►Editorial :
LE PROPHÈTE (P), LE PREMIER A AVOIR PLEURÉ (par
anticipation) DU MARTYRE D'AL-HUSSAYN (1)
►Les actes de
piété et les commémorations du mois de Moharram : ↓
Le Mois de Moharram, un mois de deuil 4
1- La veille du 1e
Moharram : 4
2- Le jour du 1e
Moharram 4
3- Le 3 moharram 5
4-La nuit de la veille
du 10 Moharram 5
5-La
journée du 10 Moharram: 6
Du'â'
Wârith 7 (avec enregistrement audio)
Ziyârat ‘Âchourâ’ (Avec enregistrement
audio)
1-
Traduction 7
2-Traslittération 10
Ziyârat Achourâ en .ppt (Anglais)
Al-Hussayn, à travers de
brefs témoignages du Prophète et de quelques grandes figures du monde musulman 13
1-
Al-Hussayn: un être purifié, donc Infaillible 13
2- Le
Prophète, al-Hussayn et le Jour de la Résurrection 13
3- Le
Maître de la Jeunesse du Paradis 13
4- Le
Prophète, le premier à pleurer du Martyre d'al-Hussayn 14
5-
Les larmes d'al-Hussayn fendaient le coeur du Prophète 14
6- Le
Prophète et al-Hussayn: Deux Êtres d'une même Essence 14
7-
Soutenir al-Hussayn est un devoir 15
8-
Al-Hussayn: critère de la fidélité au Prophète 15
9-
Mon Dieu: aime al-Hussayn 15
10-
Aimer al-Hussayn, c'est aimer le Prophète 15
11-
Al-Hussayn et les occupants du Ciel 16
12-
Un Symbole Universel 16
13-
Un Courage Inégalable 16
14-
Un Martyr sans égal 16
15-
Une Fierté sans égale 17
16-
Le Bon Droit Evident 17
17-
Personne ne peut rester indifférent à l'assassinat d'al-Hussayn 17
18-
Un Soulèvement irréprochable 17
19-
Yazid: Commanditaire de l'assassinat d'al-Hussayn 18
20-
Mu'âwiyah, père de Yazid: Tel père, tel fils 18
21-
Le Crime et le Châtiment 18
L'Imam al-Hussayn par
lui-même 19
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LE
PROPHÈTE (P), LE PREMIER A AVOIR PLEURÉ (par anticipation) DU MARTYRE
D'AL-HUSSAYN
L'imam
Ahmad ibn Hanbal rapporte ce témoignage incontesté et incontestable de l'Imâm
'Alî: «Un jour, entrant chez le Prophète, et voyant ses yeux déborder de
larmes, je lui ai demandé:
- Ô
Messager de Dieu, qu'est-ce qui t'a fait pleurer?
-
L'Archange Gabriel vient de me quitter. M'ayant informé qu'al-Hussayn sera tué
près de l'Euphrate. Je lui ai demandé si je pouvais sentir la terre sur
laquelle son sang sera versé. Il m'a offert alors une poignée de terre, et je
n'ai pu empêcher mes yeux de déborder de larmes», répondit le prophète.(1)
L'Imâm
al-Hussayn tombera en martyr, effectivement, quelques décennies plus tard, sur
la terre prédestinée et indiquée par le Prophète, après avoir subi, ainsi que
quelques dizaines de ses proches et de ses compagnons vaillants, un calvaire
poignant auquel les ont soumis des «musulmans» déviés ou plutôt des «musulmans»
de nom.
Depuis
cette date - l'an 61 de l'hégire - les masses musulmanes, se rappelant ce geste
pathétique et significatif du Prophète, n'ont cessé de pleurer ce martyre
douloureux du petit-fils du Prophète (P), et de commémorer, chaque année dans
le deuil, l'anniversaire de « 'Âchourâ' », le 10 Muharram.
Certes, on
sait que la Charia et la morale islamique découragent toute manifestation de tristesse
et d'affliction devant la mort, et la considèrent parfois, sinon comme
interdite du moins comme détestable. Mais le cas d'al-Hussayn en fait exception
à la règle, car outre le geste précité du Prophète, l'Imâm al-Sâdiq nous
rappelle explicitement et d'une façon on ne peut plus claire et la règle et
l'exception concernant la manifestation du sentiment de douleur devant la mort:
«Il est
détestable, dit-il, que le serviteur pleure ou manifeste des signes
d'affliction devant tout ce qui suscite l'affliction, sauf lorsqu'il s'agit du
cas de l'Imâm al-Hussayn ibn 'Alî pour le martyre duquel le pleur et les signes
de douleur sont récompensés (par Dieu)».
Donc loin
d'être interdite, la manifestation de signes de douleur à l'occasion de
l'anniversaire du martyre d'al-Hussayn, est exceptionnellement vivement
recommandée comme un acte de piété et presque comme une obligation si l'on se
réfère aux Imâms d'Ahl-ul-Bayt qui ont succédé à l'Imâm al-Hussayn, et qui ont
beaucoup insisté sur la nécessité pour les Musulmans de montrer leur douleur
lors de la commémoration du martyre du petit-fils du Prophète (P).
Pour
éviter de tomber dans l'erreur et croire que pleurer le martyre d'al-Hussayn,
c'est contredire la règle générale en Islam, selon laquelle non seulement il
est détestable qu'on pleure ses morts, mais le martyre commande plutôt les
félicitations que les condoléances, puisqu'il est récompensé par la
félicité éternelle, il faut souligner le caractère exceptionnel du cas
d'al-Hussayn. Ibn Tâwâs, l'un des principaux biographes de ce martyr nous le
rappelle clairement: «S'il ne s'agissait pas de respecter la prescription de la
Sunna, laquelle nous commande de revêtir l'habit de deuil et de douleur pour
remettre perpétuellement en mémoire les sommités de la guidance qu'on a tenté
d'effacer et les piliers de la déviation qu'on a installés... nous porterions à
l'occasion de ce bienfait grandiose (le martyre d'al-Hussayn) les habits de la
joie et de la bonne nouvelle. C'est seulement parce que l'affliction, à cette occasion,
est en vue de satisfaire le Seigneur des serviteurs que nous portons les
vêtements de deuil et que nous nous réjouissons de verser des larmes».
Cette mise
au point nette sur le caractère exceptionnel de la manifestation de deuil pour
l'anniversaire du martyre de l'Imâm al-Hussayn, ne laisse de place à aucune
interprétation erronée ou tendancieuse de cet acte de piété.
La raison
de la légalité et de la légitimité de la manifestation du sentiment de douleur
à l'égard du martyre d'al-Hussayn, et l'interdiction d'une telle manifestation
dans certaines autres circonstances est que dans le premier, contrairement au
second le pleur et l'affliction ne sont pas une affaire personnelle et ne
traduisent pas un sentiment de regret de ce qui est arrivé à un proche, mais
expriment notre affliction relative à une cause religieuse générale: le refus
de la déviation du Message, incarné tragiquement par le martyre d'al-Hussayn,
par le calvaire qu'il a subi, par les sacrifices inégalés qu'il a consentis et
par la Révolution symbolique qu'il a déclenchée.
Dans un
tel cas le sentiment d'affliction ne dénote pas un comportement passionnel ni
un problème personnel, mais une attitude de principe par laquelle le croyant
exprime son adhésion réelle, à cette cause, son attachement profond au Message
et son refus renouvelé de toute velléité de dévier de la ligne du Prophète (P)
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Le Mois de
Moharram, un mois de deuil
Le mois de Moharram est une
période de deuil pour les Ahl-ul-Bayt (la Famille du Prophète) et leurs
adeptes. L'Imam al-Redhâ (p) dit à ce propos :"Mon père (l'Imam
Moussâ-l-Kadhim-p) cessait de rire dès le premier jour de ce mois. La tristesse
se dessinait sur son visage jusqu'à ce que le 10e jour de Moharram s'écoule. Le
sentiment de deuil, de douleur et d'affliction culminait ce dernier jour (le 10
Moharram) qui marque l'anniversaire de l'assassinat de l'Imam al-Hussain.
La tradition recommande
d'accomplir un certain nombre d'actes de piété pendant ce mois particulier, pour
partager le deuil du Messager d'Allah (P) et des membres de sa Famille bénie :
1- La
veille du 1er Moharram :
a- 100 rak'ah de prière: Réciter dans
chaque rak'ah la Sourate al-Hamd (la Fâtihah) et la sourate al-Ikhlâç (qul
howa...)
b- Une prière de deux rak'ah: Réciter
dans la 1ère rak'ah, la sourate al-Hamd et la sourate al-An'âm (les Troupeaux,
chapt. 6), et dans la seconde
c- Une prière de deux rak'ah: réciter
dans chaque rak'ah la sourate al-Hamd et 11 fois "qul howa-Allâho
Ahad".
Selon la Tradition, le
Prophète (P) dit: "Quiconque accomplit cette Prière la veille du 1er
Moharram et jeûne le lendemain, qui est le premier jour de l'année, aura
accomplit le bien tout au long de l'année. Et s'il venait à mourir entre-temps
(avant la fin de l'année), il ira au Paradis
a- Jeûner ce jour: selon
l'Imam al-Redhâ :"Quiconque jeûne pendant ce jour, Allah exaucera son
Do'â' (prière de demande), comme Il a exaucé le do'â' du Prophète Zakariyyâ
(Zacharie)
- Accomplir, comme le
faisait le Prophète (P) ce jour, deux rak'ah de prière recommandée.
3- Le
3 moharram: c'est
le jour où le Prophète Yousof (Josef) fut délivré de
4-La
nuit de la veille du 10 Moharram(2): Quiconque veille cette nuit en
accomplissant les actes d'adoration appropriés, aura la récompense spirituelle
décernée pour l'adoration de tous les Anges, ou de 70 ans d'adoration. De
nombreux actes de piété sont recommandés pendant cette nuit, dont notamment:
--100 rak'ah de prière : réciter dans
chacune d'elles la sourate al-Hamd, et trois fois la sourate al-Ikhlâç. A la
fin de la prière, dire 70 fois :
"Subhân-Allâhi,
wa-l-hamdu il-l-lâhi wa lâ ilâha illâ-llâhu wallâhu akbar, wa lâ hawla
wa lâ qûwwata illâ bi-llah-il-'Aliyy-il-'Adhîm"
(Gloire à Allah et louanges
à Allah, il n'y a de Dieu qu'Allah, Allah est le plus Grand, et il n'y de force
ni de puissance en dehors d'Allah, le Très-Haut et l'Inaccessible".
-- Quatre rak'ah de prière,
à accomplir vers la fin de
--Quatre rak'ah de prière,
conforme à la Prière de l'Imam Ali (p). Réciter dans chaque rak'ah cinquante
fois la sourate al-Hamd et la sourate al-Ikhlâç. A la fin de la prière,
invoquer autant que possible Allah, prier sur le Prophète et sa Famille, et
maudire leurs ennemis(3).
En outre, quiconque a la
chance de pouvoir passer cette nuit à Karbalâ' (près du mausolée de la tombe de
l'Imam al-Hussain-p), Allah le placera, le Jour de la Résurrection, parmi les
compagnons martyrs de l'Imam al-Hussain.
5-La
journée du 10 Moharram: C'est le jour de l'assassinat de l'Imam al-Hussain (p). C'est un jour
tragique et de deuil pour les Imams d'Ahl-ul-Bayt, pour leurs adeptes, et pour
tout Musulman attaché au Noble Prophète (P) et aux membres élus de sa sainte
Famille et à leurs traditions.
On doit suspendre toute
activité commerciale ou professionnelle pendant cette journée, et se consacrer
aux cérémonies commémoratives(4), à l'évocation
de la tragédie de Karbalâ' où furent assassinés abjectement et tombés en
martyrs l'Imam al-Hussain et 72 de ses proches et compagnons, et à toutes
sortes de manifestations de deuil et de douleur, comme si on venait de perdre
un fils ou un proche parent chéri: porter des vêtements noirs ou arborer de
signes de deuil, s'abstenir de rire.
Il est très recommandé
d'invoquer la malédiction d'Allah sur les assassins de l'Imam al-Hussain ce
jour-ci.
De même, il est très
recommandé que les musulmans se présentent réciproquement des condoléances à
cette occasion en se disant les uns aux autres:
"Qu'Allah augmente
notre rétribution pour notre deuil de l'Imam al-Hussain (p), et qu'Il nous
place, nous et vous, parmi ceux qui réclament la vengeance pour lui, sous
l'égide de son descendant, l'Imam al-Mahdi (p)".
--Abstinence: il est
recommandé de s'abstenir de boire et de manger jusqu'à la fin de l'après-midi,
sans toutefois, former l'intention d'accomplir le jeûne. Rompre l'abstinence
(vers la fin de l'après-midi) avec les aliments dont se contentent généralement
les gens en deuil: lait, yaourt etc. S'abstenir de manger de repas exquis.
--Il vaut mieux s'abstenir
de faire le jeûne le 9 et surtout le 10 moharram, comme nous le recommandent
vivement les Imams d'Ahl-ul-Bayt (p), car les Omayyades accomplissaient le
jeûne pendant ces deux jours, en bénédiction de l'assassinat de l'Imam
al-Hussain, tout en attribuant faussement cette pratique, à une tradition du
Noble Prophète. Dans le même esprit d'aberration, les omayyades, faisaient les
provisions de l'année et emmagasinaient la nourriture le 10 moharram, ce qui
est en réalité très détestable. En effet selon l'Imam al-Redhâ (p),
"Quiconque abandonne la recherche de la satisfaction de ses besoins, le
Jour de 'Achoura' (le 10 moharram), Allah, satisfera ses besoins dans la vie
d'ici-bas et dans l'Au-delà, et quiconque le vit comme un jour de deuil,
d'affliction et de pleurs, Allah fera pour lui le Jour de la résurrection un
jour de joie et de contentement", mais "celui qui appelle ce jour, un
jour de bénédiction, et y fait par conséquent des provisions pour ses besoins
de l'année, Allah dépouillera ses provisions de toute bénédiction, et le
placera le Jour du Jugement avec Yazîd, 'Obaidullâh Ibn Ziyâd et 'Omar Ibn Sa'd
(les assassins du petit-fils du Prophète, l'Imam al-Hussain).
--Présenter de sincères
condoléances, au Prophète (P), à l'Imam Ali (p), à Fâtimah al-Zahrâ' et à
l'Imam al-Hassan (p), ainsi qu'à tous les Imams descendants de l'Imam
al-Hussain (p), en faisant (en lisant) avec un coeur affligé la visite pieuse
(ziyârah) suivante, appelée du'â' Wârith :
ZIYÂRAT AL-IMAM
AL-HUSSAYN (p)
(On
formule l’Intention «Niyyah» comme suit : Je récite ziyârat
al-Imam Hussayn (AS) Qurbatan ilallâh[1] - Se diriger vers
la direction du Mausolée de l’Imam Hussayn vers Karbalâ’ en Iraq ( si on l’effectue de loin).
Assalâmu ‘alayka yâ wâritha Âdama, çifwat-illâh-i !
