِ يا
سَيِّدَنا
وَمَوْلانا
اِنّا تَوَجَّهْنا
وَاسْتَشْفَعْنا
وَتَوَسَّلْنا
بِكَ اِلَى
اللهِ
وَقَدَّمْناكَ
بَيْنَ
يَدَيْ حاجاتِنا
يا وَجيهاً
عِنْدَ اللهِ
اِشْفَعْ
لَنا عِنْدَ
اللهِ،
O Père
d’al-Hassan ! O Ali Fils de Muhammad ! O le Guide, le Pur ! O fils du Messager
d’Allah ! O Argument d’Allah contre ses créatures ! O notre Maître et notre
Tuteur obéi (mawlânâ) ! C’est par ta haute position (auprès d’Allah) que nous
nous sommes dirigés vers Allah, que nous avons demandé ton intercession auprès
de Lui, que nous L’avons supplié, et que nous t’avons mis en avant pour
solliciter la satisfaction de nos besoins ! O honrable auprès d’Allah,
intercède donc pour nous auprès d’Allah
!
Yâ Abâ
Muhammadin, yâ Hasana-bna ‘Aliyy-in, Ayyuhâ-z-Zakiyy-ul-‘Askariyyu, yâ-bna
Rasûl-illâh-i, yâ Hujjat-Allâh-i ‘alâ khalqihi, yâ sayyidanâ wa mawlânâ ! innâ
tawajjahnâ wa-s-tach-fa‘nâ wa tawassalnâ bika ilâ-llâh-i wa qaddamnâka bayna
yaday hâjâtinâ, yâ wajîhan ‘inda-llâh-i, ichfa‘ lanâ ‘inda-llâh-i !
يا اَبا
مُحَمَّدٍ يا
حَسَنَ بْنَ
عَلِيٍّ، اَيُّهَا
الزَّكِيُّ
الْعَسْكَرِيُّ
يَا بْنَ
رَسُولِ
اللهِ يا
حُجَّةَ اللهِ
عَلى
خَلْقِهِ يا
سَيِّدَنا
وَمَوْلانا
اِنّا
تَوَجَّهْنا
وَاسْتشْفَعْنا
وَتَوَسَّلْنا
بِكَ اِلَى
اللهِ
وَقَدَّمْناكَ
بَيْنَ
يَدَيْ
حاجاتِنا يا
وَجيهاً
عِنْدَ اللهِ
اِشْفَعْ
لَنا عِنْدَ
اللهِ،
O Père de Muhammad
! O Hassan Fils de Ali ! O l’Intègre, le retenu du camp ! O fils du Messager
d’Allah ! O Argument d’Allah contre ses créatures ! O notre Maître et notre
Tuteur obéi (mawlânâ) ! C’est par ta haute position (auprès d’Allah) que nous
nous sommes dirigés vers Allah, que nous avons demandé ton intercession auprès
de Lui, que nous L’avons supplié, et que nous t’avons mis en avant pour
solliciter la satisfaction de nos besoins ! O honrable auprès d’Allah,
intercède donc pour nous auprès d’Allah
!
Yâ Waçiyy-al-Hasani
wa-l-Khalaf-al-Hujjata, ayyuhâ-l-Qâ’im-ul-Muntadhar-ul-Mahdiyyu, yâ-bna
Rasûl-illâh-i, yâ Hujjat-Allâh-i ‘alâ khalqihi, yâ sayyidanâ wa mawlânâ ! innâ
tawajjahnâ wa-s-tach-fa‘nâ wa tawassalnâ bika ilâ-llâh-i wa qaddamnâka bayna
yaday hâjâtinâ, yâ wajîhan ‘inda-llâh-i, ichfa‘ lanâ ‘inda-llâh-i !
يا وَصِيَّ
الْحَسَنِ
وَالْخَلَفَ
الْحُجَّةَ
اَيُّهَا
الْقائِمُ
الْمُنْتَظَرُ
الْمَهْدِىُّ
يَا بْنَ
رَسُولِ
اللهِ يا حُجَّةَ
اللهِ عَلى
خَلْقِهِ يا
سَيِّدَنا
وَمَوْلانا
اِنّا
تَوَجَّهْنا
وَاسْتَشْفَعْنا
وَتَوَسَّلْنا
بِكَ اِلَى
اللهِ
وَقَدَّمْناكَ
بَيْنَ
يَدَيْ
حاجاتِنا يا
وَجيهاً
عِنْدَ اللهِ
اِشْفَعْ
لَنا عِنْدَ
اللهِ.