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
وارِثَ آدَمَ
صِفْوَةِ
اللهِ
Paix sur toi, o Héritier d’Adam, l’Elu d’Allah !
Asslaâmu ‘alayka yâ
wâritha Nûhin, Nabiyy-illâh-i !
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
وارِثَ نُوح
نَبِيِّ
اللهِ
Paix sur toi, o
Héritier de Noé (Nûh), le Prophète d’Allah
Assalâmu ‘alayka yâ
wâritha Ibrâhima, Khalîl-illâh-i !
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
وارِثَ
اِبْراهيمَ
خَليلِ اللهِ
Paix sur toi, o Héritier d’Ibrâhîm (Abraham),
l’Ami privilégié d’Allah !
Assalâmu ‘alayka yâ
wâritha Mûsâ Kalîm-illâh-i!
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
وارِثَ مُوسى
كَليمِ اللهِ
Paix sur toi, o Héritier de Mousâ (Moïse), Interlocuteur d’Allah!
Assalâmu ‘alayka yâ
wâritha ‘Îsâ, Rûh-illâh-i !
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
وارِثَ عيسى
رُوحِ اللهِ
Paix sur toi, o Héritier de ‘Isâ (Jésus), l’Esprit d’Allah !
Assalâmu ‘alayka yâ
wâritha Muhammadin, Habîb-illâh-i !
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
وارِثَ
مُحَمَّد
حَبيبِ اللهِ
Paix sur toi, o Héritier de Mohammad, le Bien-aimé d’Allah !
Assalâmu ‘alayka yâ
wâritha ‘Aliyy-in, Amîr-il-mu’minîna, Waliyy-illâh-i !
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
وارِثَ
عَلِيٍّ اَميرِ
الْمُؤْمِنينَ
وَلِيِّ اللهِ
Paix sur toi, o Héritier de ‘Alî, le Commandeur des Croyants, le Waliy ( ami, serviteur pieux et dévoué) d’Allah!
Assalâmu ‘alayka yâ
wâritha -al-Hasan-ich-Chahîdi, Sibti Rasûl-illâh-i !
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
وارِثَ
الْحَسَنِ الشَّهيدِ
سِبْطِ
رَسُولِ
اللهِ
Paix sur toi, o Héritier d’al-Hassan, le
martyr, le petit-fils du Messager d’Allah!
Assalâmu ‘alayka
ya-bna Rasûl-illâh-i !
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يَا
بْنَ رَسُولِ
اللهِ
Paix sur toi, o fils du Messager d’Allah!
Assalâmu ‘alayka
ya-bn-al-Bachîr-in-Nathîr wa-bna Sayyid-il-waçiyyîn-a !
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يَا
بْنَ
الْبَشيرِ النَّذيرِ
وَابْنَ
سَيِّدِ
الْوَصِيِّينَ
Paix sur toi, o fils de l’annonciateur des bonnes nouvelles,
l’avertisseur, et fils du Maître des Héritiers présomptifs !
Assalâmu ‘alayka
ya-bna Fâtimata Sayyidati nisâ’-il-‘âlamîn-a!
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ
يَابْنَ
فاطِمَةَ سَيِّدَةِ
نِسآءِ
الْعالَمينَ
Paix sur toi, o fils de Fâtimah al-Zahrâ’, la
Maîtresse des femmes des mondes !
Assalâmu ‘alayka yâ
Abâ ‘Abdillâh-i !
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
اَبا عَبْدِ
اللهِ
Paix sur toi, o Abû Abdullâh al-Hussain !
Assalâmu ‘alayka yâ
khiyarat-Allâh wa-bna Khiyaratihi !
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
خِيَرَةَ
اللهِ وَابْنَ
خِيَرَتِهِ
Paix sur toi, O élu d’Allah et fils de Son élu[2] !
Assalâmu ‘alayka yâ
Thâr-Allâhi wa-bna Thârih-i !
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
ثارَ اللهِ
وَابْنَ
ثارِهِ
Paix sur toi, o Vengeance d’Allah et fils de Sa Vengeance !
Assalâmu ‘alayka ayyuh-al-witr-al-mawtûr-a !
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ
اَيُّهَا
الْوِتْرَ الْمَوْتُورَ
Paix sur toi, o vengeance et revendicateur de vengeance !
Assalâmu ‘alayka ayyuh-al-Imâm-ul-Hâdiyy-uz-zakiyyu wa
‘alâ arwâhin hallat bi-fanâ’ika wa aqâmat fî jiwârika wa wafadat
ma‘a zuwwârika !
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ
اَيُّهَا
الاِْمامُ الْهادِيُّ
الزَّكِيُّ
وَعَلى
اَرْواحٍ
حَلَّتْ بِفِنآئِكَ
وَاَقامَتْ
في جِوارِكَ
وَوَفَدَتْ
مَعَ
زُوّارِكَ
Paix sur toi, o Imam guidant et pur, ainsi que sur les âmes qui se sont
rendues dans ton enclos, qui reposent dans ton voisinage, et qui sont venues
avec tes visiteurs (en pèlerins)!
Assalâmu ‘alayka
minnî mâ baqaytu wa baqiy-al-laylu wa-n-nahâr-u,
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ
مِنِّي ما
بَقيتُ وَبَقِيَ
اللَّيْلُ
وَالنَّهارُ
Paix sur toi, de ma part, tant que je vivrais
et tant que demeureront la nuit et le jour,
falaqad ‘adhumat
bik-ar-raziyyatu wa jalla-l-muçâbu fî-l-mu’minîna wa-l-muslimîna wa fî
ahl-is-samâwati ajma‘îna wa fî sukkân-il-ardhîna, fa-innâ lillâhi wa
innâ ilayhi râji‘ûn-a,
فَلَقَدْ
عَظُمَتِ
بِكَ
الرَّزِيَّةُ
وَجَلَّ
الْمُصابُ
فِى
الْمُؤْمِنينَ
وَالْمُسْلِمينَ
وَفي اَهْلِ
السَّمواتِ
اَجْمَعينَ
وَفي
سُكّـانِ
الاَْرَضينَ
فَاِنّا للهِ وَاِنّا
اِلَيْهِ
راجِعُونَ
car ta perte est un
grand malheur et un préjudice grave pour les Croyants, les Musulmans, et pour
tous les habitants du Ciel et de
wa Çalawât-ullâhi wa
Barakâtuhu wa Tahiyyâtuhu ‘alayka wa ‘alâ âbâ’ik-at-tâhirîn-at-tayyibîn-al-muntajabîna
wa ‘alâ tharârîhim-ul-hudât-il-mahdiyyîn-a!
وَصَلَواتُ
اللهِ
وَبَرَكاتُهُ
وَتَحِيّاتُهُ
عَلَيْكَ وَعَلى
آبآئِكَ
الطّاهِرينَ
الطَّيِّبينَ
الْمُنْتَجَبَينَ
وَعَلى
ذَراريهِمُ
الْهُداةِ
الْمَهْدِيّينَ
Et que la Prière d’Allah, Ses Bénédictions et
Ses Salutations soient sur toi, sur tes parents purs, bons et nobles, et sur
leurs descendants bons-guides et bien-guidés !
As-salâmu ‘alayka
yâ mawlâya wa ‘alayhim wa ‘alâ rûhika wa ‘alâ arwâhihim wa ‘alâ
turbatika wa ‘alâ turbatihim. Allâhumma laqqihim rahmatan wa ridhwânan
wa rûhan wa rayhânan
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
مَوْلايَ
وَعَلَيْهِمْ
وَعَلى
رُوحِكَ
وَعَلى اَرْواحِهِمْ
وَعَلى
تُرْبَتِكَ
وَعَلى تُرْبَتِهِمْ
اَللّـهُمَّ
لَقِّهِمْ
رَحْمَةً
وَرِضْواناً
وَرَوْحاً
وَرَيْحاناً
Que la paix soit sur toi, o mon Maître, et sur
eux, sur ton âme et sur leurs âmes, sur ta terre et sur la leur! O mon Dieu!
Fais-leur rencontrer Ta Miséricorde, Ta Satisfaction, le repos et la grâce!
Assalamu ‘alayka yâ
Mawlâya yâ Abâ ‘Abdillâh-i ya-bna Khâtam-in-Nabiyyîna wa ya-bna
Sayyid-il-waçiyyîna wa ya-bna Sayyidati nisâ’-il-‘âlamîn-a !
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
مَوْلايَ يا
اَبا عَبْدِاللهِ
يَا بْنَ
خاتَمِ
النَّبِيّينَ
وَيَا بْنَ سَيِّدِ
الْوَصِيّينَ
وَيَا بْنَ
سَيِّدَةَ
نِسآءِ
الْعالَمينَ
Paix sur toi, o mon Maître Abû Abdullah
(al-Hussain), o fils du Sceau des Prophètes, o fils du Maître des
Héritiers-présomptifs, o fils de la Maîtresse des femmes des mondes !
Assalâmu ‘alayka yâ
chahîdu ya-bna-ch-chahîdi yâ akha-ch-chahîd yâ abâ-ch-chuhadâ’i.
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
شَهيدُ يَا
بْنَ الشَّهيدِ
يا اَخَ
الشَّهيدِ يا
اَبَا الشُّهَدآءِ
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
شَهيدُ يَا بْنَ
الشَّهيدِ يا
اَخَ الشَّهيدِ
يا اَبَا
الشُّهَدآءِ
Paix
sur toi, o martyr, o fils de martyr, o frère de martyr, o père des martyrs !
Allâhumma
balligh-hu ‘annî fî hâthih-is-sâ‘ati wa fî hâthâ-l-yawmi wa fî hâthâ-l-waqti wa
fî kulli waqtin tahiyyatan kathîratan wa salâman!
اَللّـهُمَّ
بَلِّغْهُ
عَنّي في
هذِهِ السّاعَةِ
وَفي هذَا
الْيَوْمِ
وَفي هذَا
الْوَقْتِ
وَفي كُلِّ
وَقْت
تَحِيَّةً
كَثيرَةً وَسَلاماً
Transmets-lui
de ma part, O mon Dieu, à cette heure-ci, aujourd’hui même, maintenant et à tout temps, mes
meilleures salutations et mes sincères souhaits de paix!
Salâm-ullâhi
‘alayka wa Rahmat-ullâhi wa Barakâtuhu ya-bna Sayyid-il-‘âlamîna wa
‘alâ-l-mustach-hadîna ma‘aka, slâman mutaççilan mça-t-taçal-al-laylu
wa-n-nahâru!
سَلامُ
اللهِ
عَلَيْكِ
وَرَحْمَةُ
اللهِ وَبَرَكاتُهُ
يَا بْنَ
سَيِّدِ
الْعالَمينَ
وَعَلَى
الْمُسْتَشْهَدينَ
مَعَكَ
سَلاماً
مُتَّصِلاً مَا
اتَّصَلَ
اللَّيْلُ
وَالنَّهارُ
Que la
Paix, la Miséricorde et les Bénédictions d’Allah soient sur toi, o fils du
Maître des mondes, ainsi que sur ceux qui sont tombés en martyrs avec toi, Paix
continuelle qui dure autant que le jour et la nuit continuent à se suivre!
As-salâmu ‘al-al-Husayn-ibna-‘Aliyyin-ich-chahîd-i !
السَّلامُ
عَلَى
الْحُسَيْنِ
بْنِ عَليٍّ الشَّهيدِ
Que la Paix soit sur al-Hussain fils de ‘Ali,
le martyr!
As-salâmu ‘alâ-l-‘Abbâs-ibna-Amîr-il-Mu’minîn-ach-chahîd-i !
اَلسَّلامُ
عَلَى
الْعَبّاسِ
بْنِ اَميرِ الْمُؤْمِنينَ
الشَّهيدِ
Que la Paix soit sur ‘Ali fils d’al-Hussain, le
martyr!
As-salâmu ‘alâ-ch-chuhadâ’i min wuldi Amîr- al-Mu’minîn-a !
السَّلامُ
عَلَى
الشُّهَدآءِ
مِنْ وُلْدِ
اَمِيرِ الْمُؤْمِنينَ
Que la Paix soit sur les martyrs parmi les fils
du Prince des Croyants !
As-salâmu
‘alâ-ch-chuhadâ’i min wuld-il-Hasan!
اَلسَّلامُ
عَلَى
الشُّهَدآءِ
مِنْ وُلْدِ
الْحَسَنِ
Que la Paix soit sur les martyrs parmi les fils
d’al-Hassan!
As-salâmu
‘alâ-ch-chuhadâ’i min wuld-il-Husayn !
اَلسَّلامُ
عَلَى
الشُّهَدآءِ
مِنْ وُلْدِ
الْحُسَيْنِ
Que la Paix soit sur les martyrs parmi les fils
d’al-Hussain!
As-salâmu ‘alâ-ch-chuhadâ’i min wuldi Ja‘far-in wa ‘Aqîl-in !
السَّلامُ
عَلَى
الشُّهَدآءِ
مِنْ وُلْدِ جَعْفَرٍ
وَعَقِيلٍ
Que la Paix soit sur les martyrs parmi les fils
de Ja’far et de ‘Aqîl ![3]
As-salâmu ‘alâ kulli mustach-hidin ma’ahum min-al-mu’minîn-a !
اَلسَّلامُ
عَلى كُلِّ
مُسْتَشْهَدٍ مَعَهُمْ
مِنَ
الْمُؤْمِنينَ
Que la Paix soit sur tous les croyants tombés
en martyrs avec eux !
Allâhumma çalli
‘alâ Muhammadin wa Âle Mohammadin wa balligh-hum ‘annî tahiyyatan
kathîratan wa salâman !
اَللّـهُمَّ
صَلِّ عَلى
مُحَمَّدٍ وَآلِ
مُحَمَّدٍ
وَبَلِّغْهُمْ
عَنّي تَحِيَّةً
كَثيرَةً
وَسَلاماً
O mon Dieu! Prie sur Mohammad et sur la Famille
et les descendants de Mohammad, et transmets-leur, de ma part, mes meilleures
salutations et mes sincères souhaits de paix!
As-salâmu ‘alayka yâ Rasûl-Allâh-i! Ahsan-Allâhu lak-al-‘azâ’a fî waladik-al-Husayn-i!
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
رَسُولَ
اللهِ اَحْسَنَ
اللهُ لَكَ
الْعَزآءَ في
وَلَدِكَ الْحُسَيْنِ
Paix sur toi, o Messager d’Allah ! Qu’Allah t’offre
les meilleures consolations et condoléances pour la perte de ton fils,
al-Hussain !
As-salâmu ‘alayki
yâ Fâtimat-u! Ahsan-Allâhu lak-il-‘azâ’a fî waladik-il-Husayn-i!
اَلسَّلامُ
عَلَيْكِ يا
فاطِمَةُ
اَحْسَنَ
اللهُ لَكِ
الْعَزآءَ في
وَلَدِكَ
الْحُسَيْنِ
Paix sur toi, o Fâtimah ! Qu’Allah t’offre les
meilleures consolations et condoléances pour la perte de ton fils al-Hussain !