O Successeur
désigné d’al-Hassan ! O le Succeur, l’Argument ! O le Résuccecteur Attendu
! O fils du Messager d’Allah ! O
Argument d’Allah contre ses créatures ! O notre Maître et notre Tuteur obéi
(mawlânâ) ! C’est par ta haute position (auprès d’Allah) que nous nous sommes
dirigés vers Allah, que nous avons demandé ton intercession auprès de Lui, que
nous L’avons supplié, et que nous t’avons mis en avant pour solliciter la
satisfaction de nos besoins ! O honrable auprès d’Allah, intercède donc pour nous auprès d’Allah !
Après la lecture
de ce du‘â’, exprimez vos vœux et vos demandes, lesquels seront exaucés, si
Allah le veut.
Selon un autre récit,
on doit ensuite conclure avec cette imploration :
Yâ Sâdatî wa
Mawâliyya ! Innî Tawajjahtu bi-kum a’immatî wa ‘uddatî li-yawmi faqrî wa hâjatî
ilâ-llâh-i, wa tawassaltu bi-kum ilâ-llâh-i, wa-stach-fa‘tu bikum ilâ-llâh-i,
fach-fa‘û lî ‘inda-llâh-i, wa-stanqithûnî min thunûbî ‘inda-llâh-i,
يا سادَتي
وَمَوالِيَّ
اِنّي
تَوَجَّهْتُ بِكُمْ
اَئِمَّتي
وَعُدَّتي
لِيَوْمِ فَقْري
وَحاجَتي
اِلَى اللهِ،
وَتَوَسَّلْتُ
بِكُمْ اِلَى
اللهِ،
وَاسْتَشْفَعْتُ
بِكُمْ اِلَى
اللهِ،
فَاشْفَعُوا
لي عِنْدَ اللهِ،
وَاسْتَنْقِذُوني
مِنْ ذُنُوبي
عِنْدَ
اللهِ،
O mes Maîtres ! o
mes Tuteurs obéis ! Je me suis dirigé vers Allah, en m’appyuant sur vous, mes
Imams et ma provision de bouche pour le Jour de manque et de besoin, et j’ai
imploré Allah par vous, et j’ai cherché par vous l’intercession auprès d’Allah
! Intercédez donc pour moi auprès d’Allah, et demandez le pardon de mes péchés
auprès d’Allah,
fa-innakum
wasîlatî ilâ-llâh-i, wa bi-hubbikum wa bi-qurbikum arjû najâtan min-Allâh-i,
fa-kûnû ‘inda-llâh-i rajâ’î yâ sâdatî yâ awliyâ’-Allâh. Çallâ-llâhu ‘alayhim
ajma‘îna wa la‘ana-llâhu a‘dâ’-Allâh-i dhâlimîhim min-al-awwalîna wa-l-âkhirîna
âmîna Rabb-al-‘âlamîn-a.
فَاِنَّكُمْ
وَسيلَتي
اِلَى اللهِ
وَبِحُبِّكُمْ
وَبِقُرْبِكُمْ
اَرْجُو
نَجاةً مِنَ
اللهِ،
فَكُونُوا
عِنْدَ اللهِ رَجائي
يا سادَتي يا
اَوْلِياءَ
اللهِ، صَلَّى
اللهُ
عَلَيْهِمْ
اَجْمَعينَ
وَلَعَنَ
اللهُ
اَعْداءَ
اللهِ
ظالِميهِمْ
مِنَ الاَْوَّلينَ
وَالاْخِرينَ
آمينَ رَبَّ
الْعالَمينَ.
car vous êtes mon
moyen vers Allah, et c’est par mon amour pour vous et ma proximité de vous que
j’espère le salut d’Allah ! Soyez donc mon espoir auprès d’Allah, o mes
Maîtres, o mes Tuteurs obéis. Qu’Allah prie sur eux tous, et qu’Allah maudisse
les prmiers et les derniers des ennemmis d’Allah, qui les ont opprimés ! Ämen !
O Seigneur des mondes!
- Allâhumma innî
as’aluka min Bahâ’ika bi-abhâh-u wa kullu Bahâ’ika bahiyy-un Allâhumma innî
as’aluka bi-Bahâ’ika kullih-i
اَللّـهُمَّ
اِنّي
اَسْاَلُكَ
مِنْ بَهائِكَ
بِاَبْهاهُ
وَكُلُّ
بَهائِكَ
بَهِىٌّ،
اَللّـهُمَّ
اِنّي
اَسْاَلُكَ
بِبَهائِكَ
كُلِّهِ،
O mon Dieu, je Te
demande de m’accorder ce qui est le plus splendide de Ta Splendeur, lors même
que Toute Ta Splendeur est splendide ! O mon Dieu, je Te prie, par Toute Ta
Splendeur, de me l’accorder !
- Allâhumma innî
as’aluka min Jamâlika bi-ajmalihi wa kullu Jamâlika jamîl-un ; Allâhumma innî
as’aluka bi-jamâlika kullih-i
اَللّـهُمَّ اِنّي
اَسْاَلُكَ
مِنْ جَمالِكَ
بِاَجْمَلِهِ
وَكُلُّ
جَمالِكَ
جَميلٌ،
اَللّـهُمَّ اِنّي
اَسْاَلُكَ
بِجَمالِكَ كُلِّهِ
O mon Dieu, je Te
demande de m’accorder ce qui est le plus beau de Ta Beauté, lors même que Toute Ta Beauté est belle ! O
mon Dieu, je Te prie, par toute Ta Beauté, de me l’accorder !
- Allâhumma innî
as’aluka min Jalâlika bi-ajallihi wa kullu Jalâlika jalîl-un ; Allâhumma innî
as’aluka bi-jalâlika kullih-i
اَللّـهُمَّ
اِنّي
اَسْاَلُكَ
مِنْ جَلالِكَ
بِاَجَلِّهِ
وَكُلُّ
جَلالِكَ
جَليلٌ،
اَللّـهُمَّ
اِنّي
اَسْاَلُكَ
بِجَلالِكَ كُلِّهِ،
O mon Dieu, je Te
demande de m’accorder ce qui est le plus majestueux de Ta Majesté, lors même que Toute Ta Majesté est
majestueuse ! O mon Dieu, je Te prie, par toute Ta Majesté, de me l’accorder !
-Allâhumma innî
as’aluka min ‘Adhamatika bi-a‘dhamihâ wa kullu a‘dhamtika a‘dhîmatun ;
Allâhumma innî as’aluka bi-a‘dhamatika kullihâ
اَللّـهُمَّ
اِنّي
اَسْاَلُكَ
مِنْ عَظَمَتِكَ
بِاَعْظَمِها
وَكُلُّ
عَظَمَتِكَ عَظَيمَةٌ،
اَللّـهُمَّ اِنّي
اَسْاَلُكَ
بِعَظَمَتِكَ
كُلِّها،
O mon Dieu, je Te
demande de m’accorder ce qui est le plus immense de Ton Immensité, lors même que Toute Ton Immensité est immense
! O mon Dieu, je Te prie, par toute Ton Immensité, de me l’accorder !
- Allâhumma innî
as’aluka min Nûrika bi-anwarihi wa kullu Nûrika nayyir-un ; Allâhumma innî
as’aluka bi- Nûrika kullihi
اَللّـهُمَّ
اِنّي
اَسَأَلُكَ
مِنْ نُورِكَ
بِاَنْوَرِهِ
وَكُلُّ
نُورِكَ
نَيِّرٌ،
اَللّـهُمَّ
اِنّي
اَسْاَلُكَ
بِنُورِكَ
كُلِّهِ،
O mon Dieu, je Te
demande de m’accorder ce qui est le plus lumineux de Ta Lumière, lors même que Toute Ta Lumière est lumineuse
! O mon Dieu, je Te prie, par toute Ta Lumière, de me l’accorder !
- Allâhumma innî
as’aluka min Rahmatika bi-awsa‘ihâ wa kullu Rahmatika wâsi‘a-tun
Allâhumma innî
as’aluka bi-Rahmatika kullihâ
اَللّـهُمَّ
اِنّي اَسْاَلُكَ مِنْ
رَحْمَتِكَ
بِاَوْسَعِها
وَكُلُّ
رَحْمَتِكَ
واسِعَةٌ،
اَللّـهُمَّ
اِنّي
اَسْاَلُكَ
بِرَحْمَتِكَ
كُلِّها،
O mon Dieu, je Te
demande de m’accorder ce qui est le plus miséricordieux de Ta Miséricorde, lors même que Toute Ta Miséricorde est miséricordieuse
! O mon Dieu, je Te prie, par toute Ta Miséricorde, de me l’accorder !