As-salâmu ‘alayka yâ
Amîr-al-Mu’minîn-a! Ahsan-Allâhu
laka-l-‘azâ’a fî waladik-al-Husayn!
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
اَميرَ الْمُؤْمِنينَ
اَحْسَنَ
اللهُ لَكَ
الْعَزآءَ فِي
وَلَدِكَ
الْحُسَيْنِ
Paix sur toi, o Prince des Croyants (Imam Ali)
! Qu’Allah t’offre les meilleures consolations et condoléances pour la perte de
ton fils al-Hussain!
As-salâmu ‘alayka yâ Abâ Muhammad-in-al-Hasan! Ahsan-Allâhu lak-al-‘azâ’a fî akhûk-al-Husayn-i!
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
اَبا
مُحَمَّد الْحَسَنَ
اَحْسَنَ
اللهُ لَكَ
الْعَزآءِ في
اَخيكَ
الْحُسَيْنِ
Paix
soit sur toi, o Abû Mohammad al-Hassan ! Qu’Allah t’offre les meilleures
consolations et condoléances pour la perte de ton frère al-Hussain !
Yâ
Mawlâya yâ Abâ ‘Abdillâh-i ! Anâ dhayf-ullâhi wa dhayfuka, wa jâr-ullâhi wa
jâruka, wa li-kulli dhayfin wa jârin qiran, wa qirâya fî hâthâ-l-waqti an
tas’al-Allâha Subhânahu wa ta‘âlâ an yarzuqanî fakâka raqabatî
min-an-Nâr-i, Innahu Samî‘-ud-du‘â’i, Qarîbun Mujîb-un !
يا
مَوْلايَ يا
اَبا
عَبْدِاللهِ
اَنَا َضْيُفُ
اِللهِ
َوضَيْفُكَ
وَجارُ اللهِ
وَجارُكَ
وَلِكُلِّ
ضَيْفٍ
وَجارٍ قِرىً
وَقِرايَ في
هذَا
الْوَقْتِ
اَنْ
تَسْئَلَ
اللهَ سُبْحانَهُ
وَتَعالى
اَنْ
يَرْزُقَني
فَكاكَ
رَقَبَتي
مِنَ النّارِ
اِنَّهُ
سَميعُ
الدُّعآءِ
قَريبُ مُجيبُ.
O mon Maître ! O Abû Abdullâh al-Hussain ! Je suis
l’hôte d’Allah et ton hôte, le voisin d’Allah et ton voisin; or tout hôte et
tout voisin a droit à un geste (repas) d’hospitalité, et mon droit (sur toi) à
présent est que tu demandes à Allah - Il est Glorifié et Sublime- de m’accorder
la libération de mon cou de l’Enfer ! Il est celui qui entend la prière de
demande (du‘â’), Il est Proche et Il est celui qui exauce (le du‘â’)!
Allâhumma
çalli ‘alâ Muhammad wa âlé Muhammad
6-Le 25 Moharram
Jour anniversaire de la
mort de l'Imam Zayn al-'Âbidîn, fils de l'Imam al-Hussain (p), en l'an 94 de
l'hégire(7).
***********************************************
Al-Hussayn, à travers de brefs témoignages du Prophète (P) et de
quelques grandes figures du monde musulman
1-
Al-Hussayn: un être purifié, donc Infaillible
- Selon al-Samhûdî (et
selon Anas cité par l'imam Ahmad ibn Hanbal):
«Le Prophète venait chaque
matin à la porte de 'Alî, Fatima, al-Hassan et al-Hussayn, et tenant les deux
poteaux (de la porte), il s'écriait trois fois «A la prière, à la prière, à la
prière», et de réciter ce verset coranique:
«Ô vous les Gens de la
Maison (Ahl al-Bayt): Dieu veut éloigner de vous la souillure et vous purifier
totalement». (Coran, 33: 33)
Cité par 'Abbas Mahmoud Al-'Aqqâd(8)
(et par Ibn Kathir)(9)
2- Le Prophète (P), al-Hussayn et le Jour de la Résurrection
L'Imam 'Alî, cité par
l'imam Ahmad Ibn Hanbal, a raconté:
«Un jour le Messager de
Dieu est entré chez moi, alors que je dormais (...) Fâtima, al-Hassan et al-Hussayn
étaient là. Il dit alors à Fâtima: Moi, toi, ces deux-là et ce dormeur, nous
occuperont ensemble une même place le Jour de la Résurrection».
Cité par Ibn Kathîr(10)
3- Le Maître de la Jeunesse du Paradis
Abî Sa'ïd al-Khidri, cité
par l'imam Ahmad Ibn Hanbal, témoigne:
«Le Prophète a dit:
al-Hassan et al-Hussayn sont les deux Maîtres de la Jeunesse du Paradis».
Cité par Ibn Kathîr(11)
Ibn Sâbit,
cité par l'imam Ahmad Ibn Hanbal, témoigne:
«Al-Hussayn Ibn 'Alî entra
un jour dans
Cité par Ibn Kathîr(12)
4- Le Prophète (P), le premier à pleurer du Martyre d'al-Hussayn
L'Imam 'Alî, cité par
l'imam Ahmad Ibn Hanbal a raconté:
- Un jour, en entrant chez
le Messager de Dieu, j'ai vu que ses yeux débordaient de larmes. Aussi lui
demandai-je:
- «Qu'est ce qui t'a fait
pleurer, ô Messager de Dieu?»
- «L'Ange Gabriel, dit-il,
vient de me quitter. Il m'a informé qu'al-Hussayn serait tué près de
l'Euphrate. Et me demandant, "veux-tu sentir la terre où il sera
tué?", il tendit sa main, ramassa une poignée de terre et
Cité par Ibn Kathîr(13)
5- Les larmes d'al-Hussayn fendaient le coeur du Prophète (P)
Lorsque le Prophète
entendait al-Hassan ou al-Hussayn pleurer, il disait à sa fille Fâtima:
«Pourquoi cet enfant
pleure-t-il? Ne sais-tu pas que ses pleurs me font mal?»
Cité par 'Abbas Mahmoud al-'Aqqad(14)
6- Le Prophète et al-Hussayn: Deux Êtres d'une même Essence
Al-Tarmadi, citant Ya'lî
Ibn Marrah, rapporte ce témoignage:
- Le Prophète dit: «Hussayn
fait partie de moi et je fais partie de Hussayn. Dieu aime qui aime al-Hussayn.
Al-Hussayn est un saint (sibt)(15) ».
Cité par Ibn Kathir(16)
7- Soutenir al-Hussayn est un devoir
Le père de Ach'ath Ibn
Samih a dit:
- J'ai entendu le Messager
de Dieu dire: «Mon fils - c'est-à dire al-Hussayn - sera assassiné sur une
terre dénommée Karbalâ'. Quiconque l'y verra, qu'il le soutienne».
Cité par Ibn Kathir(17)
8- Al-Hussayn: critère de la fidélité au Prophète (P)
Abû Hurayrah, cité par
l'imam Ahmad Ibn Hanbal, témoigne:
- Le Prophète (P), regardant
al-Hassan, al-Hussayn et Fatima (leur mère), dit: «Je serai en guerre contre
quiconque aura été en guerre contre vous et en paix avec quiconque aura été en
paix avec vous».
Cité par Ibn Kathir(18)
Selon Ibn Ahmad:
- Le Prophète étreignait
al-Hassan et al-Hussayn en disant: «Mon Dieu, je les aime. Aime-les donc!»
Cité par Ibn Kathir(19)
10- Aimer al-Hussayn, c'est aimer le Prophète
L'imam Ahmad Ibn Hanbal rapporte
le témoignage suivant d'Abî Hurayrah:
- Le Prophète a dit: «Celui
qui aime al-Hassan et al-Hussayn, m'aura aimé, et celui qui les déteste m'aura
détesté».
Cité par Ibn Kathir(20)
11- Al-Hussayn et les occupants du Ciel
Selon al-'Izâr Ibn Harith:
- Un jour, alors que 'Amr
Ibn al-'Aç était à l'ombre de la Ka'ba, et qu'il vit venir al-Hussayn, il dit:
«Voici parmi les habitants de la terre le plus aimé des habitants du Ciel».
Cité par Ibn Kathir(21)
C'est cette tendresse dont
a fait preuve le Prophète à l'égard d'al-Hussayn, qui a élevé ce dernier au
rang de ces personnages exemplaires dont les nations et les peuples font le
Symbole de l'amour et de la fierté, ou celui de la douleur et du sacrifice, et
qui deviennent, de ce fait, les biens-aimés de tout un chacun, l'objet de
sympathie et de tendresse de tout le monde, comme si l'on était lié à eux par
un lien d'amour et de parenté.
'Abbas Mahmoud al-'Aqqâd(22)
Il n'y a pas dans le genre
humain un seul exemple de courage qui puisse équivaloir au courage de coeur
dont a fait preuve l'Imam al-Hussayn à Karbalâ'.
'Abbas Mahmoud al-'Aqqâd(23)
Il n'y a dans le monde
aucune famille qui ait engendré autant de martyrs, aussi puissants et réputés
qu'en a engendré la famille d'al-Hussayn. Rappelons simplement qu'al-Hussayn
est unique dans l'histoire de ce monde à avoir été à la fois martyr, fils de
martyr, (frère de martyr)(24)
et père d'une lignée de martyrs qui se sont succédés à travers plusieurs
centaines d'années.
'Abbas Mahmoud al-'Aqqâd(25)
A-Hussayn a acquis une
fierté sans égal dans l'histoire de l'humanité, ancienne et moderne, arabe et
non-arabe.
'Abbas Mahmoud al-'Aqqâd(26)
Il est difficile de concevoir
un conflit dans lequel le bon droit et la vertu de l'un des deux protagonistes
puissent être aussi évidents et aussi incontestables que le furent le bon droit
et la vertu d'al-Hussayn dans le conflit qui l'opposait à Yazid.
'Abbas Mahmoud al-'Aqqâd(27)
17- Personne ne peut rester indifférent à l'assassinat d'al-Hussayn
Tout Musulman devrait se
sentir affligé par l'assassinat d'al-Hussayn; car il fait partie des plus
nobles des Musulmans et des plus savants des Compagnons, et il est le fils de
la meilleure fille du Prophète. En outre, il était un serviteur pieux,
courageux et sublime.
Ibn Kathir(28)
18- Un Soulèvement irréprochable
Nous ne connaissons pas un
seul Compagnon ou Suivant qui ait dit, du vivant d'al-Hussayn ou après son
assassinat, que le Soulèvement de ce dernier avait quelque chose d'illégal.
Aboul 'Alâ al-Mawdoudi(29)
19- Yazid: Commanditaire de l'assassinat d'al-Hussayn
- Lorsqu'on a dit à l'imam
Ahmad Ibn HANBAL qu'il y avait des gens qui disaient: Nous aimons Yazid, il
répondit:
«Mais comment peut-on aimer
Yazid tout en croyant en Dieu et au Jour de la Résurrection?»
Cité par IBN Taymiyyeh(30)
20- Mu'âwiyah, père de Yazid: Tel père, tel fils
«La primauté de la
politique sur la Religion et l'inobservance, pour des raisons politiques, des
peines prescrites, -ces pratiques instituées par Mu'âwiya- ont portés leurs
fruits les plus pourris à l'époque de son successeur, son fils Yazid qu'il
avait lui-même choisi et désigné pour sa succession. En effet, à cette époque
trois événements sont intervenus qui ont secoué le monde islamique tout entier
:
1-L'assassinat d'al-Hussayn
Ibn Ali
2-La guerre d'al-Harra, dans laquelle l'armée de Yazid a marché à la fin de
l'année 63 H.sur la cité du Prophète, Médine où elle assassinat sept mille
musulmans parmi les dignitaires et dix milles parmi la population, et elle
s'adonna au viol des femmes. On rapporte que "mille femmes tombèrent
enceintes" à la suite de cette pratique du viol"
3-L'armée de Yazid marcha sur la Mecque, détruisit l'un des murs de
Aboul 'Alâ al-Mawdoudi(31)
«Rares ont été ceux qui,
parmi les assassins d'al-Hussayn, ont pu échapper à un funeste sort: Aussitôt
se tiraient-ils d'un malheur ou d'une adversité dans ce bas-monde qu'ils
tombaient malades, et la plupart d'entre eux ont été atteints de folie».
Ibn Kathir(32)
**********************************************
L'Imam al-Hussayn
par lui-même
1- «Nous sommes le Parti de
Dieu, lequel sera vainqueur,(33)
et nous sommes les plus proches parents du Messager de Dieu et les membres
pieux de sa famille. Nous formons l'un des Deux Poids(34)
(2), ceux-là mêmes que le Prophète a placés après le Livre de Dieu...».
L'Imam al-Hussayn
2- «Dieu
est content de celui dont nous sommes contents, nous les Ahl al-Bayt (la
famille du Prophète)... Car nous savons patienter devant l'épreuve à laquelle
IL nous soumet..., et IL nous en récompense de la récompense que méritent ceux
qui savent patienter».
L'Imam al-Hussayn
3- Se
rendant au tombeau du Prophète avant de quitter Médine par refus de prêter
serment d'allégeance au Califat illégal de Yazid, I'Imam al-Hussayn dit:
«Ô mon Dieu! ici se trouve le tombeau de Ton Prophète, et je suis le fils
de la fille de Ton Prophète. TU sais ce qu'il m arrive. Ô mon Dieu! J'aime le
bien et je renie le mal. Je Te demande, Ô Toi qui es plein de majesté et de
munificence, par ce tombeau et celui qui y gît, de ne me faire faire que ce qui
Te satisfait et satisfait Ton Prophète».
4- «Nous sommes la famille
du Prophète, le métal du Message et le lieu de fréquentation des Anges. C'est
par nous que Dieu a débuté (le Message) et c'est par nous qu'IL (l') a
parachevé. Par contre, Yazid est un libertin qui ne cache pas son libertinage,
un alcoolique et un assassin de l'âme(35)
innocente que Dieu a interdit de tuer. Quelqu'un comme moi ne saurait donc
prêter serment d'allégeance à quelqu'un comme lui».
L'Imam al-Hussayn
5- L'Imam
al-Hussayn, lors de l'annonce de son soulèvement contre Yazid Ibn Mu'awiya:
«Je ne me suis pas soulevé
de gaieté de coeur, ni pour une quelconque insatisfaction personnelle, ni par
subversion ni injustement. Je me suis soulevé pour réformer la Umma de mon
grand-père, le Messager de Dieu, pour commander le bien et interdire le mal, et
pour suivre les traces de mon grand-père et de mon père...»
6- Rappelant aux Musulmans
leur devoir de s'opposer à Yazid, l'Imam al-Hussayn dit:
«Ô gens! Le Messager de
Dieu a dit: Celui qui voit un Sultan injuste qui rend légal ce que Dieu a
interdit, qui transgresse le pacte qu'il a conclu devant Dieu, qui dévie la
Sunna du Messager de Dieu, qui agresse les Musulmans et commet des péchés
contre eux, sans qu'il s'oppose à lui (à ce sultan) ni par une parole ni par
une action, Dieu lui réservera obligatoirement le même traitement qu'IL réserve
à ce sultan».
7- L'Imam al-Hussayn
rappelant les qualités requises pour le dirigeant Musulman:
«J'en jure par ma religion:
L'Imam ne peut être que celui qui gouverne selon le Livre, qui établit, l'équité
qui a pour religion
8- Consterné par l'attitude
passive des Musulmans face à la situation corrompue sous le califat de Yazid,
I'Imam al-Hussayn affirma à ses compagnons sa détermination de poursuivre
jusqu'au bout sa Révolution:
«Il nous est arrivé ce que
vous pouvez vous-mêmes constater. Le monde a changé, s'est renié, et le bien
s'est éclipsé... Il n'en reste que quelques égouttures pareilles aux égouttures
d'un verre d'eau vidé, et la vilenie, comme dans un pâturage insalubre. Ne
voyez-vous donc pas qu'on néglige le vrai et qu'on ne s'interdit plus
réciproquement le faux? Que le fidèle pieux s'attache à rencontrer son Seigneur
en étant sur le bon chemin. Car je ne vois la mort que comme un bonheur, et la
vie avec les injustes que comme une source d'ennui et de lassitude».
9- Al-Hussayn, arrivé sur
le lieu prédit de son martyre, dit à ses compagnons:
«Ô mon Dieu! je me protège auprès de Toi du KARB (affliction) et du BALÂ'
(malheur).
Et d'ajouter:
«C'est un lieu d'affliction
et de malheur. Descendez de vos montures. C'est ici le terme de notre voyage,
le lieu de l'effusion de notre sang et la place de nos tombeaux. C'est ce que
m'a dit mon grand-père, le Messager de Dieu».
10- L'Imam al-Hussayn,
abandonné par les Kûfites et encerclé par l'armée omayyade:
«Ô mon Dieu! Toi à qui je
me confie chaque fois que je subis une affliction, et en qui je mets mon espoir
chaque fois que je suis dans l'adversité. Je me suis confié à Toi pour toutes
les épreuves que j 'ai subies. Combien de soucis -
devant lesquels le coeur s'affaissait, les solutions manquaient, l'ami
s'éclipsait et l'ennemi se réjouissait - que je t'avais confiés (parce que mon
amour est dirigé vers Toi exclusivement) n'as-Tu pas dissipés? Tu es donc pour
moi, le Maître de tout bienfait, l'auteur de toute bienfaisance et l'objet de
tout désir».
11- Préférant la mort à la
soumission au pouvoir déviationniste de Yazid, l'Imam al-Hussayn s'écria au
visage de ses bourreaux:
«Par Dieu je ne me rends
pas à vous comme un humilié, ni ne me soumets comme un esclave».
18- «Les gens sont les
esclaves de ce bas-monde. La religion n'est qu'un objet de flatterie sur leur
langue. Ils la couvent tant que leurs moyens de subsistance sont assurés
aisément. Mais, dès qu'ils sont soumis à l'épreuve, les vrais pratiquants se
font rares».
L'Imam al-Hussayn
19- «La
véracité est puissance, le mensonge est impuissance, la confidence est Dépôt,
le voisinage est parenté, le secours est aumône, le travail est expérience, le
bon caractère est culte, le silence est ornement, l'avarice est pauvreté, la
générosité est richesse, la compassion est quintessence».
L'Imam al-Hussayn
20- «La
raison ne se perfectionne qu'en suivant le vrai».
Imam al-Hussayn
21- «Qui
t'aime, t'empêche, et qui te hait, t'allèche».
L'Imam al-Hussayn
****************************************************************************
Selon un hadith de l’Imâm Sâdiq (p) : "Chaque fois que vous avez un
voeu que vous voulez qu’Allah exauce, récitez la
Ziyârat `Achourâ’ puis le Du‘â’ `Alqamah,et
enfin, demandez au Seigneur ce que vous voulez, Incha’Allah cela vous
sera donné de par sa Générosité et sa Gratitude".
Assalâmu
‘alayka yâ Abâ ‘Abdillâh
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
اَبا
عَبْدِاللهِ،
Que la paix soit
soit sur toi, ô Abâ ‘Abdillah
As-
Assalâmu ‘alayka ya-bna Rasûlillâh
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يَا
بْنَ رَسُولِ
اللهِ
Que la paix soit
soit sur toi, ô fils de l’Envoyé d’Allah,
Assalâmu
‘alayka ya-bna Amîr-ul-mu’minîn-a wa-bna Sayyid-il-waçiyyîn-a
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يَا
بْنَ اَميرِ
الْمُؤْمِنينَ
وَابْنَ
سَيِّدِ
الْوَصِيّينَ،
Que la paix soit
soit sur toi, ô fils du Prince des croyants et du Maître des Héritiers
présomptifs,
Assalâmu
‘alayka ya-bna Fâtimata, Sayyidati nisâ’-il-‘âlamîn-a
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يَا
بْنَ
فاطِمَةَ سَيِّدَةِ
نِساءِ
الْعالَمينَ،
Que la paix soit
soit sur toi, ô fils de Fâtimah, Maîtresse des femmes des mondes,
Assalâmu ‘alayka
yâ thârallâh wa-bna thârihi
wa-l-witra-l-mawtûr-a
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
ثارَ اللهِ
وَابْنَ
ثارِهِ
وَالْوِتْرَ
الْمَوْتُورَ،
Que la paix soit
sur toi, ô «vengeance» d'Allah et fils de Sa «Vengeance»! Paix sur toi, o
vengeance et revendicateur de vengeance !
Assalâmu ‘alayka wa
‘ala-l-arwâh-il-latî hallat bi-finâ’ika
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ
وَعَلَى
الاَْرْواحِ
الَّتي
حَلَّتْ
بِفِنائِكَ
Que la paix soit
sur toi et sur les âmes qui demeurent en ton seuil.
‘Alaykum
minnî jamî‘an salâmullâhi abadan mâ baqîtu
wa baqiy-al-laylu wan-nahâr-u
عَلَيْكُمْ
مِنّي
جَميعاً
سَلامُ اللهِ
اَبَداً ما
بَقيتُ
وَبَقِيَ
اللَّيْلُ
وَالنَّهارُ،
Que la paix d’Allah soit, de ma par,t sur vous
tous pour toujours, tant que j’existe et que durent la nuit et le jour.
Yâ Abâ
‘Abdillâh! laqad ‘adhumat-ir-raziyyatu
wa jallat wa ‘adhumat -il-muçibatu bika ‘alaynâ
wa ‘alâ jamî‘i ahl-il-islâm-i
يا اَبا
عَبْدِاللهِ
لَقَدْ
عَظُمَتِ
الرَّزِيَّةُ
وَجَلَّتْ
وَعَظُمَتِ
الْمُصيبَةُ
بِكَ
عَلَيْنا
وَعَلى
جَميعِ
اَهْلِ الاِْسْلامِ
O Abâ’Abdillah, le
malheur de ta perte est immense et cette épreuve est terrible et difficile à
supporter pour nous et pour tous les gens de l’Islam.
Wa jallat
wa ‘adhumat muçîbatuka fi-s-samâwâti ‘alâ jamî‘i
ahli-s-samâwât-i
وَجَلَّتْ
وَعَظُمَتْ
مُصيبَتُكَ
فِي السَّماواتِ
عَلى جَميعِ
اَهْلِ
السَّماواتِ،
le malheur de ta
perte est immense et cette épreuve est terrible et difficile à supporter
également pour les gens des cieux.
Fa-la‘an-Allâhu
ummatan assasat asâs-adh-dhulmi wa-l-jawri
‘alaykum Ahl-al-Bayt
فَلَعَنَ
اللهُ
اُمَّةً
اَسَّسَتْ
اَساسَ الظُّلْمِ
وَالْجَوْرِ
عَلَيْكُمْ
اَهْلَ
الْبَيْتِ،
Qu’Allah maudisse
donc un peuple qui a édifié les fondements de l’injustice et de l’oppression
sur vous, les Ahl-ul-Bayt.
Wa
la‘an-Allâhu ummatan dafa‘at-kum ‘an maqâmikum wa azâlat-kum ‘an
marâtibikum-ullatî rattabakum-ullâhu fîhâ
وَلَعَنَ
اللهُ
اُمَّةً
دَفَعَتْكُمْ
عَنْ
مَقامِكُمْ
وَاَزالَتْكُمْ
عَنْ مَراتِبِكُمُ
الَّتي
رَتَّبَكُمُ
اللهُ فيها،
Qu’Allah maudisse
un peuple qui vous a écartés de votre position et vous a confisqué les rangs
dans lesquels Allah vous avait placés.
Wa
la‘an-Allâhu ummatan qatalatkum wa
la‘ana-llâhu-l-mumahhidîna lahum bi-t-tamkîni min qitâlikum
وَلَعَنَ
اللهُ
اُمَّةً
قَتَلَتْكُمْ
وَلَعَنَ
اللهُ
الْمُمَهِّدينَ
لَهُمْ بِالَّتمْكينِ
مِنْ
قِتالِكُمْ،
Qu’Allah maudisse
un peuple qui vous a assassinés et qu’Il maudisse ceux qui lui ont préparé le
terrain pour vous combattre.
Bari’tu
ila-llâhi wa ilaykum minhum wa achyâ‘ihim
wa atbâ‘ihim wa awliyâ’ihim
بَرِئْتُ
اِلَى اللهِ
وَاِلَيْكُمْ
مِنْهُمْ
وَمِنْ
اَشْياعِهِمْ
وَاَتْباعِهِمْ
وَاَوْلِيائِهِم،
Devant Allah et
devant vous je les désapprouve et avec eux leurs partisans, leurs adeptes et
leurs amis.
Yâ Abâ
‘Abdillâh, innî silmun li-man sâlamakum wa harbun
li-man hârabakum ilâ yawm-il-qiyâmah
يا
اَبا
عَبْدِاللهِ
اِنّي سِلْمٌ
لِمَنْ سالَمَكُمْ
وَحَرْبٌ
لِمَنْ
حارَبَكُمْ اِلى
يَوْمِ
الْقِيامَةِ،
O Abâ ‘Abdillâh, je
suis en paix avec ceux qui sont en paix avec vous et en guerre contre ceux qui
sont en guerre contre vous, jusqu’au Jour de la Résurrection.
Wa
la‘an-Allâhu âla Ziyâd wa âla Marwân wa
la‘an-Allâhu Banî Umayyata qâtibatan
وَلَعَنَ
اللهُ آلَ
زِياد وَآلَ
مَرْوانَ، وَلَعَنَ
اللهُ بَني
اُمَيَّةَ
قاطِبَةً،
Qu’Allah maudisse
les Âle Ziyâd et les Âle Marwân. Qu’allah maudisse tous les Bani Omayyah sans
exception.
Wa
la‘an-Allâhu-bna Marjânata wa la‘an-Allâhu
‘Umara-bna Sa‘d-in wa la‘ana-llâhu Chimran
وَلَعَنَ
اللهُ ابْنَ
مَرْجانَةَ،
وَلَعَنَ
اللهُ عُمَرَ
بْنَ سَعْدٍ، وَلَعَنَ
اللهُ
شِمْراً،
Qu’Allah maudisse
Ibn Marjânah. Qu’Allah maudisse Omar Ibn Sa‘d. Qu’Allah maudisse Chimr.
Wa
la‘an-Allâhu ummatan asrajat wa aljamat wa
tanaqqabat li-qitâlika
لَعَنَ
اللهُ
اُمَّةً
اَسْرَجَتْ
وَاَلْجَمَتْ
وَتَنَقَّبَتْ
لِقِتالِكَ،
Qu’Allah maudisse
un peuple qui est monté en selle, qui a bridé ses chevaux et qui s’est préparé
en vue de te combattre.
Bi-abî
anta wa ummî laqad ‘adhuma muçâbî bika
بِاَبي
اَنْتَ
وَاُمّي
لَقَدْ
عَظُمَ مُصابي
بِكَ
Que mon père et ma
mère te soient sacrifiés! La peine que je ressens pour toi est immense.
Fa-as’al-ullâha-llathî
akrama maqâmaka wa akramanî bika an
yarzuqanî talaba thârika ma‘a imâmin
mançûrin min Ahli-Bayti Muhammadin çallâ-Ilâhu
‘alayhi wa âlihi
فَاَسْأَلُ
اللهَ الَّذي اَكْرَمَ
مَقامَكَ وَاَكْرَمَني
اَنْ
يَرْزُقَني
طَلَبَ ثارِكَ
مَعَ اِمامٍ مَنْصُورٍ مِنْ اَهْلِ
بَيْتِ
مُحَمَّدٍ صَلَّى
اللهُ
عَلَيْهِ
وَآلِهِ،
Je demande donc à
Allah, qui t’a honoré de ton rang et par toi m’a honoré, qu’Il m’accorde la
chance de te venger aux côtés d’un Imâm victorieux descendant des Gens de la
Maison de Mohammad (p).
Allâhumma-j‘alnî
‘indaka wajîhan bi-l-Husayni ‘alayhi-s-salâmu
fi-d-dunyâ wa-l- âkhira-ti
اَللّـهُمَّ
اجْعَلْني
عِنْدَكَ
وَجيهاً بِالْحُسَيْنِ
عَلَيْهِ
السَّلامُ
فِي الدُّنْيا
وَالاْخِرَةِ،
O mon Dieu ! fasse que par (la grâce d’) al-Hussain (p) je mérite Ta
considération dans le monde ici-bas et dans l’au-delà
Yâ Abâ
‘Abdillâh ! Innî ataqarrabu ilâ-llâhi wa ilâ
Rasûlihi wa ilâ Amîr-il-mu’minîna wa ilâ Fâtimata
wa ilâ-l-Hasani wa ilayka bi-muwâlâtika
wa bi-l- barâ’ati mimman assasa asâsa
thalik wa banâ ‘alayhi bunyânahu wa jarâ
fi dhulmihi wa jawrihi ‘alaykum wa ‘alâ
achyâ‘ikum.