- Allâhumma innî
as’aluka min Kalimâtika bi-atammihâ wa kullu Kalimâtika tâmma-tun ; Allâhumma
innî as’aluka bi-Kalimâtika kullihâ
اَللّـهُمَّ
اِنّي
اَسْاَلُكَ
مِنْ كَلِماتِكَ
بِاَتَمِّها
وَكُلُّ
كَلِماتِكَ
تامَّةٌ،
اَللّـهُمَّ
اِنّي
اَسْاَلُكَ
بِكَلِماتِكَ
كُلِّهَا،
O mon Dieu, je Te
demande de m’accorder ce qui est le plus parfait de Tes Mots, lors même que Tous Tes Mots sont parfaits ! O
mon Dieu, je Te prie, par tous Tes Mots, de me l’accorder !
- Allâhumma innî
as’aluka min Kamâlika bi-akmalihi wa kullu Kamâlika kâmil-un ; Allâhumma innî
as’aluka bi-Kamâlika kullihi
اَللّـهُمَّ
اِنّي
اَسْاَلُكَ
مِنْ كَمالِكَ
بِاَكْمَلِهِ
وَكُلُّ
كَمالِكَ
كامِلٌ،
اَللّـهُمَّ اِنّي
اَسْاَلُكَ
بِكَمالِكَ
كُلِّهِ،
O mon Dieu, je Te
demande de m’accorder ce qui est le plus parfait de Ta Perfection, lors même que Toute Ta Perfection est
parfaite ! O mon Dieu, je Te prie, par toute Ta Perfection, de me l’accorder !
- Allâhumma innî
as’aluka min Asmâ’ka bi-akbarihâ wa kullu Asmâ’ika kabîra-tun
Allâhumma innî
as’aluka bi-Asmâ’ika kullihâ
اَللّـهُمَّ
اِنّي
اَسْاَلُكَ
مِنْ اَسمائِكَ
بِاَكْبَرِها
وَكُلُّ
اَسْمائِكَ
كَبيرَةٌ،
اَللّـهُمَّ
اِنّي
اَسْاَلُكَ
بِاَسْمائِكَ
كُلِّها،
O mon Dieu, je Te
demande de m’accorder ce qui est le plus parfait de Tes Noms, lors même que Tous Tes Noms sont parfaits ! O
mon Dieu, je Te prie, par tous Tes Noms, de me l’accorder !
- Allâhumma innî
as’aluka min ‘Izzatika bi-a‘azzihâ wa kullu ‘Izzatika ‘azîza-tun
Allâhumma innî
as’aluka bi-‘Izzatika kullihâ
اَللّـهُمَّ
اِنّي
اَسْاَلُكَ
مِنْ عِزَّتِكَ
باَعَزِّها
وَكُلُّ
عِزَّتِكَ
عَزيزَةٌ،
اَللّـهُمَّ
اِنّي
اَسْاَلُكَ
بِعِزَّتِكَ
كُلِّها،
O mon Dieu, je Te
demande de m’accorder ce qui est le plus puissant de Ta Puissance, lors même que Toute Ta Puissance est puissante
! O mon Dieu, je Te prie, par toute Ta Puissance, de me l’accorder !
- Allâhumma innî
as’aluka min Machiyyatika bi-amdhâhâ wa kullu Machiyyatika madhiya-tun;
Allâhumma innî as’aluka bi-Machiyyatika kullihâ
اَللّـهُمَّ
اِنّي
اَسْاَلُكَ
مِنْ مَشِيَّتِكَ
بِاَمْضاها
وَكُلُّ
مَشِيَّتِكَ
ماضِيَةٌ،
اَللّـهُمَّ
اِنّي
اَسْاَلُكَ بِمَشِيَّتِكَ
كُلِّها،
O mon Dieu, je Te
demande de m’accorder ce qui est le plus exécutable de Ta Volonté, lors même que toute Ta Volonté est exécutée !
O mon Dieu, je Te prie, par toute Ta Volonté, de me l’accorder !