يا
اَبا
عَبْدِاللهِ
اِنّي
اَتَقَرَّبُ
اِلى اللهِ وَ
اِلى
رَسُولِهِ
وَاِلى اَميرِ
الْمُؤْمِنينَ
وَاِلى
فاطِمَةَ وَاِلَى
الْحَسَنِ
وَاِلَيْكَ
بِمُوالاتِكَ
وَبِالْبَراءَةِ
(مِمَّنْ
قاتَلَكَ
وَنَصَبَ
لَكَ
الْحَرْبَ
وَبِالْبَراءَةِ
مِمَّنْ
اَسَسَّ
اَساسَ
الظُّلْمِ
وَالْجَوْرِ
عَلَيْكُمْ
وَاَبْرَأُ
اِلَى اللهِ
وَاِلى
رَسُولِهِ)
مِمَّنْ
اَسَسَّ
اَساسَ ذلِكَ
وَبَني
عَلَيْهِ بُنْيانَهُ
وَجَرى فِي
ظُلْمِهِ
وَجَوْرِهِ عَلَيْكُمْ
وَعلى
اَشْياعِكُمْ،
O Abâ’Abdillah, je demande à être rapproché d’Allah, de Son Envoyé, du
Commandeur des croyants (l’Imam Ali), de Fâtimah, d’al-Hassan et de toi par
mon amour pour toi et par mon rejet et mon désaveu de ceux qui ont posé
la fondation de votre tragédie et y ont bâti leur édifice et qui ont poursuivi
leur injustice et leur oppression contre vous et vos partisans
Bari’tu
ilâ-llâhi wa ilaykum minhum wa ataqarrabu
ilâ-llâh thumma ilaykum bi- muwâlâtikum wa
muwâlâti waliyyikum wa bi-l-barâ’ati min
a‘dâ’ikum wa-n-nâçibîna lakumu-l-harba wa
bi-l-barâ’ati min achyâ‘ihim wa atbâ‘ihim
بَرِئْتُ
اِلَى اللهِ
وَاِلَيْكُمْ
مِنْهُمْ
وَاَتَقَرَّبُ
اِلَى اللهِ
ثُمَّ
اِلَيْكُمْ
بِمُوالاتِكُمْ
وَمُوالاةِ
وَلِيِّكُمْ
وَبِالْبَراءَةِ
مِنْ
اَعْدائِكُمْ
وَالنّاصِبينَ
لَكُمُ
الْحَرْبَ
وَبِالْبَراءَةِ
مِنْ
اَشْياعِهِمْ
وَاَتْباعِهِمْ،
Je les désavoue devant Allah
et devant vous et je cherche à me rapprocher d’Allah puis de vous en vous
aimant et en aimant celui que vous aimez, par mon rejet de vos ennemis et de
ceux qui sont en guerre contre vous, et par le rejet de leurs partisans et de
leurs adeptes.
Innî
silmun li-man sâlamakum wa harbun li-man
hârabakum wa waliyyun li-man wâlâkum wa
‘aduwwun li-man ‘âdâkum
اِنّي
سِلْمٌ
لِمَنْ
سالَمَكُمْ
وَحَرْبٌ لِمَنْ
حارَبَكُمْ
وَوَليٌّ
لِمَنْ
والاكُمْ
وَعَدُوٌّ
لِمَنْ عاداكُمْ
Je suis en paix
avec quiconque est en paix avec vous et je suis en guerre contre quiconque est
en guerre contre vous, je suis l’ami de quicoque est votre ami et l’ennemi de
quiconque est votre ennemi.
Fa-as’alu-llâha-llathî
akramanî bi-ma‘rifatikum wa ma‘rifati awliyâ’ikum
wa razaqaniya-l-barâ’ata min a‘dâ’ikum an
yaj‘alanî ma‘akum fi-d-duniyâ wa-l-âkhirati wa
an yuthabbita lî ‘indakum qadama çidqin
fi-d-dunyâ wa-l-âkhira-ti
فَاَسْأَلُ
اللهَ الَّذي
أكْرَمَني
بِمَعْرِفَتِكُمْ
وَمَعْرِفَةِ
اَوْلِيائِكُمْ
وَرَزَقَنِي
الْبَراءَةَ
مِنْ
اَعْدائِكُمْ
اَنْ يَجْعَلَني
مَعَكُمْ فِي
الدُّنْيا
وَالاْخِرَةِ
وَاَنْ
يُثَبِّتَ لي
عِنْدَكُمْ قَدَمَ
صِدْقٍ فِي
الدُّنْيا
وَالاْخِرَةِ
Je demande à Allah,
qui m’a honoré de votre connaissance et de la connaissance de vos amis et m’a
inspiré le désaveu de vos ennemis, de me permettre d’être avec vous dans le
monde d’ici-bas et dans l’autre monde et d’affermir ma sincérité fidèle envers
vous dans le monde d’ici-bas et dans l’autre monde.
Wa
as’aluhu an yuballighaniya-l-maqâm-al-mahmûda lakum ‘inda-llâh
wa an yarzuqani talaba thârikum ma‘a
imâmi hudan dhâhirin nâtiqin bi-l-haqqi
minkum
وَاَسْأَلُهُ
اَنْ
يُبَلِّغَنِي
الْمَقامَ
الَْمحْمُودَ
لَكُمْ
عِنْدَ اللهِ
وَاَنْ
يَرْزُقَني
طَلَبَ ثاري
مَعَ اِمام
هُدىً ظاهِرٍ ناطِقٍ
بِالْحَقِّ
مِنْكُمْ
Et je Lui demande de
me faire atteindre au rang méritoire que vous avez auprès d’Allah et de
m’accorder l’occasion de réclamer votre vengeance aux côtés d’un Imâm de
guidance, issu de vous, bien-guidé, réapparaissant et annonçant la vérité.
Wa
as’alu-llâh bi-haqqikum
wa bi-ch-cha’ni-llathî lakum ‘indahu an yu‘tiyanî
bi- muçâbî bikum af-dhala mâ yu‘ti
muçâban bi-muçîbatihi muçîbatan mâ a‘dhamahâ
wa a‘dhama raziyyatahâ fi-l-Islâmi wa
fî jamî‘i-s-samâwâti wa-l-ardh-i
وَاَسْألُ
اللهَ
بِحَقِّكُمْ
وَبِالشَّأنِ
الَّذي
لَكُمْ
عِنْدَهُ
اَنْ يُعْطِيَني
بِمُصابي
بِكُمْ
اَفْضَلَ ما
يُعْطي
مُصاباً
بِمُصيبَتِهِ
مُصيبَةً ما
اَعْظَمَها
وَاَعْظَمَ
رَزِيَّتَها
فِي الاِْسْلامِ
وَفِي جَميعِ
السَّماواتِ
وَالاْرْضِ
Et je demande à
Allah, par votre droit et par la haute position dont vous jouissez auprès de
Lui, de me récompenser de mon deuil de vous, la meilleure récompense qu’Il
puisse accorder à quelqu’un en deuil, car il s’agit là d’un deuil on ne
peut plus immense et dont l’affliction on ne peut plus immense pour l’Islam et
pour tous les cieux et la terre.
Allâhumma-j‘alnî
fî maqâmî hâthâ mimman tanâluhu
minka çalawâtun wa rahmatun wa magh-firatun
اَللّـهُمَّ
اجْعَلْني
فِي مَقامي
هذا مِمَّنْ
تَنالُهُ
مِنْكَ
صَلَواتٌ
وَرَحْمَةٌ
وَمَغْفِرَةٌ،
Ô mon Dieu ! Fais
que je sois, là où je me trouve ici (en visite pieuse «ziyârah), au nombre de
ceux dont Tu combles de Prières, de Miséricorde et de Pardon.
Allâhumma-j‘al
mahyâya mahyâ Muhammadin wa âle Muhammad-in
wa mamâtî mamâta Muhammadin wa âle Muhammad-in
اَللّـهُمَّ
اجْعَلْ
مَحْيايَ
مَحْيا
مُحَمَّدٍ وَآلِ
مُحَمَّدٍ وَمَماتي
مَماتَ
مُحَمَّدٍ وَآلِ
مُحَمَّدٍ،
Ô mon Dieu ! fais-moi vivre et mourir de la même façon dont ont vécu et
sont morts Mohammad et la famille de Mohammad.
Allâhumma
inna hâthâ yawmun tabarrakat
bihi Banû Umayyata wa-bnu âkilat-il-akbâd-al-la‘înu-bnu-l-la‘îni
‘alâ lisânika wa lisâni Nabiyyika çalla-llâhu
‘alayhi wa âlihi fi kulli mawtinin
wa mawqifin waqafa fîhi Nabiyyuka çallâ-llâhu
‘alayhi wa âlihi
اَللّـهُمَّ
اِنَّ هذا
يَوْمٌ
تَبَرَّكَتْ
بِهِ بَنُو
اُمَيَّةَ
وَابْنُ
آكِلَةِ الاَْكبادِ
اللَّعينُ
ابْنُ
اللَّعينِ
عَلى لِسانِكَ
وَلِسانِ
نَبِيِّكَ
صَلَّى اللهُ
عَلَيْهِ
وَآلِهِ فِي
كُلِّ
مَوْطِن وَمَوْقِف
وَقَفَ فيهِ
نَبِيُّكَ
صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ
وَآلِهِ،
Ô mon Dieu! c’est un jour dont se sont félicités les Banû Omayyah et le
fils de la Dévoreuse de foies, le maudit fils du maudit, maudit par Ta bouche
et par la bouchne de Ton Prophète (P) dans chaque endroit et dans chaque demeure où s’est
arrêté Ton Prophète (P).
Allâhumma-l‘an
Abâ Sufiyâna wa Mu‘âwiya-ta wa Yazîda-bna
Mu‘âwiya-ta ‘alayhim minka-l-la‘natu abada-l-âbidîn-a
اَللّـهُمَّ
الْعَنْ اَبا
سُفْيانَ
وَمُعاوِيَةَ
وَيَزيدَ
ابْنَ
مُعاوِيَةَ
عَلَيْهِمْ
مِنْكَ
اللَّعْنَةُ
اَبَدَ الآبِدينَ،
Ô mon Dieu ! maudis Abâ Sufyân, Mu ‘âwiyah et Yazîd, fils de
Mu ‘âwiyah ; que Ta malédiction soit sur eux pour l’éternité.
Wa
hâthâ yawmun farihat bihi âlu Ziyâd
wa âlu Marwân bi-qatlihimu-l-Husayn
çalawâtu-llâh ‘alayhi
وَهذا
يَوْمٌ فَرِحَتْ
بِهِ آلُ
زِياد وَآلُ
مَرْوانَ
بِقَتْلِهِمُ
الْحُسَيْنَ
صَلَواتُ
اللهِ عَلَيْهِ،
C’est un jour où
les Âle Ziyâd et les Âle Marwân se sont réjouis d’avoir assassiné al-Hussayn,
que les Prières d’Allah soient sur lui.
Allâhumma
fa-dhâ‘if ‘alayhimu-l-la‘na minka wa-l-‘athâb-al-alîm
اَللّـهُمَّ
فَضاعِفْ
عَلَيْهِمُ
اللَّعْنَ
مِنْكَ
وَالْعَذابَ
(الاَْليمَ)
Ö mon Dieu! double donc sur eux la malédiction venant de toi et le
châtiment terrible.
Allâhumma
innî ataqarrabu ilayka fî hâthâ-l-yawmi wa fî
mawqifî hâthâ wa ayyâmi hayâtî
bi-l-barâ’ati minhum wa-l-la‘nati ‘alayhim wa
bi-l-muwâlâti li- Nabbiyyika wa âle Nabiyyika
‘alayhi wa ‘alayhimu-s-salâm
اَللّـهُمَّ
اِنّي
اَتَقَرَّبُ
اِلَيْكَ فِي
هذَا
الْيَوْمِ
وَفِي
مَوْقِفي هذا
وَاَيّامِ
حَياتي
بِالْبَراءَةِ
مِنْهُمْ
وَاللَّعْنَةِ
عَلَيْهِمْ
وَبِالْمُوالاةِ
لِنَبِيِّكَ
وَآلِ
نَبِيِّكَ
عَلَيْهِ
وَعَلَيْهِمُ
اَلسَّلامُ
Ô mon Dieu ! je
recherche Ta proximité en ce jour, dans cet endroit et pour tous les jours de
ma vie, en les désavouant, en les maudissant, et en éprouvant de l’amour pour
Ton Prophète et pour les membres de la famille de Ton Prophète, que la paix
soit sur lui et sur eux.
Puis réciter cent fois ثمّ تقول مائة مرّة :
Allâhumma-l‘an
awwala dhâlimin dhalama haqqa Muhammadin
wa âle Muhammad wa âkhira tâbi‘in
lahu ‘alâ thâlika
ذلِكَ،
اَللّـهُمَّ
الْعَنْ
اَوَّلَ ظالِم
ظَلَمَ حَقَّ
مُحَمَّد
وَآلِ
مُحَمَّدٍ وَآخِرَ
تابِعٍ لَهُ
عَلى
ذلك
Ô mon Dieu! maudis le premier oppresseur qui a opprimé le bon droit de
Muhammad et des Âle Muhammad et le dernier qui l’a suivi en cela.
Allâhumma-l‘ani-l-‘içâbat-al-latî
jâhadati-l-Husayn wa châya‘at wa bâya‘at wa tâba‘at
‘alâ qatlihi
اَللّـهُمَّ
الْعَنِ
الْعِصابَةَ
الَّتي جاهَدَتِ
الْحُسَيْنَ
(عليه السلام)
وَشايَعَتْ
وَبايَعَتْ
وَتابَعَتْ
عَلى
قَتْلِهِ،
Ô mon Dieu! maudis la bande qui a combattu al-Husayn, qui s’est
liguée, qui a pactisé et qui s’est compromise en vue de son assassinat.
Allâhumma-l‘anhum jamî‘an
اَللّـهُمَّ
الْعَنْهُمْ
جَميعاً
Ô mon Dieu! maudis-les tous.
Puis réciter cent fois ce qui suit (Les cent bénédictions) :
As-salâmu
‘alayka yâ Abâ ‘Abdillâh-i wa ‘alâ-l-arwâh-il-latî
hallat bi-finâ’ika ‘alayka minnî salâmu-llâhi
abadan mâ baqîtu wa baqiya-l-laylu wan-nahâr-u
ثمّ تقول
مائة مرّة:
اَلسَّلامُ
عَلَيْكَ يا
اَبا
عَبْدِاللهِ وَعَلَى
الاَْرْواحِ
الَّتي
حَلَّتْ بِفِنائِكَ
عَلَيْكَ
مِنّي سَلامُ
اللهِ اَبَداً
ما بَقيتُ
وَبَقِيَ
اللَّيْلُ
وَالنَّهارُ
Que la paix soit
sur toi, ô Abâ Abdillâh, ainsi que sur les âmes qui demeurent en ton seuil. Sur
toi, de ma part, le salâm d’Allah pour toujours tant que j’existe et que durent
la nuit et le jour.
Wa lâ
ja‘alahu-llâh âkhira-l-‘ahdi minnî li-ziyâratikum
وَلا
جَعَلَهُ
اللهُ آخِرَ
الْعَهْدِ
مِنّي
لِزِيارَتِكُمْ،
Qu’Allah ne fasse
pas que ce soit mon dernier engagement à vous rendre visite.
As-salâmu
‘alâ-l-Husayn wa ‘alâ ‘Aliyy-ibn-il-Husayn-i wa
‘alâ awlâdi-l-Husayn-i wa ‘alâ açhâbi-l-Husayn-i
اَلسَّلامُ
عَلَى
الْحُسَيْنِ
وَعَلى عَلِيِّ
بْنِ
الْحُسَيْنِ
وَعَلى
اَوْلادِ الْحُسَيْنِ
وَعَلى
اَصْحابِ
الْحُسَيْنِ،
Que la paix soit
sur al-Husayn, sur Ali fils d’al-Husayn, sur les enfants d’al-Husayn
et sur les compagnons d’al-Husayn.
Ensuite réciter :
Allâhumma
khuçça anta awwala dhâlimin bi-l-la‘ni
minnî wa-bda’ bihi awwalan thumma-th-thâniya
wa-th-thâlitha wa-r-râbi‘a Allâhumma-l‘an
Yazîda khâmisan wa-l‘an ‘Ubayda-llâhi-bna
Ziyâd wa-bna Marjâna wa ‘Umara-bna Sa‘d wa
Chimran wa âla Abî Sufiyâna wa âla
Ziyâd wa âla Marwâna ilâ yawmi-l-qiyâmah
ثمّ
تقول:
اَللّـهُمَّ
خُصَّ اَنْتَ
اَوَّلَ
ظالِم بِاللَّعْنِ
مِنّي
وَابْدَأْ
بِهِ اَوَّلاً
ثُمَّ
(الْعَنِ)
الثّانيَ
وَالثّالِثَ
وَالرّابِعَ
اَللّـهُمَّ
الْعَنْ
يَزيدَ خامِساً
وَالْعَنْ
عُبَيْدَ
اللهِ بْنَ
زِياد وَابْنَ
مَرْجانَةَ
وَعُمَرَ
بْنَ سَعْد وَشِمْراً
وَآلَ اَبي
سُفْيانَ
وَآلَ زِياد
وَآلَ مَرْوانَ
اِلى يَوْمِ
الْقِيامَةِ
Ô mon Dieu !
Destine de ma part la malédiction sur le premier des oppresseurs et commence
par lui en premier. Puis maudis le deuxième, le troisième et le quatrième. Ô
mon Dieu !, maudis Yazîd en cinquième puis maudis ‘Ubaydallâh Ibn Ziyâd, Ibn
Marjânah, ‘Omar Ibn Sa‘d, Chimr, les Âle Abû Sufiyân, les Âle Ziyâd et les Âle
Marwân jusqu’au Jour de la Résurrection.
Puis se prosterner (sujûd)
et réciter :
Allâhumma
laka-l-hamdu hamda-ch-châkirîna laka ‘alâ
muçâbihim, al-hamdu li-llâhi ‘alâ ‘adhimi
raziyyatî
ثمّ
تسجد وتقُول:
اَللّـهُمَّ
لَكَ
الْحَمْدُ
حَمْدَ الشّاكِرينَ
لَكَ عَلى
مُصابِهِمْ
اَلْحَمْدُ للهِ
عَلى عَظيمِ
رَزِيَّتي
Ô mon Dieu! louange à Toi, pareille à la louange de ceux qui Te
remercient de leur deuil. Louange à Toi pour l’immensité de mon affliction.
Allâhum-mar-zuqnî
chafâ‘ati-l-Husayn-i yawma-l-wurûdi wa thabbit
lî qadama çidqin ‘indaka ma‘a-l-Husayni wa
açhâbi-l-Husayni allathîna bathalû muhajahum dûna-l-Husayni
‘alayhi-s-salâm-u
اَللّـهُمَّ
ارْزُقْني
شَفاعَةَ
الْحُسَيْنِ
يَوْمَ
الْوُرُودِ
وَثَبِّتْ لي
قَدَمَ صِدْق
عِنْدَكَ
مَعَ
الْحُسَيْنِ
وَاَصْحابِ
الْحُسَيْنِ
اَلَّذينَ
بَذَلُوا مُهَجَهُمْ
دُونَ
الْحُسَيْنِ
عَلَيْهِ السَّلامُ.
Ô mon Dieu! gratifie-moi de l’intercession d’al-Husayn le jour de
l’Entrée (auprès de Toi) et affermis ma sincérité fidèle envers Toi aux côtés
d’al-Husayn et des compagnons d’al-Husayn, qui ont sacrifié leur
vie pour d’al-Hussayn, que la paix soit sur lui.
Enfin,
après la ziyârah faire une prière de deux rak‘ah, suivie du Du‘â’ ‘Alqamah
ci-après :
(on le récite après
la prière de la ziyârah de ‘Âchûrâ’)
Yâ
Allâhu Yâ Allâhu Yâ Allâh-u
يا
اَللهُ يا
اَللهُ يا
اَللهُ،
O Allah ! Oh Allah : O Allah :
Yâ mujîba da‘wati-l-mudh-tarrîn-a
يا
مُجيبَ
دَعْوَةِ
الْمُضْطَرِّينَ،
Ô Toi qui réponds aux prières des désemparés
Yâ kâchifa kurabi-l-makrûbîn-a
يا
كاشِفَ
كُرَبِ
الْمَكْرُوبينَ،
Ô Toi qui soulages la peine des affligés
Yâ
ghiyâth-al-mustaghîthîn-a
يا
غِياثَ
الْمُسْتَغيثينَ،
Ô Toi qui viens au
secours de ceux qui appellent au secours
Yâ çarîkh-al-mustaçrikhîn-a
يا
صَريخَ
الْمُسْتَصْرِخينَ،
Ô Toi qui viens à
l’aide de ceux qui appellent à l’aide
Wa yâ man huwa aqrabu ilayya min habli-l-warîd-i
وَيا
مَنْ هُوَ
اَقْرَبُ
اِلَيَّ مِنْ
حَبْلِ
الْوَريدِ،
Ô Toi qui es plus
proche de moi que ma veine jugulaire,
Wa
yâ man yahûlu bayna-l-mar’i wa qalbihi
وَيا
مَنْ يَحُولُ
بَيْنَ
الْمَرْءِ
وَقَلْبِهِ،
Ô Toi qui Te places
entre l’homme et son coeur
Wa yâ man huwa
bi-l-mandhari-l-a‘lâ wa bi-l-ufuqi-l-mubîn-a
وَيا
مَنْ هُوَ
بِالْمَنْظَرِ
الاَْعْلى وَ
بِالاُْفـُقِ
الْمُبينِ،
Ô Toi qui Te
trouves au site le plus élevé et à la séparation de l’horizon
Wa
yâ man huwa-r-Rahmânu-r-Rahîmu ‘ala-l-‘arch-istawâ
وَيا
مَنْ هُوَ
الرَّحْمنُ
الرَّحيمُ
عَلَى
الْعَرْشِ
اسْتَوى،
Ô Toi qui es le
Clément, le Miséricordieux dominant le Trône.
Wa
yâ man ya‘lamu khâ’inata-l-a‘yuni wa mâ
tukhfi-ç-çudûr-u
وَيا
مَنْ
يَعْلَمُ
خائِنَةَ
الاَْعْيُنِ
وَما تُخْفِي
الصُّدُورُ،
Ô Toi qui reconnais
la traîtrise dans les regards et ce qui est caché dans les poitrines
Wa
yâ man lâ yakhfâ ‘alayhi khâfiya-tun
وَيا
مَنْ لا
تَخْفى
عَلَيْهِ
خافِيَهٌ،
Ô Toi à qui on ne peut rien
cacher.
Yâ
man lâ tachtabihu ‘alayhi-l-açwât-u
يا
مَنْ لا
تَشْتَبِهُ
عَلَيْهِ
الاَْصْواتُ،
Ô Toi pour qui
aucune voix ne ressemble à une autre
Wa yâ man lâ tughallituhu-l-hâjât-u
وَيا
مَنْ لا
تُغَلِّطُهُ
الْحاجاتُ،
Ô Toi pour qui aucun
besoin ne se confond avec un autre
Wa yâ man lâ yubrimuhu ilhâh-ul-mulihhîn-a
وَيا
مَنْ لا
يُبْرِمُهُ
اِلْحاحُ
الْمُلِحّينَ،
Ô Toi qui n’es
jamais importuné par l’insistance des solliciteurs.
Yâ mudrika kulli fawtin wa yâ jâmi‘a kulli chaml-in
يا
مُدْرِكَ
كُلِّ فَوْتٍ، وَيا
جامِعَ كُلِّ
شَمْلٍ،
Ô Toi à qui rien
n’échappe, qui peux atteindre tout ce qui échappe et qui réunis tout ce qui est
épars,
Wa yâ
bâri’-an-nufûsi ba‘d-al-mawt-i
وَيا
بارِئَ
النُّفُوسِ
بَعْدَ
الْمَوْتِ،
Ô Toi qui donnes
une nouvelle vie aux âmes après la mort,
Yâ man huwa kulla yawmin
fî cha’n-in
يا
مَنْ هُوَ
كُلَّ يَوْم
فِي شَأن،
Ö Toi qui es Celui
qui chaque jour accomplit une œuvre nouvelle
Yâ
qâdhiya-l-hâjâti ! Yâ munaffis-al-kurubâti ! Yâ mu‘tiy-as-su’ulât-i !
يا
قاضِيَ
الْحاجاتِ،
يا مُنَفِّسَ
الْكُرُباتِ،
يا مُعْطِيَ
السُّؤُلاتِ،
Ô pourvoyeur des
besoins ! Ô Toi qui soulages les peines ! Ô Toi qui accèdes aux demandes
!
Yâ
waliyya-r-raghabâti ! Yâ kâfiyya-l-muhimmâti ! Yâ man yakfî
min kulli chay’in wa lâ yakfî minhu
chay’un fi-s-samâwâti wa-l-ardhi !
يا
وَلِيَّ
الرَّغَباتِ،
يا كافِيَ
الْمُهِمّاتِ،
يا مَنْ
يَكْفي مِنْ
كُلِّ شَىْءٍ وَلا يَكْفي
مِنْهُ شَيءٌ
فِي
السَّماواتِ وَالاَْرْضِ،
Ô Toi qui satisfaits
les désirs ! Ô Toi qui subviens aux besoins ! Ô Toi qui se passes de toute
chose alors que rien dans les cieux et sur la terre ne peut se passer de Lui.
As’aluka
bi-haqqi Muhammadin Khâtim-in-nabiyyîna wa
‘Aliyyin Amîr-il-mu’minîna wa bi-haqqi Fâtimata
binti Nabiyyika wa bi-haqqi-l-Hasani
wa-l-Husayn-i
اَسْاَلُكَ
بِحَقِّ
مُحَمَّدٍ خاتَمِ
النَّبِيّينَ
وَعَلِيِّ
اَميرِ الْمُؤْمِنينَ،
وَبِحَقِّ
فاطِمَةَ
بِنْتِ نَبِيِّكَ،
وَبِحَقِّ
الْحَسَنِ
وَالْحُسَيْنِ
Je Te demande par
le droit de Mohammad, Sceau des prophètes, et de ‘Ali, Prince des
croyants, par le droit de Fâtimah, fille de Ton Prophète, et par le droit d’al-Hasan
et d’al-Husayn.
Fa-innî
bihim atawajjahu ilayka fî maqâmî hâthâ
wa bihim atawassalu wa bihim atachaffa‘u ilayka
فَاِنّي
بِهِمْ
اَتَوَجَّهُ
اِلَيْكَ فِي مَقامي
هذا وَبِهِمْ
اَتَوَسَّلُ
وَبِهِمْ
اَتَشَفَّعُ
اِلَيْكَ،
Par eux je me tourne vers Toi depuis cet endroit (Haram Moqaddas), par
eux je Te supplie, et par eux je demande intercession auprès de Toi.
Wa
bi-haqqihim as’aluka wa uqsimu wa a‘zimu
‘alayka wa bi-ch-cha’ni-l-lathî lahum ‘indaka wa bi-l-qadri-l-lathî lahum ‘indaka wa
bi-l-lathî fadh-dhaltahum ‘alâ-l-‘âlamîn
وَبِحَقِّهِمْ
اَسْأَلُكَ
وَاُقْسِمُ
وَاَعْزِمُ
عَلَيْكَ، وَبِالشَّأنِ
الَّذي
لَهُمْ
عِنْدَكَ
وَبِالْقَدْرِ
الَّذي
لَهُمْ
عِنْدَكَ،
وَبِالَّذي
فَضَّلْتَهُمْ
عَلَى
الْعالَمينَ،
Par leur droit, je
Te demande et Te conjure avec force et détermination, par le haut statut dont
ils jouissent auprès de Toi et par la valeur qu’ils ont auprès de toi et par
laquelle Tu leur as donné la préséance sur les mondes !
Wa
bi-smika-llathî ja‘altahu ‘indahum wa bihi khaçaçtahum
dûn-al-‘âlamîna wa bihi abantahum wa abanta
fadhlahum min fadhl-il-‘âlamîna hattâ fâqa
fadhluhum fadhl-al-‘âlamîna jamî‘an.
وَبِاسْمِكَ
الَّذي
جَعَلْتَهُ
عِنْدَهُمْ
وَبِهِ
خَصَصْتَهُمْ
دُونَ
الْعالَمينَ،
وَبِهِ
اَبَنْتَهُمْ
وَاَبَنْتَ
فَضْلَهُمْ
مِنْ فَضْلِ
الْعالَمينَ،
حَتّى فاقَ
فَضْلُهُمْ
فَضْلَ
الْعالَمينَ
جَميعاً،
Et par Ton Nom que
Tu as placé auprès d’eux et que Tu leur as particulièrement attribué à
l’exclusion des mondes et par lequel Tu les as distingués et Tu as distingué
nettement leur mérite de celui des mondes au point qu’il a surpassé le mérite
de (tous) les mondes réunis !
As’aluka
an tuçalliyya ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammadin
wa an takchifa ‘annî ghammî wa hammî
wa karbî wa takfiyanî-l-muhimma min umûrî
wa taqdhiya ‘annî daynî
اَسْاَلُكَ
اَنْ
تُصَلِّيَ
عَلى
مُحَمَّد وَآلِ
مُحَمَّد
وَاَنْ
تَكْشِفَ عَنّي
غَمّي
وَهَمّي
وَكَرْبي،
وَتَكْفِيَنِي
الْمُهِمَّ
مِنْ
اُمُوري،
وَتَقْضِيَ
عَنّي دَيْني
Je Te demande de
prier sur Muhammad et la famille de Muhammad et d’enlever mes
soucis, mon angoisse et mon désarroi, de subvenir au plus important de mes
affaires, et de régler ma dette,
Wa
tujîranî
min-al-faqri wa tujîranî min-al-fâqati
وَ
تُجيرَني
مِنَ
الْفَقْرِ
وَتُجيرَني
مِنَ
الْفاقَةِ
de me protéger de la
pauvreté, de me protéger de l’indigence,
Wa
tughniyanî ‘an-il-mas’alati ilâ-l-makhlûqîna
وَتُغْنِيَني
عَنِ
الْمَسْأَلَةِ
اِلَى
الَْمخْلُوقينَ،
de me dispenser
d’avoir à demander aux créatures
Wa
takfiyani hamma man akhâfu hammahu wa ‘usra
man akhâfu ‘usrahu wa huzûnata man
akhâfu huzûnatahu wa charra man
akhâfu charrahu wa makra man akhâfu
makrahu wa baghya man akhâfu baghyahu
wa jawra man akhâfu jawrahu wa sultâna
man akhâfu sultânahu wa kayda man
akhâfu kaydahu wa maqdurata man akhâfu
maqduratahu ‘alayya
وَتَكْفِيَني
هَمَّ مَنْ
اَخافُ
هَمَّهُ، وَعُسْرَ
مَنْ اَخافُ
عُسْرَهُ، وَحُزُونَةَ
مَنْ اَخافُ
حُزُونَتَهُ،
وَشَرَّ مَنْ
اَخافُ
شَرَّهُ،
وَمَكْرَ
مَنْ اَخافُ
مَكْرَهُ،
وَبَغْيَ
مَنْ اَخافُ
بَغْيَهُ، وَ
جَوْرَ مَنْ
اَخافُ
جَوْرَهُ، وَسُلْطانَ
مَنْ اَخافُ
سُلْطانَهُ،
وَكَيْدَ
مَنْ اَخافُ
كَيْدَهُ،
وَمَقْدُرَةَ
مَنْ اَخافُ
مَقْدُرَتَهُ
عَلَيَّ،
D’écarter de moi le souci de
celui dont je crains le souci, la rigueur de celui dont je crains la rigueur,
la peine de celui dont je crains la peine, le mal de celui dont je crains le
mal, la ruse de celui dont je crains la ruse, l’injustice de celui dont je
crains l’injustice, l’oppression de celui dont je crains l’oppression, le
pouvoir de celui dont je crains le pouvoir, la fourberie de celui dont je
crains la fourberie, la puissance de celui dont je crains la puissance sur moi.