- Allâhumma innî
as’aluka min Qudratika bi-l-qudrat-il-latî-statalta bihâ ‘alâ kulli chay’-in wa
kullu Qudratika mustatîla-tun ; Allâhumma innî as’aluka bi-Qudratika kullihâ
اَللّـهُمَّ
اِنّي
اَسْاَلُكَ
مِنْ قُدْرَتِكَ
بِالْقُدْرَةِ
الَّتي
اسْتَطَلْتَ
بِها عَلى
كُلِّ شَيْء
وَكُلُّ
قُدْرَتِكَ مُسْتَطيلَةٌ،
اَللّـهُمَّ
اِنّي
اَسْاَلُكَ
بِقُدْرَتِكَ
كُلِّها،
O mon Dieu, je Te
demande de m’accorder de Ton Pouvoir, ce par quoi Tu as prédominé toute
chose, lors même que Tout Ton Pouvoir
est prédominant! O mon Dieu, je Te prie, par tout Ton Pouvoir, de me l’accorder
!
- Allâhumma innî
as’aluka min ‘Ilmika bi-anfathihi wa kullu ‘Ilmika nâfith-un ; Allâhumma innî
as’aluka bi-‘Ilmika kullihi
اَللّـهُمَّ
اِنّي
اَسْاَلُكَ
مِنْ عِلْمِكَ
بِاَنْفَذِهِ
وَكُلُّ
عِلْمِكَ
نافِذٌ،
اَللّـهُمَّ
اِنّي
اَسْاَلُكَ
بِعِلْمِكَ
كُلِّهِ،
O mon Dieu, je Te
demande de m’accorder ce qui est le plus perçant de Ta Science, lors même que Toute Ta Science est perçante !
O mon Dieu, je Te prie, par toute Ta Science, de me l’accorder !
- Allâhumma innî
as’aluka min Qawlika bi-ardhâhu wa kullu
Qawlika radhiyy-un
Allâhumma innî
as’aluka bi-Qawlika kullihi
اَللّـهُمَّ اِنّي
اَسْاَلُكَ مِنْ
قَوْلِكَ
بِاَرْضاهُ
وَكُلُّ
قَوْلِكَ
رَضِيٌّ،
اَللّـهُمَّ
اِنّي
اَسْاَلُكَ
بِقَوْلِكَ
كُلِّهِ،
O mon Dieu, je Te
demande de m’accorder ce qui est le plus acceptable de Ta Parole, lors même que Toute Ta Parole est acceptable
! O mon Dieu, je Te prie, par toute Ta Parole, de me l’accorder !
- Allâhumma innî
as’aluka min Masâ’ilika bi-ahabbihâ ilayka wa kullu Masâ’ilika ilayka
habîba-tun ; Allâhumma innî as’aluka bi- Masâ’ilika kullihâ
اَللّـهُمَّ
اِنّي
اَسْاَلُكَ
مِنْ مَسائِلِكَ
بِاَحَبِّها
اِلَيْكَ
وَكُلُّ مَسائِلِكَ
اِلَيْكَ حَبيبَةٌ،
اَللّـهُمَّ اِنّي
اَسْاَلُكَ
بِمَسائِلِكَ
كُلِّها،
O mon Dieu, je Te
demande de m’accorder ce que Tu aimerais le plus de Tes Principes (que Tu
demandes aux serviteurs d’observer), lors même que Tous Tes Principes Te sont
aimés ! O mon Dieu, je Te prie, par tous Tes Principes, de me l’accorder !
- Allâhumma innî
as’aluka min Charafika bi-achrafihi wa kullu Charafika charîf-un ; Allâhumma
innî as’aluka bi-Charafika kullihi
اَللّـهُمَّ اِنّي
اَسْاَلُكَ
مِنْ شَرَفِكَ
بِاَشْرَفِهِ
وَكُلُّ
شَرَفِكَ شَريفٌ،
اَللّـهُمَّ
اِنّي
اَسْاَلُكَ
بِشَرَفِكَ
كُلِّهِ،
O mon Dieu, je Te
demande de m’accorder ce qui est le plus honorable de Ton Honneur, lors même que tout Honneur est honorable ! O
mon Dieu, je Te prie, par tout Ton Honneur, de me l’accorder !
- Allâhumma innî
as’aluka min Sultânika bi-adwamihi wa kullu Sultânika dâ’im-un
Allâhumma innî
as’aluka bi-Sultânika kullihî
اَللّـهُمَّ
اِنّي
اَسْاَلُكَ
مِنْ سُلْطانِكَ
بِاَدْوَمِهِ
وَكُلُّ
سُلطانِكَ دائِمٌ،
اَللّـهُمَّ
اِنّي
اَسْاَلُكَ
بِسُلْطانِكَ
كُلِّهِ،
O mon Dieu, je Te
demande de m’accorder ce qui est le plus perpétuel de Ton Aurorité, lors même que Toute Autorité est perpétuelle! O mon Dieu, je Te prie, par
toute Ton Aurorité, de me l’accorder !