Wa tarudda ‘annî kayd-al-kayadati wa
makr-al-makara-ti
وَتَرُدَّ
عَنّي كَيْدَ
الْكَيَدَةِ
وَمَكْرَ
الْمَكَرَةِ،
Et de détourner de moi la ruse
des rusés et la fourberie des fourbes.
Allâhumma man arâdanî fa-arid-hu wa man
kâdani fa-kid-hu
اَللّـهُمَّ
مَنْ
اَرادَني
فَاَرِدْهُ،
وَمَنْ
كادَني
فَكِدْهُ،
Ô mon Dieu, à celui
qui me veut du mal retourne-le-lui, et celui qui veut me tromper retourne-lui
sa tromperie
Wa-çrif ‘annî
kaydahu wa makrahu wa ba’sahu wa amâniyyahu
وَاصْرِفْ
عَنّي
كَيْدَهُ
وَمَكْرَهُ
وَبَأسَهُ
وَاَمانِيَّهُ،
et détourne de moi sa
ruse, sa fourberie, son adversité et ses machinations.
Wa-mna‘hu
‘annî kayfa chi’ta wa annâ chi’ta
وَامْنَعْهُ
عَنّي كَيْفَ
شِئْتَ
وَاَنّى شِئْتَ،
Écarte-le de moi
comme Tu veux et quand Tu veux.
Allâhumma-ch-ghalhu ‘annî
bi-faqrin lâ tajburuhu wa bi-balâ’in lâ
tasturuhu wa bi-fâqatin lâ tusudduha wa
bi-suqmin lâ tu‘âfîhi wa thullin lâ tu‘izzuhu
wa bi-maskanatin lâ tajburuhâ
اَللّـهُمَّ
اشْغَلْهُ
عَنّي
بِفَقْر لا
تَجْبُرُهُ،
وَبِبَلاء لا
تَسْتُرُهُ،
وَبِفاقَة لا
تَسُدّها،
وَبِسُقْم لا
تُعافيهِ،
وَذُلٍّ لا
تُعِزُّهُ،
وَبِمَسْكَنَة
لا تَجْبُرُها،
Ô mon Dieu!
Détourne-le de moi en l’accablant d’une pauvreté que Tu ne colmateras pas, d’une
tare que Tu ne pallieras pas, d’un dénuement que Tu ne combleras pas, d’une
maladie dont Tu ne le guériras pas, d’une humiliation dont Tu ne le remettras
pas et d’une indigence dont Tu ne le sortiras pas.
Allâhumm-adhrib
bi-th-thulli naçba ‘aynayhi wa-d-khil ‘alayhi-l-faqra fî manzilihi wa-l-‘illata
wa-s-suqma fî badanihi hattâ tach-ghalahu ‘annî bi- chughlin
châghilin lâ farâgha lahu
اَللّـهُمَّ
اضْرِبْ
بِالذُّلِّ
نَصْبَ عَيْنَيْهِ،
وَاَدْخِلْ
عَلَيْهِ
الْفَقْرَ
فِي
مَنْزِلِهِ،
وَالْعِلَّةَ
وَالسُّقْمَ
فِي
بَدَنِهِ،
حَتّى
تَشْغَلَهُ عَنّي
بِشُغْل
شاغِل لا
فَراغَ لَهُ،
Ô mon Dieu! mets-le face à l’humiliation et fais entrer la pauvreté dans
sa maison, la maladie et le mal dans son corps afin que Tu le détournes de moi
en l’accablant d’une préoccupation obsédante et sans répit.
Wa
ansihi thikrî kamâ ansaytahu thikraka wa-khuth
‘annî bi-sam‘ihi wa baçarihi wa lisânihi wa
yadihi wa rijlihi wa qalbihi wa
jamî‘i jawârihihi
وَاَنْسِهِ
ذِكْري كَما
اَنْسَيْتَهُ
ذِكْرَكَ،
وَخُذْ عَنّي
بِسَمْعِهِ
وَبَصَرِهِ
وَلِسانِهِ
وَيَدِهِ
وَرِجْلِهِ
وَقَلْبِهِ
وَجَميعِ جَوارِحِهِ،
Fais-lui oublier
mon souvenir comme Tu lui as fait oublier le Tien. Éloigne de moi son ouïe, sa
vue, sa langue, sa main, son pas, son coeur et tous ses membres,
Wa-d-khil
‘alayhi fî jamî‘i thâlika-s-suqma wa lâ
tuchfihi hattâ taj‘ala thâlika lahu
chughlan châghilan bihi ‘annî wa ‘an thikrî
وَاَدْخِلْ
عَلَيْهِ فِي
جَميعِ ذلِكَ
الْسُّقْمَ
وَلا
تَشْفِهِ
حَتّى
تَجْعَلَ ذلِكَ
لَهُ شُغْلاً
شاغِلاً بِهِ
عَنّي وَعَنْ
ذِكْري،
fais pénétrer la
maladie dans chacun d’eux, et ne le guéris pas afin que ce soit pour lui une
préoccupation qui le détourne de moi et de mon souvenir.
Wa-kfinî
yâ kâfiya mâ lâ yakfî siwâka
fa-innaka-l-kâfî lâ kâfiya siwâka wa
mufarrijun lâ mufarrija siwâka wa mughithun
lâ mughitha siwâka wa jârun lâ
jâra siwâka
وَاكْفِني
يا كافِيَ
مالا يَكْفي
سِواكَ، فَاِنَّكَ
الْكافِي لا
كافِيَ
سِواكَ،
وَمُفَرِّجٌ
لا مُفَرِّجَ
سِواكَ،
وَمُغيثٌ لا
مُغيثَ
سِواكَ،
وَجارٌ لا جارَ
سِواكَ،
Et protège-moi, Toi
qui protèges de ce que nul autre que Toi ne protège, car Tu es le Protecteur et
nul autre protecteur que Toi, Tu es le Libérateur et nul autre libérateur que
Toi, Tu es le Secoureur et nul autre secoureur que Toi, Tu es le Défenseur et
nul autre défenseur que Toi.
Khâba
man kâna jâruhu siwâka wa mughîthuhu
siwâka wa mafza‘uhu ilâ siwâka wa
mahrabuhu ilâ siwâka wa malja’ahu ilâ
ghayrika wa manjâhu min makhlûqin ghayrika
خابَ
مَنْ كانَ
جارُهُ
سِواكَ،
وَمُغيثُهُ
سِواكَ،
وَمَفْزَعُهُ
اِلى سِواكَ، وَمَهْرَبُهُ
اِلى سِواكَ،
وَمَلْجَأُهُ
اِلى
غَيْرِكَ،
وَمَنْجاهُ
مِنْ
مَخْلُوقٍ غَيْرِكَ،
Est perdant celui
qui prend pour protecteur autre que Toi, pour secours autre que Toi, pour
refuge autre que Toi, pour abri autre que Toi, pour asile autre que Toi et pour
sauveur une créature au lieu de Toi.
فَاَنْتَ
ثِقَتي
وَرَجائي
وَمَفْزَعي
وَمَهْرَبي
وَمَلْجَئي
وَمَنْجايَ
Tu es ma confiance,
mon espoir, mon refuge, mon abri, mon asile et mon salut.
Fa-
bika astaftihu wa bika astanjihu wa
bi-Muhammadin wa âle Muhammadin
atawajjahu ilayka wa atawassalu wa atachaffa‘u
فَبِكَ
اَسْتَفْتِحُ
وَبِكَ
اَسْتَنْجِحُ،
وَبِمُحَمَّدٍ وَآلِ مُحَمَّدٍ
اَتَوَجَّهُ
اِلَيْكَ
وَاَتَوَسَّلُ
وَاَتَشَفَّعُ،
C’est par Toi que
je commence, c’est par Toi que je recherche le succès, et c’est par Muhammad et
les Âle Muhammad que je me dirige vers Toi, c’est par eux que je Te supplie et c’est leur
intercession auprès de Toi que j’invoque
Fa
as’aluka Yâ Allâhu Yâ Allâhu Yâ
Allâh-u! Fa-laka-l-hamdu wa laka-ch-chukru wa
ilayk-al-much-takâ wa anta-l-musta‘ân
فَاَسْاَلُكَ
يا اَللهُ يا
اَللهُ يا
اَللهُ،
فَلَكَ
الْحَمْدُ
وَلَكَ الشُّكْرُ
وَاِلَيْكَ
الْمُشْتَكى
وَاَنْتَ الْمُسْتَعانُ
Aussi Te
demande-je, O Allah, O Allah, O Allah!à Qui reviennent la louange et le
remerciement, vers Qui se dirigent les plaintes et à Qui on adresse la demande
d’aide
Fa-as’aluka
Yâ Allâhu Yâ Allâhu Yâ Allâh-u ! bi-haqqi
Muhammadin wa âle Muhammadin an
tuçalliya ‘alâ Muhammad wa âle Muhammadin
فَاَسْاَلُكَ
يا اَللهُ يا
اَللهُ يا
اَللهُ
بِحَقِّ
مُحَمَّدٍ وَآلِ
مُحَمَّدٍ اَنْ
تُصَلِّيَ
عَلى
مُحَمَّدٍ وَآلِ
مُحَمَّدٍ،
Je Te demande donc,
O Allah, O Allah, O Allah ! par le droit de Muhammad
et des Âle Muhammad, de prier sur Muhammad et les Âle Muhammad
Wa an
tak-chifa ‘annî ghammî wa hammî wa karbî
fî maqâmî hâthâ kamâ kachafta ‘an Nabiyyika
hammahu wa ghammahu wa karbahu wa
kafaytahu hawla ‘aduwwihi
وَاَنْ
تَكْشِفَ
عَنّي غَمّي
وَهَمّي وَكَرْبي
فِي مَقامي
هذا كَما
كَشَفْتَ
عَنْ نَبِيِّكَ
هَمَّهُ
وَغَمَّهُ وَ
كَرْبَهُ وَكَفَيْتَهُ
هَوْلَ
عَدُوِّهِ،
et d’effacer mon
chagrin, mon souci et mon adversité dans cet endroit même comme Tu as effacé le
chagrin, le souci et l’adversité de Ton Prophète et comme Tu l’as protégé de la
terreur de son ennemi.
Fa-k-chif
‘annî kamâ kachafta ‘anhu wa farrij ‘annî
kamâ farrajta ‘anhu wa-kfinî kamâ kafaytahu
فَاكْشِفْ
عَنّي كَما
كَشَفْتَ
عَنْهُ وَفَرِّجْ
عَنّي كَما
فَرَّجْتَ
عَنْهُ وَاكْفِني
كَما
كَفَيْتَهُ،
Soulage-moi donc
comme Tu l’as soulagé, délivre-moi comme Tu l’as délivré, et protège-moi comme
Tu l’as protégé,
Wa-çrif
‘annî hawla mâ akhâfu hawlahu wa
ma’ûnata mâ akhâfu ma’ûnatahu wa hamma
mâ akhâfu hammahu bi-lâ ma’ûnatin ‘alâ nafsî
min thâlika
وَاصْرِفْ
عَنّي هَوْلَ
ما اَخافُ
هَوْلَهُ،
وَمَؤُونَةَ ما
اَخافُ مَؤُونَتَهُ،
وَهَمَّ ما
اَخافُ
هَمَّهُ بِلا
مَؤونَةٍ
عَلى نَفْسي
مِنْ ذلِكَ،
Écarte de moi la
terreur de ce dont je crains la terreur, la difficulté de ce dont je crains la
difficulté et le souci de ce dont je crains le souci, sans que cela ne me cause
de peine.
Wa-çrifnî
bi-qadhâ’i hawâ’ijî wa kifâyati mâ
ahammanî hammuhu min amri âkhiratî wa
dunyâya.
وَاصْرِفْني
بِقَضاءِ
حَوائِجي،
وَكِفايَةِ
ما اَهَمَّني
هَمُّهُ مِنْ
اَمْرِ آخِرَتي
وَدُنْيايَ،
Fais que je reparte
d’ici avec mes demandes exaucées et ayant obtenu la résolution de ce qui me
cause peine et souci pour ma vie dans l’au-delà et ici-bas.
Yâ
amîra-l-mu’minîna wa yâ Abâ ‘Abdillâh ‘alaykumâ minnî
salâmu-llâhi abadan mâ baqîtu wa
baqiya-l-laylu wa-n-nahâru
يا
اَميرَ
الْمُؤْمِنينَ
وَيا اَبا
عَبْدِاللهِ،
عَلَيْكُما
مِنّي سَلامُ
اللهِ اَبَداً
ما بَقيتُ
وَبَقِيَ
اللَّيْلُ
وَالنَّهارُ
O Commandeur des
croyants, O Abâ ‘Abdillâh, sur vous le salâm d’Allah pour toujours, tant que
j’existe et que durent la nuit et le jour.
Wa
lâ ja‘alahu-llâhu âkhira-l-‘ahdi min ziyâratikumâ
wa lâ farraq-Allâhu baynî wa baynakumâ.
وَلا
جَعَلَهُ
اللهُ آخِرَ
الْعَهْدِ
مِنْ زِيارَتِكُما،
وَلا فَرَّقَ
اللهُ بَيْني وَبَيْنَكُما،
Qu’Allah ne fasse
pas que ce soit mon dernier engagement à venir vous rendre visite et qu’Allah
ne me sépare pas de vous.
Allâhumma
ahyinî hayâta Muhammadin wa
thuriyyatihi wa amitnî mamâtahum wa tawaffanî
‘alâ millatihim wa-h-churnî fî zumratihim
اَللّـهُمَّ
اَحْيِني
حَياةَ
مُحَمَّدٍ
وَذُرِّيَّتِهِ
وَاَمِتْني
مَماتَهُمْ وَتَوَفَّني
عَلى
مِلَّتِهِمْ،
Ô mon Dieu! fais-moi vivre comme ont vécu Muhammad et sa descendance et
fais-moi mourir comme ils sont morts. Fais que je décède en membre de leur
communauté et que je sois ressuscité parmi leur groupe.
Wa
lâ tufarriq baynî wa baynahum tarfata
‘aynin abadan fi-d-dunyâ wa-l-âkhira-ti.
وَاحْشُرْني
فِي
زُمْرَتِهِمْ
وَلا تُفَرِّقْ
بَيْني
وَبَيْنَهُمْ
طَرْفَةَ
عَيْنٍ
اَبَداً فِي
الدُّنْيا
وَالاْخِرَةِ،
Ne me sépare jamais
d’eux un seul instant dans le monde d’ici-bas et dans l’autre monde.
Yâ
amîra-l-mu’minîna wa yâ Abâ ‘Abdillâh! ataytukumâ zâ’iran wa mutawassilan
ila-llâh rabbî wa rabbikumâ
يا
اَميرَ
الْمُؤْمِنينَ
وَيا اَبا
عَبْدِاللهِ
اَتَيْتُكُما
زائِراً
وَمُتَوَسِّلاً
اِلَى اللهِ
رَبّي
وَرَبِّكُما،
Ô Commandeur des
croyants!, Ô Abâ ‘Abdillâh, je suis venu vous rendre visite et implorer Allah,
votre Seigneur et le mien,
wa
mutawajjihan ilayhi bikumâ wa mustachfi‘an
bikumâ ilâ-llâhi fî hâjatî hâthihi.
وَمُتَوَجِّهاً
اِلَيْهِ
بِكُما
وَمُسْتَشْفِعاً
بِكُما اِلَى
اللهِ
(تَعالى) فِي
حاجَتي هذِهِ
me tournant vers Lui
par votre intermédiaire et requérant votre intercession auprès d’Allah pour la
satisfaction de mon besoin.
Fa-chfa‘â
lî fa-inna lakumâ ‘inda-llâhi-l-maqâma-l-mahmûda
wa-l-jâha-l-wajîha wa-l-manzil-ar-rafî‘a
wa-l-wassîla-ta
فَاشْفَعا
لي فَاِنَّ
لَكُما
عِنْدَ اللهِ
الْمَقامَ
الَْمحْمُودَ،
وَالْجاهَ
الْوَجيهَ،
وَالْمَنْزِلَ
الرَّفيعَ
وَالْوَسيلَةَ،
Alors intercédez
pour moi car vous avez auprès d’Allah rang louable, honneur, considération,
degré élevé et crédit.
Innî anqalibu
‘ankumâ muntadhiran li-tanajjuzi-l-hâjati
wa qadhâ’iha wa najâhiha min-Allâhi
bi-chafâ‘atikumâ ilâ-llâh fî thâlika
اِنّي
اَنْقَلِبُ
عَنْكُما
مُنْتَظِراً
لِتَنَجُّزِ
الْحاجَةِ
وَقَضائِها
وَنَجاحِها
مِنَ اللهِ
بِشَفاعَتِكُما
لي اِلَى اللهِ
فِي ذلِكَ،
Je prends congé de vous en
m’attendant que mon voeu soit exaucé, satisfait et réalisé par Allah grâce à
votre intercession pour moi auprès de Lui.
Fa-lâ
akhîbu wa lâ yakûnu munqalabî munqalaban
khâ’iban khâsiran bal yakûnu munqalabî
munqalaban râjihan muflihan munjihan
mustajâban bi-qadhâ’i jamî‘i hawâ’ijî wa
tachaffa‘â lî ilâ-llâh-i.
فَلا
اَخيبُ وَلا
يَكُونُ
مُنْقَلَبي
مُنْقَلَباً
خائِباً
خاسِراً،
بَلْ يَكُونُ
مُنْقَلَبي
مُنْقَلَباً
راجِحاً
(راجِياً) مُفْلِحاً
مُنْجِحاً
مُسْتَجاباً
بِقَضاءِ
جَميعِ حَوائِجي
وَتَشَفَّعا
لي اِلَى
اللهِ،
Que je ne sois pas
déçu et que je ne reparte pas avec perte et dommage, mais que je reparte avec
l’espoir du succès, de la réussite et de l’accomplissement favorable de toutes
mes demandes. Intercédez donc en ma faveur auprès d’Allah.
Inqalabtu
‘alâ mâ châ’a-llâhu wa lâ hawla
wa lâ quwwata illâ bi-llâhi mufawwidhan
amrî ila-llâhi mulji’an dhahrî ila-llâhi
mutawakkilan ‘ala-llâhi
انْقَلَبْتُ
عَلى ما شاءَ
اللهُ وَلا حَوْلَ
وَلا قُوَّةَ
اِلاّ
بِاللهِ،
مُفَوِّضاً
اَمْري اِلَى
اللهِ
مُلْجِأً
ظَهْري اِلَى
اللهِ،
مُتَوَكِّلاً
عَلَى اللهِ
Je repars avec ce
qu’Allah veut et décide, il n’y a de puissance et de force qu’en Allah, m’en
remettant à Allah, prenant refuge en Lui, plaçant ma confiance en Allah.
Wa aqûlu hasbiya-llâhu
wa kafâ sami‘a-llâhu li-man da‘â laysa lî
warâ’a-llâh wa warâ’akum yâ sâdatî muntahâ
mâ châ’a rabbî kâna wa mâ lam ycha’
lam yakun wa lâ hawla wa lâ
quwwata illâ bi-llâhi.
وَاَقُولُ
حَسْبِيَ
اللهُ وَكَفى
سَمِعَ اللهُ
لِمَنْ دَعا
لَيْسَ لي
وَراءَ اللهِ
وَوَراءَكُمْ
يا سادَتي مُنْتَهى،
ما شاءَ رَبّي
كانَ
وَمالَمْ
يَشَأْ لَمْ
يَكُنْ، وَلا
حَوْلَ وَلا
قُوَّةَ اِلاّ
بِاللهِ،
Et je dis : “Allah me suffit, Allah entend celui qui
L’invoque, je n’ai en dehors d’Allah et de vous, O mes maîtres, d’autre but
final. Ce qu’Allah veut est et ce qu’Il ne veut pas n’est pas. Il n’y a de
puissance et de force qu’en Allah!”
Astawadi‘ukumâ-llâha
wa lâ ja‘alahu-llâhu âkhira-l-‘ahdi minnî
ilaykumâ.
اَسْتَوْدِعُكُمَا
اللهَ وَلا
جَعَلَهُ اللهُ
آخِرَ
الْعَهْدِ
مِنّي
اِلَيْكُما،
Je vous fais mes adieux et qu’Allah n’en fasse pas mon
dernier engagement envers vous.
Inçaraftu
yâ sayyidî yâ Amîra-l-mu’minîna wa mawlâya
wa anta yâ Abâ ‘Adbillâh yâ sayyidî
wa salâmî ‘alaykumâ mutaççilun
mâ-t-taçala-l-laylu wa-n-nahâru wâçilun thâlika
ilaykumâ ghayru mahjûbin ‘ankumâ salâmî
inchâ’-Allâh.
اِنْصَرَفْتُ
يا سَيِّدي يا
اَميرَ
الْمُؤْمِنينَ
وَمَوْلايَ
وَاَنْتَ يا اَبا
عَبْدِاللهِ
يا سَيِّدي
وَسَلامي
عَلَيْكُما
مُتَّصِلٌ
مَا اتَّصَلَ
اللَّيْلُ وَالنَّهارُ
واصِلٌ ذلِكَ
اِلَيْكُما
غَيْرُ
مَحْجُوبٍ عَنْكُما
سَلامي اِنْ
شاءَ اللهُ،
Je prends congé, ô
mon Maître, ô Commandeur des croyants, et toi, O Abâ ‘Abdillâh, sur vous mon
salâm tant que se suivent la nuit et le jour. Que mon salâm soit
perpétuellement sur vous et qu’il soit, si Allah le veut, l’objet de
votre agrément,
Wa as’aluhu bi-haqqikumâ
an yachâ’a thâlika wa yaf‘ala fa-innahu hamîdun
majîd.
وَاَسْأَلُهُ
بِحَقِّكُما
اَنْ يَشاءَ
ذلِكَ وَيَفْعَلَ
فَاِنَّهُ
حَميدٌ
مَجيدٌ،
et je Lui demande par
votre droit de vouloir cela et de l’accomplir car Il est digne d’éloges et
Glorieux.
Inqalabtu
yâ sayyidayya ‘ankumâ tâ’iban hâmidan
li-llâh châkiran râjiyan li-l-ijâbati ghayra
âyisin wa lâ qânitin, tâ’iban ‘â’idan
râji‘an ilâ ziyâratikumâ ghayra râghibin ‘ankumâ
wa lâ min ziyâratikumâ bal râji‘un ‘â’idun
inchâ’-Allâh wa lâ hawla wa lâ
quwwata illâ bi-llâh-i.
اِنْقَلَبْتُ
يا سَيِّدَيَّ عَنْكُما
تائِباً
حامِداً للهِ
شاكِراً راجِياً
لِلاِْجابَةِ
غَيْرَ آيِسٍ وَلا قانِطٍ تائِباً
عائِداً
راجِعاً اِلى
زِيارَتِكُما
غَيْرَ راغِب
عَنْكُما
وَلا مِنْ
زِيارَتِكُما
بَلْ راجِعٌ
عائِدٌ اِنْ
شاءَ اللهُ وَلا
حَوْلَ وَلا
قُوَّةَ
اِلاّ
بِاللهِ،
Je prends congé de vous, O mes
Maîtres, ayant fait acte de repentir, louant et remerciant Allah et espérant
l’exaucement. Sans être désespéré ni découragé, de nouveau, je reviendrai vous
rendre visite sans me lasser de vous ni de vous visiter. Si Allah veut, je
reviendrais vous voir. Il n’y a de puissance et de force qu’en Allah.
Yâ
sâdâtî raghibtu ilaykumâ wa ilâ
ziyâratikumâ ba‘da an zahida fîkumâ wa
fî zitâratikumâ ahlu-d-dunyâ.
يا
سادَتي
رَغِبْتُ
اِلَيْكُما
وَاِلى زِيارَتِكُما
بَعْدَ اَنْ
زَهِدَ
فيكُما وَفِي
زِيارَتِكُما
اَهْلُ الدُّنْيا
O mes Maîtres, je
suis venu pour vous et pour vous rendre visite avec désir et empressement après
que les gens du monde d’ici-bas ont renoncé à votre visite
Fa-lâ
khayyabaniya-llâhu mâ rajawtu wa mâ ammaltu
fî ziyâratikumâ innahu qarîbun mujîb.
فَلا
خَيَّبَنِيَ
اللهُ ما
رَجَوْتُ
وَما اَمَّلْتُ
فِي
زِيارَتِكُما
اِنَّهُ
قَريبٌ
مُجيبٌ.
Qu’Allah ne me
prive donc pas de ce que j’espère ni de ce
que je souhaite en vous rendant visite car Il est proche et Il exauce les
demandes.
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Notes
1. "Istich-hâd al-Hussayn", Ibn Kathir,
le Caire, Matba'at al-Madani
3.
Répéter par exemple: "Que la malédiction d'Allah soit sur les ennemis du
Prophète Mohammad et des membres de sa famille.
4. Si on n'a pas la possibilité d'assister aux
cérémonies de deuil ('azâ'), on peut se contenter de lire (ou d'écouter) le
récit détaillé de la tragédie de Karbala'. Beaucoup de livres et de cassettes
sont généralement disponibles chez les Musulmans adeptes d'Ahl-ul-Bayt. Voir,
entre autre, "L'Imam al-Hussayn et le Jour de 'Achourâ' ", disponible
sur notre page web.
6.
Ja'far et 'Aqîl sont les frères de l'Imam Ali.
7. Selon
une autre version, il serait décédé le 12 Moharram de l'an 95 de l'hégire.
8.
"Al-'Abqariyyât al-Islâmiyyeh -2" (Les Génies islamiques-2), p. 314,
Dâr al-Kitâb al-Lubnâni, Beyrouth
9.
"Istich-hâd al-Hussayn" (Le Martyre d'al-Hussayn), p. 138, Matba'at
al-Madani, le Caire
10. "Istich-hâd al-Hussayn", op. cit., p. 142
11. "Istich-hâd al-Hussayn", op. cit., p. 140
13. "Istich-hâd al-Hussayn", op. cit., p. 126
14.
"Al-'Abqariyyât al-Islâmiyyeh -2" (Les Génies islamiques -2), chap.
"Fatima al-Zahrâ' ", p. 315
15. Sibt
signifie (dans le texte): ce qu'il y a de meilleur dans une nation (voir le
sens détaillé de ce terme dans "Kisân al-'Arab".
16. "Istich-hâd al-Hussayn", op. cit., p. 139
17. "Istich-hâd al-Hussayn", op. cit., p. 125
18. "Istich-hâd al-Hussayn", op. cit., p. 138
19. "Istich-hâd, op. cit., p. 141
20. "Istich-hâd", op. cit., p. 138
21. "Istich-hâd", op. cit., p. 142
22.
"Les Génies islamiques -2", op. cit., tome II,
chap. "Al-Hussayn, Père des Martyrs", p. 190
23.
"Les Génies islamiques -2", op. cit., p. 195
24. Ce
détail est oublié par l'auteur et rajouté par le traducteur.
25.
"Les Génies islamiques - 2", op. cit., p.
280
26.
"Les Génies islamiques - 2", op. cit., p.
280
27.
"Les Génies islamiques -2", op. cit., p. 181
28. "Istich-hâd", op. cit., p. 132
29.
"Al-Khilâfa wal-Mulk" (Le Califat et le Royaume), Kuwait, Dâr
al-Qalam, 1978, p. 117
30.
"Ra's-ul-Hussayn", Cheikh al-Islam Ibn Taymiyyah, Matba'at al-Madani,
le Caire, p. 179
31. "A1-Khilâfa wal-Mulk", op. cit., pp. 117-121
32. "Istich-hâd a1-Hussayn", op. cit., p. 130
33.
Allusion au verset coranique: «Ceux qui prennent pour maîtres: Dieu, son
Prophète et les croyants: voila ceux qui forment le parti de Dieu et qui seront
les vainqueurs» (Coran, 5: 56)
34.
Allusion au Hadith al-Thaqalayn (les deux Poids) dans lequel le Prophète disait
aux Musulmans: «Je vous laisse les deux Poids: Le Livre de Dieu, et mes proches
parents, les membres de ma famille».
35.
Allusion aux nombreux versets coraniques interdisant de tuer une âme innocente.
Par exemple: «Ne tuez pas l'âme que Dieu a interdit de tuer». (Coran,
17: 33)
«Celui qui a tué un
homme qui lui-même n'a pas tué (...) est considéré comme s'il avait tué tous
les hommes...». (Coran, 5: 32)