- Allâhumma innî
as’aluka min Mulkika bi-af-kharihi wa kullu Mulkika fâkhir-un
Allâhumma innî
as’aluka bi-Mulkika kullihî
اَللّـهُمَّ
اِنّي
اَسْاَلُكَ
مِنْ مُلْكِكَ
بِاَفْخَرِهِ
وَكُلُّ
مُلْكِكَ
فاخِرٌ،
اَللّـهُمَّ
اِنّي
اَسْاَلُكَ
بِمُلْكِكَ
كُلِّهِ،
O mon Dieu, je Te
demande de m’accorder ce qui est le plus somptueux de Ton Royaume, lors même que Tout Ton Royaume est somptueux
! O mon Dieu, je Te prie, par tout Ton Royaume, de me l’accorder !
- Allâhumma innî
as’aluka min ‘Uluwwika bi-a‘lâh-u wa kullu ‘Uluwwika ‘Âl-in ; Allâhumma innî
as’aluka bi-‘Uluwwika kullihî
اَللّـهُمَّ
اِنّي
اَسْاَلُكَ
مِنْ عُلُوِّكَ
بِاَعْلاهُ
وَكُلُّ
عُلُوِّكَ
عال، اَللّـهُمَّ
اِنّي
اَسْاَلُكَ
بِعُلُوِّكَ
كُلِّهِ،
O mon Dieu, je Te
demande de m’accorder ce qui est le plus transcendant de Ta Transcendance, lors même que toute Ta Transcendance est
transcendant ! O mon Dieu, je Te prie, par Toute Ta Transcendance, de me
l’accorder !
- Allâhumma innî
as’aluka min Mannika bi-aqdamihi wa kullu Mannika qadîm-un ; Allâhumma innî
as’aluka bi-Mannika kullihi
اَللّـهُمَّ
اِنّي
اَسْاَلُكَ مِنْ
مَنِّكَ
بِاَقْدَمِهِ
وَكُلُّ
مَنِّكَ قَديمٌ،
اَللّـهُمَّ
اِنّي
اَسْاَلُكَ
بِمَنِّكَ
كُلِّهِ،
O mon Dieu, je Te
demande de m’accorder ce qui est le plus ancien de Ton Obligeance, lors même que toute Ton Obligeance est ancien
! O mon Dieu, je Te prie, par toute Ton Obligeance, de me l’accorder !
- Allâhumma innî
as’aluka min Âyâtika bi-akramihâ wa kullu Âyâtika karîma-tun
Allâhumma innî
as’aluka bi-Âyâtika kullihâ
اَللّـهُمَّ اِنّي
اَسْاَلُكَ
مِنْ اياتِكَ
بِاَكْرَمِها
وَكُلُّ
آياتِكَ كَريمَةٌ،
اَللّـهُمَّ
اِنّي
اَسْاَلُكَ
بِآياتِكَ
كُلِّها،
O mon Dieu, je Te
demande de m’accorder ce qui est le plus noble de Tes Signes, lors même que Tous Tes Signes sont nobles ! O
mon Dieu, je Te prie, par tous Tes Signes, de me l’accorder !
- Allâhumma innî
as’aluka bimâ Anta fîhi min-al-Cha’ni wa-l-Jabarût-i wa as’aluka bi-kulli
cha’nin wahdahu wa jabarûtin wahdahâ ; Allâhumma innî as’aluka bimâ tujîbunî
hîna as’aluka, fa-ajibnî Yâ Allâh-u
اَللّـهُمَّ
اِنّي
اَسْاَلُكَ
بِما اَنْتَ
فيهِ مِنَ
الشَّأنِ
وَالْجَبَرُوتِ،
وَاَسْاَلُكَ
بِكُلِّ
شَأْنٍ
وَحْدَهُ
وجَبَرُوتٍ
وَحْدَها،
اَللّـهُمَّ
اِنّي اَسْاَلُكَ
بِما
تُجيبُني
بِهِ حينَ
اَسْاَلُكَ
فَاَجِبْني
يا اَللهُ.
O mon Dieu, je Te
le demande, par tout ce que Tu possèdes
de Haute Position et de Suprématie, et je Te le demande par Toute Ta Haute
position unique et par Toute Ta Suprématie unique ; o mon Dieu je Te le
demande, par ce par quoi Tu me réponds
lorsque je Te demande ! Réponds-moi donc O Allah !